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La journée européenne de la prostate : vos questions, nos réponses

Le 20 septembre 2017, à l'occasion de la journée européenne de la prostate, l'Association Française d'Urologie (AFU) a invité le grand public à poser des questions à des spécialistes lors d'une grande campagne de sensibilisation et d'information visant à briser les tabous autour de cet organe intime.

Une vidéo, dévoilée par AFU début septembre, encourageait les internautes à poser leurs questions sur la prostate, son cancer et ses enjeux. Objectifs : libérer la parole sur le sujet et apporter des informations utiles aux patients, tout en les invitant, au besoin, à consulter.

L'AFU a organisé un live chat sur Facebook ouvert à tous, une première pour cet événement mais pas pour l'association ! Testé maintenant depuis deux ans dans le cadre de la semaine de la continence, l'AFU a constaté que les internautes répondaient présents, faisant le succès de tels rendez-vous.

Ainsi, grâce au Facechat « Tout savoir sur le cancer de la prostate » les internautes, notamment patients et proches, ont pu poser les questions de leurs choix à un groupe d'experts urologues mobilisés pour l'occasion. Les principales interrogations et leurs réponses détaillées ont été diffusées au cours de la journée sur la page Facebook de l'association et y sont toujours disponibles. Des exemples :

C'est quoi la prostate ? (Question 1)
Dr Christian Castagnola, vice-président de l'AFU : « La prostate, c'est une petite glande de l'homme de la taille d'une prune qui se situe sous la vessie, et qui sert à la reproduction. »

Le cancer de la prostate est-il une maladie héréditaire ? (Question 18)
Pr Mongiat –Artus, secrétaire général adjoint de l'AFU « Pour que le cancer de la prostate soit dit "maladie héréditaire", encore faut-il qu'il y ait 3 cas dans la famille de cancer soit du sein ou soit de la prostate au premier ou deuxième degré ou deux cas de ces cancers avant 55 ans. Le cancer de la prostate dans cette forme héréditaire est un cancer rare qui touche environ moins de 5% des cas. »

Un toucher rectal est-il nécessaire ? (Question 10)
Les experts de l'AFU : « Oui ! Il est même indispensable et fait intégralement partie de l'examen clinique quel que soit l'âge du patient. Il permet d'apprécier la taille et la structure de la glande et, en cas d'anomalie, d'orienter vers la réalisation de biopsies de la prostate, quel que soit le taux de PSA. »

Y a-t-il des facteurs de risque liés au mode de vie ? (Question 14)
Pr Mongiat-Artus, Drs Dominique et Pettenati : « Même si plusieurs sont suspectés, aucun facteur de risque lié au mode de vie ou environnemental n'a été prouvé à ce jour, à l'exception d'un seul, le chlordecone qui est un insecticide utilisé dans les bananeraies des Antilles. »

Pourquoi faire la publicité pour le dépistage puisque le cancer de la prostate est un cancer à développement lent et peu virulent ? (Question 21)
Les experts de l'AFU : « Le cancer de la prostate tue encore 9000 personnes par an en France et est la 3ème cause de mortalité par cancer chez l'homme. Face à ce défi, l'AFU a choisi de faire non pas la publicité du dépistage mais de délivrer une information éclairée sur la détection précoce, qui reste une démarche individuelle. La détection précoce, combinée à l'amélioration des traitements, est la meilleure stratégie pour diminuer la mortalité par cancer de la prostate. »

Retrouvez toutes les questions réponses sur la page Facebook Urofrance.

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Cancer de la prostate : les effets secondaires de l'hormonothérapie

Un français sur sept est touché par le cancer de la prostate, le plus fréquent chez les hommes. Lorsqu'un traitement s'avère nécessaire, une thérapie hormonale peut être indiquée, le plus souvent combinée à un autre traitement. Elle permet un blocage androgénique en réduisant les taux de testostérone.

Cette hormonothérapie n'est pas sans effets indésirables, effets qui pour la grande majorité sont consécutifs à la suppression hormonale recherchée. Une fiche d'information, disponible sur le site de l'AFU, permet de répertorier les principaux effets indésirables et les conseils à suivre. En voici un aperçu commenté par le Pr Michel Soulié, chef du service d'urologie de l'hôpital Rangueil (CHU Toulouse).

Risque cardiovasculaire

Les patients sous hormonothérapie ont un risque de mortalité cardiovasculaire accru de 57%. Ce risque est d'autant plus important si le patient a une pathologie cardiaque ou coronarienne sous-jacente.

Pour lutter contre cette complication, depuis deux ans, les cardiologues américains ont formalisé des modalités préventives dans le risque cardiovasculaire propre à l'hormonothérapie. En voici la formule :

  • A (awareness & aspirin) – sensibilisation aux signes cardiovasculaires à surveiller et prescription d'aspirine en prévention ;
  • B (blood pressure) – contrôle de la tension artérielle ;
  • C (cholesterol & cigarettes) – traitement anti-cholestérol et arrêt du tabac,
  • D (diabetes & diet) – contrôle du diabète et régime alimentaire adapté ;
  • E (exercise) – pratique d'une activité physique modérée.

« Toutes ces informations sont facilement accessibles en simple consultation, aussi est-il possible de les prendre en charge avec le spécialiste adapté », souligne le Pr Michel Soulié.

Risque osseux

« Il ne faut pas négliger l'impact osseux de l'hormonothérapie, qui peut avoir des conséquences dès la première année, surtout pour les patients déjà fragilisés », rappelle le Pr Michel Soulié. Plusieurs facteurs contribuent à la fragilité osseuse : l'âge, les problèmes articulaires, la sédentarité, la dénutrition, le fait de consommer de l'alcool ou du tabac et même la présence de maladies cardiovasculaires. Un certain nombre d'entre eux peuvent faire l'objet d'une prise en charge pour réduire ce risque.

Déclin cognitif

L'hormonothérapie peut également entraîner une forme de déclin cognitif et mnésique parfois difficilement détectable. Les patients peuvent ainsi connaitre une diminution des capacités cognitives sensible à partir de 6 mois de traitement. Une association entre ce traitement et la maladie d'Alzheimer est reconnue. « Il convient de sensibiliser très tôt sur ce point, informer le patient et son entourage qu'il peut avoir à cultiver sa mémoire, via des jeux adaptés, et ne pas hésiter, au besoin, à recourir à un psycho-oncologue », commente le Pr Michel Soulié.

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Journée de la prostate : s'informer !

Le 20 septembre aura lieu la journée européenne de la prostate. C'est l'occasion pour tous de s'informer sur cet organe masculin, ainsi que de mieux comprendre le cancer de la prostate et ses enjeux. Pour la première fois, l'Association Française d'Urologie organise une campagne de communication aboutissant à un live chat à disposition pour tous.

Le cancer le plus fréquent chez l'homme

En France, 1 homme sur 7 sera atteint du cancer de la prostate et un nouveau cas de cancer sur 4 découvert chez les hommes est un cancer de la prostate, ce qui en fait le cancer le plus fréquent chez l'homme, devant même le cancer du poumon. Mais, bien qu'il soit encore responsable de près de 9000 décès par an en France (chiffres INCa 2015), une baisse de la mortalité de ce cancer est observée depuis 2000, notamment grâce à l'amélioration de la prise en charge. Un diagnostic précoce est donc essentiel pour augmenter les chances de survie.

« Nous souhaitons sensibiliser les hommes aux problèmes prostatiques, en particulier bien sûr le cancer de la prostate », explique le Dr Christian Castagnola, vice-président de l'AFU en charge de la communication. « Cela entre dans une stratégie visant à expliquer qu'il y a différentes solutions thérapeutiques qui ne sont pas toutes chirurgicales. On peut notamment maintenir une surveillance active. Pour cela, il est important de diagnostiquer suffisamment tôt. »

Un Facechat le 20 septembre

Si la moitié de la population possède une prostate, cela n'en reste pas moins un sujet délicat. Pour cette raison, il est nécessaire de parler des pathologies qui la concernent. « Une confusion persiste sur les stratégies thérapeutiques, le dépistage et les enjeux du cancer de la prostate », analyse le vice-président de l'AFU. « Avec la démarche de la HAS contre le dépistage, et l'avènement de la surveillance active, beaucoup de gens pensent qu'avoir un cancer de la prostate, ce n'est pas grave. »

Pour briser tout tabou, l'AFU incite le grand public à s'exprimer sur le sujet. Une vidéo réalisée et diffusée par l'AFU invite tout un chacun à poser ses questions dans la perspective du live chat – ou FaceChat - Facebook, organisé le 20 septembre

Ce FaceChat « Tout savoir sur le cancer de la prostate » permettra aux internautes de transmettre toutes leurs questions- en amont ou en live - à un groupe d'experts urologues de l'AFU mobilisés pour l'occasion. Les principales interrogations et les réponses apportées détaillées seront diffusées au fil de la journée sur la page de l'association.

« Nous souhaitons que chaque homme soit informé des risques et des enjeux du cancer de la prostate, pour décider s'il souhaite effectuer un diagnostic précoce individuel en pleine connaissance de cause », conclut Christian Castagnola. Pour cela, rendez-vous donc mercredi 20 septembre sur la page Facebook UroFrance.

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Le papillomavirus humain (HPV) cause une des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes. Généralement asymptomatique, il peut être à l'origine de cancers. En France, depuis 2007, un vaccin existe et est conseillé seulement pour les femmes et depuis 2016, pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Son extension pour tous semblerait pertinente.

Asymptomatiques le plus souvent, certains patients atteints de papillomavirus peuvent présenter des démangeaisons avec ou sans lésions de grattage, et des verrues génitales appelées condylomes. Ces petites tumeurs bénignes cutanées se localisent au niveau des organes génitaux ou du pourtour de l'anus. Elles ont « un vrai impact psychologique, parce que c'est disgracieux et sexuellement transmissible », explique le Dr Charlotte Methorst, urologue à Paris et membre du comité d'andrologie de l'Association Française d'Urologie. Et malheureusement, à la différence des autres IST, le préservatif « ne protège pas du tout » contre ce virus très contagieux. « Il n'y a pas besoin de rapport sexuel avec pénétration : de simples caresses au niveau de la zone génitale sont suffisantes », précise cette spécialiste de la prise en charge de l'HPV.

Globalement, les HPV se divisent en deux grandes familles : ceux qui provoquent les condylomes et ceux qui sont responsables de lésions invisibles à l'œil nu, pouvant devenir, dans certains cas, des lésions précancéreuses puis cancéreuses. C'est le cas pour le col de l'utérus. En effet, les HPV seraient présents dans 80 à 100 % des cancers du col de l'utérus. Mais, « qu'il soit oncogène ou non, il est de toute façon important de diagnostiquer l'HPV, car c'est un facteur de risque de développer un cancer HPV-induit plus tard dans sa vie », résume le Dr Methorst.

Hommes ou femmes, tous à risque !

Le risque cancéreux ne se limite pas au col de l'utérus chez les femmes, l'infection à l'HPV est associée à un risque accru de développer un cancer du canal anal, un cancer du pénis, un cancer de la sphère ORL (bouche, gorge, larynx, pharynx, etc.). « On soupçonne également un sur-risque dans les cancers cutanés et le cancer du côlon », précise-t-elle. Il est probable aussi que le virus altère la mobilité des spermatozoïdes, occasionnant donc des problèmes de fertilité.

Depuis 2007 en France, il existe une vaccination contre certains types de papillomavirus, recommandée chez les jeunes filles dès l'âge de 9 ans pour prévenir le cancer du col de l'utérus. « La vaccination empêche la survenue de condylomes dans 90 % des cas et diminue le risque de cancer. » explique la spécialiste.

La vaccination contre HPV a été étendue en 2016 aux hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH) jusqu'à l'âge de 26 ans. Cette extension demeure limitée, alors que les pays anglo-saxons proposent déjà depuis plusieurs années la vaccination à tous les garçons, quelles que soient leurs pratiques sexuelles. « Une extension aux garçons permettrait aussi de rattraper la mauvaise couverture chez les filles », estime le Dr Methorst. La couverture vaccinale chez les filles est en effet passée sous la barre des 30 % en 2012 et peine à remonter depuis, alors que le virus HPV est responsable de la quasi-totalité des cancers du col de l'utérus.

Favorable à une vaccination intégrale, le Dr Charlotte Methorst s'avoue confiante sur une future extension des recommandations. « La Suède et la Finlande sont en voie de le faire. En France, des études sont en cours : je pense qu'on va aller doucement vers une vaccination chez l'homme. »

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Un nouveau conseil d'administration (CA) de l'AFU vient d'être élu et les nouveaux administrateurs m'ont nommé à la présidence pour 3 ans. Je mesure l'honneur qu'ils me font et, au-delà du CA, la confiance que vous nous avez témoignée par vos votes lors du congrès en Novembre dernier. Mon rôle sera de coordonner la gestion de notre association, de la promouvoir et d'accompagner toutes ses actions. J'ai la chance d'avoir un bureau exceptionnel qui, comme le CA, reflète parfaitement la diversité de nos pratiques professionnelles (Public, Privé, Universitaire, Mixte, ESPIC …) et de nos domaines d'investissement (andrologie, neuro-urologie, cancérologie…) ; cette unité dans la diversité est probablement une des principales forces de l'AFU.

Alors une mandature pour quoi faire ?

En premier nous avons la volonté d'assurer une continuité et de maintenir l'image de notre association, sa cohérence et son efficacité. Qui pourrait récuser cette continuité, alors qu'à chaque fois que nous nous réunissons avec d'autres sociétés savantes médicales, que ce soit à la Fédération des Spécialités Médicale, au ministère, à l'INCA, à l'ANSM, à l'HAS… nous sommes cités en exemple et jalousés par les autres spécialités ?  Continuité ne veut pas dire immobilisme. Bien au contraire, c'est sur ce fondement solide que nous allons prospérer. L'ensemble du conseil d'administration est prêt à mettre son dynamisme au service de l'AFU et entend être à votre écoute. Nous avons pris conscience du travail déjà effectué et remercions les précédents présidents qui n'ont pas ménagé leur temps et leur énergie pour obtenir ce résultat. Je mesure l'héritage qu'ils m'ont transmis.

Je connais la vitalité des urologues : nous avons dénombré plus de 250 collègues qui ont un rôle actif dans les comités scientifiques ou transversaux de l'AFU. Ce seul chiffre permet de nous rassurer mais il ne faut pas nous endormir car le bénévolat et l'action à but collectif ne sont pas toujours des démarches pérennes. Il nous faut transmettre aux plus jeunes ces valeurs de partage et de don de soi dans l'intérêt collectif de l'AFU mais surtout afin de continuer à offrir aux patients la meilleure qualité de soins grâce a nos travaux et à notre formation continue. L'AFU a besoin de toutes les bonnes volontés ! Venez apporter votre contribution et à la question que j'entends parfois : « mais que fait l'AFU ? », ajoutez mais que puis-je faire pour l'AFU ?

La réforme de l'internat est un vrai rendez-vous pour notre association. Elle va avoir des conséquences non négligeables sur le futur métier d'urologue. Sa conception même, avec la réduction du nombre de semestres (en particulier ceux en dehors de la spécialité), va avoir un impact direct sur la sur-spécialisation au sein même de notre spécialité. Comment former aussi bien en moins de temps, avec les repos compensateurs, les 35h, la diminution des responsabilités et une présence moindre au sein des services ? Même si les négociations s'annoncent délicates, en collaboration avec le Collège, nous devons faire comprendre aux tutelles qu'il ne faut pas détruire ce qui fonctionnait bien, entre autres le compagnonnage. Nous allons bien sûr négocier en étant proactif et force de propositions afin d'essayer de conserver au maximum la qualité de la formation que nous connaissons aujourd'hui. Il nous faut anticiper le métier d'urologue de demain afin d'adapter la formation plutôt que le contraire. Les FST (Formation Spécialisée Transversale) qui vont remplacer les DESC (andrologie et cancérologie) vont être l'objet d'un combat important et comme nous l'avons fait avec la VAE, il nous faudra gagner cette bataille, avec ou contre les spécialités frontières, il en va de l'avenir de l'AFU, nous ne devons pas perdre la tri-appartenance : médicale, endoscopique et chirurgicale.

Nous aurons aussi à continuer la défense de notre exercice professionnel. Au quotidien, nous nous apercevons que nous avons des restrictions qui impactent la qualité des soins que nous pouvons fournir ; il n'est qu'à prendre comme exemple la sortie de l'Hexvix de la liste en sus qui signe l'aberration qui existe entre les recommandations françaises ou européennes et l'impossibilité d'en faire bénéficier nos patients dans de bonnes conditions. Nous allons continuer le combat et le mener à chaque fois que nous jugerons que la qualité de la prise en charge des patients est en jeu.

Nous devrons également repenser le DPC c'est-à-dire la formation continue. Cela va passer par une refonte des séminaires d'urologie continue (SUC) qui ont tant de succès mais que nous allons adapter dans un cadre différent. Nous devons également réfléchir à un DPC qui intègre non seulement la formation des médecins mais également celle de nos infirmières et des autres acteurs de la santé en relation avec l'urologie (kiné, pharmacien, secrétaire…).

Au niveau de la recherche, la nomination d'un vice-président chargé des bases de données et la création de l'intergroupe labellisés INCA sont des signes forts qui marquent un tournant dans la volonté qu'a notre société savante d'investir dans ce domaine. La recherche est la colonne vertébrale du progrès, nous devons investir afin que vive notre spécialité.

Nous avons engagé une grande réflexion sur la francophonie. En effet, nombreux sont les pays où le français reste la langue majoritaire et il nous a semblé que c'est à l'AFU que revient le rôle de leader pour coordonner des actions d'échanges, de coopération et de formation. Cette démarche s'inscrira en parallèle à l'action internationale que nous voulons clarifier afin de faire rayonner l'urologie française en identifiant de jeunes chercheurs ou de jeunes leaders.

Nous aurons également à retravailler sur l'éthique et la déontologie car, comme vous le savez, il est très important de faire respecter entre autre, notre charte de bonne conduite. Plusieurs exemples récents dont je vous ai parlé en direct par lettre, font état de probable déviance qu'il faut absolument corriger pour garder la cohésion de notre famille urologique. J'avais rappelé qu'il nous faudra toujours privilégier la qualité scientifique à la promotion personnelle, je ne suis pas sûr d'avoir été bien compris par certains, nous comptons sur le nouveau comité d'éthique et de déontologie pour défendre les valeurs de probité et d'éthique.

La communication est devenue si importante que nous avons élu un vice-président chargé de cette fonction. Le site UroFrance a été toiletté, nous avons entendu les critiques sur son fonctionnement actuel, il est en reconstruction et le groupe UF est maintenant constitué afin de corriger les nombreuses imperfections des nouveaux sites.

Nous n'oublierons bien sûr pas la convivialité, indispensable à la cohésion, et qui nous a été transmise par nos prédécesseurs et maîtres.  Notre journal  UroJonction va fêter bientôt son 100e numéro (2018), ce sera l'occasion d'une fête, entre nous, qui rappellera aux plus anciens le centenaire de l'AFU en 1996 ou le 100e congrès Français d'urologie en 2006. Ce congrès annuel reste la pierre angulaire de nos manifestations scientifiques, associé actuellement aux JOUM, à la JAMS et aux JITTU. Toutes ces manifestations sont réalisées grâce à des partenariats qui deviennent de plus en plus difficiles à organiser. Nous avions anticipé la rigueur législative en créant URO DIFFUSION, mais malgré cela, l'obtention des financements reste délicate. Il est indispensable que les urologues gardent en mémoire qu'il nous faut conserver notre droit de prescription médicale. C'est le garant de notre autonomie. Nous avons gagné une grande bataille avec la VAE, pour les plus jeunes la prochaine bataille s'appelle la FST, je vous promets qu'avec le CNU, le collège et bien sûr l'AFU, réunis au sein du CNPU (Collège National Professionnelles d'Urologie) nous serons présents et combatifs.

Face à tous ces défis, il nous faut rester rassemblés et unis, car ce n'est pas le travail qui va manquer mais comme disait Thomas Jefferson : « Je crois beaucoup à la chance, et je constate que plus je travaille plus la chance me sourit » alors … le CA s'est mis au boulot. Nous avons une structure solide, ancrée dans la maison de l'urologie (La MUR) avec un personnel dévoué dirigé par notre déléguée générale. Continuons à faire prospérer notre spécialité !

Il est de notre devoir de transmettre aux plus jeunes la passion de l'associatif et du collectif, le désir de s'engager dans l'AFU et de faire perdurer l'esprit de l'AFU tel qu'il nous a été légué par nos ainés. Tout le bureau de l'AFU s'engage dans cette voie. Nous sommes très complémentaires et avec le vice-président nous allons accompagner le secrétaire général et son adjoint qui effectuent tous les deux leur premier mandat d'administrateur, pour les finances le trésorier le fera dans le même esprit avec le trésorier adjoint également nouvellement élu.

Comme vous pouvez le constater, c'est avec beaucoup d'enthousiasme que le nouveau conseil d'administration prend les rênes de notre association en ayant pour but de défendre notre spécialité face aux autorités de tutelle, face aux spécialités frontières, dans un esprit constructif afin de maintenir la qualité des soins que nous offrons au quotidien à nos patients.

Thierry LEBRET
Président de l'AFU

[post_title] => Une nouvelle mandature pour quoi faire ? - Éditorial de Thierry Lebret, président de l'AFU [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => une-nouvelle-mandature-pour-quoi-faire-editorial-de-thierry-lebret-president-de-lafu [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-04-07 21:41:59 [post_modified_gmt] => 2021-04-07 19:41:59 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.urofrance.org/2017/04/07/une-nouvelle-mandature-pour-quoi-faire-editorial-de-thierry-lebret-president-de-lafu/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [5] => WP_Post Object ( [ID] => 20545 [post_author] => 1 [post_date] => 2017-02-14 00:00:00 [post_date_gmt] => 2017-02-13 23:00:00 [post_content] =>

La place de la thérapie focale, encore cantonnée aux essais cliniques, est amenée à évoluer dans les années à venir dans le cadre de la prise en charge du cancer de la prostate.

Le développement de l'imagerie, des techniques ablatives et des différentes énergies disponibles rendent maintenant possibles le traitement focalisé des lésions index, dans un but de diminuer les effets secondaires du traitement radical.

Cette courte étude en ligne, proposée par le groupe EAU Cancer de la Prostate des Young Academic Urologists (Chairman: Dr Guillaume Ploussard, Toulouse), a pour but d'évaluer la pratique actuelle de la thérapie focale en Europe, notamment au moyen de cas cliniques.

Merci de prendre 5 minutes de votre précieux temps pour y répondre et rapporter l'expérience française.

https://www.surveymonkey.com/r/ZLKKYM5

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Communiqué de presse : Dépistage du cancer de la prostate, la réponse de l'AFU.

Les 10 points clés autour du dépistage et de la prise en charge du cancer de la prostate.
Interview du President Thierry Lebret

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Avec plus de 3 500 professionnels de santé, dont plus de 2 400 médecins et 700 infirmières, l'édition 2016 du Congrès de l'Association Française d'Urologie confirme la place de celui-ci parmi les tout premiers congrès médicaux en France et parmi les leaders internationaux en urologie. Pour la prochaine édition, en novembre 2017, Georges Kouri, son Président souhaite que le congrès soit placé sous le signe du rassemblement : "L'Association Française d'Urologie est un bien commun à tous les urologues quel que soit leur mode d'exercice. Faisons la vivre tous ensemble".

 

[post_title] => 110ème Congrès Français d'Urologie [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => 110eme-congres-francais-durologie [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-04-07 21:42:01 [post_modified_gmt] => 2021-04-07 19:42:01 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.urofrance.org/2016/11/22/110eme-congres-francais-durologie/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [8] => WP_Post Object ( [ID] => 20543 [post_author] => 1 [post_date] => 2016-11-21 00:00:00 [post_date_gmt] => 2016-11-20 23:00:00 [post_content] =>

Pour Thierry Lebret, nouveau Président de l'AFU, "Cette mandature qui s'ouvre devant nous s'inscrit tout à la fois dans la continuité et l'innovation. Je souhaite que les 3 ans à venir soient donc ceux de la défense et de l'ouverture. Défense des urologues : de leurs spécificités et de la place de l'urologie, mais une défense ouverte sur des coopérations nouvelles. Ouverture, encore et toujours plus large vers la francophonie pour non seulement faire rayonner l'urologie française, mais également partager et construire avec nos homologues francophones. Et enfin ouverture des missions du bureau vers l'ensemble des membres du CA, pour mettre en place un travail collaboratif".

[post_title] => Election du Conseil d'Administration de l'AFU [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => election-du-conseil-dadministration-de-lafu [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-04-07 21:42:01 [post_modified_gmt] => 2021-04-07 19:42:01 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.urofrance.org/2016/11/21/election-du-conseil-dadministration-de-lafu/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [9] => WP_Post Object ( [ID] => 20537 [post_author] => 1 [post_date] => 2016-11-10 00:00:00 [post_date_gmt] => 2016-11-09 23:00:00 [post_content] =>

Avec le Dr Gaëlle Fiard, Présidente de l'AFUF (Association Française des Urologues en Formation)

De nombreux sports provoquent des pressions répétées sur le périnée. Ils peuvent révéler ou aggraver une incontinence urinaire. Conseils pour continuer à pratiquer votre activité favorite sans souffrir de troubles urinaires.


L'activité sportive intense est susceptible d'entraîner des fuites urinaires chez la femme. C'est connu de longue date chez les athlètes de haut niveau. Certaines pratiques sportives de loisirs peuvent aussi avoir le même effet. C'est le cas en particulier de l'haltérophilie. Les efforts lors des mouvements d'arraché - épaulé - jeté sont d'une telle intensité, que même les périnées les plus solides, ont du mal à y résister. D'autres activités sans être à proprement parler responsables d'incontinence, peuvent aggraver une fragilité périnéale préexistante. Ainsi la zumba, très à la mode actuellement, mais aussi le marathon, le trail, ou encore le trampoline. Tous les sports qui entraînent des efforts répétés, des sauts et des pressions intra-abdominales importantes sont à risque.

Ne pas renoncer

La crainte de souffrir de petites pertes pendant l'effort conduit un certain nombre de femmes à arrêter toute activité sportive et même certains loisirs comme la danse. Une erreur : ce n'est pas le sport qu'il faut arrêter, c'est l'incontinence qu'il faut soigner. Car le sport (à condition de ne pas en abuser) est excellent pour la santé. Il permet en outre de maintenir un poids de forme. Et l'on sait que le surpoids est un facteur d'incontinence, tout comme la constipation que l'activité sportive contribue également à améliorer. Certains sports sont plus bénéfiques que d'autres pour les femmes souffrant d'incontinence : tous les sports doux, sans à-coups, sans sauts, ou encore les sports lents travaillant sur la respiration (Tai chi, yoga…), et les sports en décharge comme la natation.

Gérer les petites fuites

Si l'incontinence est très modérée et ne survient qu'occasionnellement, des "petits moyens" permettent de vivre paisiblement un marathon, une compétition, ou un événement sportif un peu exceptionnel. Des dispositifs intravaginaux peuvent faire l'affaire. Le plus simple, c'est le tampon périodique, qui, le temps d'une épreuve sportive, peut suffire à éviter tout risque. Plus efficaces, les pessaires : ce sont soit des petits cubes utilisés classiquement pour lutter contre un prolapsus, soit des petits bagues, qui appuient sur l'urètre. Ces pessaires entraînent une contraction du périnée, et par effet ventouse, font "remonter" tous les organes. On les trouve en pharmacie ou sur internet. D'autres dispositifs sont destinés à cet usage. Le plus récent, Diveen est une sorte d'anneau souple mis en place comme un tampon.

Prendre le mal à la source

Mais l'idéal reste de résoudre le problème d'incontinence afin de pouvoir continuer de pratiquer sereinement son sport préféré. La rééducation est la première solution à envisager. Au-delà des exercices destinés à prendre conscience de son périnée et à le redynamiser efficacement, ces séances permettent également aux kinésithérapeutes et aux sages-femmes de prodiguer des conseils adaptés en matière de posture, d'activité, de mode de vie… On apprend notamment à basculer le bassin avant de porter une charge, ou encore à muscler ses abdominaux sans altérer le périnée. Il existe de nombreux exercices doux, basés sur la respiration comme la méthode Pilates pour travailler en profondeur les muscles abdominaux. Le simple gainage est également très efficace. Il faut en revanche éviter impérativement les mouvements où l'on coince ses pieds sous un meuble et où on se relève d'un coup. Une autre erreur fréquente : répugner à s'asseoir sur la cuvette des toilettes. Comme le dit un de mes confrères : "je n'ai jamais vu une femme attraper une infection urinaire au contact de la cuvette mais j'en ai vu beaucoup souffrant de troubles mictionnels parce qu'elles refusaient précisément de s'y asseoir." Uriner en position semi-assise implique en effet une contraction de tous les muscles de la partie inférieure du corps pour maintenir la position, y compris du sphincter urétral que l'on cherche précisément à relâcher pour uriner ! Résultat : une miction « en force » pour la vessie, allant jusqu'à une vidange incomplète et les conséquences que cela entraîne : perturbation du besoin, envies fréquentes, cystites...

Fortifier le périnée à domicile

Il est conseillé de poursuivre la tonification du périnée en réalisant chez soi les exercices préconisés par le kiné ou la sage-femme. On peut aussi avoir recours aux boules de Geisha. Ces sex toys sont très efficaces si on les utilise bien. Autre solution : l'électrostimulateur KEAT ; il dispose de plusieurs programmes différents en fonction du type d'incontinence (en vente en pharmacie ou sur internet). Mais Il est très important d'avoir consulté un praticien compétent avant de recourir à ces dispositifs car certaines femmes souffrent d'inversion de commande périnéale" : elles poussent avec les abdos lorsqu'elles croient contracter leur périnée !

Médicaliser si nécessaire

Chez la femme ménopausée, un traitement hormonal local peut se révéler utile pour améliorer la trophicité de la muqueuse vaginale et traiter l'incontinence urinaire associée. Chez les femmes de tous âges la chirurgie est aussi une option. La méthode la plus employée est la pose d'une bandelette sous urétrale (TOT ou TVT). Dans tous les cas de figure, il faut oser consulter, aller voir un spécialiste et ne pas attendre que le symptôme soit si gênant qu'il empêche la pratique sportive. Beaucoup de femmes redoutent que l'urologue préconise d'emblée la chirurgie. Or c'est le contraire : on tente le plus souvent d'abord les petits moyens, la rééducation avant d'envisager une intervention.

[post_title] => Sport et incontinence : mesdames, faites les bons choix [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => sport-et-incontinence-mesdames-faites-les-bons-choix [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-04-07 21:42:02 [post_modified_gmt] => 2021-04-07 19:42:02 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://www.urofrance.org/2016/11/10/sport-et-incontinence-mesdames-faites-les-bons-choix/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) [10] => WP_Post Object ( [ID] => 20540 [post_author] => 1 [post_date] => 2016-11-09 00:00:00 [post_date_gmt] => 2016-11-08 23:00:00 [post_content] =>

Pr Eric Lechevallier, chirurgien urologue à l'hôpital de la Conception, Marseille, APHM

Membre du Conseil d'administration de l'AFU

 

Le cancer de la vessie entraîne 5 000 décès par an. Cinquième cancer en fréquence, il est d'autant mieux pris en charge qu'il est détecté tôt. Le photodiagnostic permet d'optimiser le diagnostic et de limiter le risque de récidive. L'immunothérapie, actuellement en cours de validation, représente un grand espoir pour les tumeurs les plus agressives.

 

Qui est touché ?

12 000 personnes sont affectées chaque année. Il s'agit majoritairement d'hommes de plus de 60 ans. Cette prévalence masculine s'explique principalement par deux facteurs : le tabagisme et les toxiques professionnels (goudrons, solvants, colorants…). Néanmoins l'engouement des femmes pour la cigarette entraîne une augmentation de ces tumeurs dans la population féminine.

 

 

Quels sont les signes d'appel ?

Le principal c'est le sang dans les urines. L'hématurie peut être invisible à l'œil (microhématurie) et détectée par une bandelette urinaire ou au contraire entraîner une coloration des urines (macrohématurie). Ces signes ne sont pas spécifiques au cancer de la vessie : les calculs urinaires et les infections urinaires sont grandes pourvoyeuses d'hématuries.

Les problèmes mictionnels : envies fréquentes, urgenturies, brûlures urinaires, incapacité d'uriner… sont aussi un signe d'appel. Là encore ils ne sont pas spécifiques puisqu'ils peuvent aussi évoquer des cystites ou des troubles prostatiques.

Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).

Tout signe urinaire (hématurie, troubles mictionnels) chez un fumeur ou une personne exposée à des toxiques professionnels doit amener à consulter l'urologue pour un bilan. Les examens viseront à déterminer s'il y a une tumeur vésicale (ou plusieurs) et le cas échéant déterminer sa localisation, son agressivité (vitesse d'évolution ou "grade") et si la tumeur est restée superficielle (TVNIM) ou si elle infiltre le muscle (TVIM).

Quels examens réaliser ?

 

- La cytologie et les frottis urinaires permettent de matérialiser une éventuelle micro-hématurie (présence non détectable à l'œil nu de sang dans les urines). Elles visent aussi à révéler la présence de cellules cancéreuses et déterminer leur agressivité. L'examen est performant pour les tumeurs de haut grade mais peu pour les tumeurs de bas grade.

 

- L'imagerie est également utile (échographie vésicale ou scanner). 10 à 20 % des cancers de la vessie s'accompagnent de tumeurs du haut appareil (rein, uretères) que l'imagerie pourra mettre en évidence.

 

- La cystoscopie (endoscopie de la vessie), réalisée sous anesthésie locale, est l'examen de référence. Elle permet de faire le diagnostic. Ensuite la tumeur est enlevée par endoscopie sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie au bloc opératoire. On peut augmenter la sensibilité de l'examen en réalisant un photodiagnostic. Un des problèmes rencontré avec les tumeurs de la vessie réside dans le fait que ces cancers sont souvent multifocaux. Il peut donc y avoir coexistence de tumeurs planes et de tumeurs plus visibles, de tumeurs relativement peu agressives et de tumeurs agressives…  Pour ne pas passer à côté d'une de ces tumeurs on ajoute un produit photophore une heure avant l'examen. Le produit se fixe sur les cellules cancéreuses. L'urologue réalise ensuite l'endoscopie sous lumière bleue en fluorescence. Les cellules cancéreuses éclairées de la sorte renvoient une lumière rouge.

"Avec  la cytoscopie en fluorescence, on peut identifier, prélever et traiter plus de  tumeurs explique le Pr Eric Lechevallier. Alors qu'en réalisant l'examen en lumière blanche on risque de laisser des petits polypes susceptibles d'exprimer une récidive."

La technique du photodiagnostic existe depuis quelques années. Les grands centres la pratiquent. La plupart la réserve à certains patients (tumeurs de haut grade qui récidivent souvent). Quelques centres européens la proposent néanmoins à tous les patients.

 

- Des tests biologiques sont en cours de développement. Réalisés à partir de prélèvements urinaires ils font appel à la biologie moléculaire. Pour l'heure, leur coût demeure important pour un bénéfice modéré.

 

 

En attente de preuves…

 

"Je suis un de ceux qui défendent le photodiagnostic. On a aujourd'hui pu montrer que l'endoscopie avec fluorescence est coût-efficiente car elle augmente le taux de détection de 10 à 20 % et réduit le risque de récidive. Or le cancer de la vessie est non seulement fréquent mais le coût du traitement  des tumeurs et des récidives est élevé. Il reste en revanche à prouver que cette technique réduit le taux de tumeurs infiltrantes. Des études sont en cours" explique le Pr Eric Lechevallier.

 

 

 

                                                                                                                         

 

Quelle évolution ?

 

70 % des diagnostics sont réalisés au stade non infiltrant (TVNIM). C'est-à-dire que la tumeur est encore superficielle (elle n'a pas pénétré le muscle). Superficielle ne veut pas dire pour autant bénigne.

3 situations se retrouvent  :

- La tumeur est unique, c'est un premier épisode isolé, de faible grade. Le risque de récidive est faible.

- La ou les tumeurs sont non infiltrantes mais à haut risque, très agressives. Elles récidivent fréquemment et peuvent évoluer vers un cancer infiltrant.

- Entre les deux extrêmes se trouvent les tumeurs intermédiaires.

 

Le traitement des tumeurs superficielles est variable selon le pronostic.  Si le risque est faible, une simple surveillance endoscopique peut suffire. Les deux autres groupes auront des instillations endovésicales. Du BCG pour les tumeurs à haut risque et de la mitomycine pour les tumeurs à risque intermédiaire. Le traitement réalisé à raison d'une instillation par semaine pendant 6 à 8 semaines, puis une instillation d'entretien tous les trois mois pendant 3 ans, réduit de 50 à 70 % le risque de récidive. Endoscopies et biopsies sont réalisées régulièrement. D'autant plus souvent que la tumeur est plus agressive.

 

 

Diagnostiquer tôt


Plus une tumeur est détectée tôt plus elle a de chances d'être maîtrisée. D'où l'importance de bénéficier de bons moyens diagnostics, comme le photodiagnostic. Pour les TVNIM, la survie à 5 ans est de l'ordre de 90 %.

 

 

30 % des cancers de la vessie sont diagnostiqués au stade où la tumeur est déjà infiltrante (TVIM). C'est un cancer de mauvais pronostic (survie à 10 ans estimée à 47%). Pour ces tumeurs, l'urologue n'a plus le choix de proposer un traitement conservateur, il doit pratiquer le plus souvent une cystectomie totale (ablation de la vessie et des annexes).

"Chez l'homme on enlève habituellement la vessie, la prostate et parfois l'urètre ; chez la femme la vessie, l'utérus, l'urètre, les ovaires et une partie du vagin car ce sont des tissus qui ont la même origine embryologique et le même territoire de drainage" explique le Pr Lechevallier.

Pour certaines tumeurs infiltrantes mais de bon pronostic, il est possible de conserver la vessie, mais ce n'est pas le traitement standard. « Les protocoles thérapeutiques actuels conservant la vessie,  utilisant notamment la radiothérapie, sont  limités à des cas favorables bien sélectionnés de TVIM », ajoute le spécialiste.

Il est possible de reconstruire une vessie à partir de segments de l'intestin (grêle ou côlon). De nombreuses techniques existent. L'intervention est en général proposée aux patients jeunes. Ces vessies artificielles sont de simples réservoirs qui n'ont pas la contractilité d'une vessie normale. Un certain nombre de patients risque donc de devoir se sonder malgré tout à long terme.

Chez la femme, l'urètre est le plus souvent ôté. On ne peut donc pas reconstruire de vessie (sauf si la chirurgie a été conservatrice). L'urologue réalise une stomie urinaire cutanée, avec ou sans poche.

Il existe aujourd'hui un débat pour ajouter à cette prise en charge une chimiothérapie neoadjuvante. Cette chimiothérapie augmente de 5 % la survie à 5 ans.

 

Et demain ?

 

"Aujourd'hui nous avons à peu près le contrôle local de la maladie grâce à la chirurgie et la radiothérapie. Nous gérons en revanche moins bien les risques de récidives des tumeurs infiltrantes et les métastases. L'identification récente de facteurs tissulaires moléculaires permettant de reconnaître les tumeurs chimiosensibles est très prometteuse." Ces marqueurs permettraient d'éviter d'utiliser la chimiothérapie et de provoquer des effets secondaires chez les patients qui n'y sont pas sensibles et en même temps de mieux utiliser la chimiothérapie chez ceux qui sont répondeurs.

Une seconde piste très prometteuse : l'immunothérapie. Les cancers savent se rendre furtifs au système immunitaire. C'est en partie dû à des mécanismes d'inhibition des lymphocytes T. Le principe de l'immunothérapie consiste à "réveiller" le système immunitaire afin qu'il s'attaque au cancer. De nouvelles générations d'inhibiteurs de check-point, permettent de lever l'immunosuppression provoquée par les tumeurs. Deux anticorps en particulier sont très prometteurs pour les formes résistantes aux chimiothérapies et les formes métastatiques, les anti-PD1/PDL1 et CTLA4.

"On fonde beaucoup d'espoir sur ces deux nouvelles approches," confie le Pr Lechevallier. Par exemple, celui de faire des protocoles où l'on pourra se passer de chirurgie agressive. Compte tenu des effets secondaires de cette chirurgie très mutilante, ce serait un progrès majeur.

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Avec le Pr Eric Lechevallier

Chirurgien urologue, Hôpital de la Conception, Marseille, AP-HM

Membre du conseil d'administration de l'AFU (Association Française d'Urologie)

 

Paris, le 05 octobre 2016 • Quand on évoque l'effet cancérogène du tabac, on pense immédiatement aux tumeurs du poumon. Pourtant d'autres cancers sont directement liés au tabagisme. Parmi eux, le cancer de la vessie. Un cancer méconnu bien qu'il soit le 5ème cancer en fréquence avec 5 000 décès par an.

 

Qui est touché ?

12 000 personnes sont affectées chaque année par un cancer de la vessie, majoritairement des hommes de plus de 60 ans (le ratio est d'une femme touchée pour 4 hommes). Une prévalence masculine qui s'explique par 2 facteurs : le tabagisme et l'exposition aux produits toxiques professionnels.
 

Comment le dépister ?

Le principal signe d'appel du cancer de la vessie est le sang dans les urines, appelé hématurie. Visible ou invisible, elle n'est pas spécifique à ce cancer mais doit être un signe évocateur, tout comme les problèmes mictionnels (envies fréquentes, brûlures urinaires, …) ainsi que les douleurs dans le bas du ventre.

 

Le tabac en cause

Fumez-vous ? C'est une des questions que posera l'urologue à un patient souffrant d'hématurie ou d'autres signes évocateurs d'un cancer de la vessie. Car le tabac est le premier facteur de risque du cancer de la vessie, qu'il soit consommé sous forme de cigarette ou sous toute autre forme de combustion (cigare, pipe, chicha…).

De récentes études épidémiologiques confirment que non seulement le tabac est un grand pourvoyeur de tumeurs de la vessie, mais qu'en outre, en raison des additifs ajoutés par l'industrie, ce risque est en augmentation constante. Aujourd'hui on considère qu'un fumeur a 5,5 fois plus de chance d'être victime d'un cancer de la vessie qu'un non fumeur. Et ce d'autant plus qu'il aura commencé à fumer plus jeune, et que sa consommation sera élevée.
 

Nous ne sommes pas égaux !

Les cancers de la vessie surviennent en moyenne vers 60 ans. Néanmoins on observe aussi des cancers chez des personnes jeunes. Ces cancers sont habituellement soit peu agressifs, soit au contraire très agressifs. En effet, la capacité de chacun à se détoxifier des produits de dégradation de la fumée de tabac est plus ou moins grande et dépendante des polymorphismes génétiques, ce qui explique la variabilité individuelle.

Les mécanismes en cause

La fumée de tabac comporte de très nombreux toxiques identifiés comme carcinogènes. Ces toxiques une fois inhalés, se retrouvent dans le sang, sont filtrés par les reins d'où ils sont déversés dans les urines. Au niveau du rein, les toxiques ne font que "passer". Le tabac est donc un facteur de risque secondaire pour le cancer du rein. Dans la vessie en revanche ces polluants sont stockés plus durablement et sont en contact direct avec l'organe.

 

Les femmes doivent  y penser !

« On peut craindre une recrudescence de cancers de la vessie chez les femmes dans la décennie à venir » précise le Pr Lechevallier. Par ailleurs, ce cancer est souvent de plus mauvais pronostic chez la femme que chez l'homme : le taux de survie à 5 ans est de 50 % chez l'homme contre seulement 43 % chez la femme.

Cette fragilité féminine a sans doute plusieurs origines. Il est possible que, pour des raisons hormonales et anatomiques, les femmes soient plus sensibles aux méfaits du tabac. « Les hommes ont une prostate et une vessie plus épaisse qui limiteraient la dissémination du cancer » explique le Pr Lechevallier. Par ailleurs ces cancers féminins sont diagnostiqués plus tardivement. La raison : les femmes sont beaucoup plus souvent victimes de problèmes urinaires et retardent leur consultation. « Chez une femme de 60-70 ans, fumeuse, victime de cystites à répétition avec un ECBU négatif, il faut impérativement penser à un cancer de la vessie » estime le Pr Lechevallier.

 

Médecins généralistes et urologues en première ligne

Aujourd'hui les médecins généralistes ont pris l'habitude d'orienter leurs patients vers l'urologue lorsqu'ils constataient des hématuries. Mais 20 à 30 % des cancers de la vessie se manifestent uniquement pas des signes mictionnels sans présence de sang dans les urines. Pour ces patients, les médecins ont encore trop rarement le réflexe de penser à un cancer de la vessie. « Si c'est un homme âgé, ils pensent à la prostate, si c'est une  femme à une cystite » : un travail de sensibilisation des généralistes et des patients serait donc à mettre en place.

 

Il est (toujours) temps d'arrêter !

Plus on s'arrête précocement de fumer, plus on gagne en espérance de vie. Le sevrage tabagique débuté à 60 ans permet de regagner 3 ans d'espérance de vie. A 50 ans, le gain est de 6 ans, à 40 ans de 9 ans.

« On a toujours intérêt à s'arrêter, même après que le cancer est déclaré, insiste le Pr Eric Lechevallier. Continuer de fumer aggrave le pronostic du cancer, favorise les complications et augmente le risque de récidive ».

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Haec dum oriens diu perferret, caeli reserato tepore Constantius consulatu suo septies et Caesaris ter egressus Arelate Valentiam petit, in Gundomadum et Vadomarium fratres Alamannorum reges arma moturus, quorum crebris excursibus vastabantur confines limitibus terrae Gallorum.

Hacque adfabilitate confisus cum eadem postridie feceris, ut incognitus haerebis et repentinus, hortatore illo hesterno clientes numerando, qui sis vel unde venias diutius ambigente agnitus vero tandem et adscitus in amicitiam si te salutandi adsiduitati dederis triennio indiscretus et per tot dierum defueris tempus, reverteris ad paria perferenda, nec ubi esses interrogatus et quo tandem miser discesseris, aetatem omnem frustra in stipite conteres summittendo.

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La journée européenne de la prostate : vos questions, nos réponses

Le 20 septembre 2017, à l'occasion de la journée européenne de la prostate, l'Association Française d'Urologie (AFU) a invité le grand public à poser des questions à des spécialistes lors d'une grande campagne de sensibilisation et d'information visant à briser les tabous autour de cet organe intime.

Une vidéo, dévoilée par AFU début septembre, encourageait les internautes à poser leurs questions sur la prostate, son cancer et ses enjeux. Objectifs : libérer la parole sur le sujet et apporter des informations utiles aux patients, tout en les invitant, au besoin, à consulter.

L'AFU a organisé un live chat sur Facebook ouvert à tous, une première pour cet événement mais pas pour l'association ! Testé maintenant depuis deux ans dans le cadre de la semaine de la continence, l'AFU a constaté que les internautes répondaient présents, faisant le succès de tels rendez-vous.

Ainsi, grâce au Facechat « Tout savoir sur le cancer de la prostate » les internautes, notamment patients et proches, ont pu poser les questions de leurs choix à un groupe d'experts urologues mobilisés pour l'occasion. Les principales interrogations et leurs réponses détaillées ont été diffusées au cours de la journée sur la page Facebook de l'association et y sont toujours disponibles. Des exemples :

C'est quoi la prostate ? (Question 1)
Dr Christian Castagnola, vice-président de l'AFU : « La prostate, c'est une petite glande de l'homme de la taille d'une prune qui se situe sous la vessie, et qui sert à la reproduction. »

Le cancer de la prostate est-il une maladie héréditaire ? (Question 18)
Pr Mongiat –Artus, secrétaire général adjoint de l'AFU « Pour que le cancer de la prostate soit dit "maladie héréditaire", encore faut-il qu'il y ait 3 cas dans la famille de cancer soit du sein ou soit de la prostate au premier ou deuxième degré ou deux cas de ces cancers avant 55 ans. Le cancer de la prostate dans cette forme héréditaire est un cancer rare qui touche environ moins de 5% des cas. »

Un toucher rectal est-il nécessaire ? (Question 10)
Les experts de l'AFU : « Oui ! Il est même indispensable et fait intégralement partie de l'examen clinique quel que soit l'âge du patient. Il permet d'apprécier la taille et la structure de la glande et, en cas d'anomalie, d'orienter vers la réalisation de biopsies de la prostate, quel que soit le taux de PSA. »

Y a-t-il des facteurs de risque liés au mode de vie ? (Question 14)
Pr Mongiat-Artus, Drs Dominique et Pettenati : « Même si plusieurs sont suspectés, aucun facteur de risque lié au mode de vie ou environnemental n'a été prouvé à ce jour, à l'exception d'un seul, le chlordecone qui est un insecticide utilisé dans les bananeraies des Antilles. »

Pourquoi faire la publicité pour le dépistage puisque le cancer de la prostate est un cancer à développement lent et peu virulent ? (Question 21)
Les experts de l'AFU : « Le cancer de la prostate tue encore 9000 personnes par an en France et est la 3ème cause de mortalité par cancer chez l'homme. Face à ce défi, l'AFU a choisi de faire non pas la publicité du dépistage mais de délivrer une information éclairée sur la détection précoce, qui reste une démarche individuelle. La détection précoce, combinée à l'amélioration des traitements, est la meilleure stratégie pour diminuer la mortalité par cancer de la prostate. »

Retrouvez toutes les questions réponses sur la page Facebook Urofrance.

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