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    Numéro 15- Volume 31- pp. 943-1054 (Novembre 2021)

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    • Le chirurgien urologue face à une tuerie de masse

      Résumé
      Introduction

      Suite aux attentats de Paris en 2015, le système hospitalier français a dû s’organiser en cas d’afflux de blessés graves notamment hémorragiques. L’expérience récente prouve que le premier flux des blessés est spontanément orienté vers la structure la plus proche des événements, qu’elle soit adaptée ou non. Tout chirurgien peut être confronté à une telle crise quelle que soit sa structure d’exercice car les attentats terroristes sont imprévisibles. L’urologue doit anticiper les responsabilités qu’il pourrait être contraint d’endosser dans une telle situation.

      Matériel et méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de Pub Med, Embase et Google Scholar a été menée entre 2000 et juin 2021.

      Résultats

      Outre un rôle de coordinateur, réservé aux plus expérimentés, son expertise chirurgicale viscérale permettrait à un urologue d’appliquer le damage control (DC) à toutes ses étapes. Cet article décrit les principes du DC, notamment la laparotomie de sauvetage dite « écourtée » incluant la stratégie concernant les lésions génito-urinaires.

      Discussion

      Quel que soit son rôle (trieur, organisateur, technicien) dans la gestion d’un afflux massif de blessés hémorragiques, un urologue doit connaître les principes du DC. La laparotomie écourtée (première étape du DC) impose au chirurgien urologue de ne jamais chercher à effectuer un geste de reconstruction primaire mais de privilégier la rapidité et l’efficacité (tant sur le versant hémostatique qu’urostatique) pour conduire le blessé stabilisé au plus vite en réanimation (étape 2). Une chirurgie de reprise dite de reconstruction définitive (étape 3) sera de toute façon indispensable à l’issue.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le chirurgien urologue face à une tuerie de masse

      Summary
      Introduction

      Following the Paris attacks in 2015, the French hospital system has had to organize itself in mass casualties of serious injuries, especially hemorrhagic shock. Recent experience shows that the first flow of casualties is spontaneously directed to the structure closest to the events, whether it is suitable or not. Any surgeon can face such a crisis regardless of their practice structure, because terrorist attacks are unpredictable. The urologist must anticipate the responsibilities that they might be forced to shoulder in such a situation.

      Material and method

      A systematic literature review based on PubMed, Embase and Google Scholar was conducted between January 2000 and June 2021.

      Results

      In addition to a coordinator role, reserved for the most experienced, his visceral surgical expertise would allow a urologist to apply damage control (DC) at each stage. We describe here the principles of DC, in particular the DC laparotomy including its strategy concerning genitourinary lesions.

      Discussion

      Whatever his role (sorter, organizer, technician) in the management of a mass casualties of hemorrhagic injuries, an urologist has to know the principles of DC. A damage control laparotomy (stage 1 of DC) requires the urologist surgeon to never seek to perform a primary reconstruction procedure but to favor speed and efficiency (both on the hemostatic and urostatic side) to lead the injured patient stabilized to faster in intensive care unit (stage 2). Revision surgery called “definitive surgical management” (stage 3) will be performed anyway at the end of this period.

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    • Urgences non infectieuses du bas appareil urinaire et des organes génitaux

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cette revue était de rapporter les données les plus pertinentes sur la prise en charge contemporaine des principales urgences non infectieuses du bas appareil urinaire et des organes génitaux externes (OGE).

      Méthodes

      Une synthèse narrative des articles (français, anglais) disponibles sur la base Pubmed a été réalisée en juin 2021. Une requête auprès du réseau de Surveillance sanitaire des urgences et des décès (SurSaUD®, Santé Publique France) a mis en évidence des données originales sur l’épidémiologie des urgences non infectieuses du bas appareil urinaire et des OGE.

      Résultats

      Les urgences non infectieuses du bas appareil et des organes génitaux externes (OGE) représentent un large panel de situations traumatiques et non traumatiques. Elles sont l’un des motifs urologiques de consultation aux urgences en urologie les plus fréquents après les urgences infectieuses (1er) et les urgences du haut appareil urinaire (2e). L’hématurie macroscopique en particulier, est le 3e motif de consultation urologique pour les hommes. Globalement les traumatismes du bassin et des OGE concernent plus souvent les hommes. Ces urgences mettent rarement en jeu le pronostic vital, et dans le cadre des polytraumatismes les lésions associées graves les relèguent souvent au second plan, ce qui peut retarder et altérer la qualité de leur prise en charge.

      Conclusions

      Dans cet article nous rapportons l’épidémiologie et les principes de prises en charge des urgences non infectieuses du bas appareil urinaire et des OGE.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Urgences non infectieuses du bas appareil urinaire et des organes génitaux

      Summary
      Introduction

      The objective of this narrative review was to report the most relevant data on the contemporary management of the main non-infectious emergencies of the lower urinary tract and genital organs.

      Methods

      A narrative synthesis of the articles (French, English) available on the Pubmed database was carried out in June 2021. A request to the health surveillance network for emergencies and deaths (SurSaUD®, Santé Publique France) revealed original data on the epidemiology of non-infectious lower urinary tract and genital organs emergencies.

      Results

      Non-infectious emergencies of the low urinary tract and genital organs represent a large panel of traumatic and non-traumatic situations, which constitute the 3rd reasons in urology for a consultation at the emergency department after, infectious disease (1st) and non-traumatic/non-infectious emergencies of the upper urinary tract (2nd). Hematuria is the 3rd urological reason for men for a consultation at the emergency department. Globally, pelvic trauma and genital traumatism mainly concern men. These emergencies rarely affect the prognosis but can be integrated into more complete situations which are likely to impact their treatment, particularly in multiple traumas.

      Conclusions

      In this article we report the epidemiology and the principles of management of non-infectious emergencies of the lower urinary tract and genital organs.

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    • Prise en charge des complications des traumatismes du haut appareil urinaire (rein et uretère)

      Résumé
      Introduction

      Les complications émaillant un traumatisme du rein et de l’uretère sont directement dans le domaine de l’urologue. Si celles-ci viennent au second plan dans le pronostic vital, une bonne connaissance de ces pathologies est essentielle.

      Méthodes

      Une revue systématique de la littérature a été effectuée en utilisant la base Medline afin de dégager les articles les plus pertinents en langue anglaise et française.

      Résultats

      L’extravasation urinaire dans le cadre des traumatismes fermés du rein a un bon pronostic fonctionnel. L’altération de la fonction du rein traumatisé est liée aux lésions vasculaires associées au grade IV. La surveillance est le traitement de choix avec une prise en charge différée en cas de dégradation septique ou douloureuse. Les lésions de l’uretère sont majoritairement iatrogènes. Si les lésions incomplètes peuvent être traitées par endoscopie, les lésions complètes (sténose ou plaie) requièrent une intervention chirurgicale. Les lésions de l’uretère distal, les plus fréquentes sont facilement traitées par réimplantation urétéro-vésicale. Les larges pertes de substance peuvent nécessiter un remplacement iléal.

      Conclusion

      Les traumatismes fermés du rein occasionnant une extravasation urinaire, d’excellent pronostic sont traités de manière conservatrice. À l’inverse, les lésions de l’uretère nécessitent dans la majorité des cas une intervention de remise en continuité.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des complications des traumatismes du haut appareil urinaire (rein et uretère)

      Summary
      Introduction

      Complications of kidney and ureter trauma are directly in the field of the urologist. If they have a second place in the vital prognosis, a good knowledge of these pathologies is essential.

      Methods

      A systematic review of the literature was carried out using the Medline database in order to identify the most relevant articles in English and French.

      Results

      Urinary extravasation in the context of blunt kidney trauma has a good functional prognosis. Impaired function of the traumatized kidney is linked to vascular damage associated with grade IV and V. Non operative management is the treatment of choice with deferred management in the event of septic or painful deterioration. The lesions of the ureter are predominantly iatrogenic. While incomplete lesions can be treated endoscopically, complete lesions (stenosis or wound) require surgery. The most frequent lesions, in the distal ureter are easily treated by ureterovesical reimplantation. Large losses of substance may require ileal replacement.

      Conclusion

      Blunt kidney trauma causing urinary extravasation, with an excellent prognosis, are treated conservatively. Conversely, lesions of the ureter require in the majority of cases an intervention to restore continuity.

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    • Traumatismes du parenchyme rénal et recommandations générales de traumatologie

      Résumé
      Introduction

      Parmi les urgences traumatologiques, les atteintes rénales sont peu fréquentes. L’urologue est fréquemment en 2e ligne dans la prise en charge de patients fréquemment polytraumatisés. Une connaissance des prises en charge est nécessaire pour pouvoir intégrer les équipes dans une démarche à la fois vitale dans le cadre du damage control et un souci de conservation parenchymateuse.

      Méthodes

      Une revue systématique de la littérature a été effectuée en utilisant la base Medline afin de dégager les articles les plus pertinents en langue anglaise et française.

      Résultats

      Les traumatismes du rein surviennent soit par un choc direct, soit par un mécanisme de décélération. Ils sont classés par gravité selon la classification de l’AAST. La prise en charge est conservatrice sur l’unité rénale en évitant une chirurgie et en contrôlant le saignement par embolisation artérielle. La surveillance vérifie l’absence de complications pour les traumatismes de haut grade. À part, la dissection traumatique de l’artère rénale, de mauvais pronostic fonctionnel nécessitant un délai de prise en charge en dessous de 4h.

      Conclusion

      Le pronostic d’un traumatisme du rein, tout grade confondu, est actuellement bon sous réserve d’avoir un accès à un plateau technique permettant une réanimation efficace et une embolisation en cas de saignement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traumatismes du parenchyme rénal et recommandations générales de traumatologie

      Summary
      Introduction

      Among trauma emergencies, kidney damage is uncommon. The urologist is frequently on the second line in the management of patients with multiple traumatic lesions. Knowledge of treatment is necessary to be able to integrate the different teams involved in an approach that is both vital in the context of damage control and functional with a concern for parenchymal preservation.

      Methods

      A systematic review of the literature was carried out using the Medline database in order to identify the most relevant articles in English and French.

      Results

      Kidney trauma occurs either by direct shock or by a deceleration mechanism. They are classified by severity according to the AAST classification. Management is mostly conservative by avoiding surgery and controlling bleeding by arterial embolization. Surveillance checks for complications occurrence in high-grade trauma. Traumatic dissection of the renal artery, with a poor functional prognosis requires a short delay before treatment.

      Conclusion

      The prognosis for trauma to the kidney, regardless of the grade, is currently good, with improvements of effective resuscitation and embolization in the event of bleeding.

    • Les urgences rares en urologie

      Prog Urol, 2021, 15, 31, 987-1000

      Voir l'abstract Summary

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    • Les urgences rares en urologie

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cet article était de citer des urgences rares mais parfois graves, pouvant être rencontrées par tout urologue au cours de son exercice, et d’en exposer les grands principes de prise en charge.

      Matériel et méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de PubMed, Embase et Google Scholar a été menée, entre janvier 2000 et juin 2021. Les articles obtenus ont été sélectionnés en fonction de leur ancienneté et leur type. Les articles originaux, les méta-analyses, les recommandations et les articles de revues les plus récents publiés en français et en anglais ont été conservés. Au total, 312 articles ont été recensés et 58 sélectionnés à partir de leurs résumés. Les articles ont été ensuite analysés exhaustivement par les auteurs, et 24 références ont finalement été retenues.

      Résultats

      Plusieurs urgences rares de nature infectieuse (pyélonéphrite xanthogranulomateuse, cystite et pyélonéphrite emphysémateuse, malacoplasie, hydatidurie), ischémique (gangrène de Fournier, calciphylaxie pénienne), hémorragiques (hémospermie, hémorragies du haut appareil urinaire, Wunderlich Syndrome, hématomes surrénaliens spontanés) ou à l’origine de manifestations douloureuses (colique spermatique, thromboses veineuses du pénis) peuvent poser des difficultés diagnostiques et thérapeutique, en l’absence de consensus concernant leur prise en charge.

      Conclusion

      Ces pathologies, rares mais parfois graves, doivent être reconnues afin de ne pas retarder la prise en charge et de diminuer leur morbi-mortalité. Conjuguée à l’amélioration constante de notre arsenal diagnostique et thérapeutique, une meilleure connaissance de ces urgences rares contribuera à préserver le pronostic fonctionnel et vital des patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les urgences rares en urologie

      Summary
      Introduction

      The aim of this article was to cite rare but sometimes serious emergencies that may be encountered by any urologist during their practice, and to outline the main principles of their management.

      Material and method

      A systematic review of the literature using PubMed, Embase and Google Scholar was carried out between January 2000 and June 2021. The articles obtained were selected according to their age and type. The original articles, meta-analyses, recommendations and the most recent journal articles published in French and English have been retained. A total of 312 articles were identified and 58 selected from their abstracts. The articles were then analysed exhaustively by the authors, and 24 references were finally selected.

      Results

      Several rare emergencies of an infectious nature (xanthogranulomatous pyelonephritis, emphysematous cystitis and pyelonephritis, malacoplasia, hydatiduria), ischemic nature (Fournier's gangrene, penile calciphylaxis), or hemorrhagic nature (hemospermia, hemorrhages of the upper urinary tract or adrenal gland spontaneous hematoma), or at the origin of painful manifestations (spermatic colic, venous thrombosis of the penis), can pose diagnostic and therapeutic difficulties, in the absence of consensus concerning their management.

      Conclusion

      These pathologies, rare but sometimes serious, must be recognized in order to not delay the treatment and to be able to reduce their morbidity and mortality. Combined with the constant improvement of our diagnostic and therapeutic arsenal, a better knowledge of these rare emergencies will help to preserve the functional and vital prognosis of patients.

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    • Les urgences infectieuses en urologie

      Résumé
      Objectif

      Rapporter la nature, les stratégies diagnostiques et thérapeutiques des urgences infectieuses en urologie.

      Matériel et méthode

      Recherche bibliographique à partir de Pubmed, Embase et Google Scholar en juillet 2021. Synthèse des recommandations nationales du comité d’infectiologie de l’AFU (CIAFU) et de la Société de Pathologies Infectieuses de Langue Française (SPILF).

      Résultats

      L’urosepsis et sepsis urinaire grave répondent à des critères diagnostiques stricts. La prise en charge infectieuse diagnostique et thérapeutique des pyélonéphrites graves, infections urinaires masculines graves, infections urinaires associées aux soins, candiduries symptomatiques et infections urinaires chez la personne âgée sont décrites. L’antibiothérapie doit être adaptée à la gravité, l’écologie bactérienne, aux particularités du patient et au site d’infection.

      Conclusion

      Les infections urinaires peuvent être graves et nécessitent une prise en charge en urgence. La connaissance des recommandations et des stratégies diagnostiques et thérapeutiques adaptées aux diverses présentations permet une optimisation de la prise en charge qui doit être la plus rapide possible, et collégiale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les urgences infectieuses en urologie

      Summary
      Objective

      To report the nature, diagnosis and therapeutic strategy of infectious emergencies in urology.

      Material and methods

      Bibliographic research from Pubmed, Embase, and Google scholar in July 2021. A synthesis of the guidelines of national infectious diseases societies.

      Results

      Urosepsis and complicated urinary tract infection have a standardized definition. Diagnosis and therapeutic strategy are presented for upper tract urinary infection, male urinary infection, healthcare associated urinary infection, symptomatic canduria and urinary infections of the elderly. Appropriate antibiotherapy should be tailored to the degree of severity, bacterial ecosystem, patient characteristics et localization of the infection.

      Conclusion

      Urinary infections can be critical and require immediate care. Knowledge of the guidelines and of appropriate diagnosis and therapeutics strategy improve care which should be rapidly applied, and collegial.

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    • Rétention aiguë d’urines : épidémiologie, optimisation du parcours de soin et alternative au drainage permanent

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cette revue narrative était de rapporter les données les plus pertinentes sur la prise en charge contemporaine des Rétentions aiguës d’urines (RAU).

      Méthodes

      Une synthèse narrative des articles (français, anglais) disponibles sur la base Pubmed a été réalisée en juin 2021. Une requête auprès du réseau de surveillance sanitaire des urgences et des décès (SurSaUD®, Santé Publique France) a mis en évidence des données originales sur l’épidémiologie de la RAU.

      Résultats

      La RAU est une urgence thérapeutique, nécessitant un drainage vésical rapide. L’âge moyen est de 71 ans, 87 % sont des hommes et le temps de passage aux urgences est >4heures. En France, le taux d’hospitalisation des RAU est en diminution constante de 42 % en 2014 à 32 % en 2019. L’introduction d’un α-bloquant augmente de 47 à 77 % les chances de sevrage de la sonde urinaire vs. placebo. La mise en place d’une filière RAU post-urgence permet de raccourcir la durée de sondage. La première épreuve de désondage doit être organisée dans les 48-72heures suivant la RAU. En cas d’échec de désondage, il est recommandé d’orienter le patient vers un apprentissage des autosondages propres et intermittents (ASPI). La mise en place d’un stent prostatique temporaire est une alternative prometteuse en cours d’évaluation. La chirurgie de désobstruction immédiate vs. différée est associée à une augmentation de la morbi-mortalité.

      Conclusion

      Le parcours de soin de la RAU en 2021 peut bénéficier de multiples optimisations permettant d’améliorer le délai et la qualité de prise en charge.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Rétention aiguë d’urines : épidémiologie, optimisation du parcours de soin et alternative au drainage permanent

      Summary
      Introduction

      The aim of this narrative review was to report the most relevant data on the contemporary management of Acute Urine Retention (AUR).

      Methods

      A narrative synthesis of the articles in French and English available on the Pubmed database was carried out in June 2021. We explored the registry of Surveillance sanitaire des urgences et des décès (SurSaUD®, Santé Publique France) to rise original data regarding the epidemiology of AUR in France.

      Results

      AUR is a therapeutic emergency that requires a rapid bladder drainage. The average age is 71 years, 87 % are men and the stay in the emergency department is >4hours. In France, the hospitalization rate for UAR is steadily decreasing from 42% in 2014 to 32% in 2019. The introduction of an α-blocker increases the chances to get rid of the urinary catheter of 47% to 77% versus placebo. A post-emergency AUR pathway allows lowering the number of people lost with follow-up and shortening the duration of bladder drainage. The first try for catheter removal should be organized within 48–72hours of the AUR. In case of unsuccessful catheter removal, it is recommended to teach self-catheterization to the patient. The placement of a temporary prostatic stent is a promising alternative that is under evaluation. Immediate surgery is associated with increased morbidity/mortality and is not recommended.

      Conclusion

      AUR is a common disease. The management has been optimized in recent years to improve the prognosis and the quality of life of patients.

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    • Colique néphrétique : comment calmer et optimiser l’expulsion ? Quelle prise en charge chez la femme enceinte et l’enfant ?

      Résumé
      Introduction

      Cet article actualise les données concernant les coliques néphrétiques (CN) en termes d’épidémiologie et d’ évolutions thérapeutiques en fonction de la population concernée (pédiatrique, adulte et en cas de grossesse).

      Méthodes

      Une requête auprès du réseau de Surveillance sanitaire des urgences et des décès (SurSaUD®, Santé Publique France) a apporté les données originales sur l’épidémiologie contemporaine des coliques néphrétiques. Une synthèse narrative des articles disponibles sur la base Pubmed a aussi été réalisée.

      Résultats

      Les coliques néphrétiques représentent 1,1 % des passages aux urgences. L’âge moyen à l’admission était de 45 ans et 62 % des patients étaient des hommes. AINS et Paracétamol sont les traitements antalgiques les plus efficaces et doivent être prioritaires sur les opioïdes. Parmi les traitements validés, les alpha–bloquants permettent une meilleure expulsion, lorsque le calcul est situé dans l’uretère pelvien et si sa taille est comprise entre 5 et 10mm de diamètre. Chez la femme enceinte, les problèmes diagnostiques prédominent. Lors d’une forte suspicion, une IRM ou un scanner low dose sont possibles. L’urétéroscopie est faisable en particulier en première partie de grossesse pour éviter les changements itératifs de sonde JJ. La prise en charge chez l’enfant se calque désormais sur celle de l’adulte.

      Conclusion

      Le parcours de soin de la colique néphrétique en 2021 peut bénéficier de différentes optimisations dans le domaine de l’expulsion et des traitements antalgiques. La bonne connaissance des situations particulières chez la femme enceinte et l’enfant permettant d’améliorer la qualité de prise en charge.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Colique néphrétique : comment calmer et optimiser l’expulsion ? Quelle prise en charge chez la femme enceinte et l’enfant ?

      Summary
      Introduction

      The aims of this narrative review was to report on the contemporary data of renal colic (RC) in terms of epidemiology and pressure on emergency structures and also to describe the latest therapeutic developments about uncomplicated RC, depending on the pediatric, adult and pregnancy population.

      Material and methods

      A request to the health surveillance network for emergencies and deaths (SurSaUD®, Santé Publique France) revealed original data on the contemporary epidemiology of renal colic. A narrative synthesis of the articles (French, English) available on the Pubmed database was produced in June 2021.

      Results

      Renal colic represents 1.1% of the annual total of emergency room visits. The mean age at admission was 45 years and 62% of patients were men. NSAIDs and Paracetamol are the most effective analgesic treatments and should be given priority over opioids. Non-drug analgesic treatments by tactile stimulation probably have a place in the CN management, particularly in case of contraindications. Among the validated treatments, alphablockers allow better expulsion when the stone is located in the pelvic ureter and if its size is between 5 and 10mm in diameter. In pregnant women, the predominant problem is to confirm the diagnostic. If there is a strong suspicion, MRI or a low-dose CT scan is possible. Ureteroscopy is feasible in particular in the first part of pregnancy to avoid iterative ureteral catheter changes. The care for children is now based on that of adults.

      Conclusion

      The renal colic care pathway in 2021 can benefit from various optimizations in the field of expulsion and analgesic treatments. Good knowledge of the specific situations in pregnant women and children allowing to improve the quality of care.

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    • Épidémiologie des urgences urologiques en France

      Résumé
      Introduction

      Établir un état des lieux de l’épidémiologie et du parcours de soin des urgences urologiques en France pour le rapport officiel du 115ieme Congres Français d’Urologie.

      Méthodes

      Nous avons fait une requête auprès de l’Institut de Veille Sanitaire et son Système de Surveillance Sanitaire des Urgences et des Décès (SurSaUD®). Au sein de ce système, le réseau OSCOUR® (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) centralise en temps réels les données de passages aux urgences de plus de 720 services d’urgence sur l’ensemble du territoire national (>93 % du territoire national couvert par le réseau OSCOUR®). Pour chaque urgence défini par son code CIM-10 ont été collectés de 2014 à 2019 : âge, genre, durée de passage et devenir post-urgence (hospitalisation vs retour a domicile).

      Résultats

      De 2014 à 2019, les urgences urologiques ont représenté en moyenne 4,2 % de la totalité des passages aux urgences, soient en moyenne 591 080±66 782 passages/an dont 25 % ont abouti à une hospitalisation. Les urgences urologiques infectieuses ont représenté 35 % des passages aux urgences. Les 3 urgences urologiques les plus fréquentes étaient : la colique néphrétique, la rétention aiguë d’urine et l’hématurie pour les hommes ; la cystite aiguë, la pyélonéphrite et la colique néphrétique pour les femmes.

      Conclusion

      Dans une analyse du registre OSCOUR® (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) nous avons pu déterminer avec des données contemporaines les profils épidémiologiques des principales urgences urologiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Épidémiologie des urgences urologiques en France

      Summary
      Introduction

      To report the epidemiology and the care pathway for urological emergencies in France for the official report of the 115th Congres Francais d’Urologie.

      Methods

      We made a request to the Institut de Veille Sanitaire and its network Surveillance Sanitaire des Urgences et des Décès (SurSaUD®). Within this system, the OSCOUR® network (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) centralizes in real time the data of emergency visits from more than 720 emergency departments throughout the national territory (>93% of the national territory covered by the OSCOUR® network). For each emergency defined by its CIM-10 code, the following data were collected from 2014 to 2019: age, gender, length of stay and post-emergency status (hospitalization vs. return home).

      Results

      From 2014 to 2019, urological emergencies represented on average 4.2% of all emergencies, with an average 591,080±66,782 passages/year including 25% that resulted in hospitalization. Infectious disease represented 35% of all urological emergencies. The 3 most common urologic emergencies were: renal colic, acute urine retention and hematuria for men; acute cystitis, pyelonephritis and renal colic for women.

      Conclusion

      In an analysis of the OSCOUR® (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) registry, we determined the epidemiological profiles of the main urological emergencies with contemporary data.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2021, 15, 31, i

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