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    Numéro 1- Volume 31- pp. 1-62 (Janvier 2021)

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2021, 1, 31, i

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    • Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’Association française d’urologie (CTAFU) : cancer de la prostate localisé chez le patient transplanté rénal ou en attente de transplantation

      Résumé
      Objectif

      Le but du Comité de transplantation de l’Association française d’urologie est de proposer des recommandations pour la prise en charge du cancer de la prostate localisé (CaP) chez le candidat ou le receveur d’un transplant rénal.

      Méthode

      Une revue de la littérature d’approche systématique (Medline) a été conduite par le CTAFU concernant l’épidémiologie, le dépistage, le diagnostic et le traitement du CaP chez le candidat ou le receveur d’un transplant rénal en évaluant les références et leurs niveaux de preuve.

      Résultats

      L’incidence du CaP chez le transplanté rénal est similaire à la population générale. Le dépistage dans cette population doit suivre les recommandations du CCAFU. Le dépistage est systématique chez le candidat à un transplant rénal de plus de 50 ans. Le diagnostic repose sur les biopsies de la prostate réalisées après IRM multiparamétrique et sans spécificité de l’antibioprophylaxie. Les recommandations thérapeutiques du CaP proposées par le CCAFU restent applicables à la population des patients transplantés avec certaines spécificités en particulier pour le traitement des aires ganglionnaires. Pour les candidats à la transplantation rénale, la problématique de l’accès à la transplantation doit être prise en compte. Les données actuelles permettent de proposer des délais de carence après traitement du CaP avec un faible niveau de preuve.

      Conclusion

      Ces recommandations françaises doivent contribuer à améliorer la prise en charge du CaP chez le patient candidat ou receveur d’un transplant rénal en intégrant objectifs oncologiques et accès à la transplantation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’Association française d’urologie (CTAFU) : cancer de la prostate localisé chez le patient transplanté rénal ou en attente de transplantation

      Summary
      Objective

      To define guidelines for the management of localized prostate cancer (PCa) in kidney transplant (KTx) candidates and recipients.

      Method

      A systematic review (Medline) of the literature was conducted by the CTAFU to report prostate cancer epidemiology, screening, diagnosis and management in KTx candidates and recipients with the corresponding level of evidence.

      Results

      KTx recipients are at similar risk for PCa as general population. Thus, PCa screening in this setting is defined according to global French guidelines from CCAFU. Systematic screening is proposed in candidates for renal transplant over 50 y-o. PCa diagnosis is based on prostate biopsies performed after multiparametric MRI and preventive antibiotics. CCAFU guidelines remain applicable for PCa treatment in KTx recipients with some specificities, especially regarding lymph nodes management. Treatment options in candidates for KTx need to integrate waiting time and access to transplantation. Current data allows the CTAFU to propose mandatory waiting times after PCa treatment in KTx candidates with a weak level of evidence.

      Conclusion

      These French recommendations should contribute to improve PCa management in KTx recipients and candidates, integrating oncological objectives with access to transplantation.

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    • Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : carcinome rénal sur reins natifs chez le patient transplanté rénal ou en attente de transplantation

      Résumé
      Objectif

      Le but du Comité de transplantation de l’association française d’urologie est de proposer des recommandations pour la prise en charge du carcinome à cellules rénales du rein natif (CCRN) chez le receveur d’un transplant rénal et du carcinome à cellules rénales (CCR) du patient malade rénal chronique terminal (MRCT) candidat à une transplantation rénale (TR).

      Méthode

      Une revue d’approche systématique de la littérature (Medline) a été conduite par le CTAFU concernant l’épidémiologie, le diagnostic et le traitement du CCRN chez le receveur d’un transplant rénal et du CCR chez le MRCT en évaluant les références et leur niveau de preuve.

      Résultats

      L’incidence standardisée du CCR chez le MRCT est 4,5 fois supérieure à la population générale. Le CCRN concernerait 1 à 3 % des patients transplantés avec un risque 10 à 15 fois plus élevé que la population générale. Ce risque est majoré en cas de maladie rénale multi-kystique acquise. Les différentes séries s’accordent sur l’intérêt d’une imagerie annuelle de l’appareil urinaire natif par échographie. Le traitement du CCR chez le MRCT et du CCRN chez le transplanté rénale repose sur une prise en charge chirurgicale par néphrectomie élargie par voie ouverte ou cœlioscopie. La surveillance est une option valide pour les tumeurs kystiques ou de petite taille. La prise en charge des formes localisées ne nécessite aucune modification dans le traitement de fond immunosuppresseur sauf pour les patients sous inhibiteurs de mTOR compte tenu des données montrant un taux plus élevé de complications chirurgicales. Le CTAFU ne recommande pas de délai de carence après traitement d’un CCR localisé chez un patient MRCT et candidat à une transplantation rénale si la tumeur est de stade<pT3 et de bas grade ISUP. La surveillance est superposable aux recommandations du CCAFU.

      Conclusion

      Ces recommandations françaises doivent contribuer à améliorer la prise en charge du CCRN chez le patient transplanté rénal et CCR chez le candidat à une transplantation rénale en intégrant les objectifs oncologiques dans le contexte de transplantation rénale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : carcinome rénal sur reins natifs chez le patient transplanté rénal ou en attente de transplantation

      Summary
      Objective

      To define guidelines for the management of renal cell carcinoma of the native kidney (NKRCC) in kidney transplant (KTx) recipients and renal cell carcinoma (RCC) in end-stage renal disease (ESRD) patients candidates for renal transplantation.

      Method

      A review of the literature following a systematic approach (Medline) was conducted by the CTAFU to report renal cell carcinoma epidemiology, screening, diagnosis and management in KTx candidates and recipients. References were assessed according to a predefined process to propose recommendations with the corresponding levels of evidence.

      Results

      ESRD patients are at higher risk of RCC with a standardized incidence ratio of approximately 4,5 as compared with general population. NKRCC tumors occur in 1 to 3 % of KTx recipients with a 10 to 15-fold increased risk as compared with general population, especially in patients with acquired multicystic kidney disease. Most authors suggest yearly monitoring of the native kidneys using ultrasound imaging. Radical nephrectomy (either open or laparoscopic approach) is the preferred treatment of NKRCC in KTx recipients and RCC in ESRD. Surveillance in a valid option in small or cystic renal masses. In the localized setting, change in immunosuppressive therapy is not recommended besides perioperative avoidance of mTOR inhibitor to limit morbidity. CTAFU does not recommend a mandatory waiting time after nephrectomy for RCC in ESRD patients candidates for renal tranplantation when tumor stage<T3 and low ISUP grade. Follow-up modalities should follow recommendations in general population.

      Conclusion

      The French recommendations should contribute to improve management of NKRCC in KTx recipients and RCC in ESRD candidates for KTx, integrating oncological objectives in the context of kidney transplantation.

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    • Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : Carcinome à cellules rénales du transplant rénal

      Résumé

      Objectif Proposer des recommandations pour la prise en charge des carcinomes à cellules rénales (CCR) du transplant rénal.

      Méthode

      Une revue de la littérature d’approche systématique (Medline) a été conduite par le CTAFU concernant le diagnostic et la prise en charge des CCR du transplant rénal.

      Résultats

      Les carcinomes aux cellules rénales du transplant rénal affectent environ 0,2 % des receveurs. Dans la majorité des cas, il s’agit de tumeurs asymptomatiques découvertes principalement sur un examen d’imagerie de surveillance du transplant rénal. Le type histologique le plus fréquent est le carcinome à cellules claires mais la carcinome papillaire est plus fréquent que dans la population générale (environ 40 %). Le CCR du transplant rénal est le plus souvent localisé, de bas stade et de bas grade. Selon les caractéristiques tumorales et la fonction du transplant, le traitement peut être radical ou conservateur par chirurgie (ouverte ou mini-invasive) ou par thermoablation après biopsie diagnostique. Il n’existe pas de niveau de preuve suffisant pour recommander une modification dans le traitement immunosuppresseur. Le CTAFU n’impose pas de délai de carence pour une nouvelle transplantation après transplantectomie pour un CCR de stade<pT3 et de bas grade ISUP.

      Conclusion

      Ces recommandations françaises doivent contribuer à améliorer le pronostic carcinologique et fonctionnel des transplantés rénaux en améliorant la prise en charge des RCC du transplant rénal.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : Carcinome à cellules rénales du transplant rénal

      Summary
      Objective

      To propose recommendations for the management of renal cell carcinomas (RCC) of the renal transplant.

      Method

      Following a systematic approach, a review of the literature (Medline) was conducted by the CTAFU to evaluate prevalence, diagnosis and management of RCC arousing in the renal transplant. References were assessed according to a predefined process to propose recommendations with levels of evidence.

      Results

      Renal cell carcinomas of the renal transplant affect approximately 0.2% of recipients. Mostly asymptomatic, these tumors are mainly diagnosed on a routine imaging of the renal transplant. Predominant pathology is clear cell carcinomas but papillary carcinomas are more frequent than in general population (up to 40-50%). RCC of the renal transplant is often localized, of low stage and low grade. According to tumor characteristics and renal function, preferred treatment is radical (transplantectomy) or nephron sparing through partial nephrectomy (open or minimally invasive approach) or thermoablation after percutaneous biopsy. Although no robust data support a switch of immunosuppressive regimen, some authors suggest to favor the use of mTOR inhibitors. CTAFU does not recommend a mandatory waiting time after transplantectomy for RCC in candidates for a subsequent renal tranplantation when tumor stage<T3 and low ISUP grade.

      Conclusion

      These French recommendations should contribute to improving the oncological and functional prognosis of renal transplant recipients by improving the management of RCC of the renal transplant.

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    • Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : carcinome urothélial chez le patient transplanté rénal et le candidat à la transplantation rénale

      Résumé
      Objectif

      Proposer des recommandations pour la prise en charge du carcinome urothélial du patient transplanté rénal et du candidat à la transplantation rénale.

      Méthode

      Une revue de la littérature (Medline) d’approche systématique a été conduite par le CTAFU concernant l’épidémiologie, le dépistage, le diagnostic et le traitement du carcinome urothélial du patient transplanté rénal et du candidat à la transplantation rénale en évaluant les références et leur niveau de preuve.

      Résultats

      L’incidence des carcinomes urothéliaux du patient transplanté rénal est 3 fois plus élevée que l’incidence des carcinomes urothéliaux de la population générale. Les principaux facteurs de risque de carcinomes urothéliaux du patient transplanté rénal sont identiques à ceux de la population générale. La néphropathie à l’acide aristolochique et l’infection à BK virus sont des facteurs de risques plus fréquents du patient transplanté rénal. En comparaison avec la population générale, à stade équivalent, les TVNIM du patient transplanté rénal sont associées à un taux de récidive plus élevé et à une récidive plus précoce, La tolérance et l’efficacité des traitements adjuvants intra-vésicaux (Mitomycine C et BCG) ont été rapportées par des séries rétrospectives. Le traitement de référence des TVIM localisées du patient transplanté rénal est la chirurgie d’exérèse carcinologique. Chez le candidat à une transplantation rénale avec antécédent de tumeur urothéliale, il est recommandé de réaliser impérativement les cystoscopies de suivi selon la fréquence recommandée en fonction du risque de récidive et de progression de la TVNIM et de maintenir ce suivi à une fréquence au moins semestrielle jusqu’à la transplantation quel que soit le niveau de risque de récidive et de progression. Les données actuelles permettent de proposer des délais de contre-indication temporaire après traitement d’une tumeur urothéliale, selon un avis d’expert.

      Conclusion

      Ces recommandations françaises doivent contribuer à améliorer la prise en charge du carcinome urothélial du patient transplanté rénal et du candidat à la transplantation rénale en intégrant les objectifs oncologiques avec l’accès à la transplantation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : carcinome urothélial chez le patient transplanté rénal et le candidat à la transplantation rénale

      Summary
      Objective

      To propose surgical recommendations for urothelial carcinoma management in kidney transplant recipients and candidates.

      Method

      A review of the literature (Medline) following a systematic approcah was conducted by the CTAFU regarding the epidemiology, screening, diagnosis and treatment of urothelial carcinoma in kidney transplant recipients and candidates for renal transplantation. References were assessed according to a predefined process to propose recommendations with levels of evidence.

      Results

      Urothelial carcinomas occur in the renal transplant recipient population with a 3-fold increased incidence as compared with general population. While major risk factors for urothelial carcinomas are similar to those in the general population, aristolochic acid nephropathy and BK virus infection are more frequent risk factors in renal transplant recipients. As compared with general population, NMIBC in the renal transplant recipients are associated with earlier and higher recurrence rate. The safety and efficacy of adjuvant intravesical therapies have been reported in retrospective series. Treatment for localized MIBC in renal transplant recipients is based on radical cystectomy. In the candidate for a kidney transplant with a history of urothelial tumor, it is imperative to perform follow-up cystoscopies according to the recommended frequency, depending on the risk of recurrence and progression of NMIBC and to maintain this follow-up at least every six months up to transplantation whatever the level of risk of recurrence and progression. Based on current data, the present recommendations propose guidelines for waiting period before active wait-listing renal transplant candidates with a history of urothelial carcinoma.

      Conclusion

      The french recommendations from CTAFU should contribute to improve the management of urothelial carcinoma in renal transplant patients and renal transplant candidates by integrating both oncologic objectives and access to transplantation.

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    • Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : agents antiplaquettaires et anticoagulants oraux directs en transplantation rénale

      Résumé
      Objectif

      Le but du Comité de transplantation de l’association française d’urologie est de proposer des recommandations pour l’usage des agents antiplaquettaires (AAP) et des anticoagulants d’action directe (AOD) chez les candidats à une transplantation rénale.

      Méthode

      Une revue de la littérature avec approche systématique a été conduite par le CTAFU concernant les expériences rapportées de l’usage des AAP et AOD en périopératoire et chez le patient atteint de maladie rénale chronique sévère et terminale, en évaluant les références avec leur niveau de preuve.

      Résultats

      Alors qu’un traitement par aspirine peut être maintenu, les anti-P2Y12  et les AOD doivent être interrompus avant transplantation rénale. L’emploi des AOD n’est à ce jour pas recommandé chez les patients dialysés. Les anti-P2Y12  et les AOD ne doivent pas être utilisés chez les candidats à une transplantation rénale en dehors des situations de donneur vivant pour lesquelles le traitement peut être interrompu dans des conditions définies. Le niveau de preuve de ces recommandations est faible. Des données futures sur la réversion des AOD et leur monitoring biologique pourraient permettre de mieux encadrer l’usage de ces traitements.

      Conclusion

      Ces recommandations françaises doivent contribuer à améliorer la prise en charge chirurgicale des patients candidats à une transplantation relevant d’une indication de traitement antiplaquettaire ou anticoagulant.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : agents antiplaquettaires et anticoagulants oraux directs en transplantation rénale

      Summary
      Objective

      To define guidelines for the use of antiplatelet therapy (AT) and direct oral anticoagulants (DOAC) in candidates for kidney allotransplantation.

      Method

      A review of the medical literature following a systematic approach was conducted by the CTAFU to report the use of AT and DOAC before major surgery and in the setting of advanced chronic kidney disease, defining their managment prior to kidney transplantation with the corresponding level of evidence.

      Results

      DOAC are not recommended in patients under dialysis. Aspirin therapy, but not anti-P2Y12 and DOAC, may be maintained during renal transplantation. Anti-P2Y12 and DOAC should not be use in patients awaiting a kidney transplant, except when a living donor is scheduled, therefore authorizing treatment interruption in optimal conditions. Further data regarding DOAC reversion and monitoring may improve their use in this setting. Global level of evidence is weak.

      Conclusion

      These French recommendations should contribute to improve surgical management of kidney transplant candidates exposed to AT or DOA.

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    • Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : symptômes du bas appareil urinaire et incontinence urinaire chez le patient transplanté ou en attente de transplantation rénale

      Résumé
      Objectif

      Proposer des recommandations pour la prise en charge des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) et de l’incontinence urinaire du patient transplanté rénal et du candidat à la transplantation rénale.

      Méthode

      Une revue de la littérature (Medline) avec approche systématique a été conduite par le CTAFU concernant les modalités thérapeutiques des SBAU et des troubles de la continence du patient transplanté rénal et du candidat à la transplantation rénale, en évaluant les références et leur niveau de preuve.

      Résultats

      La capacité vésicale fonctionnelle et la compliance vésicale sont altérées lors de la dialyse. Les SBAU, liés aux altérations pré-transplantation rénale, s’améliorent le plus fréquemment spontanément après transplantation rénale. Les SBAU liés à une hyperplasie bénigne de prostate (HBP) peuvent être masqués en pré-transplantation en raison de l’oligurie, des troubles de la compliance et de la capacité vésicale. En cas de SBAU liés à une HBP, seuls les anticholinergiques nécessitent une adaptation de la posologie en fonction de la clairance de la créatinine. Si indiquée, la chirurgie de l’HBP peut être réalisée précocement après transplantation rénale. Concernant la prise en charge chirurgicale de l’incontinence urinaire, il ne semble pas exister d’augmentation des complications infectieuses chez le patient transplanté rénal. Une attention particulière doit être portée à la prise en charge du résidu post mictionnel et des pressions vésicales en cas de vessie neurologique. La prise en charge adaptée d’un patient présentant une vessie neurologique permet une transplantation rénale sans augmentation du risque de perte du transplant rénal, au prix d’une augmentation de l’incidence des infections urinaires fébriles.

      Conclusion

      Ces recommandations françaises doivent contribuer à améliorer la prise en charge des symptômes du bas appareil urinaire et de l’incontinence urinaire du patient transplanté rénal et du candidat à la transplantation rénale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : symptômes du bas appareil urinaire et incontinence urinaire chez le patient transplanté ou en attente de transplantation rénale

      Summary
      Objective

      To propose surgical recommendations for the management of lower urinary tract symptoms (LUTS) and urinary incontinence in kidney transplant recipients and candidates.

      Method

      Following a systematic approach, a review of the literature (Medline) was conducted by the CTAFU focusing on medical and surgical treatment of LUTS and urinary incontinence in kidney transplant recipients and candidates. References were assessed according to a predefined process to propose recommendations with levels of evidence.

      Results

      Functional bladder capacity and bladder compliance are impaired during dialysis. LUTS, related to pre-kidney transplantion alterations, frequently improve spontaneously after kidney transplantation. LUTS secondary to benign prostatic hyperplasia (BPH) may be underestimated before kidney transplantation due to oliguria, low bladder compliance and low bladder capacity. In LUTS associated with BPH, anticholinergics require dosage adjustment with creatinine clearance. If surgery is indicated after kidney transplantation, procedure can be safely performed in the early post-transplant course after removal of ureteral stent. Surgical management of urinary incontinence does not seem to be associated with an icreased risk for infectious complications in kidney transplant recipients. Particular attention should be paid to the management of postvoid residual and bladder pressures in case of neurological bladder disease. Optimal care of neurological bladder should be provided prior to transplantation: with a cautious management, and despite an increased occurrence of febrile urinary tract infections, transplant survival is not compromised.

      Conclusion

      These recommendations must contribute to improve the management of lower urinary tract symptoms and urinary incontinence in kidney transplant patients and kidney transplant candidates.

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    • Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’Association française d’urologie (CTAFU) : néphrectomie pour don de rein

      Résumé
      Objectif

      Proposer des recommandations chirurgicales pour la néphrectomie dans le cadre d’un don de rein pour transplantation.

      Méthode

      Une revue de la littérature (Medline) avec approche systématique a été conduite par le CTAFU concernant les éléments d’évaluation fonctionnelle et anatomique du candidat au don, les options dans le choix du rein à prélever et des différentes techniques chirurgicales, en évaluant les références et leur niveau de preuve.

      Résultats

      Les recommandations précisent le cadre légal et réglementaire du don de rein. Une évaluation de qualité du candidat au don est un des prérequis indispensable à la sécurité du donneur qui est une priorité absolue. L’impact de la néphrectomie sur la fonction rénale doit être évalué. En cas de vascularisation modale des deux reins sans différence relative de fonction ni anomalie urologique, le rein gauche doit être prélevé afin d’avoir une veine plus longue. Les techniques chirurgicales de néphrectomie mini-invasives ont pour avantages une récupération plus rapide, une hospitalisation plus courte et une diminution des douleurs pour le donneur. Ces techniques mini-invasives doivent être proposées à la place d’une voie incisionnelle ouverte.

      Conclusion

      Ces recommandations françaises doivent contribuer à améliorer la prise en charge chirurgicale des patients candidats à un don de rein.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’Association française d’urologie (CTAFU) : néphrectomie pour don de rein

      Summary
      Objective

      To propose surgical recommendations for living donor nephrectomy.

      Method

      Following a systematic approach, a review of the literature (Medline) was conducted by the CTAFU regarding functional and anatomical assessment of kidney donors, including which side the kidney should be harvested from. Distinct surgical techniques and approaches were evaluated. References were considered with a predefined process to propose recommendations with the corresponding levels of evidence.

      Results

      The recommendations clarify the legal and regulatory framework for kidney donation in France. A rigorous assessment of the donor is one of the essential prerequisites for donor safety. The impact of nephrectomy on kidney function needs to be anticipated. In case of modal vascularization of both kidneys without a relative difference in function or urologic abnormality, removal of the left kidney is the preferred choice to favor a longer vein. Mini-invasive approaches for nephrectomy provide faster donor recovery, less donor pain and shorter hospital stay than open surgery.

      Conclusion

      These French recommendations must contribute to improving surgical management of candidates for kidney donation.

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    • Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : lithiase urinaire chez le receveur ou le donneur en transplantation rénale

      Résumé
      Objectif

      Proposer des recommandations pour la prise en charge des calculs urinaires chez le donneur ou le receveur d’un transplant rénal.

      Méthode

      Une revue d’approche systématique de la littérature (Medline) a été conduite par le CTAFU concernant l’épidémiologie, le diagnostic et le traitement des calculs urinaires chez le donneur ou le receveur d’un transplant rénal.

      Résultats

      La prévalence des calculs urinaires est inconnue chez les donneurs décédés mais peut atteindre 9,3 % chez les donneurs vivants dans les pays industrialisés. Chez tous types de donneurs de reins, hormis ceux de la catégorie 2 de Maastricht, le diagnostic repose sur la tomodensitométrie faisant partie du bilan avant tout prélèvement d’organes en France. Aucune étude n’a comparé les stratégies de traitements envisageables en cas de calcul détecté chez le donneur : l’uretéroscopie ou la lithotripsie extracorporelle chez le donneur vivant avant prélèvement, un traitement ex vivo (pyélotomie ou uretéroscopie), une uretéroscopie chez le receveur après transplantation, une surveillance en cas de petit calcul. Les calculs de novo chez le receveur impliquent un processus de lithogenèse à identifier et traiter pour éviter les récidives. Le contexte de rein unique fonctionnel fait toute la gravité de la pathologie lithiasique. Le diagnostic est en général fait au décours d’un bilan pour altération de la fonction rénale, d’une hématurie ou d’un sepsis. L’échographie détecte la dilatation des cavités pyélocalicielles, le scanner précise la topographie et la taille du calcul. Il n’existe aucune étude prospective comparative évaluant les techniques de traitement d’un calcul chez un transplanté rénal qui sont identiques à celles de la population générale.

      Conclusion

      Ces recommandations françaises doivent contribuer à améliorer la prise en charge des calculs urinaires chez le patient donneur ou receveur d’un transplant rénal.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations françaises du Comité de transplantation de l’association française d’urologie (CTAFU) : lithiase urinaire chez le receveur ou le donneur en transplantation rénale

      Summary
      Objective

      To define guidelines for the management of kidney stones in kidney transplant (KTx) donor or recipients.

      Method

      Following a systematic approach, a review of the literature (Medline) was conducted by the CTAFU to report kidney stone epidemiology, diagnosis and management in KTx donors and recipients with the corresponding level of evidence.

      Results

      Prevalence of kidney stones in deceased donor is unknown but reaches 9.3% in living donors in industrialized countries. Except in Maastrich 2 donors, diagnosis is done on systematic pre-donation CT scan according to standard french procedure. No prospective study has compared therapeutic strategies available for the management of kidney stones in KTx donor: ureteroscopy or an extra corporeal lithotripsy in case of living donor prior to donation, ex vivo approach (pyelotomy or ureteroscopy), ureterocopy in the KTx recipient or surveillance. De novo kidney stones result from a lithogenesis process to be identified and treated in order to avoid recurrences. The context of solitary functional kidney renders the prevention of recurrence of great importance. Diagnosis is suspected when identification of a renal graft dysfunction, hematuria or urinary tract infection with renal pelvis dilatation. Stone size and location are determined by computed tomography. There are no prospective, controlled studies on kidney stone management in the KTx. The therapeutic strategies are similar to standard management in general population.

      Conclusion

      These French recommendations should contribute to improve kidney stones management in KTx donor and recipients.

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