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    Numéro 10- Volume 25- pp. 557-624 (Septembre 2015)

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    • Lithiases urinaires et pathologies digestives : une revue de la littérature

      Résumé
      But

      L’objectif de cette revue était d’effectuer une mise au point sur la relation entre lithiases urinaires et pathologies digestives.

      Matériel

      Une revue systématique de la littérature a été réalisée sur Medline, Embase et Cochrane data base en privilégiant les études de haut niveau de preuve.

      Résultats

      Cinquante-trois articles ont été retenus pour la rédaction de l’article. Trois types de calculs sont principalement en cause dans les pathologies digestives : les calculs d’oxalate de calcium, d’acide urique et d’urate d’ammonium. Leur apparition est reliée à la localisation de l’atteinte digestive : grêlique, colique ou par diminution du microbiote intestinal (notamment Oxalobacter formigenes ), qui vont entraîner, de façon différente : une diminution de la diurèse, du pH, une hyperoxalurie, une hypocitraturie ou encore une hypomagnésurie. Le bilan métabolique sanguin et urinaire est à la base de la prise en charge diagnostique.

      Conclusion

      Les pathologies digestives peuvent être à l’origine de la formation de lithiases urinaires. La connaissance des mécanismes en cause et du bilan à réaliser chez ces patients permet de prévenir les récidives. Associé à des apports hydriques majorés, le traitement passe par un régime et une supplémentation adaptée aux déficits liés à la pathologie digestive en cause.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Lithiases urinaires et pathologies digestives : une revue de la littérature

      Summary
      Purpose

      The aim of the study was to explain the relationship between urinary stones and bowel disease.

      Methods

      A systematic review was performed on Medline, Embase and Cochrane using following keywords: urinary stones; urolithiasis; bowel; enteric and digestive. The literature selection was based on evidence and practical considerations.

      Results

      Fifty-three articles were selected. Three types of urolthiasis are mainly involved in digestive pathologies: calcium oxalate stones, uric acid and ammonium acid urate stones. Bowel pathologies responsible for stone disease are divided into small bowel diseases, colonic lesions and lack of an oxalate degrading bacteria (Oxalobacter formigenes ) in the intestinal flora. Resulting in a decreased urine output, pH, hyperoxaluria, hypocitraturia or a hypomagnesurie. Blood and urinary explorations are the basis of diagnostic management.

      Conclusion

      Bowel diseases can be responsible for urolthiasis. Understanding of the mechanisms, and metabolic evaluations can prevent recurrences. Increase fluid intake associated with specific supplementation and diet are the key of the treatment.

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    • Étude préliminaire des troubles vésico-sphinctériens et anorectaux chez les enfants paralysés cérébraux

      Résumé
      But

      Décrire les troubles vésico-sphinctériens et anorectaux chez les enfants paralysés cérébraux (PC), en précisant leur retentissement sur la qualité de vie.

      Matériel

      Il s’agissait d’une étude monocentrique prospective. Le recueil de données était : type de PC, Gross Motor Function-Classification System (GMF-CS), scolarisation en milieu ordinaire ou non, mesure d’indépendance fonctionnelle chez l’enfant (MIF-môme), questionnaires standardisés de symptômes vésico-sphinctériens, et de qualité de vie (question spécifique du retentissement des troubles sphinctériens et échelle générique Kidscreen-52).

      Résultats

      Entre janvier et mars 2013, 19 enfants âgés de 5 à 17ans étaient inclus, dont 16 scolarisés en milieu ordinaire. Sur les 19, 16 avaient des troubles vésico-sphinctériens : 14 incontinences urinaires, 3 nycturies, 6 dysuries, 12 urgenturies, aucune infection urinaire. Sur les 14 incontinents urinaires, 13 étaient scolarisés. Parmi les 16 enfants scolarisés, 5 avaient une incontinence fécale diurne et 2 une incontinence fécale nocturne. Les scores fonctionnels (GMF-CS et MIF-môme) des enfants incontinents urinaires étaient inférieurs à ceux des enfants continents urinaires (p =0,04 et 0,0007). Ces troubles avaient un retentissement spécifique sur leur qualité de vie pour 10 enfants. Tous étaient scolarisés dont huit (80 %) en milieu ordinaire.

      Conclusion

      Les troubles vésico-sphinctériens étaient fréquents chez les enfants atteints de PC. Ils entraînaient un retentissement sur la qualité de vie chez plus de la moitié des enfants étudiés, dont une majorité scolarisée en milieu ordinaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude préliminaire des troubles vésico-sphinctériens et anorectaux chez les enfants paralysés cérébraux

      Summary
      Goal

      Describe lower urinary tract dysfunction and anorectal disorders to children with cerebral palsy (CP), indicating their impact on quality of life.

      Materials

      This was a prospective single-center study. A data collection was: type of PC, Gross Motor Function-Classification System (GMF-CS), mainstream education or not, Functional Independence Measure in children (MIF-kid), standardized vesicosphincteric symptoms and quality of life questionnaires (specific issue of impact sphincter dysfunction and generic scale Kidscreen-52).

      Results

      Between January and March 2013, 19 children aged 5–17 years were included, including 16 into mainstream schooling. Of the 19, 16 had bladder and sphincter disorders: 14 urinary incontinence, 3 nycturies, 6 dysuria, 12 urgenturies, no urinary infection. Of the 14 urinary incontinence, 13 were in school. Of the 16 children enrolled, 5 were daytime fecal incontinence and 2 nocturnal fecal incontinence. Functional scores (GMF-CS and MIF-kid) children urinary incontinence were lower than those of children urinary continents (P =0.04 and 0.0007). Ten children had an impact of these disorders on quality of life. All were enrolled, eight (80%) in the mainstream.

      Conclusion

      The bladder and sphincter disorders were common in children with CP. They led to an impact on quality of life in more than half of the children studied, mostly educated in mainstream schools.

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    • Transplantation rénale à partir d’un donneur décédé par arrêt circulatoire Maastricht III : première expérience française et revue de la littérature

      Résumé

      En 2015, le centre hospitalier Annecy-Genevois a été le premier centre français à réaliser un prélèvement de reins chez un donneur décédé dans le cadre d’une limitation ou d’un arrêt des thérapeutiques (catégorie III de la classification de Maastricht). Les prélèvements sur donneur décédé par arrêt circulatoire (DDAC), pratiqués en France depuis 2006, excluaient jusqu’à présent ce groupe, se distinguant des autres catégories par les questions éthiques liées à l’arrêt des soins, ainsi que par les spécificités techniques de ce prélèvement. Le CHU de Grenoble et l’hôpital Édouard-Herriot de Lyon ont ensuite effectué les premières transplantations françaises, obtenant des résultats satisfaisants chez les receveurs. Nous rapportons ici le déroulement et les résultats de cette expérience nouvelle, relevant un défi tant sur le plan organisationnel que déontologique. La littérature concernant les greffes rénales à partir de DDAC est maintenant riche et confirme leur bénéfice pour les patients, avec des résultats similaires aux greffes à partir de donneurs circulants. Les expériences mondiales de la transplantation à partir de donneurs Maastricht III sont encourageantes et prometteuses.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Transplantation rénale à partir d’un donneur décédé par arrêt circulatoire Maastricht III : première expérience française et revue de la littérature

      Summary

      In 2015, Annecy Hospital was the first French hospital to perform non-heartbeating organ donation from a Maastricht category III donor (patient awaiting cardiac arrest after withdrawal of treatment). Non-heartbeating organ donation (NHBD), performed in France since 2006, had initially excluded this category, due to ethical questions concerning end of life and treatment withdrawal, as well as technical specificities linked to this procedure. Grenoble University Hospital and Edouard-Herriot Hospital in Lyon then performed the first kidney transplants, with satisfactory outcomes in both recipients. This article presents the details and results of this new experience, challenging both on a deontological and organizational level. Functional outcomes of kidney grafts from NHBD are now well known in the literature and confirm their benefit for patients, with similar results to those from heartbeating donors (HBD). International experiences concerning specifically Maastricht category III NHBD are encouraging and promising.

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    • Complications graves et inattendues de la chirurgie de l’hyperplasie bénigne de prostate : résultats de l’enquête du CTMH auprès des urologues de l’AFU

      Résumé
      Objectif

      Les complications rares et sévères de la chirurgie de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) sont mal documentées dans la littérature. Notre objectif était de faire un état des lieux des complications graves et inattendues de l’HBP rencontrées par les urologues de l’Association française d’urologie (AFU).

      Matériel et méthodes

      Une enquête déclarative comportant 13 questions a été adressée par e-mail 2 mois avant le 108e Congrès français d’urologie aux urologues membres de l’AFU. Les complications ont été classées en complications attribuables au matériel et complications attribuables au geste chirurgical.

      Résultats

      Au total, 216 (16,2 %) urologues ont répondu au sondage mais seuls 85 questionnaires étaient exploitables. Les complications liées au matériel étaient réparties en : température excessive du sérum d’irrigation avec brûlures urétrales et vésicales (n =5), matériel défectueux ayant entraîné une interruption du geste (n =1), matériel incomplet avec impossibilité de réaliser l’hémostase (n =2) et rupture de l’endoscope (n =1). Les complications per-opératoires liées au geste étaient réparties en complications chirurgicales : hémorragiques (n =7), plaies urétrales (n =6), brèches (n =16), plaies rectales (n =11), insuffisance rénale obstructive (n =1) ; et médicales : TURP syndrome (n =2), cardiovasculaires (n =5) et état de choc septique (n =6).

      Conclusion

      Il s’agit de la première étude française de type déclaratif ayant permis de répertorier des complications graves et inattendues de la chirurgie de l’HBP. Les complications enregistrées sont apparues très éclectiques et étaient secondaires à tous les types de techniques utilisées.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Complications graves et inattendues de la chirurgie de l’hyperplasie bénigne de prostate : résultats de l’enquête du CTMH auprès des urologues de l’AFU

      Summary
      Purpose

      Rare and severe complications of benign prostatic hyperplasia (BPH) surgery are poorly documented in the literature. Our purpose was to make an inventory of severe and unexpected complications of BPH faced by urologists of the French Association of Urology (AFU).

      Material and methods

      A declarative 13-question survey was sent by e-mail 2 months before the 108th French Congress of Urology to the urologist’s members of the AFU. Complications were split in complications due to material and complications directly related to the surgery.

      Results

      Overall, 216 (16.2%) urologists surveyed but only 85 forms were usable. Complications related to the material was divided into: excessive temperature of the serum irrigation leading to urethral and bladder burns (n =5), material default leading to interruption of the procedure (n =1) or incomplete hemostasis (n =2) and endoscope rupture (n =1). Peroperative complications related to surgery were divided into surgical complications: haemorrhage (n =7), urethral wounds (n =6), perforation and/or explosion (n =16), rectal wounds (n =11), obstructive renal failure (n =1); and medical complications: TURP syndrome (n =2), cardiovascular (n =5) and septic shock (n =6).

      Conclusion

      This is the first French declarative study having allowed the identification of severe and unexpected complications of BPH surgery. The recorded occurred complications were very eclectic and secondary to all types of techniques used.

      Level of proof

      5.

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    • Infections des voies urinaires : impact économique de la consommation d’eau

      Résumé
      But

      Cette étude vise à évaluer l’impact de la prévention des infections des voies urinaires (IU), en utilisant une stratégie d’augmentation de la consommation de l’eau, du point de vue du payeur dans le système de soins de santé français.

      Méthode

      Un modèle de Markov a permis une comparaison des coûts de soins de santé et les résultats d’une cohorte virtuelle de sujets avec différents niveaux de consommation d’eau quotidienne. L’analyse de l’impact budgétaire était basée sur une période de 5ans. L’analyse du cas de base a été basée sur une période de suivi de 25ans pour évaluer les effets de l’apport d’eau suffisant sur les complications à long terme.

      Résultats

      L’incidence annuelle des infections urinaires et le risque annuel de récidive étaient estimés à 5,3 % et 30 %, respectivement. La réduction des risques associés à une augmentation de la consommation en l’eau a atteint 45 % et 33 % pour la population générale et pour la population avec récidive, respectivement. Le coût des soins de santé total moyen d’un seul épisode IU est de 1074€ ; pour une population de 65 millions, la gestion des IU représente un coût de 3,700 millions€ pour les contribuables. Avec l’apport en eau suffisant, le modèle indique un potentiel d’économies de 2,288 millions d’euros par an, en empêchant 2 700 000 épisodes d’IU. Au niveau individuel, les économies potentielles de coût sont d’environ 2915€.

      Conclusions

      La prévention des infections des voies urinaires en utilisant une stratégie d’augmentation des apports hydriques pourraient conduire à d’importantes économies de coûts pour un système de soins de santé publique. D’autres études sont nécessaires pour évaluer l’efficacité d’une telle approche.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Infections des voies urinaires : impact économique de la consommation d’eau

      Summary
      Backgrounds

      This study aims to estimate the impact of preventing urinary tract infections (UTI), using a strategy of increased water intake, from the payer's perspective in the French health care system.

      Methods

      A Markov model enables a comparison of health care costs and outcomes for a virtual cohort of subjects with different levels of daily water intake. The analysis of the budgetary impact was based on a period of 5years. The analysis was based on a 25-year follow-up period to assess the effects of adequate water supply on long-term complications.

      Results

      The authors estimate annual primary incidence of UTI and annual risk of recurrence at 5.3% and 30%, respectively. Risk reduction associated with greater water intake reached 45% and 33% for the general and recurrent populations, respectively. The average total health care cost of a single UTI episode is €1074; for a population of 65 millions, UTI management represents a cost of €3.700 millions for payers. With adequate water intake, the model indicates a potential cost savings of €2.288 millions annually, by preventing 27 million UTI episodes. At the individual level, the potential cost savings is approximately €2915.

      Conclusions

      Preventing urinary tract infections using a strategy of adequate water intake could lead to significant cost savings for a public health care system. Further studies are needed to assess the effectiveness of such an approach.

      Level of evidence

      5.

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    • Traitement chirurgical de la cryptorchidie chez l’enfant : comparaison des voies d’abord scrotale (Bianchi) et inguinale

      Résumé
      Introduction

      La voie d’abord scrotale unique a été décrite par Bianchi en 1989. En dépit de sa popularité, la place de cette technique dans le traitement de la cryptorchidie chez l’enfant est encore un sujet de controverse.

      Buts

      Évaluer et comparer les résultats de l’approche inguinale conventionnelle et de l’approche scrotale dans la prise en charge du testicule non descendu palpable de l’enfant.

      Méthodes

      Il s’agit d’un travail prospectif randomisé en simple insu portant sur des garçons présentant une cryptorchidie congénitale uni- ou bilatérale, répartis de façon aléatoire en 2 groupes : groupe 1 : 80 patients (100 testicules) opérés les jours pairs par voie classique ; groupe 2 : 89 patients (100 testicules) opérés les jours impairs par voie scrotale.

      Résultats

      L’âge moyen des patients était de 53,9±13 mois dans le groupe 1 et 45,8±9 mois dans le groupe 2. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes en termes d’âge des patients (p =0,8) et de siège du testicule cryptorchide (p =0,359). Le temps opératoire était significativement inférieur dans le groupe 2 (p <0,05). Il y avait une différence significative dans les taux de complications entre les deux groupes.

      Conclusion

      L’orchidopexie par voie scrotale est une technique simple et efficace pour le traitement des testicules cryptorchides siégeant au niveau scrotal haut ou au niveau de l’orifice inguinal superficiel.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement chirurgical de la cryptorchidie chez l’enfant : comparaison des voies d’abord scrotale (Bianchi) et inguinale

      Summary
      Introduction

      The single scrotal incision orchidopexy was described by Bianchi in 1989. Despite its popularity, the place of this technique in the treatment of cryptorchidism in children is still unclear.

      Aim of the study

      To evaluate and compare the outcomes of the conventional inguinal approach and the scrotal approach for the treatment of palpable undescended testis in children.

      Methods

      A prospective study for all patients with palpable undescended testis undergoing orchidopexy between January 2011 and December 2013 was conducted. Totally 200 patients were randomly divided into two groups: group 1: two incisions inguinal approach (80 patients, 100 testis); group 2: single scrotal incision approach (89 patients, 100 testis).

      Main results

      The patients’ mean age was 53.9±13 months in group 1 and 45.8±9 months in group 2. There was no statistical difference between the two groups in terms of patient age (P =0.8) and location of the undescended testis (P =0.359). Operative time was statistically significantly lower in the scrotal group (P <0.05). There was a significant difference in the complications rates between the two groups.

      Conclusion

      The single scrotal incision orchidopexy is safe and effective for undescended testicles palpable in the inguinal canal or in high scrotal position.

      Level of evidence

      4.

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    • Prise en charge des résidus de l’ouraque au cours de l’enfance : l’exérèse chirurgicale est-elle obligatoire ?

      Résumé
      Introduction

      Les résidus de l’ouraque sont une pathologie classique de l’urologie pédiatrique dès la période néonatale. La prise en charge spécifique de ces anomalies est la résection chirurgicale pour éviter la survenue de complications infectieuses et d’une dégénérescence à long terme. Néanmoins, ces dernières données ont été remises en cause dans la littérature récente. Le but de notre étude était donc de faire le point sur la prise en charge de ces anomalies dans notre centre.

      Matériel et méthode

      Une étude rétrospective monocentrique des patients opérés pour une anomalie de l’ouraque entre janvier 2005 et décembre 2014 a été réalisée.

      Résultats

      Durant cette période, 35 patients ont été opérés pour ce motif dont 18 filles et 17 garçons. L’âge moyen à la prise en charge était de 4,9±4,4ans. Vingt-sept patients étaient symptomatiques alors que 8 ont été découverts fortuitement (4 en échographie et 4 en laparoscopie). Il s’agissait de 10 kystes de l’ouraque, de 15 sinus ouraquaux perméables et de 10 reliquats ouraquaux. Tous les patients ont été opérés au décours de la découverte par laparotomie (30) ou laparoscopie (5). La durée d’hospitalisation était de 3,8±1,7jours (de 1 à 10) avec une durée de drainage vésical de 2,5±1 jour (de 0 à 5). Deux complications mineures ont été recensées (abcès, et hernie de paroi secondaire). Aucune atypie cellulaire n’a été mise en évidence lors de l’examen anatomopathologique.

      Conclusion

      Si les résidus de l’ouraque ont une présentation variable, leur prise en charge chirurgicale reste dans tous les cas facile et sans complications majeures. L’indication opératoire est aisée lorsque le mode de révélation est symptomatique, mais la découverte fortuite renvoie aux données controversées de la littérature sur l’abstention thérapeutique. Des recommandations officielles sur ces indications permettraient de trancher définitivement sur le sujet.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des résidus de l’ouraque au cours de l’enfance : l’exérèse chirurgicale est-elle obligatoire ?

      Summary
      Introduction

      The classical management of urachal remants consists in surgical resection, in order to prevent infections and long term malignancies. However, some reports have recently spread a wait and see management. The aim of our study was to report the results of the surgical management in our center.

      Material and methods

      We conducted a retrospective, monocentric review of all patients managed for urachal remnants from January 2005 to December 2014.

      Results

      Thirty-five patients have been operated during the study period (18 girls and 17 boys). Mean age at surgery was 4,9±4,4 years old. Twenty-seven patients were referred due to symptoms whereas 8 were discovered incidentally (4 by ultrasound scan and 4 during laparoscopy). Among them, 10 were urachal cysts, 15 were urachus sinusa and 10 were patent urachus. Thirty were operated using an open approach and 5 using a laparoscopic approach. Mean length of stay was 3,8±1,7days (1–10) with a mean duration of bladder drainage of 2,5±1 days. No major complications occurred. No abnormal tissue was discovered at the histological analysis.

      Conclusion

      Presentation of urachal remnants is variable but surgical outcomes remain excellent in our experience. When symptoms occur, the surgical decision is easy, but when the diagnosis is incidental, the decision is much more complicated. Official guidelines could ease the decision process and the management of urachal anomalies.

      Level of evidence

      5.

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    • Place de la cystoscopie en lumière fluorescente dans la prise en charge des tumeurs de vessie non infiltrant le muscle

      Résumé

      La cystoscopie en lumière fluorescente vise à faciliter la détection des lésions tumorales vésicales afin d’optimiser l’exhaustivité de la résection. Nous avons réalisé une analyse à partir des données de la littérature sur la base Medline et selon les recommandations PRISMA. Plusieurs méta-analyses ont confirmé l’intérêt de la cystoscopie en lumière fluorescente en termes d’amélioration du taux de détection et de la survie sans récidive par rapport à la cystoscopie conventionnelle en lumière blanche. Ces bénéfices contrebalancent le surcoût initial lié à l’acquisition du matériel spécifique, permettant de facto une réduction des dépenses de santé. Les indications varient en fonction des sociétés savantes et doivent tenir compte des capacités d’équipement et de logistique propres à chaque centre. L’objectif de ce travail est de faire une mise au point sur la place et l’intérêt de la cystoscopie en fluorescence dans la prise en charge des TVNIM en 2015.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place de la cystoscopie en lumière fluorescente dans la prise en charge des tumeurs de vessie non infiltrant le muscle

      Summary

      Blue-light cystoscopy aims to facilitate the detection of bladder tumors in order to optimize the completeness of resection. We performed a literature analysis using data from Medline and according to PRISMA guidelines. Several meta-analyses have confirmed the interest of the blue-light cystoscopy in terms of improved detection rate and disease-free survival compared to standard white-light cystoscopy. These benefits outweigh the initial costs related to the acquisition of specific equipment, allowing an improvement in quality-adjusted life-years and a reduction of costs over time. Indications vary according to guidelines and must take into account equipment and logistic constraints on each center. The objective of this article is to make a focus on the role and the interest of blue-light cystoscopy in the management of NMIBC in 2015.

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    • Surveillance des carcinomes urothéliaux : revue du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Résumé
      Introduction

      Le Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie (CCAFU) a réalisé une revue de la littérature concernant la surveillance des carcinomes urothéliaux et propose des recommandations de suivi.

      Matériel et méthode

      Une recherche bibliographique en langue française et anglaise à partir de PubMed » a été effectuée de 1990 à 2014 en utilisant les mots clés « carcinome urothélial », « suivi », « pronostic », et « récidive ».

      Résultats

      Le rythme et les moyens de surveillance (cytologie, fibroscopie, uro-TDM) des tumeurs de la vessie non infiltrant le muscle (TVNIM) doivent être adaptés aux risques de récidive et de progression définis selon les tables de l’EORTC. Après traitement radical d’une tumeur de la vessie infiltrant le muscle (TVIM), la surveillance est basée sur la fibroscopie, la cytologie et la réalisation d’une imagerie de coupe avec temps tardifs. La surveillance de l’urètre doit être adaptée aux facteurs de récidive et poursuivie au moins 5ans. La surveillance du haut appareil est à poursuivre à vie. En cas de traitement conservateur d’une TVIM, une réévaluation précoce par imagerie et fibroscopie est nécessaire. Après traitement radical d’une tumeur des voies excrétrices supérieures (TVES), la surveillance par cystoscopie et cytologie est essentielle en raison de la fréquence des récidives vésicales au cours des trois premières années. Le traitement conservateur des TVES nécessite une surveillance stricte notamment par urétéro-rénoscopie.

      Conclusion

      La surveillance des carcinomes urothéliaux est à adapter en fonction des stades et grades tumoraux, de la localisation et de la modalité de traitement définissant ainsi le risque de récidive dans le temps.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Surveillance des carcinomes urothéliaux : revue du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Summary
      Introduction

      Cancer Committee of the French Association of Urology (CCAFU) conducted a literature review concerning the follow-up of urothelial carcinomas and provides recommendations for monitoring.

      Material and methods

      A bibliographic research in French and English using PubMed was carried out from 1990 to 2014 using the keywords “urothelial carcinoma”, “follow-up”, “prognosis”, and “recurrence”.

      Results

      Rhythm and tools of follow-up (cytology, endoscopy, CT-urography) for non muscle invasive bladder cancer (NMIBC) have to be adjusted to the recurrence and progression risk defined by the EORTC tables. After radical treatment of muscle invasive bladder cancer (MIBC), follow-up is based on endoscopy, cytology and CT-urography. Monitoring of the urethra must be adapted to the recurrence factors and continued for at least 5 years. The monitoring of upper tract should be continued for life. In case of conservative treatment for MIBC, early endoscopy and imaging reassessment is required. After radical treatment of upper urinary tract tumour (UTUC), cystoscopy and cytology are essential because of the frequency of bladder recurrence in the first three years. Conservative management of UTUC requires strict monitoring including flexible ureteroscopy.

      Conclusion

      Oncologic follow-up of urothelial carcinomas is adapted according to tumour stage and grade, location and treatment modality thus defining the risk of recurrence over time.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2015, 10, 25, i

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