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    Numéro 1- Volume 29- pp. 1-62 (Janvier 2019)

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2019, 1, 29, i

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    • Migration in last decade to high-risk prostate cancer after radical prostatectomy

      Résumé
      Objectif

      Il existe une controverse autour du dépistage du cancer de prostate (CaP) par l’utilisation du PSA, en raison du risque de surtraitement. La tendance actuellement observée dans différentes études Européennes et Américaines est une diminution du nombre de prostatectomie totale (PT) dans les CaP de bas risque et une augmentation pour les maladies de pronostique intermédiaire ou localement avancée. L’objectif de cette étude était d’observer la migration des stades pathologiques sur 10 ans des patients subissant une prostatectomie totale, afin d’évaluer la tendance Française à partir de 2 centres universitaires de haut volume chirurgical.

      Méthodes

      Il s’agissait d’une étude rétrospective, multicentrique où toutes les PT réalisées, dans 2 centres universitaires Français et quelque soit la voie d’abord, laparoscopique ou rétropubienne, pour chacune des années 2005, 2010 et 2015 étaient incluses. Les données préopératoires (âge, PSA, stade clinique, nombre de biopsies positives, score de biopsie de Gleason) et postopératoires (pTNM, score de Gleason pathologique (pGS)) ont été analysées et comparées.

      Résultats

      Au total, 1282 PT ont été réalisées (503 en 2005, 403 en 2010, 376 en 2015). Respectivement entre 2005, 2010 et 2015, le nombre médian de biopsies positives a augmenté significativement de 2,30 vs 2,88 vs 5,3 (p =0,0001). La répartition des risques selon la classification de D’Amico évoluait avec le temps avec : un risque faible : 49,9 vs 44,4 vs 15,7 % (p =0,0001) ; risque intermédiaire : 40,95 vs 43,92 vs 64,1 % (p =0,0001) ; et risque élevé : 9,15 vs 11,66 vs 20,2 % (p =0,0001) entre 2005, 2010 et 2015 respectivement. Le score pGS évoluait vers un score plus élevé avec SG<7 : 22,8 vs 29,9 vs 7,1 % et SG≥7 : 77,2 vs 70,1 vs 92,9 % (p =0,001). De plus les stades pTNM évoluent avec notamment une extension extraprostatique : pT2 : 66,9 vs 51,9 vs 48,7 % ; pT3 : 33,1 vs 48,1 vs 51,3 % (p =0,0001).

      Conclusion

      Cette étude a montré un changement dans la prise en charge du CaP depuis les nouvelles recommandations sur le dépistage du PSA et l’évolution des traitements conservateurs. Le nombre de PT pour les CaP à risque plus élevé augmente. Ce changement correspond à une meilleure sélection des patients éligibles à la PT : diminution pour les maladies à faible risque et augmentation pour les maladies localisées à haut risque.

      Niveau de preuve

      3.

      Migration in last decade to high-risk prostate cancer after radical prostatectomy

      Summary
      Objective

      There is controversy around prostate cancer (PCa) screening through the use of PSA, due to the risk of overtreatment. The current trend observed in various European and American studies is a decrease in the number of radical prostatectomy (RP) in low-risk PCa and an increase for intermediate or locally advanced diseases. The objective of this study was to observe the migration of the pathological stages from radical prostatectomy (RP) over 10 years in France through 2 French centers.

      Methods

      It was a multicentric retrospective study, where all the RP realized in 2 French tertiary centers, in a laparoscopic or retropubic approach for each of the years 2005, 2010 and 2015 were included. Preoperative data (age, PSA, clinical stage, number of positive biopsies, Gleason biopsy score) and postoperative data (pTNM, pathological Gleason score (pGS)) were analyzed and compared.

      Results

      In all, 1282 RP were realized (503 in 2005, 403 in 2010, 376 in 2015). Respectively between 2005, 2010, 2015 the average number of positive biopsy increased significantly from 2.30 vs. 2.88 vs. 5.3 (P =0.0001). The distribution of D’Amico's risk evolves with time: low-risk: 49.9 vs. 44.4 vs. 15.7% (P =0.0001); intermediate risk: 40.95 vs. 43.92 vs. 64.1% (P =0.0001) and high-risk: 9.15 vs. 11.66 vs. 20.2% (P =0.0001) between 2005, 2010 and 2015 respectively. pGS evolved to higher score with SG<7: 22.8 vs. 29.9 vs. 7.1% et SG≥7: 77.2 vs. 70.1 vs. 92.9% (P =0.001). Also, pTNM increased to non-organ-confined disease: pT2: 66.9 vs. 51.9 vs. 48.7%; pT3: 33.1 vs. 48.1 vs. 51.3% (P =0.0001).

      Conclusion

      This study showed a change in the management of PCa since new recommendations from medical authorities about PSA screening and evolving of conservative treatment. Number of RP increase for higher risk PCa. This change corresponds to better patient selection for RP: decrease for low-risk and increase for high-risk organ-confined disease.

      Level of evidence

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Maladie thromboembolique veineuse et cancers urologiques : épidémiologie et prise en charge thérapeutique

      Résumé
      Introduction

      Un cancer actif est un facteur de risque connu de maladie thromboembolique veineuse (MTEV). La survenue de MTEV est la seconde cause de décès en cancérologie. En onco-urologie, certains cancers sont associés à un risque accru de MTEV. Le but de ce travail était de proposer une mise au point sur l’épidémiologie et la prise en charge des MTEV en onco-urologie.

      Matériels et méthodes

      Une revue systématique de la base de données PubMed® via la méthode PRISMA a été effectuée à l’aide des mots clés suivants : « neoplasm  », « venous thromboembolism  », « prophylaxis  », « pulmonary embolism  », « urology  ». Les articles originaux ont été inclus en priorisant : méta-analyses, revues de la littérature, essais randomisés contrôlés et études de cohorte de bon niveau de preuve. Seules les publications en langue anglaise ou française ont été retenues.

      Résultats

      L’incidence des évènements thromboemboliques (ETE) était plus importante en cas de carcinome à cellule rénale (3,5 %/an). En cas de traitement chirurgical, la chirurgie la plus à risque d’ETE était la cystectomie (2,6 à 11,6 %). La chimiothérapie était à elle seule un facteur de risque important en augmentant le risque de survenue d’ETE par six. L’hormonothérapie augmentait également ce risque, par le biais de l’hypogonadisme induit. Le traitement curatif des MTEV liés cancer devait se faire via l’administration d’une héparine de bas poids moléculaire (HBPM). L’instauration d’un traitement prophylactique n’était pas systématique chez les patients diagnostiqués avec un cancer urologique.

      Conclusion

      La compréhension des différents mécanismes impliqués dans la survenue d’ETE chez ces patients a permis d’optimiser la prise en charge notamment des patients avec un cancer urologique. En effet, la fréquence des événements thromboemboliques est probablement sous-estimée par les urologues dans la pratique clinique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Maladie thromboembolique veineuse et cancers urologiques : épidémiologie et prise en charge thérapeutique

      Summary
      Introduction

      Active cancer is a risk factor in the occurrence of venous thromboembolism (VTE). This is the second cause of death for these patients. In onco-urology, some cancers are associated with an increased risk of VTE. The aim of this study was to propose a focus of epidemiology and VTE therapy management.

      Material and methods

      A systematic analysis of the PubMed® database was performed through the PRISMA methodology using the followings keywords : “neoplasm”, “venous thromboembolism”, “prophylaxis”, “pulmonary embolism”, “urology”. The original papers were included with a priority on: meta-analyzes, literature reviews, randomized controlled trials and good-level proof cohort studies. Only publications in English or French have been selected.

      Results

      The incidence of VTE was more important in case of renal carcinomas (3.5%/year). When surgery was proposed cystectomy was the riskiest procedure (2.6 to 11.6% VTE). Chemotherapy alone was an important risk factor increasing by a factor of six the occurrence of VTE. Hormonotherapy also increased this risk by induced hypogonadism. The curative treatment for VTE associated with cancers has to be performed through the injection of low molecular weight heparin. The implantation of a prophylactic treatment was not systematic among patients diagnosed with urological cancer.

      Conclusion

      The understanding of mechanisms associated with the occurrence of VTE among these patients has enabled to improve patient management, especially those suffering from urological cancer. Undeniably, frequency of VTE is probably underestimated by urologists during clinical practice.

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    • Quelle prise en charge optimale pour un sarcome du cordon spermatique en 2018 ?

      Résumé

      Le sarcome du cordon spermatique est une pathologie rare pour laquelle la prise en charge initiale est d’importance primordiale. Le diagnostic est souvent découvert a posteriori après une chirurgie pour cure de hernie inguinale, pour suspicion de cancer du testicule ou après exérèse d’une adénopathie inguinale. Toute suspicion clinique doit donc faire l’objet d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) et d’une biopsie percutanée sous contrôle radiologique dans le but d’obtenir un diagnostic préopératoire précis. Les histologies les plus fréquentes sont le liposarcome et le léiomyosarcome chez l’adulte âgé, le rhabdomyosarcome chez l’enfant et l’adulte jeune. Un bilan d’extension intra-abdominal et à distance par scanner précédera le traitement. La stratégie thérapeutique de même que la planification chirurgicale sont ensuite adaptées aux paramètres histologiques, morphologiques et pronostiques. La chirurgie est la pierre angulaire du traitement des sarcomes du cordon spermatique. Le geste minimal requis est l’exérèse de la tumeur en bloc avec la réalisation d’une orchidectomie totale, l’exérèse du cordon spermatique et la ligature des vaisseaux spermatiques à l’orifice inguinal profond. Elle peut être élargie à la paroi abdominale et aux organes de voisinage et nécessiter si besoin une reconstruction par lambeau. Le pronostic des sarcomes du cordon spermatique est équivalent à celui des sarcomes du tronc dont l’évolutivité locale est péjorative pour la survie des patients. De fait, l’exérèse doit être réalisée par un chirurgien ayant l’expertise des problématiques liées à la chirurgie des sarcomes au sein d’un centre spécialisé du réseau Netsarc.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Quelle prise en charge optimale pour un sarcome du cordon spermatique en 2018 ?

      Summary

      Spermatic cord sarcomas are rare tumors for which the most important is the initial diagnostic procedure. They are frequently misdiagnosed after surgery for inguinal hernia, inguinal lymphadenectomy or testicular malignancy. Any clinical suspicion has to lead to perform imaging with MRI and a core needle biopsy in order to obtain an accurate preoperative diagnosis. Liposarcoma and leiomyosarcoma are the most common histological subtypes in elderly adults, rhabdomyosarcoma in children or in young adults. A CT scan will precede the treatment in order to look for distant metastasis and abdominal involvement. The therapeutic strategy as well as the surgical planning are then adapted to the histological, morphological and prognostic factors. Surgery is the cornerstone for the treatment of spermatic cord sarcoma. The minimum requirements for the surgical procedure are a wide excision of the tumor en bloc with radical orchidectomy, excision of the ipsilateral scrotum and high spermatic cord ligation. It could be enlarged to the anterior abdominal wall and adjacent organs some required a soft tissue flap. Spermatic cord sarcoma and trunk wall sarcoma have the same prognosis for which local recurrence could significantly decrease survival. Consequently, surgeon in charge with these tumors has to be familiar with soft tissue sarcoma and the management of these patients must be carried out under the supervision of a multidisciplinary team within the Netsarc network.

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    • Risque médico-légal en urologie : analyse d’un portefeuille d’assurés auprès d’une compagnie d’assurances française entre 2009 et 2018

      Résumé
      Objectif

      Présentation des données collectées sur les demandes d’indemnisations en urologie à partir du registre d’une compagnie d’assurances française.

      Matériel et méthode

      Les demandes d’indemnisations impliquant des chirurgiens urologues portant sur la période 2009–2018 ont été recensées et analysées.

      Résultats

      Au total, 37 dossiers ont été retrouvés. Les interventions chirurgicales oncologiques et fonctionnelles représentent 78 % des demandes de réparation. Les complications postopératoires représentent 76 % des dossiers. Les actes les plus représentés sont la prostatectomie totale (5) et la promontofixation (4). Le délai moyen de réclamation est de 28,6 mois [1–144 mois], la durée moyenne d’une procédure (ouverture–clôture) est 32,8 mois [12–72 mois]. Les commissions de conciliation et d’indemnisation (CCI), les tribunaux de grande instance (TGI) ont été sollicités respectivement dans 51 % et 33 % des procédures. Un accord à l’amiable est trouvé dans 16 % des cas. Il n’y a eu aucune procédure pénale ou disciplinaire pour cette spécialité. Le coût moyen d’un dossier d’urologie clos est de 7836 € [0–31 120 €]. Au total, 64,8 % des expertises confirment des pratiques dans le respect des règles de l’art.

      Conclusion

      Cette série présente la première analyse médico-légale d’un portefeuille d’urologues sur une période de 9 ans en urologie française. On constate un taux de responsabilité retenue à l’encontre du praticien dans seulement 27 % des cas. Le faible taux de dossiers fautifs, l’absence de condamnation pour manquement au devoir d’information et l’absence de condamnation en rapport avec l’antibioprophylaxie semblent confirmer que la pratique de l’urologie en France est de bonne qualité. Une étude complémentaire sur une plus longue durée et sur une cohorte d’urologues plus fournie permettrait une approche médico-légale plus fine.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Risque médico-légal en urologie : analyse d’un portefeuille d’assurés auprès d’une compagnie d’assurances française entre 2009 et 2018

      Summary
      Objective

      Presentation of data collected on urology claims from the register of a French insurance company.

      Material and method

      Compensation claims involving urologists covering the period 2009–2018 were identified and analyzed.

      Results

      A total of 37 files were found. Oncological and functional surgical interventions accounts for 78% of repair claims. Postoperative complications represent 76% of the cases. The most represented acts are total prostatectomy (5) and promonto-fixation (4). The average time of complaint is 28.6 months [1–144 months], the average duration of a procedure (opening–closing) is 32.8 months [12–72 months]. The Conciliation and Compensation Commissions (CCC) and the High Court Courts (HCC) were solicited respectively in 51% and 33% of the proceedings. An amicable agreement is found in 16% of cases. There was no criminal or disciplinary proceedings. The average cost of a closed urology file is 7836 € [0–31,120 €]. In total, 64.8% of the expertises confirm practices in the respect of the rules of the art.

      Conclusion

      This series presents the first forensic analysis of a portfolio of urologists on a period of 9 years in French urology. There is a rate of responsibility retained against the practitioner in only 27% of cases. The low rate of faulty files, the absence of a conviction for breach of the duty to provide information and in connection with antibiotic prophylaxis seem to confirm that the practice of urology in France is of good quality, a further study on a longer period of time and on a larger cohort of urologists would allow a finer medico-legal approach.

      Level of evidence

      3.

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    • Efficacité des ballons Pro-ACT™ dans le traitement de seconde ligne de l’incontinence urinaire d’effort post-prostatectomie après échec des bandelettes sous-urétrales

      Résumé
      Introduction

      Les ballons Pro-ACT™ (Uromedica, Inc., MN, États-Unis) sont une technique mini-invasive de traitement de première intention de l’incontinence urinaire d’effort post prostatectomie (IUE post-PR) non sévère comme les bandelettes sous urétrales (BSU). Peu de données d’efficacité sont disponible quant à leur utilisation en traitement de seconde ligne après échec des BSU.

      Objectif

      Évaluer l’efficacité des ballons Pro-ACT™ dans le traitement de seconde ligne de IUE post-PR non sévère après échec des BSU.

      Patient et méthodes

      Étude rétrospective, monocentrique de patient ayant eu une pose de ballons Pro-ACT™, après échec de BSU (17 Advance™, 1 TOMS™) entre 2009 et 2015. Les résultats sur la continence étaient évalués par le nombre de protections par jour et par l’évaluation de la qualité de vie par le questionnaire I-QOL. La guérison était définie par l’absence de protections systématiques et l’amélioration par une réduction de plus de 50 % du nombre de protection.

      Résultats

      Dix-huit patients ont été inclus avec un suivi médian de 21,5 [14–44] mois. Deux patients (11,1 %) avaient un antécédent de radiothérapie pelvienne adjuvant à la PR. Le nombre médian de protections par jour était de 2 [1–3], après la pose de BSU et avant la pose des ballons. Après la pose des ballons Pro-ACT™, le nombre médian de protections par jour était de 0 [0–1], avec 77,7 % des patients guéris et 22,2 % améliorés. Le score médian de qualité de vie I-QOL, était 52,2 [23,3–62,6] et de 83 [31,8–97,7], respectivement avant et après la pose de ballons Pro-ACT™ (p <0,001). Neuf (60 %) patients, évaluaient la gravité de leur incontinence comme légère, quatre (26,6 %) comme moyenne et deux (13,3 %) comme sévère, après la pose des ballons. Le volume médian d’ajustement des ballons était de 3 [2–6] mL.

      Conclusion

      Les ballons Pro-ACT™ ont une efficacité significative sur la prise en charge de l’IUE post-PR après échec des BSU et peuvent être proposés en seconde intention.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Efficacité des ballons Pro-ACT™ dans le traitement de seconde ligne de l’incontinence urinaire d’effort post-prostatectomie après échec des bandelettes sous-urétrales

      Summary
      Introduction and objectives

      The periurethral adjustable balloons (PUAB) Pro-ACT™ are less invasive technique to treat non-severe forms of post-radical prostatectomy urinary incontinence (pRP-UI), like sub-urethral trans-obturator male sling. Few data of efficiency are available for their use in second line treatment after male sling failure.

      Objective

      To evaluate the efficiency of PUAB Pro-ACT™ (Uromedica, Inc., MN, USA) in the second line treatment for non-severe pRP-UI after male sling failure.

      Materials and methods

      Single center retrospective study of patients treated with male sling (17 Advance™, 1 TOMS™) between 2009 and 2015. The continence results were evaluated by the number of pad per day and the quality of life assessment by the I-QOL questionnaire. The “cure” was defined as no pad and “improved” as decreased more than 50 % of pads use.

      Results

      Eighteen patients were included with median follow-up of 21.5 [14–44] months. Two patients (11.1 %) had a past history of pelvic radiotherapy. The median pads per day used was 2 [1–3] after male sling insertion and before Pro-ACT™ device insertion. After Pro-ACT™ device insertion, the median pads per day used was 0 [0–1], with 77.7 % of patients cured and 22.2 % improved. The median quality of life score I-QOL, was 52.2 [23.3–62.6] and 83 [31.8–97.7], respectively before and after Pro-ACT™ device insertion (P <0.001). Nine (60 %) patients rated their incontinence severity as mild, four (26.6 %) as middle and two (13.3 %) as severe, after balloon insertion. The median volume of adjustment was 3 [2–6] mL.

      Conclusions

      The PUAB Pro-ACT™ have a significant efficiency for use after male sling failure and can be used in second line therapy.

      Level of evidence

      3.

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    • Évaluation du niveau sonore dans un bloc opératoire d’urologie

      Résumé
      Objectifs

      Dans une salle d’intervention, un niveau sonore élevé est associé à un plus haut risque de complications et affecte la communication entre les différents intervenants. L’objectif de cette étude était d’évaluer le niveau sonore lors des interventions urologiques.

      Matériel et méthodes

      Une étude observationnelle monocentrique a été menée au cours de 100 interventions réalisées en urologie. Les interventions ont été divisées en quatre groupes : interventions réalisées en chirurgie ouverte, interventions réalisées par voie endoscopique, interventions réalisées par voie laparoscopique pure et interventions réalisées par laparoscopie robot-assistée. Le niveau sonore était mesuré à l’aide de l’application Sonomètre SPL® développée par ExaMobile S.A. (Bielsko-Biała, Pologne) pour i-phone®.

      Résultats

      Les niveaux sonores moyens, minimums et maximums, tout type d’interventions confondu étaient respectivement de 60,31±3,3 db, 52,42±2,6 db et 81,73±2,8 db. Pour les interventions endoscopiques, ils étaient respectivement de 61,6±4,1 db, 53,4±4,1 db et 81,3±3,1 db. Pour la chirurgie ouverte, ils étaient respectivement de 59,0±1,0 db, 51,6±1,8 db et 81,4±1,5 db. Pour la chirurgie laparoscopique pure, ils étaient respectivement de 58,33±0,6 db, 50,66±1,2 db et 83,33±1,5 db. Pour la chirurgie laparoscopique robot assistée, ils étaient respectivement de 60,0±2,4 db, 52,5±2,3 db et 83,56±1,8 db. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les différentes voies d’abord. Cependant, le niveau sonore, dans le groupe endoscopie, était supérieur pour les interventions utilisant la technologie laser (58,7±1,1 vs 66,3±0,1 db, p =0,01).

      Conclusion

      Le niveau sonore lors des interventions de chirurgie urologique est élevé. Dans le cadre de la chirurgie endoscopique, le niveau sonore était le plus élevé lors d’utilisation des lasers.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation du niveau sonore dans un bloc opératoire d’urologie

      Summary
      Objectives

      In the operating room, a high sound level is associated with a higher risk of complications and affects the communication between the various workers. The objective of this study was to assess the sound level at the operating room during urological procedures.

      Material and methods

      A monocentric cross-sectional study was carried out in 100 procedures in urology. They were divided into four groups: open surgical procedures, endoscopic procedures, pure laparoscopic procedures, and robotic-assisted laparoscopic procedures. The sound level was measured with the Sound Metter by Examobile application (Bielsko-Biała, Poland) for i-phone®.

      Results

      For all procedures, mean sound level, mean minimum sound level and mean maximum sound level were 60.31±3.3 db, 52.42±2.6 db and 81.73±2.8 db, respectively. For endourological procedures, they were 61.6±4.1 db, 53.4±4.1 db and 81.3±3.1 db, respectively. For open surgery, they were 59.0±1.0 db, 51.6±1.8 db and 81.4±1.5 db, respectively. For laparoscopic surgery, they were 58.33±0.6 db, 50.66±1.2 db and 83.33±1.5 db, respectively. Robotic-assisted laparoscopic surgery, they were 60.0±2.4 db, 52.5±2.3 db and 83.56±1.8 db, respectively. No difference was found according to the type of surgical approach. However, the sound level in the operating room was increased for endourological procedures using the laser technology as compared to endourological procedures without laser used (58.7±1.1 vs. 66.3±0.1 db, P =0.01, respectively).

      Conclusion

      The sound level in the operating room during urological procedures was high. For the endourological procedures, the sound level was the highest when the laser technology was used.

      Level of evidence

      3.

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    • Évaluation de la courbe d’apprentissage de la cystectomie radicale laparoscopique pour cancer : morbidité et résultats oncologiques

      Résume
      Introduction

      L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de la courbe d’apprentissage de la cystectomie radicale laparoscopique (CRL) sur les résultats péri-opératoires et carcinologiques.

      Patient et méthodes

      Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique portant sur tous les patients qui ont subi la CRL pour cancer de la vessie de février 2007 à mars 2016, (93 patients au total). Les données péri-opératoires et oncologiques ont été recueillies. Nous avons utilisé des modèles statistiques mixtes pour prédire le nombre de patients nécessaire à la phase d’apprentissage. Nous avons comparé les paramètres pré-, per- et postopératoires des patients de la phase d’apprentissage avec ceux du reste des patients. La survie globale a été estimée selon la méthode de Kaplan–Meier.

      Résultats

      Trente-six patients ont été nécessaires à la phase d’apprentissage (P1). La phase d’expertise a débuté après la 36e CRL (P2). Dans les deux phases, il n’y avait pas de différence significative concernant l’âge, le score ASA et le stade tumoral (p =0,237, p =0,577, p =0,998). La durée opératoire moyenne était respectivement de 328,3min et 262,4min dans P1 et P2 (p =0,0001), la moyenne des pertes sanguines étaient de 333,7mL et 194,3mL dans P1 et P2 respectivement (p =0,0003). Le taux des complications majeures était élevé dans la phase d’apprentissage (p =0,042). Il n’y avait pas de différence significative pour le nombre des ganglions prélevés, les marges chirurgicales positives et la survie globale (p =0,068, p =0,194, p =0,703)

      Conclusion

      Cette expérience d’apprentissage a été évaluée sans compromission des résultats carcinologiques, mais avec un taux des complications majeures significativement élevé.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de la courbe d’apprentissage de la cystectomie radicale laparoscopique pour cancer : morbidité et résultats oncologiques

      Summary
      Introduction

      The objective of this work was to evaluate the impact of the laparoscopic radical cystectomy learning curve on perioperative and oncological outcomes.

      Patient and methods

      This is a retrospective and single-center study of all patients who underwent laparoscopic radical cystectomy for bladder cancer from February 2007 to March 2016, (93 patients) Perioperative and oncological data were collected. We used mixed statistical models to predict the number of patients needed in the learning phase. We compared the perioperative parameters of the patients in the learning phase with those of the rest of the patients. Overall survival was estimated using the Kaplan–Meier method.

      Results

      Thirty-six patients are required for the learning phase (P1). The expertise phase begins after the 36th LRC (P2). In both phases, there was no significant difference in age, ASA score, and tumor stage (P =0.237, P =0.577, P =0.998). Mean operative time was 328.3min and 262.4min in P1 and P2 (P =0.0001), mean blood loss was 333.7mL and 194.3mL in P1 and P2 respectively (P =0.0003). The rate of major complications was high in the learning phase (P =0.042). There was no significant difference in lymph node yield, positive surgical margins and overall survival (P =0.068, P =0.194, P =0.703).

      Conclusion

      This learning experience was evaluated without compromising oncological results, but with a significantly higher rate of major complications.

      Level of evidence

      3.

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