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L'Association française d'urologie lance MentorAFU, un programme de mentorat destiné aux internes, assistants, et jeunes praticiens. Cette initiative propose d’appliquer à l’urologie une pratique courante dans d'autres secteurs, en s'appuyant sur les résultats d'enquêtes menées par l'Association française des urologues en formation (AFUF).
Tout est parti de récentes enquêtes menées par l’AFUF. L’une, sur la santé psychologique, a mis en évidence des cas de burn-out en début de carrière. L’autre, consacrée au harcèlement moral et sexuel, a révélé qu’environ 70 % d’internes déclaraient avoir été confrontés à ces situations.
Face à ces constats, et dans un contexte hospitalier marqué par des tensions démographiques et une amplitude de travail importante, l’AFU a imaginé une réponse : MentorAFU.
Ce programme a pour objectif d’aider les jeunes urologues à construire plus sereinement leur parcours professionnel. « 83 % d’entre eux ont exprimé leur intérêt pour un dispositif de mentorat. Ils jugent qu’un tel accompagnement leur serait utile et regrettent de ne pas en avoir bénéficié plus tôt », rapporte Géraldine Pignot, membre du conseil d’administration de l’AFU.
Les principes du mentorat adapté à l'urologie
MentorAFU privilégie le partage d'expériences et l'écoute attentive, plutôt qu'un coaching directif. Il ne s’agit pas de prescrire un parcours.
Le dispositif repose sur un appariement personnalisé selon les besoins et projets de chacun. L'une de ses forces est l'indépendance, qui crée la confiance. Mentors et mentorés n'exercent ni dans le même centre ni dans la même ville. Géraldine Pignot précise : « Cette distance géographique et hiérarchique garantit la confidentialité des échanges, les mentors s'engageant formellement à ne jamais communiquer avec la hiérarchie du mentoré. »
Deux axes d'accompagnement
Ce nouveau programme de l’AFU s’articule autour de deux axes principaux : d’une part, l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, avec des difficultés liées au rythme de travail, à l’isolement ou aux tensions hiérarchiques ; d’autre part, le développement de carrière, en exercice libéral comme en milieu universitaire.
Concrètement, les mentors répondent aux interrogations spécifiques de leurs mentoré(e)s. Lorsqu’un(e) jeune praticien(ne) envisage de s’installer en clinique, ses questions portent sur des aspects pratiques : constitution de la patientèle, gestion administrative, choix des modalités d’association. En cas d’ambition universitaire, l’accompagnement concerne les spécificités d’un parcours perçu comme exigeant par les nouvelles générations.
Le programme favorise un échange mutuel, souvent enrichissant aussi pour les mentors. « Cette relation leur permet de mieux percevoir les réalités professionnelles auxquelles sont confrontés les jeunes praticiens », souligne Géraldine Pignot.
L'AFU formalise actuellement cette démarche par la rédaction d'une charte de mentorat précisant les principes et modalités du programme.
par Pierre Derrouch
Calendrier de déploiement
- Mi-juin: Appel à candidatures auprès des urologues souhaitant devenir mentors bénévoles. Formation par visioconférence de trois sessions de deux heures couvrant les bases du mentorat et les écueils à éviter ;
- Septembre: Appel à candidatures pour les mentorés lancé par l’AFUF auprès des internes, assistants et chefs de clinique ;
- Octobre-novembre: Processus de mise en relation personnalisée entre mentors et mentorés selon les profils et projets professionnels.
- Lancement officiel prévu lors du CFU 2025 en novembre
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L’application RecoAFU de l’Association française d’urologie va prochainement s’enrichir de nouvelles recommandations pour la prise en charge du cancer de la vessie. Après une décennie sans innovations majeures, à l’exception du nouveau standard de prise en charge en première ligne des carcinomes urothéliaux métastatiques, combinant enfortumab vedotin et pembrolizumab, plusieurs avancées significatives modifient désormais l’approche de cette pathologie à un stade plus précoce.
Pour rappel, l’association d’un anticorps conjugué à une chimiothérapie (enfortumab vedotin) avec une immunothérapie, à savoir le pembrolizumab, dans la prise en charge en première ligne du cancer de la vessie au stade métastatique, est recommandée par l’AFU depuis fin 2023. Elle a été complétée par une innovation encore plus récente concernant les stades localisés de la maladie, spécifiquement pour les cancers de la vessie infiltrant le muscle (TVIM).
L’immunothérapie en sandwich
Une nouvelle avancée scientifique arrive dans RecoAFU, avec l’introduction de l’immunothérapie en contexte périopératoire. L’étude NIAGARA, présentée à l’ESMO 2024 puis actualisée à l’EAU et à l’AUA 2025, a montré l’intérêt d’ajouter du durvalumab (anti-PD-L1) à la chimiothérapie néoadjuvante (gemcitabine-cisplatine) avant une cystectomie totale, suivi d’un traitement par durvalumab en adjuvant, chez des patients atteints d’une tumeur de la vessie infiltrant le muscle localisée. Ces travaux rapportent une réduction significative du risque de récidive et une amélioration du taux de réponse pathologique complète dans le bras expérimental, ainsi qu’une amélioration significative de la survie globale.
« C’est un changement notable dans nos pratiques puisque, depuis 30 ans, nous utilisions uniquement la chimiothérapie néoadjuvante pour ces patients, même si depuis 3 ans, nous avions la possibilité de prescrire de l’immunothérapie en situation adjuvante après la cystectomie pour des tumeurs considérées comme à haut risque de récidive et présentant une surexpression du marqueur PD-L1 », indique Géraldine Pignot, membre du Conseil d’administration de l’AFU. Désormais, l’immunothérapie en sandwich est disponible, avant et après la chirurgie, en complément de la chimiothérapie néoadjuvante. De plus, elle peut être proposée à tous les patients, indépendamment de marqueurs d’expression comme le PD-L1.
Cette évolution soulève toutefois une problématique pour les urologues français, habitués au protocole de chimiothérapie MVAC dose-dense (ddMVAC) en situation néoadjuvante, et dont l’efficacité supérieure en survie sans progression et en survie globale a été démontrée par l’étude française VESPER.
Faut-il alors que les urologues français changent complètement leur stratégie en se tournant vers l’association gemcitabine-cisplatine et en y associant l’immunothérapie en périopératoire ? Faut-il préserver le protocole MVAC en néoadjuvant, puis rediscuter au cas par cas de l’immunothérapie par nivolumab en adjuvant, uniquement pour les patients PD-L1 positifs ?
Des critères décisionnels pour guider les praticiens
L’approche de l’AFU et de son comité de cancérologie – cancer de la vessie ne va pas supprimer une stratégie au détriment de l’autre, mais plutôt proposer deux options dans l’arbre décisionnel : soit poursuivre avec le MVAC et l’immunothérapie adjuvante, soit suivre le modèle de l’étude NIAGARA avec chimiothérapie néoadjuvante par GC plus durvalumab, suivie de durvalumab en adjuvant après la cystectomie.
Plusieurs critères vont guider le choix de la stratégie la plus adaptée. La fonction rénale est déterminante. « L’étude NIAGARA a inclus des patients avec une clairance de la créatinine entre 40 et 60 ml/min, alors que le protocole MVAC nécessite une clairance supérieure à 60 ml/min », précise Géraldine Pignot. « Peut-être pourra-t-on proposer la stratégie GC plus durvalumab à des patients qui, aujourd’hui, étaient inéligibles au MVAC parce qu’insuffisants rénaux », ajoute-t-elle.
L’état général du patient et ses comorbidités constituent un second critère important. La toxicité plus élevée du MVAC, un peu plus difficile à supporter que le GC, conduira éventuellement à orienter certains patients un peu « fragiles » vers la stratégie GC plus durvalumab plutôt que vers le MVAC.
Troisième facteur à prendre en considération : l’expertise française avec le protocole MVAC peut justifier, dans certains centres où les équipes maîtrisent parfaitement sa gestion, de maintenir cette option thérapeutique malgré les résultats de NIAGARA.
Une nouvelle étude NIAGARA en vue pour optimiser la stratégie
Une nouvelle étude, NIAGARA 2, devrait apporter des éclaircissements. Ce nouvel essai, inspiré de NIAGARA mais adapté à la pratique française, évaluera l’efficacité et la tolérance du MVAC seul en néoadjuvant versus MVAC associé à du durvalumab en néoadjuvant, suivi de durvalumab seul en adjuvant.
« Ce n’est pas tout à fait une étude de phase 3 au sens où l’on ne va pas vraiment pouvoir conclure que c’est un nouveau standard, mais elle montrera très certainement que les bénéfices sont du même ordre », observe Géraldine Pignot. Les premières inclusions devraient démarrer en France fin 2025 : « Cela permettra aux oncologues et urologues français, familiers du protocole MVAC, d’apprécier cette association MVAC-durvalumab, et de voir si, en termes de tolérance, il n’y a pas d’autres signaux. »
Avoir deux standards thérapeutiques peut-il être un problème ? « Au contraire, disposer de plusieurs stratégies pour nos patients est toujours bénéfique », conclut-elle.
par Pierre Derrouch
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4ème édition du Mont Ventoux pour la santé de l’homme organisée par l’Association Française d’Urologie !
Nous sommes ravis de vous inviter à participer à notre événement exceptionnel au Mont Ventoux, organisé par l'Association Française d'Urologie.
Cet événement a pour objectif de sensibiliser le public à la santé de l'homme et, en particulier, à la prévention des pathologies urologiques dont les cancers.
Le Mont Ventoux, symbole de défi et de solidarité, sera le cadre idéal pour cette journée dédiée à la sensibilisation avec cette année encore plus de 600 participants en vélo musculaires ou électriques.
En participant, vous contribuerez non seulement à une noble cause pour le fond d’innovation en urologie et soutenir des projets de recherche pour la santé de l'homme, mais vous aurez également l'occasion de rencontrer d'autres passionnés de la santé.
Détails de l'événement :
Date : 30 aout 2025
Heure : 9h
Lieu : Bédouin
S’inscrire
Ensemble, encourageons la prévention et soutenons la recherche !
Pr. Alexandre de la Taille
Président de l’Association Française d’Urologie (AFU)
After Movie 2024
https://www.youtube.com/watch?v=ZylasROjTIQ
Historique
Campagne 2024 – Campagne 2023 – Campagne 2022 – Journée européenne de la prostate 2018 – Journée européenne de la prostate 2017
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Jeudi 12 et vendredi 13 juin 2025 à Grenoble
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L’AFU se mobilise à nouveau pour faire parler de ce cancer, de ses symptômes et de ses facteurs, notamment le tabac.
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Les nouvelles recommandations 2025 de l’Association européenne d’urologie (EAU), publiées dans European Urology, actualisent la prise en charge des tumeurs de la vessie infiltrant le muscle (TVIM) et métastatiques. Fondées sur une revue systématique de la littérature, elles classent les recommandations selon leur niveau de preuve et insistent sur la multidisciplinarité et la décision partagée. Elles peuvent différer des référentiels établis par l’AFU et son comité de cancérologie de la vessie (CCAFU).
L’application de ces nouvelles recommandations pourrait influer sur les stratégies diagnostiques et thérapeutiques des patients atteints de TVIM. Plusieurs points changent la pratique.
Éléments nouveaux et modifications majeures
L’association enfortumab védotine + pembrolizumab devient un standard en première ligne métastatique, avec une survie globale (SG) médiane de 31,5 mois contre 16,1 mois avec la chimiothérapie (hazard ratio [HR] : 0,47). Cette association est indiquée chez les patients ayant un statut de performance ECOG 0–2, une fonction rénale conservée (débit de filtration glomérulaire [DFG] >30 ml/min) et une neuropathie < grade 2.
L’erdafitinib est recommandé chez les patients présentant des altérations du gène FGFR3 en situation avancée. En cas de surexpression HER2, le trastuzumab deruxtecan devient une option thérapeutique. À l'inverse, le sacituzumab govitecan n'est plus recommandé après retrait de son autorisation par la FDA.
En adjuvant, le nivolumab est validé pour les patients pT3/4 et/ou pN+ sans chimiothérapie néoadjuvante, avec une amélioration de la survie sans récidive (SSR) : 20,8 vs 10,8 mois ; HR : 0,70. Le nivolumab est approuvé par la FDA quel que soit le statut PD-L1, mais son indication par l’EMA est restreinte aux patients avec une expression PD-L1 ≥1 %.
La radiothérapie préopératoire est abandonnée ; la radiothérapie adjuvante peut être proposée en cas de marge positive ou d’atteinte ganglionnaire, sans preuve d’amélioration de la SG. La cystectomie reste indiquée pour les stades T2–T4a N0M0 et certains cas de tumeurs non infiltrantes à haut risque. Le volume opératoire est un critère de qualité, avec un seuil de 20 cystectomies/an recommandé. La reconstruction par néovessie orthotopique est contre-indiquée en cas de tumeur invasive de l’urètre ou au niveau du site de dissection urétrale.
Stadification initiale et rôle de l’imagerie
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) multiparamétrique avec score VI-RADS est recommandée avant la résection transurétrale d’une tumeur vésicale (RTUV) pour la stadification locale. Le score nacVI-RADS pourrait prédire la réponse aux traitements néoadjuvants, mais nécessite une validation prospective. Le bilan d’extension inclut une tomodensitométrie thoraco-abdominopelvienne. L’IRM ou la tomographie par émission de positons couplée à la tomodensitométrie (TEP/CT) peuvent être utilisées selon les situations. La recherche de biomarqueurs (altérations FGFR3, expression de PD-L1, ADN tumoral circulant [ctADN]) est intégrée à certaines décisions thérapeutiques.
Stratégies selon le stade tumoral
Chez les patients cT2–T4a N0M0, une chimiothérapie néoadjuvante à base de cisplatine est recommandée (schéma dose-dense méthotrexate, vinblastine, adriamycine, cisplatine [dd-MVAC] ou schéma gemcitabine + cisplatine [GC]), avec un gain de SG absolue à 5 ans de 8 %. En cas d’inéligibilité au cisplatine, l’immunothérapie seule reste réservée aux essais cliniques. Le traitement trimodal (RTUV complète + chimiothérapie + radiothérapie) est une alternative validée chez les patients sélectionnés, avec des taux de survie spécifique à 10 ans comparables à ceux de la cystectomie. Une surveillance prolongée est indispensable après traitement conservateur, compte tenu d’un risque de récidive non infiltrante (25 %) ou infiltrante (10–15 %) pouvant nécessiter une cystectomie de rattrapage.
Traitement de la maladie métastatique
Chez les patients éligibles, l’association enfortumab védotine + pembrolizumab est le nouveau standard de première ligne, avec un taux de réponse objective de 67,7 %, dont 29 % de réponses complètes. En l’absence d’accès à l’enfortumab, les associations gemcitabine + cisplatine suivies d’un traitement de maintenance par avelumab, ou gemcitabine + cisplatine + nivolumab, sont recommandées. Les patients inéligibles au traitement combiné peuvent recevoir une immunothérapie seule si le statut PD-L1 est positif. En deuxième ligne, les options dépendent du traitement initial. L’erdafitinib est indiqué en cas d’altération FGFR3. Le trastuzumab deruxtecan est proposé en cas de surexpression HER2. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (pembrolizumab, nivolumab) conservent une place centrale, y compris après échec du cisplatine.
Adaptation du traitement à la fragilité et modalités de prise en charge
L’évaluation de la fragilité (score G8, indice de Charlson, statut de performance ECOG) guide les choix thérapeutiques. La cystectomie avec préservation des organes sexuels est envisageable chez les patients sélectionnés. Chez les hommes, cette option concerne les patients très motivés présentant une maladie organo-confinée sans atteinte prostatique, col vésical ni urètre. Chez les femmes, la préservation est possible en l’absence de tumeur dans les zones concernées, avec un bénéfice attendu sur la fonction vésicale après néovessie. Le suivi post-thérapeutique inclut une surveillance prolongée, notamment après traitement conservateur. Une prise en charge dans des centres à haut volume est recommandée, ainsi qu’une discussion systématique en réunion de concertation pluridisciplinaire.
par Pierre Derrouch
Référence
van der Heijden AG, Bruins HM, Carrion A, et al. European Association of Urology Guidelines on Muscle-invasive and Metastatic Bladder Cancer: Summary of the 2025 Guidelines. Eur Urol. 2025. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2025.02.019
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Du vendredi 12 au samedi 13 septembre 2025 à la MUR
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La SafeTeam Academy est très fière d'accompagner les urologues dans ce programme piloté par URORISQ.
Pensé pour s'adapter aux contraintes horaires des praticiens, ce programme est accessible 24/7 en distanciel. Nous utilisons la vidéo simulation immersive pour vous plonger dans votre environnement.
Ce programme innovant est constitué de plusieurs parcours tels que la gestion d'une urgence hémorragique en chirurgie robot assistée, l'optimisation de l'usage de la checklist chirurgicale et du travail en équipe, l'annonce d'un dommage associé aux soins. L'objectif est d'analyser ses routines et de réfléchir entre collègues aux pistes d'amélioration et plan d'actions à mettre en œuvre dans sa pratique.
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Pour en savoir plus : SafeTeam Academy : formation pour la sécurité et la qualité des soins
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10-11 avril 2025
Novotel Paris Tour Eiffel
Découvrir l'évènement
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Un besoin soudain, impérieux et irrépressible d’uriner ? Vous souffrez peut être d’hyperactivité vésicale.
Découvrir la pathologie
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Le congrès 2025 de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) sur les cancers génito-urinaires, qui s’est tenu du 13 au 15 février à San Francisco, a mis en avant des résultats clés issus de plusieurs essais cliniques. Ces nouvelles analyses confirment l’intérêt des thérapies ciblées et de l’immunothérapie, avec des avancées significatives en matière de survie et de qualité de vie. Certaines associations thérapeutiques semblent émerger comme de nouveaux standards de traitement, avec la possibilité d’améliorer la prise en charge des patients atteints de cancers avancés de la prostate, de la vessie et du rein.
Cancer de la prostate :
Essai TALAPRO-2 : Les résultats finaux de l’essai de phase 3 TALAPRO-2, présentés à l’ASCO GU 2025, confirment que l’association talazoparib + enzalutamide améliore la survie globale et la survie sans progression radiographique (rPFS) en première ligne chez les patients atteints de cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC), indépendamment des altérations des gènes de réparation de l’ADN (HRR).
Avec un suivi médian de 52,5 mois, la survie médiane atteint 45,8 mois avec talazoparib + enzalutamide contre 37,0 mois avec enzalutamide seul (HR 0,796 ; p = 0,0155). La rPFS médiane est également prolongée (33,1 vs 19,5 mois, HR 0,667 ; p < 0,0001).
Le profil de tolérance reste maîtrisé, avec des effets indésirables de grade ≥3 principalement hématologiques (anémie 49 %, neutropénie 19 %) et une absence de nouveaux signaux de sécurité.
Ces résultats renforcent l’intérêt de l’association talazoparib + enzalutamide comme option de première ligne dans le mCRPC, avec un bénéfice clinique significatif sur la survie.
https://www.asco.org/abstracts-presentations/ABSTRACT472362
ClinicalTrials.gov ID : NCT03395197
Cancer de la vessie :
Essai NIAGARA : Présentée à l’ASCO GU 2025, l’étude de phase 3 NIAGARA confirme que le durvalumab associé à une chimiothérapie néoadjuvante améliore la survie des patients atteints d’un cancer de la vessie infiltrant le muscle. Comparé à la chimiothérapie néoadjuvante seule, ce traitement réduit de 33 % le risque de métastases ou de décès et de 31 % la mortalité spécifique du cancer de la vessie, sans compromettre la cystectomie radicale.
Un point clé de cette étude réside dans l’analyse post hoc explorant l’impact de la réponse pathologique complète (pCR). Les patients atteignant une pCR après chimiothérapie néoadjuvante ont un meilleur pronostic global, avec une survie sans événement (EFS) et une survie globale supérieures. Il ressort de ces données que l’ajout du durvalumab améliore ces deux critères, y compris chez ceux qui ne présentent pas de pCR : avec pCR : EFS (HR 0,58), OS (HR 0,72) ; sans pCR : EFS (HR 0,77), OS (HR 0,84).
Ces résultats suggèrent que le durvalumab apporte un bénéfice indépendant du statut pCR, ouvrant la voie à une adoption plus large du traitement.
Concernant la tolérance au traitement, les effets indésirables immunitaires restent majoritairement de faible intensité, et sont principalement des dysfonctionnements thyroïdiens.
Avec ces données, le durvalumab périopératoire s’impose comme un nouveau standard potentiel dans le traitement du cancer de la vessie infiltrant le muscle, offrant une amélioration significative de la survie.
https://meetings.asco.org/abstracts-presentations/242845
ClinicalTrials.gov ID : NCT03732677
Cancer du rein :
Étude LITESPARK-003 : Les derniers résultats de l’essai LITESPARK-003 confirment l’efficacité durable de l’association belzutifan + cabozantinib dans le carcinome rénal à cellules claires avancé (ccRCC).
Avec un suivi médian de 34,4 mois en première ligne et de 49,9 mois après traitement préalable, la survie sans progression (PFS) médiane atteint 30,3 mois en première ligne et 13,8 mois en seconde ligne, avec des taux de réponse de 70 % et 31 %, respectivement. Plus de 50 % des répondeurs maintiennent leur réponse au-delà de 24 mois.
Le profil de tolérance reste conforme aux attentes, sans nouveaux signaux de sécurité. Ces résultats confortent le potentiel de l’inhibition de HIF-2α associée à un anti-VEGFR et justifient de nouvelles études de phase 3.
Détails de l’étude : https://meetings.asco.org/abstracts-presentations/242629
ClinicalTrials.gov ID : NCT03634540
Pierre Derrouch
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Le congrès 2025 de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) sur les cancers génito-urinaires, qui s’est tenu du 13 au 15 février à San Francisco, a mis en avant des résultats clés issus de plusieurs essais cliniques. Ces nouvelles analyses confirment l’intérêt des thérapies ciblées et de l’immunothérapie, avec des avancées significatives en matière de survie et de qualité de vie. Certaines associations thérapeutiques semblent émerger comme de nouveaux standards de traitement, avec la possibilité d’améliorer la prise en charge des patients atteints de cancers avancés de la prostate, de la vessie et du rein.
Cancer de la prostate :
Essai ENZA-p : Les dernières données de l’essai ENZA-p (ANZUP 1901) confirment que l’ajout de l’association Lu-PSMA-617 (LuPSMA) à l’enzalutamide améliore la survie globale et la qualité de vie des patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC) à haut risque.
Avec un suivi médian de 34 mois, la survie médiane atteint 34 mois avec LuPSMA + enzalutamide contre 26 mois avec enzalutamide seul (HR 0,55 ; p = 0,005). La combinaison réduit également le risque de détérioration de la qualité de vie (40 % vs 13 % à 12 mois, p < 0,001) et améliore les scores de douleur (+7,2 points ; p = 0,01) et de fatigue (+5,9 points ; p = 0,02).
Ces résultats confirment l’association LuPSMA + enzalutamide comme une stratégie efficace en première ligne pour les patients atteints de mCRPC à haut risque, avec un bénéfice clinique significatif sur la survie et le confort des patients.
Détails de l’étude : https://www.asco.org/abstracts-presentations/ABSTRACT479058
ClinicalTrials.gov ID : NCT04419402
Cancer de la vessie :
Essai CheckMate 274 : Les nouveaux résultats de l’essai CheckMate 274, présentés à l’ASCO GU 2025, confirment le bénéfice du nivolumab en traitement adjuvant après chirurgie chez les patients atteints de cancer de la vessie envahissant le muscle à haut risque.
Avec un suivi médian de 36,1 mois, le nivolumab réduit de 37 % le risque de récidive (DFS médiane : 25,6 vs 8,5 mois, HR 0,63) et améliore la tendance en survie globale, particulièrement chez les patients PD-L1 ≥ 1 % (HR 0,48). L’effet bénéfique est observé quels que soient le statut PD-L1 et l’utilisation préalable d’une chimiothérapie néoadjuvante.
Le profil de tolérance reste inchangé, renforçant le nivolumab comme traitement standard adjuvant dans le cancer de la vessie envahissant le muscle à haut risque, avec un potentiel curatif.
Détails de l’étude : https://www.asco.org/abstracts-presentations/ABSTRACT477870
ClinicalTrials.gov ID : NCT02632409
Cancer du rein :
Essai CheckMate 214 : Une analyse post-hoc de l’essai CheckMate 214 met en évidence le rôle du KIM-1 circulant comme biomarqueur prédictif de la réponse à l’immunothérapie dans le carcinome rénal avancé (RCC).
L’étude, portant sur 821 patients, montre qu’un taux élevé de KIM-1 avant traitement est associé à une survie globale plus courte, indépendamment du traitement reçu (nivolumab + ipilimumab (NIVO+IPI) ou sunitinib (SUN)).
Surtout, chez les patients sous NIVO+IPI, une réduction de plus de 30 % du KIM-1 après un cycle (3 semaines) est corrélée à une survie sans progression médiane de 70,8 mois et une survie globale médiane de 85,4 mois, contre 4,2 et 26,6 mois pour ceux dont le KIM-1 augmente de plus de 30 %. Cette association n’est pas observée avec le sunitinib.
Ces résultats suggèrent que le KIM-1 pourrait devenir un outil non invasif essentiel pour suivre la réponse précoce à l’immunothérapie et optimiser la prise en charge des patients atteints de RCC.
Détails de l’étude : https://meetings.asco.org/abstracts-presentations/243124
ClinicalTrials.gov ID : NCT02231749
Essai COSMIC-313 : Présentée à l’ASCO GU 2025, l’analyse actualisée de l’essai de phase 3 COSMIC-313 confirme que l’association cabozantinib + nivolumab + ipilimumab améliore la survie sans progression (PFS) et le taux de réponse objective (ORR) en première ligne chez les patients atteints de carcinome rénal avancé (aRCC) à risque intermédiaire ou élevé.
Avec un suivi médian de 45 mois, la PFS reste supérieure avec l’association cabozantinib + nivolumab + ipilimumab, mais aucune différence significative de survie globale n’a été observée par rapport au bras placebo + nivolumab + ipilimumab. Les analyses exploratoires suggèrent toutefois que les patients présentant une forte abondance de macrophages M2 bénéficient davantage du traitement (HR 0,51 ; IC 95 % : 0,31–0,86).
Le profil de tolérance reste conforme aux attentes, avec une incidence plus élevée d’effets indésirables de grade 3/4 sous cabozantinib + nivolumab + ipilimumab (81 % vs 62 %), notamment des anomalies hépatiques.
Ces résultats confirment l’intérêt de la combinaison cabozantinib + nivolumab + ipilimumab en première ligne pour l’aRCC à haut risque, tout en soulignant la nécessité d’identifier des biomarqueurs prédictifs pour optimiser les stratégies thérapeutiques.
https://www.asco.org/abstracts-presentations/ABSTRACT475898
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Pierre Derrouch
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Quelle place pour les pessaires en 2025 ?
Une controverse entoure les implants prothétiques de renfort pour le prolapsus et l’incontinence urinaire. La question se pose alors de la place du pessaire dans ces indications, alors que la Haute autorité de santé rendra sa décision en juin 2025 concernant le maintien ou l’arrêt de l’utilisation de renfort prothétique dans la cure de prolapsus par voie haute. Le point avec Sophie Hurel, du Comité d'urologie et de périnéologie de la femme (CUROPF) de l’Association française d’urologie.
Le pessaire, solution ancienne mais toujours pertinente, revient au cœur des discussions sur la prise en charge des prolapsus génitaux et de l’incontinence urinaire. Ce dispositif, remboursé depuis octobre 2024 à hauteur de 45,40 €, avec un renouvellement possible tous les deux ans, offre une alternative non chirurgicale.
Il existe deux types de pessaire :
- Les pessaires de support : ils se fixent sur les faisceaux pubo-rectaux des releveurs de l’anus pour soutenir les organes (par exemple, le pessaire anneau, le plus fréquent, ou le dish avec bouton pour l’incontinence urinaire d’effort associée). Ils conviennent particulièrement aux prolapsus concernant l’étage antérieur et moyen (cystocèle plus ou moins associé à une hystéroptose );
- Les pessaires de comblement : ils agissent par succion sur les parois vaginales (par exemple, le pessaire cube - adapté à tous les types de prolapsus - ou le donut – réservé aux prolapsus sans rectocèle).
Selon une étude de 2020 [1], les tailles des pessaires anneaux qui conviendront à la plupart des patientes (par ordre décroissant) sont 2, 5, 3, 3, 7 et 4. Elles couvrent 70 % des situations.
Pessaire vs chirurgie
Les données comparant l’efficacité du pessaire et de la chirurgie restent mitigées. Une étude de 2019 [2] réalisée auprès de 510 patientes montre une amélioration équivalente des symptômes et de la qualité de vie dans les deux groupes. En général, les patientes plus jeunes, présentant des prolapsus avancés (grades 3 ou 4 selon Baden), privilégient la chirurgie, tandis que les femmes âgées, avec des comorbidités, optent davantage pour le pessaire. À noter que la chirurgie semble offrir de meilleurs résultats en matière de symptômes digestifs.
Une revue Cochrane publiée en 2020 [3] rapporte qu’à 12 mois, le pessaire seul ne montre pas d’amélioration significative par rapport à l’absence de traitement. Cependant, lorsqu’il est associé à une rééducation pelvienne, les résultats deviennent plus convaincants sur l’amélioration des symptômes liés au prolapsus.
Complications et limites
Le pessaire est généralement bien toléré. Selon une étude de 2021 [4], 63 % des patientes continuaient à l’utiliser après 12 mois, et 83 % déclaraient une nette amélioration des symptômes du prolapsus. Cependant, des effets secondaires mineurs peuvent survenir : pertes vaginales, saignements ou inconfort. Ces problèmes sont souvent résolus par un retrait temporaire et une oestrogénothérapie locale.
Des complications graves, telles que des fistules recto-vaginales ou vésico-vaginales, restent rares. Elles concernent surtout les utilisatrices âgées portant en continu des pessaires de comblement.
Une solution à redéfinir
Dans un contexte où l’avenir des dispositifs prothétiques est incertain, le pessaire demeure une option pertinente pour toutes les patientes. Il s’adresse principalement aux patientes âgées, polymorbides ou souhaitant éviter une intervention invasive mais peut être proposé aux patientes jeunes autonomes dans leur utilisation. Cependant, certaines situations limitent son efficacité : prolapsus avancés, rectocèles prédominantes, vagins courts (< 7 cm), hiatus urogénital large (> 4 cm), jeunes patientes (moins bonne tolérance psychologique, perte vaginale), obésité, ou sexualité active pour des patientes ayant des difficultés avec l’utilisation discontinue du pessaire.
Enfin, il est essentiel que la proposition de prescription du pessaire soit documentée dans le dossier médical, conformément aux recommandations de la HAS, qui en fait une option de première intention pour tous les âges et stades de prolapsus.
Pierre Derrouch
Facteurs prédictifs de l’échec
L’efficacité du pessaire peut être compromise par plusieurs facteurs :
- Aspects psychologiques : Les femmes non-ménopausées supportent parfois moins bien le dispositif.
- Morphologie : Chez les patientes ayant un IMC élevé, trouver un pessaire adapté est plus difficile.
- Gravité des symptômes : Les femmes ayant un score de gêne lié au prolapsus très élevé rapportent souvent une moindre efficacité.
- Antécédents anatomiques : Hystérectomie totale, vagin court, prolapsus avancé (grade 4) ou rectocèle prédominante compliquent la pose et le maintien du pessaire.
Une méta-analyse de 2020 [5] confirme ces observations, soulignant les difficultés spécifiques liées à ces facteurs.
Cette publication a été réalisée à partir d’une session « Le pessaire, must have ou has been ? », présentée par Sophie Hurel lors du 118ème Congrès français d’urologie.
Références :
[1] Vasconcelos CTM, Gomes MLS, Geoffrion R, Saboia DM, Bezerra KC, Vasconcelos Neto JA. Pessary evaluation for genital prolapse treatment : From acceptance to successful fitting. Neurourol Urodyn. 2020 Nov ; 39 (8) : 2344-2352. doi : 10.1002/nau.24493. Epub 2020 Aug 26. PMID : 32846016.
[2] Bodner-Adler B, Bodner K, Stinglmeier A, Kimberger O, Halpern K, Koelbl H, Umek W. Prolapse surgery versus vaginal pessary in women with symptomatic pelvic organ prolapse : which factors influence the choice of treatment ? Arch Gynecol Obstet. 2019 Mar ; 299 (3) : 773-777. doi : 10.1007/s00404-019-05046-7. Epub 2019 Jan 17. PMID : 30656443 ; PMCID : PMC6394765.
[3] Bugge C, Adams EJ, Gopinath D, Stewart F, Dembinsky M, Sobiesuo P, Kearney R. Pessaries (mechanical devices) for managing pelvic organ prolapse in women. Cochrane Database Syst Rev. 2020 Nov 18 ; 11 (11) : CD004010. doi : 10.1002/14651858.CD004010.pub4. PMID : 33207004 ; PMCID : PMC8094172.
[4] Thys, S., Hakvoort, R., Milani, A. et al. Can we predict continued pessary use as primary treatment in women with symptomatic pelvic organ prolapse (POP) ? A prospective cohort study. Int Urogynecol J 32, 2159 – 2167 (2021). https://doi.org/10.1007/s00192-021-04817-8
[5] de Albuquerque Coelho SC, Brito LGO, de Araujo CC, Juliato CRT. Factors associated with unsuccessful pessary fitting in women with symptomatic pelvic organ prolapse : Systematic review and metanalysis. Neurourol Urodyn. 2020 Sep ; 39 (7) : 1912-1921. doi : 10.1002/nau.24458. Epub 2020 Jul 10. PMID : 32649024.
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L'Association française d'urologie lance MentorAFU, un programme de mentorat destiné aux internes, assistants, et jeunes praticiens. Cette initiative propose d’appliquer à l’urologie une pratique courante dans d'autres secteurs, en s'appuyant sur les résultats d'enquêtes menées par l'Association française des urologues en formation (AFUF).
Tout est parti de récentes enquêtes menées par l’AFUF. L’une, sur la santé psychologique, a mis en évidence des cas de burn-out en début de carrière. L’autre, consacrée au harcèlement moral et sexuel, a révélé qu’environ 70 % d’internes déclaraient avoir été confrontés à ces situations.
Face à ces constats, et dans un contexte hospitalier marqué par des tensions démographiques et une amplitude de travail importante, l’AFU a imaginé une réponse : MentorAFU.
Ce programme a pour objectif d’aider les jeunes urologues à construire plus sereinement leur parcours professionnel. « 83 % d’entre eux ont exprimé leur intérêt pour un dispositif de mentorat. Ils jugent qu’un tel accompagnement leur serait utile et regrettent de ne pas en avoir bénéficié plus tôt », rapporte Géraldine Pignot, membre du conseil d’administration de l’AFU.
Les principes du mentorat adapté à l'urologie
MentorAFU privilégie le partage d'expériences et l'écoute attentive, plutôt qu'un coaching directif. Il ne s’agit pas de prescrire un parcours.
Le dispositif repose sur un appariement personnalisé selon les besoins et projets de chacun. L'une de ses forces est l'indépendance, qui crée la confiance. Mentors et mentorés n'exercent ni dans le même centre ni dans la même ville. Géraldine Pignot précise : « Cette distance géographique et hiérarchique garantit la confidentialité des échanges, les mentors s'engageant formellement à ne jamais communiquer avec la hiérarchie du mentoré. »
Deux axes d'accompagnement
Ce nouveau programme de l’AFU s’articule autour de deux axes principaux : d’une part, l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, avec des difficultés liées au rythme de travail, à l’isolement ou aux tensions hiérarchiques ; d’autre part, le développement de carrière, en exercice libéral comme en milieu universitaire.
Concrètement, les mentors répondent aux interrogations spécifiques de leurs mentoré(e)s. Lorsqu’un(e) jeune praticien(ne) envisage de s’installer en clinique, ses questions portent sur des aspects pratiques : constitution de la patientèle, gestion administrative, choix des modalités d’association. En cas d’ambition universitaire, l’accompagnement concerne les spécificités d’un parcours perçu comme exigeant par les nouvelles générations.
Le programme favorise un échange mutuel, souvent enrichissant aussi pour les mentors. « Cette relation leur permet de mieux percevoir les réalités professionnelles auxquelles sont confrontés les jeunes praticiens », souligne Géraldine Pignot.
L'AFU formalise actuellement cette démarche par la rédaction d'une charte de mentorat précisant les principes et modalités du programme.
par Pierre Derrouch
Calendrier de déploiement
- Mi-juin: Appel à candidatures auprès des urologues souhaitant devenir mentors bénévoles. Formation par visioconférence de trois sessions de deux heures couvrant les bases du mentorat et les écueils à éviter ;
- Septembre: Appel à candidatures pour les mentorés lancé par l’AFUF auprès des internes, assistants et chefs de clinique ;
- Octobre-novembre: Processus de mise en relation personnalisée entre mentors et mentorés selon les profils et projets professionnels.
- Lancement officiel prévu lors du CFU 2025 en novembre
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