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    Numéro 7- Volume 29- pp. 347-392 (Juillet 2019)

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    • Intérêt de la stimulation transcrânienne dans les troubles pelvi-périnéaux

      Résumé

      La stimulation transcrânienne magnétique ou électrique est une technique de neuromodulation non invasive largement utilisée pour établir des cartographies cérébrales afin de mettre en évidence des relations causales entre cerveau et fonction.

      Objectif

      Le but de cet article est de décrire les intérêts diagnostique et thérapeutique de l’utilisation de la stimulation transcrânienne dans les troubles pelvi-périnéaux.

      Méthodes

      Une revue de la littérature (base de données Medline) sans limite temporelle a été effectuée à partir des mots clés : « transcranial direct stimulation », « transcranial magnetic stimulation », « neurogenic bladder », « urinary incontinence », « Parkinson disease », « multiple sclerosis », « stroke », « muscle spasticity », « pelvic pain », « visceral pain ».

      Résultats

      Douze articles ont été retenus dont neuf étaient de niveau de preuve 2b et trois de niveau de preuve 4. La stimulation transcrânienne magnétique ou électrique a un intérêt diagnostique par l’analyse de l’excitabilité corticale afin de comprendre les mécanismes physiopathologiques et pathogéniques des troubles pelvi-périnéaux d’origine cérébrale. Concernant les effets thérapeutiques, la stimulation transcrânienne répétée a montré des effets significatifs pour le traitement de neurovessies centrales hyperactives dans le cadre de la maladie de Parkinson et de la sclérose en plaques, mais également pour le traitement de douleurs pelviennes chroniques résistantes au traitement usuel. Enfin, des effets thérapeutiques ont été démontrés sur les douleurs du syndrome de l’intestin irritable. Aucune preuve d’efficacité n’a été retrouvée dans les troubles génito-sexuels.

      Conclusion

      La stimulation transcrânienne est un traitement non invasif pouvant avoir une place dans la prise en charge des troubles pelvi-périnéaux. Son champ d’action prometteur nécessiterait la réalisation d’études prospectives à plus grande échelle.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt de la stimulation transcrânienne dans les troubles pelvi-périnéaux

      Summary
      Objective

      The aim of this article was to describe the diagnostic and therapeutic value of transcranial stimulation in pelvic and perineal disorders.

      Methods

      A literature review (Medline database and Google scholar) with no time limit was performed using keywords: “transcranial direct stimulation”, “transcranial magnetic stimulation”, “neurogenic bladder”, “urinary incontinence”, “Parkinson disease”, “multiple sclerosis”, “stroke”, “muscle spasticity”, “pelvic pain”, “visceral pain”.

      Results

      Twelve articles have been selected. Transcranial magnetic or electrical stimulation is a noninvasive neuromodulation technique widely used to establish brain maps to highlight causal relationships between brain and function. Regarding pelvic-perineal disorders, repeated transcranial stimulation has shown significant effects for the treatment of overactive bladder in Parkinson's disease (P <0.05) and multiple sclerosis, but also for the treatment of refractory chronic pelvic pain (P =0.026). Finally, therapeutic effects have also been demonstrated in irritable bowel syndrome. No evidence of efficacy was found on genito-sexual disorders.

      Conclusion

      Data from the literature suggest that transcranial stimulation is a noninvasive treatment that may have a role in the management of pelvic and perineal disorders. Its promising field of action would require prospective and randomized studies on a larger scale.

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    • Analyse de la douleur urétrale lors de la pratique de l’autosondage : étude rétrospective sur 77 patients

      Résumé
      Objectif

      Les autosondages intermittents (ASI) sont le traitement de référence de la rétention urinaire chronique. En règle générale bien tolérés, ils sont parfois compliqués de douleurs urétrales lors de l’insertion ou du retrait du cathéter, pénalisant ainsi adhérence au traitement. L’objectif de cette étude était de déterminer la proportion de patients ayant des douleurs lors de la réalisation de l’ASI et en vérifier l’impact en termes d’adhérence.

      Méthodes

      Étude rétrospective, avec évaluation objective des douleurs lors de l’ASI, un mois après leur apprentissage. Données recueillies par les scores ICDQ (difficultés aux ASI), InCaSaQ (satisfaction aux ASI) et ICAS (compliance et adhérence aux ASI).

      Résultats

      Sur 77 patients inclus, 28 (36 %) ressentaient une douleur lors de l’ASI. En analyse univariée, une douleur à l’ASI était corrélée à une mauvaise adhésion à la réalisation du geste (p <0,01). En analyse multivariée, le risque de douleur était multiplié par 3,99 (IC 95 % 1,11–14,37) pour le sexe féminin, de même qu’il était corrélé à une mauvaise adhésion à l’ASI (OR 25,28 (IC 95 % 3,72–172,03), p <0,01). Cependant, un IMC>25kg/m2 semblait être un facteur protecteur vis-à-vis de ces douleurs (OR 0,31 (IC 95 % 0,31–0,99) p =0,04).

      Conclusion

      Dans cette série, les douleurs urétrales étaient corrélées à une mauvaise adhésion à l’ASI et le sexe féminin semblait être un facteur aggravant des douleurs.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Analyse de la douleur urétrale lors de la pratique de l’autosondage : étude rétrospective sur 77 patients

      Summary
      Objective

      Clean self-intermittent catheterization (CIC) is the gold standard of the therapeutic approach of chronic urinary retention. Usually, CIC are safe, effective but in some cases catheterization can determine urethral pain during catheter insertion or withdrawal leading to poor adherence and compliance. To determine prevalence of pain during CIC and verify its impact on adherence to treatment.

      Method

      Retrospective study with evaluation of pain during CIC one month following CIC teaching session by means specific and validated questionnaires: ICDQ (Intermittent Catheterization Difficulties Questionnaire), InCasaq (Intermittent Catheterization Satisfaction Questionnaire), I-CAS (Intermittent Catheterization Adherence Scale).

      Results

      Seventy-seven patients were recruited and 28 (36%) described pain during CIC. There is a strong relationship between pain and poor adherence (P <0.01). Female patients had a higher risk of urethral pain during CIC and in contrary BMI>25kg/m2 seems to be a protective factor of pain.

      Conclusion

      In this series, urethral pain was associated with low compliance and adherence to CIC.

      Level of evidence

      4.

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    • Influence de l’indice de masse corporelle sur les troubles urinaires de la sclérose en plaques

      Résumé
      Introduction

      Les troubles vésico-sphinctériens (TVS) sont fréquents dans la sclérose en plaques (SEP), largement dominés par l’hyperactivité vésicale (HAV). Pour autant, leur origine n’est pas forcément univoque. L’obésité, fréquente dans la SEP, est reconnue comme facteur de risque d’incontinence urinaire à l’effort (IUE) et d’HAV dans la population générale. Nous avons voulu évaluer l’influence de l’indice de masse corporelle (IMC) sur les troubles urinaires de la SEP.

      Matériels et méthodes

      Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique chez 260 sujets classés en 4 groupes: insuffisance pondérale, poids normal, surpoids, obésité. Les TVS ont été évalués grâce au questionnaire USP. Des comparaisons de moyennes (test de Mann–Whitney) ont été effectuées entre ces groupes, dans la population globale puis en fonction du sexe.

      Résultats

      Chez la femme, le score HAV moyen était plus élevé chez l’obèse, 10,27 (SD =4,5) qu’en cas de poids normal, 7,96 (SD =4,58), p =0,024. Le score IUE était plus faible en cas de poids normal, 1,69 (SD =2,38) qu’en cas de surpoids, 3,19 (SD =2,91), p =0,002 et d’obésité, 3,80 (SD =3,23), p =0,0005. Comme retrouvé dans la population globale, le score dysurie était plus élevé chez les sujets ayant un poids normal, 4,09 (SD =3,33) que chez les sujets présentant un surpoids, 1,91 (SD =2,03), p =0,0003 ainsi que chez les sujets obèses, 2,33 (SD =2,37), p =0,013. Les mêmes comparaisons effectuées chez l’homme n’étaient pas significatives.

      Conclusion

      Dans cette série de patients affectés d’une SEP, un IMC élevé était associé à des scores de symptômes USP plus élevés (IUE et HAV) pour les femmes.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Influence de l’indice de masse corporelle sur les troubles urinaires de la sclérose en plaques

      Summary
      Introduction

      Lower urinary tract symptoms (LUTS), and principally overactive bladder, are common in multiple sclerosis (MS). However, their origin is not necessarily unique. Obesity is widely recognized as a risk factor for stress urinary incontinence (SUI) and overactive bladder (OAB) in the general population. We wanted to evaluate the influence of body mass index (BMI) on LUTS in the MS population.

      Materials and methods

      We conducted an uncontrolled monocentric retrospective study in 260 subjects classified into 4 BMI groups: underweight, normal weight, overweight, obese people. Comparisons by Mann–Whitney test were made between different BMI groups, in the overall population and then by gender. LUTS (SUI, OAB, BOO (bladder outlet obstruction) were assessed using USP questionnaire.

      Results

      In women, the mean OAB score was higher for obese women, 10.27 (SD =4.5) than for normal weight women, 7.96 (SD =4.58), P =0.024. The SUI score was lower for normal weight, 1.69 (SD =2.38) than for overweight, 3.19 (SD =2.91), P =0.002 and obese subjects, 3.80 (SD =3.23), P =0.0005. As in the overall population, the BOO score was higher in subjects with normal weight, 4.09 (SD =3.33) than in subjects with overweight, 1.91 (SD =2.03), P =0.0003 and in obese subjects, 2.33 (SD =2.37), P =0.013. The same comparisons in men were not significant.

      Conclusion

      In this series, increased BMI was associated with higher OAB and SUI USP questionnaire scores, in women presenting with MS.

      Level of evidence

      4.

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    • Sphincter urinaire artificiel robot chez la femme : début d’expérience

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’efficacité du sphincter artificiel (SUA) AMS 800 à moyen terme et les complications par voie cœlioscopique robot assisté chez les femmes ayant une incontinence urinaire d’effort (IUE) par insuffisance sphinctérienne.

      Patientes et méthode

      Il s’agit d’une étude de cohorte prospective, ayant inclus toutes les femmes avec insuffisance sphinctérienne sévère, ayant une indication de SUA ou de changement de SUA (si celui-ci était défectueux) de juillet 2015 à janvier 2017. Les paramètres étudiés ont été les complications peropératoires, la durée d’hospitalisation, les complications postopératoires, le taux de continence à un an ainsi que la satisfaction des patients.

      Résultats

      Dix-neuf patientes ont bénéficié d’une chirurgie cœlioscopique robot assistée, 10 primo-implantations et 9 changements de SUA. Il y a eu 4 plaies vésicales peropératoires dont 2 ayant nécessité une conversion par laparotomie. La durée d’hospitalisation moyenne était de 4,1 jours. Trois patientes ont eu des complications postopératoires ayant nécessité une intervention sans ablation du SUA. Une patiente a souhaité une ablation complète de SUA devant la persistance de fuite d’effort (manchette trop large). Un suivi médian de 22 mois (12 à 33 mois) a été effectué. Seize patientes sur 19 sont redevenues complètement continentes et étaient très satisfaites de leur intervention et de l’amélioration de leur qualité de vie.

      Conclusion

      La technique d’implantation du SUA robot assistée semble sure et reproductible avec des résultats à moyen terme satisfaisants.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Sphincter urinaire artificiel robot chez la femme : début d’expérience

      Summary
      Objective of the study

      To analyze the medium-term results and complications of the artificial urinary sphincter (AUS) AMS 800 implanted using laparoscopic robot surgery in women with stress urinary incontinence (SUI) due to intrinsic sphincter deficiency (ISD).

      Design, setting, and participants

      We conducted a prospective cohort study, which included all procedures done in the CHU of Nîmes from July 2015 to January 2017. Patients with SUI by ISD needing an AUS or patients with a malfunctioning AUS needing to be changed were included. We collected data on intraoperative complications, length of hospitalization, postoperative complications, continence rate at twelve months and satisfaction of patients.

      Results

      Nineteen patients were included, 10 for primo-implantation and 9 for AUS revision. There were 4 postoperative bladder injuries, of which 2 led to laparoconversions. The mean length of hospitalization was 4.1days. Three patients had postoperative complications, which needed an intervention without AUS removal. One patient with persisting SUI due to bladder weakness preferred AUS ablation rather than having a cuff change. There was a median follow-up of 22months (12 to 33months). Sixteen patients out of 19 were completely continent and were satisfied of their intervention and the improvement of their quality of life.

      Conclusion

      The laparoscopic robot surgery for AUS implantation is safe and reproducible with good medium-term results.

      Level of evidence

      4.

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    • Résultats et observance de la stimulation transcutanée du nerf tibial dans l’hyperactivité vésicale de la maladie de Parkinson idiopathique. Étude rétrospective.

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’efficacité et la tolérance de la stimulation transcutanée du nerf tibial postérieur (SNT) chez des patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique (MPI) ayant un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (SCHV) et mettre en évidence des critères prédictifs d’observance.

      Méthode

      Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique, d’une cohorte de 17 patients atteints de MPI ayant utilisé la SNT pour un SCHV. L’efficacité du traitement était évaluée sur l’amélioration clinique ressentie avec une note sur 10. Les patients ont été classés comme « observants » s’ils continuaient à utiliser la SNT un an après la prescription ou « non observants » s’ils avaient arrêté. Nous avons comparé différentes caractéristiques entre ces deux sous-groupes (âge, sexe, IMC, ancienneté de la maladie, ancienneté des symptômes, traitements associés, rééducation périnéale associée, score USP, score Qualiveen, score HAD) afin de souligner des critères prédictifs d’observance à la SNT.

      Résultats

      Dix-sept patients ont été étudiés, 9 femmes et 8 hommes, d’âge médian 66 ans (55–77), avec une durée médiane d’évolution de la maladie de 8 ans (1–22) et des symptômes urinaires de 3 ans (1–10). Une amélioration clinique a été ressentie chez 10 patients sur 17 (59 %), sur la nycturie et/ou l’urgenturie pour 9 patients (médiane 6,5/10). Trois patients n’ont ressenti aucune efficacité, et quatre n’ont pas utilisé assez longtemps le dispositif pour pouvoir l’évaluer. Deux patients ont eu des effets indésirables (décharges électriques et syndrome des jambes sans repos) obligeant l’arrêt. Sept patients ont été classés comme « observants » et dix patients comme « non observants » à 1 an. La plupart des caractéristiques étudiées ne sont pas des critères prédictifs d’observance exceptées la nycturie et pollakiurie qui semblent être prédictifs de bonne observance (p =0,03 et p =0,05 respectivement).

      Conclusion

      Notre étude semble souligner une efficacité centrée sur la nycturie et l’impériosité. De plus la nycturie et la pollakiurie semblent être des critères prédictifs d’observance de la SNT. La nycturie pourrait donc être un symptôme clé dans l’indication de prescription de SNT dans cette population. Mais d’autres études avec un plus grand effectif doivent être menées pour obtenir une meilleure sélection des patients.

      Niveau de preuve

      IV.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats et observance de la stimulation transcutanée du nerf tibial dans l’hyperactivité vésicale de la maladie de Parkinson idiopathique. Étude rétrospective.

      Summary
      Purpose

      To investigate efficiency and tolerance of transcutaneous tibial nerve stimulation (TNS) in the overactive bladder syndrome in patients with Parkinson's disease (PD), and to identify predictive factors for compliance.

      Methods

      We conducted a retrospective monocentric study with a cohort of 17 patients with PD who have used TNS for an overactive bladder syndrome. The efficiency of the treatment was evaluated on the clinical improvement felt (rated out of ten). Patients were classified as « adopters » if they continued using TNS for at least one year after beginning the treatment or as « non adopters » if they stopped. Patients characteristics were evaluated for their predictive value for compliance with TNS.

      Results

      Out of 17 patients, there were 9 women and 8 men, median age 66 years (55–77), median history for Parkinson's disease 8 years (1–22) and for urinary symptoms 3 years (1–10). Subjective efficiency was seen in 10 patients (59%), on nocturia and/or urinary incontinence for 9 patients (mean efficiency 5.75/10 and median efficiency 6.5/10). Three patients found TNS not effective, and four patients didn’t use it long enough to evaluate. Two patients had side effects and stopped the TNS (feeling of electricity and restless leg syndrome). 7 patients were classified as « adopters » and 10 patients as « non adopters » after one year. Most evaluated characteristics proved not to be of predictive value for compliance with TNS except nocturia and pollakiuria (P =0.03 and P =0.05).

      Conclusion

      Our study seems to reveal TNS is particularly effective on nocturia and urge. Moreover, nocturia and pollakiuria appear to be predictive factors for SNT compliance. Nocturia could be a prominent symptom in SNT's prescription. But studies with more patients should be conducted for obtain better patient selection in TNS.

      Level of evidence

      IV.

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    • Troubles de l’éjaculation et sclérose en plaques : étude prospective de 44 patients

      Résumé
      Introduction

      Évaluer les troubles de l’éjaculation au cours de la sclérose en plaques (SEP) et étudier leurs liens avec les autres troubles génito-sexuels, vésico-sphinctériens et ano-rectaux.

      Matériel

      Il s’agissait d’une étude non interventionnelle prospective monocentrique. Les troubles de l’éjaculation ont été évalués par les scores Premature Ejaculation Profile (PEP), le temps de latence intravaginal et le Male Sexual Health Questionnaire - Ejaculation (MSHQ-Ej). Les troubles génito-sexuels ont été évalués par les scores International Index of Erectile Function (IIEF15) et le Sclerosis Intimacy and Sexuality Questionnaire-19 (MSISQ).

      Résultats

      Quarante-quatre hommes d’âge moyen 46,8 (±10,3) ans, ayant un EDSS moyen à 5,0 (±1,5) ont été inclus. Les troubles de l’éjaculation étaient présents chez 28 des 44 patients inclus (64 %) ; 26/44 (59 %) présentaient un trouble de l’orgasme, 23/44 (52 %) un retard d’éjaculation, 26/44 (59 %) une diminution de la puissance d’éjaculation, 24/44 (55 %) une diminution du volume d’éjaculat, 18/44 (41 %) une diminution de fréquence d’éjaculation, 15/44 (34 %) des douleurs à l’éjaculation et 11/34 (25 %) présentaient une anéjaculation systématique. Le score PEP mettait en évidence une éjaculation prématurée chez 14 patients (32 %). Le temps de latence intravaginal était de moins de 1minute chez 6 patients (13,6 %). Les troubles de l’éjaculation étaient corrélés aux troubles de l’érection (p <0,05, r  = 0,53) mais n’étaient pas corrélés aux troubles vésico-sphinctériens ou ano-rectaux.

      Conclusion

      La dyséjaculation était présente chez 64 % des SEP. Ces troubles étaient essentiellement caractérisés par une diminution du volume de l’éjaculat, de la puissance de l’éjaculation et un retard à l’éjaculation.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Troubles de l’éjaculation et sclérose en plaques : étude prospective de 44 patients

      Summary
      Introduction

      To analyze in a descriptive way the ejaculation disorders during MS and to study the correlations between dysejaculations, other sexual, urinary and anorectal disorders.

      Material

      Prospective, monocentric, non-interventional study. Ejaculation disorders were assessed by Premature Ejaculation Profile (PEP) scores, intravaginal latency, and the Male Sexual Health Questionnaire - Ejaculation (MSHQ-Ej). The sexual disorders were evaluated by the International Index of Erectile Function (IIEF15) and the Sclerosis Intimacy and Sexuality Questionnaire-19 (MSISQ).

      Results

      Forty-four men of mean age 46.8 (±10.3) years, with an average EDSS of 5.0 (±1.5) were included. According to the MSHQ-Ej score, ejaculation disorders were present in 28 out of 44 patients included (64%); 26/44 (59%) had an orgasm disorder, 23/44 (52%) a delay in ejaculation, 26/44 (59%) a decrease in ejaculation flow, 24/44 (55%) decreased ejaculated volume, 18/44 (41%) decreased ejaculation frequency, 15/44 (33%) ejaculatory pain and 11 34 (25%) showed systematic non ejaculation. The PEP score showed premature ejaculation in 14 patients (32%). The intra-vaginal latency time was less than 1minute in 6 patients (13.6%). There was a statistically significant correlation between ejaculation disorders and erectile dysfunction (P <0.05, correlation coefficient at 0.53) but no statistically significant correlation between ejaculation disorders and urinary or ano-rectal disorders.

      Conclusions

      Dysejaculation was present in 64% of MS. These disorders were mainly characterized by a decrease in the volume of the ejaculation, the strength of ejaculation and the delay in ejaculation.

      Level of evidence

      4.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2019, 7, 29, i

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