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    Numéro 5- Volume 31- pp. 241-302 (Avril 2021)

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    • Recommandations courtes du CIAFU : intérêt de l’ECBU avant biopsie de la prostate réalisée par voie endo-rectale

      Résumé
      Introduction

      Les biopsies de la prostate se compliquent parfois d’infection pouvant conduire au décès. Les facteurs de risques restent polémiques notamment l’examen cytobactériologique des urines réalisé avant biopsie de la prostate. L’augmentation des résistances induit une augmentation du nombre de complications et la nécessité de définir de nouvelles stratégies d’antibioprophylaxie. L’ECBU reste largement discuté lors des affaires juridiques en lien avec les biopsies de la prostate et les urologues ou experts attendent des recommandations claires sur ce sujet. Le Comité d’infectiologie de l’AFU a donc mis en place un travail d’analyse de la littérature afin d’aboutir à un consensus au sein du comité.

      Méthode

      Une recherche bibliographique a été effectuée sur Pubmed et Medline. Nous avons sélectionné les études randomisées ou les méta analyses en utilisant les mots clés « prostate biopsy » et « infection » ou « infectious complications ». L’ensemble des résumés et articles ont été analysés. La synthèse de l’analyse a été revue par l’ensemble des membres du comité d’experts du CIAFU proposant la recommandation la plus consensuelle possible.

      Résultats

      La littérature sur le sujet reste pauvre, mais aucune preuve de lien entre bactériurie prébiopsie et infection post-biopsie n’a pu être démontré.

      Conclusions

      En dehors d’une situation clinique pouvant faire évoquer une infection urinaire masculine, devant par ailleurs faire préférer le report des biopsies, il n’est pas recommandé de réaliser un ECBU avant biopsies de la prostate par voie endo-rectale (avis d’experts).

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations courtes du CIAFU : intérêt de l’ECBU avant biopsie de la prostate réalisée par voie endo-rectale

      Summary

      Prostate biopsy is sometimes complicated by infection which can lead to death. The risk factors remain controversial, notably the urine bacterial culture carried out before a prostate biopsy. The increase in resistance induces an increase in the number of complications and the need to define new antibiotic prophylaxis strategies. The urine bacterial culture remains widely discussed in cases with post-prostate biopsy infections and urologists or experts await clear recommendations on this subject. The Infectiology Committee of the French Association of Urology has therefore set up a literature analysis work in order to reach a consensus within the committee.

      Method

      A literature search was performed on Pubmed and Medline. We selected randomized studies or meta-analyzes using the keywords “prostate biopsy” and “infection” or “infectious complications”. All abstracts and articles have been analyzed. The summary of the analysis was reviewed by all the members of the committee proposing the most consensual recommendation possible.

      Results

      The literature on the subject remains poor, but no evidence of a link between prebiopsy bacteriuria and post-biopsy infection has been demonstrated.

      Conclusions

      Apart from a clinical situation which could evoke a male urinary tract infection, and moreover having to prefer the postponement of biopsies, it is not recommended to perform a routine urine culture before endo-rectal prostate biopsies (expert opinion).

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    • Traitement chirurgical et interventionnel de l’obstruction sous-vésicale liée à une hyperplasie bénigne de prostate : revue systématique de la littérature et recommandations de bonne pratique clinique du Comité des Troubles Mictionnels de l’Homme

      Résumé
      Objectif

      L’objectif du Comité des Troubles Mictionnels de l’Homme (CTMH) de l’Association Française d’Urologie (AFU) était de mettre à jour les recommandations françaises parues en 2012 et celles de l’EAU parues en 2019 concernant la prise en charge chirurgicale et interventionnelle de l’obstruction sous-vésicale (OSV) liée à une hyperplasie bénigne de prostate (HBP).

      Méthodes

      Une revue systématique de la littérature (PubMed®), concernant l’OSV liée à l’HBP, a été conduite entre 2018 et 2020 afin de compléter celle prise en compte par les recommandations précédentes. Ce travail a comporté une stratégie bibliographique prédéfinie puis une analyse critique de la littérature avec attribution de niveaux de preuve et rédaction de conclusions et de recommandations permettant de répondre aux questions cliniques posées.

      Résultats/recommandations

      Proposer une incision cervicoprostatique (ICP) pour traiter chirurgicalement les patients ayant des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) modérés à sévères avec un volume prostatique<30cm3, sans lobe médian. Proposer une résection transurétrale de prostate (RTUP) mono- ou bipolaire pour traiter chirurgicalement les patients ayant des SBAU modérés à sévères avec un volume prostatique entre 30 et 80cm3. La vaporisation par laser Greenlight™ ou bipolaire peuvent être proposées en alternative à la RTUP. Proposer une vaporisation laser Greenlight™ aux patients à risque hémorragique. Proposer une énucléation endoscopique de prostate pour traiter chirurgicalement les patients ayant des SBAU modérés à sévères en alternative à la RTUP et à l’adénomectomie voie haute (AVH). L’adénomectomie mini-invasive est une alternative à l’AVH pour les centres ne disposant pas de technique endoscopique adaptée. L’embolisation des artères prostatiques peut être proposée en cas de contre-indication ou de refus d’une intervention chirurgicale pour des prostates de volume>80cm3. Les implants intra-prostatiques sont une alternative pour traiter les SBAU chez les patients souhaitant conserver leur fonction éjaculatoire et ayant un volume prostatique<70cm3 sans lobe médian. L’Aquablation et le Rezum™ ne peuvent être recommandées en pratique courante en raison d’un recul clinique insuffisant et de l’absence de comparaison aux techniques de référence.

      Conclusion

      Les évolutions notables des techniques de prise en charge chirurgicales de l’OSV liée à l’HBP s’orientent vers une diminution de la morbidité des gestes et une amélioration de la qualité de vie au-delà du simple traitement des SBAU.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement chirurgical et interventionnel de l’obstruction sous-vésicale liée à une hyperplasie bénigne de prostate : revue systématique de la littérature et recommandations de bonne pratique clinique du Comité des Troubles Mictionnels de l’Homme

      Summary
      Objective

      The aim of the Male Lower Urinary Tract Symptoms Committee (CTMH) of the French Urology Association was to propose an update of the guidelines for surgical and interventional management of benign prostatic obstruction (BPO).

      Methods

      All available data published on PubMed® between 2018 and 2020 were systematically searched and reviewed. All papers assessing surgical and interventional management of adult patients with benign prostatic obstruction (BPO) were included for analysis. After studies critical analysis, conclusions with level of evidence and French guidelines were elaborated in order to answer the predefined clinical questions.

      Results/guidelines

      Offer a trans-uretral incision of the prostate to treat patients with moderate to severe lower urinary tract symptoms (LUTS) with a prostate volume<30cm3, without a middle lobe. TUIP increases the chances of preserving ejaculation. Propose mono- or bipolar trans-urethral resection of the prostate (TURP) to treat patients with moderate to severe LUTS with a prostate volume between 30 and 80cm3. Vaporization by Greenlight™ or by bipolar energy can be offered as an alternative to TURP. Offer a Greenlight™ laser vaporization to patients at risk of bleeding. Offer endoscopic prostate enucleation to surgically treat patients with moderate to severe LUTS as an alternative to TURP and open prostatectomy (OP). Minimally invasive prostatectomy is an alternative to OP in centers without access to adequate endoscopic procedures. Embolization of the prostatic arteries may be offered in the event of a contraindication or refusal of surgery for prostates with a volume>80cm3. Prostatic uretral lift is an alternative in patients interested in preserving their ejaculatory function and with a prostate volume<70cm3 without a middle lobe. Aquablation and Rezum™ are under evaluation and should be offered in research protocols.

      Conclusion

      Major changes in surgical management of BPO have occurred and aim at reducing morbidity and improving quality of life of patients.

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    • Mise au point sur les nouvelles techniques chirurgicales et interventionnelles dans la prise en charge de l’obstruction sous-vésicale liée à l’hyperplasie bénigne de la prostate

      Résumé
      Introduction

      De nombreuses techniques dites mini-invasives ont émergé ces dernières années dans le traitement chirurgical de l’obstruction due à l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). L’objectif de cet article était de faire le point sur leurs évolutions et leurs résultats respectifs.

      Matériel et méthode

      Une revue cohérente de la littérature entre 2013 et 2020 a été réalisée par un panel d’experts nationaux de la chirurgie de l’HBP. Les données ont ensuite été discutées par l’ensemble des co-auteurs afin d’obtenir un consensus vis-à-vis des articles sélectionnés et de leur analyse. Un état des lieux a enfin été rédigé pour proposer une vue d’ensemble de ces avancées technologiques et de leur disponibilité en France.

      Résultats

      Le traitement de l’obstruction sous-vésicale liée à l’HBP s’est beaucoup diversifié ces 5 dernières années. L’inventaire comporte 5 nouvelles technologies permettant aujourd’hui une désobstruction transurétrale non ablative (UROLIFT®, ITIND®), transurétrale ablative (REZUM®), transurétrale ablative avec assistance robotique (AQUABEAM®) ou endovasculaire par embolisation des artères prostatiques. Seul l’UROLIFT® est considérée comme une technologie établie dans les dernières recommandations de l’EAU. Les quatre autres sont en cours d’évaluation et des recommandations européennes n’ont été émises uniquement pour deux d’entre eux, l’AQUABEAM® et l’embolisation des artères prostatiques.

      Conclusion

      Ces nouvelles techniques mini-invasives ont pour but d’augmenter les options thérapeutiques pour la prise en charge de l’HBP afin de proposer une prise en charge plus adaptée aux souhaits du patient. Certaines se positionnent en alternative au traitement chirurgical, d’autres à la place du traitement médical ou entre le traitement médical et chirurgical. Ces technologies ne sont pas toutes au même niveau de développement, d’évaluation et de niveau de preuve mais ont en commun une diffusion restreinte en France, compte tenu notamment de leur coût. Leur utilisation au sein d’études validées permettra de positionner leur utilisation ultérieure de façon plus précise.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mise au point sur les nouvelles techniques chirurgicales et interventionnelles dans la prise en charge de l’obstruction sous-vésicale liée à l’hyperplasie bénigne de la prostate

      Summary
      Introduction

      New surgical techniques for the treatment of benign prostatic obstruction (BPO) have emerged in recent years. We sought to give an overview on each of these technologies.

      Material

      A comprehensive review of the literature between 2013 and 2020 was carried out by a panel of national experts already practicing these interventions. All the data were then discussed among all the co-authors in order to obtain a consensus with regard to the selected articles and their analysis. Finally, an inventory was drawn to provide an overview of these technological advances and their availability in France.

      Results

      The treatment benign prostatic obstruction has diversified greatly over the past 5 years. 5 new technologies have emerged, allowing today a transurethral non-ablative treatment (UROLIFT®, ITIND®), a transurethral ablative treatment (REZUM®), a transurethral ablative treatment with robotic assistance (AQUABEAM®) or an endovascular management by embolization of the prostatic arteries. Only UROLIFT® is considered an established technology in the latest EAU-Guidelines. The other four are under evaluation and recommendations have only been issued for two of them, AQUABEAM® and the embolization of the prostatic arteries.

      Conclusion

      These new minimally invasive techniques aim to increase the therapeutic options for the management of BPO in order to offer a management more suited to the wishes of the patient. Some are positioned as an alternative to surgical or medical treatment, others between medical and surgical treatment. These technologies are not all at the same level of development, evaluation and level of proof, but have in common a limited distribution in France, in particular given their cost. Validated studies will allow them to position their subsequent use more precisely.

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    • Analyse des coûts de la photovaporisation prostatique au laser Greenlight versus résection transurétrale de la prostate : intérêt de la prise en charge ambulatoire

      Résumé

      But Étude médico-économique comparative des coûts entre résection transurétrale monopolaire de la prostate (RTUP) en hospitalisation complète avec 3 nuits et photovaporisation prostatique (PVP) au laser Greenlight en ambulatoire.

      Matériel et méthodes

      Une analyse rétrospective par minimisation des coûts sur la période 2017-2019 a été réalisée dans un centre hospitalier privé français pour les séjours associés aux actes de RTUP et de PVP en rapport avec une hypertrophie bénigne de la prostate. L’estimation de la balance coûts-bénéfices péri-opératoire liée aux deux techniques a été réalisée du point de vue de l’établissement par la méthode du micro-costing.

      Résultats

      871 résections d’adénome de prostate ont été réalisées sur la période de l’étude, dont 743 photovaporisations prostatiques (soit 85 %). La durée de séjour moyenne des patients opérés d’une RTUP était de 3,7jours versus 0,9jours pour la PVP dont 64,7 % étaient réalisées en ambulatoire. La balance coûts/recettes est en faveur de la PVP en ambulatoire par rapport à la RTUP en hospitalisation conventionnelle de 3 nuits, avec une différence de plus de 500€ par patient pour des séjours de niveau de sévérité 1.

      Conclusion

      Dans le centre hospitalier privé de notre étude, la PVP en ambulatoire apparaissait financièrement plus intéressante qu’une RTUP avec trois nuits d’hospitalisation complète pour un patient de niveau de sévérité 1. Le gain financier pour l’établissement se trouve principalement dans la réduction de la durée moyenne de séjour et la prise en charge ambulatoire.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Analyse des coûts de la photovaporisation prostatique au laser Greenlight versus résection transurétrale de la prostate : intérêt de la prise en charge ambulatoire

      Summary
      Purpose

      To compare the costs associated with GreenLight XPS 180W photoselective vaporization of the prostate (PVP) for an outpatient versus standard transurethral resection of the prostate (TURP) with a three nights hospitalization in a French private hospital.

      Material and methods

      A retrospective cost minimization analysis was performed between 2017 and 2019 in a French private hospital for the hospital stays associated with TURP and PVP procedures for benign prostatic hyperplasia (BPH). The peri-operative cost-benefit assessment of the two procedures was analyzed from the establishment's point of view according to the micro-costing method.

      Results

      871 surgical treatment for BPH had been performed during the period of the study, including 743 photoselective laser vaporization (85%). The average length of stay of patients undergoing TURP was 3,7 days versus 0,9 days for PVP including 64,7% ambulatory.

      The cost-benefit was more of 500€ per patient in favor of ambulatory PVP compared with TURP in conventional three nights hospitalization for level 1 hospital stays.

      Conclusion

      In this private hospital center, ambulatory PVP seemed more cost-effective than TURP with a three nights hospitalization for a severity level 1 patient. The financial profit for the establishment was mostly due to reduction of the main length of stay and ambulatory care.

      Level of evidence

      3.

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    • Le cancer des organes génitaux externes de l’homme dans le département de l’Hérault: résultats de 30 ans d’enregistrement du registre des tumeurs de l’Hérault (1987–2016)

      Résumé
      Objectif

      L’objectif de cette étude est de présenter l’évolution des données d’incidence et de mortalité du cancer des organes génitaux externes de l’homme dans l’Hérault à partir des données du Registre des tumeurs de l’Hérault (RTH) sur une période de 30 ans.

      Matériel et méthodes

      À partir de la base de données du RTH, nous avons étudié l’évolution des tumeurs germinales du testicule (TGT) et du cancer du pénis (CP) sur 30 ans (de 1987 à 2016). Nous avons analysé les données d’incidence et de mortalité de ces tumeurs. Nous avons comparé ces résultats aux données françaises, européennes et mondiales.

      Résultats

      En 30 ans d’enregistrement nous avons recensé 725 cas de TGT et 175 cas de CP. Le taux standardisé sur la population mondiale (TSM) d’incidence des TGT a doublé entre 1987 et 2016 (4,2/100 000 en 1987 et 9,3/100 000 en 2016). Il a été multiplié par 2,63 dans la population des patients de 30 à 44 ans. On observe une baisse du taux de mortalité avec un TSM à 0,8/100 000 en 1987, et 0,4/100 000 en 2016. Le TSM d’incidence des CP est stable entre 1987 et 2016 (TSM entre 0,4 et 0,9/100 000). La mortalité est stable avec un TSM entre 0,1 et 0,3/100 000 entre 1987 et 2016.

      Conclusion

      L’incidence des TGT a fortement augmenté dans l’Hérault durant les 30 dernières années alors que l’on observe une diminution de la mortalité. La proportion des tumeurs germinales séminomateuses augmente ; elle est passée de 53 % à 60 % en 30 ans dans l’Hérault. L’incidence et la mortalité du CP étaient stables dans l’Hérault durant les 30 dernières années.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le cancer des organes génitaux externes de l’homme dans le département de l’Hérault: résultats de 30 ans d’enregistrement du registre des tumeurs de l’Hérault (1987–2016)

      Summary
      Aim

      The objective of this study is to present the history of cancers of the external genital organs of male in Hérault using data from the Hérault tumor register (RTH) over a period of 30 years.

      Patients and methods

      Using the RTH database, we studied the development of testicular germ cell tumors (TGCT) and penile cancer (PC) over 30 years, from 1987 to 2016. We analyzed the incidence and mortality data for these tumors. We compared these results to French, European and global data.

      Results

      In 30 years of registration we have recorded 725 cases of TGCT and 175 cases of PC. The age standardized incidence rate (ASR) of TGCT has doubled between 1987 and 2016 (4.2 per 100,000 in 1987 and 9.3 per 100,000 in 2016). It was multiplied by 2.63 in the population of patients aged 30 to 44. There is a decrease of the mortality rate with a ASR of 0.8 deaths per 100,000 in 1987, and 0.4/100 000 in 2016. The PC incidence ASR was stable between 1987 and 2016 (0.4-0.9/100,000). Mortality is stable with a ASR between 0.1 and 0.3 deaths per 100,000 between 1987 and 2016.

      Conclusion

      The incidence of TGCT has increased sharply in the Hérault over the past 30 years, while a decrease in mortality has been observed. The proportion of seminomas is increasing; it has gone from 53 % to 60 % in 30 years in the Hérault. The incidence and mortality of PC shows a stability in the Hérault over the past 30 years.

    • Onco-TESE et cancer du testicule

      Prog Urol, 2021, 5, 31, 293-302

      Voir l'abstract Summary

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    • Onco-TESE et cancer du testicule

      Résumé
      Introduction

      La préservation de la fertilité est indispensable avant tout traitement du cancer. En cas d’échec à la conservation de spermatozoïdes éjaculés, un prélèvement chirurgical de tissu testiculaire est possible dans le cadre d’une Onco-TESE (Oncological Testicular Sperm Extraction) afin d’isoler des spermatozoïdes. Nous rapportons notre expérience d’Onco-TESE chez les patients atteints d’un cancer du testicule, au sein du CHU de Rouen.

      Matériel

      Étude rétrospective incluant l’ensemble des hommes pubères, prise en charge pour un cancer du testicule, uni ou bilatéral, avant tout traitement carcinologique, ayant bénéficié d’une Onco-TESE au CHU de Rouen. Le poids des fragments, la présence de spermatozoïdes ou de ses précurseurs ont été analysés. Une relecture histologique des pièces d’orchidectomies a été effectuée. Pour chaque prélèvement positif, des paillettes ont été conservées au CECOS.

      Résultats

      Vingt-quatres patients ont eu une Onco-TESE : 58,34 % altération sévère du spermogramme (ASS) et 41,36 % échec de recueil de sperme (ERS), entre 1996 et 2019. L’âge moyen était de 26,6 (±5,29) ans. Les durées moyennes de l’intervention et de séjour étaient respectivement de 71minutes (±30,7) et de 3,75jours (±2,83). Le taux de biopsies testiculaire (BT) positives était de 58,33 % de façon général et de 66,67 % en cas de BT sur testicule tumoral. Un patient a présenté une complication Clavien III. Le nombre moyen de paillettes conservées par patient était de 14,28 (±15,34) pour 7,14 % d’utilisation.

      Conclusion

      Nos résultats semblent confirmer que l’Onco-TESE est une solution efficace pour préserver la fertilité des hommes atteints de cancer du testicule en cas d’ASS ou d’ERS.

      Niveau de preuve

      III.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Onco-TESE et cancer du testicule

      Summary
      Introduction

      Fertility preservation is essential before cancer treatment. When ejaculated sperm preservation is not possible, testicular tissue can be surgically collected by Onco-TESE technic (Oncological Testicular Sperm Extraction) to isolate sperm. We report on our experience with Onco-TESE in testicular cancer patients at the Rouen University Hospital.

      Material and method

      Retrospective study including all pubescent men, treated for testicular cancer, uni- or bilateral, before any carcinological therapy, who have undergone Onco-TESE at the Rouen University Hospital. Fragment weight, detection of sperm or its precursors were analysed. A histological interpretation of the testicular tumor was carried out. For each positive sample, straws were kept at the French Sperm Bank.

      Results

      Twenty-four patients had an Onco-TESE: 58.34% severe sperm alteration (SSA) and 41.36% sperm collection failure (SCF), between 1996 and 2019. The mean age was 26.6 (±5.29) years. The mean procedure and length of stay were 71minutes (±30.7) and 3.75 days (±2.83), respectively. The rate of positive testicular biopsies (TB) was 58.33% overall and 66,67% in the case of TB on tumour testis. One patient had a Clavian-Dindo III complication. The mean number of straws preserved per patient was 14.28 (±15.34) for 7.14% use.

      Conclusion

      Our results seem to confirm that Onco-TESE is an effective solution for preserving fertility in men with testicular cancer in cases of SSA or SCF.

      Level of evidence

      III.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2021, 5, 31, i

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