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Le service de prévention de la santé aux USA, recommande un dépistage individuel du cancer de la prostate chez les hommes qui le souhaitent entre 55 et 69 ans, accompagné d'une information éclairée sur les bénéfices et les risques liés aux traitements.

Chaque année, plus de 71 000 hommes sont touchés par le cancer de la prostate. Plus il est détecté tôt, plus il est traité. Le but du dépistage est d'identifier les patients ayant un cancer de la prostate localisé de haut risque et qui peuvent bénéficier d'un traitement qui préviendrait la morbidité et la mortalité en rapport avec un cancer avancé ou métastatique. Le service de prévention de la santé aux USA a voulu estimer les réels bénéfices et inconvénients d'un dépistage du cancer de la prostate à partir du PSA chez les hommes entre 55 et 69 ans.

Le dépistage, utile mais pour qui ?
Les résultats de l'étude américaine sont surprenants. Sur une période de 13 ans, pour 1000 hommes dépistés, 1,3 d'entre eux auront évité une mort par cancer de la prostate grâce au dépistage et 3 une évolution métastatique.
De plus, le dépistage entrainait un sur-traitement pour 20 à 50 % des hommes dépistés. Or les traitements ne sont pas sans effets secondaires, tels l'incontinence urinaire et la dysfonction érectile par exemple. Alors le dépistage pourquoi et pour qui ?
Le service de prévention de la santé aux USA, recommande un dépistage individuel pour les hommes entre 55 et 69 ans qui ont une plus forte chance d'en tirer un avantage réel. Mais seulement après une information éclairée sur les bénéfices et les inconvénients du dépistage. Pour les hommes de plus de 70 ans, le dépistage n'est pas recommandé. Cependant, une vigilance est requise pour les populations dites à risque, comme les patients avec un antécédent familial ou les patients avec une ascendance africaine.

Les recommandations européennes
Les données américaines et européennes ne sont pas entièrement identiques. La réduction de la mortalité observée pour l'Europe est plus conséquente, de 19 à 21 % contre 6 à 8 % pour l'étude américaine. Ces différences semblent être liées davantage au protocole d'essai et aux milieux de pratique qu'à l'efficacité du dépistage.
Les recommandations peuvent donc varier. Selon l'AFU, le diagnostic précoce est recommandé, pour les hommes entre 50 et 75 ans ayant une probabilité de survie prolongée de 10-15 ans. Ils doivent bénéficier d'une information éclairée sur les modalités, les enjeux et les risques éventuels. La démarche diagnostique associe la recherche de facteurs de risque comme les antécédents familiaux de cancer de la prostate et du sein, l'origine ethnique africaine ou afro-caribéenne, avec la réalisation d'un toucher rectal et du dosage du PSA.

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Si les douleurs pelviennes telles que l'endométriose, le syndrome prémenstruel, ou autres, sont fréquentes chez la femme, on sait moins que l'homme aussi peut en souffrir. Mais les hommes osent rarement évoquer ce sujet avec leur médecin… Il y a pourtant des solutions.

En France, le syndrome douloureux pelvien chronique (SDPC) reste relativement méconnu, malgré le fait qu'entre 10 000 et 50 000 nouveaux cas sont détectés chaque année, estime une enquête de l'AFU. Contrairement aux femmes, les hommes parlent peu des troubles affectant leur région génitale. Le sujet reste tabou. Mais le retentissement de ces douleurs peut être majeur, pouvant entraîner des syndromes dépressifs sévères.

Des douleurs fantômes

Brûlures au moment d'uriner, élancement au niveau des testicules, éjaculation douloureuse sont autant de formes que peut prendre ce syndrome. Lorsqu'elles durent plus de 6 mois, on parle de douleurs pelviennes chroniques. Le SDPC peut survenir à n'importe quel âge.

Ces douleurs inquiètent à juste titre les hommes qui redoutent de souffrir d'un cancer ou d'une autre affection grave. Parfois lors de l'examen clinique ou de l'interrogatoire, le médecin retrouvera les traces d'une infection ancienne, ou d'une chirurgie pelvienne. Mais dans la plupart des cas, il n'existe aucune cause connue. Tous les examens reviennent normaux. Il n'y a ni cancer, ni infection, ni aucun signe de maladie. Ils n'ont « rien » et pourtant la douleur est bien là.

Reconnaître la souffrance

Le SDPC doit être pris en charge par une équipe pluridisciplinaire, dont l'urologue est le pivot. La souffrance du patient doit être reconnue même si on ne trouve aucun substrat organique.

La simple écoute est déjà une part du traitement. Des méthodes non médicamenteuses telles que la sophrologie, l'hypnose, ou la neurostimulation peuvent offrir un soulagement ou du moins de retrouver la vie la plus normale possible, en complément des antidépresseurs, des morphiniques, ou encore des médicaments urologiques selon les symptômes du patient.

Chaque année aux Journées d'Andrologie et de Médecine Sexuelle ou JAMS, les médecins se réunissent pour discuter des avancées, les actualités et des découvertes en andrologie et médecine sexuelle pour faire avancer la prise en charge des patients.

 

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Le 20 Septembre était la journée européenne de la Prostate. L'occasion pour les patients et les internautes de poser leurs questions à des urologues de l'AFU sur un Facebook chat.

La prostate a réuni experts de l'AFU et patients le 20 septembre dernier, à l'occasion de la Journée européenne de la prostate. A destination du grand public, l'évènement « Parlons-en ! » délit les langues sur un sujet encore tabou et sensibilise sur les pathologies.

Un format reconduit

Avec 34 questions posées, cinq vidéos et des milliers de vues, la campagne de communication visant à permettre au public de poser des questions autour de la prostate fut une belle réussite. Ce format adopté pour l'édition précédente, ainsi que pour la semaine de la continence urinaire en mars 2018 se reconduit avec succès.

Un clip de prévention, réalisé sur le ton de l'humour, invitait dès le 28 août à poser des questions sur les réseaux sociaux, mais également sur des sites d'information santé pour le grand public. Accumulant près de 100 000 vues et 240 partages uniquement sur Facebook, la campagne de prévention débute sur de solides bases.

Patients et spécialistes face-à-face

« Tous les visages de l'urologie étaient représentés : hommes, femmes, jeunes et moins jeunes », soulignait le Dr Christian Castagnola, vice-président délégué à la communication de l'AFU, présent toute l'après-midi pour le chat.

Les experts urologues , les Professeurs De la Taille, Gamé et Mongiat-Artus ainsi que les Docteurs Castagnola, Géraud, Bessede, Dominique, Pettenati et Pradère étaient sur le pont pour répondre au mieux aux questions qui portaient entre autre sur le rôle de la prostate, sur les maladies qui y sont associées comme le cancer, ou encore sur le déroulement d'une consultation chez l'urologue. Toutes les questions étaient bonnes à poser. Des exemples :

Pourquoi dit-on que la prostate est le point G de l'homme ?
Les Dr Bessede et Faix « Il n'existe pas de littérature scientifique confirmant l'existence d'une zone érogène au niveau de la prostate mais du plaisir est exprimé par certains hommes lors de la stimulation. »

Les femmes ont-elles une prostate ?
Les experts de l'AFU  « Non, seuls les hommes ont une prostate. Les femmes n'en ont qu'un reliquat embryologique. »

Les érections seront-elles affectées obligatoirement par une ablation de la prostate ?
Les Drs Dominique, Géraud et Pradère « Les érections ne sont pas obligatoirement affectées par la prostatectomie. Cela va dépendre du stade de la maladie, de la possibilité de conserver les nerfs et de la qualité de vos érections antérieures. La conservation des nerfs ne garantit pas une récupération complète des érections naturelles. Des solutions permettent de retrouver des érections aidées et des rapports sexuels de qualité. »

Le cancer de la prostate et de la vessie sont-ils liés ?
Les Drs Castagnola et Géraud « Non, il s'agit de deux maladies cancéreuses d'origines différentes, avec des terrains différents. Toutefois, du fait de leur proximité anatomique, il peut y avoir envahissement de la prostate lors d'un cancer de la vessie et vice-versa. »

Une calcification au niveau de la prostate est-elle grave ?
Les Drs Bessede, Castagnola et Géraud « Les calcifications de la prostate sont fréquentes et bénignes. Elles ne sont pas liées à un symptôme en particulier ou à une maladie. Elles ne sont pas précurseurs de cancer de la prostate. Elles ne nécessitent pas de traitement spécifique. »

Retrouvez toutes les questions réponses sur la page Facebook de URO France. Le succès de cette nouvelle rencontre montre clairement que les deux rendez-vous annuels avec le grand public que sont la Semaine de la continence et la Journée européenne de la prostate permettent une rencontre utile entre usagers et urologues. À réitérer !

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Le Centre d'Infection et d'Immunité de Lille, dirigé par le Professeur Camille Locht, organise LE CONGRES INTERNATIONAL DU BCG du 3 au 5 décembre 2018 à L'Institut Pasteur de Lille (1 rue du Professeur Calmette - 59019 Lille Cedex, France) à l'occasion de l'anniversaire des 110 ans des premiers travaux de Calmette et Guérin qui ont abouti à la découverte du Vaccin B.C.G.

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La mise en place des nouvelles règlementations en matière de protection des données touche particulièrement le milieu médical. Mais pas de panique : le patient n'a rien à faire et n'en fait que bénéfice.

Ces dernières années, les données ont été particulièrement vulnérables aux cyberattaques. En 2017, des logiciels particulièrement agressifs ont incité la Commission européenne à réfléchir à la protection des bases de données.

Le dossier médical des patients particulièrement prisé

Depuis le 25 mai dernier, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en application, et les médecins doivent s'y plier, eux aussi. Ils sont en effet vulnérables, car ils manipulent des données de santé de leurs patients.

« On estime qu'un dossier médical peut se commercialiser à hauteur de 100 euros », précise le Dr Didier Legeais, président du syndicat national des chirurgiens urologues français. « Des informations intéressantes comme le numéro de sécurité sociale des patients et les données bancaires facilitent la production de fausses cartes Vitale et l'accès au phishing*, par exemple ».

Quelques obligations administratives, mais rien pour le patient

Le RGPD est conçu pour limiter ces risques. Le milieu médical se doit d'augmenter sa vigilance afin de sécuriser au mieux les données personnelles de ses patients. « Un responsable de la sécurité des données dans chaque cabinet ou société d'exercice doit être désigné pour mettre en place des procédures de contrôle », explique le Dr Legeais.

Les établissements de santé et les praticiens libéraux dans leur cabinet doivent appliquer les consignes du RGPD. Sans protection des données, ils peuvent théoriquement s'exposer à une peine allant jusqu'à 5 ans de prison et 300 000 euros d'amende !

Le médecin se doit de protéger son ordinateur et le secret médical

« Dans l'ensemble, ces mesures expliquées par l'Ordre des médecins et la Cnil, sont basées sur le bon sens », estime le Dr Didier Legeais, comme sécuriser leur ordinateur, faire des mises à jour régulières, limiter le contact de l'ordinateur avec des réseaux extérieurs ou des clés USB non sécurisées.

« Le RGPD est aussi l'occasion de rappeler aux médecins qu'ils traitent des données très sensibles et qu'ils doivent les sécuriser », souligne-t-il, le secret médical devant être protégé de manière absolue.

 

* Ou hameçonnage : grâce aux données recueillies, la victime reçoit un mail qu'elle croit provenir d'une personne de confiance, qui l'incite à fournir des données sensibles (mot de passe, numéro de carte de crédit, etc.)

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Dans le cadre des traitements des tumeurs de la vessie, une nouvelle étude basée sur des critères médico-économiques, valide l'utilisation de biomarqueurs pour cibler les patients qui seront les plus sensibles à la chimiothérapie néo-adjuvante et ainsi mieux guider les indications.

Aujourd'hui, la chimiothérapie néo-adjuvante, c'est à dire réalisée avant l'intervention chirurgicale, est recommandée pour toute tumeur de vessie infiltrante localisée, quel que soit le stade. Cependant, ce traitement présente de nombreux effets secondaires et des conséquences sur la réalisation de la cystectomie, ce qui peut présenter un frein à son développement et son utilisation. Il est donc important de pouvoir prédire l'efficacité et la tolérance de chaque patient à la thérapie pour les traiter au mieux. Bénéfique pour le patient, cette médecine personnalisée est également un choix médico-économique intéressant.

Un choix médico-économique intéressant

Dans une récente étude parue dans BJU International, des chercheurs ont évalué l'impact médico-économique potentiel de l'intégration de biomarqueurs dans une approche de sélection des patients à la chimiothérapie néo-adjuvante. Ils ont ainsi cherché à déterminer une stratégie avec une efficacité maximale pour un coût donné.

Comparant la cystectomie seule, la chimiothérapie néo-adjuvante systématique suivie d'une cystectomie, et la chimiothérapie néo-adjuvante guidée par 3 biomarqueurs, les auteurs montrent que la dernière approche pharmacogénétique est la meilleure stratégie. La survie globale augmente de l'ordre de 5,2 mois par rapport à la cystectomie seule et de l'ordre de 1,6 mois par rapport à la chimiothérapie néo-adjuvante systématique.

Au final, l'utilisation de ces marqueurs prédictifs pourrait permettre une sélection optimale des patients candidats à une chimiothérapie néo-adjuvante selon le concept de médecine personnalisée, avec un impact médico-économique non négligeable.

Quels biomarqueurs concernés
 
Dans l'étude, trois biomarqueurs potentiels ont été utilisé : la classification en sous-types moléculaires basée sur l'analyse ARN, la mutation ERCC2 et un panel de gènes de réparation de l'ADN. Ce dernier des trois biomarqueurs serait associé à une meilleure sensibilité à une chimiothérapie néoadjuvante à base de sels de platine et semble être le meilleur biomarqueur dans une stratégie coût-efficacité. Avec cette approche, 38% des patients recevraient une chimiothérapie néo-adjuvante ce qui correspondrait à un doublement par rapport aux pratiques actuelles aux US.

Cependant, pour le moment, en l'absence de données prospectives et en dehors d'essais cliniques, aucun marqueur moléculaire n'est validé et la chimiothérapie néo-adjuvante doit être proposée à tous les patients éligibles à une chimiothérapie à base de sels de platine afin d'optimiser la survie post-cystectomie.

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Meilleure récupération, convalescence plus courte, diminution des évènements indésirables et des réhospitalisations… la RAAC, ou récupération améliorée après chirurgie, est une nouvelle procédure incontournable dans le milieu chirurgical, qui devrait se développer dans les néphrectomies.  

La pratique de la chirurgie évolue, et pas uniquement sur le plan technique. La prise en charge chirurgicale englobe tout un travail en amont, pendant et après l'acte chirurgical. Dans ce contexte, la RAAC (Récupération améliorée après chirurgie) – ou fast track – se développe, et apporte avec elle de nombreux bénéfices. « C'est un système gagnant-gagnant », estime le Pr Philippe Paparel du Centre hospitalier Lyon Sud. « Tout le monde s'y retrouve ». Et pour la néphrectomie partielle ou totale, elle fonctionne très bien.

Une nouvelle approche de la chirurgie

Le but, comme son nom l'indique est le rétablissement précoce des capacités des patients après la chirurgie. Toute l'équipe soignante se mobilise avant, pendant et après l'opération. Un travail pré-opératoire est mis en place, avec exercice physique et arrêt du tabac et de l'alcool notamment.

Par exemple, avec la procédure RAAC « nous ne posons plus de drains ni de sondes urinaires », explique le Pr Paparel. Le seul acte à réaliser, en dehors de l'opération robot-assistée, reste la pose du cathéter ! Dès le jour même, les patients sont réalimentés, leurs cicatrices sont mises à l'air le lendemain et si tout va bien, leur sortie peut être décidée.

Un gain pour les patients…

« C'est une révolution dans l'approche de l'intervention », poursuit-il. « Le patient est maître de sa prise en charge ». Il est inclus à part entière dans le processus. Un livret lui permet de la suivre pas à pas. Résultat : « Une satisfaction des patients qui se plaignent moins de la douleur, malgré un retrait total de la morphine ».

De plus, « les études montrent que la procédure RAAC diminue le taux de complications : l'apport de la robotique diminue le risque de complications chirurgicales, et la procédure entraîne moins de risques médicaux », résume-t-il.

… et pour le personnel soignant !

Pour l'urologue et l'équipe infirmière, le travail change également. Dans un contexte médico-économique qui vise à démédicaliser au maximum les interventions, la RAAC se traduit par moins de gestes techniques, moins de prescriptions, moins de soins, plus de relationnel, une hospitalisation plus courte… Ce qui allège le travail des équipes médicales et désencombre les hôpitaux.

Seulement une règle doit être respectée : la coordination des équipes multidisciplinaires. « La RAAC est comme un train », compare Philippe Paparel. « Les chirurgiens, kinés, anesthésistes, infirmiers et secrétaires en sont les wagons, et si l'un déraille, c'est le train en entier qui le suit. Le patient ne reste pas longtemps dans le service, il ne faut donc pas se louper. Cela demande de l'organisation, même quand tout roule. Ce n'est jamais de la routine ».

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Les traitements médicaux et chirurgicaux de l'infertilité masculine sont en pleine évolution. Les urologues en resteront logiquement des acteurs principaux et développeront la prise en charge de la spécialité.

L'urologue est un ambassadeur clé en matière de fertilité masculine aux côtés des gynécologues, biologistes, andrologues et endocrinologues. Le domaine est en pleine mutation et ils feront naturellement partie des acteurs de la transformation de la prise en charge de l'infertilité.

Un domaine en pleine (r)évolution

Pour Éric Huyghe, la spécialité urologique s'élargira pleinement à la fertilité masculine. « L'urologue a une activité riche, médico-chirurgicale, dans laquelle l'infertilité reste une activité secondaire », explique le Pr Éric Huyghe, urologue au CHU de Toulouse. « Mais nous commençons à comprendre les mécanismes de l'infertilité masculine, et nous entrevoyons enfin les moyens de l'inverser ».

Avec cette nouvelle révolution thérapeutique, il devient nécessaire d'avoir une véritable réflexion sur la place des traitements de l'infertilité masculine notamment dans la spécialité urologique. Les urologues adopteront instinctivement un rôle croissant dans la prescription des traitements et la prise en charge des patients.  « L'urologue reste un interlocuteur important dans ce secteur », rappelle le Pr Éric Huyghe.

L'urologue d'autant plus présent

Corollaire de ces avancées, la contraception masculine va se développer. Les urologues seront en charge des nouvelles thérapies et auront une présence majeure auprès des patients. Ces avancées devraient également élargir le profil des patients concernés, notamment vers les plus jeunes en recherche de solutions.

L'AFU est attentive à ces évolutions et a le souci de rendre dynamique l'implication des praticiens pour une prise en charge optimum des hommes concernés.

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Votre intervention s'est mal passée, les suites de votre traitement ne se déroulent pas comme prévu, vous pensez être victime d'une erreur médicale ? N'ayez crainte : des solutions existent qui vous aideront à comprendre la situation et à trouver une issue favorable au problème avec le concours de l'équipe médicale.
« Il convient de distinguer l'erreur médicale de la faute médicale et de l'aléa thérapeutique. L'erreur médicale est une erreur liée à l'incertitude et aux impondérables de la médecine. L'aléa thérapeutique est un accident médical non fautif dû à la part de hasard et de risques qui existent lorsqu'un soin est prodigué. La faute médicale est similaire à l'erreur médicale néanmoins toutes les erreurs ne sont pas des fautes », explique Marion Lausberg, chargée des relations avec les usagers à la Direction Qualité, Risques et Usagers - Service des droits du patient du Centre Hospitalier René-Dubos de Pontoise.

De quoi s'agit-il ?

Seul un juge ou un médecin-expert détermineront s'il s'agit d'une erreur médicale de la part de l'établissement de santé concerné. Ce n'est en effet pas le rôle de celui-ci de se prononcer sur sa propre responsabilité, ni de qualifier le fait. Mais dès lors que survient un événement indésirable au cours d'une prise en charge, de nombreuses procédures sont mises en place par l'établissement de soins pour répondre aux attentes et aux besoins légitimes du patient concerné. En effet, depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, des explications sont dues à toute personne qui s'estime victime d'un dommage lié à sa prise en charge. L'article L.1142-4 du code de la santé publique prévoit que : «  Toute personne victime ou s'estimant victime d'un dommage imputable à une activité de prévention, de diagnostic ou de soins ou ses ayants droit, si la personne est décédée, ou le cas échéant son représentant légal, doit être informée par le professionnel, l'établissement de santé, les services de santé ou l'organisme concerné sur les circonstances et les causes de ce dommage ».

L'annonce

Pour annoncer à son patient qu'il y a eu un problème dans sa prise en charge médicale, le médecin peut s'entourer de son chef de service ou du cadre de santé et se rendre au chevet du patient si celui-ci est toujours hospitalisé. Sinon il prendra rendez-vous avec lui. Evidemment, l'écoute, la disponibilité et la communication de l'équipe médicale permettent de désamorcer le conflit. « Le patient peut également être orienté vers la direction s'il souhaite avoir des informations complémentaires sur une éventuelle prise en charge du dommage qu'il estime avoir subi », explique Marion Lausberg. Malgré tous les efforts fournis par les professionnels de santé pour éviter d'entrer dans un conflit, le patient est libre de choisir la voie de recours qu'il souhaite.

La procédure

Au Centre Hospitalier René-Dubos de Pontoise par exemple, le service des droits du patient est à la disposition des patients mais également de l'équipe soignante/médicale. Une affiche apposée à l'entrée de chaque service de soins précise les coordonnées de cette entité. Ces informations sont également disponibles sur le site internet de l'établissement. Une procédure de traitement des plaintes et des réclamations est disponible sur le logiciel de gestion documentaire de l'établissement et accessible à tout professionnel de santé du Centre Hospitalier de Pontoise.

« Lorsqu'un patient me contacte pour évoquer les difficultés qu'il a rencontrées au cours de sa prise en charge, je l'invite systématiquement à me faire parvenir un courrier écrit relatant les faits », détaille Marion Lausberg. « Cela me permet, dès réception du courrier, de réaliser une étude personnalisée sur sa prise en charge. Cette étude est réalisée en lien avec le service de soins concerné mais également avec les médiateurs médicaux et non médicaux. La suite donnée est ainsi appropriée à la situation. Autrement dit, si je constate que la prise en charge peut conduire à un contentieux alors je saisis les médiateurs médicaux (2 médecins) et non médicaux (2 cadres de santé). Je propose aux patients d'être reçus par les médiateurs, ce qu'ils acceptent dans la majorité des cas. L'entretien de médiation permet ainsi de renouer le dialogue, de reprendre la prise en charge dans sa globalité et d'expliquer au patient les voies de recours qui s'offrent à lui. La médiation ne permet pas toujours d'éviter le contentieux mais elle cadre les choses par un compte-rendu qui reprend les termes de l'entretien et informe le patient des voies de recours. Néanmoins, je ne suis pas toujours informée des futurs contentieux puisqu'il arrive que les patients ne prennent pas contact avec le service des droits du patient et saisissent directement la voie de recours souhaitée ».

L'indemnisation

Il existe plusieurs voies d'indemnisation des patients victimes d'un préjudice. La première est l'assurance en responsabilité civile de l'établissement de santé concerné qui étudie, avec son accord, le dossier médical du patient avec l'aide d'un médecin conseil et se prononce sur la responsabilité de l'établissement. La Commission de Conciliation et d'Indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (CCI) peut également être saisie par le patient. Après analyse du dossier par un ou plusieurs médecins-experts, la CCI rend un avis. Enfin, par l'intermédiaire d'un avocat, le patient peut déposer une requête auprès du Tribunal Administratif du lieu de survenue du dommage. Mais la procédure est longue et coûteuse car elle implique pour le patient de se faire représenter par un avocat à contrario de la procédure devant la CCI.

[post_title] => Que faire en cas de suspicion d'erreur médicale ? [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => que-faire-en-cas-de-suspicion-derreur-medicale [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-04-07 21:41:40 [post_modified_gmt] => 2021-04-07 19:41:40 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.urofrance.org/2018/07/20/que-faire-en-cas-de-suspicion-derreur-medicale/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [9] => WP_Post Object ( [ID] => 20582 [post_author] => 1 [post_date] => 2018-07-20 00:00:00 [post_date_gmt] => 2018-07-19 22:00:00 [post_content] =>

13 000 cancers du rein sont diagnostiqués chaque année en France. Parmi eux 20 % sont d'emblée métastatiques. Pour ces cancers, la prise en charge associe habituellement une néphrectomie suivie d'une thérapie ciblée. Mais l'étude française CARMENA va amener à revoir les indications de cette chirurgie.

La prise en charge des cancers du rein d'emblée métastatiques varie selon l'état de santé du patient, mais pour la plupart, le traitement de première intention consiste depuis 2005 en une néphrectomie (l'ablation du rein), suivie dans un second temps d'un traitement médical par Sunitinib.

Une remise en question de la chirurgie

« Lorsque les molécules sont sorties, elles ont rapidement montré leur capacité à ralentir la progression de la maladie. Nous nous sommes posés la question de savoir si la néphrectomie restait indispensable pour tous les patients », explique le Pr Arnaud Méjean, urologue à l'Hôpital Georges Pompidou. Fallait-il continuer à opérer les cancers du rein métastatiques ?

Il y a plus de 10 ans, le Pr Arnaud Méjean met donc en route l'étude CARMENA, « CAncer, Rein, MEtastase, Nephrectomie, Antiangiogénique), afin de déterminer, si, pour certains patients, un traitement par Sunitinib seul était ou non équivalent à l'association de la chirurgie et de cette thérapie ciblée.

Le sunitinib seul ne fait pas pire… et peut-être même mieux !

Entre 2009 et 2017, 450 patients ont donc été recrutés, dont la moitié ont subi une ablation du rein et un traitement au Sunitinib (le traitement standard), et l'autre simplement reçu du Sunitinib.

Les résultats ont montré un taux de réponse similaire dans les deux cas. « Tous les éléments étudiés – survie globale, PFS, bénéfice clinique… – ne montrent pas d'infériorité pour le Sunitinib seul », souligne Arnaud Méjean. Les résultats sur les patients n'ayant pas subi d'intervention chirurgicale ne sont pas moins bons. Ils étaient même, sur certains points, meilleurs.

Vers une évolution des pratiques

Cette étude devrait donc conduire à une révision des standards dans le domaine de la prise en charge du cancer du rein d'emblée métastatique. Elle devrait d'ailleurs bientôt l'être : « les recommandations françaises mises à jour sortiront en septembre, et il est attendu que ces résultats soient pris en compte », indique Arnaud Méjean.

Cette étude CARMENA est donc majeure. Au-delà de la France, elle devrait changer les pratiques partout ailleurs. Elle a, en plus, le mérite d'être une étude académique, financée en grande partie par le programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), l'URC Paris Descartes et l'AP-HP, et non sponsorisée par les laboratoires. L'AFU se réjouit d'y avoir contribué.

[post_title] => Cancer du rein métastatique, la chirurgie est-elle toujours nécessaire ? [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => cancer-du-rein-metastatique-la-chirurgie-est-elle-toujours-necessaire [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-04-07 21:41:40 [post_modified_gmt] => 2021-04-07 19:41:40 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.urofrance.org/2018/07/20/cancer-du-rein-metastatique-la-chirurgie-est-elle-toujours-necessaire/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [10] => WP_Post Object ( [ID] => 20580 [post_author] => 1 [post_date] => 2018-07-07 00:00:00 [post_date_gmt] => 2018-07-06 22:00:00 [post_content] =>

Le nombre d'enfants naissant avec un spina bifida – une anomalie de la fermeture du tube neural – est en croissance. La maladie entraîne de nombreux troubles sur le plan neuro-urologique. Leur prise en charge dès la naissance est essentielle.

« Épine fendue », c'est la traduction de l'expression latine « spina bifida ». Elle indique un défaut de fermeture de la partie arrière d'une ou plusieurs vertèbres, laissant à nu et sans protection le contenu de la colonne vertébrale. Les conséquences de cette exposition sont nombreuses et peuvent être très graves. Parmi elles : des troubles de la continence.

Une vessie dite neurologique qui dysfonctionne

« Les troubles sont très variables. Ils dépendent du degré de l'atteinte nerveuse et du niveau du spina », explique le Pr Xavier Gamé. La vessie étant contrôlée par les nerfs situés dans la partie inférieure du dos, là où la moelle est endommagée, elle dysfonctionne.

La vessie est le plus souvent hypotonique : elle se contracte mal et a des difficultés à évacuer les urines. Cela conduit à la fois à un risque de rétention des urines mais également à des fuites urinaires lorsque la vessie est pleine. Plus rarement, la vessie est hyperactive. Elle se contracte de manière anarchique et provoque des vidanges inopinées.

Le périnée, qui assure l'ouverture et la fermeture de la vessie, est lui aussi sous le contrôle des nerfs de cette région. Tout comme la vessie, il peut être hypotonique. Les fuites urinaires sont alors quasi permanentes.

Une prise en charge dès la naissance

« Ces troubles doivent être pris en charge dès la naissance, sinon ils conduisent à une dégradation rapide de l'appareil urinaire (vessie et rein) », insiste le Pr Gamé. Sans traitement préventif, le patient présente des risques d'insuffisance rénale, de calculs, et même de cancer.

Un suivi urologique est indispensable. Idéalement, une échographie annuelle de rein et de la vessie pour dépister d'éventuelles anomalies de structure est réalisée ainsi qu'une évaluation annuelle de la fonction rénale.

Ces troubles nécessitent parfois un suivi psychologique. « La prise en charge d'un patient spina bifida est forcément pluridisciplinaire : pédiatrique, neuropédiatrique, urologique, psychologique, médecine physique et de réadaptation.... Il faut que tous les soins soient réalisés en concertation », ajoute le spécialiste. À ce prix, les enfants atteints de spina bifida peuvent mener une vie presque normale avec une qualité de vie acceptable.

[post_title] => Les troubles urinaires chez le Spina Bifida [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => les-troubles-urinaires-chez-le-spina-bifida [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-04-07 21:41:41 [post_modified_gmt] => 2021-04-07 19:41:41 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.urofrance.org/2018/07/07/les-troubles-urinaires-chez-le-spina-bifida/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [11] => WP_Post Object ( [ID] => 20579 [post_author] => 1 [post_date] => 2018-06-27 00:00:00 [post_date_gmt] => 2018-06-26 22:00:00 [post_content] =>

La prise en charge de référence du cancer du rein métastatique d'emblée consiste à retirer le rein (on parle de néphrectomie cytoréductrice) puis administrer un traitement anti-angiogénique par voie orale, le Sunitinib qui inhibe plusieurs récepteurs à tyrosine kinase impliqués dans la croissance tumorale. L'étude française CARMENA présentée début juin 2018 au congrès annuel de cancérologie de l'ASCO, l'American Society of Clinical Oncology, ouvre une nouvelle voie.

Tous les ans, le congrès de l'ASCO qui se déroule à Chicago réunit les oncologues du monde entier pour présenter les nouveautés dans la prise en charge des cancers. Une étude a été particulièrement remarquée, réalisée non pas par des oncologues mais des urologues. Il s'agit de CARMENA, pour « CAncer, Rein, MEtastase, Nephrectomie, Antiangiogénique », une étude prospective française conduite par le Pr Arnaud Méjean, chef du service d'urologie de l'hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, et membre de l'AFU. Elle porte sur un essai randomisé (les patients sont répartis de manière aléatoire par tirage au sort dans différents groupes d'approche thérapeutique) de phase III (niveau d'une étude clinique où un nouveau traitement est comparé à un traitement existant). Cet essai avait pour but d'évaluer l'intérêt du Sunitinib seul, sans procéder à l'ablation du rein.

Vers la fin de l'ablation

Le cancer du rein touche chaque année plus de 13 000 personnes en France, majoritairement des hommes, âgés de 60 ans en moyenne et présentant dans 20 % des cas des métastases d'emblée. Le protocole habituel (néphrectomie cytoréductrice suivie d'un traitement par Sunitinib) de ces cancers dits métastatiques synchrones est aujourd'hui remis en cause. L'étude CARMENA, multicentrique (réalisée dans plusieurs centres hospitaliers) et menée entre 2009 et 2017, a montré que l'ablation ne devait plus être systématiquement prescrite. Elle a mis en évidence une survie globale de 18,4 mois pour les patients n'ayant pas été opérés, au lieu de 13,9 mois chez les patients ayant reçu le traitement de référence (néphrectomie réductrice et Sunitinib). « Le Sunitinib seul n'est pas inférieur à la néphrectomie cytoréductrice suivi du Sunitinib dans le cancer du rein métastatique synchrone, à la fois dans les groupes à risque intermédiaire et dans les groupes à risque faible. La néphrectomie cytoréductrice ne devrait plus être la norme de soins lorsqu'un traitement médical est requis », conclut CARMENA. « L'attitude consistant à privilégier la chirurgie, suivie d'un traitement médicamenteux, doit être revue puisque nous avons pu montrer que les patients traités immédiatement par Sunitinib, sans chirurgie associée, n'avaient pas de perte de chance », ajoute le Pr Arnaud Méjean.

[post_title] => Cancer du rein métastatique d'emblée, une nouvelle approche [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => cancer-du-rein-metastatique-demblee-une-nouvelle-approche [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-04-07 21:41:41 [post_modified_gmt] => 2021-04-07 19:41:41 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.urofrance.org/2018/06/27/cancer-du-rein-metastatique-demblee-une-nouvelle-approche/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [12] => WP_Post Object ( [ID] => 20578 [post_author] => 1 [post_date] => 2018-06-25 00:00:00 [post_date_gmt] => 2018-06-24 22:00:00 [post_content] =>

De nouvelles techniques moléculaires ont permis la mise en évidence d'une population de micro-organismes urinaires et leur rôle dans un certain nombre de pathologies urinaires.

Le corps - épiderme et muqueuses - est naturellement recouvert de bactéries et autres micro-organismes constituant le microbiote. Si le microbiote intestinal a été beaucoup étudié ces dernières années, les données sur le microbiote urinaire sont récentes. Ce n'est qu'en 2012 que le microbiote de la vessie est singularisé. Les populations bactériennes de la vessie apparaissent clairement distinctes de celles du périnée, grâce à de nouvelles techniques moléculaires. Entre 1354 et 2069 groupes de micro-organismes différents sont identifiés dans les urines. Mais la diversité du microbiote n'est pas identique chez tous.

Une variabilité en fonction de l'âge, du sexe et de la maladie

Le microbiote d'un individu lui est unique, un peu comme une empreinte digitale. Mais il n'est pas figé. Si la variabilité microbiotique est moins évidente chez l'homme que chez la femme, pour les deux sexes, cette diversité disparaît avec l'âge. On observe des baisses de l'ordre de 75% chez la femme et de 90% chez l'homme lorsque l'on passe de l'âge de 20 ans à plus de 70 ans.

Cette diversité peut aussi être bouleversée dans la pathologie du tractus urinaire, notamment chez la femme. En présence d'une infection urinaire, par exemple, la flore urinaire est perturbée, le microbiote est plus divers, notamment avec la présence de pathogènes. La sensibilité aux infections urinaires et la réponse au traitement, dépendent de cette diversité et la qualité de la communauté bactérienne.

« L'évolution du microbiote devient particulièrement visible dans le cas de patients souffrant d'une lésion de la moelle épinière avec atteinte neurologique de la vessie. On s'aperçoit qu'avec l'âge de la lésion, le microbiote se diversifie, puis éventuellement revient à la normale. Ces évolutions pourraient expliquer des phénomènes pathologiques ou des particularités dans la prise en charge des patients. » expliquait Albert Sotto, chef de service des maladies infectieuses et tropicales au CHU de Nîmes, lors du Congrès Français d'Urologie 2017.

Une population bactérienne commensale

Il est tentant de faire un parallèle entre les microbiotes urinaires et intestinaux. En miroir de leurs cousines intestinales, les bactéries urinaires peuvent assurer un rôle protecteur commensal mais également, au contraire, favoriser une pathologie.

Des bactéries commensales urinaires joueraient un rôle de barrière, bloquant l'accès des agents pathogènes à la paroi de l'urètre. « Au service du système immunitaire, les bactéries commensales stimulent l'immunité, dégradent des composés toxiques, et produisent des composés antimicrobiens. » rappelait Albert Sotto. « Reste encore à déterminer si les populations microbiennes observées sont la cause ou la conséquence de la situation que l'on décrit. » C'est à dire qu'on ne sait pas encore comment ce microbiote protège des pathologies ou au contraire les favorise.

[post_title] => Le microbiote urinaire, un équivalent de son cousin intestinal ? [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => le-microbiote-urinaire-un-equivalent-de-son-cousin-intestinal [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-04-07 21:41:42 [post_modified_gmt] => 2021-04-07 19:41:42 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.urofrance.org/2018/06/25/le-microbiote-urinaire-un-equivalent-de-son-cousin-intestinal/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) ) [post_count] => 13 [current_post] => -1 [before_loop] => 1 [in_the_loop] => [post] => WP_Post Object ( [ID] => 20589 [post_author] => 1 [post_date] => 2018-10-31 00:00:00 [post_date_gmt] => 2018-10-30 23:00:00 [post_content] =>

Le service de prévention de la santé aux USA, recommande un dépistage individuel du cancer de la prostate chez les hommes qui le souhaitent entre 55 et 69 ans, accompagné d'une information éclairée sur les bénéfices et les risques liés aux traitements.

Chaque année, plus de 71 000 hommes sont touchés par le cancer de la prostate. Plus il est détecté tôt, plus il est traité. Le but du dépistage est d'identifier les patients ayant un cancer de la prostate localisé de haut risque et qui peuvent bénéficier d'un traitement qui préviendrait la morbidité et la mortalité en rapport avec un cancer avancé ou métastatique. Le service de prévention de la santé aux USA a voulu estimer les réels bénéfices et inconvénients d'un dépistage du cancer de la prostate à partir du PSA chez les hommes entre 55 et 69 ans.

Le dépistage, utile mais pour qui ?
Les résultats de l'étude américaine sont surprenants. Sur une période de 13 ans, pour 1000 hommes dépistés, 1,3 d'entre eux auront évité une mort par cancer de la prostate grâce au dépistage et 3 une évolution métastatique.
De plus, le dépistage entrainait un sur-traitement pour 20 à 50 % des hommes dépistés. Or les traitements ne sont pas sans effets secondaires, tels l'incontinence urinaire et la dysfonction érectile par exemple. Alors le dépistage pourquoi et pour qui ?
Le service de prévention de la santé aux USA, recommande un dépistage individuel pour les hommes entre 55 et 69 ans qui ont une plus forte chance d'en tirer un avantage réel. Mais seulement après une information éclairée sur les bénéfices et les inconvénients du dépistage. Pour les hommes de plus de 70 ans, le dépistage n'est pas recommandé. Cependant, une vigilance est requise pour les populations dites à risque, comme les patients avec un antécédent familial ou les patients avec une ascendance africaine.

Les recommandations européennes
Les données américaines et européennes ne sont pas entièrement identiques. La réduction de la mortalité observée pour l'Europe est plus conséquente, de 19 à 21 % contre 6 à 8 % pour l'étude américaine. Ces différences semblent être liées davantage au protocole d'essai et aux milieux de pratique qu'à l'efficacité du dépistage.
Les recommandations peuvent donc varier. Selon l'AFU, le diagnostic précoce est recommandé, pour les hommes entre 50 et 75 ans ayant une probabilité de survie prolongée de 10-15 ans. Ils doivent bénéficier d'une information éclairée sur les modalités, les enjeux et les risques éventuels. La démarche diagnostique associe la recherche de facteurs de risque comme les antécédents familiaux de cancer de la prostate et du sein, l'origine ethnique africaine ou afro-caribéenne, avec la réalisation d'un toucher rectal et du dosage du PSA.

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  • Dépistage du cancer de la prostate : pour ou contre ?

    31 octobre 2018 - Articles d'actualité

    Le service de prévention de la santé aux USA, recommande un dépistage individuel du cancer de la prostate chez les hommes qui le souhaitent entre 55 et 69 ans, accompagné d’une information éclairée sur les bénéfices et les risques liés aux traitements. Chaque année, plus de 71 000 hommes sont touchés par le cancer de […]

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  • Douleurs pelviennes chroniques, l’homme aussi

    31 octobre 2018 - Articles d'actualité

    Si les douleurs pelviennes telles que l’endométriose, le syndrome prémenstruel, ou autres, sont fréquentes chez la femme, on sait moins que l’homme aussi peut en souffrir. Mais les hommes osent rarement évoquer ce sujet avec leur médecin… Il y a pourtant des solutions. En France, le syndrome douloureux pelvien chronique (SDPC) reste relativement méconnu, malgré […]

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  • Campagne « prostate » : les urologues au contact des patients

    28 octobre 2018 - Articles d'actualité

    Le 20 Septembre était la journée européenne de la Prostate. L’occasion pour les patients et les internautes de poser leurs questions à des urologues de l’AFU sur un Facebook chat. La prostate a réuni experts de l’AFU et patients le 20 septembre dernier, à l’occasion de la Journée européenne de la prostate. A destination du […]

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  • Congrès international du BCG

    25 octobre 2018 - Articles d'actualité

    Le Centre d’Infection et d’Immunité de Lille, dirigé par le Professeur Camille Locht, organise LE CONGRES INTERNATIONAL DU BCG du 3 au 5 décembre 2018 à L’Institut Pasteur de Lille (1 rue du Professeur Calmette – 59019 Lille Cedex, France) à l’occasion de l’anniversaire des 110 ans des premiers travaux de Calmette et Guérin qui ont […]

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  • RGPD : quels aménagements pour le milieu médical ?

    15 septembre 2018 - Articles d'actualité

    La mise en place des nouvelles règlementations en matière de protection des données touche particulièrement le milieu médical. Mais pas de panique : le patient n’a rien à faire et n’en fait que bénéfice. Ces dernières années, les données ont été particulièrement vulnérables aux cyberattaques. En 2017, des logiciels particulièrement agressifs ont incité la Commission européenne […]

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  • Cancer de la vessie : des biomarqueurs pour mieux cibler le traitement

    25 août 2018 - Articles d'actualité

    Dans le cadre des traitements des tumeurs de la vessie, une nouvelle étude basée sur des critères médico-économiques, valide l’utilisation de biomarqueurs pour cibler les patients qui seront les plus sensibles à la chimiothérapie néo-adjuvante et ainsi mieux guider les indications. Aujourd’hui, la chimiothérapie néo-adjuvante, c’est à dire réalisée avant l’intervention chirurgicale, est recommandée pour […]

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  • La néphrectomie avec RAAC : bien plus qu’une intervention chirurgicale

    2 août 2018 - Articles d'actualité

    Meilleure récupération, convalescence plus courte, diminution des évènements indésirables et des réhospitalisations… la RAAC, ou récupération améliorée après chirurgie, est une nouvelle procédure incontournable dans le milieu chirurgical, qui devrait se développer dans les néphrectomies.   La pratique de la chirurgie évolue, et pas uniquement sur le plan technique. La prise en charge chirurgicale englobe […]

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    Les traitements médicaux et chirurgicaux de l’infertilité masculine sont en pleine évolution. Les urologues en resteront logiquement des acteurs principaux et développeront la prise en charge de la spécialité. L’urologue est un ambassadeur clé en matière de fertilité masculine aux côtés des gynécologues, biologistes, andrologues et endocrinologues. Le domaine est en pleine mutation et ils […]

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    Votre intervention s’est mal passée, les suites de votre traitement ne se déroulent pas comme prévu, vous pensez être victime d’une erreur médicale ? N’ayez crainte : des solutions existent qui vous aideront à comprendre la situation et à trouver une issue favorable au problème avec le concours de l’équipe médicale. « Il convient de distinguer l’erreur médicale […]

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  • Cancer du rein métastatique, la chirurgie est-elle toujours nécessaire ?

    20 juillet 2018 - Articles d'actualité

    13 000 cancers du rein sont diagnostiqués chaque année en France. Parmi eux 20 % sont d’emblée métastatiques. Pour ces cancers, la prise en charge associe habituellement une néphrectomie suivie d’une thérapie ciblée. Mais l’étude française CARMENA va amener à revoir les indications de cette chirurgie. La prise en charge des cancers du rein d’emblée […]

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    7 juillet 2018 - Articles d'actualité

    Le nombre d’enfants naissant avec un spina bifida – une anomalie de la fermeture du tube neural – est en croissance. La maladie entraîne de nombreux troubles sur le plan neuro-urologique. Leur prise en charge dès la naissance est essentielle. « Épine fendue », c’est la traduction de l’expression latine « spina bifida ». Elle indique un défaut de […]

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  • Cancer du rein métastatique d’emblée, une nouvelle approche

    27 juin 2018 - Articles d'actualité

    La prise en charge de référence du cancer du rein métastatique d’emblée consiste à retirer le rein (on parle de néphrectomie cytoréductrice) puis administrer un traitement anti-angiogénique par voie orale, le Sunitinib qui inhibe plusieurs récepteurs à tyrosine kinase impliqués dans la croissance tumorale. L’étude française CARMENA présentée début juin 2018 au congrès annuel de […]

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  • Le microbiote urinaire, un équivalent de son cousin intestinal ?

    25 juin 2018 - Articles d'actualité

    De nouvelles techniques moléculaires ont permis la mise en évidence d’une population de micro-organismes urinaires et leur rôle dans un certain nombre de pathologies urinaires. Le corps – épiderme et muqueuses – est naturellement recouvert de bactéries et autres micro-organismes constituant le microbiote. Si le microbiote intestinal a été beaucoup étudié ces dernières années, les […]

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