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    Numéro 5- Volume 32- pp. 299-400 (Avril 2022)

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    • Impact des marges chirurgicales positives après prostatectomie radicale chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localisé pT2

      Résumé
      Introduction

      La population de patients opérés de cancer prostatique (CaP) localisé avec marges chirurgicales positives (MCP) a été peu étudiée. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact des MCP sur la survie sans récidive biologique (SSRB) chez des patients opérés d’un CaP pT2.

      Matériel et méthodes

      Les données de 2429 patients opérés de CaP de stade pT2N0 entre 1988 et 2018 ont été analysées. Le critère de jugement principal était la récidive biologique (RB). La SSRB a été calculée selon la méthode de Kaplan-Meier. Des analyses uni- et multivariées ont déterminé les facteurs associés à la RB et à la présence de MCP.

      Résultats

      Au total, 420 patients avaient des MCP (17,3 %). Avec un suivi médian de 116 mois, la SSRB était de 66,6 % à 10 ans dans le groupe MCP contre 84 % dans le groupe marges négatives (p <0,0001). La RB en cas de MCP était associée à de nombreux facteurs dont le PSA préopératoire (p <0,0001), le score de Gleason (p <0,0001), le volume tumoral sur les biopsies, la longueur des marges (p <0,04).

      Conclusion

      Les MCP chez les patients opérés d’un CaP pT2 est un facteur de mauvais pronostic, mais un nombre restreint de patient avec MCP récidivera. La radiothérapie adjuvante représente un risque de sur-traitement et d’effets indésirables. La surveillance en cas de MCP est une attitude valable.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact des marges chirurgicales positives après prostatectomie radicale chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localisé pT2

      Summary
      Introduction

      Few data are available regarding positive surgical margins (PSM) in patients who underwent surgery for localized prostate cancer (PC). Our objective was to evaluate the impact of PSM on biochemical recurrence-free survival (BRFS) for patients who underwent PC for pT2 tumor without adjuvant treatment.

      Methods

      We included each patient who underwent radical prostatectomy for pT2N0 PC between 1988 and 2018. Primary endpoint was biochemical recurrence (BR). BRFS was calculated using Kaplan-Meier method. Univariate and multivariate analyses were used to determine factors associated with BR and PSM.

      Results

      Overall, 2429 patients were included whom 420 patients had PSM (17.3%). Median follow-up was 116 months. BRFS at 10 years was 66.6% in case of PSM, and 84% in the negative margins group (P <0.0001). Parameters associated with BR were preoperative PSA level (P <0.0001), Gleason score (P <0.0001), tumor volume in biopsies, and margins length (P <0.04).

      Conclusion

      PSM in pT2N0 CP are associated with poor prognosis in terms of BR. Nevertheless, only a small number of pT2R1 cancer will present biological recurrence. The use of adjuvant radiotherapy in these patients therefore represents a risk of overtreatment, with the risk of adverse effects inherent to irradiation. Clinical and biological monitoring in case of PSM seems acceptable.

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    • Complications tardives après traumatisme fermé du rein : résultats de l’étude observationnelle nationale multicentrique TraumAFUF

      Résumé
      Introduction

      Parmi les traumatismes génito-urinaires, les traumatismes fermés du rein sont les plus fréquents : leur prise en charge initiale a été bien étudiée, mais leur évolution à distance est peu documentée. L’objectif de cette étude était d’évaluer les complications tardives des traumatismes rénaux fermés (TRF) et de rechercher leurs facteurs prédictifs de survenue.

      Matériel et méthodes

      Une étude observationnelle rétrospective du projet TraumAFUF a été conduite, incluant, entre 2005 à 2018, l’ensemble des TRF traités dans 18 centres hospitaliers français et suivis au-delà de 3 mois. Les caractéristiques du traumatisme initial, ainsi que toute complication survenant à plus de trois mois, étaient recensées. Les patients étaient divisés en deux groupes : survenue d’une complication tardive (CT) ou sans complication tardive (SCT). Les groupes étaient comparés en analyses uni- et multivariées pour identifier les facteurs de risque de survenue de ces complications.

      Résultats

      Parmi les 454 patients inclus, 50 présentaient une CT (11 %), à type de rein morphologiquement altéré et symptomatique (2,9 %), d’altération biologique de la fonction rénale (2,9 %) ou d’hypertension artérielle (2,4 %). Les facteurs de risque identifiés étaient, lors de l’hospitalisation, un traumatisme de haut grade (OR=2,4, p =0,025), une hémorragie active (OR=2,6, p =0,007), le recours à une transfusion (OR=2,3, p =0,001), ou à un traitement interventionnel (OR=1,7, p =0,09) ou endoscopique (OR=2,0, p =0,035).

      Conclusion

      Dans cette étude, une CT survenait après 11 % des TRF. Les facteurs de risque identifiés permettent de dresser un profil de patient qui devrait bénéficier d’un suivi prolongé pour dépister ces complications.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Complications tardives après traumatisme fermé du rein : résultats de l’étude observationnelle nationale multicentrique TraumAFUF

      Summary
      Introduction

      Among genitourinary traumas, blunt trauma to the kidney are the most frequent: their initial management has been well studied but their development at a distance is poorly documented. The objective of this study was to assess the late complications of blunt renal trauma, and to investigate their predictive factors for occurrence.

      Materials and methods

      A retrospective observational study of the TraumAFUF project was conducted, including, between 2005 and 2018, all blunt renal trauma treated in 18 French hospitals and followed for more than 3 months. The characteristics of the initial trauma, as well as any complications occurring after three months, were identified. The patients were divided into two groups: onset of a late complication (LC) or uncomplicated (UC). The groups were compared in univariate and multivariate analyses to identify the risk factors for the occurrence of these complications.

      Results

      Among the 454 patients included, 50 presented with LC (11%), as symptomatic morphologically altered kidney (2.9%), secondarily impaired biological renal function (2.9%), or secondary arterial hypertension (2.4%). The risk factors identified were, during initial medical care, a high-grade renal trauma≥IV (OR=2.4, P =0.025), active bleeding (OR=2.6, P =0.007), the need for transfusion (OR=2.3, P =0.001), or interventional (R=1.7, P =0.09) or endoscopic treatment (OR=2.0, P =0.035).

      Conclusion

      In this study, late complications occurred in 11% of cases after blunt renal trauma. The risk factors identified make it possible to draw up a patient profile who would benefit from prolonged follow-up to detect these complications.

      Level of evidence

      3.

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    • Preoperative polymicrobial urine culture: An analysis of the risk of perioperative urinary tract infection

      Résumé
      Objectif

      L’objectif était de rapporter notre prise en charge de l’ECBU polymicrobien préopératoire et de déterminer sa corrélation avec le risque d’infection urinaire (IU) postopératoire.

      Matériel et méthodes

      Nous avons identifié rétrospectivement tous les patients avec ECBU préopératoire polymicrobien dans notre centre entre janvier 2017 et octobre 2019. L’ECBU préopératoire était prélevé 5 à 8jours avant l’intervention. Aucune antibiothérapie n’a été prescrite en l’absence de leucocyturie. Les patients ayant une leucocyturie (≥10 leucocytes/mm3) ont été traités en préopératoire par Ceftriaxone pendant une durée minimale de 48heures. En cas d’allergie aux bêta-lactamines, le choix de l’antibiothérapie était laissé à la discrétion du chirurgien. Un deuxième ECBU a été systématiquement prélevé la veille de l’intervention. Le critère de jugement principal était la survenue d’une IU dans les 15jours postopératoire.

      Résultats

      Au total, 690 patients consécutifs ont été inclus. Conformément à notre protocole, l’ECBU préopératoire polymicrobien était traité par Ceftriaxone, Fluoroquinolones, un autre antibiotique ou aucune antibiothérapie dans 492 cas (71,3 %), 22 cas (3,2 %), 31 cas (4,5 %) et 145 cas (21 %), respectivement. Le taux de stérilisation global sur l’ECBU prélevé la veille de la chirurgie était de 40,4 % et était similaire entre chaque bras de traitement (p =0,54). Une IU postopératoire est survenue dans 68 cas (10,5 %). En analyse multivariée, un ECBU stérile la veille de la chirurgie était le seul facteur diminuant le risque d’infection urinaire postopératoire (OR 0,39, IC à 95 %, 0,17–0,84 ; p =0,022).

      Conclusion

      Nos résultats suggèrent qu’une antibiothérapie empirique pour le traitement d’un ECBU préopératoire polymicrobien n’est pas adaptée. Une identification systématique des micro-organismes isolés peut fournir les antibiogrammes nécessaires pour l’initiation d’une antibiothérapie basée sur la sensibilité, contribuant à diminuer le risque infectieux.

      Niveau de preuve

      3.

      Preoperative polymicrobial urine culture: An analysis of the risk of perioperative urinary tract infection

      Summary
      Purpose

      To report our management of preoperative polymicrobial urine culture and to determine its correlation with the risk of postoperative urinary tract infection (UTI).

      Patients and methods

      We retrospectively identified all patients with preoperative polymicrobial urine culture in our center between January 2017 and October 2019. Preoperative urine cultures were collected 5 to 8 days before the surgery. No antibiotic prophylaxis was administered preoperatively in the absence of pyuria. Patients with pyuria (≥10 leukocytes/mm3) were treated preoperatively with Ceftriaxone. In case of beta-lactam allergy, the choice between other antibiotic therapies was left to the surgeon's discretion. A second urine culture was collected the day before surgery. The primary endpoint was the occurrence of UTI within 15 days following surgery.

      Results

      In all, 690 patients were included in the study. In line with our protocol, patients had Ceftriaxone, Fluoroquinolones, another antibiotic or no antibiotic prophylaxis in 492 cases (71.3%), 22 cases (3.2%), 31 cases (4.5%), and 145 cases (21%), respectively. The overall sterilization rate of 40.4% was similar between each treatment arm (P =0.54). Postoperative UTI occurred in 68 cases (10.5%). In multivariate analysis, a sterile urine culture the day before surgery was the only factor decreasing the risk of postoperative UTI (OR 0.39, 95%CI, 0.17–0.84; P =0.022).

      Conclusions

      Our findings suggest that empirical antibiotic therapy for the treatment of preoperative polymicrobial urine culture is no longer adequate. Further evaluation of organisms isolated may provide the necessary antibiograms for initiation of susceptibility based antibiotic therapy that could decrease postoperative UTI rates.

      Level of evidence

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Profil épidémiologique et analyse des facteurs prédictifs du refus du don d’organe chez la population marocaine

      Résumé

      Le don d’organes est influencé par plusieurs facteurs. Une meilleure compréhension des raisons de refus du don d’organes permettrait d’augmenter le nombre de donneurs. L’objectif de notre étude est d’évaluer les connaissances et la position de la population générale marocaine vis-à-vis du don d’organes et de déterminer les facteurs qui influencent leurs positions. Dans cette étude, les données sociodémographiques, les connaissances et l’attitude vis-à-vis du don d’organes et les raisons de refus du don d’organes ont été recueillies chez 677 participants marocains. Bien que seul 1 % des participants sont inscrits au registre des donneurs, notre enquête a montré que 64,7 % des participants sont favorables au don d’organes. Le niveau d’éducation, la catégorie socioprofessionnelle, le statut marital, l’origine, et la couverture médicale sont les facteurs sociodémographiques le plus discriminant concernant la volonté du don d’organes ou pas. La régression logistique binaire a permis d’identifier les facteurs qui empêchent le don d’organes, à savoir le problème de confiance dans le système de santé, les raisons personnelles et religieuses mais aussi l’absence de raisons valables. Ainsi, une meilleure connaissance de la législation en vigueur et de la position de la religion islamique aussi bien que la mise en en place des programmes de formation et d’information à travers des campagnes publicitaires permettra de promouvoir le don d’organes.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Profil épidémiologique et analyse des facteurs prédictifs du refus du don d’organe chez la population marocaine

      Summary

      Organ donation is influenced by several factors. A better understanding of the reasons for organ donation refusal would allow an increase in the number of donors. The objective of our study is to assess the knowledge and position of the general Moroccan population considering organ donation and to determine the factors that influence their positions. In this study, socio-demographic data, knowledge and attitude towards organ donation and reasons for refusing organ donation were collected from 677 Moroccan participants. Although only 1% of participants are enrolled in the donor registry, our survey showed that 64.7% of participants are in favor of organ donation. The level of education, the socio-professional category, the marital status, the ethnic origin and the medical coverage are the socio-demographic factors most discriminating concerning the will to donate organs or not. The binary logistic regression made it possible to identify the factors that prevent organ donation, namely the problem of confidence in the health system, personal and religious reasons but also the lack of valid reasons. Thus, a better knowledge of the legislation in force and of the position of the Islamic religion as well as the establishment of training and information programs through advertising campaigns will promote organ donation.

      Level of evidence

      3.

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    • Instillations endovésicales pour les cystopathies chroniques inflammatoires et douloureuses : revue de la littérature et guide de la pratique clinique

      Résumé
      Introduction

      Les cystopathies chroniques inflammatoires et douloureuses sont des pathologies impactant lourdement la qualité de vie des patients qui en sont atteints. Bien qu’avec des physiopathologies différentes, les cystopathies chroniques ont en commun une altération de la couche, faisant interface entre l’urine et l’urothélium, rendant appropriée l’utilisation d’agents topiques.

      Objectifs

      Faire une revue de l’efficacité et de la tolérance des traitements endovésicaux pour ces pathologies, ainsi qu’un guide pratique pour l’utilisation des molécules actuellement disponibles sur le marché français.

      Méthode

      Une revue narrative de la littérature a été effectuée en mars 2021 sur PubMed/MEDLINE et Google Scholar, ainsi qu’une revue des recommandations françaises et internationales. Les laboratoires et pharmacies ont été interrogés.

      Résultats

      De nombreuses molécules ont été essayées au cours des 50 dernières années, mais ne sont disponibles, actuellement, que le diméthylsulfoxyde et les glycosaminoglycanes. Les résultats en sont prometteurs : leurs taux d’amélioration des douleurs vont jusqu’à 95 % et 84 % de réponse, respectivement dans le syndrome douloureux vésical. Dans les cystites bactériennes, les glycosaminoglycanes permettent de réduire le nombre moyen annuel de cystites de 2,56 (intervalle de confiance (IC) à 95 % −3,86 – −1,26 ; p <0,001), avec une augmentation du délai avant récidive de 130 jours (IC à 95 % : 5,84–254,26 ; p =0,04). Dans la cystite radique, ils ont montré des résultats comparables à l’oxygénothérapie hyperbare sur l’amélioration de la douleur et de la pollakiurie (−1,31±1,3 points sur l’échelle EVA et −1,5±1,4 mictions par jour respectivement, à 12 mois, p <0,01). La littérature reste cependant à faible niveau de preuve.

      Conclusion

      Les cystopathies chroniques ont des options de traitement limitées. Les instillations endovésicales sont une option de traitement à ne pas négliger avec, pour limite, un coût non négligeable pour un résultat incertain.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Instillations endovésicales pour les cystopathies chroniques inflammatoires et douloureuses : revue de la littérature et guide de la pratique clinique

      Summary
      Introduction

      Inflammatory and sensory chronic bladder diseases have a significant impact on quality of life. These pathologies share alteration of the layer between urine and urothelium, making the use of topical agents appropriate.

      Objectives

      Review the efficacy and tolerance of intravesical treatments for these pathologies. Give practical guidelines for the use of agents currently available in France.

      Method

      A narrative review was performed in March 2021 using PubMed/MEDLINE, Google Scholar and the international guidelines. Pharmaceutical companies and pharmacies were interviewed.

      Results

      Although numerous molecules were tested over the last 5 decades, only dimethylsulfoxyde and glycosaminoglycans are available in France today. Results are promising: response rates are up to 95% and 84% respectively in bladder pain syndrome. In urinary tract infections, glycosaminoglycans could decrease annual number of cystitis by 2.56 (95% confidence interval (CI) −3.86, −1.26; P <0.001) and increase the time to first cystitis recurrence by 130 days (95% CI: 5.84 – 254.26; P =0.04). In radiation cystitis, results could be comparable to hyperbaric oxygen regarding pain and frequency of voiding (−1.31±1.3 visual analogic scale et −1.5±1.4 voiding per day, respectively, at 12 months, P <0.01). However, literature has a low level of evidence.

      Conclusion

      Chronic bladder diseases have limited treatment options. Intravesical agents are a good alternative, although their cost is significant and their outcome uncertain.

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    • Koyanagi urethroplasty for proximal hypospadias: A stage procedure?

      Résumé
      Objectif

      L’urétroplastie de Koyanagi pour les hypospadias proximaux, expérience et améliorations techniques.

      Méthodes

      Une étude rétrospective a été menée entre 2004 et 2017. Les dossiers médicaux des patients traités par la technique Koyanagi ont été étudiés. La peau ventrale du pénis était fermée soit avec un lambeau de Byars, soit à l’aide d’une « chasuble d’Ombredanne » (OC). La cohorte a été divisée chronologiquement en deux groupes du même nombre de patients (groupe d’expérience précoce-E-et groupe d’expérience tardive-LEG-). La démographie, les résultats anatomiques et les résultats chirurgicaux ont été comparés entre les groupes en utilisant une analyse univariée. Une régression logistique a été réalisée pour évaluer les facteurs associés à la survenue d’une fistule urétrocutanée postopératoire ou d’une déhiscence urétroplastique (UD).

      Résultats

      L’urétroplastie de Koyanagi a été réalisée chez 67 patients, 33 à l’EEG et 34 au LEG. Le taux global de complications chirurgicales était de 64,2 % (n =43), dont 42 fistules ou UD, plus élevé dans l’EEG (81,8 %) que dans le LEG (44,1 %, p <0,01). Cependant, dans le LEG, les patients ont subi la chirurgie plus âgés et l’utilisation de OC plus fréquente. Après des analyses multivariées, les facteurs associés à une fistule postopératoire ou UD étaient l’année de la chirurgie (OR=0,71 [0,53–0,96] p =0,02), l’âge à la chirurgie (OR=1,11 [1,01–1,22], p =0,03) ; et non la technique de recouvrement cutané ou à la durée du sondage (p >0,05). Une sténose urétrale est survenue chez 1 patient (1,5 %). Au dernier suivi, 64,2 % des patients avaient nécessité une reprise chirurgicale et 80,6 % des patients avaient un méat urétral glandulaires.

      Conclusion

      Dans cette étude, le taux de complications, en particulier la fistule urétrocutanée, est resté élevé. Les sténoses urétrales étaient rares mais l’incidence réelle reste méconnu. En considérant cette intervention comme une procédure en 2 temps, l’urétroplastie de Koyanagi permet finalement de corriger l’hypospade.

      Niveau de preuve

      III.

      Koyanagi urethroplasty for proximal hypospadias: A stage procedure?

      Summary
      Objective

      To report experience and technical refinements with the Koyanagi urethroplasty for proximal hypospadias.

      Methods

      A retrospective study was conducted between 2004 and 2017. Medical records of patients treated by the Koyanagi technique were investigated. The penile ventral skin was closed either with a Byars flap or using an “Ombredanne's chasuble” (OC). The cohort was divided chronologically into two groups of the same number of patients (early -E- and late experience group–LEG-). Demographics, anatomical findings and surgical outcomes were compared between groups using univariate analysis. A logistic regression was performed to assess factors associated with the occurrence of a postoperative urethrocutaneous fistula or urethroplasty dehiscence (UD).

      Results

      The Koyanagi urethroplasty was performed in 67 patients, 33 in the EEG and 34 in the LEG. The overall surgical complication rate was 64.2% (n =43), including 42 fistula or UD, higher in the EEG (81.8%) than in the LEG (44.1%, P <0.01). However, in the LEG, patients underwent the surgery older and the use of OC more frequent. After multivariate analyses, factors associated with a postoperative fistula or UD were the year of surgery (OR=0.71 [0.53–0.96] P =0.02), the age at surgery (OR=1.11 [1.01–1.22], P =0.03); contrary to the skin coverage method or the stenting duration (P >0.05). An urethral stenosis occurred in 1 patient (1.5%). At last follow-up, 64.2% of patients required a further procedure and 80.6% of urethral meatus were glandular.

      Conclusion

      In this study the complication rate, particularly the urethrocutaneous fistula, remained high. Urethral stenosis, were rare but the follow-up was too short to clearly identified them. Considering as a 2 stage procedure koyanagi uretroplasty allows to obtain finally good results.

      Level of evidence

      III.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Repeated detrusor injection of botulinum toxin A for neurogenic bladder in children: A long term option?

      Résumé
      Objectifs

      Évaluation des injections intradétrusoriennes de toxine botulique de type A (IDI-TBA) répétées (au moins 4) pour le traitement de l’hyperactivité neurogène du détrusor chez l’enfant.

      Matériel et Méthode

      Les patients ayant eu au moins 4 IDI-TBA de 2005 à 2017 pour vessie neurologique ont été inclus. Une évaluation clinique et urodynamique était effectuée avant la première, après la première et après la dernière ID-TBA. L’efficacité du traitement était définie par une absence d’hyperactivité détrusorienne ou de trouble de la compliance. Les résultats secondaires étaient l’évolution du ratio de la capacité vésicale/la capacité vésicale théorique pour l’âge, l’apparition d’une altération de la fonction rénale et les complications chirurgicales.

      Résultats

      Sur les 832 patients suivis pour vessie neurologique, 48 ont eu une IDI-TBA, et 17 au moins 4 injections. Un total de 95 procédures ont été réalisées (médiane par patient 5 [4–8]). La première IDI-TBA a été efficace pour 82,3 % des patients, alors que l’efficacité de la dernière n’était que de 53,0 %. Le ratio de capacité de la vessie, initialement à 36,1 %, a augmenté à 80,3 % après la première injection puis est retombé à 57,1 % après la dernière injection. Après un suivi médian de 57 [34–102] mois, aucune complication sévère n’a été rapportée mais 11,8 % des patients ont présenté une pyélonéphrite répétée. Une chirurgie d’augmentation de la vessie a finalement été indiquée pour 35,3 % des cas.

      Conclusion

      Malgré un faible taux de complications et des résultats cystométriques impressionnants après la première injection, l’efficacité de l’IDI-TBA a diminué avec le temps et leur répétition.

      Niveau de preuve

      2.

      Repeated detrusor injection of botulinum toxin A for neurogenic bladder in children: A long term option?

      Summary
      Aims

      Evaluation of repeated (at least 4) intra-detrusor injections of toxin botulinum A (IDI-TBA) for neurogenic bladder in a pediatric cohort.

      Methods

      Patients who underwent at least 4 IDI-TBA between 2005 and 2017 for neurogenic bladder related issues were included (detrusor overactivity and low compliance). Clinical and cystometric data were collected before and after the first injection and after the last injection. The primary endpoint was the proportion of patients with non-abnormal cystometry (no detrusor overactivity and normal compliance). Secondary outcomes were the evolution of the observed bladder capacity/expected ratio, surgical complications and acquired kidney impairment.

      Results

      From the 832 patients referred to our institution for neurogenic bladder, 48 underwent IDI-TBA, and 17 at least 4 injections. Among them, a total of 95 procedures were performed (median per patient 5 [4–8]). While the first injection had a significant effect for 82.3% patients, the last injection improved the medical condition for only 53.0% cases. The bladder capacity ratio, initially 36.1%, increased to 80.3% after the first injection but decreased to a level of 57.1% at last. After a median follow-up of 57 [34–102] months, no severe complications were reported but 11.8% of patients presented with repeated pyelonephritis. A bladder augmentation surgery was finally indicated for 35.3% cases.

      Conclusions

      Despite a low complication rate and impressive cystometric results after the first injection, IDI-TBA efficacy decreased with time and repetition. These findings prone a long-term follow-up and a “à-la-carte” management of this specific population depending on the long-term response to IDI-TBA.

      Level of evidence

      2.

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    • Instauration du traitement adjuvant endovésical par épirubicine des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle : premier retour national d’expérience du CC-AFU vessie

      Résumé
      Introduction

      La mitomycine C est le traitement adjuvant intravésical de référence des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM) de risque intermédiaire. Des tensions dans l’approvisionnement en mitomycine ont vu le jour en France depuis la fin de 2019. L’ANSM en accord avec l’AFU a proposé d’utiliser l’épirubicine, déjà disponible dans d’autres pays européens dans cette indication. L’objectif de notre étude était de rapporter l’expérience initiale française de l’utilisation de l’épirubicine en traitement adjuvant des TVNIM.

      Matériels et méthodes

      Nous avons entrepris une étude rétrospective multicentrique française descriptive afin de colliger, auprès des centres des membres du CC-AFU vessie, les données clinico-pathologiques des patients, les indications, les modalités d’utilisation (dose, indication, circuit à la pharmacie) et les données de tolérance de l’épirubicine. L’impact de l’épidémie de COVID-19 sur les interruptions de traitement a également été recensé. Sur les 20 centres contactés, 5 (25 %) avaient instauré le protocole d’administration de l’épirubicine élaboré par le sous-comité vessie du CC-AFU. Au total, 61 patients ont été traités par instillations endovésicales d’épirubicine entre novembre 2019 et novembre 2020 pour une TVNIM à la dose unique de 50mg.

      Résultats

      Au total, 61 patients (âge moyen 67 ans, 64–77 ans) ont été traités par épirubicine dont 45 (73,8 %) étaient des hommes. Les patients présentaient une TVNIM de risque intermédiaire dans 88,5 %, le reste présentaient une maladie à haut risque. Un traitement d’induction sans ou avec entretien était prévu pour 48 (78,7 %) et 13 patients (21,3 %), respectivement. La préparation et l’administration de l’épirubicine étaient semblables à celles de la mitomycine : préparation en pharmacie centrale pour délivrance le jour même avec instillation immédiate en consultation externe. Contrairement à la mitomycine, l’alcalinisation urinaire n’était pas nécessaire. Sur les 498 instillations totales programmées, 345 ont été réalisées (69,3 %). L’épidémie de COVID-19 a considérablement impacté la délivrance d’épirubicine : un patient n’a pas pu démarrer son traitement (1,6 %), 8 patients (13,1 %) ont dû l’interrompre définitivement ; le reste des patients ont subi des instillations décalées (18 %). Les autres causes d’arrêt du traitement comprenaient des complications infectieuses (9,8 %). Aucune toxicité majeure n’a été déplorée.

      Conclusion

      La mise en place d’un protocole de traitement adjuvant par épirubicine a présenté une bonne faisabilité avec une faible toxicité, sans modifier l’organisation du parcours de soin des patients. Dans le contexte de pénurie de mitomycine de survenue imprévisible, l’épirubicine représente une bonne alternative thérapeutique dans le traitement adjuvant endovésical des TVNIM de risque intermédiaire.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Instauration du traitement adjuvant endovésical par épirubicine des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle : premier retour national d’expérience du CC-AFU vessie

      Summary
      Introduction

      Mitomycin C is the gold standard intravesical adjuvant therapy for intermediate-risk non-muscle-invasive bladder cancer (NMIBC). Tensions in the supply of mitomycin have emerged in France since late 2019. The ANSM in agreement with the AFU proposed to use epirubicin, already available in other European countries in this indication. The objective of our study was to report the initial French experience with the use of epirubicin in adjuvant treatment of NMIBC.

      Materials and methods

      We undertook a French multicenter retrospective descriptive study to collect, from the centers of the members of the CC-AFU bladder, the clinico-pathological data of the patients, the indications, the modalities of use (dose, indication, circuit in the pharmacy) and the tolerance data of epirubicin. The impact of the COVID-19 epidemic on treatment interruptions was also identified. Of the 20 centers contacted, 5 (25%) had implemented the epirubicin administration protocol developed by the CC-AFU bladder subcommittee. A total of 61 patients were treated with endovesical instillations of epirubicin between November 2019 and November 2020 for NMIBC at a single dose of 50mg.

      Results

      A total of 61 patients (mean age 67 years, 64–77 years) were treated with epirubicin, of which 45 (73.8%) were male. The patients had intermediate-risk NMIBC in 88.5%, the rest had high-risk disease. Induction therapy without or with maintenance was planned for 48 (78.7%) and 13 patients (21.3%), respectively. The preparation and administration of epirubicin was similar to that of mitomycin: central pharmacy preparation for same-day dispensing with immediate outpatient instillation. Unlike mitomycin, urinary alkalinization was not required. Of the 498 total instillations scheduled, 345 were performed (69.3%). The COVID-19 epidemic significantly impacted epirubicin delivery: one patient could not start treatment (1.6%), 8 patients (13.1%) had to discontinue it permanently; the rest of the patients underwent delayed instillations (18%). Other causes of discontinuation included infectious complications (9.8%). No major toxicities were reported.

      Conclusion

      The implementation of an adjuvant epirubicin treatment protocol presented a good feasibility with low toxicity, without modifying the organization of the patients’ care pathway. In the context of unpredictable mitomycin shortage, epirubicin represents a good therapeutic alternative in the endovesical adjuvant treatment of intermediate-risk NMIBC.

      Level of proof

      3.

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    • La cryptorchidie chez l’enfant : facteurs prédictifs d’atrophie et de réascension testiculaires postopératoires

      Résumé
      Introduction

      Atrophie et réascension testiculaires constituent des complications fréquentes de l’orchidopexie. Le but de notre étude était d’identifier les facteurs prédictifs de ces complications.

      Méthodes

      Il s’agit d’une étude prospective monocentrique, réalisée entre janvier 2009 et décembre 2014 incluant tous les enfants opérés pour cryptorchidie. Nous avons noté pour tous les malades l’âge lors de l’orchidopexie, la localisation, le volume testiculaire, l’état des vaisseaux spermatiques, la présence d’anomalies de fusion épididymo-testiculaires, la technique opératoire, le recours à la funiculyse et la qualité d’abaissement.

      Résultats

      Nous avons inclus 688 enfants opérés pour cryptorchidie. Le nombre total de testicule cryptorchidie était de 816. Les facteurs prédictifs d’atrophie postopératoire en analyse univariée étaient : le siège testiculaire peropératoire au niveau de l’orifice inguinal profond ou intra-abdominal, l’hypotrophie testiculaire peropératoire, les anomalies du pédicule spermatique et de fusion épididymo-testiculaires, l’orchidopexie cœlioscopique, la funiculyse et l’abaissement sous tension. En analyse multivariée, seuls l’hypotrophie testiculaire peropératoire et le siège testiculaire au niveau de l’orifice inguinal profond étaient retenus comme facteurs indépendants de survenue d’atrophie testiculaires. Les facteurs prédictifs de réascension testiculaire en analyse univariée étaient : le siège peropératoire intra-abdominal, l’orchidopexie par voie scrotale et l’abaissement sous tension. En analyse multivariée, aucun facteur n’a été retenu.

      Conclusion

      L’hypotrophie testiculaire peropératoire et la localisation au niveau de l’orifice inguinal profond étaient des facteurs prédictifs indépendants d’atrophie testiculaire postopératoires. Aucun facteur prédictif indépendant de réascension testiculaire postopératoire n’a été retenu an analyse multivariée.

      Niveau de preuve

      2.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La cryptorchidie chez l’enfant : facteurs prédictifs d’atrophie et de réascension testiculaires postopératoires

      Summary
      Introduction

      Outcomes of orchidopexy for undescended testes may be disappointing. The aim of our study was to identify predictive factors of testicular atrophy and orchidopexy failure.

      Methods

      It was a prospective monocentric study including all boys operated for undescended testes between January 2009 and December 2014. We have recorded for all boys: age at surgery, testes volume and position, epididymo-testicular fusion and spermatic vessels abnormalities, surgical technique, need for extensive cord dissection and tension-free orchidopexy.

      Results

      We have included 688 boys operated for undescended testes. The whole number of undescended testes was 816. Predictive factors for postoperative testicular atrophy in univariate analysis were: testicular position in deep inguinal orifice, intra-abdominal testes, hypotrophic preoperative testes, epididymo-testicular fusion and spermatic vessels abnormalities, laparoscopic orchidopexy, complete testicular vessels skeletonization and under-tension orchidopexy. In multivariate analysis, peroperative testicular hypotrophy and testicular position in deep inguinal orifice have been identified as independent factors of postoperative atrophy. Predictive factors for testicular reascension in univariate analysis were: intra-abdominal testis position, scrotal orchidopexy and under-tension orchidopexy. In multivariate analysis, no independent factor was identified.

      Conclusion

      Peroperative testicular hypotrophy and testicular position in deep inguinal orifice have been identified as independent factors of postoperative atrophy. There was no independent predictive factor for postoperative testicular reascension.

      Level of proof

      2.

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    • The volume and thickness of preprostatic fat on MRIs are not associated with prostate cancer aggressiveness in men undergoing radical prostatectomy

      Résumé
      Objectif

      La graisse périprostatique a une activité métabolique sur la prostate par l’intermédiaire de cytokines qui agissent, de manière paracrine, sur plusieurs voies de signalisation et, notamment, celles de la tumorogénèse. Nous avons cherché à savoir s’il existait une association entre l’abondance de la graisse préprostatique et l’agressivité du cancer de la prostate.

      Matériel et méthodes

      Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant des malades ayant été opérés d’une prostatectomie totale dans notre centre à partir de la base de données prospective RESCAP. Les IRM préopératoires ont été relues et différentes mesures de la graisse préprostatique (GPP) ont été réalisées. L’épaisseur maximale (GPPmax) et l’épaisseur minimale (GPPmin) étaient mesurées sur une coupe sagittale T2 médiane. Le volume total de la graisse préprostatique (GPPV) et le volume normalisé par le volume prostatique (GPPVn) étaient calculés de manière semi-automatique par segmentation sur des coupes axiales continues de 3mm. L’association de ces paramètres avec les critères d’agressivité du cancer de la prostate (ISUP 3-5 sur les biopsies et sur la pièce opératoire, risque d’AMICO intermédiaire ou élevé, PSA>10ng/mL, augmentation du score ISUP entre les biopsies et la pièce opératoire) a été mesurée ainsi que l’association entre les classes d’IMC normal, surpoids et obésité et les critères d’agressivité retenus.

      Résultats

      Au total, 121 malades ont été inclus dans cette étude. En analyse univariée, comme en analyse multivariée, après ajustement sur l’âge, aucune des mesures de la graisse pré-prostatique (GPPV, GPPVn, GPPmin, GPPmax) réalisées n’était associée aux critères d’agressivité du cancer de la prostate. Il n’y avait pas non plus d’association entre la classe d’IMC et l’agressivité tumorale.

      Conclusion

      Dans notre étude, il n’existe pas d’association entre l’abondance de la graisse préprostatique et l’agressivité du cancer de la prostate selon les modalités de réalisation des mesures retenues.

      Niveau de preuve

      III.

      The volume and thickness of preprostatic fat on MRIs are not associated with prostate cancer aggressiveness in men undergoing radical prostatectomy

      Summary
      Purpose

      Periprostatic fat has a metabolic activity on the prostate via cytokines that act paracrine on several signaling pathways including tumorigenesis. We investigated whether there was an association between preprostatic fat abundance and prostate cancer (PCa) aggressiveness.

      Materials and methods

      We performed a retrospective study including patients who underwent radical prostatectomy in our center from the prospective RESCAP database. Preoperative MRIs were re-read and different measurements of preprostatic fat (PPF) were performed. The maximum thickness (PPFmax) and the minimum thickness (PPFmin) were measured on a median T2 sagittal section. The total volume of preprostatic fat (PPFV) and volume normalized by prostate volume (NPPFV) were calculated semi-automatically by segmentation on continuous axial sections of 3mm. The association of these parameters with the aggressiveness criteria of PCa (ISUP 3-5 on biopsies and on operative specimen, intermediate or high-risk disease according to D’AMICO, PSA>10, upgrading risk at radical prostatectomy) was measured as well as the association between normal, overweight, and obese BMI classes and the aggressiveness criteria used.

      Results

      One hundred and twenty-one men were included in this study. In both the univariate analysis and the multivariate analysis, none of the preprostatic fat measurements (PPFmax, PPFmin, PPFV and NPPFV) were associated with PCa aggressiveness criteria. There was also no association between BMI class and tumor aggressiveness.

      Conclusion

      In this study, there is no association between the abundance of preprostatic fat and PCa aggressiveness according to the periprostatic fat measurements achieved.

      Level of evidence

      III.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2022, 5, 32, i

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    • Recommandations du Comité de cancérologie de l’Association Française d’Urologie (CC-AFU) pour la bonne pratique des instillations intravésicales de mitomycine C, d’épirubicine et de BCG pour le traitement des tumeurs de la vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM)

      Résumé
      Introduction

      Les instillations intravésicales de mitomycine C, d’épirubicine et de BCG sont fréquemment indiquées pour le traitement adjuvant des tumeurs de la vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM). Ces recommandations ont pour objectif d’optimiser la réalisation d’instillations intravésicales de mitomycine C, d’épirubicine et de BCG pour une meilleure efficacité carcinologique et une moindre morbidité.

      Matériels et méthodes

      Nous avons réalisé une analyse d’enquête de bonnes pratiques, des recommandations existantes et des textes réglementaires, complétées par une revue de la littérature. La recherche bibliographique en langue française et anglaise sur Medline® et Embase® en utilisant les mots clés « bladder » ; « NMIBC » ; « BCG » ; « Mitomycin » ; « epirubicin » ; « complication » ; « toxicity » ; « adverse events » ; « prevention » et « treatment » a été effectuée jusqu’en novembre 2021.

      Résultats

      L’information du patient doit être préalable à la première instillation et délivrée en consultation par le médecin. La recherche de contre-indication formelle aux instillations intravésicales doit être systématiquement effectuée. Les instillations doivent être réalisées dans un établissement de santé disposant au moins des conditions pour réaliser des endoscopies et pour en assurer la sécurité. L’ECBU récent doit être systématiquement vérifié ainsi que les éléments de la check-list avant toute instillation réalisée par l’urologue ou l’infirmière dédiée. Il faut réaliser un sondage atraumatique pour instiller le produit et veiller à surseoir à l’instillation en cas d’effet indésirable non contrôlé. Le produit instillé doit rester au contact de l’urothélium vésical pendant 2heures. Enfin, le patient doit uriner assis pendant au moins les 6heures suivant l’instillation et veiller à boire abondamment pendant 48heures.

      Conclusion

      Pour atteindre une efficacité carcinologique optimale et pour diminuer les risques d’événements indésirables, la réalisation des instillations intravésicales de mitomycine C, d’épirubicine et de BCG doit suivre une procédure bien définie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations du Comité de cancérologie de l’Association Française d’Urologie (CC-AFU) pour la bonne pratique des instillations intravésicales de mitomycine C, d’épirubicine et de BCG pour le traitement des tumeurs de la vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM)

      Summary
      Introduction

      Intravesical instillations of mitomycin C, epirubicin and BCG are considered as the standard treatment for most patients diagnosed with non-muscle invasive bladder cancer. These guidelines aim to optimize the adjuvant intravesical treatment in order to increase the efficacy and lower the morbidity associated with its administration.

      Methods

      We conducted a daily practice survey, an online search of available national regulation recommendations and of published guidelines. A bibliography search in French and English using Medline® and Embase® with the keywords “BCG”; “mitomycin C”; “epirubicin”; “bladder”; “complication”; “toxicity”; “adverse reaction”; “prevention” and “treatment” was performed November 2021.

      Results

      Patient information should be given by the attending physician before the first intravesical instillation. A medical exam to look for specific contraindications is also mandatory to select adequate candidates. Intravesical instillations should be delivered in health-care centers where urologic endoscopic procedures are routinely performed. Attending urologist or specialized nurse should check for negative pretreatment urine test. Intravesical instillation can only be delivered after bladder catheter has been inserted in the bladder without any injury of the lower urinary tract. The pharmaceutical agent should be kept in the bladder for two hours. Finally, voiding within the 6hours following intravesical instillations should be done in the sitting position and the patient should drink at least 2 liters of water per day for 2 days.

      Conclusion

      The delivery of intravesical instillations of mitomycin C, epirubicin and BCG should follow a standardized procedure for better efficacy and lower morbidity.

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