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    Numéro 17- Volume 30- pp. 1067-1140 (Décembre 2020)

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    • Troubles urinaires et génito-sexuels dans le syndrome d’apnée obstructive du sommeil : revue de la littérature

      Résumé
      Objectifs

      L’objectif de ce travail est de faire la revue des troubles urinaires et sexuels associés au syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) aussi bien en termes de physiopathologie que de traitement potentiel.

      Méthodes

      La recherche a été réalisée selon la stratégie PRISMA en utilisant la base de données Pubmed et les termes MeSH : sleep apnea , urinary incontinence , erectile dysfunction , sexuality . Tous les articles publiés jusqu’à 2020, en français ou en anglais, ont été examinés sans restriction temporelle.

      Résultats

      La recherche a identifié 240 articles desquels 30 ont été utiles. La revue des listes des références a permis l’inclusion de 26 articles supplémentaires. Les troubles identifiés sont la nycturie, l’hyperactivité vésicale (HAV) et la dysfonction érectile (DE). L’augmentation des taux des facteurs natriurétique est responsable de la nycturie. La nycturie est associée à un index d’apnées/hypopnées (IAH) significativement plus élevé (49±11 vs 24±8 épisodes par heure avec p =0,0001), avec une sévérité proportionnelle à celle du SAOS et une valeur prédictive positive de 71 %. L’hypoxémie intermittente récurrente entraîne une atteinte axonale périphérique et une urgenturie subséquente. Une corrélation positive existe entre l’HAV le SAOS, surtout lorsque ce dernier est modéré ou sévère. Les patients atteints de SAOS présentent un risque accru d’avoir une DE, avec un OR combiné de 0,45 (IC95 % : 0,18–0,71). L’hypoxémie intermittente nocturne, la diminution du monoxyde d’azote et l’augmentation de la pression artérielle et de l’endothéline 1 contribuent à la DE. Le traitement précoce du SAOS par pression positive continue (CPAP) permet l’amélioration partielle mais significative de la nycturie, des scores d’HAV et d’incontinence urinaire et de la DE.

      Conclusion

      Le SAOS est associé à des troubles urinaires (nycturie et HAV) et sexuels (DE) dont la gravité et la fréquence sont liées à la sévérité du syndrome. Ces troubles sont réversibles après le traitement du SAOS par CPAP. La recherche d’un SAOS est raisonnable en cas de nycturie pathologique ou d’impuissance avec perte de l’érection matinale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Troubles urinaires et génito-sexuels dans le syndrome d’apnée obstructive du sommeil : revue de la littérature

      Summary
      Objective

      The objective of this work was to make a review of urinary tract symptoms and erectile dysfunction involved in obstructive sleep apnea (OSA) but also to study their physiopathology and potential treatments.

      Methods

      We conducted a literature review in the Pubmed database using PRISMA guidelines and the MeSH terms: sleep apnea, urinary incontinence, erectile dysfunction, sexuality. All French and English articles published up to 2020 were evaluated.

      Results

      The initial evaluation identified 240 articles from which 30 were included. References lists review allowed the inclusion of 26 additional articles. Nocturia, overactive bladder (OAB) and erectile dysfunction (ED) were associated with OSA. Increased levels of natriuretic peptides are behind nocturia. Nocturia is associated with higher Apnea/Hypopnea Index (AHI) (49±11 vs 24±8 episodes/hour with P =0.0001). The severity of nocturia is proportional to the severity of OSA with a positive predictive value of 71%. Intermittent nocturnal hypoxemia causes peripheral axonal damage with subsequent urgency incontinence. There is correlation between severity of OAB and the severity of OSA especially when the latter is moderate or severe. An odds ratio of 0.45 (CI95%: 0.18–0.71) is found for ED in patients who don’t have OSA, associating the latter to an increased risk of ED. Intermittent nocturnal hypoxemia, the decrease in the levels of nitric oxide, and the increase in blood pressure and levels of endothelin 1 contribute to the development of ED. An early treatment of OSA with continuous positive airway pressure (CPAP) may allow a partial but significant control of urinary symptoms and erectile dysfunction associated with OSA.

      Conclusion

      OSA is associated with urinary tract symptoms (nocturia and OAB) and erectile dysfunction. The severity of associated symptoms is related to the severity of OSA. Urinary and sexual troubles are reversible after treatment of OSA by CPAP. OSA research is reasonable in case of pathologic nocturia or ED with loss of morning erections.

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    • Place des alphabloquants chez la femme : revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      L’AMM des alphabloquants se limite principalement à l’hypertrophie bénigne de la prostate. L’objectif de cette revue est d’évaluer le bénéfice clinique et urodynamique de l’utilisation des alphabloquants chez la femme.

      Méthode

      Une revue de la littérature a été réalisée sur l’ensemble des études prospectives rapportant l’utilisation des alphabloquants chez les femmes présentant des troubles mictionnels dont au moins un des bras comportait l’utilisation d’un alphabloquant seul.

      Résultats

      Dix-sept articles ont été inclus. Les articles sélectionnés ont été classés selon la population étudiée : troubles urinaires du bas appareil, troubles de la vidange vésicale sans précision sur le mécanisme, obstruction sous-vésicale, hypoactivité détrusorienne, hyperactivité vésicale. Quatre études ont été randomisées contre placebo. On retrouve une amélioration de l’IPSS dans 8 études, allant jusqu’à une diminution de 11,7 points (4,6 vs 16,3 p <0,05). Le sous score IPSS vidange était globalement amélioré dans 8 études avec une diminution allant jusqu’à 6,2 points (9,6±5,5 vs 14,8±4 p <0,01). Deux essais randomisés ont montré une meilleure amélioration versus placebo des scores cliniques avec une amélioration de l’IPSS de : −11,7 vs −9,5 (p <0,05) et −5,6 vs −2,6 (p <0,05). Les paramètres urodynamiques sont également améliorés avec une amélioration du Qmax allant jusqu’à+5,8mL/s (p <0,05), mais le bénéfice versus placebo était souvent non significatif. Les alphabloquants semblent également présenter un bénéfice pour les troubles de la vidange non obstructifs. Le bénéfice dans l’hyperactivité vésicale semble limité.

      Conclusion

      L’utilisation d’un alphabloquant chez la femme peut se justifier dans certains troubles de la vidange. Leur place précise reste à déterminer.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place des alphabloquants chez la femme : revue de la littérature

      Summary
      Introduction

      Marketing authorization of alphablockers is limited principally to men with benign hypertrophy of prostate. The objective of this review is to evaluate clinical and urodynamic improvement of alphablockers in women.

      Method

      A review of the literature was carried out on all prospective studies about the use of alphablockers in women with urination disorders.

      Results

      Seventeen articles have been included. The selected articles were classified according to the studied population: lower urinary tract disorders, bladder emptying disorders without details on mechanism, bladder outlet obstruction, detrusor hypoactivity overactive bladder. Four studies were randomized against placebo. There was an improvement in the IPSS in 8 studies going as far as a decrease of 11,7 points (4.6 vs. 16.3 P <0.05). The voiding IPSS subscore was improved overall in 8 studies with a decrease of up to 6,2 points (9.6±5.5 vs. 14.8±4 P <0.01). Two trials showed an improvement of clinical scores versus placebo with an improvement of IPSS from −11.7 vs −9.5 (P <0.05) and −5.6 vs −2.6 (P <0.05). Urodynamic parameters were also often improved with a decrase of Qmax going to+5.8mL/s (P <0.05). Alphablocker also appear to improve non obstructive voiding disorders. The benefit in overactive bladder seems limited.

      Conclusion

      Alphablockers may be indicated in voiding disorders of women. Their exact role must be established.

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    • Impact de l’hystérectomie sur l’incontinence urinaire : revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      Le rôle de l’hystérectomie sur le développement ou la majoration d’une incontinence urinaire est un sujet controversé dans la littérature.

      Objectif

      Évaluer la prévalence et l’incidence de l’incontinence urinaire après une hystérectomie ainsi que les facteurs de risque associés comme le type d’hystérectomie, la voie d’abord, les critères urodynamiques et les indications opératoires.

      Méthodes

      Nous avons réalisé une revue de la littérature sur la base de données de Pubmed en utilisant les mots clés et termes MeSH suivants : hysterectomy, urinary incontinence.

      Résultats

      Parmi les 1340 articles que nous avons trouvés, 42 ont été retenus. Les résultats des différentes études étaient hétérogènes. L’hystérectomie semblerait augmenter le taux d’insuffisance sphinctérienne (VLPP<60mmH2 O pour 20 % des cas versus 1,7 % en l’absence d’hystérectomie, p =0,003). La voie vaginale pourrait augmenter l’incidence de l’IU avec un OR à 2,3 (IC95 % 1,0–5,2). L’hystérectomie subtotale semblerait augmenter l’IU par rapport l’hystérectomie totale avec un RR pour l’hystérectomie totale à 0,74 (IC95 % 0,58–0,94). L’hystérectomie élargie avec conservation nerveuse préserverait les fonctions urinaires contrairement à la radiothérapie pelvienne qui serait responsable de lésions nerveuses irréversibles par démyélinisation et fibrose vésicale.

      Conclusion

      Le type d’hystérectomie, la voie d’abord ainsi que les différentes indications opératoires sont des facteurs influant l’incontinence urinaire. Les résultats de cette revue de la littérature ne permettent pas de conclure que l’hystérectomie protège ou altère les fonctions urinaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact de l’hystérectomie sur l’incontinence urinaire : revue de la littérature

      Summary
      Introduction

      The impact of a hysterectomy on urinary incontinence is a controversial subject in the literature.

      Objective

      To evaluate the prevalence and incidence of urinary incontinence after a hysterectomy as well as associated risk factors such as the type of hysterectomy, the surgical approach, urodynamic criteria and uterine disease.

      Study design

      We conducted a systematic review in Pubmed database with the following keywords and MeSH term: hysterectomy, urinary incontinence.

      Results

      A total of 1340 articles were retrieved, 42 articles were selected for the final text analysis. The results of the different studies were heterogeneous. Hysterectomy seemed to increase the rate of sphincter deficiency (VLPP<60mmH2 O for 20% of cases versus 1,7% without hysterectomy, P =0.003). The vaginal route could increase the incidence of UI with OR of 2.3 (95%CI 1.0–5.2). Subtotal hysterectomy appears to increase UI with a 0,74 RR for total hysterectomy (95%CI 0.58–0.94). A radical hysterectomy with nerve conservation would preserve urinary functions, unlike pelvic radiotherapy, which is responsible for irreversible nerve damage by demyelination and bladder fibrosis.

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    • Facteurs prédictifs de rétention aiguë d’urine ou de dysurie en postopératoire immédiat après pose de bandelette sous urétrale : revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      La rétention aiguë d’urine (RAU) et la dysfonction de vidange vésicale (DV) postopératoires sont parmi les principaux facteurs limitant l’ambulatoire pour la pose de bandelette sous urétrale (BSU) chez la femme. L’objectif de cette revue était de rapporter les principaux facteurs prédictifs de RAU et de DV en postopératoire immédiat après mise en place d’une bandelette sous urétrale (BSU) pour incontinence urinaire d’effort chez la femme.

      Matériels et méthodes

      Une revue systématique de la littérature a été réalisée à partir de la base de données Medline, selon une méthodologie PRISMA, en utilisant les mots clés suivants : midurethral sling ; tension-free vaginal tape ; TVT ; transobturator tape ; TOT ; predicting factor ; voiding dysfunction ; urinary retention ; postvoid residual ; postoperative residue of urine.

      Résultats

      Treize études ont été incluses. Les principaux facteurs prédictifs cliniques de RAU ou de DV étaient un antécédent de chirurgie pelvienne (hystérectomie ou chirurgie de l’incontinence ou du prolapsus) (OR : 3,7 [(IC95 % :1,14–12,33) ; p =0,029] à 8,93 [(IC95 % :1,17–61,1) ; p =0,035]), un antécédent de RAU (OR : 415 [IC95 % : 20–8619] ; p <0,001), un âge supérieur à 65 ans (OR : 3,72 [IC95 % : 1,40–9,9] ; p <0,01), et une anesthésie générale (OR : 4,5 [IC95 % :1,1–18,9] ; p =0,02). Les facteurs prédictifs urodynamiques étaient une hypoactivité détrusorienne (OR : 2,52 [(IC95 % :1,03–6,13) ; p =0,042] à 5,6 [(IC95 % :1,6–19,2) ; p =0,02]) et le débit maximum (Qmax) préopératoire (prévalence de RAU de 12 à 35 % pour un Qmax inférieur à 15ml/sec et de 0 % pour un Qmax supérieur à 30ml/sec).

      Conclusion

      Les facteurs associés à un risque important de RAU ou de DV en postopératoire immédiat après BSU chez la femme sont l’âge supérieur à 65 ans, les antécédents de chirurgie pelvienne ou de RAU, une hypoactivité détrusorienne et un Qmax préopératoire inférieur à 15ml/sec.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Facteurs prédictifs de rétention aiguë d’urine ou de dysurie en postopératoire immédiat après pose de bandelette sous urétrale : revue de la littérature

      Summary
      Objective

      Immediate postoperative urinary retention (UR) and voiding dysfunction (VD) are some factors limiting outpatient procedure for mid-urethral sling (MUS) surgery in women presenting with stress urinary incontinence. The objective of the current review was to report the main predictive factors associated with immediate postoperative UR/VD following MUS surgery in women.

      Methods

      A systematic review was performed using Medline database, according to PRISMA methodology, using following keywords midurethral sling; tension-free vaginal tape; TVT; transobturator tape; TOT; predicting factor; voiding dysfunction; urinary retention; postvoid residual; postoperative residue of urine.

      Results

      Thirteen studies were included. Main clinical predictive factors associated with immediate postoperative urinary retention (UR) and voiding dysfunction (VD) were: previous pelvic surgery (hysterectomy, incontinence or pelvic organ prolapse surgery) [OR: from 3.7 ((CI95%: 1.14–12.33); P =0.029)] to 8.93 [(CI95%:1.17–61.1); P =0.035)], previous UR [OR: 415 (CI95%: 20–8619); P <0.001], age over 65 y/o [OR: 3,72 (CI95%:1.40–9.9); P <0.01], and general anesthesia [OR: 4.5 (CI95%:1.1–18.9); P =0.02]. Urodynamic predictive factors were underactive bladder at cystometry [OR: from 2.52 ([CI95%: 1.03–6.13]; P =0.042) to 5.6 ([IC95%: 1.6–19.2]; P =0.02] and preoperative maximum flow rate (Qmax) (the prevalence of UR was ranging from 12 to 35% when Qmax was under 15ml/s, versus 0% when Qmax was over 30ml/s).

      Conclusion

      Predictive factors associated with immediate postoperative UR/VD following MUS surgery in women were age over 65 y/o, previous pelvic surgery or previous UR, underactive bladder and preoperative Qmax under 15ml/s.

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    • Traitement de l’hyperactivité vésicale d’origine idiopathique chez la femme : électrostimulation transcutanée du nerf tibial postérieur transcutanée seule versus combinée à la rééducation périneale

      Résumé
      Introduction

      Le traitement du syndrome d’hyperactivité vésicale (SHAV) par stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS) du nerf tibial postérieur est habituellement recommandé en troisième intention. Le but de ce travail était de comparer la TENS seule sur le SHAV d’origine idiopathique chez la femme contre un traitement combinant TENS et rééducation périnéale.

      Méthodes

      Il s’agissait d’une étude rétrospective comparative de 58 patientes, suivies à l’unité d’urodynamique. Trente patientes ont reçu une TENS seule et 28 ont eu une TENS+rééducation périnéale. Le critère principal d’évaluation s’est basé sur les données du calendrier mictionnel.

      Résultats

      L’âge moyen de nos patientes était de 55,2 ans. Dans le groupe TENS, on a objectivé une amélioration significative de la pollakiurie (6 mictions quotidiennes après TENS versus 10 avant, p <0,001), de la nycturie (1,08 levers nocturnes après TENS versus 1,75 avant, p =0,003), des urgenturies (7 épisodes quotidiens après TENS versus 11 avant (p <0,001) et du volume mictionnel maximum (378mL après TENS vs 306mL avant, p =0,004). Le score Ditrovie ainsi que les scores USP (HAV et IUE) ont diminué de façon significative. Dans le groupe TENS+rééducation, une amélioration significative a été notée pour les critères : pollakiurie (5,7 mictions quotidiennes après TENS+rééducation versus 7,56 avant, p <0,001), nycturie (1,4 levers nocturnes après TENS+rééducation versus 2,3 avant, p =0,001), nombre de mictions journalières (7 après TENS+rééducation versus 9 avant, p <0,001) et des urgenturies (4,5 épisodes quotidiens après TENS+rééducation versus 7 avant (p <0,01). Les scores USP (HAV et IUE) ainsi que le score Ditrovie ont diminué significativement après TENS+rééducation (score IUE de 1,2 après versus 3,4 avant [p <0,001], score HAV de 5,2 après versus 10,4 avant [p <0,001]). Il n’y avait pas de différence significative d’amélioration des paramètres du catalogue mictionnel et des scores USP (Dysurie, IUE et HAV et Ditrovie entre les deux groupes (TENS et TENS+rééducation).

      Conclusion

      Nous n’avons pas observé de différence de résultat entre un traitement par TENS et un traitement combiné avec TENS et rééducation périnéale pour des femmes ayant un SHAV.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement de l’hyperactivité vésicale d’origine idiopathique chez la femme : électrostimulation transcutanée du nerf tibial postérieur transcutanée seule versus combinée à la rééducation périneale

      Summary
      Background

      The treatment of overactive bladder syndrome (OABS) by percutaneous pelvic nerve stimulation (PTNS) is usually recommended as a third line treatment. The purpose of this work was to compare PTNS alone on idiopathic OABS in women against a treatment combining PTNS and pelvic floor muscle training (PFMT).

      Methods

      This was a retrospective comparative study of 58 patients, followed at the urodynamic unit. Thirty patients received PTNS alone and 28 PTNS+pelvic floor rehabilitation. The main instrument used to measure the outcomes was the voiding diary.

      Results

      The average age of our patients was 55.2 years. In the PTNS group, there was a significant improvement in daily micturitions (6 after PTNS vs. 10 before, P <0.001), nocturia (1.08 after PTNS vs. 1.75 before, P =0.003), urgency (7 daily before PTNS vs. 11 before (P <0.001) and maximum voided volume (378mL after PTNS vs. 306mL before, P =0.004). The Ditrovie score and USP scores showed a significant decrease. In the PTNS+PFMT group, a significant improvement was noted for the criteria: daily frequency episodes (5.7 after PTNS+PFMT vs. 7.56 before, P <0.001), nocturia (1.4 after PTNS+PFMT vs. 2.3 before, P =0.001), and daily urgency episodes (7 after PTNS+PFMT vs. 9 before, P <0.01). The OAB and SUI USP scores and the Ditrovie score decreased significantly (USP SUI score: 1.2 after PTNS+PFMT vs. 3.4 before (P <0.001) ; USP OAB score: 5.2 after PTNS+PFMT vs. 10.4 before, P <0.001). The comparison of the two groups (PTNS vs. PTNS+PFMT) did not show any significant difference in the voiding dairy outcomes and in the subjective scores outcomes (USP and Ditrovie).

      Conclusion

      No significant difference was observed concerning outcomes following PTNS alone and combined PTNS and PFMT in women presenting OABS.

      Level of evidence

      3.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2020, 17, 30, i

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    • Prospective multicentre observational study assessing the tolerance and perception of patients using the Liquick Base catheter with an Ergothan tip

      Résumé
      Introduction

      L’autosondage propre a révolutionné la prise en charge des troubles vésico-sphinctériens d’origine neurologique. La sonde Liquick Base a comme particularité une extrémité profilée appelée Ergothan. Le but de cette étude était d’évaluer la tolérance et le ressenti des patients utilisant cette sonde.

      Matériel et méthodes

      Une étude prospective observationnelle multicentrique française a été menée auprès de patients ayant des troubles vésico-sphinctériens d’origine neurologique. À l’inclusion, le médecin remplissait un questionnaire sur la pathologie du patient. À 3 et 6 mois, le médecin vérifiait l’évolution neurologique, l’observance et recherchait d’éventuelles complications liées à l’autosondage. Le patient remplissait un questionnaire appréciant son ressenti par rapport à l’utilisation de la sonde.

      Résultats

      Sur 42 patients inclus, deux ont été exclus. Sur les 40 patients évalués (30 hommes, 10 femmes) d’âge moyen 50,1±14,9 ans, aucun cas de fausse route n’a été rapporté. Un saignement était survenu au moins à une reprise chez 10 patients (25 %) dans les trois premiers mois et chez trois sur 20 (15 %) entre 3 et 6 mois. Le nombre de patients ayant consulté dans les trois premiers mois pour des complications liées au sondage était de 2 (7,1 %) et de 4 (20 %) entre 3 et 6 mois. À 3 mois, 90 % des patients utilisaient toujours la sonde et 90 % à 6 mois.

      Conclusion

      La sonde Liquick Base était bien tolérée. Le ressenti du patient était positif pour l’ensemble des paramètres étudiés conduisant au maintien de l’utilisation de la sonde dans 90 % des cas.

      Niveau de preuve

      2.

      Prospective multicentre observational study assessing the tolerance and perception of patients using the Liquick Base catheter with an Ergothan tip

      Summary
      Introduction

      Intermittent self-catheterisation has revolutionised the management of neurogenic bladder-sphincter dysfunctions. The Liquick Base catheter is characterised by a streamlined Ergothan tip. The purpose of this study is to assess the tolerance and perception of patients using this catheter.

      Materials and methods

      A French prospective multicentre observational study was conducted on patients with neurogenic bladder-sphincter dysfunctions. Upon inclusion in the study, the doctor completed a questionnaire on the patient's pathology. After 3 and 6 months, the doctor checked for neurogenic developments or observations and looked for any complications relating to intermittent self-catheterisation. The patient completed a questionnaire to assess his or her perception of using the catheter.

      Results

      Out of 42 patients included in the study, two were excluded. Out of the 40 assessed patients (30 males, 10 females) with an average age of 50.1±14.9 years, there were no reported cases of false passage. Bleeding occurred at least once in 10 patients (25%) in the first three months and in three out of 20 patients (15%) between 3 and 6 months. Two (5%) patients sought medical attention in the first three months for complications related to the catheter and 4 patients sought medical attention (10%) between 3 and 6 months. After 3 months 90% of patients were still using the catheter and after 6 months 90% of patients were still using the catheter.

      Conclusion

      The Liquick Base catheter is well tolerated. Patient perception is positive for all parameters being examined, leading to the continued use of the catheter in 90% of cases.

      Level of evidence

      2.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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