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    Numéro 4- Volume 24- pp. 213-256 (Mars 2014)

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    • Recommandations concernant l’incontinence urinaire de la personne âgée : construction et validation de l’algorithme décisionnel GRAPPPA

      Résumé
      Objectifs

      Définir des recommandations, sous forme d’un algorithme, pour l’évaluation pratique et le traitement de première ligne de l’incontinence urinaire de la personne âgée.

      Méthodes

      Élaboration de recommandations de bonne pratique par consensus formalisé validé par un groupe de 40 experts puis par un groupe de lecture et d’analyse indépendant multidisciplinaire (urologue, médecin généraliste, neurologue, gynécologue, gériatre, médecin de médecine physique et de réadaptation).

      Résultats

      Apres 3 tours d’interrogation du panel d’experts, l’algorithme GRAPPPA a pu être établi. Cet algorithme prend en considération tant l’évaluation que le traitement de première ligne des différents types d’incontinence urinaire observés dans cette population âgée (incontinence d’urgence, d’effort ou mixte). L’évaluation initiale doit dépister une rétention d’urine (et sa cause tel un fécalome, la prise d’anticholinergiques ou de morphiniques), une infection urinaire et des altérations cognitives. Une hématurie, des douleurs pelvi-vésicales, des antécédents de radiothérapie ou de chirurgie pelvienne récente doivent conduire à référer le patient à une équipe spécialisée. Le traitement de première ligne repose sur la rééducation périnéale, l’estrogénothérapie locale pour les femmes, les mesures hygiénodiététiques. En cas d’incontinence sur urgence mictionnelle, les anticholinergiques peuvent être essayés.

      Conclusion

      Le respect de cet algorithme devrait permettre une meilleure prise en charge pratique de l’incontinence urinaire de la personne âgée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations concernant l’incontinence urinaire de la personne âgée : construction et validation de l’algorithme décisionnel GRAPPPA

      Summary
      Objectives

      Provide guidelines presented as an algorithm for practical evaluation and first line therapy of urinary incontinence in elderly.

      Patients and methods

      Guidelines using formalized consensus guidelines method. These guidelines have been validated by a group of 40 experts quoting proposals, subsequently reviewed by an independent group of multidisciplinary experts (urologist, general practitioner, neurologist, gynecologist, geriatrist, specialist in physical medicine and rehabilitation).

      Results

      By means of 3 rounds of interrogation of the expert panel, GRAPPPA algorithm was constructed. This algorithm take in account both evaluation and first line therapeutic options in the different type of incontinences observed in this population (urge, stress and mixed incontinence). Initial evaluation consists to track down urinary retention (and subsequently fecal stool impaction, use of anticholinergic or morphinic drugs), urinary tract infection and cognitive impairment. Haematuria, bladder-pelvic pain, history of radiotherapy or recent pelvic surgery, lead to refer the patient to a specialized unit. First line therapy is in all the cases pelvic floor training, use of local oestrogenotherapy and dietetic measures. In urge incontinence, anticholinergic drugs may be used.

      Conclusions

      Implementation of this algorithm may promote best practice in management of urinary incontinence in elderly.

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    • Troubles du bas appareil urinaire chez des patients atteints de la sclérose en plaques et kinésithérapie pelvi-périnéale : revue systématique

      Résumé
      But

      Notre but était d’objectiver l’efficacité de la kinésithérapie pelvi-périnéale pour la prise en charge des troubles du bas appareil urinaire des patients atteints de sclérose en plaques.

      Matériel

      La revue de la littérature a été effectuée via PubMed, PEDro, Scopus et Cochrane Library. Les termes utilisés étaient multiple sclerosis , bladder dysfunction , overactive bladder , detrusor hyperreflexia , urge incontinence , urgency , stress incontinence , pelvic floor muscle , biofeedback , PTNS , tibial nerve , bladder training , physical therapy , physiotherapy , conservative treatment et behavioral therapy .

      Résultats

      Six articles randomisés incluant 289 patients ont été sélectionnés. Quatre présentaient de bonnes qualités méthodologiques. Les paramètres qui étaient toujours significativement améliorés concernaient : le nombre d’épisodes d’incontinence urinaire (diminué de 64 % à 86 % après le traitement par rapport au début du traitement), la qualité de vie (p ≤0,001), la sévérité des symptômes irritatifs (diminuée de plus de 50 % après le traitement par rapport au début du traitement) et la nycturie (p =0,035 à p <0,001). La limitation d’activité, la restriction de participation, le débit maximum et le volume uriné ainsi que la pollakiurie n’étaient significativement améliorés que dans certaines études.

      Conclusions

      La kinésithérapie pelvi-périnéale semblait efficace pour la prise en charge des problèmes du bas appareil urinaire des patients atteints modérément de la sclérose en plaques. Cependant, les résultats n’étaient basés que sur six études dont quatre de qualités méthodologiques satisfaisantes. Des recommandations sont difficiles à établir.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Troubles du bas appareil urinaire chez des patients atteints de la sclérose en plaques et kinésithérapie pelvi-périnéale : revue systématique

      Summary
      Aim

      To assess the effectiveness of conservative therapeutic approaches in a multiple sclerosis population.

      Material

      Review was performed in PubMed, PEDro, Scopus and Cochrane Library using combinations of the following keywords: multiple sclerosis; bladder dysfunction; overactive bladder; detrusor hyperreflexia; urge incontinence; urgency; stress incontinence; pelvic floor muscle; biofeedback; PTNS; tibial nerve; bladder training; physical therapy; physiotherapy; conservative treatment and behavioral therapy.

      Results

      Six randomized articles including 289 patients were selected. Four papers exhibited strong scores for the methodological quality assessment. The parameters always significantly improved concerned: number of incontinence episodes (decreased from 64% to 86% after treatment versus before treatment), quality of life (P ≤0.001), severity of irritative symptoms (decreased by more than 50% after treatment versus before treatment), and nocturia (P =0.035 to P <0.001). Activities and participation, maximum flow rate, mean voided volume and daytime frequency were not significantly improved in all trials.

      Conclusions

      The physical therapy techniques could be effective for the treatment of urinary disorders in multiple sclerosis populations with mild disability. However, the analyses are based on six studies within only four showed good methodological quality. No strong conclusions regarding treatment approaches can be drawn from this review.

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    • Sensibilité au changement du score USP (Urinary Symptoms Profile) après traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)

      Résumé
      But

      Évaluer la sensibilité au changement du score USP (Urinary Symptoms Profile) après un traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).

      Patients et méthodes

      Étude prospective recueillant à 6 semaines d’intervalle les scores USP et IPSS (International Prostatic Symptom Score) avant et après traitement chirurgical de l’HBP. La sensibilité au changement a été évaluée en utilisant l’ampleur de l’effet (AE) et la réponse moyenne standardisée (RMS).

      Résultats

      Trente patients, d’âge moyen 68±10ans (min : 52, max : 90), ont été évalués durant la période d’étude. Les scores USP et IPSS moyens étaient respectivement de 14,3 (e.t. : 5,42) et 20,3 (e.t. : 5,22) en préopératoire et de 3,53 (e.t. : 3,68) et 3,43 (e.t. : 3,48) en postopératoire. Les valeurs globales de l’AE et de la RMS étaient respectivement de 1,986 et 2,322 (supérieur à 1).

      Conclusion

      L’USP avait une bonne sensibilité au changement. Il nous paraît adapté à l’évaluation de la symptomatologie liée à l’HBP, et offre l’avantage par rapport à l’IPSS d’une exploration plus exhaustive de toute la symptomatologie urinaire y compris l’incontinence urinaire d’effort et par urgenturie.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Sensibilité au changement du score USP (Urinary Symptoms Profile) après traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)

      Summary
      Objective

      To evaluate the sensitivity to change in USP score (Urinary Symptoms Profile) after surgical treatment of benign prostatic hyperplasia (BPH).

      Patients and methods

      Prospective study collecting IPSS (International Prostatic Symptom Score) and USP scores before and 6 weeks after surgery for BPH. Sensitivity to change was assessed using effect size (ES) and mean standardized response (MSR).

      Results

      Thirty patients, mean age of 68±10 years (min: 52, max: 90) were included in this study. The mean IPSS and USP scores were 14.3 (e.t.: 5.42), 20.3 (e.t.: 5.22) and 3.53 (e.t.: 3.68), 3.43 (e.t.: 3.48) before and after surgery respectively. The overall USP score showed excellent sensitivity to change with a global value of ES and MSR of 1.986 and 2.322 respectively.

      Conclusion

      The USP score has an excellent sensitivity to change. It seems to be a valid and reliable score that can be perfectly adapted to the assessment of symptoms associated with BPH, with good sensitivity to changes in the overall score, with the advantage over the IPSS of an exhaustive exploration of all urinary symptoms particularly in the field of urge urinary incontinence and stress urinary incontinence.

      Level of proof

      4.

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    • Toxine botulique A et dyssynergie vésico-sphinctérienne : étude rétrospective portant sur 47 patients

      Résumé
      Introduction

      Évaluer les injections de toxine botulique A (TB-A) dans le sphincter urétral pour le traitement de la dyssynergie vésico-sphinctérienne (DVS).

      Patients et méthodes

      Étude observationnelle rétrospective rapportant l’expérience de notre centre de 2002 à 2010 portant sur des patients présentant une DVS confirmée en urodynamique (étiologies neurologiques et non neurologiques). Tous les patients avaient reçu la dose de 300 UI DYSPORT® par voie transpérinéale et repérage électromyographique. En se basant sur une échelle visuelle analogique (EVA) pour les symptômes mictionnels et la mesure du résidu post-mictionnel (RPM), les résultats ont été jugés « non satisfaisants » (diminution EVA<2 ou diminution RPM<20 %), « partiels » (diminution EVA≥2 ou diminution RPM≥20 %) ou « satisfaisants » (diminution EVA>3 et diminution RPM>40 %) à j30, j60, j90 et au-delà de j120.

      Résultats

      Les dossiers de 47 patients (7 femmes et 40 hommes) ont été étudiés. Le suivi moyen a été de 14,2 mois. En définitif, il y avait 23,4 % (11) de résultats « satisfaisants », 19,1 % (9) de résultats « partiels », 42,6 % (20) de résultats « non satisfaisants » et 14,9 % (7) de patients perdus de vue. Il y a eu une baisse de la moyenne du RPM de 60mL (de 212 à 152mL).

      Conclusion

      Dans cette courte série rapportant les résultats de l’injection de TB-A dans le sphincter urétral pour DVS, nous avons observé 42,5 % de résultats « satisfaisants » ou « partiels » sans effets secondaires associés.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Toxine botulique A et dyssynergie vésico-sphinctérienne : étude rétrospective portant sur 47 patients

      Summary
      Introduction

      To assess the efficacy of injections of botulinum toxin type A (BT-A) in the urethral sphincter for treating detrusor sphincter dyssynergia (DSD).

      Patients and methods

      Retrospective observational study of patients with confirmed urodynamic DSD (neurological and non-neurological etiologies) treated at our center from 2002 to 2010. All patients received 300 IU of DYSPORT® injected transperineally under electromyographic control. Using a visual analog scale (VAS) for mictional disorders and the measure of the post-void residual (PVR) as criteria of efficacy, results were classified as “non-satisfactory” (decrease in the VAS<2 or decrease in the PVR<20%), “intermediate” (decrease in the VAS≥2 or decrease in the PVR≥20%) or “satisfactory” (decrease in the VAS>3 or decrease in the PVR>40%).

      Results

      Records of 47 patients (7 women and 40 men) were studied. Mean follow-up was 14.2 months. At the end of follow-up, there were 23.4% (11) of “satisfactory” results, 19.1% (9) of “intermediate” results, 42.6% (20) of “non-satisfactory” results and 14.9% (7) of patients lost for follow-up. The mean decrease in PVR was 60mL (from an average of 212 to an average of 152mL). No side effect was observed.

      Conclusion

      In this small series reporting the results of the injection of BT-A in the urethral sphincter for DSD, we observed 42.5% of satisfactory or intermediate results without associated side effects.

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    • Impact d’un atelier de formation au diagnostic et à la réparation des lésions obstétricales du sphincter anal et de la muqueuse rectale sur les compétences des internes et chefs de clinique

      Résumé
      But

      Évaluer l’impact d’un atelier de formation à la réparation des lésions obstétricales du sphincter anal et de la muqueuse rectale sur les compétences des internes et chefs de clinique-assistants (CCA).

      Matériel

      Un questionnaire évaluant les connaissances pratiques et théoriques des internes et chefs de clinique a été envoyé en utilisant la mailing list de l’association des gynécologues-obstétriciens en formation (AGOF). Ce questionnaire à choix multiple portait sur l’épidémiologie, les facteurs de risques et les types de sutures. Les scores obtenus ont été comparés entre fonction de la participation ou non à l’atelier.

      Résultats

      Les effectifs étaient : 106 internes ou CCA (48,4 %) dans le groupe atelier et 113 (51,6 %) dans le groupe contrôle. Les scores étaient significativement plus élevés dans le groupe atelier que dans le groupe contrôle pour les connaissances théoriques (4,1 vs 3,7), les connaissances pratiques (17,6 vs 15,9) et les scores globaux (21,7 vs 19,7). Il n’existait pas de différence de score en fonction de la participation à l’atelier avant ou après le troisième semestre d’internat. Les scores globaux des internes étaient statistiquement supérieurs dans le groupe atelier par rapport au groupe contrôle (21,8 vs 19,5) mais il n’y pas de différences significatives entre les CCA des deux groupes. Dans le groupe atelier les participants s’estimaient statistiquement plus performant que dans le groupe contrôle, en ce qui concerne la réparation des lésions du sphincter anal et de la muqueuse rectale.

      Conclusion

      Un atelier de formation semble améliorer significativement les connaissances théoriques et pratiques.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact d’un atelier de formation au diagnostic et à la réparation des lésions obstétricales du sphincter anal et de la muqueuse rectale sur les compétences des internes et chefs de clinique

      Summary
      Objective

      To evaluate the impact of a training workshop on residents and senior registrar skill in repair of anal sphincter and rectal mucosae obstetrical injury.

      Material and methods

      Residents and senior registrar practical and theoretical knowledge were evaluated by a questionnaire sent, using AGOF (association des gynécologues-obstétriciens en formation ) mailing list. This questionnaire includes questions about epidemiology, risk factors and sutures types. Scores were compared according to the participation or not at the workshop.

      Results

      There were 106 residents or senior registrar (48.4%) in the workshop group and 113 (51.6%) in the control group. Scores were significantly higher in the workshop group than in the control group for theoretical knowledge (4.1 vs. 3.7), practical knowledge (17.6 vs. 15.9) and global scores (21.7 vs. 19.7). There was no difference according to the participation before or after the third residency semester. Residents global scores were statistically higher in the workshop group compared to the control group (21.8 vs. 19.5) but there was no significant difference between the senior registrar of the two group. Participants in the workshop group estimate themselves significantly more efficient than in the control group concerning anal sphincter injury repair and rectal mucosae repair.

      Conclusion

      A training workshop seems to improve the theoretical and practical skill.

      Level of evidence

      4.

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    • Impact des cures de prolapsus pelviens par promontofixation laparoscopique sur la sexualité du couple

      Résumé
      But

      Évaluer l’impact du traitement chirurgical des prolapsus pelviens par promontofixation sur la sexualité du couple mesurée par des auto-questionnaires.

      Patientes

      Étude prospective, monocentrique de patientes consécutives traitées par promontofixation. Les patientes, dont le prolapsus était évalué à chaque visite avec la classification POPQ, et leurs conjoints étaient invités à remplir des questionnaires de qualité de vie et de qualité de vie sexuelle en pré- et post-chirurgie (6mois) (auto-questionnaires PISQ12, PFDI-20 chez les patientes, antécédents médicaux, IIEF, PISQ12 modifié chez les conjoints).

      Résultats

      De mai à décembre 2010, 25 couples ont été évalués. Les taux de correction anatomique (POPQ<2) aux étages moyen, antérieur et postérieur étaient respectivement de 100,0 %, 95,4 % et 66,7 %. Six mois après la chirurgie, 65,2 % (n =15) des couples avaient une activité sexuelle au moins hebdomadaire contre 54,2 % (n =13) en préopératoire (p <0,001). Deux cas de diminution de l’activité sexuelle en postopératoire ont été rapportés mais semblaient indépendants de la chirurgie (absence de partenaire et dysfonction érectile). Chez la femme, il existait une diminution significative de la gêne en rapport avec le prolapsus (pesanteur pelvienne et symptomatologie urinaire) et de la dyspareunie ; une amélioration de la qualité de vie sexuelle (p =0,08). Chez l’homme, on notait une amélioration non significative de la sexualité (autoquestionnaire IIEF) portant sur la fonction érectile et la satisfaction liée aux rapports sexuels.

      Conclusions

      Les cures de prolapsus pelvien par promontofixation n’ont pas d’impact négatif sur la sexualité du couple et pourraient même l’améliorer. L’évaluation du conjoint apporte des informations importantes pour l’interprétation des résultats.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact des cures de prolapsus pelviens par promontofixation laparoscopique sur la sexualité du couple

      Summary
      Aim

      To assess the impact on the sexuality of the couple of pelvic organ prolapse repair with coelioscopic sacrocolopoxy.

      Material

      Pilot, prospective, monocentre study conducted in Nîmes university hospital. Consecutive patients undergoing coelioscopic sacrocolpopexy and their partner were invited to participate. Women attended a pre-surgical visit and a 6-month post-surgery visit where pelvic organ prolapse status was clinically assessed. In the same time, they and their partner filled general quality of life and specific sexual quality of life questionnaires (questionnaires PISQ12, PFDI-20 in women, medical history, IIEF, modified PISQ12 questionnaires in men).

      Results

      From May to December 2010, 25 couples were assessed. Anatomical success rates (POPQ<2) in the middle, anterior and posterior compartments were respectively of 100%, 95.4% and 66.7%. After surgery, 65.2% of pairs (n =15) reported an at least hebdomadal frequency of sexual intercourse, as compared with 54.2% (n =13) of pairs before surgery (P <0.001). Two cases of decrease of sexual intercourses frequency were reported and appeared partner-related. There was an overall non-significant improvement in sexual quality of life in men and women. General pelvic organ distress, urinary incontinence and specific pelvic organ prolapse distresses were significantly improved after surgery.

      Conclusion

      Coelioscopic sacrocolpopexy does not impair couple's sexuality, assessed as sexual intercourses frequency and could even improve it. Partner's assessment can bring important information with respect to the interpretation of functional sexual results of surgery.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 4, 24, i

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