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Les sociétés savantes suivantes : Société Francophone de Transplantation (SFT), Société Francophone de Néphrologie Dialyse et Transplantation (SFNDT) et Association Française d'Urologie (AFU) souhaitent communiquer sur le programme de transplantation rénale en France.
La transplantation rénale améliore la qualité de vie des patients insuffisants rénaux mais il existe des alternatives sûres (hémodialyse et dialyse péritonéale) qui permettent d'attendre. Une épidémie de Covid-19 est en place en France et s'étend progressivement. Le risque d'infection est particulièrement élevé chez le patient récemment transplanté en raison du traitement immunosuppresseur renforcé des premières semaines de greffe. Les sociétés savantes ont analysé ce risque, et consulté la totalité des équipes de greffe rénale en France. A l'unanimité, la communauté des médecins transplanteurs de rein considère aujourd'hui que le risque est supérieur au bénéfice. Par ailleurs, dans beaucoup de centres, les conditions logistiques de la greffe ne sont plus réunies. En conséquence, les activités de greffe de Donneur Vivant et de Donneur Décédé ont progressivement été suspendues dans toutes les équipes de transplantation rénale et pancréatique.
Cette position a été discutée avec l'Agence de la Biomédecine qui a rendu un avis conforme hier. La durée de cette mesure dépendra de l'évolution de l'épidémie.
Nous tenons à rappeler que le programme de prélèvement et de greffe pour les autres organes (foie, coeur, poumon) reste actif en France là où il est encore possible, en particulier pour le bénéfice des patients en attente vitale.
Maryvonne HOURMANT et Bruno MOULIN : Présidente et vice Président Transplantation de la Société Francophone de Néphrologie, Dialyse et Transplantation
Yannick Le MEUR : Président de la Société Francophone de Transplantation
Georges Fournier et Marc Olivier Timsit : Président et responsable du comité de Transplantation de l'Association Française d'Urologie
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Chers collègues, chers confrères,
Dans la crise sanitaire que nous traversons, nous devons non seulement protéger notre métier, soigner, mais aussi notre outil de travail.
Il nous faut utiliser les moyens mis à notre disposition et faire preuve d'initiative et d'ingéniosité.
Il est essentiel de maintenir notre activité de consultation pour assurer la continuité des soins urologiques pour la population Française. Dans ce contexte, il est indispensable de mettre en synergie les équipes hospitalières et libérales.
La consultation présentielle :
Les consultations présentielles doivent être limitées aux urgences et aux situations exceptionnelles.
Identifiez de façon immédiate les patients fébriles et présentant une toux pour les orienter en urgence vers un centre d'accueil dédié.
Rappel des règles et « mesures barrière » :
- Maintenir une distance d'un mètre entre deux patients.
- Ôter vos bijoux.
- Portez de masque FFP1 (chirurgical) : Vous pouvez garder votre masque 4h d'affilé si ce dernier n'est ni souillé, ni mouillé. La livraison de masques (FFP1 et FFP2) sera effectuée dans les officines à partir de mercredi 18. L'Oise sera le premier département livré du fait de l'avancée de l'épidémie. Les autres départements seront livrés par la suite, vraisemblablement jeudi 19. Le volume de masques mis à disposition n'est pas connu à cette heure.
- Portez une blouse, un pantalon dédié si possible, à laisser au cabinet à la fin de la consultation.
- Frictionnez vos mains à la Solution hydro-alcoolique ou lavez les après chaque patient et entre chaque activité (avant d'utiliser votre clavier par exemple).
- Changer de tenue de ville quotidiennement.
- Au minimum, tous les jours, désinfection du cabinet, mobilier, claviers,
La téléconsultation :
Modalités :
L'avenant 6 de la convention médicale a évolué : la téléconsultation dégradée est possible, cependant elle est supposée toujours se faire face à face en visioconférence via des sites spécialisés agrées (commerciaux ou non) et aussi, depuis peu, par des accès non agrèès (WhatsApp, FaceTime,
).
Nous constatons tous que ces sites et l'accès même à l'internet sont régulièrement saturés. Dans ces conditions de dysfonctionnement, le Syndicat National des Chirurgiens Urologues Français vous invite à effectuer les téléconsultations en utilisant les simples appels téléphoniques.
Cependant, il est essentiel de tracer tous ces appels en précisant le numéro appelé, l'heure de l'appel et d'éditer un compte-rendu de consultation et les ordonnances correspondantes dont les doubles seront adressés au patient par courrier.
Valorisation :
Vous devez noter le code acte « TC » :
- TC : consultation à distance réalisée entre un médecin (SII) et un patient (téléconsultation), (SII) : 23 ou 39 en psychiatrie (les médecins SII gardent leur liberté tarifaire), 58,50 consultation à distance réalisée entre un médecin spécialiste en psychiatrie et un patient à la demande du médecin traitant dans les deux jours ouvrables.
Les médecins de Secteur I ou Secteur II OPTAM peuvent rajouter MCS, MCC, MPC
.
Pour la facturation :
« le médecin (libéral ou centre de santé) ou l'établissement de santé facture dans les conditions habituelles en fonction de la situation d'exonération ou de prise en charge du ticket modérateur du patient.
Le médecin téléconsultant dont le logiciel métier intègre les fonctionnalités prévues par l'avenant 18 « télémédecine » au cahier des charges SESAM Vitale transmet une feuille de soins électronique en mode SESAM sans Vitale, en l'absence de carte Vitale du patient.
Le médecin téléconsultant dont le logiciel métier n'est pas à jour conformément à l'avenant 18 « télémédecine » au cahier des charges SESAM Vitale transmet en mode SESAM dégradé.
À titre dérogatoire, le médecin est exonéré, dans ce cas, de l'envoi de la feuille de soins papier parallèlement au flux télétransmis. Rapprochez-vous de votre éditeur de logiciel pour savoir si vous êtes suffisamment à jour. »
Cela signifie pour ceux qui ne peuvent pas faire de la télétransmission dégradée et du paiement en ligne, qu'il faut envoyer une feuille de soin papier et, si vous en manquez, de photocopier les feuilles de soin. Les CPAM ont demandé d'éviter cependant les feuilles papiers car elles sont débordées. Le paiement se fera secondairement par un envoi de chèque par le patient à votre cabinet.
Vos salariés :
Il faut établir qui parmi vos salariés sont indispensables.
Cela permettra à la fois d'organiser une mise en chômage technique et de protéger par confinement ceux d'entre eux qui n'ont pas été retenus et qui pourraient être appelés secondairement à des fins de continuité de votre activité de soins. Pour le chômage partiel, nous vous conseillons de passer impérativement par vos comptables.
N'oubliez pas de fournir à votre personnel des attestations pour aider leur circulation (en sus de leurs éventuelles cartes professionnelles et du document disponible sur le site https://www.gouvernement.fr/).
Votre entreprise libérale :
Il est indispensable de prendre des mesures pour protéger vos entreprises afin de ne pas faire face, demain, un effondrement de l'offre des soins libéraux. Il nous semble important de vous rappeler l'utilité de payer, autant que faire se peut, vos salariés et vos fournisseurs pour éviter les dépôts de bilan en chaine.
La CARMF a déjà suspendu les prélèvements pour le mois d'avril.
Les mesures suivantes sont à adapter en fonction de votre organisation professionnelle :
- Reporter toutes les charges fiscales : Urssaf, RSI, CPAM.
- Suspendre les prélèvements Impôts sur le revenu.
- Suspendre les remboursements des prêts bancaires personnels et professionnels : contactez votre opérateur bancaire habituel, les sociétés peuvent, elles, contacter la BPI qui a consigne de débloquer des prêts à taux 0% en urgence (https://www.bpifrance.fr/) .
Ces démarches seraient idéalement à faire effectuer par votre comptable. Vous pouvez vous en charger en direct sur les sites des organismes respectifs (URSSAF, Impôts, RSI
), après création de votre compte, en demandant un report pour cause d'épidémie de Coronavirus.
Enfin, nous ne saurions trop vous rappeler de vous prendre soin de vous-même et vos familles. En cas de difficulté, vous pouvez demander un accès privilégié à la garde de vos enfants : mon-enfant.fr. Il est essentiel de nous faire les relais de la règle du confinement strict. Nous devons nous protéger pour nous-même, mais avant tout pour nos proches et pour nos patients.
Nous ne manquerons pas de vous transmettre toutes les informations pertinentes qui viendraient à notre connaissance.
Nous vous assurons de nos sentiments tant confraternels que fraternels,
Les bureaux du SNCUF et de l'AFU.
Liens utiles
Téléconsultation
https://www.ameli.fr/dordogne/assure/remboursements/rembourse/telemedecine/teleconsultation
Liste non exhaustive des solutions possibles de téléconsultation :
https://www.ameli.fr/sites/default/files/Documents/451403/document/avenant_6_-_texte.pdf
Carte interactive des lieux épidemie :
Arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041722917&categorieLien=id
Garde des enfants des personnels mobilisés
Communiqué de presse de Olivier Véran 16 mars 2020
Décret n° 2020-227 du 9 mars 2020 adaptant les conditions du bénéfice des prestations en espèces d'assurance maladie et de prise en charge des actes de télémédecine pour les personnes exposées au covid-19
Mesures exceptionnelles pour le paiement de vos impôts
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Dans ce contexte de crise sanitaire exceptionnelle, l'AFU et le SNCUF veulent exprimer leur solidarité avec chaque urologue et leurs équipes soignantes.
Nous sommes tous contraints d'adapter notre activité à cette situation ; aussi nous souhaitons vous rappeler certaines recommandations :
1. La chirurgie urologique urgente ne doit pas être retardée.
Cette chirurgie comprend les urgences traumatologiques, infectieuses, vasculaires et les obstructions aiguës des voies urinaires.
2. La chirurgie urologique programmée doit être maintenue en fonction du pronostic de chaque cas.
Ce pronostic résulte de la combinaison de la maladie, des caractéristiques du patient et des ressources de soins disponibles qui conditionnent le délai de prise en charge. Ainsi,
le principe général est de limiter, si elles peuvent attendre, les interventions chirurgicales nécessitant le recours à un respirateur et à un séjour en salle de réveil, à fortiori les chirurgies dites lourdes, potentiellement suivies de séjours en réanimation,
la chirurgie cancérologique doit continuer d'être réalisée selon les bonnes pratiques cliniques en vigueur,
La décision finale pour chaque patient doit rester de la responsabilité de l'urologue selon les contraintes rencontrées. Cette situation est donc adaptable en fonction des situations sanitaires de chaque établissement et de chaque région. Elle est susceptible d'évoluer.
3. Les équipes doivent être protégées.
Il est indispensable de porter des masques chirurgicaux pour tous les personnels (y compris les secrétaires et assistantes).
Il faut limiter notre présence dans des lieux publics, car il existe aujourd'hui plusieurs centaines de milliers de porteurs sains.
Vous trouverez joint à ce message une affiche expliquant à vos patients la nécessité pour vous de porter un masque.
Nous vous assurons, chers collègues, chers amis, de nos sentiments fraternels dans cette épreuve. Prenez soin de vos vous et de vos proches.
Le bureau de l'AFU et du SNCUF
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Un adulte sur dix souffre d'une affection rénale et l'OMS prévoit une augmentation de l'atteinte de la population de 17 % d'ici 10 ans. De quoi faire de la Semaine nationale du rein (du 7 au 14 mars) et de la Journée mondiale du rein (le 12 mars 2020), deux rendez-vous incontournables en matière d'information et de prévention de la maladie rénale.
Les affections rénales touchent 850 millions de personnes dans le monde. Tous les ans en France, 11 000 personnes apprennent qu'elles souffrent d'une insuffisance rénale chronique terminale et 47 000 patients sont actuellement pris en charge en dialyse. En 2020, la France compte 40 000 porteurs d'un greffon rénal alors que 12 500 patients sont en attente d'une greffe.
Une maladie silencieuse
Ces chiffres ne peuvent laisser indifférent et incitent à la réflexion. D'autant que, selon l'association France Rein, 6 millions de français auraient aujourd'hui les reins malades sans même le savoir ! Néphrologue et secrétaire générale de la Fondation du rein, le Dr Brigitte Lantz met en garde face à celui qu'elle nomme l'« organe silencieux » capable d'être « un tueur silencieux ». Parce que les symptômes d'une pathologie rénale surviennent tardivement et que l'insuffisance rénale débouche, dans sa phase terminale, sur la dialyse, la greffe ou la mort prématurée, le dépistage précoce doit être encouragé.
Le savez-vous ?
Les français ne le savent pas toujours mais le diabète et les maladies cardio-vasculaires (hypertension artérielle) sont parmi les principaux fléaux qui attaquent le rein sans en alerter le patient par l'expression d'un symptôme particulier. Lorsqu'elle est installée, la maladie rénale ne régresse pas et conduit à la destruction irréversible du rein. Pourtant, bien que très souvent asymptomatique, elle peut être facilement dépistée au moyen d'un test urinaire et d'une prise de sang. Vérifier régulièrement le bon fonctionnement de ses reins est donc un geste essentiel afin de prévenir les néphropathies ou les prendre en charge précocement. Une meilleure information de la population et un dosage régulier de créatinine suffiraient pour réduire l'incidence des maladies rénales ou en ralentir l'évolution par des traitements ou des règles hygiéno-diététiques simples. Soucieuses d'améliorer les conditions de vie des patients, les associations militent pour que la maladie rénale soit reconnue comme un enjeu majeur de santé publique. Du 7 au 14 mars prochains, la Fondation du rein, France Rein et la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation donnent à tous les français la possibilité de bénéficier d'un dépistage gratuit et de s'informer sur les pathologies rénales. Stands d'information, de dépistage anonyme et gratuit, colloques, tables rondes et événements divers sur 300 sites à travers tout le territoire, ponctueront cette 15ème semaine nationale du rein consacrée à la détection, à la prévention et à l'accès équitable aux soins pour tous les français.
L'Association Française d'Urologie s'associe à cette semaine du rein et encourage les personnes qui le pourront à y participer.
Pour en savoir plus : www.francerein.org
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L'approche thérapeutique chirurgicale des masses rénales de petites tailles recense deux techniques opératoires qui diffèrent totalement l'une de l'autre. Faisons le point sur la néphrectomie rénale partielle robotisée et l'ablathermie.
Si la chirurgie reste le traitement de première intention des masses rénales, les techniques de réalisation diffèrent selon les praticiens et les caractéristiques propres au cas de chaque patient. La néphrectomie partielle robotisée et l'ablation thermique sont deux techniques plébiscitées dans le traitement des tumeurs rénales qui ont leurs part d'avantages et d'inconvénients.
Zoom sur la néphrectomie partielle robotisée
La néphrectomie partielle robotisée se caractérise par l'ablation de la tumeur ou d'une partie du rein. Le chirurgien pratique l'intervention à l'aide d'un appareil automatisé qu'il contrôle. Elle peut être tentée si elle est techniquement possible, soit le plus souvent pour des tumeurs de moins de 7 cm (1). Le recours à la vision 3D permet des résections précises et facilite l'accès à des tumeurs d'abord difficile (hilaires ou intra-sinusales) (2). De plus, la néphrectomie partielle robotisée présente de multiples avantages :
- Une réduction du temps d'hospitalisation.
- Une diminution des douleurs post-opératoires.
- Une meilleure récupération après l'intervention.
- Une reprise du travail plus rapide.
- La possibilité de procéder à une analyse cytologique complète de la tumeur (3).
Cette technique entraîne également moins de complications post-opératoires(4).
L'inconvénient majeur de la néphrectomie partielle robotisée concerne les coûts liés à l'équipement. L'amélioration de la prise en charge des frais inhérents à l'intervention, ainsi que la formation de chirurgiens à la pratique de cette technique restent en question.
L'ablation thermique des tumeurs rénales
L'ablation thermique ou ablathermie des petites masses rénales, par cryothérapie, radiofréquence ou micro-ondes, se réalise par voie percutanée (à travers la peau) et sous guidage radiologique. Elle est beaucoup moins efficace sur les tumeurs dont la taille excède 4 cm. Le risque de récidive de la tumeur est plus élevé par rapport à celui constaté suite à une néphrectomie partielle (5).
D'un point de vue anatomique, il faut tenir compte de plusieurs points avant de procéder à l'intervention. En effet, une vascularisation riche de la tumeur, ainsi que la proximité de la voie excrétrice peuvent être des contre-indications à la pratique d'une ablathermie.
Enfin, il est intéressant de noter que les patients récupèrent rapidement après une ablation thermique et que les risques de complications post-opératoires sont moins élevés qu'en cas de néphrectomie partielle (6,7).
Deux techniques opératoires complémentaires
Si ces deux techniques diffèrent par leur approche et leurs indications, elles représentent cependant deux voies thérapeutiques complémentaires à utiliser selon les critères médicaux spécifiques à chaque patient. Aujourd'hui, grâce à ces diverses modalités thérapeutiques, les stratégies pour traiter les petites tumeurs du rein se sont multipliées.
Références
- Doefler A et al. La néphrectomie partielle dans le cancer du rein : un nouveau standard ? Rev Med Suisse 2008; volume 4. 2629-2633.
- De Gorski A, Iselin CE. Développement de la néphrectomie partielle robotisée : avantages. Rev Med Suisse 2011; volume 7. 2410-2413.
- Rogers C, Sukumar S, Gill IS. Robotic partial nephrectomy: the real benefit. Curr Opin Urol. 2011 Jan;21(1):60-4. DOI : 10.1097/MOU.0b013e3283402232.
- Cacciamani GE, Medina LG, Gill T, Abreu A, Sotelo R, Artibani W, Gill IS. Impact of Surgical Factors on Robotic Partial Nephrectomy Outcomes: Comprehensive Systematic Review and Meta-Analysis. J Urol. 2018 Aug;200(2):258-274. DOI : 10.1016/j.juro.2017.12.
- Kunkle DA, Uzzo RG. Cryoablation or radiofrequency ablation of the small renal mass: A meta-analysis. Cancer. 15 nov 2008;113(10):2671 80. DOI: 10.1002/cncr.23896.
- Rivero JR, De La Cerda J 3rd, Wang H, Liss MA, Farrell AM, Rodriguez R, Suri, Kaushik D. Partial Nephrectomy versus Thermal Ablation for Clinical Stage T1 Renal Masses : Systematic Review and Meta-Analysis of More than 3,900 Patients. J Vasc Interv Radio. 2018 Jan;29(1):18-29. DOI : 10.1016/j.jvir.2017.08.013.
- Filippiadis D et al. Percutaneous ablation techniques for renal cell carcinoma: current status and future trends. Int J Hyperthermia. 2019 Oct;36(2):21-30. DOI : 10.1080/02656736.2019.1647352.
[post_title] => Traitements du cancer du rein : le point sur l'ablathermie et la néphrectomie partielle robotisée
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Le développement de l'imagerie médicale représente une avancée dans la détection des tumeurs. La détection précoce des tumeurs rénales peut entraîner une modification de la prise en charge thérapeutique de celles de petites tailles. L'approche chirurgicale doit-elle rester privilégiée ?
La chirurgie a longtemps été l'approche thérapeutique de première intention des cancers du rein. Toutefois, la détection précoce des tumeurs rénales grâce à l'imagerie médicale (scanners, échographie) permet dans certains cas de limiter cette tendance.
Le Dr Idir Ouzaid membre du comité de cancérologie de l'AFU précise « qu'en général les tumeurs rénales progressent lentement » (1). Il ajoute que « l'un des avantages de la surveillance active est de préserver la fonction rénale, à condition que le risque de progression vers une maladie métastatique soit minime et qu'une intervention chirurgicale ne soit pas nécessaire ». En pratique, « elle repose sur des examens réguliers. Si une évolution de la maladie est détectée, un traitement peut alors être programmé », explique l'Institut national du Cancer.
Privilégier une surveillance active des tumeurs
Dans certains cas, la surveillance des tumeurs peut donc être une alternative de l'ablation chirurgicale. Toutefois, certains critères de surveillance doivent être pris en compte, afin de garantir la sécurité des patients. En effet, des examens doivent être réalisés tous les 3 à 4 mois (scanners, échographie). La surveillance active doit être interrompue lorsque :
le diamètre de la tumeur supérieur à 4 cm ;
la croissance supérieure à 0,5 cm/an ;
le patient en fait la demande ;
certains symptômes, comme une hématurie (présence de sang dans les urines), apparaissent.
Les suites thérapeutiques sont déterminées en fonction de l'évolution de ces critères.
La pratique d'examens réguliers
Selon les critères du registre Delayed Intervention and Surveillance for Small Renal Masses (DISSRM, USA), la pratique de la surveillance active est adaptée à un grand nombre de petites tumeurs. Les critères d'inclusion des patients dans le protocole tiennent compte de multiples facteurs tels que la taille, la vitesse de croissance des tumeurs, l'âge du patient ou les comorbidités associées (2). Et bien qu'aucun protocole précis ne soit édicté, la pratique de scanners au départ, suivis d'échographies régulières permet de dépister efficacement une augmentation significative de la taille des tumeurs rénales.
Les patients qui sortent du protocole de surveillance bénéficient majoritairement d'une approche conservatrice telle que la néphrectomie partielle (2) (ablation de la partie uniquement tumorale du rein). Les soins octroyés permettent de retarder la réalisation d'une intervention chirurgicale trop précoce.
Références
- Mir MC et al. Role of Active Surveillance for Localized Small Renal Masses. Eur Urol Oncol. 2018 Aug;1(3):177-187. DOI : 10.1016/j.euo.2018.05.001.
- Ristau BT, Kutikov A, Uzzo RG, Smaldone MC. Active Surveillance for Small Renal Masses: When Less is More. Eur Urol Focus. 2016 Dec 15;2(6):660-668. DOI : 10.1016/j.euf.2017.04.004. Epub 2017 Apr 19.
[post_title] => Surveillance active : limiter l'approche chirurgicale dans le traitement du cancer du rein
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Chères et chers confrères,
Face à la pénurie de BCG que nous subissons, notre association s'est mobilisée avec l'ANSM, travaillant côte à côte dans l'intérêt des patients avec le laboratoire MEDAC.
Ces efforts ont porté leurs fruits, permettant de revenir à un approvisionnement normal en BCG MEDAC.
Toutes les demandes de doses seront honorées grâce au contingentement mis en place et reposant sur l'individualisation des demandes, patient par patient, en documentant le score CCAFU (/base-bibliographique/penurie-des-traitements-adjuvants-pour-les-tumeurs-de-vessie-ninfiltrant-pas-le-muscle).
Le contingentement administratif mis en place est rigoureux et le remplissage des demandes par l'urologue prescripteur et la pharmacie doit être tout aussi rigoureux.
L'urologue doit transmettre toutes les données du score à l'aide l'ordonnance type ci-jointe pour que votre pharmacie d'usage intérieur puisse transmettre la demande en bonne et due forme à MEDAC.
Ce n'est que grâce à la vigilance de l'ANSM, l'AFU et des associations de patients que la situation s'améliora de façon durable. Ainsi une sortie de crise est prévue d'ici 6 mois. En l'absence de nouvel incident d'approvisionnement passé ce délai de sécurité ces mesures de contingentement pourront être levées.
Vous remerciant toutes et tous pour votre sollicitude,
Bien sincèrement,
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Le 113ème Congrès Français d'Urologie s'est déroulé du 20 au 23 novembre 2019, au Palais des Congrès de Paris. Organisé par l'Association Française d'Urologie (AFU), cet événement est l'occasion pour les professionnels de santé (urologues, infirmiers, kinésithérapeutes) d'aborder les sujets de recherches et les innovations liées au domaine de l'urologie. Pour cette édition, plusieurs sessions abordaient le thème de la sexualité, dans un contexte de changement et d'évolution. Zoom sur la sexualité des seniors, un sujet de moins en moins tabou.
La mise sur le marché du Viagra® a ouvert une nouvelle ère dans le domaine de la sexualité. Si l'enquête Simon(1) démontrait qu'en 1970 environ 50 % des plus de 50 ans avaient eu des relations sexuelles au cours de cette année-là, des études actuelles ont mis en évidence des chiffres à la hausse. Entre 2005 et 2006, 9 seniors en couple sur 10 ont eu des relations sexuelles(2). Encore plus récent, le National Survey of Sexual Attitudes and Lifestyles (parution journal britannique Archives of Sexual Behavior) annonçait en 2015 que 54 % des hommes et 37 % des femmes de plus de 70 ans restaient actifs sexuellement (3).
Le Viagra® comme pilier de la sexualité
Selon le Dr Faix, médecin urologue à Montpellier et ancien responsable du comité d'Andrologie et de Médecine Sexuelle de l'AFU, l'arrivée de traitements contre les troubles de la fonction érectile (notamment le Viagra®) a modifié le discours lié à la sexualité des seniors. La parole s'est libérée du côté des patients et les hommes n'hésitent plus à aborder le sujet lorsqu'ils consultent. Pour répondre aux interrogations et aux besoins de leurs patients, les médecins ont dû se former pour assurer un accompagnement efficace des patients ou couples demandeurs, en attente de réponses, en matière de sexualité.
Le Dr Faix l'affirme : « La sexualité est un marqueur de bonne santé. Veiller au bien-être sexuel des seniors, c'est veiller à leur santé ». La médecine sexuelle n'est pourtant pas l'apanage des sexologues. « Elle est devenue pluridisciplinaire et fait intervenir l'urologue, le gynécologue, le médecin traitant, le gériatre et d'autres spécialistes qui suivent les patients atteints de maladies chroniques ». L'accompagnement dans le maintien d'une vie sexuelle épanouie des seniors est donc un enjeu médical.
Une nouvelle révolution sexuelle
On peut parler de révolution sexuelle, axant sur le fait que les murs sexuelles se sont modifiées et ont évolué avec les époques. En effet, la fréquence des rapports des seniors a augmenté, tandis que ces derniers restent actifs plus longtemps. Les pratiques sexuelles se sont diversifiées (sexe oral et autres formes de sexualité) et les modes de rencontre virtuels se sont démocratisés avec l'avènement d'internet au centre de la vie quotidienne. Les seniors se sont approprié ces nouveaux modes de communication qui leur permettent de rencontrer leur future moitié ou de vivre des relations libres et sans contraintes.
Sources documentaires :
- Nathalie Bajos et Michel Bozon. Les transformations de la vie sexuelle après cinquante ans : un vieillissement genré. Genre sexualité et société.
- Enquête contexte de la Sexualité en France (CSF) 2005-2006.
- National Survey of Sexual Attitudes and Lifestyles (Natsal). Archives of Sexual Behavior. London School of Hygiene & Tropical Medicine.
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Chers confrères,
La situation de pénurie en BCG s'aggrave dans notre pays et l'ANSM, en concertation avec l'AFU, a demandé au laboratoire MEDAC de mettre en place un contingentement national (cf. point d'information de l'ANSM en pièce jointe).
Les doses de BCG seront attribuées aux patients qui en justifient le plus selon le score CCAFU que nous vous avons communiqué précédemment (/base-bibliographique/penurie-des-traitements-adjuvants-pour-les-tumeurs-de-vessie-ninfiltrant-pas-le-muscle).
L'ANSM et l'AFU contrôleront hebdomadairement la conformité des attributions de doses de BCG en fonction du score CCAFU.
L'attribution des doses de BCG se fera par score CCAFU décroissant.
En cas d'ex aequo, notre société savante, par l'intermédiaire du CCAFU, conseillera l'ANSM.
Les patients ayant un score élevé mais ne pouvant pas recevoir de dose en raison du contingentement seront candidats à une cystectomie totale.
Les patients ayant un score faible pourront se voir proposer un traitement adjuvant par instillation d'épirubicine selon les modalités décrites dans le communiqué de l'AFU mentionné ci-dessus.
Pour informer le fabriquant MEDAC du score CCAFU de vos patients, vous trouverez ci-joint le fichier Excel® à documenter, reprenant les items du score et précisant la situation de vos patients (traitement d'induction, traitement d'entretien...).
Ces donnés seront anonymes pour garantir l'équité de tous les patients.
Attention : la documentation des items de ce fichier sera nécessaire pour la prise en compte de votre demande qui sera faite par votre pharmacien à MEDAC.
Vos compte-rendus opératoires et d'analyse anatomopathologique subséquents permettront de justifier ce score.
Pensez à bien préciser les informations requises au calculs du score dans vos futurs compte-rendus opératoires ; ils pourront vous être demandés par la commission tripartite (i.e. MEDAC, ANSM, AFU).
L'AFU et l'ANSM uvrent pour réduire les conséquences de la pénurie pour les patients et vous remercient pour votre compréhension
Bien sincèrement
Pr Yann Neuzillet
Pour le comité de cancérologie de l'AFU
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Une étude réalisée par un urologue italien montre que les antibiotiques prescrits à tort augmentent le risque d'infection urinaire chez la femme. Décryptage du Pr Franck Bruyère, urologue et président du Comité d'infectiologie de l'AFU.
Généralement sans gravité et fréquente chez la femme, la cystite est une infection urinaire localisée au niveau de la vessie et due entre autres aux bactéries Escherichia Coli ou Enterococcus Faecalis(1). Utilisés pour traiter la maladie et prévenir les récidives, les antibiotiques prescrits à tort ne sont pas sans conséquence. Une étude menée en Italie par le Dr Tommaso Cai, urologue à l'hôpital régional Santa Chiara et membre de l'ESIU (European Section of Infection in Urology), montre leurs effets délétères(2).
Près de 2 millions de cas par an
Bien que les données épidémiologiques aient besoin d'être précisées, on estime qu'environ 2 millions de femmes souffriraient d'infections urinaires chaque année(3). Certains facteurs augmentent leur survenue chez la femme : une faible longueur de l'urètre, facilitant l'entrée anormale de micro-organismes dans la vessie, l'incontinence urinaire, les rapports sexuels, notamment avec le recours à des spermicides, le prolapsus ou descente d'organes - génital et urinaire, un déficit en strogènes lié à la ménopause et la compression de la vessie par l'utérus favorise au cours de la grossesse(1). L'usage des antibiotiques tend à compléter cette liste.
673 femmes ont participé à l'étude
673 femmes âgées de moins de 40 ans, présentant une cystite récidivante, et infectées par Escherichia Coli ou Enterococcus Faecalis, ont participé à l'étude. « Aucune n'était enceinte ou allaitante, immunodéprimée, ménopausée, munie d'une sonde urinaire ou atteinte d'infections sexuellement transmissibles, de malformations urinaires, de calculs ou d'insuffisances rénale », précise le Pr Franck Bruyère, président du CIAFU (Comité d'infectiologie de l'association française d'urologie) et membre également de l'ESIU.
« Les patientes ont été réparties en 2 groupes de façon aléatoire : l'un le groupe témoin - dépourvu de traitement, l'autre prenant des antibiotiques adaptés à leur infection urinaire. Des examens ont été réalisés à 3, 6 et 12 mois, afin d'évaluer le délai de récidive de l'infection ».
Plus de 73% des patientes traitées en récidive
12 mois après, 73,1% des femmes traitées par antibiotiques étaient atteintes à nouveau d'une infection urinaire, contre 14,7% des patientes n'en ayant pas reçus. « Outre un risque accru de développer une nouvelle cystite, une dégradation de la qualité de vie a été constatée chez les femmes ayant été sous traitement antibiotique », indique le Pr Bruyère. Cette étude confirme donc l'effet néfaste d'une mauvaise prescription d'antibiotiques dans le traitement des infections urinaires récidivantes.
Références
- Cystite : symptômes et causes. Site ameli.fr.
- Cai T, Bartoletti R. Asymptomatic bacteriuria in recurrent UTI - to treat or not to treat. GMS Infect Dis. 2017;5:Doc09. DOI : 10.3205/id000035.
- Épidémiologie des infections urinaires communautaires et nosocomiales. XXie?me journée de Microbiologie clinique du ColBVH : « Les hémocultures ».
[post_title] => Infection urinaire : un risque accru chez les femmes traitées par antibiotiques
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Commentaire de l'article Adaptive Immune Resistance to Intravesical BCG in Non-Muscle Invasive Bladder Cancer: Implications for Prospective BCG Unresponsive Trials publié par Kates M et al. Clin Cancer Res. 2019.
La récidive d'une tumeur de vessie n'infiltrant pas le muscle (TVNIM) de haut grade moins d'un an après l'initiation de la BCG-thérapie définie la résistance à ce traitement face à laquelle la recommandation thérapeutique est en premier lieu la cystectomie (exception faite des récidives de carcinome in situ isolés, sans tumeur papillaire associée). La résistance au BCG survient dans environ 40% des cas1. La compréhension des mécanismes de l'échec de l'immunothérapie non spécifique qu'est le BCG est essentielle pour réduire ce risque. C'est ce à quoi s'attache une étude prospective menée dans 8 universités des États-Unis d'Amérique autour de l'équipe d'immunologie translationnelle de l'université de Columbia à New York.
Les échantillons tumoraux de patients traités pour une TVNIM entre 2008 et 2015, prélevés avant et après traitement par BCG, ont été analysés. L'expression immuno-histochimique de CD8 (marqueur des lymphocytes cytotoxiques), CD4 (marqueur des lymphocytes qui activent et dirigent la réaction immunitaire), FoxP3 (marqueur des lymphocytes T régulateurs, ceux qui sont impliqués dans la tolérance immune), PD-L1 et PD-1 (cibles des immunothérapie telles que l'atezolizumab, le pembrolizumab, le nivolumab, ou le durvalumab) chez 63 patients, 31 ayant répondu au BCG et 32 ayant présenté un échec du traitement (non-répondeurs), ont ainsi été comparés. L'expression de CD4, CD8 et FoxP3 ne différaient pas entre les répondeurs et les non-répondeurs au BCG. En revanche, l'expression de PD-L1 avant BCG-thérapie était observée chez 25-28% des non-répondeurs contre 0-4% des répondeurs. Cette différence était significative.
Les chercheurs ont également étudié la colocalisation de l'expression de CD8 et de PD-L1, témoignant de zones tumorales où la réaction immunitaire qui devait détruire les cellules tumorales a été stoppée par un phénomène de tolérance immune. Ce phénomène de colocalisation a été observé chez les patients non-répondeurs.
Les chercheurs se sont aussi intéressés à l'activité du gène à l'origine de la protéine PD-L1. Ils n'ont pas observé d'augmentation de l'ARNm de ce gène après traitement, signifiant que la BCG-thérapie en elle-même n'induisait pas l'expression de PD-L1, mais que c'est le niveau d'expression initial, pré-thérapeutique, de PD-L1 par la tumeur qui était associé à la non-réponse au BCG.
Enfin, l'étude a montré une expression moindre de CD4 chez les patients exprimant PD-L1 avant traitement par BCG et n'y répondant pas. Autrement dit, les TVNIM des non-répondeurs exprimaient plus fréquemment la protéine favorisant la tolérance immune (PD-L1) et possédaient moins fréquemment un faible infiltrat de lymphocytes CD4 susceptibles d'activer une réaction immunitaire contre la tumeur.
Au total, les auteurs de cette étude publiée dans Clinical Cancer Research en novembre 2019 concluent au fait que l'un des mécanismes de l'échec de la BCG-thérapie pourrait être une résistance à l'immunité adaptative (celle que coordonnent les lymphocytes CD4, ndlr) par le biais de l'expression de PD-L1 par les cellules tumorales avant traitement.
Ainsi, les études évaluant le bénéfice de l'adjonction à la BCG-thérapie d'un traitement par atézolizumab (étude GETUG-AFU « ALBAN ») ou durvalumab (étude POTOMAC) voient leur rationnel renforcé2. Alors que le BCG manque pour traiter les patients atteints de TVNIM à haut risque, la perspective d'améliorer les performances du BCG en réduisant la durée du traitement d'entretien (d'une durée d'un an dans l'étude ALBAN ; 2 ans ou absent dans l'étude POTOMAC) est séduisante et mérite d'être exposée aux patients.
Réf. :
1. Khaled D, Taylor J, Holzbeierlein J. Salvage Therapy for Non-muscle-invasive Bladder Cancer: Novel Intravesical Agents. Urol Clin North Am. 2020 Feb;47(1):119-128.
2. /courriels/uro-news/uro-news-54/Traitement-TVNIM-Highway-to-well
[post_title] => Un argument de plus en faveur de l'association d'inhibiteur du check-point immun à la BCG-thérapie pour le traitement des TVNIM.
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- Pénurie de mitomycine C pour laquelle l'AFU et l'ANSM ont validé l'épirubicine comme alternative de traitement.
- Pénurie de BCG justifiant une gradation de la sévérité des patients pour guider la décision thérapeutique : le CCAFU propose un score.
- Le CCAFU insiste dans ses recommandations sur la qualité de la résection et de la surveillance endoscopique et cytologique des patients.
Notre pays, comme d'autres pays Européens, connait une pénurie des traitements adjuvants pour les tumeurs de vessie n'infiltrant pas le muscle (TVNIM).
La mitomycine C (MMC) est recommandée pour le traitement adjuvant des tumeurs de vessie de risque intermédiaire (pTa de bas grade (Gr 1-2) récidivantes et/ou multifocales). Commercialisée en France par Kyowa Kirin Pharma SAS, l'approvisionnement en MMC (Améticyne®) connait des tensions d'approvisionnement depuis juillet 2019 en raison de problèmes réglementaires entourant sa production. Une mise en quarantaine des lots produits a été imposée par la Food and Drug Administration (FDA) fin septembre 2019 et l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a été informée de la rupture de stock le 18/10/2019.
Le BCG est recommandé pour le traitement adjuvant des tumeurs de vessie de haut risque (pT1 et/ou haut grade et/ou présence de carcinome in situ). La souche Medac (BCG Medac®), commercialisée en France par Medac SAS est la seule à avoir une autorisation de mise sur le marché (AMM) pérenne en France après le retrait du marché de l'Immucyst (commercialisé par Sanofi) en septembre 2019. Elle connait également des tensions d'approvisionnement en raison de difficultés de production conduisant à une rupture de stock le 16/10/2019. De ce fait, la souche Tice (OncoTice®) commercialisée par Merck Sharp and Dohme (MSD), disposant d'une autorisation temporaire d'importation, a vu sa demande augmenter, conduisant une tension d'approvisionnement.
L'Association Française d'Urologie (AFU), par son Comité de Cancérologie (CCAFU), en collaboration étroite avec l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) qui l'a sollicitée, a proposé des solutions pour maintenir le meilleur niveau de qualité possible pour le traitement des patients.
Concernant le traitement par MMC, étant donné d'une part, la nécessité de prioriser le traitement de pathologies non urologiques pour lesquelles la MMC n'a pas d'alternative validée, et, d'autre part, l'alternative que constitue l'utilisation de l'épirubicine, validée scientifiquement et d'utilisation courante dans d'autres pays, le point d'information diffusé le 27/11/2019 et co-signé par l'AFU et d'autres sociétés savantes concernés par la pénurie, indique l'utilisation en 1ère intention de l'épirubicine en lieu et place de la MMC. Le titulaire de l'AMM en France est Accord Healthcare France (45 Rue du Faubourg de Roubaix, 59000 Lille).
Comme la MMC, l'efficacité de l'épirubicine dépend de son mode d'utilisation et de sa concentration. Ainsi, les posologies recommandées sont :
- Pour le traitement du carcinome papillaire à cellules transitionnelles de la vessie, une thérapie de 8 instillations (1 par semaine pendant 8 semaines) de 50 mg (dans 25 à 50 ml de solution saline) est recommandée ;
- En cas de toxicité locale (cystite chimique), une réduction de dose allant jusqu'à 30 mg est recommandée ;
- Pour les carcinomes in situ, en fonction de la tolérance individuelle du patient, la dose peut être augmentée jusqu'à 80 mg.
La préparation de la dose suit le même circuit que celui de la MMC avec une préparation par la pharmacie hospitalière, une utilisation immédiate après préparation :
- La stabilité physicochimique du produit dilué dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % a été démontrée pendant 60 minutes à une température ambiante ;
- D'un point de vue microbiologique, en cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C3.
L'alcalinisaton urinaire préalable à l'instillation n'est pas nécessaire, la stabilité de l'épirubicine diminuant à pH basique.
Le circuit d'élimination de l'épirubicine est le même que celui de la MMC avec l'application d'eau de Javel dans les WC pour neutraliser le produit et l'incinération à 1200°C du matériel.
Concernant le traitement par BCG, un contingentement s'imposant, le CCAFU a co-signé un point d'information de l'ANSM publié le 25/11/2019 (https://www.ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Tumeurs-de-la-vessie-point-sur-les-recommandations-de-prise-en-charge-par-BCG-Medac-Oncotice-Point-d-information) et propose un score afin de guider la décision d'attribution des doses disponibles en situation de pénurie. Ce score est basé sur les critères pronostiques validés dans les scores EORTC2 et CUETO3, et prend en compte les possibilités d'alternatives thérapeutiques et intégrant les impératifs d'utilisation du BCG liés à l'inclusion des patients dans un essai clinique.
Critères d'attribution de la BCG thérapie
|
Nombre de points
|
Présence de carcinome in situ (CIS)
|
6
|
Haut Grade / Grade 3
|
5
|
Stade T1
|
4
|
Plus de 8 tumeurs
|
3
|
Dimension tumorale ? 3 cm
|
3
|
Récidive tumorale dans un délai de moins d'un an
|
2
|
Âge ? 70 ans
|
2
|
Patient inéligible pour un traitement radical (chirurgie / radio-chimiothérapie)
|
4
|
Accès impossible à la thermo-chimiothérapie
|
1
|
Participation du patient à un essais clinique imposant le BCG
|
4
|
TOTAL sur 34
|
|
Ce score pourra vous être demandé par votre pharmacien.ne afin qu'il puisse renseigner l'ANSM quant à la sévérité des patients traités, ce score CCAFU étant corrélé à la gravité du pronostic des TVNIMs de haut risque. Les comptes-rendus opératoires et d'analyses anatomopathologiques vous permettrons de justifier ce score si besoin.
Ce score permet d'adapter les recommandations du CCFAU concernant les indications de la BCG thérapie et de ses alternatives, sachant que 4:
- La réalisation du traitement d'entretien par BCG (6 instillations d'induction + 3 instillations hebdomadaires à 3, 6, 12, 18, 24, 30 et 36 mois) a été associée à une réduction de 32% du risque de progression des TVNIM.
- Inversement, lorsque seul le traitement d'induction par BCG a été réalisé, le traitement a été associé à une augmentation de 28% du risque de récidive comparativement au traitement par chimiothérapie endovésicale.
- La chimiothérapie endovésicale avec entretien (8 instillations d'inductions suivies d'une instillation mensuelle pendant 1 an) réduit le risque de récidive de 30% par rapport aux instillations de BCG sans entretien.
- Les TVNIM combinant l'ensemble des facteurs de risque (pT1 de haut grade avec CIS), des tumeurs avec envahissement lymphovasculaire et des tumeurs non urothéliales ou présentant des formes anatomopathologiques agressives ont un risque de progression très élevé et précoce, soit parce que la probabilité d'éradication complète avant traitement est faible, soit parce qu'elles sont très agressives, qu'elles présentent un risque d'échec du traitement endovésical élevé ou qu'il existe un risque d'envahissement ganglionnaire dès le stade pT1. La cystectomie de première intention peut être proposée pour les traiter après avoir discuté de la morbidité de l'intervention avec le patient.
Ainsi, pour les patients classés par ce score comme étant prioritaires pour l'attribution du BCG, le traitement doit comprendre les 6 instillations d'induction et, de principe, les instillations d'entretien.
Pour les patients qui ne pourraient pas recevoir de BCG à cause de la pénurie, le traitement radical (cystectomie totale ou radio-chimiothérapie) doit être proposé en cas de score élevé. Inversement, pour les patients ayant un score faible, la chimiothérapie endovésicale par épirubicine et la thermo-chimiothérapie peuvent être proposées en association à une surveillance endoscopique et cytologique selon, a minima, le rythme trimestriel recommandé par le CCAFU.
Enfin, le CCAFU rappelle que le traitement des tumeurs de vessie n'infiltrant pas le muscle repose sur leur résection endoscopique complète. Elle doit impérativement permettre l'analyse du détrusor pour définir le stade anatomopathologique. Lorsque la certitude du caractère complet de la résection n'est pas acquise en fin d'intervention et/ou que l'analyse anatomopathologique ne permet pas de définir l'atteinte du détrusor et/ou que le stade tumoral est pT1 (infiltration du chorion), une résection dite de 2nd look est recommandée et ce d'autant que nous connaissons une situation de pénurie de traitements adjuvants.
Bien sincèrement,
Le Comité de Cancérologie de l'Association Française d'Urologie
Références
- http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=64354517&typedoc=R
- Sylvester RJ, van der Meijden AP, Oosterlinck W, et al. Predicting recurrence and progression in individual patients with stage Ta T1 bladder cancer using EORTC risk tables: a combined analysis of 2596 patients from seven EORTC trials. Eur Urol. 2006;49(3):466477.
- Fernandez-Gomez J, Madero R, Solsona E, et al. Predicting nonmuscle invasive bladder cancer recurrence and progression in patients treated with bacillus Calmette-Guerin: the CUETO scoring model. J Urol. 2009;182(5):21952203.
- Rouprêt M, Neuzillet Y, Pignot G, Compérat E, Audenet F, Houédé N, Larré S, Masson-Lecomte A, Colin P, Brunelle S, Xylinas E, Roumiguié M, Méjean A. Recommandations françaises du Comité de Cancérologie de l'AFU Actualisation 20182020 : tumeurs de la vessie. Prog Urol. 2018 Nov;28(12S):S46-S78.
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Les résultats d'une étude épidémiologique montrent un taux anormalement élevé de cancers de la vessie en PACA, notamment dans les Bouches-du-Rhône.
À l'origine de sa création, le souhait de répondre aux interrogations des populations vivant a? proximité de sites industriels sur la fréquence des cancer. L'observatoire REVELA13 a rempli une partie de sa mission. Une étude récente a mis en évidence un taux de cancer de la vessie supérieur à celui en France chez les populations du Bouches-du-Rhône(1).
1 735 nouveaux cas de cancer de vessie chez les hommes entre 2013 et 2016
2 130 nouveaux cas de cancer de la vessie - contre 13 074 en France métropolitaine - ont été dénombrés entre 2013 et 2016 (1 735 chez les hommes et 395 chez les femmes)(1). « La région PACA connait la plus importante incidence du cancer de la vessie en France », remarque le Pr Éric Lechevallier (Marseille), membre du conseil d'administration de l'AFU qui a participé à la structuration de cet observatoire. « Population plus âgée, surexposition à des agents cancérigènes présents dans l'environnement, contexte socioéconomique plus défavorisé
? Pour l'instant, nul ne sait pour quelle(s) raison(s) ». Et au professeur d'indiquer : « comprendre cette forte incidence en région PACA, notamment dans les Bouches-du-Rhône, est désormais le nouvel objectif de l'observatoire ».
De l'utilité de mener de nouvelles études
Les études ont été poussées à l'échelle communale et des arrondissements de Marseille. « De façon surprenante aucune sur-incidence n'a été constatée au niveau de la zone industrielle de l'Étang de Berre(1)», s'étonne le Pr Lechevallier qui a participé au recueil des données. Toutefois, il convient de considérer ces résultats avec précaution. En effet, seuls les lieux d'habitation ont été pris en compte dans l'étude de la répartition des cas de cancers de la vessie. « Les personnes atteintes habitant Marseille travaillent peut-être dans cette zone industrielle. Ce sera à préciser ».
L'observatoire a également remarqué que les hommes du sud-est de Marseille et de 20 communes au sud-est de la ville, sur l'axe Aubagne La Ciotat, étaient particulièrement touchés(1). « C'est une région où il y a un fort trafic autoroutier et qui est encaissée dans une vallée avec de l'industrie chimique et anciennement des chantiers navals au niveau de La Ciotat », précise le Pr Lechevallier.
Pour les femmes, cette tendance est également observée 9 arrondissements de l'est de Marseille et à La Penne?sur?Huveaune(1). A priori, la défaveur sociale n'explique pas ces différences de répartition géographique, toutefois une étude plus approfondie de ce facteur est envisagée. Le Pr Lechavallier espère que des échantillons de population plus petits (entre 2 000 et 3 000 habitants) feront l'objet de nouvelles évaluations afin « d'obtenir une idée plus précise de la répartition géographique du cancer de vessie dans cette région ».
Références
- Observatoire des cancers du rein, de la vessie et des leucémies aigües chez l'adulte dans le département des Bouches-du-Rhône (REVELA 13) : analyses spatiales, 2013-2016.
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Les sociétés savantes suivantes : Société Francophone de Transplantation (SFT), Société Francophone de Néphrologie Dialyse et Transplantation (SFNDT) et Association Française d'Urologie (AFU) souhaitent communiquer sur le programme de transplantation rénale en France.
La transplantation rénale améliore la qualité de vie des patients insuffisants rénaux mais il existe des alternatives sûres (hémodialyse et dialyse péritonéale) qui permettent d'attendre. Une épidémie de Covid-19 est en place en France et s'étend progressivement. Le risque d'infection est particulièrement élevé chez le patient récemment transplanté en raison du traitement immunosuppresseur renforcé des premières semaines de greffe. Les sociétés savantes ont analysé ce risque, et consulté la totalité des équipes de greffe rénale en France. A l'unanimité, la communauté des médecins transplanteurs de rein considère aujourd'hui que le risque est supérieur au bénéfice. Par ailleurs, dans beaucoup de centres, les conditions logistiques de la greffe ne sont plus réunies. En conséquence, les activités de greffe de Donneur Vivant et de Donneur Décédé ont progressivement été suspendues dans toutes les équipes de transplantation rénale et pancréatique.
Cette position a été discutée avec l'Agence de la Biomédecine qui a rendu un avis conforme hier. La durée de cette mesure dépendra de l'évolution de l'épidémie.
Nous tenons à rappeler que le programme de prélèvement et de greffe pour les autres organes (foie, coeur, poumon) reste actif en France là où il est encore possible, en particulier pour le bénéfice des patients en attente vitale.
Maryvonne HOURMANT et Bruno MOULIN : Présidente et vice Président Transplantation de la Société Francophone de Néphrologie, Dialyse et Transplantation
Yannick Le MEUR : Président de la Société Francophone de Transplantation
Georges Fournier et Marc Olivier Timsit : Président et responsable du comité de Transplantation de l'Association Française d'Urologie
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