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Lumière sur la maladie de Mondor de la verge (ou thrombose superficielle de verge), une pathologie encore largement méconnue avec le Dr Antoine Faix, ancien Responsable du Comité d'Andrologie et de Médecine Sexuelle de l'AFU.
Une affection méconnue
La maladie de Mondor de la verge est une affection relativement rare bien que « l'on ne dispose que de peu de chiffres et très peu de publications sur le sujet » nous explique le Dr Antoine Faix.
Elle consiste initialement en une phlébite, c'est à dire un caillot dans une veine superficielle au niveau du thorax ou de l'abdomen. Elle a classiquement été décrite chez la femme qui allaite ou après un traitement par radiothérapie dans la région où se produit le caillot ou souvent sans cause connue.
Cette pathologie peut être retrouvée dans d'autres endroits du corps humain, notamment au niveau de la verge. Elle touche alors une petite veine superficielle se situant sur le dessus de la verge qui va s'obstruer, c'est la thrombose. Elle est principalement responsable de douleur, pouvant rendre douloureux voire difficiles les rapports sexuels notamment.
« La plupart du temps, il s'agit d'homme jeune ayant eu une activité sexuelle intense » nous explique Antoine Faix. Le mécanisme exact n'est pas connu mais il semblerait qu'une compression empêchant le bon retour veineux notamment à la base de verge puisse favoriser la survenue de ces thromboses superficielles de verge, notamment en cas d'utilisation de cock-ring (un anneau se plaçant à la base de la verge en vue de renforcer et de prolonger une érection).
Un diagnostic clinique
Le diagnostic est avant tout clinique et l'urologue recherchera lors de l'examen clinique une veine indurée et douloureuse à la palpation de la verge. Une échographie doppler (permettant de voir les vaisseaux) de verge peut être proposée pour affirmer le diagnostic mais n'est pas indispensable en cas de signes cliniques évocateurs concordant avec des facteurs de risque évidents.
La plupart du temps les symptômes disparaissent tout seuls en 4 à 8 semaines mais parfois ils peuvent perdurer plusieurs mois. En cas de persistance ou si aucun facteurs de risque n'est retrouvé à l'interrogatoire, l'urologue s'assurera de l'absence d'une autre pathologie associée ou sous-jacente. « On pourra rechercher une anomalie de la fluidité sanguine, une compression veineuse, une IST (infection sexuellement transmissible) ou une maladie de Lapeyronie (courbure de verge) » nous indique le Pr Faix. Cette recherche nécessite alors la réalisation d'une prise de sang, d'une échographie du bas ventre et des organes génitaux et surtout d'un interrogatoire exhaustif.
Un traitement empirique
Bien qu'il n'y ait pas de recommandations scientifiques actuellement, son traitement reste le plus souvent simple avec des médicaments par voie orale. Dans les premières semaines un traitement des symptômes douloureux par des anti-inflammatoires et des antalgiques peut être proposé, associé à des massages quotidiens de la veine dorsale de la verge pour faciliter la résorption du caillot.
En cas de persistance passé un délai de 4 à 8 semaine des traitements pour fluidifier le sang, peuvent être introduits et ce pour une durée de 4 à 8 semaines.
Exceptionnellement une intervention chirurgicale consistant à retirer la veine bouchée peut être indiquée en cas de persistance, malgré les traitements, de symptômes douloureux invalidants.
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L'incontinence urinaire (IU) touche des milliers de femmes en France de tous âges confondus avec des répercussions défavorables sur la qualité de vie entrainant un véritable enjeu de santé publique. Pour le Pr Jean-François Hermieu (Hôpital Bichat, AP-HP), membre du comité d'urologie et de périnéologie de la femme), l'amélioration des solutions thérapeutiques contribuera à lever progressivement le tabou. C'est un des rôles essentiels des professionnels de santé et des sociétés savantes.
L'incontinence urinaire : un tabou pour le patient et pour le médecin
L'incontinence urinaire correspond à une perte involontaire d'urine par l'urètre.
Les fuites peuvent être à l'effort et liées le plus souvent à une faiblesse des muscles du plancher pelvien (périnée) qui font suite à une grossesse, à un accouchement avec facteur de risque ou de simple relâchement musculaire lié au vieillissement. Elles surviennent en cas d'effort physique, d'un épisode de toux ou d'un simple rire.
Elles peuvent également être liées à des envies pressantes et trop urgentes sans possibilité de se retenir. Il s'agit dans ce cas d'incontinence par urgenturies dont le mécanisme est lié à une hyperactivié du muscle vésical.
Ce mécanisme de fuites par urgenturies touche aussi bien les hommes que les femmes et constitue une pathologie plus gênante que le diabète en qualité de vie.
Vécue comme un handicap humiliant, l'incontinence urinaire a pour conséquences le repli sur soi et l'isolement social [1, 2].
« Le tabou lié à l'incontinence connaît une évolution favorable depuis quelques années au travers de la presse féminine, de la presse santé et de la télévision. Les personnes commencent à voir que ce n'est pas une fatalité », explique le Pr Hermieu. Néanmoins, le recours au soin ne dépasse pas 30 % parmi les incontinents. Le niveau de gêne liée à l'incontinence est très marqué, voire plus prononcé que celle ressentie pour les infections sexuellement transmissibles, les troubles de l'érection ou la sexualité. Un fait marquant, note le Pr Jean-François Hermieu, est « la surévaluation faite par les médecins du tabou ressenti par les patients. L'IU est plus évaluée comme un tabou par les généralistes que par les patients eux-mêmes ».
Ainsi, le tabou serait plus important chez les médecins généralistes qui hésitent à faire des investigations plus longues par manque de temps médical dans un quotidien déjà très chargé. De plus, le cursus des études de médecine comporte très peu d'enseignements sur cette thématique, et peu de familiarité avec ces symptômes.
En revanche, les patients sont plus enclins à aborder cette pathologie avec leur gynécologue mais son approche sera plus orientée vers l'incontinence d'effort qu'à celle par urgenturie. D'une manière générale, lorsque le sujet est abordé avec le médecin, les patients se déclarent généralement satisfaits des réponses fournies et plus à l'aise. Il semble donc que libérer la parole soulage l'ensemble des parties prenantes, pour le bien de toutes et tous.
Modalités de prise en charge thérapeutique
L'urologue a une place centrale, en tant que spécialiste de l'appareil urinaire, dans la prise en charge diagnostique, l'évaluation, la prise en charge (par rééducation, ou médicale et parfois chirurgicale) et le suivi des différents types d'incontinence. L'examen clinique uro-gynécologique est un élément clef. D'autres examens complémentaires peuvent être réalisés à la demande ou par l'urologue (comme le bilan urodynamique par exemple.
Aujourd'hui, la prise en charge de l'incontinence urinaire d'effort féminine est très efficace et se fait grâce à la rééducation périnéale et si besoin grâce aux bandelettes sous-urétrales. Des mesures d'hygiène de vie comme la perte de poids permettent également d'améliorer les symptomes.
En revanche, « pour les symptômes d'urgenturie avec ou sans incontinence urinaire, les traitements sont plus complexes et d'efficacité variable » précise le Pr Hermieu. Les médicaments peuvent être responsable d'effets secondaires (comme la constipation ou la sécheresse buccale) qui limitent leur observance.
En cas d'hyperactivité vésicale, le Pr Hermieu rappelle que « cela peut être le signe d'une maladie plus sévère ». Il faut s'assurer de la cause avant de conclure à un traitement et éliminer un diagnostic comme une tumeur vésicale, une sclérose en plaques ou d'un prolapsus génital.
D'autres techniques sont possibles dans les formes sévères comme la stimulation du nerf tibial postérieur par l'intermédiaire d'électrodes collées au niveau de la cheville avec une efficacité démontrée sans les effets secondaires des médicaments. L'appareil est pris en charge par les organismes sociaux en location puis à l'achat. Enfin des traitements chirurgicaux comme l'injection de botox à l'intérieur de la vessie permettent de traiter les symptômes résistants au traitement médicamenteux. La neuromodulation sacrée (appareil posé au bloc opératoire permettant de stimuler les racines nerveuses sacrés) est également une option surtout en cas d'incontinence fécale associée.
Références
[1] Hu TW, Wagner TH, Bentkover JD, Leblanc K, Zhou SZ, Hunt TL. Costs of urinary incontinence and overactive bladder in the United States: A comparative study. Urology 2004;63:4615.
[2] Johannesson M, O'Conor R, Kobelt-Nguyen G, Mattiasson A. Willingness to pay for reduced incontinence symptoms. Br J Urol 1997;80:55762.
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L'imagerie médicale est une discipline utilisée aussi bien à des fins diagnostiques qu'à des fins thérapeutiques et dont les techniques évoluent constamment afin d'améliorer la prise en charge globale des cancers et notamment du cancer de la prostate. Le Dr Mathieu Gauthé, médecin nucléaire à l'hôpital Tenon, nous fait un point sur ces avancées et nous confie également quelques points de vigilance.
Vers un diagnostic plus performant
Ces dernières années, les techniques de médecine nucléaire ont beaucoup évolué pour améliorer la prise en charge du cancer de la prostate. C'est notamment le cas de l'imagerie dite aux ligands du PSMA qui est une nouveauté. Le but de cette technique est de cartographier les métastases, d'évaluer leur localisation et leur nombre afin de proposer des solutions thérapeutiques ciblées, plus adaptées, à la situation du patient. Cette technique d'imagerie est à ce jour, la plus précise possible et permet d'éviter de passer à côté d'un mauvais diagnostic.
Gagner de l'espérance de vie et une meilleure qualité de vie
L'un des buts ultimes de la médecine nucléaire et particulièrement de la thérapie vectorisée est in fine d'améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer de la prostate et d'augmenter leur espérance de vie. Le Dr Mathieu Gauthé nous explique que le principe de la thérapie vectorisée est d'avoir une cible cellulaire précise afin de détruire les cellules cancéreuses en évitant le plus possible de toucher aux tissus sains. Il nous précise cependant que la thérapie vectorisée concerne pour le moment, uniquement les personnes ayant des métastases et pour lesquelles les traitements classiques n'ont pas fonctionné. Il s'agit donc d'une option thérapeutique supplémentaire pour les équipes médicales et non d'une prise en charge systématique pour tous les patients atteints de cancer de la prostate.
La thérapie vectorisée en pratique
En pratique, les médecins nucléaires avant d'identifier le meilleur traitement anticancéreux, effectuent d'abord une imagerie TEP aux ligands du PSMA. Lorsque cette imagerie est positive, le traitement vectorisé est délivré de manière ciblée sur les cellules cancéreuses grâce à ces mêmes ligands. Dans le jargon médical, on appelle cela la RIV ou radiothérapie interne vectorisée. C'est une technique efficace avec a priori, une meilleure tolérance par les patients.
Encore un peu de patience
Le Dr Gauthé nous confie qu'actuellement plusieurs études sont en cours et semblent démontrer que l'utilisation de la thérapie vectorisée pour les cas de cancers de la prostate résistants peut être intéressant. En revanche, on ne connait pas encore les résultats définitifs de ces études. Cela signifie qu'il n'y a, à ce jour, pas encore d'autorisation de mise sur le marché (AMM) en France. L'AMM est une obligation incontournable avant la mise à disposition d'un médicament. S'il n'y a pas cette autorisation, de fait, il n'y a pas encore de prix fixé pour ces nouveaux médicaments radiopharmaceutiques. Ils sont donc actuellement utilisés sous des conditions règlementaires très strictes, par exemple dans le cadre d'une autorisation temporaire d'utilisation nominative ou ATU. Ce cas de figure est envisageable uniquement si le patient concerné ne peut être inclus dans un essai thérapeutique et lorsque toutes les options habituelles avec AMM ont été utilisées comme l'imagerie TEP à la fluorocholine ou à la fluciclovine. Le Dr Gauthé nous précise à ce sujet l'importance de ne pas oublier ce qui existe déjà et qui fonctionne très bien pour certains patients.
Un avenir prometteur
L'arrivée de nouvelles techniques de médecine nucléaire comme celle des ligands du PSMA sont très prometteuses dans la prise en charge du cancer de la prostate, aussi bien sur le plan diagnostic que thérapeutique et participeront sans doute dans un avenir proche, l'amélioration de la qualité de vie des patients atteints de cancer et résistants aux traitements habituels. Cependant, Dr Gauthé nous rappelle qu'il reste encore des réponses à apporter sur plusieurs points et notamment sur l'intérêt médico-économique de ces médicaments radiopharmaceutiques.
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En Octobre 2020 paraissait dans la fameuse revue médicale, The Lancet Oncology, un article rapportant les résultats d'une étude française plaçant la radiothérapie au centre du débat. Le Dr Paul Sargos, radiothérapeute à l'institut Bergonié, membre du comité de cancérologie de l'Association Française d'Urologie et auteur de cet article, nous éclaire sur la place de la radiothérapie après chirurgie pour les patients opérés d'un cancer de prostate.
La radiothérapie adjuvante qu'est-ce que c'est ?
La radiothérapie est un traitement utilisé dans la prise en charge des cancers. Elle utilise des rayons X pour détruire les cellules cancéreuses. La radiothérapie dite adjuvante consiste à proposer, selon certains critères, les rayons au patient directement après la chirurgie d'ablation de la prostate. Elle est proposée lorsque l'analyse au microscope de la tumeur conclu à un risque important de récidive. Elle est alors effectuée en laissant un délai de récupération de 3 mois après la chirurgie afin de ne pas compromettre à la cicatrisation locale. En effet, les rayons peuvent affecter également les tissus sains avoisinants, pouvant être responsable d'effets secondaires. Le respect de ce délai permet de limiter le risque d'effet indésirable urinaire (irritation, fuites) ou sexuel (impuissance) présents dans environ 10%, « ce qui est conséquent pour les patients » nous explique-t-il.
Le rattrapage précoce, pourquoi ?
Plus le délai entre les rayons et la chirurgie est court, plus il y a de risque de voir apparaître des effets indésirables. Ainsi, trois études (RAVES1, RADICALS2 et GETUG-AFU 173) ont tenté d'évaluer si l'augmentation de ce délai au maximum, c'est à dire en cas d'élévation du PSA, permettait de réduire les effets indésirables tout en conservant l'efficacité du traitement.
L'étude française (GETUG-AFU 17) retrouvait que le traitement par rayons ainsi différé pourrait diminuer les effets indésirables des rayons sans qu'il y ait de risque pour le patient concernant l'évolution du cancer.
Cependant Paul Sargos nous met en garde, « la fenêtre thérapeutique ciblée est étroite », puisqu'on estime que le PSA ne doit pas dépasser 0,5ng/mL pour que cette nouvelle stratégie soit pleinement efficace.
Vers un traitement personnalisé
L'objectif principal en radiothérapie reste de proposer le traitement le plus efficace avec le moins d'effets indésirables possible. Ainsi les progrès dans la technique des rayons ont permis de diminuer ces risques et c'est à présent la sélection des patients qui représente un enjeu important. En ce sens, l'analyse de ces études semble montrer que « même chez les patients à risque élevé, une stratégie différée fonctionne bien » nous explique Paul Sargos. Ce type de thérapie différé pourraient donc être proposée à une large sélection de patients, permettant de réduire de façon importante les effets indésirables lié à un traitement précoce.
« D'autres pistes sont également à l'étude » afin d'améliorer la sélection des patients, nous informe-t-il. En effet, selon lui les nouvelles imageries ou encore la génétique des tumeurs seront aussi des points clefs vers un traitement personnalisé.
Références :
- Adjuvant radiotherapy versus early salvage radiotherapy following radical prostatectomy (TROG 08.03/ANZUP RAVES): a randomised, controlled, phase 3, non-inferiority trial. Kneebone A, Fraser-Browne C, Duchesne GM, Fisher R, Frydenberg M, Herschtal A, Williams SG, Brown C, Delprado W, Haworth A, Joseph DJ, Martin JM, Matthews JHL, Millar JL, Sidhom M, Spry N, Tang CI, Turner S, Wiltshire KL, Woo HH, Davis ID, Lim TS, Pearse M.Kneebone A, et al. Lancet Oncol. 2020 Oct;21(10):1331-1340. doi: 10.1016/S1470-2045(20)30456-3.Lancet Oncol. 2020. PMID: 33002437 Clinical Trial.
- Timing of radiotherapy after radical prostatectomy (RADICALS-RT): a randomised, controlled phase 3 trial. Parker CC, Clarke NW, Cook AD, Kynaston HG, Petersen PM, Catton C, Cross W, Logue J, Parulekar W, Payne H, Persad R, Pickering H, Saad F, Anderson J, Bahl A, Bottomley D, Brasso K, Chahal R, Cooke PW, Eddy B, Gibbs S, Goh C, Gujral S, Heath C, Henderson A, Jaganathan R, Jakobsen H, James ND, Kanaga Sundaram S, Lees K, Lester J, Lindberg H, Money-Kyrle J, Morris S, O'Sullivan J, Ostler P, Owen L, Patel P, Pope A, Popert R, Raman R, Røder MA, Sayers I, Simms M, Wilson J, Zarkar A, Parmar MKB, Sydes MR.Parker CC, et al. Lancet. 2020 Oct 31;396(10260):1413-1421. doi: 10.1016/S0140-6736(20)31553-1. Epub 2020 Sep 28.Lancet. 2020. PMID: 33002429
- Adjuvant radiotherapy versus early salvage radiotherapy plus short-term androgen deprivation therapy in men with localised prostate cancer after radical prostatectomy (GETUG-AFU 17): a randomised, phase 3 trial. Sargos P, Chabaud S, Latorzeff I, Magné N, Benyoucef A, Supiot S, Pasquier D, Abdiche MS, Gilliot O, Graff-Cailleaud P, Silva M, Bergerot P, Baumann P, Belkacemi Y, Azria D, Brihoum M, Soulié M, Richaud P.Sargos P, et al. Lancet Oncol. 2020 Oct;21(10):1341-1352. doi: 10.1016/S1470-2045(20)30454-X.Lancet Oncol. 2020. PMID: 33002438 Clinical Trial
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La télémédecine ou e-santé ouvre de nouvelles possibilités dans la prise en charge des patients. Outre l'aide au diagnostic, les solutions numériques de santé permettent de déployer un ensemble de pratiques pour améliorer la coordination des soignants et les modalités de le suivi. Le Pr Alain Ruffion, administrateur de l'AFU prend l'exemple des outils mis en place aux Hospices Civils de Lyon (HCL).
Dossier patient informatisé : MyHCL et Easily
« MyHCL est un service en ligne gratuit et sécurisé proposé aux patients des HCL pour faciliter leur suivi médical et leurs formalités administratives ». En concertation avec les praticiens, la direction du système d'information et de l'informatique des HCL a mis en place le portail MyHCL. Grâce à une connexion Internet sécurisée, MyHCL permet aux patients de préparer leur hospitalisation, d'accompagner et de sécuriser le retour à leur domicile. Les parcours de soins sont intégrés et les patients peuvent alimenter un télésuivi. En plus d'être un élément structurant fort, MyHCL met le patient au cur de sa prise en charge et favorise le lien entre l'hôpital et la médecine de ville. Ainsi le patient peut recevoir dans son espace personnel MyHCL des rappels en cas de rendez-vous à prendre, des démarches à effectuer ou des formulaires à remplir. Il peut transmettre aux soignants de l'unité de soins, ses symptômes, ses résultats d'examen, des questions ou des photos utiles dans le cadre de votre suivi.
Côté soignants, cette solution numérique permet de quantifier et de valoriser le temps médical. « Intégrée à la suite logicielle « Easily » (utilisée par les professionnels de santé du CHU), MyHCL est une solution centrée sur le patient et destinée à gagner du temps et du confort dans la prise en charge médicale », explique le Pr Ruffion. Véritable dossier patient informatisé (DPI) Easily, peut par exemple, offrir un chemin clinique au patient dont les étapes sont clairement décrites. « Lorsqu'un patient vient pour une intervention, il est en possession d'une suite de rendez-vous fixés avec les dates de consultation, les rendez-vous pré et post opératoires, les dates de consultation de résultats et la première évaluation fonctionnelle. Ainsi, le suivi de l'histoire du patient est intégralement tracé. Nous pouvons, selon les recommandations sur le Plan Personnalisé de Soins projeter le suivi jusqu'à 10 ans », précise le Pr Alain Ruffion. « Nous travaillons à implémenter des informations complémentaires comme la feuille d'information de l'AFU consultable par le patient, une fiche de recommandations de l'AFU destinée au médecin généraliste et enrichir graduellement l'ensemble du dossier ».
Réhabilitation améliorée après chirurgie pour une prise en charge optimale du patient chirurgical
Le pilier de la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAC) est de disposer d'un outil d'évaluation et d'un espace d'échange précis avec le patient. La RAC permet une prise en charge multidisciplinaire et standardisée. Elle permet de diminuer significativement les complications postopératoires, avec pour conséquence une diminution de la durée d'hospitalisation et des coûts de la santé. Le patient est rendu plus vite autonome, ce qui diminue la charge de travail des équipes de soins et permet une sortie plus rapide de l'hôpital sans occasionner de surcharge du secteur ambulatoire. Une prise en charge RAC peut être appliquée à tous les patients, en adaptant individuellement certains de ces éléments. Le médecin traitant joue un rôle essentiel dans cette prise en charge en assurant la continuité de l'information et du suivi du patient. « Le patient mieux informé dispose d'un réseau de suivi avec lequel communiquer. Dès lors, nous constatons une diminution des complications postopératoires, associée à une réduction de la durée d'hospitalisation. Les séjours sont plus courts, voire ambulatoires », précise le Pr Ruffion.
De plus, dans le cas d'une prise en charge RAC, l'investissement en temps des personnels soignants est réduit grâce à la plus grande autonomie du patient. « Nous observons une diminution du temps moyen de soins par jour, et cela permet aux soignants de se concentrer sur les patients qui en ont le plus besoin. C'est une démarche efficace en ce qui concerne la réduction des complications, mais également financièrement pour l'assurance maladie, même si elle n'est pas aujourd'hui valorisée de façon claire », ajoute le Pr Ruffion.
L'audit des pratiques, méthode d'évaluation des pratiques professionnelles
À partir de la solution numérique de santé, les personnels soignants peuvent consulter la synthèse des opérations et modifier ou ajouter une étape au parcours de soin afin qu'il soit plus lisible pour le patient. En fonction des résultats d'une première évaluation des pratiques, les professionnels mettent en place des actions d'amélioration de la qualité des soins. L'impact de ces actions est évalué par une nouvelle mesure des écarts entre la pratique réelle observée et la pratique attendue ou recommandée selon les mêmes critères d'évaluation. « Cela permet de standardiser la pratique, de sécuriser le parcours, et d'effectuer le suivi. De plus, le traitement des audits des pratiques permettra à terme de disposer des résultats des équipes, comme c'est le cas au Royaume-Uni par exemple. Cela permet à chaque équipe de comparer ses pratiques à l'ensemble et d'évaluer ses progrès. C'est une véritable démarche d'intelligence collective et d'optimisation des parcours », ajoute le Pr Alain Ruffion.
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Les pouvoirs publics ont produit une série de mesures législatives encadrant l'implantation de bandelettes prothétiques sous urétrale (BSU), afin d'assurer la sécurité des patients. Le point avec le Pr Xavier Gamé, Secrétaire général de l'AFU.
Les bandelettes sous urétrales, pourquoi, comment ?
Les BSU peuvent être proposées pour le traitement des fuites urinaires survenant lors de l'effort chez les femmes pour qui les séances de kinésithérapie de rééducation n'ont pas permis de bénéfice.
Lorsqu'une indication chirurgicale est posée, deux techniques sont actuellement disponibles et peuvent être proposées.
En revanche, les bandelettes dites ajustables ont été retirées du marché. Ces dispositifs « plus courts », rappelle le Pr Gamé, sont dorénavant interdits en France par manque d'études suffisamment puissantes pour garantir leur sécurité et leur performance. Des études complémentaires devront donc être réalisées pour permettre leur retour sur le marché.
Les points clef des décrets
Les modifications de la législation portent sur différents points concernant le chirurgien et la gestion du dossier patient.
Ainsi les patientes devront bénéficier d'un délai légal de réflexion, « par habitude en jurisprudence on parle de deux semaines, mais aucun délai n'a été fixé dans le décret », précise le Pr Gamé.
Leur dossier devra obligatoirement être validé lors de réunions faisant intervenir un gynécologue, un urologue et, éventuellement, un médecin physique et réadaptation spécialisé.
Au décours de sa prise en charge, la patiente devra recevoir un certain nombre de documents d'informations comprenant :
- Le compte rendu de la réunion pluridisciplinaire
- Une fiche d'information sur l'intervention et ses risques (disponible sur le site de l'AFU),
- Une fiche législative rappelant tous les décrets disponibles
- Un document de traçabilité devant indiquer la marque et la référence du matériel implanté
De plus le chirurgien devra justifier d'une expérience chirurgicale, d'une pratique régulière et revoir les patientes dans le mois suivant l'intervention.
Quel avenir pour les bandelettes sous urétrales ?
Ces évolutions dans la législation des BSU ont démarré avec l'arrêté de février 2019 qui a renforcé le contrôle des dispositifs implantables en imposant la réalisation d'études d'efficacité et de sécurité des matériaux. « Et c'est une excellente chose ! », commente le Pr Gamé. En effet, jusqu'alors il suffisait de disposer d'un marquage CE, marquage certifiant uniquement la fabrication et non l'innocuité du produit.
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Chères et chers confrères,
L'approvisionnement en BCG de la France métropolitaine ne repose plus, depuis novembre 2020, que sur la production de l'usine affiliée à MEDAC et basée aux Pays-Bas. Afin, à terme, de sécuriser et accroitre sa production de BCG, cette usine entre dans une phase de travaux et cela va impacter l'approvisionnement de tous les pays utilisant le MEDAC.
Toutes les mesures possibles sont prises par l'ANSM et l'AFU avec MEDAC pour mettre en place un approvisionnement alternatif en BCG utilisable pour les instillations endovésicales.
Toutefois, le contingentement nominatif des lots de BCG s'impose dès le 1er février 2021 et vous trouverez sur le site Urofrance.org, dès lundi, les liens pour télécharger les fiches que votre pharmacien devra fournir à MEDAC pour être livré.
Il s'agit de la même procédure que celle mise en place en fin d'année 2019 dont l'efficacité a été démontrée par l'absence de cas rapporté de cystectomie imposée par manque de BCG.
Nous espérons donc, grâce à ces mesures, assurer un approvisionnement dans les meilleures conditions possibles à tous les patients. Au fur et à mesure de l'évolution de la situation, l'Association Française d'Urologie vous tiendra informés.
Bien sincèrement,
Yann NEUZILLET,
Responsable du sous-comité Vessie du CCAFU et Secrétaire Général Adjoint de l'AFU.
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Dès le début du confinement, le Comité Lithiase de l'Association Française d'Urologie (CLAFU) a élaboré des recommandations de prise en charge des calculs urinaires pendant cette pandémie. Le point avec le docteur Christophe Alméras, responsable CLAFU.
Les directives nationales ne s'adaptaient pas à toutes les situations. Pour cette raison, l'AFU et ces membres ont décidé d'établir et de rédiger des recommandations spécifiques pour la prise en charge les calculs rénaux ou urinaires. C'était une première, car aucune société savante avant cela n'avait rédigé de recommandations au cours d'une crise sanitaire au niveau national.
Il faut dire qu'en France, 1 à 2 % des motifs de consultations aux urgences sont liés aux calculs urinaires, autrement nommés lithiases urinaires. Les calculs rénaux sont des petites pierres ou cristaux qui se forment dans l'appareil urinaire, au niveau du rein, parfois de la vessie. Si un calcul se coince dans le tuyau conduisant l'urine du rein à la vessie (uretère), il déclenche une crise de colique néphrétique. Il existe plusieurs sortes de calculs rénaux. Ils sont principalement de nature calcique dans 80 % des cas, à base d'oxalate de calcium. La formation des cristaux d'oxalate de calcium peut résulter de la combinaison de plusieurs facteurs, dont une diminution du volume urinaire ou encore une alimentation riche en oxalates (choux, rhubarbe, épinards, fruits tropicaux, etc.) ou en calcium (produits laitiers). Les calculs rénaux peuvent aussi être composés d'acide urique (dans 10 % des cas).
Le Dr Alméras nous explique les contraintes liées à la crise sanitaire et à la prise en charge des personnes souffrant de calculs urinaires.
« Il était nécessaire d'une part, d'éviter des situations de complications infectieuses, et d'autre part, d'empêcher que les patients encombrent les urgences et encourent un risque de contamination.» Il fallait limiter la fréquentation des urgences par les patients souffrant de lithiase urinaire. Le Dr Alméras précise
« Afin de gérer en priorité les patients en situation d'urgences liées aux calculs urinaires, c'est-à-dire avec un terrain fragilisé et un contexte infectieux, nous devions prévenir les risques de complications infectieuses graves notamment dans le cas de retard de prise en charge. Ces contraintes nous ont amenés à prévoir trois catégories de situations : les urgences, les patients à programmer sous quinze jours et les interventions différées et à surveiller. » Une attention particulière devait être apportée aux patients porteurs de sondes urinaires. En effet ils éliminent beaucoup de cristaux et la sonde peut être rapidement bouchée. Pour ces derniers, il fallait d'une part, traiter la douleur et d'autre part, éviter de les faire revenir aux urgences. Ainsi, les situations les moins urgentes étaient suivies en téléconsultation.
Notons enfin que
ces recommandations sont une véritable source de références documentaires qui pourra servir à l'élaboration d'autres protocoles de soin si la crise sanitaire perdure. Ainsi l'ensemble des sociétés savantes ont publié des recommandations, notamment en cancérologie, chirurgie viscérale, neurochirurgie, greffes rénales, et en hépato-gastro-entérologie (liste non exhaustive).
Pour en savoir plus sur les calculs urinaires, merci de vous rendre sur notre page dédiée aux
« questions-réponses sur la lithiase urinaire ».
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Dès le mois de septembre une nouvelle rubrique apparaitra sur Urofrance. Intitulée Biblio AFU, il s'agit d'une revue de bibliographie des publications essentielles dans les différents domaines de notre spécialité.
Les articles seront sélectionnés par les comités scientifiques de l'AFU et commentés par les experts du sujet. Les articles seront issus des journaux « classiques » d'urologie mais également des journaux des autres spécialités frontières avec qui nous sommes en lien.
Plusieurs formats seront disponibles afin d'être en phase avec les modes de diffusion de contenu actuels : capsule vidéo, podcast avec interview d'expert, format texte traditionnel
.
Vous trouverez ici la première publication sous format vidéo sur l'intérêt de Petscan PSMA en alternative à la tomodensitométrie abdominopelvienne et à la scintigraphie osseuse dans le bilan initial du cancer de la prostate à haut risque. La méthodologie et les résultats de cette étude randomisée parue récemment dans Lancet vous sont présentés et critiqués par deux experts urologues (Drs François Rozet et Pierre Mongiat-Artus) et un spécialiste de médecine nucléaire (Dr Mathieu Gauté, Hôpital Tenon Paris) avec les conséquences potentielles sur nos pratiques.
Georges Fournier
Président de l'AFU
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En juin dernier paraissait dans le prestigieux journal New England les premiers résultats de l'étude HERO sur le rélugolix1, un nouveau traitement du cancer de prostate par voie orale. Le Pr Franck Bladou, membre du conseil d'administration de l'AFU, nous donne son avis sur cette nouvelle molécule.
Une nouvelle formule intéressante
Le relugolix est un traitement de « castration chimique » utilisée dans le cancer de prostate. Il s'agit d'un antagoniste de la GnRH. La GnRH est une hormone sécrétée par l'hypothalamus dans le cerveau dont le rôle est de stimuler l'hypophyse elle aussi dans le cerveau pour qu'elle libère les hormones en charge de stimuler la production de testostérone par les testicules.
En se fixant sur les récepteurs de la GnRH, la molécule de relugolix va donner le signal au cerveau de stopper la production des hormones hypophysaires et donc de testostérone. On parle de « castration ».
Depuis des décennies, les traitements de castration chimique utilisés dans le cancer de prostate sont disponibles sous forme injectable par voie intramusculaire ou sous-cutanée et sont utilisées avec de bons résultats.
Dans l'étude HERO, le rélugolix, un traitement cette fois par voie orlae, était administré une fois par jour et était comparé à une forme injectable. Bien que dans les deux groupes 99% des patients suivaient le traitement, « il n'y avait pas de données sur les préférences des patients entre la voie orale et injectable », déplore le Pr Bladou.
Il est à craindre « un risque plus élevé d'oubli de prise du traitement par rapport à une injection tri ou semestrielle » chez des patients parfois âgés, met en garde le Pr Bladou. Néanmoins « les traitements oraux chez les patients porteurs d'un cancer de prostate ne pouvant bénéficier d'une castration chimique sont bien suivis avec 92 à 96% de bonne prise du traitement, ce qui est rassurant. »
Les antagonistes de la GnRH : un meilleur contrôle de la castration ?
Des résultats ont déjà été démontrés pour d'autres molécules avec le même mécanisme d'action et sont confirmées dans cette étude : elles s'accordent à dire qu'un antagoniste de la GnRH entraine une chute plus rapide du taux de testostérone.
« Cela permet une efficacité plus rapide du traitement. Cela permet aussi de se passer de l'utilisation d'une deuxième molécule habituellement prescrite en complément durant les premières semaines pour éviter le risque d'aggraver les symptômes comme les douleurs osseuses », nous explique le Pr Bladou.
Les autres avantages de ce traitement par relugolix sont la suppression plus efficace de la production de FSH. Cette dernière est une des hormones hypophysaires stimulant la production de testostérone. Mais elle serait également un facteur de croissance potentiel stimulant les cellules cancéreuses, ainsi que la reprise rapide de la production de testostérone à l'arrêt du traitement.
En effet, la récupération est plus rapide après traitement par antagoniste de la GnRH. Dans cette étude 90 jours après arrêt des traitements le retour à la normale du taux de testostérone était atteint chez 54% des patients du groupe rélugolix contre seulement 3% des patients de l'autre groupe.
Et moins d'impact cardiovasculaire : une vraie bonne nouvelle pour les patients les plus fragiles
Environ 30% des patients atteints de cancer de la prostate décèdent d'un accident cardiovasculaire. La toxicité cardiovasculaire du traitement reste un des risques de la castration chimique, chez des patients souvent déjà porteurs d'autres facteurs de risque cardiovasculaire comme l'obésité, le diabète, l'hypertension, une élévation du cholestérol ou encore le tabagisme. « Il est donc souhaitable, chez ces patients, de ne pas en ajouter à ces risques cardiovasculaires déjà importants. » nous explique le Pr Bladou.
Dans l'étude HERO, les évènements cardiovasculaires majeurs définis comme un infarctus du myocarde, un AVC ou un décès était de 2,9% contre 6,2% dans le deuxième groupe ce qui représente « une diminution du risque de 54% » insiste le Pr Bladou. Cette différence était d'autant plus visible chez les patients les plus fragiles.
Vers une mise à jour des recommandations ?
Les résultats de l'étude HERO montrent une supériorité du rélugolix pour atteindre rapidement un taux de castration ainsi qu'une diminution du risque d'accidents cardiovasculaires par rapport à la leuproréline. « Nous n'avons pas de données comparées sur l'efficacité thérapeutique sur le cancer. La mise à jour des recommandations est la prochaine étape, nul doute, mais il est encore trop tôt », conclue le Pr Bladou.
Référence
1. Neal D. et al. Oral Relugolix for Androgen-Deprivation Therapy in Advanced Prostate Cancer. June 4, 2020 N Engl J Med 2020; 382:2187-2196.
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Ne manquez pas le webinaire de l'AFU avec le Collège Français des Enseignants en Urologie.
JEUDI 3 SEPTEMBRE 2020 À 18H30
Les sténose de l'urètre et les fractures du bassin (disjonction de l'urètre) : Diagnostic, prise en charge et traitement.
Réalisé par François-Xavier MADEC et animé par Mathieu Roumiguié
Les traumatismes de l'urètre évoluent vers des sténoses qui sont des affections emblématiques de l'urologie.
Pour vous connecter, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-joint : https://us02web.zoom.us/j/88421081912
Leur prise en charge a récemment évolué, suite aux résultats décevants des traitements endoscopiques, et à l'amélioration des techniques de reconstruction urétrale. L'objectif sera de préciser une stratégie de diagnostic et de traitement de ces pathologies urétrales.?
Avant le webinaire, François-Xavier Madec vous invite à consulter les recommandations de l'AUA sur les sténoses de l'urètre ainsi que le chapitre du Campbell 2020.
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L'endométriose est une maladie gynécologique dans laquelle l'endomètre (tissu utérin) colonise d'autres organes, à proximité ou à distance de l'utérus. Les symptômes peuvent être variés. Le Pr Jean-Nicolas Cornu, coordinateur du CUROPF (comité d'urologie et de périnéologie de la femme) rappelle la nécessité d'optimiser les parcours de soin des patientes.
Une prise en charge urologique et pluridisciplinaire
Selon le Pr Jean-Nicolas Cornu « les patientes porteuses d'endométriose présentent souvent des symptômes du bas appareil urinaire [SBAU] qui ressemblent au syndrome de la vessie douloureuse ou de l'hyperactivité vésicale ». En consultation urologique, « nous pouvons rencontrer une patiente atteinte d'endométriose et souffrant de SBAU qui est adressée par son gynécologue ou une patiente jeune non diagnostiquée qui consulte spontanément ». Il précise qu'au moindre doute, une IRM pelvienne sera recommandée.
Il est impératif que ces patientes soient prise en charge par une équipe pluridisciplinaire composée de gastro-entérologues, gynécologues et urologues. Le parcours de soin de ces patientes passe aussi par le soutien de praticiens comme les algologues, psychologues ou sexologues. Enfin, les associations de patientes ont un rôle majeur à jouer dans cet accompagnement.
Comment se déroule la prise en charge urologique des patientes souffrant d'endométriose ?
Le bilan initial se compose d'un entretien qui s'appuie sur des questionnaires spécifiques, d'une cystoscopie (examen de l'urètre et de la vessie, réalisé en passant par les voies naturelles) afin de vérifier l'absence de lésion d'endométriose dans la vessie.
Enfin, un bilan urodynamique est réalisé. Ce sont des tests qui évaluent le fonctionnement de la vessie et du sphincter.
Ce protocole de dépistage permet d'évaluer si des troubles de stockage ou de vidange existent au niveau de la vessie. Il permet en outre d'estimer la présence d'une douleur persistante. Avant toute décision thérapeutique, « il faut surtout se coordonner avec le gynécologue pour bien se situer dans le parcours de prise en charge de la patiente » rappelle le Pr Cornu.
Actuellement la prise en charge de la maladie est symptomatique. Néanmoins, « des essais thérapeutiques sur des instillations sont en cours pour le traitement des douleurs vésicales » confie le Pr Cornu. L'instillation est un traitement qui consiste à introduire lentement dans la vessie un médicament à l'aide d'une sonde urinaire.
Quand un traitement spécifique est décidé celui-ci est souvent multimodal et associe traitement médicamenteux venant bloquer la production hormonale à un traitement chirurgical.
En cas d'intervention la chirurgie mini invasive est privilégiée, par coelioscopie ou chirurgie robot assistée, et consiste à retirer les lésions d'endométriose. Cela permet de limiter le traumatisme opératoire ainsi que les douleurs.
[post_title] => Endométriose : pourquoi consulter son urologue ?
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La bactériurie asymptomatique est la présence de bactéries dans les urines en l'absence de signes cliniques d'infections urinaires. La bactériurie asymptomatique concerne 2 à 10% des femmes enceintes alors qu'elle atteint seulement 1 à 5% des femmes non enceintes.
Sans gravité en général, la bactériurie pendant la grossesse peut provoquer des complications. Elle peut évoluer vers une pyélonéphrite (infection bactérienne qui touche le rein) dans 20% des cas et entraîner un risque de complications périnatales. [1-2]
Le diagnostic de bactériurie s'effectue avec un examen cytobactériologique des urines, un ECBU, qui recherche la présence de germes dans les urines. Un dépistage est recommandé à partir du 4e mois de grossesse tous les mois par simple bandelette urinaire. De même, il est préconisé de réaliser un ECBU de contrôle 8-10 jours après le traitement par antibiotique dans le cas où la patiente est infectée, ainsi qu'un ECBU mensuel par la suite jusqu'à l'accouchement [2].
Quel est le traitement de la bactériurie chez la femme enceinte ?
Pour une meilleure tolérance par la mère et le ftus, ce sont des antibiotiques avec un spectre étroit qui seront prescrits, c'est-à-dire des antibiotiques qui agissent seulement sur certains bacilles. Ils ne perturbent ainsi pas l'effet protecteur du microbiote intestinal en le préservant, et limitent l'apparition de résistances.
Certains antibiotiques sont contre indiqués durant la grossesse ou pendant l'allaitement et en cas de doute le praticien peut se référer au référentiel des agents tératogène en libre accès (www.lecrat.fr).
Les effets indésirables de l'usage des antibiotiques chez la femme enceinte sont ceux décrits habituellement comme les troubles digestifs notamment. Les effets secondaires liés aux traitements antibiotiques étant limités, il convient de traiter la bactériurie asymptomatique afin de réduire le risque de pyélonéphrite [3].
Quelle est la durée de traitement ?
Le traitement proposé peut être constitué d'une seule prise (monodose) ou bien s'étendre sur 2 à 7 jours selon les cas.
D'une manière générale, il n'a pas été de?montre? que les traitements en prise unique ou de dure?e courte sont aussi efficaces que les traitements prolonge?s [4]. Néanmoins une durée de traitement plus courte entraînerait moins d'effets secondaires [5-6].
Références
[1] US Preventive Services Task Force, Owens DK, Davidson KW, Krist AH, Barry MJ, Cabana M, et al. Screening for Asymptomatic Bacteriuria in Adults: US Preventive Services Task Force Recommendation Statement. JAMA 2019.
[2] Caron F, Galperine T, Flateau C, Azria R, Bonacorsi S, Bruyère F, et al. Practice guidelines for the management of adult community-acquired urinary tract infections. Med Mal Infect 2018.
[3] Nicolle LE, Gupta K, Bradley SF, Colgan R, DeMuri GP, Drekonja D, et al. Clinical Practice Guideline for the Management of Asymptomatic Bacteriuria: 2019 Update by the Infectious Diseases Society of America. Clin Infect Dis Off Publ Infect Dis Soc Am 2019.
[4] Widmer M, Lopez I, Gülmezoglu AM, Mignini L, Roganti A. Duration of treatment for asymptomatic bacteriuria during pregnancy. Cochrane Database Syst Rev 2015.
[5] Bayrak O, Cimentepe E, Inegöl I, Atmaca AF, Duvan CI, Koç A, et al. Is single-dose fosfomycin trometamol a good alternative for asymptomatic bacteriuria in the second trimesterof pregnancy? Int Urogynecol J Pelvic Floor Dysfunct 2007.
[6] Estebanez A, Pascual R, Gil V, Ortiz F, Santibáñez M, Pérez Barba C. Fosfomycin in a single dose versus a 7-day course of amoxicillin-clavulanate for the treatment of asymptomatic bacteriuria during pregnancy. Eur J Clin Microbiol Infect Dis Off Publ Eur Soc Clin Microbiol 2009.
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Lumière sur la maladie de Mondor de la verge (ou thrombose superficielle de verge), une pathologie encore largement méconnue avec le Dr Antoine Faix, ancien Responsable du Comité d'Andrologie et de Médecine Sexuelle de l'AFU.
Une affection méconnue
La maladie de Mondor de la verge est une affection relativement rare bien que « l'on ne dispose que de peu de chiffres et très peu de publications sur le sujet » nous explique le Dr Antoine Faix.
Elle consiste initialement en une phlébite, c'est à dire un caillot dans une veine superficielle au niveau du thorax ou de l'abdomen. Elle a classiquement été décrite chez la femme qui allaite ou après un traitement par radiothérapie dans la région où se produit le caillot ou souvent sans cause connue.
Cette pathologie peut être retrouvée dans d'autres endroits du corps humain, notamment au niveau de la verge. Elle touche alors une petite veine superficielle se situant sur le dessus de la verge qui va s'obstruer, c'est la thrombose. Elle est principalement responsable de douleur, pouvant rendre douloureux voire difficiles les rapports sexuels notamment.
« La plupart du temps, il s'agit d'homme jeune ayant eu une activité sexuelle intense » nous explique Antoine Faix. Le mécanisme exact n'est pas connu mais il semblerait qu'une compression empêchant le bon retour veineux notamment à la base de verge puisse favoriser la survenue de ces thromboses superficielles de verge, notamment en cas d'utilisation de cock-ring (un anneau se plaçant à la base de la verge en vue de renforcer et de prolonger une érection).
Un diagnostic clinique
Le diagnostic est avant tout clinique et l'urologue recherchera lors de l'examen clinique une veine indurée et douloureuse à la palpation de la verge. Une échographie doppler (permettant de voir les vaisseaux) de verge peut être proposée pour affirmer le diagnostic mais n'est pas indispensable en cas de signes cliniques évocateurs concordant avec des facteurs de risque évidents.
La plupart du temps les symptômes disparaissent tout seuls en 4 à 8 semaines mais parfois ils peuvent perdurer plusieurs mois. En cas de persistance ou si aucun facteurs de risque n'est retrouvé à l'interrogatoire, l'urologue s'assurera de l'absence d'une autre pathologie associée ou sous-jacente. « On pourra rechercher une anomalie de la fluidité sanguine, une compression veineuse, une IST (infection sexuellement transmissible) ou une maladie de Lapeyronie (courbure de verge) » nous indique le Pr Faix. Cette recherche nécessite alors la réalisation d'une prise de sang, d'une échographie du bas ventre et des organes génitaux et surtout d'un interrogatoire exhaustif.
Un traitement empirique
Bien qu'il n'y ait pas de recommandations scientifiques actuellement, son traitement reste le plus souvent simple avec des médicaments par voie orale. Dans les premières semaines un traitement des symptômes douloureux par des anti-inflammatoires et des antalgiques peut être proposé, associé à des massages quotidiens de la veine dorsale de la verge pour faciliter la résorption du caillot.
En cas de persistance passé un délai de 4 à 8 semaine des traitements pour fluidifier le sang, peuvent être introduits et ce pour une durée de 4 à 8 semaines.
Exceptionnellement une intervention chirurgicale consistant à retirer la veine bouchée peut être indiquée en cas de persistance, malgré les traitements, de symptômes douloureux invalidants.
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