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    Numéro 4- Volume 33- pp. 155-222 (Mars 2023)

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    • Sacral neuromodulation in the management of non-obstructive urinary retention: Test phase and predictive factors

      Résumé
      Objectif

      L’objectif de cette étude est d’évaluer le succès de la phase test de la neuromodulation sacrée dans la prise en charge de la rétention urinaire chronique non obstructive et les facteurs prédictifs d’une bonne réponse.

      Matériel

      Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur une cohorte de patients suivis dans un hôpital universitaire tertiaire en France. Cinquante-deux patients présentant une rétention urinaire chronique non obstructive ont été inclus dans cette étude. Ces patients ont été vus au cours des 20 dernières années, de l’an 2000 à 2020. L’évaluation initiale du patient comprenait un récapitulatif des antécédents médicaux, antécédents chirurgicaux, l’âge, l’IMC, les traitements à visée urologique, antécédents de trouble de la statique pelvienne, le mode mictionnel initial, un examen physique, un catalogue mictionnel, une débitmétrie initiale et un bilan urodynamique. Les complications et le suivi postopératoire ont été analysés.

      Résultats

      Cinquante-deux patients ont été inclus dans cette étude, 13 hommes et 39 femmes. Parmi ceux-ci patients, 17 patients (32,7 %) avec un âge médian de 47,3 ans±18,1 ont bénéficié d’une implantation définitive de la neuromodulation sacrée. L’analyse univariée a montré que l’âge était la seule variable significative dans cette étude et le seuil d’âge optimal était<58,5 ans.

      Conclusion

      La thérapie par NMS est une thérapie avec un bénéfice clinique important pour les patients présentant une rétention chronique d’urines sans obstacle avec une faible morbidité. Les résultats obtenus nécessitent d’être confirmés par une étude prospective avec un effectif plus important.

      Niveau de preuve

      4

      Sacral neuromodulation in the management of non-obstructive urinary retention: Test phase and predictive factors

      Summary
      Aim

      The aim of this study is to evaluate the success of the test phase of sacral neuromodulation in management of chronic non-obstructive urinary retention and the factors predictive of good response.

      Materials and methods

      This is a retrospective study carried out on a cohort of patients followed up in a tertiary University Hospital in France. Fifty-two patients with chronic non-obstructive urinary retention were included in this study. These patients were seen over the past 20 years, from the year 2000 to 2020. The initial evaluation of patients included a summary of medical and surgical history, age, BMI, history of pelvic floor disorders, initial voiding pattern, physical examination, voiding diary, initial uroflowmetry and a urodynamic study. Postoperative follow-up and analysis of complications were also carried out.

      Results

      A total of 52 patients were included in this study, 13 males and 39 females. Out of these patients, 17 patients (32.7%) with a median age of 47.3 years±18.1 benefited from definitive implantation of the sacral neuromodulation. The univariate analysis showed that age was the only significant variable in this study and the optimal age threshold was<58.5 years.

      Conclusion

      SNM is a therapy with significant clinical benefits and low morbidity for patients with chronic non-obstructive urinary retention. The results obtained need to be confirmed with a prospective study with a larger number of patients.

      Level of evidence

      4

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Recommandations sur la gestion du risque et la prise en charge urologique du patient adulte atteint de dysraphisme spinal (spina bifida)

      Résumé
      Introduction

      L’amélioration de l’espérance de vie et le dépistage prénatal ont modifié la démographie du spina bifida (dysraphisme spinal) qui est devenu une pathologie de l’âge adulte. Les troubles vésico-sphinctériens affectent la quasi-totalité des patients atteints de dysraphisme spinal et constituent encore aujourd’hui la première cause de mortalité chez ces patients. L’objectif de ce travail était d’établir des recommandations de prise en charge urologique prenant en compte les spécificités de cette population.

      Matériels et méthodes

      Un Protocole nationale de diagnostic et de soins (PNDS) a été rédigé dans le cadre du Plan Maladies Rares à l’initiative du Centre de Référence Maladies Rares Spina Bifida–Dysraphismes du CHU de Rennes. Il s’agit d’un travail collaboratif associant des experts des différentes spécialités, principalement urologues et médecins de médecine physique et réadaptation. Nous avons conduit une recherche systématique de la littérature en langue française et anglaise dans les différents domaines couverts par ces recommandations dans la base de données MEDLINE. Conformément à la méthodologie recommandée par les tutelles (Guide_methodologique_pnds.pdf, 2006), des propositions de recommandations ont été rédigées sur la base de cette revue de la littérature puis ont été soumises à un groupe de relecture afin de parvenir à un consensus.

      Résultats

      Les troubles vésico-sphinctériens induits par le dysraphisme spinal sont multiples, variés et évolutifs dans le temps. La prise en charge doit être adaptée individuellement et tenir compte de l’ensemble des problématiques du patient, elle est donc nécessairement multidisciplinaire. L’autosondage est le mode mictionnel adapté pour plus de la moitié des patients et doit parfois s’associer à des traitements visant à contrôler une éventuelle hyperactivité détrusorienne (HAD) ou un trouble de la compliance (anticholinergiques, toxine botulique intradétrusorienne). Le recours à la chirurgie est parfois nécessaire soit après échec des traitements non-invasifs (ex : entérocystoplastie d’agrandissement en cas d’HAD résistante aux traitements pharmacologiques), soit en première intention en l’absence d’autres alternatives non invasives (ex : bandelette aponévrotique ou sphincter urinaire artificiel pour l’insuffisance sphinctérienne ; dérivation urinaire par conduit iléal si les autosondages sont impossibles).

      Conclusion

      Le dysraphisme spinal est une pathologie complexe avec atteintes multiples au niveau neurologique, orthopédique, gastro-intestinal, urologique et génito-sexuelle. La prise en charge des troubles vésico-sphinctériens doit se poursuivre tout au long de la vie de ces patients et doit s’intégrer dans un contexte multidisciplinaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations sur la gestion du risque et la prise en charge urologique du patient adulte atteint de dysraphisme spinal (spina bifida)

      Summary
      Introduction

      Improved life expectancy and prenatal screening have changed the demographics of spina bifida (spinal dysraphism) which has presently become a disease of adulthood. Urinary disorders affect almost all patients with spinal dysraphism and are still the leading cause of mortality in these patients. The aim of this work was to establish recommendations for urological management that take into account the specificities of the spina bifida population.

      Materials and methods

      National Diagnosis and Management Guidelines (PNDS) were drafted within the framework of the French Rare Diseases Plan at the initiative of the Centre de Référence Maladies Rares Spina Bifida - Dysraphismes of Rennes University Hospital. It is a collaborative work involving experts from different specialties, mainly urologists and rehabilitation physicians. We conducted a systematic search of the literature in French and English in the various fields covered by these recommendations in the MEDLINE database. In accordance with the methodology recommended by the authorities (Guide_methodologique_pnds.pdf, 2006), proposed recommendations were drafted on the basis of this literature review and then submitted to a review group until a consensus was reached.

      Results

      Bladder dysfunctions induced by spinal dysraphism are multiple and varied and evolve over time. Management must be individually adapted and take into account all the patient's problems, and is therefore necessarily multi-disciplinary. Self-catheterisation is the appropriate micturition method for more than half of the patients and must sometimes be combined with treatments aimed at suppressing any neurogenic detrusor overactivity (NDO) or compliance alteration (anticholinergics, intra-detrusor botulinum toxin). Resort to surgery is sometimes necessary either after failure of non-invasive treatments (e.g. bladder augmentation in case of NDO resistant to pharmacological treatment), or as a first line treatment in the absence of other non-invasive alternatives (e.g. aponeurotic suburethral tape or artificial urinary sphincter for sphincter insufficiency; urinary diversion by ileal conduit if self-catheterisation is impossible).

      Conclusion

      Spinal dysraphism is a complex pathology with multiple neurological, orthopedic, gastrointestinal and urological involvement. The management of bladder and bowel dysfunctions must continue throughout the life of these patients and must be integrated into a multidisciplinary context.

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    • Incontinence urinaire post énucléation endoscopique de la prostate au laser Holmium : aspects évolutifs et facteurs prédictifs associés

      Resumé
      Objectf

      Étudier les aspects évolutifs de l’incontinence urinaire d’effort et de l’incontinence urinaire par urgenturie après HoLEP à travers une série de 200 cas consecutif du même chirurgien puis de rechercher secondairement les facteurs prédictifs de survenue au service d’urologie du Centre hospitalier de Martigues.

      Patients et méthodes

      Il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, descriptive et analytique menée dans le service d’urologie du Centre hospitalier de Martigues. Ont été inclus dans l’étude tous les patients ayant été traités par HoLEP pour une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) entre septembre 2017 et mars 2021. Les patients ayant un âge supérieur à 75ans, obèses ( IMC>30) ou avec une maladie neurologique ont été exclus de cette étude.

      Résultats

      Entre septembre 2017 à mars 2021, 204 patients ont été inclus dans notre étude. Le taux d’incontinence urinaire moyen était de 21,2 % 12,2 % 7,4 % et 2,7 % à respectivement 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois. Le taux d’incontinence urinaire d’effort était respectivement de 5,4 %, 9,2 %, 5,6 % et 1,8 % à respectivement 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois post HoLEP. Le taux d’incontinence urinaire par urgenturie était évaluée à 13,3 %, 3 % 1,8 % et 0,9 % à respectivement M1 M3 M6 et M12 post HoLEP. La dysfonction érectile pré opératoire, l’énergie délivrée, le poids prostatique énuclée et le temps total de l’intervention per opératoire étaient statistiquement associé à le survenue d’incontinence urinaire d’effort en post opératoire. Le temps operatoire et un Qmax operatoire faible étaient statistiquement associé à le survenue d’incontinence urinaire d’effort en post opératoire.

      Conclusion

      L’HoLEP est à risque d’une incontinence urinaire en post opératoire. L’information préopératoire des patients sur le risque d’incontinence urinaire est indispensable.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Incontinence urinaire post énucléation endoscopique de la prostate au laser Holmium : aspects évolutifs et facteurs prédictifs associés

      Summary
      Objective

      To study the evolutionary aspects of stress urinary incontinence and urinary incontinence by urgency after HoLEP through a series of 200 consecutive cases of the same surgeon then to seek secondarily the predictive factors of occurrence in the service of urology of the Hospital Center of Martigues.

      Patients and methods

      This was a monocentric, retrospective, descriptive and analytical study conducted in the urology department of the Martigues Hospital. All patients who were treated with HoLEP for benign prostatic hypertrophy (BPH) between September 2017 and March 2021 were included in the study. Patients with an age greater than 75 years, obese (BMI>30) or with neurological disease were excluded from this study.

      Results

      Between September 2017 and March 2021, 204 patients were included in our study. The average urinary incontinence rate was 21.2% 12.2% 7.4% and 2.7% at 1 month, 3 months, 6 months and 12 months respectively. The rate of stress urinary incontinence was 5.4%, 9.2%, 5.6% and 1.8% at 1 month, 3 months, 6 months and 12 months post HoLEP respectively. Urge urinary incontinence was estimated at 13.3%, 3%, 1.8% and 0.9% at M1, M3, M6 and M12 post-HoLEP respectively. Preoperative erectile dysfunction, delivered energy, enucleated prostate weight and total intraoperative time were statistically associated with the occurrence of stress urinary incontinence postoperatively. The operative time and a low operative Qmax were statistically associated with the occurrence of postoperative stress urinary incontinence.

      Conclusion

      HoLEP is at risk of postoperative urinary incontinence. Preoperative information of the patients on the risk of urinary incontinence is essential.

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    • Anal incontinence incidence is high in patients with obesity prior to bariatric surgery: Prevalence, risks-factors

      Résumé
      Introduction

      La prévalence de l’incontinence anale (IA) dans la population générale est estimée entre 1,4 et 19,5 % (Wexner ≥ 1). L’obésité pourrait être un facteur de risque d’IA. Cependant, la prévalence de l’IA chez les patients obèses n’est pas clairement établie. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la prévalence de l’IA chez les patients souffrant d’obésité avant la chirurgie bariatrique et d’identifier les facteurs de risque spécifiques de l’IA dans ce sous-ensemble de patients.

      Matériel

      Une étude transversale, dans un centre de référence tertiaire en obésité a été réalisée pendant un an. Les patients qui présentaient des critères de chirurgie bariatrique (IMC>40 ou IMC>35 avec comorbidités) ont été invités à remplir des autoquestionnaires préopératoires. Un score de Wexner ≥ 3 a été utilisé pour définir l’IA pour identifier les patients avec un retentissement clinique de cette IA, par la fréquence des symptômes ou par leur impact sur la qualité de vie.

      Résultats

      Deux cent cinquante patients ont été inclus. Correspond à 196 femmes (78,4 %) et 54 hommes (21,6 %). L’IMC médian était de 44,53kg/m2. L’IA a été diagnostiquée chez 41 patients (prévalence 16,4 % IC95 % 0,59). La constipation, l’incontinence urinaire et les antécédents de grossesse (p  = 0,03, OR 2,79; p  = 0,01,OR 3,53 et p =0,02, OR 4,71 respectivement) étaient significativement associés à l’IA.

      Conclusion

      L’IA est fréquemment observée chez les patients présentant une obésité avant une chirurgie bariatrique et doit être systématiquement évaluée. Les facteurs de risque modifiables comme la constipation doivent être pris en charge avant la chirurgie ainsi que la prise en charge spécifique de l’IA, pour prévenir l’exacerbation de l’IA après la chirurgie.

      Niveau de preuve

      Modéré.

      Anal incontinence incidence is high in patients with obesity prior to bariatric surgery: Prevalence, risks-factors

      Summary
      Introduction

      Anal incontinence (AI) prevalence in general population is estimate to range from 1.4 to 19.5% (Wexner ≥ 1). Obesity could be an AI risk factor. However, AI prevalence in patients with obesity is not clearly established. The main objective of this study was to assess the prevalence of AI in patients with extreme obesity prior to bariatric surgery and to identify specific AI risk factors in this subset of patients.

      Material

      A cross-sectional study, in a tertiary referral center in obesity was performed during one year. Patients who presented criteria for bariatric surgery (BMI>40 or BMI > 35 with co-morbidities) were asked to fill in preoperative self-questionnaires. A Wexner score ≥ 3 was used to define AI to identified patients who had a clinic impact of AI, by frequency of symptoms or alteration of quality of life.

      Results

      Two hundred and fifty patients were included. Corresponded to, 196 women (78.4%) and 54 men (21.6%). Median BMI was 44.53kg/m2. AI was diagnosed in 41 patients (prevalence 16.4%, 95CI 0.59). Constipation, urinary incontinence and the history of pregnancy (P  = 0.03, OR 2.79; P  = 0.01, OR 3.53 and P =0.02, OR 4.71, respectively) were significantly associated with AI.

      Conclusion

      AI is frequently observed in patients with extreme obesity scheduled for bariatric surgery and should be routinely evaluated. Modifiable risk factors as constipation should be manage before surgery as well as the specific management of AI, to prevent AI exacerbation after surgery. The choice of bariatric surgical procedure should be discussed and evaluated for the treatment of patients with obesity and AI.

      Level of evidence

      Moderate.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2023, 4, 33, i

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    • The low dopamine hypothesis: A plausible mechanism underpinning residual urine, overactive bladder and nocturia (RON) syndrome in older patients

      Résumé
      Introduction

      Le vieillissement est accompagné d’une association de plusieurs signes et symptômes du bas appareil urinaire (BAU), dont la rétention urinaire, l’hyperactivité vésicale et la nycturie. L’un des mécanismes de ce dysfonctionnement du BAU qui n’a pas été discuté en détail jusqu’à présent est le rôle de la dopamine (DA).

      Méthodes

      Dans cette revue narrative, nous explorons l’hypothèse DAergique dans le développement de cette combinaison de signes et symptômes du BAU chez les personnes âgées.

      Résultats

      La régulation et la production de la DA sont perturbées dans le vieillissement. Dans les synucléinopathies, l’altération de l’activité DAergique est associée à la survenue de symptômes du BAU et de troubles du sommeil. En effet, différents systèmes DAergiques sont impliqués dans la régulation du sommeil, de la diurèse et de l’activité vésicale. L’hypothèse du déficit dopaminergique pourrait expliquer la genèse d’un ensemble de signes et symptômes du BAU, fréquemment observés dans cette population, associant rétention urinaire, syndrome clinique d’hyperactivité vésicale et nycturie (ou « RON-syndrome »). Cette présentation est fréquente chez les patients âgés hors synucléinopathies. Nous émettons donc l’hypothèse que l’altération de l’activité dopaminergique due au vieillissement pathologique et à la destruction sélective des neurones dopaminergiques pourrait sous-tendre cette triade de signes et symptômes du BAU dans la population âgée.

      Conclusion

      Le concept de « RON-syndrome » aide à mieux comprendre cette présentation phénotypique, commune dans la pratique clinique, et sert donc de tremplin pour diagnostiquer et traiter les SBAU chez les personnes âgées. En plus de mettre en exergue les « drapeaux rouges » des synucléinopathies, cet ensemble de symptômes multifactoriels souligne le besoin de traitements combinés. Ceci reste un défi chez les personnes âgées, en raison des comorbidités et de la polymédication.

      The low dopamine hypothesis: A plausible mechanism underpinning residual urine, overactive bladder and nocturia (RON) syndrome in older patients

      Summary
      Introduction

      Aging is associated with a combination of several lower urinary tract (LUT) signs and symptoms, including residual urine, overactive bladder and nocturia. One of the mechanisms of this LUT dysfunction that has not been discussed in dept so far is the role of dopamine (DA).

      Methods

      In this narrative review, we explore the dopaminergic hypothesis in the development of this combination of LUT signs and symptoms in older adults.

      Results

      DA is one of the neurotransmitters whose regulation and production is disrupted in aging. In synucleinopathies, altered DAergic activity is associated with the occurrence of LUTS and sleep disorders. Projections of DAergic neurons are involved in the regulation of sleep, diuresis, and bladder activity. The low dopamine hypothesis could explain the genesis of a set of LUT signs and symptoms commonly seen in this population, including elevated residual urine, Overactive bladder syndrome and Nocturia (discussed as the RON syndrome). This presentation is however also common in older patients without synucleinopathies or neurological disorders and therefore we hypothesise that altered DAergic activity because of pathological aging, and selective destruction of DAergic neurons, could underpin the presentation of this triad of LUT dysfunction in the older population.

      Conclusion

      The concept of RON syndrome helps to better understand this common phenotypic presentation in clinical practice, and therefore serves as a useful platform to diagnose and treat LUTS in older adults. Besides recognizing the synucleinopathy “red flag” symptoms, this set of multi-causal LUT signs and symptoms highlights the inevitable need for combination therapy, a challenge in older people with their comorbidities and concomitant medications.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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