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    Numéro 14- Volume 30- pp. 865-938 (Novembre 2020)

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    • Définition, épidémiologie et retentissement du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

      Résumé
      Introduction

      Le syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (SCHV) est une pathologie fréquente ayant un retentissement fonctionnel important chez les patients qui en souffrent.

      Objectif

      Effectuer une synthèse des connaissances actuelles sur la définition, l’épidémiologie et le retentissement du SCHV.

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de Pubmed , Embase , Google Scholar a été menée en juin 2020.

      Résultats

      Le SCHV est défini par la survenue d’urgenturies avec ou sans incontinence urinaire, habituellement associées à une pollakiurie ou une nycturie en l’absence d’infection urinaire ou de pathologie locale organique évidente (tumeur, infection, calcul). En France, le SCHV affecte 14 % de la population générale et cette prévalence augmente avec l’âge. Cette pathologie est une source d’altération majeure de la qualité de vie avec un retentissement physique (chutes, fractures, troubles du sommeil, fatigue), psychique (anxiété, dépression) social (limitation des loisirs, isolement) et économique.

      Conclusion

      Le SCHV est défini de manière standardisée. Il s’agit d’une pathologie fréquente ayant des conséquences fonctionnelles importantes avec une altération notable de la qualité de vie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Définition, épidémiologie et retentissement du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

      Summary
      Introduction

      Overactive bladder (OAB) is a common condition with a significant functional impact in patients.

      Objective

      To synthesize current knowledge on the definition, epidemiology and impact of OAB.

      Method

      A systematic literature review based on Pubmed, Embase, Google Scholar was conducted in June 2020.

      Results

      OAB is defined by urinary urgency, usually accompanied by frequency and nocturia, with or without urgency urinary incontinence, in the absence of urinary tract infection or other obvious pathology. In France, OAB affects 14 % of the general population and this prevalence increases with age. This condition is a source of major deterioration in patients’ quality of life with a physical (falls, fractures, sleep disorders, fatigue), psychic (anxiety, depression) social (limitation of leisure, isolation) and economic impact.

      Conclusion

      The definition of OAB is standardized. OAB is a frequent condition and has significant functional consequences with a notable deterioration in quality of life.

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    • Physiopathologie du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale

      Résumé
      Introduction

      Les connaissances de la physiopathologie du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale ont beaucoup évolué au cours des 20 dernières années. L’objectif de ce travail était, à partir d’une revue de la littérature, de faire une synthèse des connaissances actuelles sur la physiopathologie du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale.

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de Pubmed, Embase, Google Scholar, a été menée en février 2020 en utilisant les mots clés « overactive bladder  » et « pathophysiology  ».

      Résultats

      Quatre mécanismes physiopathologiques du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale peuvent être décrits. Il s’agit du dysfonctionnement du muscle détrusor, d’une origine urothéliale ou sous-urothéliale, d’une origine neurologique ou d’une modification du microbiome urinaire. Parallèlement, il est à noter que l’ensemble des mécanismes physiopathologiques décrits ci-dessus est favorisé par différentes situations cliniques que sont le vieillissement, l’ischémie, le syndrome métabolique, la ménopause et le dysfonctionnement des autres appareils abdomino-pelviens.

      Conclusion

      La physiopathologie du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale est complexe et comprend plusieurs mécanismes le plus souvent associés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Physiopathologie du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale

      Summary
      Introduction

      The pathophysiology knowledge of the overactive bladder syndrome has evolved considerably over the past 20 years. The objective of this work was, from a review of the literature, to synthesize current knowledge on the pathophysiology of the overactive bladder syndrome.

      Method

      A systematic review based on Pubmed, Embase, Google Scholar, was conducted in February 2020 using the keywords “overactive bladder” and “pathophysiology”.

      Results

      Four pathophysiological mechanisms involved in the overactive bladder syndrome development can be described. They include the detrusor muscle dysfunction, an urothelial or sub-urothelial origin, a neurological origin and a change in the urinary microbiome. At the same time, it should be noted that all of the pathophysiological mechanisms described above are favored by different clinical conditions such as aging, ischemia, metabolic syndrome, menopause and the dysfunction of other abdominopelvic systems.

      Conclusion

      The pathophysiology of the overactive bladder syndrome is complex and includes several mechanisms most often associated.

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    • Syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique de l’homme

      Résumé
      Introduction

      Les symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) masculins et en particulier ceux du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (SCHV) sont un motif fréquent de consultation en urologie et ont un retentissement fonctionnel important.

      Objectif

      Faire une synthèse des connaissances actuelles sur le SCHV non neurologique de l’homme.

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de PubMed, Embase et Google Scholar a été menée en juin 2020.

      Résultats

      La prévalence du SCHV et de l’hypertrophie bénigne de la prostate augmente avec l’âge. Les symptômes du SCHV, d’une part, et les symptômes de l’obstruction sous-vésicale d’origine prostatique, d’autre part, peuvent être intriqués et le lien de causalité entre les deux types de symptômes est souvent difficile à établir. En cas de symptômes mixtes, il est recommandé de traiter en priorité le type de symptômes le plus gênant et d’informer le patient des risques d’échec et d’aggravation après chirurgie de désobstruction sous-vésicale. En effet, de nombreux patients restent symptomatiques après une chirurgie prostatique et les facteurs prédictifs d’échec restent à définir. Ainsi, le bilan urodynamique préopératoire n’est pas réalisé systématiquement même en cas de SCHV. L’hyperactivité détrusorienne de novo après une prostatectomie totale peut atteindre 77 % et persiste dans la majorité des cas. Le risque relatif global de symptômes de la phase de remplissage vésical, après radiothérapie et curiethérapie, est supérieur à celui de la prostatectomie. L’étiologie du SCHV après chirurgie prostatique est multifactorielle. Alors que les traitements médicamenteux ont prouvé leur efficacité, peu de données existent sur les traitements de seconde ligne du SCHV après chirurgie prostatique.

      Conclusion

      Le SCHV chez l’homme est souvent lié à une obstruction sous-vésicale d’origine prostatique. Il est important d’informer les patients de la possibilité de persistance, d’aggravation ou d’apparition du SCHV après chirurgie prostatique alors que les facteurs prédictifs d’échec de la chirurgie ne sont pas clairement définis.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique de l’homme

      Summary
      Introduction

      Male lower urinary tract symptoms (LUTS) and in particular overactive bladder (OAB) are a frequent reason for consultation in urology and have a significant functional impact in patients.

      Objective

      To synthesize current knowledge on non-neurogenic OAB in male patients.

      Method

      A systematic literature review based on Pubmed, Embase, Google Scholar was conducted in June 2020.

      Results

      The prevalence of OAB and benign prostatic hyperplasia increases with age. Symptoms of OAB, on the one hand, and symptoms of prostatic bladder outlet obstruction, on the other hand, can be concomitant and the causal link between the two types of symptoms is difficult to establish. In case of mixed symptoms, it is recommended to treat the most troublesome type of symptoms first and to inform the patient of the risks of failure or deterioration. Indeed, many patients remain symptomatic after prostate surgery and the predictive factors for failure remain to be defined. Thus, preoperative urodynamics is not routinely performed even in case of OAB. De novo detrusor overactivity after radical prostatectomy can reach 77% and persists in the majority of cases. The overall relative risk of storage symptoms after radiotherapy and brachytherapy is higher than that after prostatectomy. The etiology of OAB after prostate surgery is multifactorial. While drug treatments have proven to be effective, little data exists on second-line treatments for OAB after prostate surgery.

      Conclusion

      OAB in men is often linked to a prostatic bladder outlet obstruction. It is essential to inform patients about the possibility of persistence, deterioration, or occurrence of OAB after prostate surgery while the predictors of surgical failure are not clearly defined.

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    • Syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique et pathologie pelvi-périnéale de la femme

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de ce travail était de faire une synthèse des connaissances actuelles sur le syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (SCHV) et les pathologies pelvi-périnéales de la femme.

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de PubMed , Embase et Google Scholar a été menée en avril 2020.

      Résultats

      Les femmes ayant un prolapsus des organes pelviens ont très souvent un SCHV. Une chirurgie du prolapsus ne peut s’envisager que si ce dernier est symptomatique et à aucun moment devant les symptômes d’hyperactivité vésicale. En cas de prolapsus symptomatique et de SCHV, le pessaire et le traitement chirurgical sont efficaces sur les deux pathologies jusque dans 71 % des cas. Le SCHV peut survenir en parallèle ou dans le cadre d’un syndrome génito-urinaire de la ménopause. Dans ce dernier cas, seule l’œstrogénothérapie locale est efficace. Le SCHV peut survenir en parallèle d’une incontinence urinaire à l’effort (IUE) ou s’intégrer dans une incontinence urinaire mixte. Le traitement repose, dans un premier temps, sur la symptomatologie la plus gênante. S’il s’agit de l’IUE, le résultat du traitement chirurgical sur le SCHV est aléatoire. Le SCHV de novo fait suite à une chirurgie du prolapsus ou d’IUE. Il impose un bilan à la recherche de causes de type infection urinaire, obstruction sous-vésicale ou d’érosion. Son traitement est identique à celui du SCHV.

      Conclusion

      L’enjeu du clinicien est de réussir à faire la part des choses entre un SCHV et une pathologie pelvi-périnéale afin d’adapter au mieux le traitement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique et pathologie pelvi-périnéale de la femme

      Summary
      Introduction

      The aim was to synthesize current knowledge on overactive bladder (OAB) and female pelvic-perineal diseases.

      Method

      A systematic literature review based on PubMed, Embase and Google Scholar was conducted in April 2020.

      Results

      Women with pelvic organ prolapse very often have OAB. Prolapse surgery should be considered if the prolapse is symptomatic and never be indicated in case of overactive bladder symptoms solely. In case of symptomatic prolapse and OAB, pessary and surgical treatments are effective on both pathologies up to 71 % of the cases. OAB may occur in parallel or as part of a menopausal genitourinary syndrome. In the latter case, only local estrogen therapy is effective. OAB may occur alongside stress urinary incontinence (SUI) or be integrated into mixed urinary incontinence. The initial treatment should be based on the most troublesome symptoms. In case of SUI, the outcome of surgical treatment on OAB remains uncertain. De novo , OAB follows prolapse or SUI surgery. It requires investigations to exclude urinary tract infection, bladder outlet obstruction or erosion. The treatment is the same as OAB.

      Conclusion

      The clinician's challenge is to draw a balance between the OAB and a pelvic-perineal pathology in order to adapt the treatment.

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    • Évaluation d’un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

      Résumé
      Introduction

      L’évaluation initiale des patients souffrant du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (SCHV) a fait l’objet de recommandations internationales.

      Objectif

      Faire une synthèse des connaissances actuelles sur l’évaluation du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (SCHV).

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de PubMed , Embase et Google Scholar a été menée en juin 2020.

      Résultats

      Le recueil précis de l’anamnèse et l’évaluation des symptômes du bas appareil urinaire est la première étape de l’évaluation des patients ayant un SCHV. En outre, la recherche de facteurs, favorisants l’élimination de causes urologiques pouvant être responsables d’urgenturies et la recherche de contre-indications thérapeutiques, sont essentielles. L’examen clinique et le calendrier mictionnel d’une durée de 3 à 7 jours font partie de l’évaluation initiale. Les auto-questionnaires validés en français mesurent la gêne ressentie par le patient et l’impact sur la qualité de vie. La bandelette urinaire et l’examen cytobactériologique des urines permettent d’éliminer une infection urinaire. La cytologie urinaire et la cystoscopie cherchent une tumeur de vessie en cas de contexte évocateur. La mesure du résidu post-mictionnel évalue un trouble de vidange vésicale associé. Le bilan urodynamique et les examens d’imagerie ne sont pas des examens complémentaires de première intention.

      Conclusion

      Il est essentiel de bien connaître l’évaluation initiale du SCHV afin d’instaurer un traitement adapté à la gêne ressentie par les patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation d’un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

      Summary
      Introduction

      International guidelines exist regarding the initial assessment of patients suffering from overactive bladder (OAB).

      Objective

      To synthesize current knowledge on the evaluation of OAB.

      Method

      A systematic literature review based on Pubmed, Embase, Google Scholar was conducted in June 2020.

      Results

      An accurate taking of history and assessment of lower urinary tract symptoms are the first steps of the evaluation of patients with OAB. In addition, the search of risk factors for OAB, the exclusion of urological causes which can be responsible for urgency and the identification of therapeutic contra-indications are essential. The clinical examination and a 3-to 7-day bladder diary are part of the initial assessment. Self-questionnaires validated in French measure patients’ bother and the impact on quality of life. The urine strip or culture eliminates a urinary tract infection. Urinary cytology and cystoscopy investigate a bladder tumor in case of risk factor. The post-void residual volume has to be measured in case of voiding symptoms. Urodynamics and imaging are not first-line tests.

      Conclusion

      The understanding of the initial evaluation of OAB is essential to introduce treatments adapted to patients’ bother.

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    • Traitement de première intention du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de ce travail était de faire une synthèse des connaissances actuelles sur le traitement de première ligne du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (SCHV).

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de Pub Med, Embase et Google Scholar a été menée en juin 2020.

      Résultats

      Les traitements comportementaux reposent sur l’entraînement vésical et la reprogrammation mictionnelle en se basant sur le catalogue mictionnel. Des mesures hygiénodiététiques doivent être proposées. Elles incluent la diminution des apports hydriques, de la consommation de caféine, de sodas, la perte de poids, l’éviction de jus de fruits acides et d’une alimentation salée épicée et acide, l’alcalinisation des urines par régime et éventuellement, une supplémentation en vitamine D. La rééducation périnéo-sphinctérienne repose principalement sur les techniques manuelles, l’électrostimulation et/ou le biofeedback . Elle a montré son efficacité dans le traitement du SCHV. Chez la femme ménopausée, l’hormonothérapie locale permet d’améliorer l’ensemble des symptômes du SCHV. Les traitements médicamenteux oraux incluent les anticholinergiques et les bêta-3-agonistes. Ils ont une efficacité comparable et supérieure au placebo. En cas d’échec de la monothérapie, ils peuvent être associés.

      Conclusion

      En dehors de certaines règles hygiénodiététiques, l’efficacité des traitements de première ligne du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale a été montrée par des études prospectives contrôlées. Ils peuvent être proposés isolément ou en association.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement de première intention du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

      Summary
      Introduction

      The aim was to synthesize current knowledge on overactive bladder (OAB) first-line treatments.

      Method

      A systematic literature review based on PubMed, Embase and Google Scholar was conducted in June 2020.

      Results

      Behavioral treatments are based on bladder training and timed voiding using a bladder diary. Lifestyle modifications should be suggested. They include reduction of fluid intake, consumption of caffeine, sodas, weight loss, avoidance of acidic fruit juices and of spicy and acidic salty diet, alkalization of urine by diet and possibly, vitamin D supplementation. Pelvic floor muscle training is mainly based on manual techniques, electrostimulation and/or biofeedback. It has been shown to be effective in treating OAB. In menopausal women, local hormone therapy improves all OAB symptoms. Oral drugs include anticholinergics and beta-3-agonists. Their efficacy is quite similar and superior to placebo. In case of failure of monotherapy, they may be combined.

      Conclusion

      Apart from some lifestyle modifications, the efficacy of first-line treatments for OAB has been demonstrated by prospective controlled studies. They may be prescribed individually or in combination.

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    • Traitement du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique réfractaire

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de ce travail était de faire une synthèse des connaissances actuelles sur le traitement du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale réfractaire.

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de PubMed, Embase et Google Scholar a été menée en juillet 2020.

      Résultats

      Actuellement, le traitement du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale réfractaire repose sur la stimulation du nerf tibial qu’elle se fasse par voie percutanée ou transcutanée, la neuromodulation sacrée et les injections intradétrusoriennes de toxine botulique. Ces traitements conservateurs ont mis au second plan les traitements chirurgicaux qui relèvent principalement de la cystectomie sus-trigonale avec entérocystoplastie d’agrandissement. Plusieurs traitements potentiels sont en cours d’évaluation mais ne peuvent aujourd’hui être proposés que dans le cadre de protocoles de recherche clinique.

      Conclusion

      Les traitements « conservateurs » du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale réfractaire ont fait la preuve de leur efficacité. D’autres traitements pourraient venir enrichir les options thérapeutiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique réfractaire

      Summary
      Introduction

      The aim was to synthesize current knowledge on refractory overactive bladder treatments.

      Method

      A systematic literature review based on PubMed, Embase and Google Scholar was conducted in July 2020.

      Results

      Today, refractory overactive bladder treatment includes tibial nerve stimulation, whether percutaneously or transcutaneously, sacral neuromodulation, and botulinum toxin A detrusor injections. These conservative treatments have marginalized surgical treatments, which mainly involve supratrigonal cystectomy with augmentation cystoplasty. Several potential new treatments are being evaluated but can only be currently offered as part of clinical research protocols.

      Conclusion

      “Conservative” treatments for refractory overactive bladder have been shown to be effective. Other treatments could enrich the treatment options.

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    • Suivi et évaluation des traitements du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

      Résumé
      Introduction

      Le suivi d’un patient traité pour un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (SCHV) a pour objectif de vérifier l’efficacité du traitement et de détecter d’éventuels effets indésirables.

      Objectif

      Faire une synthèse des connaissances actuelles sur le suivi et l’évaluation des traitements du SCHV non neurologique.

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature à partir de PubMed, Embase et Google Scholar a été menée en juin 2020.

      Résultats

      Le succès du traitement d’un patient ayant un SCHV n’est pas défini de manière consensuelle. Les définitions du succès dans les essais cliniques utilisent les données du calendrier mictionnel. Elles ne sont pas toujours transposables dans la pratique clinique car elles ne permettent pas de mesurer l’efficacité globale d’un traitement, centrée sur le patient ni la satisfaction vis-à-vis du traitement. Il est alors nécessaire de disposer de questionnaires symptômes avec une évaluation de la qualité de vie. En effet, la notion de succès thérapeutique est différente selon le point de vue du médecin ou du patient. Il est alors important de bien évaluer avec le patient, et avant l’instauration du traitement, les objectifs et les résultats attendus du traitement. Le SCHV « réfractaire » n’est pas défini de manière homogène, alors que cette définition est importante pour sélectionner les candidats aux traitements de seconde ligne. Le suivi d’un patient ayant un SCHV est essentiel pour pouvoir adapter le traitement à l’efficacité et à la tolérance mais également pour détecter toute modification de symptômes pouvant révéler une autre maladie urologique.

      Conclusion

      Le succès ou l’échec du traitement du SCHV dépend de l’interaction de nombreux facteurs, incluant des critères objectifs mesurés par le clinicien, et surtout des critères subjectifs de perception de l’efficacité du traitement par les patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Suivi et évaluation des traitements du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

      Summary
      Introduction

      The purpose of monitoring a patient treated for overactive bladder (OAB) is to ensure the effectiveness of the treatment and to detect any side effects.

      Objective

      To synthesize current knowledge on the follow-up and the evaluation of non-neurogenic OAB treatments.

      Method

      A systematic literature review based on Pubmed, Embase, Google Scholar was conducted in June 2020.

      Results

      The definition of success of OAB treatments is not consensual. Definitions of success in clinical trials usually use bladder diary data. However, they cannot always be transposed into clinical practice because they do not measure the overall effectiveness of a treatment, reported by the patient, or the satisfaction with the treatment. It is then necessary to have symptom questionnaires with an assessment of quality of life. Indeed, the concept of therapeutic success is different depending on the view of the physician or the patient. It is therefore important to carefully assess with the patient, and before initiating any treatment, the objectives and expected results of the treatment. The definition of “refractory” OAB is heterogeneous but important to select candidates for second-line treatments. Monitoring a patient with OAB is essential to adapt the treatment to efficacy and tolerance, but also to detect any change in symptoms that may reveal another urological disease.

      Conclusion

      The success or failure of OAB treatments depends on the interaction of many factors, including objective criteria measured by the clinician, and subjective criteria of perception of the treatment effectiveness by the patient.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2020, 14, 30, i

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