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    Numéro 3- Volume 33- pp. 103-154 (Mars 2023)

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    • Évaluation des résultats et de la faisabilité de la posturothérapie (hydratation, inversion, vibration) dans le traitement des calculs des voies urinaires supérieures

      Résumé
      Introduction

      Évaluer la faisabilité, l’efficacité et les facteurs prédictifs de succès thérapeutiques de la posturothérapie pour l’élimination de calculs rénaux.

      Matériel et méthode

      Il s’agit d’une étude rétrospective, mono-centrique au CHU de la Conception, Marseille, France incluant tous les patients traités par posturothérapie de 2013 à 2018 en première intention ou après LEC, urétéroscopie, ou traitement percutané. Le protocole incluait 4 séances en soins externes de 2013 à 2015 puis 6 séances de 2015 à 2018 et une évaluation radiologique de clôture.

      Résultats

      Au total,109 patients soient 489 séances sont rapportées : âge médian 55ans [14–84], l’IMC médian 25kg/m2 [15–37], taille cumulée moyenne des calculs rénaux 3mm ±4. La posturothérapie était réalisée après urétéroscopie souple 62 %, LEC 20 %, traitement percutané 9 % ou en première intention 9 %. L’observance était de 87 %. Les séances étaient indolores. L’incidence de la colique néphrétique post-séance était de 4 %. 39 % des patients ne présentaient pas de fragment résiduel, 21 % présentaient des microfragments soit un succès global de 60 % pour le traitement des calculs rénaux. Pour les calculs caliciels inférieurs plus spécifiquement, les résultats étaient respectivement de 43 % et 21 % soit un succès global de 64 %. L’indication première ou en complément d’un traitement, la présence d’une JJ dans les 6 mois, l’IMC, un antécédent de dérivation urinaire n’étaient ni associés à une diminution de la faisabilité ni du taux de sans fragment.

      Conclusion

      La posturothérapie est une technique simple, peu invasive et bien tolérée, pour l’élimination des amas de fragments de calculs rénaux après LEC, urétéroscopie, traitement percutané ou en première intention.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation des résultats et de la faisabilité de la posturothérapie (hydratation, inversion, vibration) dans le traitement des calculs des voies urinaires supérieures

      Summary
      Objectives

      To evaluate the feasibility, efficiency, and predictive factors of therapeutic success of Vibration, Diuresis and Inversion (VDI) therapy for the removal of upper urinary tract stones.

      Methods

      It is a retrospective, single-center study at the CHU - La Conception, Marseille, France including all patients treated with VDI from 2013 to 2018. VDI was indicated for stones <6mm in first-line treatment or for residual fragments <6mm after ureteroscopy, PCNL, microPCNL. The protocol included 4 sessions in outpatient care from 2013 to 2015 then 6 sessions from 2015 to 2018 and a final radiological evaluation.

      Results

      In total, 109 patients or 489 sessions are reported: median age was 55 years [14–84], median BMI 25kg/m2 [15–37], average cumulative size of kidney stones 3mm ±4. VDI was performed after flexible ureteroscopy (62%), SWL (20%), percutaneous treatment (9%) or as a first-line treatment (9%). Compliance was 87 %. The median VAS during the session was 0[0–8]. The incidence of post-session renal colic was 4% (all Clavien I). The postoperative fragment-free and microfragment rates were respectively 39% and 21%, i.e. an overall success of 60% for kidney stones, and 43% and 21%, i.e. an overall success of 64% for lower pole kidney stones.

      Conclusion

      VDI is a simple, non invasive and well tolerated technique for the elimination of small renal lithiasis after SWL, ureteroscopy, PCNL or as a first-line treatment.

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    • Single-dose fosfomycin could prevent infectious complications after retrograde intrarenal surgery: A prospective study

      Résumé
      Contexte

      Dans cette étude, nous avons cherché à montrer l’effet protecteur d’une dose unique de fosfomycine contre les complications infectieuses contre l’utilisation standard de la céphalosporine avant la chirurgie intrarénale rétrograde.

      Matériel

      Un total de 186 patients ayant subi une chirurgie intrarénale rétrograde entre 2020 et 2021, inclus dans l’étude. Les patients ont été divisés en deux groupes: groupe 1 (n =49), patients ayant reçu une dose orale de 3g de poudre de fosfomycine trométhamine administrée 4 à 6h avant l’opération; et groupe 2 (n =137): patients ayant reçu de la céphalosporine 30 min avant l’intervention chirurgicale et une dose supplémentaire 6 h après l’intervention.

      Résultats

      L’âge médian et la taille des calculs étaient significativement plus élevés dans le groupe céphalosporine (P =0,006 et P =0,008, respectivement). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les groupes en termes de fièvre postopératoire et d’IU postopératoire (P =0,408 et P =0,438). De plus, aucun patient n’a développé de septicémie. et aucun événement indésirable n’a été observé dans les deux groupes. L’infection préopératoire des voies urinaires (UTI) et la lithotripsie extracorporelle par onde de choc (ESWL) étaient des facteurs de risque indépendants et une augmentation Les infections infectieuses postopératoires (O.R. 2,929 95 % C.I. 0,723, p <0,001, et O.R. 2,860 95 % C.I. 0,985, P =0,004, respectivement).

      Conclusion

      Les infections infectieuses sont toujours l’une des complications importantes après RIRS, et les infections urinaires préopératoires sont un facteur de risque indépendant d’infections. La monothérapie à la fosfomycine pourrait être suffisante et est également efficace chez les patients ayant une culture préopératoire positive.

      Single-dose fosfomycin could prevent infectious complications after retrograde intrarenal surgery: A prospective study

      Summary
      Background

      In this study, we aimed to show the protective effect of a single-dose Fosfomycin from infective complications against the standard usage of cephalosporine before retrograde intrarenal surgery.

      Material

      A total of 186 patients who underwent retrograde intrarenal surgery between 2020 and 2021, included the study. Patients were divided into two groups: group 1(n =49), patients who received an oral dose of 3g Fosfomycin tromethamine powder administered 4–6h before the operation; and group 2 (n =137): patients who received Cephalosporin 30min before surgery and an additional dose 6h after surgery.

      Results

      The median age and stone size were significantly higher in the cephalosporin group (P =0.006 and P =0.008, respectively). There was no statistically significant difference between the groups in terms of postoperative fever and postoperative UTI (P =0.408 and P =0.438). Additionally, no patient developed sepsis. and no adverse event was seen in either group. Preoperative urinary tract infection (UTI) and previous Extracorporeal Shock Wave lithotripsy (ESWL) were independent risk factors and increased postoperative infectious complications (O.R. 2.929 95% C.I. 0.723, P <0.001, and O.R. 2.860 95% C.I. 0.985, P =0.004, respectively).

      Conclusion

      Infectious is still one of the important complications after RIRS, and preoperative UTI is an independent risk factors for infections. Fosfomycin monotherapy could be sufficient and is also effective in patients with preoperative culture positive.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2023, 3, 33, i

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