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    Numéro 5- Volume 24- pp. 257-326 (Avril 2014)

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    • Mise au point sur la prise en charge des calculs du rein en 2013. Comité Lithiase de l’Association française d’urologie

      Résumé

      Depuis la publication des dernières recommandations de l’AFU sur la prise en charge des calculs rénaux, les pratiques ont beaucoup évolué. Ce texte fait le point sur les mises à jour des traitements des calculs rénaux. Ce sont surtout les avancées spectaculaires dans le domaine de l’urétérorénoscopie souple-laser qui ont modifié les pratiques. La néphrolithotomie percutanée s’est enrichie d’artifices techniques et la lithotritie extracorporelle a confirmé sa place prédominante en première intention. Pour les calculs de moins de 20mm, la lithotritie extracorporelle est le standard avec dans certains cas la possibilité de recommander une urétéroscopie souple en première intention (calculs durs, multiples, troubles de la coagulation associés, anomalies anatomiques ou souhait du patient). Pour les calculs de plus de 20mm, la néphrolithotomie percutanée est le traitement standard seule ou en association, mais en option l’urétéroscopie souple et la lithotritie extracorporelle sont possibles. Les calculs résiduels de moins de 5mm et asymptomatiques justifient d’une simple surveillance radiologique régulière. La chirurgie ouverte pour calcul devient exceptionnelle, la cœlioscopie conserve un intérêt en cas d’anomalie associée (syndrome de jonction, diverticule, anomalie anatomique). Le traitement effectué, il faut recueillir les fragments de calculs pour une analyse morpho-constitutionnelle et réaliser un bilan métabolique, faire une enquête étiologique et donner des conseils diététiques afin de prévenir la récidive.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mise au point sur la prise en charge des calculs du rein en 2013. Comité Lithiase de l’Association française d’urologie

      Summary

      Since the publication of the latest recommendations of the Lithiasis Comity of the French Association of Urology (CLAFU) on the management of ureteral and renal stones, practices have evolved. This text provides an update for the treatment of kidney stones. It is especially the important advances in the field of laser-ureterorenoscopy that changed practices. Percutaneous nephrolithotomy has been enriched by technical modifications and extracorporeal shockwave lithotripsy confirmed its predominant place in the first line of treatment. For stones less than 20mm, extracorporeal lithotripsy remains the standard, but in some cases the possibility of recommending a flexible ureterorenoscopy is possible in first line. For stones more than 20mm, percutaneous nephrolithotomy is the standard treatment, but optional flexible ureteroscopy and extracorporeal lithotripsy are possible. The treatment carried out, collect the stone fragments for a morpho-constitutional analysis and achieve a metabolic evaluation is necessary, to investigate etiologic and give dietary advices to prevent recurrence.

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    • Évolution des pratiques de la chirurgie rénale avant et après les recommandations de l’AFU de 2010

      Résumé
      Introduction et objectif

      Comparées à 2007, les recommandations françaises en onco-urologie de 2010 sont marquées par l’extension des indications de la néphrectomie partielle (NP) lorsque celle-ci est techniquement faisable. Notre objectif était d’évaluer les pratiques nationales de la chirurgie rénale dans les deux ans précédents et suivant les recommandations actuelles.

      Matériels et méthodes

      Les pratiques de la chirurgie rénale de 2009 et 2010 (période 1), et de 2011 et 2012 (période 2) ont été obtenues en interrogeant la base de données de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH). La Classification commune des actes médicaux (CCAM) a été utilisée pour extraire les codes relatifs à la chirurgie rénale. Pour chaque période, les données étaient classées en NP versus néphrectomie totale (NT), voie ouverte versus voie cœlioscopique/cœlioscopique robot-assistée, établissements publics/PSPH versus privés. Les deux périodes ont été ensuite comparées.

      Résultats

      Sur la durée de l’étude, 28000 et 28907 actes ont été respectivement déclarés sur les périodes 1 et 2, soit une moyenne annuelle de 14000 et 14450 actes. Le taux de NP a augmenté de 30 % à 35 % (p <0,0001). Cette évolution était similaire dans les secteurs public et privé. La proportion de la voie cœlioscopique/robotique a significativement augmenté sur les deux périodes (35 % versus 39 %, p <0,0001). Cette augmentation était plus importante dans le secteur public que dans le secteur privé (p =0,0017). Il y avait une corrélation significative entre la baisse des NT ouvertes, l’augmentation des NP cœlioscopiques/robotiques avec l’année de prise en charge.

      Conclusion

      Cette étude a mis en évidence l’essor de la chirurgie partielle du rein et la voie mini-invasive. Sur la période étudiée, l’évolution de cette dernière était plus importante dans le secteur public.

      Niveau de preuve

      Niveau 5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution des pratiques de la chirurgie rénale avant et après les recommandations de l’AFU de 2010

      Summary
      Introduction and objective

      Compared to the 2007 edition, the 2010 French urological association onco-urology guidelines boarded the indications of partial nephrectomy (PN) as long as the procedure is technically feasible. The aim of this study was to assess national practice with respect to kidney surgery in the 2years before and after current guidelines.

      Materials and methods

      The national database of the Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH) was queried for procedures performed between 2009 and 2010 (era 1) and between 2011 and 2012 (era 2). The coding system of the Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM) was used to extract kidney related procedures. For each era, procedures were sorted into partial versus radical nephrectomy (RN), laparoscopic/robotic versus open approach, and private versus public hospital. The two eras were then compared.

      Results

      Overall, 28,000 and 28,907 procedures were reported in era 1 and 2 with mean 14,000 and 14,450 procedures per year respectively. PN increased from 30% to 35% (P <0.0001) between the two eras. This uptake was similar in public and private hospitals. Accordingly, laparoscopic/robotic approach has significantly increased between the two eras (35% versus 39%, P <0.0001) and even more importantly in public hospitals (P =0.0017). There was a significant increase in laparoscopic/robotic PN as well as a decrease in open RN over the years of the study period.

      Conclusion

      This study showed the development of PN and the minimally invasive approach. Over the study period, minimally invasive procedure uptake was higher in public hospitals.

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    • Léiomyome rétro-péritonéal : à propos d’un cas

      Résumé

      Le léiomyome rétro-péritonéal est une tumeur bénigne rare du rétro-péritoine. Nous rapportons le cas clinique d’une patiente âgée de 43ans, qui a eu des lombalgies gauches dans un contexte d’amaigrissement. L’imagerie a mis en évidence une masse rétro-péritonéale, ensuite la patiente a eu une exérèse totale de cette tumeur. L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire a posé le diagnostic de léiomyome rétro-péritonéal. L’évolution a été bonne sans récidive avec un recul de 12 mois.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Léiomyome rétro-péritonéal : à propos d’un cas

      Summary

      Retroperitoneal leiomyoma is a rare benign tumor of the retroperitoneum. We report a clinical case of a 43-year-old patient, who suffered from back pain and weight loss. Imaging revealed a retroperitoneal mass, then the patient had a total excision of the tumor. Histological examination of the surgical specimen concluded to retroperitoneal leiomyoma. The evolution was good without recurrence after 12 months.

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    • Prostatectomie radicale de sauvetage après échec de curiethérapie : étude préliminaire

      Résumé
      Objectif

      Analyse des résultats préliminaires de six patients opérés d’une prostatectomie rétropubienne de sauvetage après récidive locale post-curiethérapie à faible dose.

      Patients et méthodes

      Depuis janvier 2009, six patients ont subi une prostatectomie radicale ouverte avec curage ganglionnaire sans préservation neurovasculaire pour récidive après curiethérapie à faible dose à l’iode 125. La preuve anatomopathologique de la récidive locale a été obtenue soit par une ponction biopsie endorectale, soit par une résection trans-urétrale de prostate. Ces six patients avaient un taux de PSA élevé et/ou un trouble fonctionnel du bas appareil urinaire. Une IRM pelvienne et une scintigraphie osseuse ont été effectuées pour prouver l’absence d’une maladie localement avancée, de ganglions lymphatiques métastatiques, ou de métastases osseuses. Les données de la pathologie et le taux de PSA à un, trois, six et 12 mois ont été enregistrés.

      Résultats

      La prostatectomie radicale de sauvetage avec curage ganglionnaire pelvien a été effectuée pour tous les patients sans complication majeure. Un taux de PSA inférieur à 0,1 ng/mL chez cinq des six patients était relevé à un, trois, six et 12 mois. Un seul cas de PSA non-négativité à trois mois postopératoires a conduit à une hormonothérapie chez un patient pT3b N1.

      Conclusions

      La prostatectomie de sauvetage était techniquement réalisable avec une morbidité périopératoire limitée dans des mains expérimentées. L’indication d’une deuxième ligne de traitement curatif, en cas de récidive locale, doit être gardée à l’esprit. Nos premiers résultats étaient prometteurs par rapport aux études précédentes.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prostatectomie radicale de sauvetage après échec de curiethérapie : étude préliminaire

      Summary
      Objectives

      Analysis of preliminary results in six patients operated by second-line (salvage) radical prostatectomy for local recurrence after low-dose brachytherapy.

      Patients and methods

      Since January 2009, six patients had an open salvage radical prostatectomy with a lymph node dissection and without neurovascular bundles preservation for a low-dose I125 brachytherapy failure. Local recurrence was confirmed by trans-rectal biopsy or TURP. All the patients had PSA increase or lower urinary tract symptoms. Bone scan and pelvis MRI were performed to detect a locally advanced disease, a lymph node involvement or the presence of bone metastasis. Pathology reports and PSA level at 1, 3, 6 and 12 months were analyzed.

      Results

      Salvage radical prostatectomy with lymph node dissection was performed in all patients without major complications. The PSA level was below 0.1ng/mL in five out of six patients at 1 and 3 months. The only case of persistent PSA is treated by androgen deprivation in a pT3b N1 patient.

      Conclusion

      Salvage radical prostatectomy after brachytherapy failure was feasible with a limited perioperative morbidity. This second-line curative treatment in a selected group of patients should be kept in mind. Our early results looked promising.

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    • Cancer avancé de la prostate au Sénégal. Aspects diagnostiques à l’hôpital de Grand Yoff

      Résumé

      Le cancer de la prostate est une affection fréquente dont la découverte continue à se faire à des stades avancés en Afrique.

      But

      Décrire le profil diagnostique des patients suivis à l’hôpital général de Grand Yoff de Dakar pour un cancer avancé de la prostate.

      Matériel

      Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive concernant les patients suivis pour cancer avancé de la prostate au cours de la période allant du 1er janvier 2004 au 31 mai 2010.

      Résultats

      Il s’agissait de 102 personnes âgées de 51 à 96 ans avec une moyenne de 71±9ans. Un facteur de co-morbidité était associé dans 24,5 % des cas. Les circonstances de découverte étaient des douleurs (32 cas). Le toucher rectal avait objectivé une anomalie chez tous les patients. Le taux sérique de l’antigène spécifique de la prostate variait de 5,88ng/mL à 21 660ng/mL avec une moyenne de 1447,57±812ng/mL. Une biopsie prostatique avait été réalisée chez 44 patients avec des scores de Gleason supérieurs à 7 (33 cas). Les différents sites métastatiques étaient vertébral (23 cas), pulmonaire (14 cas) et pelvien (11 cas).

      Conclusion

      Le cancer de la prostate est encore une affection tardivement diagnostiquée dans les pays en voie de développement avec une morbidité très élevée. Une meilleure prise en charge passe par l’amélioration des conditions pour une détection précoce et volontaire des personnes à risque, mais aussi par l’amélioration des soins de support.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer avancé de la prostate au Sénégal. Aspects diagnostiques à l’hôpital de Grand Yoff

      Summary

      Prostate cancer is a common disease, which continues to be discovered at advanced stages in Africa, despite improved diagnostic tools.

      Aim

      The authors report the experience of the Department of Urology, General Hospital of Grand Yoff Dakar in the diagnostic of advanced prostate cancer.

      Material

      This was a retrospective descriptive study on patients followed for advanced prostate cancer during the period from January 1st, 2004 to May 31st, 2010.

      Results

      There were 102 people aged from 51 to 96years with an average of 71±9years. A comorbid condition was associated in 24.5 % of cases. The circumstances of discovery were pain (32 cases), neurological signs (17 cases), and urinary disorders. DRE had objectified an abnormality in all patients. The serum levels of prostate specific antigen ranged from 5.88ng/mL to 21,660ng/mL, with an average of 1447.57±812ng/mL. A prostate biopsy was performed in 44 patients and prostatic adenocarcinoma was found in 97.7 % of cases with Gleason scores greater than 7 (33 cases). We found different metastatic sites at vertebral column (23 cases), at lung (14 cases), and on pelvic bones (11 cases).

      Conclusion

      The prostate cancer is a serious condition with high morbidity and mortality. The diagnosis is not made early in developing countries. We need a strategic plan to improve the early screening and we should develop supportive care too because of the high number of advanced cases diagnosed in our context

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    • Traitement des fistules uréthro-rectales par voie trans-anorectale de York Mason : technique et résultats

      Résumé
      Objectif

      Rapporter notre expérience de réparation des fistules uréthro-rectales (FUR) par la technique de York Mason.

      Patients et méthodes

      Nous avons analysé rétrospectivement, les dossiers des patients traités chirurgicalement pour FUR par la technique de York Mason, entre 2000 et 2012.

      Résultats

      Dix-sept patients ont été inclus dans l’étude. Tous les patients avaient une dérivation digestive avant l’intervention. Nous avons observé quatre récidives de FUR (23,5 %). Les récidives sont intervenues sur un terrain radique pour deux patients et sur une récidive carcinologique pour un patient. La quatrième récidive a été traitée par une deuxième intervention de York Mason avec succès.

      Conclusion

      Dans notre étude, l’utilisation de la technique de York Mason a été fiable et reproductible pour le traitement des FUR. Le facteur principal d’échec était un antécédent de radiothérapie pelvienne.

      Niveau preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement des fistules uréthro-rectales par voie trans-anorectale de York Mason : technique et résultats

      Summary
      Objective

      To report our experience for the management of urethro-rectal fistula by the York Mason technique.

      Patients and methods

      We retrospectively analyzed the data of patients treated surgically for FUR by the technique of York Mason, between 2000 and 2012.

      Results

      Seventeen patients were included in the study. All patients had a bowel diversion before surgery. We observed four recurrences of FUR (23.5%). Recurrences occurred in a radiation field for two patients and in a oncologic recurrence for 1 patient. The fourth recurrence was treated by a second procedure of York Mason successfully.

      Conclusion

      In our study, the York Mason technique was safe and reproducible for the treatment of FUR. The main factor of failure was a history of pelvic radiotherapy.

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    • Opposition des familles aux dons d’organes : analyse rétrospective des causes de refus dans un centre régional de prélèvement

      Résumé
      But

      Déterminer les raisons pouvant mener les familles à refuser le prélèvement d’organes sur leur proche lors d’une sollicitation pour un don.

      Matériel

      De janvier 2010 à décembre 2011, l’équipe de coordination de prélèvement a rencontré en entretien les familles de 227 personnes en état de mort encéphalique pour obtenir un accord de prélèvement d’organe chez leur proche. Soixante-dix familles (31 %) ont refusé ce prélèvement. Un questionnaire sur les raisons du refus a été rempli après chaque entretien. Les items recueillis étaient le sexe et l’âge du patient, la cause du décès, les caractéristiques de l’entretien, les motifs du refus. Une analyse statistique descriptive a été réalisée à partir de ces données.

      Résultats

      L’âge médian des patients décédés était de 48ans. Le sex-ratio était de 1,7 hommes pour 1 femme. Parmi les raisons de refus, les plus fréquentes ont été la volonté de maintenir l’intégrité du corps du défunt (46,3 %), la brutalité et la soudaineté du décès (44,8 %), l’âge du donneur (23,9 %), le déni de la mort (17,9 %), un motif d’ordre religieux (16,4 %), la défiance contre le corps médical (13,4 %), la sensation de culpabilité de la famille (11,9 %). Dans 30 % des cas, la famille a affirmé que le défunt aurait refusé de son vivant.

      Conclusion

      Les raisons principales de refus de prélèvement d’organes étaient liées à la représentation du corps du défunt. Une meilleure formation de l’équipe de coordination de prélèvement ainsi que l’information du grand public basée sur ces résultats pourraient aider à diminuer le taux de refus.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Opposition des familles aux dons d’organes : analyse rétrospective des causes de refus dans un centre régional de prélèvement

      Summary
      Objectives

      In France, organ donation refusal rates approach 32% of eligible brain deaths. Outright family refusal represents the primary barrier reason for declining organ donation. This retrospective study evaluated factors influencing this decision.

      Material and methods

      A retrospective chart review at Lille Hospital, France, was conducted on brain-death patients eligible for organ donation between 2010 and 2011. Data were collected regarding patient characteristics, death conditions and reasons for refusal based upon family interview. Descriptive statistic analyses were conducted to identify circumstances associated with family refusal.

      Results

      Of 227 eligible organ donors identified, 70 families (30.8%) refused organ donation. The most frequent reason for refusal was desire to keep the body's wholeness (46.3%), followed by religion (16.4%), mistrust of the medical community (13.4%), and revolt against society (6%). The most common causes of death associated with refusal were brutality and suddenness of death (44.8%), early age (23.9%), denial of death (17.9%), and the family culpability (11.9%). In 30% of cases, the family followed the deceased's wishes before his death.

      Conclusion

      Family refusal remains a significant factor associated with the approximately one third of declined eligible organ donations. This retrospective analysis suggested that the most important cause for refusal was a desire to keep the body's wholeness, and the brutality and suddenness of the potential donor's death. Additional research addressing these factors, and their underlying causes, paired with measures to improve professional training and public awareness are warranted to improve organ donation rates.

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    • Néphrectomie chez le donneur vivant par voie laparoscopique robot-assistée : évaluation préopératoire et résultats à partir de 100 cas

      Résumé
      But

      Évaluation à court terme de la morbidité et de la fonction rénale après néphrectomie par laparoscopie robot-assistée chez le donneur vivant.

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective de 100 prélèvements rénaux consécutifs par laparoscopie robot-assistée chez le donneur vivant. Les données analysées étaient la mesure isotopique de la fonction rénale avant et 4 mois après l’intervention, le côté, le nombre d’artères, les pertes sanguines, la durée opératoire et d’ischémie chaude, puis selon le côté prélevé, artères multiples, ou obésité, puis dans les suites les complications (classification de Clavien), la durée du séjour et pour le receveur le délai avant reprise de la fonction rénale, le recours à la dialyse, la survie et la fonction rénale à 1 an.

      Résultats

      Notre série comptait 85 prélèvements gauche et 25 avec artères multiples. La durée opératoire moyenne et le délai moyen d’ischémie chaude étaient respectivement 174±30min et 4,8±1,7min, la perte moyenne d’hémoglobine était de 0,8g/dL. Il existait 7 complications, dont 5 classées mineures. La durée moyenne de séjour était de 5,1±1,9jours. La diminution moyenne du débit de filtration glomérulaire était de 26 % à j0, stable à un an. Une reprise immédiate de la fonction rénale était observée pour 99 transplants, tous fonctionnels à un an, avec une clairance MDRD moyenne de 57±14mL/min.

      Conclusion

      Le prélèvement rénal chez le donneur vivant par laparoscopie robot-assistée a semblé garantir au donneur une faible morbidité et une diminution stable de 26 % du DFG.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Néphrectomie chez le donneur vivant par voie laparoscopique robot-assistée : évaluation préopératoire et résultats à partir de 100 cas

      Summary
      Aim

      To assess short term morbidity and renal function after robotic laparoscopic living donor nephrectomy.

      Patients and methods

      We performed a retrospective analysis of 100 consecutives patients undergoing a robotic laparoscopic living donors nephrectomy. We analyzed isotopic measure of the renal function before and 4 months after surgery, the side, the number of arteries, the blood loss, the operative time and warm ischemia time. In the outcomes, we collected the complications, the length of stay, and for the receiver, the renal function recovery time, dialysis, survival and renal function at one year.

      Results

      Left kidney nephrectomy was performed in 85 patients and we observed 25 multiples renal arteries. Mean estimated blood loss was 0,8g/dL. Mean operative time and warm ischemia time were respectively 174±30 and 4.8±1.7minutes. Seven complications occured, with 2 major (Clavien-Dindo System). Mean length of stay was 5.1±1.9days. Mean glomerular filtration decrease was 26% and remains stable at one year after surgery. Grafts had an immediate renal function recovery for 99%, and were all functional after one year, with mean MDRD clearance of 57±14mL/min.

      Conclusion

      Robotic procedure in laparoscopic living donor nephrectomy seems to guarantee low morbidity and the stability of the renal function decrease of 26%.

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    • Coliques néphrétiques de la femme enceinte : étude d’une série de cent trois cas

      Résumé
      But

      Évaluer la prise en charge de la crise de coliques néphrétiques de la femme enceinte dans notre établissement.

      Matériel

      Étude rétrospective de 103 patientes enceintes, hospitalisées entre janvier 2005 et octobre 2010, pour douleurs lombaires de type coliques néphrétiques, associées ou non à une infection urinaire. Trois groupes de patientes ont été identifiés à partir des examens cliniques et paracliniques initiaux (échographie). Le groupe I concernait les patientes ayant un syndrome septique et une dilatation des cavités rénales ; elles recevaient un traitement antalgique et une antibiothérapie probabiliste. Le groupe II concernait les patientes ayant une dilatation des cavités rénales isolée ; elles recevaient un traitement antalgique. Le groupe III concernait les patientes n’ayant pas de dilatation des cavités rénales ; elles recevaient un traitement antalgique et un traitement antibiotique en cas de sepsis associé, puis une autre cause était recherchée. La dérivation par sonde double J était proposée d’emblée en cas d’association de pyélonéphrite et d’obstruction (groupe I), ou secondairement en cas d’échec des premiers traitements (groupes I et II).

      Résultats

      La crise de coliques néphrétiques était due à un calcul dans 19,4 % des cas. Une infection urinaire était associée dans 28 % des cas. L’échographie a été suffisante pour orienter la prise en charge initiale dans 96 % des cas. Dans 4 % des cas, une IRM ou un TDM basse dose ont été nécessaires. Le traitement antalgique associé à une antibiothérapie probabiliste, ou adaptée en cas d’infection documentée, a permis la sédation des douleurs dans deux tiers des cas. En cas d’échec ou de signes de gravité, la dérivation des urines par une sonde double J était efficace, avec peu de morbidité sur le bon déroulement de la grossesse. Un calcul a été traité par urétéroscopie chez une patiente ne supportant pas les sondes JJ, sans complication.

      Conclusion

      La prise en charge de la crise de coliques néphrétiques de la femme enceinte basée sur l’échographie, le traitement symptomatique et la dérivation par sonde JJ en cas d’échec, paraissait donc assez sûre pour la mère et le fœtus.

      Niveau de preuve

      Niveau 5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Coliques néphrétiques de la femme enceinte : étude d’une série de cent trois cas

      Summary
      Purpose

      To evaluate the management of renal colic in pregnant woman in our hospital.

      Material and methods

      A retrospective study of 103 pregnant patients, hospitalized for back pain of renal colic type, associated or not with a urinary tract infection, between January 2005 and October 2010. Three groups of patients were identified from the initial clinical and paraclinical (ultrasound). Group I involved patients with dilatation of the renal cavities associated with septic syndrome, they received analgesic treatment and empiric antibiotic therapy. Group II involved patients with dilatation of the renal cavities isolated, without fever, they received only analgesic treatment. Group III involved patients without dilatation of the renal cavities, they received analgesic treatment and antibiotics in case of fever, and then another cause of pain was sought.

      Results

      The renal colic was due to a stone in 19.4 % of cases. A urinary infection was associated in 28 % of patients. Ultrasond was sufficient to confirm the diagnosis in 96 % of cases. In 4 % of cases, MRI or low-dose CT were necessary. Therapeutic management based on analgesic treatment, associated with probabilistic antibiotherapy or adapted in case of documented infection, allowed sedation of pain in two-third of cases. In case of failure or signs of severity, the urinary diversion by a double J stent was efficient, without consequences on pregnancy issue. One stone was treated by ureteroscopy during pregnancy without complication.

      Conclusion

      The management of renal colic in pregnant woman based on ultrasound diagnosis, symptomatic treatment and urinary diversion by double J stent in case of failure therefore seemed quite sure on mother and fetus.

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    • Carcinome rénal à contingent sarcomatoïde : suivi d’une série de 23 patients

      Résumé
      Objectif

      Décrire le suivi et les facteurs pronostiques d’une population de carcinomes rénaux à contingent sarcomatoïde.

      Patients et méthodes

      Une étude bi-centrique rétrospective sur 950 patients pris en charge pour une tumeur rénale maligne entre janvier 2002 et décembre 2011 a été effectuée. Les patients avec une tumeur à contingent sarcomatoïde ont été extraits. Les données démographiques, thérapeutiques, anatomopathologiques, de suivi et les facteurs pronostiques ont été analysés.

      Résultats

      Vingt-trois patients (2,4 %) dont 65 % d’hommes ont été inclus avec un âge moyen de 62,8ans (41 ; 82). L’ECOG PS médian était de 1 (0 ; 3) et l’indice de Karnofsky médian était de 80 % (40–100). La taille tumorale médiane était de 100mm (30 ; 190). Huit patients (35 %) étaient métastatiques au diagnostic. Une prise en charge initiale chirurgicale a été réalisée chez 22 patients (95,7 %). À l’examen anatomopathologique, la tumeur primitive était un carcinome à cellules claires dans 19 cas (82,6 %). Le stade tumoral TNM était supérieur à 2 dans 81,8 % des cas. Le taux de contingent sarcomatoïde médian était de 50 % (10 ; 100). En analyse univariée, l’existence de métastases initiales et l’invasion microvasculaire étaient prédictifs de la survie spécifique. En analyse multivariée, seule l’existence de métastases était prédictive de la survie. Une progression a été observée sur un mode métastatique chez 78 % des patients dans un délai médian de 7 mois. La médiane de survie spécifique était de 18 mois.

      Conclusion

      Les carcinomes rénaux à contingent sarcomatoïde étaient des tumeurs agressives avec une survie sans progression médiane de 7 mois et une survie spécifique médiane de 18 mois. Les facteurs pronostiques étaient comparables à ceux des carcinomes rénaux à haut risque.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Carcinome rénal à contingent sarcomatoïde : suivi d’une série de 23 patients

      Summary
      Objective

      To describe survival data and prognostic factors in a population of renal cell carcinoma with sarcomatoid renal carcinoma.

      Patients and methods

      We reviewed the files of 950 patients treated for malignant renal tumor in two centers between January 2002 and December 2011. Patients with sarcomatoid renal cell carcinoma were extracted. Demographic data, treatments, histopathological and survival data as well as prognostic factors were analyzed.

      Results

      Twenty-three patients (2.4%) with 65% of men were included with a mean age of 62.8 years (41; 82). Median ECOG PS was 1 (0; 3) and median Karnofsky PS was 80% (40–100). Median tumor size was 100mm (30; 190). Eight patients (35%) were metastatic at diagnosis. An initial surgical treatment was performed in 22 patients (95.7%). Tumors were clear cell carcinoma in 19 cases (82.6%). TNM tumor stage was greater than 2 in 81.8% of cases. Median rate of sarcomatoid component was 50% (10; 100). In univariate analysis, the existence of initial metastasis and microvascular invasion were predictors of specific survival. In multivariable analysis, the only predictor was the initial existence of metastasis. A progression was observed in metastatic mode in 78% of patients within a median of 7 months. The median disease-specific survival was 18 months.

      Conclusion

      Sarcomatoid renal cell carcinomas were aggressive tumors with a median progression-free survival of 7 months and a median disease-specific survival of 18 months. Prognostic factors were comparable to high-risk renal cell carcinomas.

      Level of evidence

      5.

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    • Place de la chirurgie dans la prise en charge des métastases pancréatiques des cancers du rein

      Résumé
      Introduction

      Le cancer du rein est un cancer fréquent en augmentation. Les métastases pancréatiques des cancers du rein sont rares. L’objectif de cette étude était d’évaluer la survie globale chez des patients opérés de métastases pancréatiques de cancer du rein au sein de l’institut du cancer de Montpellier (ICM).

      Patients et méthodes

      De 2000 à 2012 au sein de l’ICM, nous avons étudié rétrospectivement les patients ayant eu une chirurgie curative de métastases pancréatiques et leur suivi avec la mise ou non sous thérapie ciblée.

      Résultats

      Trente-huit patients ont été pris en charge dans notre centre pour des métastases pancréatiques de cancer du rein. Douze patients ont subi une résection pancréatique pour des métastases métachrones. Quatre patients (33,3 %) étaient en vie après avoir été opérés de leurs métastases pancréatiques, tous sans traitement médicamenteux adjuvant et en rémission. Sur ces 12 patients, 6 ont eu des thérapies ciblées (50 %) du fait d’une progression métastatique, 5 sont décédés et le 6e était en progression sous thérapie ciblée par TKI. Le délai moyen entre l’apparition des métastases et le décès était de 89,9 mois, quand une chirurgie curative pancréatique était réalisée. Si les patients n’étaient pas opérés, le délai moyen entre apparition des métastases et le décès était de 33,1 mois (p =0,004).

      Conclusion

      Le traitement chirurgical des métastases pancréatiques quand il est possible permettrait d’augmenter l’espérance de vie des patients, voire d’amener des patients en rémission. D’autres études sont nécessaires pour évaluer l’impact des thérapies ciblées dans cette indication.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place de la chirurgie dans la prise en charge des métastases pancréatiques des cancers du rein

      Summary
      Introduction

      Incidence of renal cell carcinoma (RCC) is increasing over the 25 last years. Pancreatic metastases of RCC are rare. The aim of this work was to study overall survival of patients operated for pancreatic metastases of RCC in Montpellier cancer institute.

      Patients and methods

      Between 2000 and 2012, a retrospective monocentric study was performed at Montpellier cancer institute. We evaluated the outcomes of curative pancreatic metastases from renal primary and the impact of targeted therapies.

      Results

      Thirty-eight patients were treated in our center for pancreatic metastases of RCC. Twelve patients had a curative surgery of metachronous pancreatic metastases. Four patients were without recurrence after pancreatic resection (33.3%). None had adjuvant therapy. Six patients were treated by targeted therapies, because of metastatic progression. Five of 6 died, the sixth evolved with targeted therapies by thyrosine kinase inhibitor. Average deadline between appearance of metastases and death was 89.9months for operated patients. Average deadline between appearance of c metastases and death was 33.1 months for the others (P =0.004).

      Conclusion

      Surgical treatment of pancreatic metastases should increase life expectancy of patients. Others studies are necessary to prove the impact of targeted therapies in metastatics patients in this indication.

      Level of evidence

      5.

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    • Impact en pratique clinique de l’indice de protrusion prostatique intravésicale : une revue de la littérature du CTMH de l’AFU

      Résumé
      Introduction

      La protrusion prostatique intravésicale (PPI) est définie par la saillie intravésicale du lobe médian et/ou des lobes latéraux de la prostate. Elle est quantifiée par l’indice de protrusion prostatique (IPP) mesuré par échographie sus-pubienne.

      Méthodes

      Une revue de la littérature a été effectuée en utilisant la base de données Pubmed/MEDLINE en utilisant les mots clés suivants : intravesical prostatic protrusion, benign prostatic enlargement, treatment outcome, ultrasonography .

      Résultats

      Il existe 3 grades de PPI : grade 1 si≤5mm, grade 2 si 5–10mm, grade 3 si >10mm. L’IPP était un meilleur facteur pronostique d’obstruction sous-vésicale (OSV) que le volume prostatique (VP) et le PSA avec une sensibilité de 80 % et une spécificité de 68 % pour le grade 3. Le risque de progression de l’OSV augmentait avec l’IPP (grades 1 : OR=5,1 [IC95 % : 1,6–16,2] et grades≥2 : OR=10,4 [IC95 % : 3,3–33,4]). L’IPP était un facteur prédictif d’échec de sevrage de sonde après rétention aiguë d’urine avec un risque 6 fois supérieur si grade≥2. L’IPP était un facteur prédictif d’efficacité de la tamsulosine : 78 % des patients avec un grade≤2 avaient une amélioration>35 % du score IPSS versus 58 % pour un grade>3 (p <0,01). Les patients avec un IPP de grade 3 et un VP<40cc étaient moins bon répondeurs à la tamsulosine. Après RTUP, l’IPSS était davantage amélioré en cas de grade≥2 avec un OR=3,43 (IC95 % : 1,03–11,44, p =0,045).

      Conclusion

      L’IPP est un marqueur utile dans la prise en charge des SBAU/HBP.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact en pratique clinique de l’indice de protrusion prostatique intravésicale : une revue de la littérature du CTMH de l’AFU

      Summary
      Introduction

      Intravesical prostatic protrusion (IPP) is a protrusion of the lateral and/or median prostatic lobes into the bladder lumen. IPP can be estimated by suprapubic ultrasound.

      Methods

      A literature search was conducted in Pubmed/MEDLINE database using the following keywords: intravesical prostatic protrusion; benign prostatic enlargement; treatment outcome; ultrasonography.

      Results

      There are 3 grades of IPP: grade 1, 2 and 3 respectively if IPP≤5mm, if 5–10mm, and if >10mm. IPP was a better prognosis factor than PSA and prostate volume for bladder outlet obstruction (BOO) with a sensibility of 80% and a sensitivity of 68% for grade 3. The progression risk of BOO increased with IPP (grade 1: OR=5.1 [95%CI: 1.6–16.2] and grade≥2 OR=10.4 [95%CI: 3.3–33.4]). IPP was a predictive marker of failure of trial off catheter in patients with acute urinary retention with a 6 folds higher risk for grades ≥2. IPP was a prognosis factor for tamsulosine efficacy: 78% of patients with grade≤2 had an improvement >35% of the IPSS-score versus 58% for grade >3 (P <0.01). Patients with grade >3 and a PV<40cc had a poorer response to tamsulosine. After TURP, IPSS was more improved for grade≥1 with an OR=3.43 (95%CI: 1.03–11.44, P =0.045).

      Conclusion

      IPP can be a useful marker for the management of LUTS/BPH.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 5, 24, i

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