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    Numéro 5- Volume 25- pp. 225-292 (Avril 2015)

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    • Syndrome de Lynch et risque de cancer de la prostate ; revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      L’association entre syndrome de Lynch et cancer de prostate a été étudiée aussi bien sur le plan épidémiologique que génétique. Des études récentes rapportent une association entre ces deux pathologies.

      Patients et méthode

      Une revue de la littérature sur la base de recherche PubMed a été effectuée en utilisant les mots clés suivants : Lynch syndrome et prostate cancer.

      Résultats

      Huit articles étudiant des cohortes de sujets porteurs du syndrome de Lynch ont été analysés incluant 6786 patients et 175 cancers. Les cancers de prostate étaient plus fréquents avec un rapport d’incidence standardisé (RIS) entre 0,93 (IC 95 % : 0,19–2,7) et 5,9 (IC 95 % : 4,1–17,1) et survenant à un âge plus jeune que dans la population générale principalement pour les mutations du gène MSH2.

      Conclusions

      Le cancer de prostate semblerait plus fréquent et surviendrait plus tôt chez les sujets porteurs d’une mutation du gène MSH2  alors qu’il ne semble pas exister de différence par rapport à la population générale pour les autres mutations du syndrome de Lynch.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Syndrome de Lynch et risque de cancer de la prostate ; revue de la littérature

      Summary
      Introduction

      The association between Lynch syndrome and prostate cancer has been studied. Recent studies report an association between these two diseases.

      Material and methods

      Literature review based on PubMed search was performed using the following keywords: Lynch syndrome and prostate cancer.

      Results

      Eight articles analyzing cohorts of subjects carrying Lynch syndrome were analysed including 6786 patients with 175 cancers. Prostate cancers were more frequent with a standardized incidence ratio (SIR) from 0.93 (95% CI: 0.19–2.7) and 5.9 (95% CI 4.1–17.1) and occurs at a younger age than in the general population mainly for mutations in the MSH2  gene.

      Conclusion

      Prostate cancer seem more frequent and occur earlier in individuals harboring a mutation in the MSH2  gene while it does not appear to be any difference compared to the general population for other mutations in Lynch syndrome.

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    • Efficacité de l’urétéroscopie souple versus lithotritie extracorporelle dans le traitement des calculs du rein

      Résumé

      L’objectif principal était d’objectiver une meilleure efficacité de l’urétéroscopie souple (URSs) par rapport à la lithotritie extracorporelle (LEC) à 3 mois du dernier traitement d’un calcul rénal unique de 5 à 20mm. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’efficacité dans des sous-groupes de population et d’évaluer la tolérance des traitements. Il s’agissait d’une étude de faisabilité prospective randomisée comparative réalisée entre mai 2012 et février 2014. Un scanner était réalisé avant le traitement et un autre était réalisé 3 mois après le traitement. Sur les 30 patients randomisés, 8 sont sortis de l’étude et 4 ont été perdus de vue. La durée moyenne de suivi était de 3,82 mois. En per-protocole, le taux de succès est de 60 % dans le groupe URSs versus 28,6 % dans le groupe LEC (p =0,29). En intention de traiter avec biais minimum, le taux de succès est de 77,8 % dans le groupe URSs versus 53,8 % dans le groupe LEC (p =0,38). Dans le groupe LEC, 5 patients (41,7 %) ont eu recours à un deuxième traitement sans différence significative avec le groupe URSs. Lors du suivi, 1 patient de chaque groupe a présenté une complication. Les résultats de cette étude de faisabilité ne permettaient pas de conclure à une supériorité d’une technique par rapport à l’autre de manière significative. Une étude multicentrique permettant un recrutement de patients plus important est nécessaire prenant en compte également l’aspect économique et la tolérance des traitements.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Efficacité de l’urétéroscopie souple versus lithotritie extracorporelle dans le traitement des calculs du rein

      Summary

      Primary endpoint was to objective a better effectiveness of flexible ureteroscopy (fURS) compared to extracorporeal shock wave lithotripsy (ESWL) 3 months after treatment of a unique kidney stone from 5 to 20mm. Secondary endpoints were to evaluate effectiveness in subgroup and tolerance. We conducted a prospective comparative randomised trial between May 2012 and February 2014. A computerised tomography was done before treatment and another 3 months after treatment. Of the 30 randomised patients, 8 dropped out from the study and 4 were lost to follow-up. Median time of follow-up was 3.82 months. In per-protocol analysis, success rate was 60% for fURS group versus 28.6% for ESWL group (P =0.29). In intention to treat analysis, success rate was 77.8% in fURS group versus 53.8% in ESWL group (P =0.38). In ESWL group, 5 patients (41.7%) needed a second treatment versus none in fURS group but it was not significant. During follow-up, 1 patient in each group presented a complication. Results of this feasibility study did not allowed to conclude on superiority of a technic. A multicenter study with more important enrollment is necessary considering economic side and tolerance of these treatments.

      Level of evidence

      3.

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    • Complications érosives des bandelettes sous-urétrales (BSU) : 10 ans d’expérience chirurgicale

      Résumé
      Objectif

      Évaluation de la prise en charge diagnostique et thérapeutique des complications érosives des bandelettes sous-urétrales (BSU) : érosions vaginales (EVa), vésicales (EVe) et urétrales (EUr).

      Méthode

      Étude rétrospective monocentrique évaluant tous les dossiers de patientes opérées entre janvier 2002 et 2013, pour complication(s) érosive(s) de BSU : tension-free vaginal tape (TVT) ou trans-obturateur tape (TOT).

      Résultats

      Seize patientes ont présenté une complication érosive : 7 EVa, 6 EVe et 3 EUr. Dyspareunie et pertes vaginales étaient constatées pour 86 % des patientes (n =6/7) avec une EVa. Un traitement conservateur par abord vaginal était systématiquement réalisé en cas d’érosion vaginale. Après ablation du matériel, 100 % des dyspareunies étaient corrigées. La continence postopératoire était conservée pour 57 % (n =4/7) des patientes. L’infection urinaire était le maître symptôme des patientes avec une EVe. Une dysurie sévère était constatée pour 2/3 des patientes avec une EUr opérée. Un traitement endoscopique de première intention a été effectué pour 77 % des patientes (n =7/9) présentant une EVe ou EUr. Une seconde intervention a été nécessaire pour 42 % des patientes traitées en première intention par voie endoscopique (n =3/7) en raison d’une nouvelle exposition de matériel. Trois des neufs patientes récidivaient leur incontinence après le traitement de première intention (33 %).

      Conclusion

      L’exérèse du matériel exposé par voie vaginale en cas d’EVa corrigeait systématiquement les symptômes avec une continence proche de 60 %. En cas d’EVe ou EUr, le traitement endoscopique de première intention était rarement définitif (42 %) et la récidive de l’incontinence proche de 30 %.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Complications érosives des bandelettes sous-urétrales (BSU) : 10 ans d’expérience chirurgicale

      Summary
      Objective

      Evaluation of the diagnostic and therapeutic management of erosive complications after mid urethral sling (MUS) procedure: vaginal erosions (VE), bladder (BE) and urethral (UE).

      Methods

      Retrospective monocentric study concerning cohort of patients undergoing surgery from January 2002 to January 2013 supported for erosive complications of MSU: TVT (Tension-free Vaginal Tape) or TOT (Trans-Obturateur Tape).

      Results

      Sixteen patients were diagnosed for erosive complications: 7 VE, 6 BE and 3 UE. Dyspareunia and vaginal discharge were observed in 86% patients (n =6/7) with VE. Conservative treatment by vaginal approach was systematically performed in cases of vaginal erosion. After removal of material, 100% dyspareunia were corrected. Postoperative continence was maintained in 57% of patients (n =4/7). Urinary infection was the main symptom of patients with BE. Severe dysuria was present in 66% of patients with a UE (n =2/3). First-line therapy by endoscopic treatment was performed in 77% of patients (n =7/9) with a BE or UE. A second surgery was required in 42% of patients treated with endoscopic first-line therapy (n =3/7) because of a new exposure of MUS. Three of nine patients recurred their incontinence after first-line therapy (33%).

      Conclusion

      The removal of device exposed vaginally in case VE systematically corrected symptoms with about 60% of continence. In case of BE or UE, endoscopic treatment in first-line therapy was rarely definitive (42%) and recurrence of incontinence appeared in 30% cases.

      Level of evidence

      5.

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    • Évaluation multicentrique de la bandelette sous-urétrale Advance ® dans le traitement de l’incontinence urinaire masculine postopératoire

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer à moyen terme l’efficacité et la morbidité de la bandelette sous-urétrale Advance® dans le traitement de l’incontinence urinaire postopératoire de l’homme, et déterminer des critères préopératoires prédictifs de succès ou d’échec.

      Matériel et méthode

      Étude clinique rétrospective multicentrique chez des patients ayant une incontinence urinaire postopératoire et traités par bandelettes sous-urétrales Advance®. L’importance de l’incontinence préopératoire était classée en légère (pad-test <50 g/j ou 1 protection/j), modérée (pad-test entre 50 et 100 g/j ou port de 2 ou 3 protections/j), ou sévère (pad-test >100 g/j ou >3 protections/j). Les résultats fonctionnels étaient classés en 4 catégories : continence et amélioration, définissant le critère de succès et situation inchangée et situation aggravée définissant le critère d’échec.

      Résultats

      Soixante-seize patients ont été inclus de 2008 à 2013. La prostatectomie radicale était la cause de l’incontinence dans 85,5 % des cas. L’incontinence était légère, modérée et sévère chez respectivement 43,4 %, 35,6 %, et 21 % des patients. Après traitement, 39,4 % des patients étaient continents et 78,9 % en situation de succès. Le taux de succès diminuait avec la sévérité de l’incontinence (respectivement 94 %, 74 % et 56 %). Chez 9 patients, un sphincter urinaire artificiel a été posé sans difficulté opératoire. Les complications rencontrées étaient une rétention d’urine postopératoire (n =4), un hématome (n =3) et des douleurs scrotales persistantes au-delà d’un mois postopératoire (n =11).

      Conclusion

      La bandelette Advance® est une technique dont l’efficacité décroît avec l’intensité de l’incontinence, mais qui ne semble pas gêner la pose ultérieure d’un sphincter artificiel. Son principal écueil est la survenue de douleurs scrotales.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation multicentrique de la bandelette sous-urétrale Advance ® dans le traitement de l’incontinence urinaire masculine postopératoire

      Summary
      Objectives

      To estimate in the medium term, the efficiency and morbidity of Advance® for the treatment of postoperative urinary incontinence for male, and determine predictive preoperative factors of success or failure.

      Material and methods

      Retrospective multicentric clinical study of patients presenting a postoperative urinary incontinence and treated by Advance® suburethral sling. The importance of the preoperative incontinence was classified in three groups: light (pad-test<50 g/day or 1 pad/day), moderated (pad-test between 50 and 100 g/day or 2 or 3 pads/day), severe (pad-test>100 g/day or >3 pads/day). The functional results were classified in 4 categories: continence and improvement, defining the criterion of success and unchanged situation and deteriorated situation defining the criterion of failure.

      Results

      Sixty-six patients were inclued from 2008 till 2013. The radical prostatectomy was responsible in 85.5% of the cases. The incontinence was light, moderated and severe for respectively 43.4%, 35.6% and 21% of the patients. After treatment, 39.4% of the patients were continent and 78.9% in situation of success. The rate of success decreased with the severity of the incontinence (respectively 94%, 74% and 56%). For 9 patients, implantation of artificial urinary sphincter was performed without operative difficulties. Complications were urine retention (n =4), hematoma (n =3) and scrotal pains persistent more than one postoperative month (n =11).

      Conclusion

      Advance® suburethral sling is a technique in which the efficiency decreases with the severity of the incontinence, but which does not seem to prevent from implanting artificial urinary sphincter. Its main problem is the apparition of scrotal pain.

      Level of evidence

      5.

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    • Coût–efficacité de la résection transurétrale de vessie en lumière bleue chez les patients atteints d’un cancer de la vessie non infiltrant en France

      Résumé
      Objectif

      Le diagnostic photodynamique après instillation d’hexylaminolevulinate (Hexvix®), au cours de la résection transurétrale de la vessie (RTUV), aide à la détection des tumeurs et à diminuer la récidive à court et moyen termes. L’impact médicoéconomique de la fluorescence par rapport à la RTUV conventionnelle en lumière blanche demandait à être précisé dans le système de soins français. Le but de ce travail était d’évaluer l’impact médicoéconomique de l’utilisation de la lumière bleue dans la prise en charge des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM).

      Matériels et méthode

      Un modèle de coût–utilité, fondé sur les données de la littérature, combinant un arbre décisionnel et un modèle de Markov a été utilisé pour simuler la prise en charge initiale suite à une première RTUV de tous les nouveaux patients diagnostiqués avec une symptomatologie compatible avec une TVNIM, et les conséquences à moyen et long termes. Dans ce modèle, la RTUV initiale pouvait être réalisée soit en fluorescence en complément de la lumière blanche, soit en lumière blanche uniquement. Le critère de résultat du modèle était le nombre d’années de vie pondérées par la qualité de vie (QALY). La simulation économique portait sur les coûts directs. Le critère de résultat et les coûts étaient déterminés depuis le diagnostic jusqu’au décès des patients.

      Résultats

      L’utilisation du diagnostic photodynamique entraînait une amélioration marginale des années de vie pondérées par la qualité de vie (0,075 QALY) et une réduction de 670 € des coûts induits par rapport à la prise en charge conventionnelle en lumière blanche. Ainsi, la résection en lumière bleue était définie comme une stratégie dite « dominante » par rapport à la RTUV en lumière blanche.

      Conclusion

      Dans le contexte du système de santé français, le modèle de l’étude a montré que la fluorescence en lumière bleue au cours de la RTUV était associée à une augmentation du nombre de QALY et à une réduction des dépenses de santé. Ce résultat est rare en oncologie. Cette analyse médicoéconomique confirme l’intérêt de l’hexylaminolevulinate dans la prise en charge initiale des TVNIM, en accord avec les études réalisées en Grande-Bretagne, Italie et Pologne.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Coût–efficacité de la résection transurétrale de vessie en lumière bleue chez les patients atteints d’un cancer de la vessie non infiltrant en France

      Summary
      Objective

      Photodynamic diagnosis after instillation of hexylaminolevulinate (Hexvix®) during transurethral resection of the bladder (TURB) helps in the detection of tumors and results in a reduction of recurrence. The medical and economic impact of fluorescence compared to conventional white light TURB needed to be analyzed in the French healthcare system. The aim of this study was to evaluate the medical and economic impact of the blue light TURB in the treatment of NMIBC.

      Materials and methods

      A cost–utility model, based on data from the literature and expert opinions, combining a decision tree and a Markov model was used to simulate the initial management after a first TURB of all new patients diagnosed with symptoms consistent with NMIBC and outcomes at short and long terms. In this model, the initial TURB could be achieved either with fluorescence in addition to white light, or with white light only. The main criteria of the model was based on the quality adjusted life years (QALY). The economic evaluation focused on the direct costs. The test's results and costs were determined from diagnosis until death of patients.

      Results

      The use of photodynamic diagnosis during TURB resulted in an improvement in QALYs (0.075) and a reduction of € 670 of the costs compared to the conventional treatment with white light. Thus, the blue light resection was defined as a strategy called “dominant” over the TURB in white light.

      Conclusion

      In the context of the French health system, the model of the study showed that the blue light cystoscopy during TURB was associated with increased QALYs and reduced health spending. This kind of result is rare in oncology. This health economic analysis confirms the interest of hexylaminolevulinate acid in initial management of NMIBC, according to studies conducted in United Kingdom, Italy and Poland.

      Level of evidence

      3.

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    • Sinistralité des urétérorénoscopes souples. Évaluation du parc matériel d’un service hospitalier universitaire

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les facteurs prédictifs de casse des urétérorénoscopes souples et de lésions du faisceau optique.

      Matériels et méthodes

      Étude rétrospective, monocentrique sur 393 interventions réalisées avec 4 urétérorénoscopes souples entre janvier 2009 et mars 2013. Nous avons analysé les facteurs liés au patient, à la pathologie et à la technique opératoire.

      Résultats

      Nous avons relevé 21 accidents majeurs (taux de casse : 5,34 %), 76 pertes de pixels au cours de l’entretien des endoscopes et 10 pendant la procédure. Le seul facteur prédictif de sinistre fut la durée cumulée de temps opératoire (p =0,04 ; OR=1,001 [1–1,001]). Pour les lésions du faisceau optique entre les procédures, les facteurs prédictifs étaient le modèle de l’urétérorénoscope (p =0,01 ; OR=2,558 ; IC 95 % [1,229–5,326]), l’utilisation d’instruments par la gaine de travail : le laser (p =0,02 ; OR=2,06 ; IC 95 % [1,109–3,827]) ou l’emploi de pinces endoluminales (p =0,007 ; OR=0,467 ; IC 95 % [0,269–0,809]). En per-opératoire, le nombre de chirurgie ouverte ou cœlioscopique (p =0,007 ; OR=3,105 ; IC 95 % [1,364–7,068]), la durée d’intervention (p =0,01 ; OR=1,023 ; IC 95 % [1,006–1,041]) et la durée cumulée d’intervention (p =0,003 ; OR=1,001 ; IC 95 % [1–1,002]) apparaissaient statistiquement significatifs.

      Conclusion

      Le seul facteur prédictif de sinistre du matériel en réparation était la durée cumulée de temps opératoire. Il n’a pas été mis en évidence de différence entre les différents urétérorénoscopes. C’est lors de la désinfection des endoscopes qu’ont lieu la majorité des lésions du faisceau optique.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Sinistralité des urétérorénoscopes souples. Évaluation du parc matériel d’un service hospitalier universitaire

      Summary
      Objective

      To evaluate predictors of flexible ureterorenoscopes breakage and damage of their optical beam.

      Materials and methods

      Retrospective survey, single center on 393 interventions with 4 flexible ureterorenoscopes between January 2009 and March 2013. We analyzed factors linked to patient, pathology and surgical technique.

      Results

      We identified 21 major accidents, a breakage rate of 5.34% and 76 pixels losses in the maintenance of endoscopes and 10 during the procedure. The only statistically significant predictor of loss was the cumulative duration of operating time since the last repair (P =0.04, OR=1.001 [1–1001]). For lesions of the optical beam between the procedures, parameters appearing as significant were the ureterorenoscope model (P =0.01, OR=2.558, 95% CI [1229–5326]), the use of instruments by the working channel: the laser (P =0.02, OR=2.06, 95% CI [1109–3827]), or the use of endoluminal graspers (P =0.007, OR=0.467, 95% CI [0269–0809]). Intraoperatively, the number of open or laparoscopic surgery (P =0.007, OR=3.105, 95% CI [1364–7068]), duration of intervention (P =0.01, OR=1.023, 95% CI [1.006–1041]) and the cumulative duration of intervention (P =0.003, OR=1.001, 95% CI [1–1002]) appeared to be statistically significant.

      Conclusion

      The only predictor of loss of equipment under repair was the cumulative duration of operation time. It has not been demonstrated any difference between ureterorenoscopes. It was during the endoscopes disinfection that the majority of optical beam lesions take place.

      Level of evidence

      4.

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    • Nodules testiculaires de l’homme infertile et échographie de contraste : étude préliminaire

      Résumé
      Introduction

      L’incidence des nodules testiculaires découverts lors du bilan d’infertilité est en augmentation. Ces nodules sont suspects de malignité. Aucun examen paraclinique ne permet une orientation histologique face à ces nodules. Les recommandations proposent en priorité un traitement par orchidectomie totale.

      Patients et méthode

      Au travers d’une étude de cohorte rétrospective de patients infertiles, notre objectif est d’étudier le rehaussement de nodules testiculaires après injection de produit de contraste ultrasonore. L’objectif secondaire est de définir si l’échographie de contraste peut argumenter en faveur d’une prise en charge d’épargne testiculaire. De juin 2010 à mars 2013, 24 patients ont eu une échographie de contraste pour étude d’une anomalie du parenchyme testiculaire détectée sur une échographie préalable réalisée pour bilan d’infertilité. Les caractéristiques du rehaussement échographique ont été corrélées avec les résultats anatomopathologiques des patients opérés et les traitements proposés (chirurgie ou surveillance).

      Résultats

      Quinze patients ont été surveillés, 9 ont été opérés (7 orchidectomies partielles, 2 orchidectomies totales). L’analyse anatomopathologique a retrouvé 4 tumeurs à cellules de Leydig, 2 tumeurs à cellules de Sertoli et 3 séminomes. Aucune évolution défavorable n’a été notée lors de la surveillance. Cette étude a montré une séméiologie typique de rehaussement intense précoce et homogène avec phénomène de wash in pour 100 % des tumeurs à cellules de Leydig opérées. Toutes les tumeurs à cellules de Leydig ont été traitées par orchidectomie partielle. Les séminomes ont un rehaussement intense dans 100 % des cas avec phénomène de wash in dans 2 cas sur 3. Quand ce wash in était décrit, il était toujours qualifié d’hétérogène. Tous les séminomes ont finalement été traités par orchidectomie totale. La sensibilité et la valeur prédictive positive du rehaussement échographique intense pour le diagnostic de cancer du testicule était de 89 % (Se) et 80 % (VPP).

      Conclusion

      Il existe une séméiologie de rehaussement échographique des nodules testiculaires avec des caractéristiques pouvant orienter en faveur d’une tumeur maligne, d’un séminome ou d’une tumeur à cellules de Leydig. Si une étude prospective le confirmait, ces modalités pourraient orienter vers une prise en charge favorisant une préservation du parenchyme testiculaire.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Nodules testiculaires de l’homme infertile et échographie de contraste : étude préliminaire

      Summary
      Introduction

      The incidence of testicular nodules discovered during infertility evaluation is increasing. These nodules are suspicious of malignancy. There is no paraclinical examination which allows histological orientation to these nodules. The recommendations propose priority treatment by total orchidectomy.

      Patients and methods

      Through a retrospective cohort study of infertile patients, our goal is to study the enhancement of testicular nodules after injection of ultrasound contrast. The secondary objective is to determine whether CEUS may argue in favor of conservative treatment. From june 2010 to march 2013, 24 patients had underwent ultrasound contrast study of abnormal testicular parenchyma detected prior to infertility evaluation carried ultrasound. The characteristics of ultrasound enhancement were correlated with the pathological findings of surgical patients and proposed treatments (surgery or surveillance).

      Results

      Fifteen patients were followed up, 9 were operated (7 partial orchidectomies, 2 total orchidectomies). Histological analysis found four Leydig cell tumors, 2 Sertoli cell tumors and 3 seminomas. No adverse changes were noted during the follow-up. This study showed a typical semiology of early, intense and homogeneous enhancement with a phenomenon of wash in 100% of Leydig cell tumors. All Leydig cell tumors have been treated by partial orchidectomy. Seminomas have intense enhancement in 100% of cases. There was a phenomenon of wash in 2 out of 3 cases. When a wash in was described, it was always described as heterogeneous. All seminomas were finally treated by total orchidectomy. The sensitivity and positive predictive value of ultrasound intense enhancement for the diagnosis of testicular cancer was 89% (Se) and 80% (PPV).

      Conclusion

      There is a semiology of ultrasound enhancement of testicular nodules with features that can guide in favor of a malignant tumor, seminoma or Leydig cell tumor. If a prospective study was undertaken, these arrangements could guide us to treatments promoting preservation of the testicular parenchyma.

      Level of evidence

      5.

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    • Surveillance des séminomes testiculaires de stade I : résultats oncologiques sur 20 ans

      Résumé
      But

      Rapporter les résultats oncologiques des patients surveillés dans notre centre après le diagnostic de séminome testiculaire de stade I (ST1) (survie globale, spécifique et sans évolution à 2, 5 et 8ans) et rechercher les facteurs de risque d’évolution.

      Patients

      Les dossiers des patients suivis depuis 1993 pour ST1 ont été repris. L’âge, les marqueurs tumoraux, les données anatomopathologiques (taille tumorale, invasion du rete testis, lymphovasculaire, de l’albuginée ou du cordon spermatique) ont été analysés. Dans le suivi, nous avons relevé le nombre et le délai des récidives et des décès, pour calculer les survies globale (SG), spécifique (SS) et sans évolution (SSE) à 2, 5 et 8ans et rechercher les facteurs de risque de récidive.

      Résultats

      Au total 79 patients, d’âge moyen de 37ans, ont été suivis pendant 97 mois (8ans) en moyenne. Cinquante lésions mesuraient moins de 4cm (63 %). L’invasion lymphovasculaire, du rete testis, du cordon spermatique et de l’albuginée étaient présentes dans 21 %, 33 %, 4 % et 29 % des cas. Les LDH et l’HCG étaient augmentés dans 44 % et 27 % des cas. Dix-huit patients (23 %) ont évolué (moyenne : 12 mois). À 2,5 et 8ans, la SSE atteint 81 %, 77 % et 77 %. En analyse univariée, la taille tumorale>4cm (p =0,002), l’invasion du rete testis (p =0,03) et le stade≥pT2 (p =0,012) étaient statistiquement associés au risque d’évolution. En analyse multivariée, seule la taille tumorale>4cm était associée au risque d’évolution (risque multiplié par 3). Au bout du suivi, 77 patients sont vivants (97,5 %). Les SG et SS à 2, 5 et 8ans ont atteint 97,5 %.

      Conclusion

      Nous confirmons ici, d’une part, l’intérêt de la surveillance dans la prise en charge des ST1 avec une survie globale et spécifique superposable aux données retrouvées dans les études s’intéressant à la chimiothérapie ou à la radiothérapie et, d’autre part, le rôle de la taille tumorale dans la stratification du risque évolutif.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Surveillance des séminomes testiculaires de stade I : résultats oncologiques sur 20 ans

      Summary
      Introduction and objective

      The objective of this study was to assess the oncological results of a population of patients which undergo surveillance after diagnosis of stage I testicular seminoma (2, 5 and 8 years overall, specific and recurrence free survival). We also research recurrence risk factors.

      Patients and methods

      We have looked at the data of all patients treated in our center since 1993 for a grade I testicular seminoma. We focused on age at diagnosis, biological (tumoral markers) and pathological (tumor size, rete testis, lymphovascular, tunica albuginea or spermatic cord invasion) data. During surveillance, we noted the number, the localization and the interval until recurrence and death. We calculated 2, 5 and 8 years overall, specific and recurrence-free survival and searched recurrence risk factors.

      Results

      Sixty-nine patients (mean age: 37) were followed during a mean time of 97 months. Sixty-three per cent of the tumours were less than 4cm (50 lesions). Lymphovascular, rete testis, spermatic cord and tunica albuginea invasion were present in respectively 21%, 33%, 4% and 29% of the cases. LDH and HCG were above normal rate in respectively 44 and 27% of the cases. Eighteen patients (23%) relapsed at a mean time of 12 months. Recurrence-free survival was respectively 81%, 77% and 77% at 2, 5 and 8 years. Tumor size<4cm (P =0.002), rete testis invasion (P =0.03) and stage≥pT2 (P =0.012) were associated with recurrence in univariate analysis. Using multivariate analysis, only tumor size>4cm was a recurrence risk factor (risk multiplied by 3). At the end of the study, 77 patients are alive (97.5%). Overall and specific survival was 97.5% at 2, 5 and 8 years.

      Conclusion

      We show here the interest of surveillance in case of stage 1 testicular seminoma. The overall and specific survivals are the same as after chemotherapy or radiotherapy. Furthermore, we confirm the role of tumor size to stratify recurrence risk.

      Level of evidence

      5.

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    • Angiomyolipome avec thrombus de la veine cave inférieure et grossesse : enjeux de la prise en charge urologique

      Résumé

      Le diagnostic d’angiomyolipome avec thrombus de la veine rénale et de la veine cave inférieure est rare, en particulier pendant la grossesse. Nous rapportons le cas d’une femme de 31ans, enceinte à 24 semaines d’aménorrhée, chez qui a été diagnostiqué un angiomyolipome de 9cm du rein droit avec thrombus cave, géré par une surveillance active pendant la grossesse et un traitement chirurgical différé après l’accouchement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Angiomyolipome avec thrombus de la veine cave inférieure et grossesse : enjeux de la prise en charge urologique

      Summary

      The diagnosis of angiomyolipoma with tumor thrombus from the renal vein into the inferior vena cava is rare, especially during pregnancy. We report the case of a 31-year-old pregnant woman who was diagnosed with a 9cm angiomyolipoma of the right kidney with inferior vena cava thrombosis, managed by active surveillance during pregnancy and delayed surgery after childbirth.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2015, 5, 25, i

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