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La télémédecine ou e-santé ouvre de nouvelles possibilités dans la prise en charge des patients. Outre l'aide au diagnostic, les solutions numériques de santé permettent de déployer un ensemble de pratiques pour améliorer la coordination des soignants et les modalités de le suivi. Le Pr Alain Ruffion, administrateur de l'AFU prend l'exemple des outils mis en place aux Hospices Civils de Lyon (HCL).
Dossier patient informatisé : MyHCL et Easily
« MyHCL est un service en ligne gratuit et sécurisé proposé aux patients des HCL pour faciliter leur suivi médical et leurs formalités administratives ». En concertation avec les praticiens, la direction du système d'information et de l'informatique des HCL a mis en place le portail MyHCL. Grâce à une connexion Internet sécurisée, MyHCL permet aux patients de préparer leur hospitalisation, d'accompagner et de sécuriser le retour à leur domicile. Les parcours de soins sont intégrés et les patients peuvent alimenter un télésuivi. En plus d'être un élément structurant fort, MyHCL met le patient au cur de sa prise en charge et favorise le lien entre l'hôpital et la médecine de ville. Ainsi le patient peut recevoir dans son espace personnel MyHCL des rappels en cas de rendez-vous à prendre, des démarches à effectuer ou des formulaires à remplir. Il peut transmettre aux soignants de l'unité de soins, ses symptômes, ses résultats d'examen, des questions ou des photos utiles dans le cadre de votre suivi.
Côté soignants, cette solution numérique permet de quantifier et de valoriser le temps médical. « Intégrée à la suite logicielle « Easily » (utilisée par les professionnels de santé du CHU), MyHCL est une solution centrée sur le patient et destinée à gagner du temps et du confort dans la prise en charge médicale », explique le Pr Ruffion. Véritable dossier patient informatisé (DPI) Easily, peut par exemple, offrir un chemin clinique au patient dont les étapes sont clairement décrites. « Lorsqu'un patient vient pour une intervention, il est en possession d'une suite de rendez-vous fixés avec les dates de consultation, les rendez-vous pré et post opératoires, les dates de consultation de résultats et la première évaluation fonctionnelle. Ainsi, le suivi de l'histoire du patient est intégralement tracé. Nous pouvons, selon les recommandations sur le Plan Personnalisé de Soins projeter le suivi jusqu'à 10 ans », précise le Pr Alain Ruffion. « Nous travaillons à implémenter des informations complémentaires comme la feuille d'information de l'AFU consultable par le patient, une fiche de recommandations de l'AFU destinée au médecin généraliste et enrichir graduellement l'ensemble du dossier ».
Réhabilitation améliorée après chirurgie pour une prise en charge optimale du patient chirurgical
Le pilier de la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAC) est de disposer d'un outil d'évaluation et d'un espace d'échange précis avec le patient. La RAC permet une prise en charge multidisciplinaire et standardisée. Elle permet de diminuer significativement les complications postopératoires, avec pour conséquence une diminution de la durée d'hospitalisation et des coûts de la santé. Le patient est rendu plus vite autonome, ce qui diminue la charge de travail des équipes de soins et permet une sortie plus rapide de l'hôpital sans occasionner de surcharge du secteur ambulatoire. Une prise en charge RAC peut être appliquée à tous les patients, en adaptant individuellement certains de ces éléments. Le médecin traitant joue un rôle essentiel dans cette prise en charge en assurant la continuité de l'information et du suivi du patient. « Le patient mieux informé dispose d'un réseau de suivi avec lequel communiquer. Dès lors, nous constatons une diminution des complications postopératoires, associée à une réduction de la durée d'hospitalisation. Les séjours sont plus courts, voire ambulatoires », précise le Pr Ruffion.
De plus, dans le cas d'une prise en charge RAC, l'investissement en temps des personnels soignants est réduit grâce à la plus grande autonomie du patient. « Nous observons une diminution du temps moyen de soins par jour, et cela permet aux soignants de se concentrer sur les patients qui en ont le plus besoin. C'est une démarche efficace en ce qui concerne la réduction des complications, mais également financièrement pour l'assurance maladie, même si elle n'est pas aujourd'hui valorisée de façon claire », ajoute le Pr Ruffion.
L'audit des pratiques, méthode d'évaluation des pratiques professionnelles
À partir de la solution numérique de santé, les personnels soignants peuvent consulter la synthèse des opérations et modifier ou ajouter une étape au parcours de soin afin qu'il soit plus lisible pour le patient. En fonction des résultats d'une première évaluation des pratiques, les professionnels mettent en place des actions d'amélioration de la qualité des soins. L'impact de ces actions est évalué par une nouvelle mesure des écarts entre la pratique réelle observée et la pratique attendue ou recommandée selon les mêmes critères d'évaluation. « Cela permet de standardiser la pratique, de sécuriser le parcours, et d'effectuer le suivi. De plus, le traitement des audits des pratiques permettra à terme de disposer des résultats des équipes, comme c'est le cas au Royaume-Uni par exemple. Cela permet à chaque équipe de comparer ses pratiques à l'ensemble et d'évaluer ses progrès. C'est une véritable démarche d'intelligence collective et d'optimisation des parcours », ajoute le Pr Alain Ruffion.
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Les pouvoirs publics ont produit une série de mesures législatives encadrant l'implantation de bandelettes prothétiques sous urétrale (BSU), afin d'assurer la sécurité des patients. Le point avec le Pr Xavier Gamé, Secrétaire général de l'AFU.
Les bandelettes sous urétrales, pourquoi, comment ?
Les BSU peuvent être proposées pour le traitement des fuites urinaires survenant lors de l'effort chez les femmes pour qui les séances de kinésithérapie de rééducation n'ont pas permis de bénéfice.
Lorsqu'une indication chirurgicale est posée, deux techniques sont actuellement disponibles et peuvent être proposées.
En revanche, les bandelettes dites ajustables ont été retirées du marché. Ces dispositifs « plus courts », rappelle le Pr Gamé, sont dorénavant interdits en France par manque d'études suffisamment puissantes pour garantir leur sécurité et leur performance. Des études complémentaires devront donc être réalisées pour permettre leur retour sur le marché.
Les points clef des décrets
Les modifications de la législation portent sur différents points concernant le chirurgien et la gestion du dossier patient.
Ainsi les patientes devront bénéficier d'un délai légal de réflexion, « par habitude en jurisprudence on parle de deux semaines, mais aucun délai n'a été fixé dans le décret », précise le Pr Gamé.
Leur dossier devra obligatoirement être validé lors de réunions faisant intervenir un gynécologue, un urologue et, éventuellement, un médecin physique et réadaptation spécialisé.
Au décours de sa prise en charge, la patiente devra recevoir un certain nombre de documents d'informations comprenant :
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- Une fiche législative rappelant tous les décrets disponibles
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De plus le chirurgien devra justifier d'une expérience chirurgicale, d'une pratique régulière et revoir les patientes dans le mois suivant l'intervention.
Quel avenir pour les bandelettes sous urétrales ?
Ces évolutions dans la législation des BSU ont démarré avec l'arrêté de février 2019 qui a renforcé le contrôle des dispositifs implantables en imposant la réalisation d'études d'efficacité et de sécurité des matériaux. « Et c'est une excellente chose ! », commente le Pr Gamé. En effet, jusqu'alors il suffisait de disposer d'un marquage CE, marquage certifiant uniquement la fabrication et non l'innocuité du produit.
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Chères et chers confrères,
L'approvisionnement en BCG de la France métropolitaine ne repose plus, depuis novembre 2020, que sur la production de l'usine affiliée à MEDAC et basée aux Pays-Bas. Afin, à terme, de sécuriser et accroitre sa production de BCG, cette usine entre dans une phase de travaux et cela va impacter l'approvisionnement de tous les pays utilisant le MEDAC.
Toutes les mesures possibles sont prises par l'ANSM et l'AFU avec MEDAC pour mettre en place un approvisionnement alternatif en BCG utilisable pour les instillations endovésicales.
Toutefois, le contingentement nominatif des lots de BCG s'impose dès le 1er février 2021 et vous trouverez sur le site Urofrance.org, dès lundi, les liens pour télécharger les fiches que votre pharmacien devra fournir à MEDAC pour être livré.
Il s'agit de la même procédure que celle mise en place en fin d'année 2019 dont l'efficacité a été démontrée par l'absence de cas rapporté de cystectomie imposée par manque de BCG.
Nous espérons donc, grâce à ces mesures, assurer un approvisionnement dans les meilleures conditions possibles à tous les patients. Au fur et à mesure de l'évolution de la situation, l'Association Française d'Urologie vous tiendra informés.
Bien sincèrement,
Yann NEUZILLET,
Responsable du sous-comité Vessie du CCAFU et Secrétaire Général Adjoint de l'AFU.
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Dès le début du confinement, le Comité Lithiase de l'Association Française d'Urologie (CLAFU) a élaboré des recommandations de prise en charge des calculs urinaires pendant cette pandémie. Le point avec le docteur Christophe Alméras, responsable CLAFU.
Les directives nationales ne s'adaptaient pas à toutes les situations. Pour cette raison, l'AFU et ces membres ont décidé d'établir et de rédiger des recommandations spécifiques pour la prise en charge les calculs rénaux ou urinaires. C'était une première, car aucune société savante avant cela n'avait rédigé de recommandations au cours d'une crise sanitaire au niveau national.
Il faut dire qu'en France, 1 à 2 % des motifs de consultations aux urgences sont liés aux calculs urinaires, autrement nommés lithiases urinaires. Les calculs rénaux sont des petites pierres ou cristaux qui se forment dans l'appareil urinaire, au niveau du rein, parfois de la vessie. Si un calcul se coince dans le tuyau conduisant l'urine du rein à la vessie (uretère), il déclenche une crise de colique néphrétique. Il existe plusieurs sortes de calculs rénaux. Ils sont principalement de nature calcique dans 80 % des cas, à base d'oxalate de calcium. La formation des cristaux d'oxalate de calcium peut résulter de la combinaison de plusieurs facteurs, dont une diminution du volume urinaire ou encore une alimentation riche en oxalates (choux, rhubarbe, épinards, fruits tropicaux, etc.) ou en calcium (produits laitiers). Les calculs rénaux peuvent aussi être composés d'acide urique (dans 10 % des cas).
Le Dr Alméras nous explique les contraintes liées à la crise sanitaire et à la prise en charge des personnes souffrant de calculs urinaires.
« Il était nécessaire d'une part, d'éviter des situations de complications infectieuses, et d'autre part, d'empêcher que les patients encombrent les urgences et encourent un risque de contamination.» Il fallait limiter la fréquentation des urgences par les patients souffrant de lithiase urinaire. Le Dr Alméras précise
« Afin de gérer en priorité les patients en situation d'urgences liées aux calculs urinaires, c'est-à-dire avec un terrain fragilisé et un contexte infectieux, nous devions prévenir les risques de complications infectieuses graves notamment dans le cas de retard de prise en charge. Ces contraintes nous ont amenés à prévoir trois catégories de situations : les urgences, les patients à programmer sous quinze jours et les interventions différées et à surveiller. » Une attention particulière devait être apportée aux patients porteurs de sondes urinaires. En effet ils éliminent beaucoup de cristaux et la sonde peut être rapidement bouchée. Pour ces derniers, il fallait d'une part, traiter la douleur et d'autre part, éviter de les faire revenir aux urgences. Ainsi, les situations les moins urgentes étaient suivies en téléconsultation.
Notons enfin que
ces recommandations sont une véritable source de références documentaires qui pourra servir à l'élaboration d'autres protocoles de soin si la crise sanitaire perdure. Ainsi l'ensemble des sociétés savantes ont publié des recommandations, notamment en cancérologie, chirurgie viscérale, neurochirurgie, greffes rénales, et en hépato-gastro-entérologie (liste non exhaustive).
Pour en savoir plus sur les calculs urinaires, merci de vous rendre sur notre page dédiée aux
« questions-réponses sur la lithiase urinaire ».
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Dès le mois de septembre une nouvelle rubrique apparaitra sur Urofrance. Intitulée Biblio AFU, il s'agit d'une revue de bibliographie des publications essentielles dans les différents domaines de notre spécialité.
Les articles seront sélectionnés par les comités scientifiques de l'AFU et commentés par les experts du sujet. Les articles seront issus des journaux « classiques » d'urologie mais également des journaux des autres spécialités frontières avec qui nous sommes en lien.
Plusieurs formats seront disponibles afin d'être en phase avec les modes de diffusion de contenu actuels : capsule vidéo, podcast avec interview d'expert, format texte traditionnel
.
Vous trouverez ici la première publication sous format vidéo sur l'intérêt de Petscan PSMA en alternative à la tomodensitométrie abdominopelvienne et à la scintigraphie osseuse dans le bilan initial du cancer de la prostate à haut risque. La méthodologie et les résultats de cette étude randomisée parue récemment dans Lancet vous sont présentés et critiqués par deux experts urologues (Drs François Rozet et Pierre Mongiat-Artus) et un spécialiste de médecine nucléaire (Dr Mathieu Gauté, Hôpital Tenon Paris) avec les conséquences potentielles sur nos pratiques.
Georges Fournier
Président de l'AFU
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En juin dernier paraissait dans le prestigieux journal New England les premiers résultats de l'étude HERO sur le rélugolix1, un nouveau traitement du cancer de prostate par voie orale. Le Pr Franck Bladou, membre du conseil d'administration de l'AFU, nous donne son avis sur cette nouvelle molécule.
Une nouvelle formule intéressante
Le relugolix est un traitement de « castration chimique » utilisée dans le cancer de prostate. Il s'agit d'un antagoniste de la GnRH. La GnRH est une hormone sécrétée par l'hypothalamus dans le cerveau dont le rôle est de stimuler l'hypophyse elle aussi dans le cerveau pour qu'elle libère les hormones en charge de stimuler la production de testostérone par les testicules.
En se fixant sur les récepteurs de la GnRH, la molécule de relugolix va donner le signal au cerveau de stopper la production des hormones hypophysaires et donc de testostérone. On parle de « castration ».
Depuis des décennies, les traitements de castration chimique utilisés dans le cancer de prostate sont disponibles sous forme injectable par voie intramusculaire ou sous-cutanée et sont utilisées avec de bons résultats.
Dans l'étude HERO, le rélugolix, un traitement cette fois par voie orlae, était administré une fois par jour et était comparé à une forme injectable. Bien que dans les deux groupes 99% des patients suivaient le traitement, « il n'y avait pas de données sur les préférences des patients entre la voie orale et injectable », déplore le Pr Bladou.
Il est à craindre « un risque plus élevé d'oubli de prise du traitement par rapport à une injection tri ou semestrielle » chez des patients parfois âgés, met en garde le Pr Bladou. Néanmoins « les traitements oraux chez les patients porteurs d'un cancer de prostate ne pouvant bénéficier d'une castration chimique sont bien suivis avec 92 à 96% de bonne prise du traitement, ce qui est rassurant. »
Les antagonistes de la GnRH : un meilleur contrôle de la castration ?
Des résultats ont déjà été démontrés pour d'autres molécules avec le même mécanisme d'action et sont confirmées dans cette étude : elles s'accordent à dire qu'un antagoniste de la GnRH entraine une chute plus rapide du taux de testostérone.
« Cela permet une efficacité plus rapide du traitement. Cela permet aussi de se passer de l'utilisation d'une deuxième molécule habituellement prescrite en complément durant les premières semaines pour éviter le risque d'aggraver les symptômes comme les douleurs osseuses », nous explique le Pr Bladou.
Les autres avantages de ce traitement par relugolix sont la suppression plus efficace de la production de FSH. Cette dernière est une des hormones hypophysaires stimulant la production de testostérone. Mais elle serait également un facteur de croissance potentiel stimulant les cellules cancéreuses, ainsi que la reprise rapide de la production de testostérone à l'arrêt du traitement.
En effet, la récupération est plus rapide après traitement par antagoniste de la GnRH. Dans cette étude 90 jours après arrêt des traitements le retour à la normale du taux de testostérone était atteint chez 54% des patients du groupe rélugolix contre seulement 3% des patients de l'autre groupe.
Et moins d'impact cardiovasculaire : une vraie bonne nouvelle pour les patients les plus fragiles
Environ 30% des patients atteints de cancer de la prostate décèdent d'un accident cardiovasculaire. La toxicité cardiovasculaire du traitement reste un des risques de la castration chimique, chez des patients souvent déjà porteurs d'autres facteurs de risque cardiovasculaire comme l'obésité, le diabète, l'hypertension, une élévation du cholestérol ou encore le tabagisme. « Il est donc souhaitable, chez ces patients, de ne pas en ajouter à ces risques cardiovasculaires déjà importants. » nous explique le Pr Bladou.
Dans l'étude HERO, les évènements cardiovasculaires majeurs définis comme un infarctus du myocarde, un AVC ou un décès était de 2,9% contre 6,2% dans le deuxième groupe ce qui représente « une diminution du risque de 54% » insiste le Pr Bladou. Cette différence était d'autant plus visible chez les patients les plus fragiles.
Vers une mise à jour des recommandations ?
Les résultats de l'étude HERO montrent une supériorité du rélugolix pour atteindre rapidement un taux de castration ainsi qu'une diminution du risque d'accidents cardiovasculaires par rapport à la leuproréline. « Nous n'avons pas de données comparées sur l'efficacité thérapeutique sur le cancer. La mise à jour des recommandations est la prochaine étape, nul doute, mais il est encore trop tôt », conclue le Pr Bladou.
Référence
1. Neal D. et al. Oral Relugolix for Androgen-Deprivation Therapy in Advanced Prostate Cancer. June 4, 2020 N Engl J Med 2020; 382:2187-2196.
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Ne manquez pas le webinaire de l'AFU avec le Collège Français des Enseignants en Urologie.
JEUDI 3 SEPTEMBRE 2020 À 18H30
Les sténose de l'urètre et les fractures du bassin (disjonction de l'urètre) : Diagnostic, prise en charge et traitement.
Réalisé par François-Xavier MADEC et animé par Mathieu Roumiguié
Les traumatismes de l'urètre évoluent vers des sténoses qui sont des affections emblématiques de l'urologie.
Pour vous connecter, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-joint : https://us02web.zoom.us/j/88421081912
Leur prise en charge a récemment évolué, suite aux résultats décevants des traitements endoscopiques, et à l'amélioration des techniques de reconstruction urétrale. L'objectif sera de préciser une stratégie de diagnostic et de traitement de ces pathologies urétrales.?
Avant le webinaire, François-Xavier Madec vous invite à consulter les recommandations de l'AUA sur les sténoses de l'urètre ainsi que le chapitre du Campbell 2020.
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L'endométriose est une maladie gynécologique dans laquelle l'endomètre (tissu utérin) colonise d'autres organes, à proximité ou à distance de l'utérus. Les symptômes peuvent être variés. Le Pr Jean-Nicolas Cornu, coordinateur du CUROPF (comité d'urologie et de périnéologie de la femme) rappelle la nécessité d'optimiser les parcours de soin des patientes.
Une prise en charge urologique et pluridisciplinaire
Selon le Pr Jean-Nicolas Cornu « les patientes porteuses d'endométriose présentent souvent des symptômes du bas appareil urinaire [SBAU] qui ressemblent au syndrome de la vessie douloureuse ou de l'hyperactivité vésicale ». En consultation urologique, « nous pouvons rencontrer une patiente atteinte d'endométriose et souffrant de SBAU qui est adressée par son gynécologue ou une patiente jeune non diagnostiquée qui consulte spontanément ». Il précise qu'au moindre doute, une IRM pelvienne sera recommandée.
Il est impératif que ces patientes soient prise en charge par une équipe pluridisciplinaire composée de gastro-entérologues, gynécologues et urologues. Le parcours de soin de ces patientes passe aussi par le soutien de praticiens comme les algologues, psychologues ou sexologues. Enfin, les associations de patientes ont un rôle majeur à jouer dans cet accompagnement.
Comment se déroule la prise en charge urologique des patientes souffrant d'endométriose ?
Le bilan initial se compose d'un entretien qui s'appuie sur des questionnaires spécifiques, d'une cystoscopie (examen de l'urètre et de la vessie, réalisé en passant par les voies naturelles) afin de vérifier l'absence de lésion d'endométriose dans la vessie.
Enfin, un bilan urodynamique est réalisé. Ce sont des tests qui évaluent le fonctionnement de la vessie et du sphincter.
Ce protocole de dépistage permet d'évaluer si des troubles de stockage ou de vidange existent au niveau de la vessie. Il permet en outre d'estimer la présence d'une douleur persistante. Avant toute décision thérapeutique, « il faut surtout se coordonner avec le gynécologue pour bien se situer dans le parcours de prise en charge de la patiente » rappelle le Pr Cornu.
Actuellement la prise en charge de la maladie est symptomatique. Néanmoins, « des essais thérapeutiques sur des instillations sont en cours pour le traitement des douleurs vésicales » confie le Pr Cornu. L'instillation est un traitement qui consiste à introduire lentement dans la vessie un médicament à l'aide d'une sonde urinaire.
Quand un traitement spécifique est décidé celui-ci est souvent multimodal et associe traitement médicamenteux venant bloquer la production hormonale à un traitement chirurgical.
En cas d'intervention la chirurgie mini invasive est privilégiée, par coelioscopie ou chirurgie robot assistée, et consiste à retirer les lésions d'endométriose. Cela permet de limiter le traumatisme opératoire ainsi que les douleurs.
[post_title] => Endométriose : pourquoi consulter son urologue ?
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La bactériurie asymptomatique est la présence de bactéries dans les urines en l'absence de signes cliniques d'infections urinaires. La bactériurie asymptomatique concerne 2 à 10% des femmes enceintes alors qu'elle atteint seulement 1 à 5% des femmes non enceintes.
Sans gravité en général, la bactériurie pendant la grossesse peut provoquer des complications. Elle peut évoluer vers une pyélonéphrite (infection bactérienne qui touche le rein) dans 20% des cas et entraîner un risque de complications périnatales. [1-2]
Le diagnostic de bactériurie s'effectue avec un examen cytobactériologique des urines, un ECBU, qui recherche la présence de germes dans les urines. Un dépistage est recommandé à partir du 4e mois de grossesse tous les mois par simple bandelette urinaire. De même, il est préconisé de réaliser un ECBU de contrôle 8-10 jours après le traitement par antibiotique dans le cas où la patiente est infectée, ainsi qu'un ECBU mensuel par la suite jusqu'à l'accouchement [2].
Quel est le traitement de la bactériurie chez la femme enceinte ?
Pour une meilleure tolérance par la mère et le ftus, ce sont des antibiotiques avec un spectre étroit qui seront prescrits, c'est-à-dire des antibiotiques qui agissent seulement sur certains bacilles. Ils ne perturbent ainsi pas l'effet protecteur du microbiote intestinal en le préservant, et limitent l'apparition de résistances.
Certains antibiotiques sont contre indiqués durant la grossesse ou pendant l'allaitement et en cas de doute le praticien peut se référer au référentiel des agents tératogène en libre accès (www.lecrat.fr).
Les effets indésirables de l'usage des antibiotiques chez la femme enceinte sont ceux décrits habituellement comme les troubles digestifs notamment. Les effets secondaires liés aux traitements antibiotiques étant limités, il convient de traiter la bactériurie asymptomatique afin de réduire le risque de pyélonéphrite [3].
Quelle est la durée de traitement ?
Le traitement proposé peut être constitué d'une seule prise (monodose) ou bien s'étendre sur 2 à 7 jours selon les cas.
D'une manière générale, il n'a pas été de?montre? que les traitements en prise unique ou de dure?e courte sont aussi efficaces que les traitements prolonge?s [4]. Néanmoins une durée de traitement plus courte entraînerait moins d'effets secondaires [5-6].
Références
[1] US Preventive Services Task Force, Owens DK, Davidson KW, Krist AH, Barry MJ, Cabana M, et al. Screening for Asymptomatic Bacteriuria in Adults: US Preventive Services Task Force Recommendation Statement. JAMA 2019.
[2] Caron F, Galperine T, Flateau C, Azria R, Bonacorsi S, Bruyère F, et al. Practice guidelines for the management of adult community-acquired urinary tract infections. Med Mal Infect 2018.
[3] Nicolle LE, Gupta K, Bradley SF, Colgan R, DeMuri GP, Drekonja D, et al. Clinical Practice Guideline for the Management of Asymptomatic Bacteriuria: 2019 Update by the Infectious Diseases Society of America. Clin Infect Dis Off Publ Infect Dis Soc Am 2019.
[4] Widmer M, Lopez I, Gülmezoglu AM, Mignini L, Roganti A. Duration of treatment for asymptomatic bacteriuria during pregnancy. Cochrane Database Syst Rev 2015.
[5] Bayrak O, Cimentepe E, Inegöl I, Atmaca AF, Duvan CI, Koç A, et al. Is single-dose fosfomycin trometamol a good alternative for asymptomatic bacteriuria in the second trimesterof pregnancy? Int Urogynecol J Pelvic Floor Dysfunct 2007.
[6] Estebanez A, Pascual R, Gil V, Ortiz F, Santibáñez M, Pérez Barba C. Fosfomycin in a single dose versus a 7-day course of amoxicillin-clavulanate for the treatment of asymptomatic bacteriuria during pregnancy. Eur J Clin Microbiol Infect Dis Off Publ Eur Soc Clin Microbiol 2009.
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Le dispositif VisioCyt® est un logiciel d'intelligence artificielle qui accélère l'examen cytologique urinaire.
Mise au point par VitaDX*, la solution VisioCyt® est une solution logicielle dédiée au diagnostic du cancer de la vessie qui facilite la détection précoce des cancers de vessie à partir d'un échantillon d'urine. Ce logiciel s'appuie sur l'imagerie de fluorescence et l'intelligence artificielle. Il a obtenu en février 2020 son marquage CE.
L'examen classique de cytologie urinaire (frotti urinaire) consiste à déceler au microscope des cellules issues d'un échantillon d'urine les altérations morphologiques. C'est un examen performant pour détecter les cancers dits « de haut grade », mais moins pour les cancers dits « de bas grades ». De plus, dans cet examen traditionnel, l'interprétation humaine peut être source d'erreurs.
Le logiciel agrège des milliers de données ce qui permet d'augmenter le niveau de qualité de l'examen cytologique et de l'affiner. Outre le gain de précision, il permet d'adresser des résultats rapidement dans le monde entier. Il garantit ainsi un confort au patient quand l'examen cytologique urinaire classique nécessite deux prélèvements et un délai de résultat de deux à trois semaines.
Rappelons l'importance de la détection précoce du cancer de la vessie qui est le second cancer de l'appareil urinaire le plus fréquent après celui de la prostate. 12 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France. Le taux de survie à cinq ans est lié au stade du cancer au moment du diagnostic : il est supérieur à 95% si précoce, alors qu'il est de 5% en phase métastatique. Les traitements en phase précoce sont efficaces et peu coûteux. En phase métastatique, les traitements sont à la fois moins efficaces, invalidants et onéreux. Il est donc essentiel de le détecter au plus tôt pour optimiser sa prise en charge et améliorer le taux de survie. La présence de sang dans les urines soit visible à l'il nu (hématurie macroscopique), soit diagnostiquée sur l'analyse d'urine (hématurie microscopique) est le principal symptôme devant faire évoquer une tumeur de vessie. Une consultation avec un urologue est alors nécessaire et la cytologie urinaire fait partie des examens de 1ère intention.
*VitaDX International SA fondée en 2015 a pour objectif d'être un leader du diagnostic précoce du cancer grâce à l'Intelligence artificielle. La société est le fruit de travaux menés depuis 10 ans au sein de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), de l'Université Paris-Sud et du CNRS.
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Depuis le début du mois de mai, l'activité de transplantation rénale a repris après six semaines de réduction. Cette reprise était nécessaire et n'a pu se faire que dans un contexte de contrôle épidémique afin de protéger du risque de contamination les patients receveurs ainsi que les donneurs vivants.
« Depuis la mi-juin, l'activité de transplantation est considérée comme normale à quelques exceptions près », explique le Pr Marc-Olivier Timsit responsable du comité de transplantation et d'insuffisance rénale aiguë de l'AFU.
C'est la première fois depuis la première transplantation rénale en 1952, que les greffes ont été limitées en France pour cause de pandémie. Ainsi, seules les transplantations dites urgentes étaient recommandées, c'est-à-dire celles dont le report aurait entraîné un risque vital. « En conséquence, l'activité de transplantation n'a jamais été totalement suspendue, notamment les transplantations combinées ou les transplantations vitales pour lesquelles la dialyse n'est pas possible. Et heureusement, les prélèvements d'organes ont pu être maintenus malgré une baisse importante. », raconte le Pr Timsit.
La reprise des activités médico-chirurgicales se fait différemment selon les régions et dans des conditions d'encadrement très strict qui suivent les recommandations élaborées par les sociétés savantes. « L'estimation de la balance entre le bénéfice de la transplantation et le risque encouru et l'information délivrée aux patients étaient au centre des conditions de reprise », insiste le Pr Timsit. Chaque établissement hospitalier décide et organise sa reprise d'activité en accord avec les équipes médico-chirurgicales incluant néphrologues, chirurgiens transplanteurs, anesthésistes et réanimateurs. Sur le plan logistique, les moyens en lits, en personnel et en matériel doivent garantir des conditions d'hospitalisation à faible risque viral avant et après la transplantation.
Pour cela, le receveur de greffe est totalement isolé en chambre seule, la surveillance et le suivi des mesures barrières sont renforcés (protection contre le risque de transmission virale par gouttelettes et interdiction des visites). La téléconsultation doit être privilégiée en sortie d'hospitalisation initiale dans les cas de transplantations simples afin d'éviter les déplacements à l'hôpital. Il est important de noter que le risque d'infection par le virus SARS-CoV-2 dans les premières semaines après transplantation dépend du respect des mesures barrière, du confinement au retour à domicile et du risque viral dans l'environnement du patient.
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Histoire de la chirurgie de l'incontinence urinaire d'effort de la femme.
En France, les problèmes de fuites urinaires lors de l'effort touche entre 17% et 41% des femmes selon les études (1,2). De nombreuses techniques ont été développées au fil du temps afin de proposer des solutions pour aider ces patientes.
Retour sur l'histoire de la chirurgie de l'incontinence urinaire d'effort chez la femme.
L'incontinence urinaire d'effort, des solutions existent
L'incontinence urinaire d'effort est une perte incontrôlée d'urines, qui survient lors d'un effort physique minime comme un éternuement ou plus intense comme une séance de sport ou le port de charges lourdes.
Elle peut résulter d'un relâchement du sphincter urinaire (muscle qui enserre le canal par lequel s'écoule les urines) ou d'une altération des tissus musculaires du périnée. Certains facteurs favorisent son apparition comme la grossesse et notamment l'accouchement par voie naturelle qui sollicite énormément le périnée, la surcharge pondérale, la ménopause, la toux ou la constipation chronique ainsi que le tabac.
Les femmes souffrant de fuites urinaires ont fréquemment recours aux protections jetables, pourtant, d'autres solutions existent. Le premier recours consiste souvent en une rééducation du périnée chez un kinésithérapeute associé à des exercices à réaliser chez soi pour garantir le succès de la rééducation. Il s'agit de contractions volontaires du périnée, une sonde intra vaginale peut également être utilisée.
En cas d'échec ou de formes sévères des solutions chirurgicales peuvent être proposées, et celles-ci ont beaucoup évoluées dans le temps.
Des techniques chirurgicales revisitées
Les premières techniques sont apparues à la fin du 19ème siècle mais c'est à partir de 1949 que Marshall, Marchetti et Krantz mettent au point la cervicocystopexie (suspension du col vésical). Cette intervention reposait sur la théorie d'Enhorning (1961) (3) : les augmentations de la pression au sein de l'abdomen sont transmises à la vessie et à l'urètre (le canal de sortie de la vessie) et entrainent une fermeture de celui-ci lors de l'effort. En cas de défaut de transmission de pression, celle-ci ne s'appliquant plus a? l'urètre, serait a? l'origine d'une fuite. On imaginait alors que les fuites urinaires étaient liées à la chute de la vessie d'où la proposition de suspendre le col de la vessie et son environnement derrière la symphyse pubienne afin de la corriger.
Cette théorie erronée sera délaissée plus tard au profit de celle du Hamac de De Lancey (4) qui a montré que la pression dans l'urètre, augmentait au moment de la toux, du fait d'une compression par un tissu de soutien sous l'urètre. Il s'agit alors d'une véritable révolution des pensées à cette époque. Selon cette théorie, la continence est conditionnée par la qualité des tissus de fixation de l'urètre et du col de la vessie. La chirurgie consiste alors à créer un hamac à partir d'un ligament qui se trouve à proximité afin de recréer ce tissu de soutien.
En 1961 (5) J.C. Burch propose non plus de suspendre la vessie mais plutôt le vagin de part et d'autre du col vésical. Cette technique restera la chirurgie de référence pendant longtemps.
L'avènement des bandelettes
C'est en 1990 et en 1993 que l'équipe suédoise d'Ulf Ulmsten va mettre au point une technique révolutionnaire qui consistera à introduire un soutien sous l'urètre en arrière du pubis (nommé Tension free Vaginal Tape : TVT 1996). Le 8 octobre 1996 a lieu la première pose de TVT en France. Les premiers résultats furent aussi concluants que la suspension du col vaginal avec en prime de meilleures suites post-opératoires et une durée d'hospitalisation plus courte.
Plus tard, plusieurs autres voies seront développées notamment au travers des foramens obturateurs (trou au niveau du bassin, entre le pubis et l'ischion) et s'extériorisant à la peau au niveau du pli de l'aine (Delorme 2001).
En 2015, une étude a montré une légère supériorité de la voie rétro pubienne par rapport à la trans-obturatrice (6), mais présente cependant plus de complications. Par contre les complications de la voie transobturatrice (douleurs) peuvent être plus difficiles à prendre en charge.
Pour tenter de réduire encore les complications, ont été développées les mini-bandelettes. Elles reposent sur le même principe que les bandelettes transobturatrices mais sont plus petites et ne s'extériorisent pas à la peau. Actuellement, il est encore tôt pour évaluer leur efficacité dans le temps (7).
Aujourd'hui, alors que l'utilisation des bandelettes sous-urétrales, toutes voies confondues, est controversée à l'étranger, les alternatives sont limitées. En France, les bandelettes restent indiquées dans les recommandations actuelles et à venir pour le traitement de l'incontinence urinaire féminine.
Références
- Hunskaar S, Lose G, Sykes D, Voss S. The prevalence of urinary incontinence in women in four European countries. BJU Int. 2004 Feb 1;93(3):32430. DOI: 10.1111/j.1464-410x.2003.04609.x.
- Hampel C, Artibani W, Espun?a Pons M, Haab F, Jackson S, Romero J, et al. Understanding the Burden of Stress Urinary Incontinence in Europe: A Qualitative Review of the Literature. Eur Urol. 2004 Jul;46(1):1527. DOI : 10.1016/j.eururo.2004.02.003.
- Enhorning G. Simultaneous recording of intravesical and intra-urethral pressure. A study on urethral closure in normal and stress incontinent women. Acta Chir Scand Suppl. 1961;Suppl 276:1-68.
- DeLancey JO. Structural support of the urethra as it relates to stress incontinence : the hammock hypothesis. Am J Obstet Gynecol 1994 ; 170 : 1713-23. DOI: 10.1016/s0002-9378(94)70346-9.
- Burch JC. Urethrovaginal fixation to Cooper's ligament for correction of stress incontinence, cystocele, and prolapse. Am J Obstet Gynecol. 1961 Feb;81:281-90. DOI: 10.1016/s0002-9378(16)36367-0.
- Seklehner S, et al. A meta-analysis of the performance of retropubic mid urethral slings versus transobturator mid urethral slings. J Urol. 2015 Mar;193(3):909-15. Doi : 10.1016/j.juro.2014.09.104.
- Mostafa A, et al. Single-incision mini-slings versus standard midurethral slings in surgical management of female stress urinary incontinence: an updated systematic review and meta-analysis of effectiveness and complications. Eur Urol. 2014 Feb;65(2):402-27. Doi : 10.1016/j.eururo.2013.08.032.
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Urétéro-rénoscopie souple : quid des risques et complications ?
L'urétéro-rénoscopie souple (URSS) est une intervention chirurgicale notamment réalisée pour le traitement des lithiases rénales, autrement nommées calculs rénaux. Réalisée quotidiennement par l'ensemble des urologues, cette intervention comporte néanmoins des risques, en particulier les infections urinaires pouvant être sévères comme nous le rappelle une étude de l'équipe Marseillaise menée par le Dr Baboudjian (1) au travers d'un état des lieux des facteurs de risque d'infection urinaire post-opératoire lors de cette intervention.
L'infection urinaire, une complication à envisager
Dans cette étude, 6,7% des patients avaient présenté une complication à type d'infection urinaire après l'opération. Ces complications surviennent rapidement au décours de l'intervention (1 à 3 jours après). Ces infections se manifestent par de la fièvre principalement et des signes urinaires comme des brulures ou une envie fréquente d'uriner. Elles peuvent être graves et entrainer une septicémie (infection du sang).
En cas de symptômes post-opératoires, il est donc impératif de consulter en urgence son médecin qui pourra prescrire la réalisation d'un bilan sanguin et urinaire afin de poser le diagnostic, d'évaluer la sévérité et de pouvoir traiter de la façon la plus adaptée et rapide possible par des antibiotiques.
Afin de limiter ce risque, il est demandé avant l'intervention, la réalisation d'une analyse d'urine afin de vérifier l'absence de germes, ou de pouvoir débuter un traitement antibiotique pour encadrer la chirurgie au besoin.
L'analyse d'urine avant l'intervention, un indispensable
En effet, le principal facteur de risque est le fait d'avoir une analyse d'urine préopératoire non stérile, un traitement antibiotique encadrant le geste opératoire est alors indispensable. Ce serait également le cas pour les analyses d'urine retrouvant une culture polymicrobienne, c'est à dire que plusieurs germes sont présents souvent en faible quantité. Jusqu'alors non traité car souvent considéré comme des souillures liées à la mauvaise réalisation du prélèvement. Il semblerait, compte tenu de ces travaux, que ces analyses d'urines notamment en cas de port de matériel endo-urinaire à demeure (sonde vésicale, sonde dans l'uretère), ne doivent plus être considérées comme telles.
Une chirurgie novatrice
Le rein ou l'uretère (canal qui permet l'écoulement des urines du rein à la vessie) peuvent être le siège de tumeurs, de calculs ou de malformations peu facile d'accès et qu'il convient pourtant de pouvoir diagnostiquer et traiter. Le début des années quatre-vingt marque un tournant dans l'histoire des techniques chirurgicales d'exploration de l'arbre urinaire avec l'avènement de l'ure?te?roscopie. Apparue une vingtaine d'année après la lithotritie extracorporelle (technique non invasive du traitement des calculs), cette technique chirurgicale permet en passant par les voies naturelles de naviguer dans le rein et l'uretère jusqu'alors explorés exclusivement par chirurgie ouverte notamment pour les tumeurs de la voie excrétrice. Depuis son développement, le recours a? l'ure?te?roscopie n'a cessé d'augmenter, porte?e par un matériel de plus en plus performant et miniaturisé, permettant des procédures opératoires plus rapides et plus efficaces. C'est dans cette démarche d'optimisation de la procédure que le Comité d'Infectiologie de l'Association Française d'Urologie (CIAFU) a proposé un algorithme décisionnel (2) afin d'améliorer la prise en charge des patients et d'aider les urologues dans leur prise de décision thérapeutique. Le CIAFU mène actuellement des travaux afin de confirmer la validité de cet algorithme et de montrer qu'il réduit effectivement le taux d'infection urinaire post-opératoire quelle que soit la chirurgie pratiquée.
Références
- Baboudjian M, Gondran-Tellier B, Abdallah R, Sichez PC, Akiki A, Gaillet S, et al. Predictive risk factors of urinary tract infection following flexible ureteroscopy despite preoperative precautions to avoid infectious complications. World J Urol [Internet]. 29 juill 2019 [cité 30 août 2019]; Disponible sur: http://link.springer.com/10.1007/s00345-019-02891-8.
- Vallée M, Cattoir V, Malavaud S, Sotto A, Cariou G, Arnaud P, et al. Perioperative infectious risk in urology: Management of preoperative polymicrobial urine culture. A systematic review. By the infectious disease Committee of the French Association of urology. Prog En Urol. avr 2019;29(5):253?62. Doi : 10.1016/j.purol.2019.02.010.
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La télémédecine ou e-santé ouvre de nouvelles possibilités dans la prise en charge des patients. Outre l'aide au diagnostic, les solutions numériques de santé permettent de déployer un ensemble de pratiques pour améliorer la coordination des soignants et les modalités de le suivi. Le Pr Alain Ruffion, administrateur de l'AFU prend l'exemple des outils mis en place aux Hospices Civils de Lyon (HCL).
Dossier patient informatisé : MyHCL et Easily
« MyHCL est un service en ligne gratuit et sécurisé proposé aux patients des HCL pour faciliter leur suivi médical et leurs formalités administratives ». En concertation avec les praticiens, la direction du système d'information et de l'informatique des HCL a mis en place le portail MyHCL. Grâce à une connexion Internet sécurisée, MyHCL permet aux patients de préparer leur hospitalisation, d'accompagner et de sécuriser le retour à leur domicile. Les parcours de soins sont intégrés et les patients peuvent alimenter un télésuivi. En plus d'être un élément structurant fort, MyHCL met le patient au cur de sa prise en charge et favorise le lien entre l'hôpital et la médecine de ville. Ainsi le patient peut recevoir dans son espace personnel MyHCL des rappels en cas de rendez-vous à prendre, des démarches à effectuer ou des formulaires à remplir. Il peut transmettre aux soignants de l'unité de soins, ses symptômes, ses résultats d'examen, des questions ou des photos utiles dans le cadre de votre suivi.
Côté soignants, cette solution numérique permet de quantifier et de valoriser le temps médical. « Intégrée à la suite logicielle « Easily » (utilisée par les professionnels de santé du CHU), MyHCL est une solution centrée sur le patient et destinée à gagner du temps et du confort dans la prise en charge médicale », explique le Pr Ruffion. Véritable dossier patient informatisé (DPI) Easily, peut par exemple, offrir un chemin clinique au patient dont les étapes sont clairement décrites. « Lorsqu'un patient vient pour une intervention, il est en possession d'une suite de rendez-vous fixés avec les dates de consultation, les rendez-vous pré et post opératoires, les dates de consultation de résultats et la première évaluation fonctionnelle. Ainsi, le suivi de l'histoire du patient est intégralement tracé. Nous pouvons, selon les recommandations sur le Plan Personnalisé de Soins projeter le suivi jusqu'à 10 ans », précise le Pr Alain Ruffion. « Nous travaillons à implémenter des informations complémentaires comme la feuille d'information de l'AFU consultable par le patient, une fiche de recommandations de l'AFU destinée au médecin généraliste et enrichir graduellement l'ensemble du dossier ».
Réhabilitation améliorée après chirurgie pour une prise en charge optimale du patient chirurgical
Le pilier de la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAC) est de disposer d'un outil d'évaluation et d'un espace d'échange précis avec le patient. La RAC permet une prise en charge multidisciplinaire et standardisée. Elle permet de diminuer significativement les complications postopératoires, avec pour conséquence une diminution de la durée d'hospitalisation et des coûts de la santé. Le patient est rendu plus vite autonome, ce qui diminue la charge de travail des équipes de soins et permet une sortie plus rapide de l'hôpital sans occasionner de surcharge du secteur ambulatoire. Une prise en charge RAC peut être appliquée à tous les patients, en adaptant individuellement certains de ces éléments. Le médecin traitant joue un rôle essentiel dans cette prise en charge en assurant la continuité de l'information et du suivi du patient. « Le patient mieux informé dispose d'un réseau de suivi avec lequel communiquer. Dès lors, nous constatons une diminution des complications postopératoires, associée à une réduction de la durée d'hospitalisation. Les séjours sont plus courts, voire ambulatoires », précise le Pr Ruffion.
De plus, dans le cas d'une prise en charge RAC, l'investissement en temps des personnels soignants est réduit grâce à la plus grande autonomie du patient. « Nous observons une diminution du temps moyen de soins par jour, et cela permet aux soignants de se concentrer sur les patients qui en ont le plus besoin. C'est une démarche efficace en ce qui concerne la réduction des complications, mais également financièrement pour l'assurance maladie, même si elle n'est pas aujourd'hui valorisée de façon claire », ajoute le Pr Ruffion.
L'audit des pratiques, méthode d'évaluation des pratiques professionnelles
À partir de la solution numérique de santé, les personnels soignants peuvent consulter la synthèse des opérations et modifier ou ajouter une étape au parcours de soin afin qu'il soit plus lisible pour le patient. En fonction des résultats d'une première évaluation des pratiques, les professionnels mettent en place des actions d'amélioration de la qualité des soins. L'impact de ces actions est évalué par une nouvelle mesure des écarts entre la pratique réelle observée et la pratique attendue ou recommandée selon les mêmes critères d'évaluation. « Cela permet de standardiser la pratique, de sécuriser le parcours, et d'effectuer le suivi. De plus, le traitement des audits des pratiques permettra à terme de disposer des résultats des équipes, comme c'est le cas au Royaume-Uni par exemple. Cela permet à chaque équipe de comparer ses pratiques à l'ensemble et d'évaluer ses progrès. C'est une véritable démarche d'intelligence collective et d'optimisation des parcours », ajoute le Pr Alain Ruffion.
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