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    Numéro 16- Volume 30- pp. 983-1066 (Décembre 2020)

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    • Biothérapies pour les troubles de l’érection et la maladie de la Peyronie : ou en est-on ?

      Résumé
      Contexte

      Des essais cliniques de thérapie cellulaire ont récemment été conduits pour la dysfonction érectile (DE) et la maladie de la Peyronie après une phase de recherche fondamentale.

      Objectifs

      Mise au point sur les biothérapies de la DE et de la maladie de la Peyronie, et description du cadre réglementaire régissant ces nouvelles stratégies thérapeutiques.

      Sources documentaires

      Revue de la littérature sur PubMed et Clinical.trials.gov avec les principaux mots-clefs suivants : « erectile dysfunction », « Peyronie's disease », « stem cell », et « platelet-rich plasma ».

      Résultats et limites

      La recherche fondamentale a montré la possibilité d’améliorer la fonction érectile dans des modèles murins de DE post-prostatectomie radicale ou métabolique. Les sources biologiques testées sont la moelle osseuse, le tissus adipeux et le sang (PRP, plasma riche en plaquette). Le mode d’action de ces biothérapies est probablement temporaire et principalement de nature paracrine. Quatre essais cliniques ont été publiés dans le cadre de la DE post-prostatectomie radicale ou chez des patients diabétiques, et 1 autre pour la maladie de la Peyronie. Onze essais cliniques dont trois randomisés sont en cours pour les DE organiques. Les premiers résultats suggèrent la possibilité d’améliorer la fonction érectile spontanée et la réponse au traitement médical (chez des patients initialement non répondeurs) via une amélioration de la vascularisation pénienne. Une réduction de la courbure pénienne a été notée après injection cellulaire dans la plaque de la Peyronie. Aucun effet secondaire n’a été rapporté. La plupart des procédés testés sont considérées comme des « médicaments de thérapie innovante » avec des contraintes réglementaires lourdes, notamment s’il existe une modification « substantielle » des cellules. Pour les procédures de biothérapie extemporanée, sans modification substantielle et utilisant un tissu homologue, la qualification réglementaire reste floue et beaucoup plus permissive.

      Conclusion

      Les premiers résultats cliniques de biothérapie pour DE sont prometteurs. Le cadre réglementaire peut varier considérablement selon le mode de préparation des cellules à injecter et leur origine, générant ainsi des contraintes radicalement différentes pour un même effet recherché. Cet aspect réglementaire est un facteur décisif à prendre en compte pour le choix de la procédure.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Biothérapies pour les troubles de l’érection et la maladie de la Peyronie : ou en est-on ?

      Summary
      Introduction

      Clinical trials of cell therapy for erectile dysfunction (ED) and Peyronie's disease (PD) were recently conducted after preclinical studies.

      Aims

      The aims of this study are to give an update on biotherapy for ED and PD and to describe the regulatory framework for these therapies.

      Materials and methods

      A literature review was performed through PubMed and Clinical.trials.gov addressing cell therapy for ED and PD and using following keywords “erectile dysfunction”, “Peyronie's disease”, “stem cell”, and “platelet-rich plasma”.

      Results

      Preclinical studies in rodent models have shown the potential benefit of cell therapy for ED after radical prostatectomy or caused by metabolic diseases, and PD. The tissues used to obtain the therapeutic product were bone marrow, adipose tissue and blood (PRP, platelet-rich plasma). Mechanism of action was shown to be temporary and mainly paracrine. Four clinical trials were published concerning ED after radical prostatectomy and in diabetic patients and one for PD. Eleven clinical trials including three randomized trials are currently going on. Preclinical and preliminary clinical results suggested the possibility to improve spontaneous erectile function and response to pharmaceutical treatment in initially non-responder patients. This effect is mediated by an improvement of penile vascularization. A reduction of penile curvature without side effect was noted after injections into the plaque of PD patients. Most of these therapeutic strategies using autologous cells were considered as “Advanced Therapy Medicinal Products” with strict regulatory frameworks imposing heavy constraints, in particular in case of “substantial” modification of the cells. The regulatory framework remains unclear and more permissive for PRP and cell therapy processes with extemporaneous preparation/injection and no “substantial” modifications.

      Conclusions

      First results on cell therapy for ED and PD are promising. The regulatory framework can significantly change according to cell preparations and origins leading to various constraints. This regulatory framework is crucial to consider for the choice of the procedure.

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    • Manœuvre de Bonney et ses dérivés : histoire, technique, signification et valeur pronostique

      Résumé
      Introduction

      Historiquement, une manœuvre de Bonney positive indique la nécessité d’une prise en charge chirurgicale de l’incontinence urinaire d’effort. Cette manœuvre est régulièrement utilisée dans la pratique quotidienne française sans preuve formelle de sa valeur prédictive.

      Matériel

      Une recherche Medline a été effectuée avec les termes « Bonney test » et « urinary incontinence  » permettant d’inclure 10 articles pertinents dans cette revue.

      Résultats

      Huit travaux étudient le mécanisme de la manœuvre ou de ses dérivés, et évoquent une action continente par pression directe sur l’urètre ou par réduction de la mobilité urétrale. Deux études s’intéressent à la réussite d’une prise en charge chirurgicale par bandelette sous-urétrale et rapportent une valeur prédictive positive de la manœuvre de Bonney comprise entre 96,2 et 100 %.

      Conclusion

      D’autres études sont nécessaires pour objectiver l’utilité de cette manœuvre.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Manœuvre de Bonney et ses dérivés : histoire, technique, signification et valeur pronostique

      Summary
      Introduction

      Historically a positive Bonney maneuver indicates the need for surgical management of stress urinary incontinence. This maneuver is regularly used in French daily practice without formal proof of its predictive value.

      Material

      A Medline search was performed with the terms “Bonney test” and “urinary incontinence” to include 10 relevant articles in this review.

      Results

      Eight articles study the mechanism of the maneuver or its derivatives, evoking a direct pressure on the urethra. Two studies are interested in the real predictivity of the maneuvers on the success of surgical treatment by urethral strip, reporting a positive predictive value of the Bonney maneuver between 96.2 and 100%.

      Conclusion

      Further studies are needed to objectify the utility of this maneuver.

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    • Intérêt des applications mobiles et internet dans la prise en charge de l’incontinence urinaire d’effort chez la femme

      Résumé
      Introduction

      Dans la prise en charge de l’incontinence urinaire d’effort, les recommandations suggèrent des traitements conservateurs en première intention. Dans ce domaine, une nouvelle approche émerge avec l’arrivée des applications de santé sur smartphone. L’objectif de cette revue est d’évaluer l’intérêt des applications mobiles et internet dans la prise en charge de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) chez la femme.

      Méthode

      La revue a été réalisée selon les guidelines PRISMA. Les études interventionnelles évaluant l’utilisation d’applications mobiles ou de sites internet dans le cadre de la prise en charge des femmes souffrant d’IUE ont été sélectionnées sur les bases de données PubMed, Cinalh et PEDro. Une analyse des symptômes, de la qualité de vie et de l’adhésion a été réalisée avec une mise en évidence des biais.

      Résultats

      Huit sur les 85 articles retrouvés correspondaient aux critères et ont été retenus. Les résultats illustrent une amélioration des symptômes, de la qualité de vie et de l’adhésion au traitement après une intervention incluant des nouvelles technologies (NP1). Ce type d’intervention apparait supérieure à l’absence d’intervention : les patientes rapportent une amélioration des symptômes (ICIQ-SF p <0,001 ; baisse des protections, p =0,023, NP1) et une perception d’amélioration plus importante (p <0,001, NP1). Ce type d’intervention semble être plus efficace que celles en format papier sur la diminution dans l’usage de protections (p =0,02, NP1) et la perception d’amélioration des symptômes (p =0,03, NP1).

      Conclusion

      Cette approche novatrice semble diminuer les symptômes de l’IUE, améliorer la qualité de vie et la fonctionnalité des muscles du plancher pelvien avec un maintien des résultats sur le long terme. Elle pourrait favoriser une meilleure adhésion et observance, à condition d’être associée au traitement conservateur avec un thérapeute.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt des applications mobiles et internet dans la prise en charge de l’incontinence urinaire d’effort chez la femme

      Summary
      Introduction

      Current recommendations for the management of stress urinary incontinence (SUI) include conservative interventions as first-line treatments. New approaches are emerging with the arrival of health applications on smartphones. The objective of this review is to evaluate the interest of mobile and Internet applications in the treatment of SUI in women.

      Method

      Interventional studies evaluating the use of mobile applications or websites in the management of women with SUI were selected from PubMed, Cinalh and PEDro databases. An analysis of symptoms, quality of life and adherence was carried out, highlighting biases.

      Results

      Eight of the 85 retrieved articles were selected. These studies report an improvement in SUI symptoms, quality of life and adherence after an intervention including new technologies (LE1). This type of intervention appears to be superior to the absence of intervention: patients report an improvement in symptoms (ICIQ-SF P <0.001 ; decrease in the number of pads P =0.023, LE1) and a greater perception of improvement (P <0.001, LE1). This type of intervention seems to be more effective than those in paper format on the decrease in the number of pads (P =0.02, LE1) and the perception of improvement (P =0.03, LE1).

      Conclusion

      This innovative approach seems to reduce SUI symptoms, improve the quality of life and the functionality of pelvic floor muscles with long-term results. This type of intervention may improve adherence provided that it is associated with a treatment by a therapist.

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    • RHESOU (Registre de l’Hérault spécialisé en onco-urologie) : le premier registre français spécialisé en onco-urologie. Un outil méthodologique de recueil de données en onco-urologie. Bilan de faisabilité sur un an d’expérience

      Résumé
      Objectifs

      On observe dans l’Hérault une nette augmentation de l’incidence des cancers urologiques. Le registre des tumeurs de l’Hérault (RTH) a recueilli 1961 tumeurs urologiques en 2016, soit 21,4 % de l’ensemble des tumeurs de l’Hérault pour cette année-là. La création d’un registre spécialisé en onco-urologie nous est apparue nécessaire. L’objectif de cet article est de décrire le fonctionnement de RHESOU et de donner quelques exemples de résultats.

      Matériel et méthodes

      En novembre 2018, RHESOU (Registre de l’hérault spécialisé en onco-urologie) a été créé sur le même mode de fonctionnement qu’un registre. Il permet de compléter les données du RTH sur beaucoup d’autres paramètres oncologiques. Pour chaque type de cancer urologique et génital masculin et urologique féminin, une fiche de recueil a été réalisée pour recueillir le maximum de données présentes dans le dossier des cas signalés. Cette étude a évalué les données concernant les patients domiciliés dans l’Hérault pour l’année 2017.

      Résultats

      Nous avons dénombré pour l’année 2017, 970 cancers de la prostate, 581 tumeurs de vessie, 212 cancers du rein, 51 tumeurs de la voie excrétrice supérieure, 28 cancers du testicule et 9 cancers du pénis. Le recueil de ces données permet de créer des requêtes et de fournir des analyses pertinentes et détaillées sur les cancers urologiques et génitaux masculins. Nous rapportons les données analysées sur le rein, la vessie et la prostate.

      Conclusions

      RHESOU est un outil accessible pour permettre une vue d’ensemble sur les cancers en urologie dans l’Hérault et leur prise en charge. Avec l’apparition de nouveaux traitements, il saura s’adapter en permettant une évolution des fiches.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      RHESOU (Registre de l’Hérault spécialisé en onco-urologie) : le premier registre français spécialisé en onco-urologie. Un outil méthodologique de recueil de données en onco-urologie. Bilan de faisabilité sur un an d’expérience

      Summary
      Purpose

      In 2016, the Herault tumor registry collected 1961cancers in urology (21.4 % from all Herault cancers this year). RHESOU was created to complete RTH’ data with specific parameters in onco-urology. The aim of this study is to describe RHESOU and to give some examples with our first results.

      Material and methods

      In November 2018, RHESOU (Registry HErault Specialised in Onco-Urology) was founded with the same registry recommendations. It collects specific oncologic parameters and also complete RTH's data. For each urological cancer, a specific survey with different choices was performed to collect a maximum of data which could be present in patients’ file. These surveys were used for urological cancers cases that live in Herault in 2017.

      Results

      In 2017, we collected 970 prostate cancers, 581 bladder cancers, 212 kidney cancers, 51 upper excretory tract cancers, 28 testicle cancers and 9 penil cancers. Our urological data collection gives many possibilities to create many requests for detailed analysis in urological cancers. In this article, we reported data from kidney, bladder and prostate cancers.

      Conclusions

      RHESOU is a new tool opened to the different urologic corporations (urologists, pathologists, oncologists, radiotherapists, radiologists) that permits an overview in urological cancers in Herault. Finally, one important aim is that this tool will be adapted when new treatments or new important parameters appear in the years ahead.

      Level of evidence

      3.

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    • Facteurs prédictifs de l’inconfort lié à la sonde vésicale

      Résumé
      Introduction

      Établir un profil épidémiologique descriptif des patients présentant un syndrome d’inconfort urinaire (catheter related bladder discomfort : CRBD) et déterminer ses facteurs prédictifs.

      Matériel et méthode

      Entre juin 2019 et décembre 2019, 300 patients ont été évalués. Différents paramètres ont été notés : sexe, âge, indice de masse corporelle (IMC), antécédents, durée et indication du sondage, type de sonde utilisé, la lubrification de la sonde et la présence de CRBD. Les malades ont été reparti en groupe selon l’intensité du syndrome CRBD. Les différents facteurs susceptibles d’être corrélés à la survenue de CRBD ont fait l’objet d’une analyse univariée puis multivariée.

      Résultats

      300 patients ont été inclus. La moyenne d’âge était de 49 ans (133 hommes et 167femmes). 68 patients (22,6 %) avaient déjà bénéficié d’un sondage. 19 % des patients étaient sondés pour rétention urinaire aiguë, 81 % étaient sondés avant l’intervention chirurgicale. La durée moyenne du sondage était de 2,5jours. 54 % ont présenté le CRBD dont plus de 92 % au premier jour du sondage. Les facteurs de risque significatifs en analyse multivariée étaient : le calibre de la sonde ≥18 Fr, l’absence de lubrification, la laparotomie, âge<50 ans, antécédent de césarienne et de sondage.

      Conclusion

      Cette étude a objectivé différents facteurs incriminés dans la survenue de CRBD. Le soignant a pour rôle de prévenir ce syndrome en réduisant les facteurs prédictifs notamment techniques.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Facteurs prédictifs de l’inconfort lié à la sonde vésicale

      Summary
      Introduction

      Establish a descriptive epidemiological profile of patients with Catheter Related Bladder Discomfort (CRBD) and identify its predictive factors.

      Material and method

      Between June 2019 and December 2019, 300 patients have been evaluated. Different parameters were taken into account including: sex, age, body mass index (BMI), historical health data, duration and indications of the urinary catheterization, type of the transurethral catheter used, lubrication of the catheter and the existence of CRBD. We grouped our patients according to the intensity of CRBD syndrome. The various factors likely to be correlated with the occurrence of CRBD were subject of a univariate then multivariate analysis.

      Results

      300 patients were included. The average age was 49 years (133 men and 167 women). 68 patients (22.6%) had history of urinary catheterization. 19% of patients were catheterized for acute urinary retention, while 81% were catheterized before surgery. The average duration of the urinary catheterization was 2.5 days. 54% showed CRBD symptoms, including more than 92% on the first day of the urinary catheterization. The significant risk factors in multivariate analysis were: the caliber of the catheter ≥18 Fr, the absence of lubrication, laparotomy, age <50 years, Cesarean and urinary catheterization medical history.

      Conclusion

      This study identified various factors incriminated in the occurrence of CRBD. The role of the hospital practitioner is to prevent this syndrome by reducing predictive factors, particularly the technical ones.

      Level of evidence

      3.

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    • Analyse d’un modèle de circuit court post-urgence avec une régulation précoce urologique

      Résumé
      Introduction

      Les urgences urologiques représentent 7 % des motifs d’admission aux urgences (SU). Nous avons souhaité analyser l’effet de la mise en place d’un circuit court vers une consultation post-urgence (CPU) après régulation médicale urologique différée.

      Méthodes

      Tous les patients admis au sein du SU dans un centre universitaire, sur la période de décembre 2017 à juillet 2018 et pour lesquels était programmée une CPU étaient inclus. La régulation concernait la date de CPU et des compléments d’examens. Le critère de jugement principal était le niveau de performance du circuit. Ce dernier était évalué par la capacité à apporter une réponse efficace selon une grille prédéfinie de solutions spécifiques aux motifs de consultation.

      Résultats

      Cent vingt-huit patients ont été inclus. L’âge médian était de 57 ans (18–97). L’efficacité était de 76 %. Ce taux était plus faible chez les patients consultant pour des motifs rares, complexes ou ne se présentant pas à la CPU « no-show » . Ces derniers (47 %, n =60) n’étaient pas joignables au premier appel dans 51,6 % des cas, avec une distribution d’âges et de motifs similaire aux autres. Sur l’ensemble des consultants (n =1863) seulement 6,9 % (n =128) avaient été adressés en CPU par les urgentistes. La décision était une seconde consultation dans 70 % (48), un nouvel examen dans 10 % (7), une chirurgie en urgence différée dans 12 % (8) et enfin 18 % (12) d’abstention de suivi.

      Conclusion

      La CPU suivant une régulation précoce par un urologue permet d’apporter une réponse efficace dans 76 % des situations. L’analyse des « no-show  » permettrait d’identifier des groupes à risque.

      Niveau de preuve

      III.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Analyse d’un modèle de circuit court post-urgence avec une régulation précoce urologique

      Summary
      Introduction

      Urological emergencies represent 7 % of the outpatients at the emergency department (ED). We assessed the effect of setting up a post-emergency consultation (CPU) after deferred urological medical regulation.

      Methods

      All patients admitted to the ED in a university center over the period December 2017 to July 2018 and for whom a CPU was scheduled were included. The regulation concerned the date of CPU and supplementary exams. The main outcome was the ability to provide an efficient response according to a predefined grid of specific solutions.

      Results

      One hundred and twenty-eight patients were included. The median age was 57 years (18-97). Efficacy of the CPU was 76 %. This rate was lower in no-show patients or consulting for rare and complex motives (47 %, n =60). The no-show were not reachable on the first call in 51.6 % of cases, with a similar age and motives distribution to the others. Only 6,9 % (n =128) of all consultants (n =1863) had been referred to the CPU by emergency physicians. The decision was a second consultation in 70 % (48), a new exam in 10 % (7), deferred emergency surgery in 12 % (8) and finally 18 % (12) of no follow-up.

      Conclusion

      CPU following early regulation by a urologist provides an effective response in 76 % of situations. Assessment of “no-shows” helped to identify groups at risk.

      Level of evidence

      III.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2020, 16, 30, i

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    • What to expect from a non-suspicious prostate MRI? A review

      Résumé
      Contexte

      La réalisation d’une IRM multiparamétrique (IRMmp) est désormais recommandée avant la réalisation de biopsies prostatiques. En revanche, la conduite à tenir en présence d’une IRMmp non suspecte (Score Likert ou PIRADS 1-2) est toujours débattue.

      Objectifs

      Faire une synthèse de la littérature récente pour répondre à trois questions. (1) Faut-il réaliser des biopsies systématisées en présence d’une IRMmp non suspecte ? (2) Quels facteurs prédictifs permettent de définir les patients candidats à une biopsie systématisée ? (3) Le manque de visibilité de certains cancers peut-elle être expliquée et quelles en sont les conséquences cliniques ?

      Sources

      Une revue narrative de la littérature a été réalisée à partir des bases de données Medline utilisant deux recherches avec les termes « MRI » et « prostate cancer » et (« diagnosis » ou « biopsy ») et (« non-suspicious » ou « negative » ou « invisible ») ; « prostate cancer MRI visible ». Les références des articles sélectionnés ont été analysées à la recherche d’articles supplémentaires.

      Sélection des études

      Les études publiées dans les 5 dernières années en anglais ont été analysées et retenues si les données disponibles permettaient de répondre à l’une des 3 questions posées.

      Résultats

      Considérant les cancers de grade ISUP≥2 cliniquement significatifs, la valeur prédictive négative (VPN) de l’IRMmp était comprise entre 76 % et 99 %, dépendante de la prévalence du cancer et du type de test de référence utilisé. La VPN était plus élevée chez les patients aux antécédents de biopsie négative (88–96 %), et plus faible chez les patients en surveillance active (85–90 %). La densité de PSA (PSAd) avec un seuil de PSAd<0,15ng/mL/mL était le facteur prédictif le plus étudié et le plus pertinent associé à l’IRMmp pour éliminer un cancer significatif. Enfin, les tumeurs non visibles à l’IRMmp présentaient des différences au niveau histopathologique et génétique, conférant un intérêt clinique à la visibilité IRM.

      Limites du travail

      La plupart des données proviennent de centres experts et les résultats peuvent ne pas être reproductibles en dehors.

      Conclusion

      L’IRMmp fait preuve de performances diagnostiques élevées pour éliminer un cancer cliniquement significatif. La densité de PSA peut être utilisée pour sélectionner patients devant avoir une biopsie. Une meilleure connaissance des mécanismes à l’origine de la visibilité du cancer devrait aider le développement de nomogrammes et biomarqueurs plus précis.

      What to expect from a non-suspicious prostate MRI? A review

      Summary
      Background

      Many guidelines now recommend multiparametric MRI (mpMRI) prior to an initial or repeat prostate biopsy. However, clinical decision making for men with a non-suspicious mpMRI (Likert or PIRADS score 1-2) varies.

      Objectives

      To review the most recent literature to answer three questions. (1) Should we consider systematic biopsy if mpMRI is not suspicious? (2) Are there additional predictive factors that can help decide which patient should have a biopsy? (3) Can the low visibility of some cancers be explained and what are the implications?

      Sources

      A narrative review was performed in Medline databases using two searches with the terms “MRI” and “prostate cancer” and (“diagnosis” or “biopsy”) and (“non-suspicious” or “negative” or “invisible”); “prostate cancer MRI visible”. References of the selected articles were screened for additional articles.

      Study selection

      Studies published in the last 5 years in English language were assessed for eligibility and selected if data was available to answer one of the three study questions.

      Results

      Considering clinically significant cancer as ISUP grade≥2, the negative predictive value (NPV) of mpMRI in various settings and populations ranges from 76% to 99%, depending on cancer prevalence and the type of confirmatory reference test used. NPV is higher among patients with prior negative biopsy (88–96%), and lower for active surveillance patients (85–90%). The PSA density (PSAd) with a threshold of PSAd<0.15ng/ml/ml was the most studied and relevant predictive factor used in combination with mpMRI to rule out clinically significant cancer. Finally, mpMRI-invisible tumours appear to differ from a histopathological and genetic point of view, conferring clinical advantage to invisibility.

      Limitations

      Most published data come from expert centres and results may not be reproducible in all settings.

      Conclusion

      mpMRI has high diagnostic accuracy and in cases of negative mpMRI, PSA density can be used to determine which patient should have a biopsy. Growing knowledge of the mechanisms and genetics underlying MRI visibility will help develop more accurate risk calculators and biomarkers.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • When residents work less, they feel better: Lessons learned from an unprecedent context of lockdown

      Résumé
      Introduction

      Avec l’épidémie de COVID-19, les activités des services d’urologie se sont limitées à des procédures non différables, ayant un impact sur le programme quotidien des internes en urologie. Nous avons évalué l’impact psychologique du confinement sur les internes belges en urologie et son retentissement sur la qualité de la formation.

      Matériel et méthodes

      Un questionnaire anonyme évaluant le risque d’épuisement professionnel en situation de pandémie et son impact sur la qualité de la formation a été envoyé par courrier électronique aux membres de la Société européenne des résidents en urologie de Belgique (ESRU-B). Nous avons utilisé le score Copenhagen Burnout Inventory qui évalue les différentes dimensions du burnout (personnel (CBIP), professionnel (CBIPro), relationnel (CBIR)). Plusieurs questions évaluant l’impact sur la santé des internes et leur appréhension de l’avenir ont été incluses. L’enquête a duré 5 jours. La comparaison des paramètres avant et pendant la crise du coronavirus a été effectuée à l’aide d’échantillons appariés test t ou test Chi2.

      Résultats

      Cinquante pour cent (62/126) des membres de l’ESRU-B ont répondu au questionnaire. Si 93 % des répondants ont signalé un impact négatif sur la qualité de leur formation pratique (IC 95 %=[0,07–1,10]; p =0,83), 56 % et 61,7 % ont rapporté un impact positif de la crise sur leur vie et sur leur formation. Les scores de risque de burnout ont été significativement réduits (p <0,001) pour chaque dimension 7,26 à 3,40 (CBIP), 9,02 à 4,35 (CBIPro) et 4,42 à 3,03 (CBIR) respectivement.

      Conclusion

      Malgré un retentissement négatif sur la qualité du travail au quotidien, la diminution d’activité induite par le confinement n’a pas eu d’impact psychologique négatif sur les internes belges en urologie. Cela souligne la possibilité de revoir le système de formation actuel pour tendre vers un meilleur équilibre entre la pratique et les enseignements théoriques.

      Level of proof

      3.

      When residents work less, they feel better: Lessons learned from an unprecedent context of lockdown

      Summary
      Introduction

      With the COVID-19 outbreak activities of urology departments have been limited to non-deferrable procedures impacting the daily program of residents in urology. We assessed the psychological impact of the lockdown on Belgian residents in urology and their resounding on the quality of the training.

      Material and Methods

      A self-administered anonymous questionnaire assessing the risk of burnout in a pandemic situation and its impact on the quality of the training was e-mailed to the members of the European Society of Residents in Urology of Belgium (ESRU-B). We used the Copenhagen Burnout Inventory score which assesses the different dimensions of burnout (personal (CBIP), professional (CBIPro), relational (CBIR)). Several questions evaluating impact on residents’ health and apprehension of the future were included. The survey lasted for 5 days. Comparison of parameters before and during the coronavirus crisis was made using paired samples t -test or Chi2 test were.

      Results

      Fifty percent (62/126) of the ESRU-B members replied to the questionnaire. If 93% of the responders reported a negative impact on the quality of their practical training (CI95=[0.07–1.10]; P =0.83), 56% and 61.7% reported a positive impact of the crisis on their life and on their theoretical training respectively. Burnout risk scores were significantly reduced (P <0.001) for each dimension 7.26 to 3.40 (CBIP), 9.02 to 4.35 (CBIPro) and 4.42 to 3.03 (CBIR) respectively.

      Conclusion

      Despite a negative impact on the daily work quality, the decrease in activity induced by the lockdown did not have a negative psychological impact on Belgian residents in urology but stress the opportunity to review the current training system to be better balanced between practice and theoretical formation.

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