Accueil > Publications > Numéro 9- Volume 24- pp. 535-608 (Juillet 2014)

    Numéro 9- Volume 24- pp. 535-608 (Juillet 2014)

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Météo-U-rologie : influence du climat sur les principales urgences urologiques – étude épidémiologique

      Résumé
      But

      Analyser l’influence des conditions météorologiques dans la survenue de trois urgences urologiques telles que coliques néphrétiques (CN), rétention aiguë d’urines (RAU) et torsion du cordon spermatique (TCS).

      Matériel

      Nous avons corrélé dans une base de données quotidienne, entre 2005 et 2009, le nombre de CN (876), de RAU (453) et de TCS (50) prises en charge dans notre service et onze paramètres météorologiques fourni par Météo France. Nous avons réalisé une régression linéaire univariée puis multivariée avec sélection Stepwise sur le critère d’information d’Aikaïke.

      Résultats

      Le taux de CN augmentait de façon statistiquement significative lorsque la tension de vapeur était élevée. La température maximale quotidienne, ainsi que le niveau d’insolation semblaient aussi liées de façon positive au risque de survenue de CN. A contrario, les jours pendant lesquels la température minimale était négative, on constatait huit pour cents supplémentaires de RAU. Trois fois plus de TCS ont été pris en charge lorsque la température restait en dessous de zéro degré Celsius (°C), par comparaison aux jours où la température maximale dépassait les 30°C. Ce lien se vérifiait les jours dont la température moyenne est négative, avec une incidence majorée de 30 %. Plus ésotérique, nous avons observé plus de RAU (30 %) les jours de nouvelle lune, et moins de CN les jours de pleine lune (31 %).

      Conclusion

      À défaut de pouvoir prévenir la survenue des pathologies urologiques, l’étude de l’influence du climat sur la santé nous a permis d’appuyer les messages de prévention, mais aussi de mieux expliquer les mécanismes physiopathologiques.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Météo-U-rologie : influence du climat sur les principales urgences urologiques – étude épidémiologique

      Summary
      Introduction and objectives

      The aim of this study was to analyze the weather influence on the onset of renal colic (RC), acute urinary retention (AUR) and testicular torsion (TT).

      Materials and methods

      We correlated the daily number of RC, AUR and TT cases admitted to our urology department and weather conditions between 2005 and 2009 on day-to-day basis. Eight hundred and seventy-six RC, 453 AUR and 50 TT were analyzed. Information on temperature, atmospheric pressure, relative humidity, vapor pressure, wind force, evapotranspiration and sunshine level were collected from the national meteorological office (Meteo-France) in Besançon, France. We performed a univariate and a multivariate Stepwise method in linear regression using Akaike Information Criterion.

      Results

      We reported a statistically significant increased risk of renal colic at higher vapor pressure. Likewise, temperature seemed to be a risk factor for occurrence of renal colics. We determined an increased daily rate when maximal daily temperature rises above 20 Celsius degrees (P =0.05). Furthermore, we observed a positive link between mean (P =0.05) and minimal (P =0.08) daily temperature and urolithiasis. Contrarywise AUR was more frequent when the mean temperature falls below zero Celsius degree. We also demonstrated a non-significant influence of temperature on TT, with 3 fold higher events during cold period. Much more mystic, we noted a higher AUR rate on new moon days, and fewer renal colic on full moon.

      Conclusions

      Further investigations are necessary to understand the mechanisms underlying the relationship between urologic diseases and climate. But our findings could help us justify healthy living messages.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • La pyélo-urétérite kystique : un diagnostic à ne pas méconnaître

      Résumé

      Le diagnostic de pyélo-urétérite kystique est rare. Les données de la littérature sur cette pathologie sont limitées. La pyélo-urétérite kystique est décrite comme une maladie inflammatoire bénigne de l’appareil urinaire, résultant d’une inflammation chronique de l’urothélium. Radiologiquement, elle est caractérisée par des images lacunaires arrondies multiples des voies urinaires. L’histologie peut confirmer le diagnostic ou éliminer les diagnostics différentiels. Nous rapportons le cas d’une pyélo-urétérite kystique chez un homme de 64ans qui avait une hématurie chronique depuis une dizaine d’années.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La pyélo-urétérite kystique : un diagnostic à ne pas méconnaître

      Summary

      The diagnosis of pyeloureteritis cystica is rare. Data from the literature about this disease are limited. Pyeloureteritis cystica is described as a benign inflammatory disease of the urinary tract, resulting from chronic inflammation of the urothelium. Radiologically, it is characterized by multiple rounded incomplete images of the urinary tract. The histology can confirm the diagnosis or eliminate differential diagnosis. We report the case of a pyeloureteritis cystica in a 64-year-old man, who had a chronic haematuria since ten years.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Mise à jour 2013 de la conférence de consensus « Gestion préopératoire du risque infectieux »

      Résumé

      Les infections du site opératoire (ISO) sont des événements indésirables rares mais pouvant présenter des conséquences sévères en termes de morbidité, de mortalité et de coûts. Des recommandations sur la préparation du malade permettent de réduire le risque d’ISO. De précédentes recommandations avaient été publiées en 2004.

      Matériel

      Un comité de pilotage et un groupe d’experts ont été constitués après avoir sollicité les sociétés savantes qui avaient déjà participé à la conférence de consensus élaborée en 2004. Le groupe de travail a défini les objectifs de la révisons et a retenu 2 thèmes principaux : préparation cutanée et décolonisation nasale des patients porteurs de Staphylococcus aureus . Nous avons choisi de ne rapporter que le travail effectué sur préparation cutanée du malade. Le groupe de travail s’est appuyé sur la méthode de recommandation pour la pratique clinique de la Haute Autorité de santé (HAS). La méthode GRADE a été utilisée pour analyser les articles publiés depuis 2004.

      Résultats

      Il est recommandé d’effectuer une douche préopératoire mais le moment de celle-ci importe peu. L’utilisation d’un simple savon semble suffisant. En urologie le shampoing ne semble pas indispensable ni le retrait des vernis. Les tissus imprégnés, les champs adhésifs et les pellicules bactério-isolantes sont peu utiles pour réduire le risque infectieux. La dépilation n’est pas nécessaire en routine. Il est recommandé de réaliser une détersion sur une peau souillée. L’utilisation d’un antiseptique alcoolique est à privilégier, l’application successive de 2 antiseptiques de gamme différente est possible.

      Conclusions

      La mise à jour des recommandations sur la préparation cutanée du malade avant chirurgie urologique était nécessaire. Elle a modifié certaines recommandations qui devraient apparaître dans notre pratique quotidienne.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mise à jour 2013 de la conférence de consensus « Gestion préopératoire du risque infectieux »

      Summary

      The surgical site infections (SSI) are rare adverse events that may have severe consequences in terms of morbidity, mortality and costs. Guidelines on the preparation of the patient can reduce the risk of SSI. Previous guidelines were published in 2004.

      Material

      A steering committee and a group of experts were established after seeking professional societies that had participated in the previous guidelines. The working group has defined the objectives of revising and retained two main themes: skin preparation and nasal decolonization of patients with Staphylococcus aureus . We chose to report only the work done on the patient skin preparation. The working group relied on the method of recommendation for clinical practice of the High Authority for Health (HAS). The GRADE approach was used to analyze the articles published since 2004.

      Results

      It is recommended to perform a preoperative shower but when does not matter. The use of a simple soap seems sufficient. Shampoo does not seem essential nor removal of varnish in the field of urology. Impregnated fabrics, adhesives fields and bacteriological insulating films are of little use to reduce the risk of infection. The depilation is not routinely required. It is recommended to perform a cleansing on contaminated skin. The use of an alcohol antiseptic is preferred, the successive application of two different antiseptics range is possible.

      Conclusions

      The updated guidelines on the patient skin preparation before urological surgery was necessary. It changed some guidelines that should appear in our daily practice.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Quelle place pour l’évaluation endoscopique avec fluorescence après traitement d’attaque par instillations endovésicales de BCG

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cette étude rétrospective était d’évaluer l’intérêt de la fluorescence vésicale lors du contrôle endoscopique et histologique systématique d’un traitement d’attaque par instillations vésicales de BCG dans la prise en charge d’une TVNIM.

      Patients et méthodes

      Cinquante-quatre patients ont été inclus avec l’histologie suivante : Ta (15 cas), T1 (27 cas), carcinome in situ (CIS) isolé (12 cas) ou associé (14 cas). Les cytologies urinaires étaient de haut grade et un second look endoscopique était systématique lorsqu’il existait une infiltration du chorion. Un traitement d’attaque de six instillations endovésicales de BCG (dose 81mg) a été proposé, suivi d’une évaluation du bas appareil urinaire (endoscopique et histologique) au troisième mois après la résection trans-urétrale de vessie (RTUV) initiale utilisant la fluorescence par hexylaminolevulinate (Hexvix® 85mg).

      Résultats

      Les cytologies urinaires étaient négatives dans 27 cas, suspectes dans 12 cas et positives dans 15 cas. En endoscopie standard avec lumière blanche, la muqueuse vésicale était normale dans 32 cas, mais 8 lésions tumorales étaient visualisées en fluorescence confirmées par l’histologie (existence de CIS résiduel). Lorsque l’aspect de la muqueuse vésicale était suspect en lumière blanche (22 patients), la fluorescence était positive dans 16 cas avec une concordance des résultats histologiques (existence de CIS et/ou lésion tumorale résiduelle) dans 10 cas. Au total, même si le taux de faux-positif était important lorsqu’il persistait une inflammation de la muqueuse vésicale (38 %), l’utilisation de la fluorescence vésicale a permis le diagnostic de lésions non détectées en lumière blanche pour lesquelles les cytologies urinaires étaient non contributives.

      Conclusion

      L’utilisation de la fluorescence par Hexvix®, lors de l’évaluation endoscopique et histologique systématique à trois mois après traitement d’attaque par BCG, a permis dans notre étude la détection du carcinome in situ résiduel, cependant, ces données préliminaires méritent d’être confirmées par une étude multicentrique avec une cohorte plus importante de patients.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Quelle place pour l’évaluation endoscopique avec fluorescence après traitement d’attaque par instillations endovésicales de BCG

      Summary
      Introduction

      The objective of this retrospective study was to assess the usefulness of fluorescence during cystoscopy after BCG-therapy in the management of non-invasive bladder tumors.

      Patients and methods

      Fifty-four patients were enrolled: Ta (15 cases), T1 (27 cases) carcinoma in situ (CIS) alone (12 cases) or associated (14 cases). Urine cytology was of high grade and a second look was systematically performed in case of lamina propria infiltration. Initial therapy with 6 intravesical BCG instillations (81mg) was performed with histologic and endoscopic bladder evaluation 3 months after initial resection using hexylaminolevulinate fluorescence (Hexvix® 85mg).

      Results

      Urine cytology was negative in 27 cases, suspicious in 12 cases and positive in 15 cases. With standard endoscopy under white light, mucosal bladder was normal in 32 cases, the use of fluorescence detected 8 tumour lesions confirmed with histology (CIS). When mucosal bladder was suspect under white light (22 patients), fluorescence was positive in 16 cases with 10 matching histological analysis (CIS and/or residual tumoral lesion). Therefore, despite high false positive rate with persistent mucosal bladder inflammation (38%), fluorescence guided endoscopy has allowed the diagnosis of suspect lesions not detected with white light with negative urine cytology.

      Conclusion

      Hexvix® fluorescence after intravesical BCG instillations may improve persistent carcinoma in situ detection when performed 3 months after induction treatment. However, a multicenter prospective study will be necessary in future to confirm these preliminary results.

      Level of evidence

      5.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Impact pronostique de l’envahissement du parenchyme rénal dans la population des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure de stade pT3

      Résumé
      Introduction

      Les tumeurs des voies excrétrices supérieures (TVEUS) de stade pT3 correspondent à une entité hétérogène regroupant les tumeurs infiltrant le parenchyme rénal, la graisse péri-pyélique et/ou la graisse péri-urétérale. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact pronostique du type d’infiltration tumorale au sein du groupe des tumeurs de stade pT3.

      Patients et méthodes

      Il s’agit d’une étude rétrospective, bicentrique, à partir de 205 patients pris en charge pour une TVEUS entre 1998 et 2012. Cinquante-deux patients étaient de stade tumoral pT3, répartis en 3 sous-groupes : envahissement de la graisse péri-urétérale (pT3U, n =16), envahissement de la graisse péri-pyélique (pT3G, n =21), ou infiltration du parenchyme rénal (pT3P, n =15). L’impact du type d’infiltration tumorale sur les survies sans récidive et spécifique a été étudié.

      Résultats

      La médiane de suivi était de 18,9 mois [6–133,4]. L’analyse univariée comparant le groupe pT3P aux tumeurs pT3U+pT3G mettait en évidence une différence significative en termes de survie sans récidive (p =0,031) et de survie spécifique (p =0,026) à la faveur du groupe pT3P qui apparaît alors de meilleur pronostic. En analyse multivariée, le sous-groupe pT3 était un facteur prédictif indépendant en termes de survie sans récidive et de survie spécifique (p =0,02).

      Conclusion

      Les tumeurs pT3 de siège pyélo-caliciel envahissant le parenchyme rénal adjacent à la tumeur étaient de meilleur pronostic par rapport à celles envahissant la graisse péri-hilaire ou péri-urétérale. Cette hétérogénéité du groupe pT3 pourrait être prise en considération afin d’améliorer la prise en charge des patients.

      Niveau de preuve

      5

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact pronostique de l’envahissement du parenchyme rénal dans la population des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure de stade pT3

      Summary
      Introduction

      Upper tract urinary carcinoma (UTUC) pT3 tumors are a heterogeneous entity including tumors invading the renal parenchyma, tumors with peripelvic fat invasion or peri-ureteral fat invasion. The aim of this study was to evaluate the prognostic significance of these three different groups of pT3 tumors.

      Patients and methods

      Between 1998 and 2012, 205 patients with UTUC were operated in two centers, including 52 patients with pT3 tumor stage. pT3 tumors were divided into three groups: peri-ureteral fat invasion (pT3U, n =16), peripelvic fat invasion (pT3G, n =21), and renal parenchyma invasion (pT3P, n =15). The prognostic significance of the type of tumor infiltration was evaluated on specific and disease-free survival.

      Results

      Median follow-up was 18.9 months [6–133.4]. In univariate analysis, renal parenchyma invasion was associated with a better prognostic in both specific (P =0.026) and disease-free survival (P =0.031) compared with peripelvic or peri-ureteral fat invasion. Mutivariate analysis retained the pT3 subgroup as an independant prognostic factor in both specific and disease-free survival (P =0.02).

      Conclusion

      pT3 tumors with renal parenchyma invasion had a better prognosis than those with peripelvic or peri-ureteral fat invasion. The heterogeneity of the pT3 group should be taken into account to improve the care of patients.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Valeur pronostique de la toxicité induite par les thérapies ciblées dans le carcinome rénal métastatique

      Résumé
      Objectif

      Étudier la valeur pronostique potentielle des variables clinico-biologiques, en particulier la toxicité induite par les thérapies ciblées (TC), chez des patients traités pour un carcinome rénal métastatique (CRM).

      Patients et méthodes

      Une étude rétrospective monocentrique a été réalisée chez les patients traités en première ligne de TC entre 2006 et 2012. Les variables clinico-biologiques et de toxicité ont été recueillies. Les survies étaient calculées selon la méthode de Kaplan-Meier et comparées par le test du Log-Rank. Une analyse multivariée a été réalisée selon le modèle de Cox.

      Résultats

      Cent-deux patients ont été inclus, avec un suivi médian de 20 mois. La médiane de survie globale (SG) était de 21 mois et de 6 mois pour la survie sans progression (SSP). Comme attendu, les variables regroupées dans le score pronostique du MSKCC avaient un impact significatif sur la SG (p <0,0001) et la SSP (p <0,0001). De plus, une hypoalbuminémie (p <0,0001), une métastase cérébrale (p =0,003) et l’absence de néphrectomie (p <0,0001) sont apparues comme des facteurs péjoratifs pour la SG. Enfin, la survenue d’au moins une toxicité sévère (grade 3-4) était significativement associée à une meilleure SG (p <0,0001) et SSP (p =0,0003) et était également identifiée comme facteur indépendant en analyse multivariée pour la SG (p =0,02) et la SSP (p =0,01).

      Conclusion

      Une toxicité sévère induite par les thérapies ciblées était un facteur significatif de bon pronostic. Des études ultérieures sont nécessaires afin d’évaluer le véritable intérêt de ce facteur dans le développement des stratégies multilignes du traitement du CRM.

      Niveau de preuve

      Niveau 5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Valeur pronostique de la toxicité induite par les thérapies ciblées dans le carcinome rénal métastatique

      Summary
      Objective

      To assess the prognostic value of clinical and biological variables in the era of targeted therapies, especially induced toxicity in patients treated for metastatic renal cell carcinoma (RCC).

      Patients and methods

      A retrospective single-center study was performed in patients treated in our center from 2006 to 2012. The clinical and biological variables and toxicity data were retrospectively collected. Survival rates were calculated using the Kaplan-Meier method and compared by the Log-Rank test. Multivariate analysis was also performed using the Cox model.

      Results

      One hundred and two patients were included, with a median follow-up of 20months. The median overall survival (OS) was 21months, and 6months for the progression free survival (PFS). As expected, the variables included in the Mozter prognostic score had a significant impact on OS (P <0.0001) and PFS (P <0.0001). However, hypoalbuminemia (P <0.0001), brain metastasis (P =0.003) and the absence of nephrectomy (P <0.0001) were found as poor prognosis factors for OS. In addition, severe toxicity (grade 3-4) was significantly associated with higher OS (P <0.0001) and PFS (P =0.0003) and appeared as an independent factor in multivariate analysis for OS (P =0.02) and PFS (P =0.01).

      Conclusion

      Severe toxicity induced by targeted therapies was found as a prognostic factor increasing significantly the survival. Further studies are needed to assess the real value of this factor in the development of sequential therapies for the treatment of RCC.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Dosage du PSA, biopsie, cancer et hypertrophie bénigne de la prostate en France

      Résumé
      Introduction

      La fréquence des tests du prostate-specific antigen (PSA) est élevée en France. Cette étude a permis d’estimer leur fréquence et celles de biopsies et de cancer de la prostate (CPr) nouvellement diagnostiqués selon l’existence d’une hypertrophie bénigne (HBP) traitée.

      Patients et méthodes

      Cette étude observationnelle a concerné les hommes de 40ans et plus couverts par le régime général (73 % de la population de cet âge). Les informations provenaient du système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie (SNIIRAM) qui rassemble de façon individuelle des informations sur les prescriptions et prestations remboursées aux assurés des différents régimes et, à l’aide d’un chaînage, celles de leurs éventuelles hospitalisations fournies par le programme de médicalisation du système d’information (PMSI).

      Résultats

      La fréquence des hommes sans CPr diagnostiqué (10,9 millions) avec au moins un dosage du PSA était très élevée en 2011 (40ans et plus : 30 %, 70–74ans : 56 %, 85ans et plus : 33 % et hors HBP : 25 %, 41 % et 19 %). Les hommes avec une HBP totalisaient 9 % des hommes de l’étude en 2011, 18 % de ceux avec au moins un test du PSA, 44 % pour la biopsie et 40 % pour un CPr nouvellement diagnostiqué. En trois ans et hors CPr, 88 % des hommes avec une HBP avaient eu au moins un dosage du PSA et 52 % trois ou plus et, pour ceux sans HBP, 52 % et 15 %. Un an après un test du PSA, ceux de 55–69ans avec une HBP avaient plus fréquemment une biopsie de la prostate que ceux sans HBP (5,4 % vs 1,8 %) et aussi un CPr nouvellement diagnostiqué (1,9 % vs 0,9 %).

      Conclusion

      En France, les fréquences de dosages du PSA sont élevées même après exclusion des hommes avec une HBP. Ces derniers avec des fréquences plus élevées de dosages du PSA et de biopsies sont plus susceptibles d’avoir un CPr pris en charge.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Dosage du PSA, biopsie, cancer et hypertrophie bénigne de la prostate en France

      Summary
      Introduction

      Prostate-specific antigen (PSA) testing is high in France. The aim of this study was to estimate their frequency and those of biopsy and newly diagnosed cancer (PCa) according to the presence or absence of treated benign prostatic hyperplasia (BPH).

      Patients and methods

      This study concerned men 40years and older covered by the main French national health insurance scheme (73 % of all men of this age). Data were collected from the national health insurance information system (SNIIRAM). This database comprehensively records all of the outpatient prescriptions and healthcare services reimbursed. This information are linked to data collected during hospitalisations.

      Results

      The frequency of men without diagnosed PCa (10.9 millions) with at least one PSA test was very high in 2011 (men aged 40years and older: 30 %, 70–74 years: 56 %, 85years and older: 33 % and without HBP: 25 %, 41 % and 19 %). Men with treated BPH totalized 9 % of the study population, but 18 % of the men with at least one PSA test, 44 % of those with at least one prostate biopsy and 40 % of those with newly managed PCa. Over a 3-year period, excluding men with PCa, 88 % of men with BPH had at least one PSA test and 52 % had three or more PSA tests versus 52 % and 15 % for men without BPH. One year after PSA testing, men of 55–69years with BPH more frequently underwent prostate biopsy than those without BPH (5.4 % vs 1.8 %) and presented PCa (1.9 % vs 0.9 %).

      Conclusions

      PSA testing frequencies in France are very high even after exclusion of men with BPH, who can be a group with more frequent managed PCa.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Validation externe des nomogrammes de prédiction de l’extension extra-prostatique spécifiquement au côté pour des patients atteints de cancer de prostate traités par prostatectomie totale

      Résumé
      But

      Comparer et valider les nomogrammes de Ohori et de Steuber sur la prédiction de l’extension extra-prostatique (EEP) spécifiquement au côté pour aider au choix de réaliser ou non une conservation des bandelettes neurovasculaires (BNV) lors de la prostatectomie totale.

      Patients et méthode

      Les nomogrammes ont été utilisés pour prédire le risque d’EEP spécifiquement au côté à partir du PSA, du stade clinique, du score de Gleason biopsique, du pourcentage de biopsies positives et de l’envahissement tumoral par biopsie. Une base de données de 968 lobes prostatiques a été analysée pour cette validation externe à partir de 484 patients traités par prostatectomie totale par voie ouverte ou cœlioscopique robot-assisté pour un cancer de prostate localisé.

      Résultat

      La capacité de prédiction du nomogramme de Ohori a été évaluée à 0,80 et celle du nomogramme de Steuber à 0,78 (comparaison>0,05). La courbe de calibration du nomogramme de Ohori était plus proche de la prédiction idéale que celle du nomogramme de Steuber. Le meilleur seuil de prédiction de l’EEP semblait être≤10 % pour le nomogramme de Ohori permettant de réaliser une conservation des BNV pour 59,7 % des lobes prostatiques avec un taux de faux négatif de 10 %. Pour le nomogramme de Steuber, un seuil≤8 % permettait une conservation des BNV pour 44 % des lobes prostatiques avec un taux de faux négatif de 12,5 %.

      Conclusion

      L’utilisation des nomogrammes de Ohori et de Steuber ont permis une prédiction précise et comparable de l’extension extra-prostatique spécifiquement au côté.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Validation externe des nomogrammes de prédiction de l’extension extra-prostatique spécifiquement au côté pour des patients atteints de cancer de prostate traités par prostatectomie totale

      Summary
      Objective

      To perform a head to head comparison of these two nomograms by an external validation combined with an identification of probability cut-offs when to indicate NS.

      Methods

      The full models of the nomograms of Ohori et al. and Steuber et al. were used to calculate the risk of ECE based on PSA and side specific information on clinical stage, biopsy Gleason score, % positive cores, and % cancer in cores. A dataset of 968 prostate half lobes was used retrospectively for analysis. All patients underwent laparoscopic robot-assisted or open radical prostatectomy for localized prostate cancer.

      Results

      The predictive accuracy of the Ohori nomogram was at 0.80 and for the Steuber Nomogram at 0.78 (comparison P >0.05). In the calibration plot, the Ohori nomogram showed less departures from ideal predictions than the Steuber nomogram. The best probability cut-off to allow NS for the Ohori nomogram seemed to be≤10%, permitting NS in 59.7% of all cases and being associated with a false negative rate of 10%. The best cut-off for the Steuber nomogram seemed to be≤8%, permitting NS in 44% and associated with a false negative rate 12.5%.

      Conclusions

      The Ohori et al. and the Steuber et al. nomograms allow highly accurate and comparable predictions of the risk of side specific ECE.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Traitement de l’incontinence urinaire masculine non neurologique par hyperactivité vésicale : une revue de la littérature du CTMH de l’AFU

      Résumé
      Objectif

      Établir une revue de la littérature sur la prise en charge de l’incontinence urinaire masculine non neurologique par hyperactivité vésicale (HV).

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature scientifique a été réalisée à partir de la base de données PubMed avec les mots clés suivants : overactive bladder, male urinary incontinence, urgency, antimuscarinic, onabotulinumtoxinA, neurostimulation, cystoplasty.

      Résultats

      Globalement peu d’études ont été réalisées spécifiquement sur la population masculine non neurologique dans le traitement de l’incontinence urinaire par HV. Les traitements anticholinergiques ont une efficacité prouvée chez l’homme : ils diminuent des incontinences par hyperactivité vésicale sous toltérodine versus placebo (−71 % vs −40 %, p <0,05). Ils ont pour principal inconvénient d’entraîner sécheresse buccale (16–29,6 %) et constipation (4 %) qui peuvent en diminuer l’observance. La neuromodulation sacrée généralement utilisée après échec des anticholinergiques, a une efficacité de 67 % dans des populations mixtes à minorité masculine. Elle a une AMM dans cette indication. Bien que toujours hors AMM, les injections de toxine botulique intra-détrusoriennes ont une efficacité établie dans le traitement de l’incontinence par HV non neurologique, mais là encore, aucune étude spécifiquement masculine n’est disponible. Enfin, l’entérocystoplastie d’agrandissement a une morbidité majeure pour un résultat aléatoire.

      Conclusions

      Les mêmes traitements sont utilisés dans l’incontinence urinaire non neurologique par hyperactivité vésicale chez l’homme et chez la femme : anticholinergiques, neuromodulation, toxine botulinique. Pourtant, aucun traitement n’a fait la preuve de son efficacité dans une population exclusivement masculine.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement de l’incontinence urinaire masculine non neurologique par hyperactivité vésicale : une revue de la littérature du CTMH de l’AFU

      Summary
      Purpose

      To perform an update on the treatment of masculine urinary incontinence due to idiopathic overactive bladder.

      Method

      A systematic review was conducted using PubMed/MEDLINE with the following keywords: “overactive bladder”, “male urinary incontinence”, “urgency”, “antimuscarinic”, “onabotulinumtoxinA”, “neurostimulation”, “cystoplasty”.

      Results

      Antimuscarinic treatments were the first line option for overactive bladder incontinence (decreased incontinence under tolterodine versus placebo respectively −71% vs. −40%, P <0.05). Their main side effects were dry mouth (16–29.6%) and constipation (4%), which might decrease the observance. In case of failure, neuromostimulation could be prosed with a 67% efficacy rate. Intra-detrusorian injections of onabotulinumtoxinA were an option, however there were still not validated for this indication and their efficacy decreases with time and after repeated injections. The ultimate option in case of refractory major over-activity was cystoplasty, which involves major morbidity for inconstant efficacy.

      Conclusions

      The same treatments are available for non-neurologic urinary incontinence by bladder over-activity for men and women: antimuscarinic drugs, neurostimulation, onabotulinumtoxinA. However, only few data is available for masculine population exclusively.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Traitements néoadjuvants préopératoires : mise au point dans le cancer de la prostate

      Résumé
      But

      Évaluer l’apport d’un traitement systémique en situation néoadjuvante dans le cancer de la prostate avant prostatectomie

      Matériels

      Revue de la littérature avec analyse des données tirées de recherche sur Pubmed à l’aide des mots clés neoadjuvant , chemotherapy , hormonal therapy , prostate surgery , radical prostatectomy , mais aussi de rapport de congrès comme l’ASCO et ESMO. Les articles concernant sur les traitements néoadjuvants avant radiothérapie étaient exclus.

      Résultats

      Les premières études sont anciennes avec une méthodologie le plus souvent critiquable : manque de puissance pour avoir une idée précise de l’impact sur des critères de survie à plus long terme de type survie globale ou survie sans rechute. Néanmoins, l’impact de l’hormonothérapie néoadjuvante sur les facteurs de risques de rechutes classiques (marges opératoire, maladie intraprostatique, atteinte ganglionnaire) a été démontré par ces études et une méta-analyse de la Cochrane. L’association avec une hormonothérapie semble nécessaire par rapport à un traitement reposant uniquement sur chimiothérapie et/ou thérapie ciblée. Quelques données émergent sur l’utilisation des nouvelles molécules et leur combinaisons : l’acétate d’abiratérone a montré en association avec un analogue de LHRH une baisse du PSA plus rapide et des taux de réponse complète histologique plus importants. D’autres résultats sont prometteurs avec blocages hormonaux aux divers points clés.

      Conclusion

      Les études avec les hormonothérapies de type anti-androgènes de 2e génération ou inhibiteurs enzymatiques semblent montrer des résultats très prometteurs. Afin d’apporter des réponses sur l’efficacité d’une stratégie néoadjuvante actuelle du point de vue de la survie, d’autres études de phase III randomisés ou de phase II avec recherche de biomarqueurs prédictifs sont nécessaires. La conception de tels essais nécessite une vision multidisciplinaire avec urologues, oncologues, radiologues et méthodologistes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitements néoadjuvants préopératoires : mise au point dans le cancer de la prostate

      Summary
      Goal

      To study the impact of systemic treatment in neoadjuvant strategy before surgery in prostate cancer.

      Materials

      Literature reviews with data analysis from PubMed search using the keywords “neoadjuvant”, “chemotherapy”, “hormonal therapy”, “prostate surgery”, “radical prostatectomy”, but also reports from ASCO and ESMO conferences. The articles on neoadjuvant treatment before radiotherapy were excluded.

      Results

      First studies with former therapy are more than 15-years-old and with questionable methodology: lack of power to have a clear idea of the impact on survival criteria such as overall survival or relapse-free survival. However, the impact of neoadjuvant hormone therapy on the classic risk factors for relapse (positive margins, intraprostatic disease, positive lymph nodes) was demonstrated by these studies and a Cochrane meta-analysis. The association with hormone therapy seems mandatory in comparison to treatment based solely on chemotherapy and/or targeted therapy. Promising data on the use of new drugs and their combinations arise: abiraterone acetate combined with LHRH analogue showed a fast PSA decrease and higher rates of pathologic complete response. Other results are promising with hormonal blockages at various key points.

      Conclusion

      Studies with 2nd generation anti-androgene agents or enzyme inhibitors seem to show very promising results. To provide answers about the effectiveness of current neoadjuvant strategy in terms of survival, other studies are needed: randomized phase III or phase II exploring predictive biomarkers. The design of such trials requires a multidisciplinary approach with urologists, oncologists, radiologists and methodologists.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 9, 24, i

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    progres-en-urologie

    Contenu protégé