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    Numéro 4- Volume 22- pp. 197-244 (Avril 2012)

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    • Diffusion des recommandations pour la pratique clinique concernant l’incontinence urinaire de la femme

      Résumé
      But

      Il existe des recommandations pour la pratique clinique (RPC) concernant l’incontinence urinaire de la femme émanant de la Haute Autorité de santé (HAS) et de deux sociétés savantes : le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) et l’Association française des urologues (AFU). Nous avons souhaité réaliser une enquête concernant ces recommandations auprès des médecins généralistes et gynécologues installés en ville.

      Matériel

      Un questionnaire a été envoyé aux gynécologues médicaux et médecins généralistes d’un même territoire de santé (praticiens inscrits sur les listings de formation médicale continue [FMC] des départements 78 et 92), comportant des questions sur la connaissance des recommandations, ainsi que sur leurs moyens de diffusion. Taux de réponse : 22 %.

      Résultats

      Soixante-douze questionnaires étaient exploitables provenant de 51 (71 %) généralistes et 21 (29 %) gynécologues. Parmi eux, 76 % des gynécologues et 47 % des généralistes connaissaient l’existence de RPC émanant de la HAS concernant l’incontinence urinaire de la femme (p =0,04). Seulement 56 % des médecins prescrivaient un examen des urines (bandelette urinaire ou ECBU) et un seul évaluait le résidu post-mictionnel chez les femmes consultant pour des symptômes d’incontinence urinaire. Les formations médicales continues arrivaient en tête comme moyen de diffusion souhaitable (30 médecins sur 72) puis venaient la revue Prescrire , les mailings et les plaquettes HAS, en particulier lors de visites au cabinet par les représentants de la HAS.

      Conclusion

      Cette étude a donné un éclairage intéressant de la connaissance, de la diffusion et de l’application des RPC sur l’incontinence urinaire de la femme.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Diffusion des recommandations pour la pratique clinique concernant l’incontinence urinaire de la femme

      Summary
      Objective

      Recommendations for good clinical practice concerning the treatment of urinary incontinence in women are available from the HAS (Haute Autorité de santé or French National Authority for Health), the Collège national des gynécologues obstétriciens français (French national college of gynaecologists and obstetricians) and Association française des urologues (French association of urologists). We wanted to conduct the first investigation of these recommendations to primary care physicians (GPs) and gynaecologists in the cities located in the same area of health.

      Methods

      A questionnaire was sent to GPs and gynaecologists (French administrative divisions 78 and 92), with questions on the recommendations, as well as the methods of dissemination of these recommendations. Response rate: 22 %.

      Results

      A total of 72 questionnaires were usable from 51 (71 %) GPs and 21 (29 %) gynaecologists. Of these, 76 % of gynecologists and 47 % of GPs were aware of recommendations from the HAS for clinical practice for urinary incontinence in women (P =0.04). Only 56 % of doctors prescribed a urinalysis (dipstick or bacteriological urinalysis) and evaluated the residual urine in women seeking care for symptoms of urinary incontinence. Training for one or two days was the most desirable/popular method of dissemination of the recommendations (30 out of 72 doctors), followed by journals such as Prescrire , then the mailing and forms provided by the HAS, especially when combined with office visits from a representative of the HAS.

      Conclusion

      This study provided an interesting perspective on the knowledge, dissemination and application of recommendations for good clinical practice concerning urinary incontinence in women.

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    • Hyperactivité vésicale idiopathique de la femme et système nerveux autonome

      Résumé
      But

      Établir une revue de la littérature concernant l’hypothèse d’un dysfonctionnement du système nerveux autonome dans le syndrome d’hyperactivité vésicale idiopathique de la femme.

      Méthode

      Revue systématique de la littérature (Pubmed, Medline, Cochrane database) concernant le syndrome d’hyperactivité vésicale de la femme et les explorations cardiovasculaires du système nerveux autonome (variabilité de la fréquence cardiaque et tests cardiovasculaires). Mots clés utilisés : hyperactivité vésicale, incontinence urinaire, femme, urgenturie, système nerveux autonome.

      Résultats

      L’analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) chez des patientes ayant un syndrome d’hyperactivité vésicale et des témoins a mis en évidence des paramètres de VFC différents entre ces deux populations, soit une hypertonie sympathique relative dans le syndrome d’hyperactivité vésicale. Les tests cardiovasculaires sympathiques semblaient plus fréquemment altérés dans le syndrome d’hyperactivité vésicale.

      Conclusion

      L’ensemble de ces études suggère une dysfonction du système nerveux autonome sympathique dans le syndrome d’hyperactivité vésicale idiopathique de la femme, mais les méthodologies sont trop variables et les effectifs trop faibles pour permettre d’établir un lien physiopathologique certain.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hyperactivité vésicale idiopathique de la femme et système nerveux autonome

      Summary
      Purpose

      To analyse the hypothesis of an autonomic nervous system dysfunction in the female’s idiopathic overactive bladder syndrome, by a literature review.

      Method

      A systematic literature review (Pubmed, Medline, Cochrane database) concerning women presenting with overactive bladder syndrome and cardiovascular explorations of the autonomic nervous system (heart rate variability and cardiovascular tests). Keywords used for search: overactive bladder syndrome, female urinary incontinence, urge incontinence, autonomic nervous system.

      Results

      Heart rate variability (HRV) analysis among women with overactive bladder syndrome and controls has shown a difference between both, with is a global decrease of the heart rate variability parameters, or a relative increase of the sympathetic tone in overactive bladder syndrome. The sympathetic cardiovascular tests were more frequently abnormal among women presenting with overactive bladder syndrome than controls.

      Conclusion

      All these studies suggest a sympathetic dysfunction of the autonomic nervous system in female’s overactive bladder syndrome, but methodologies are too variable and the studies population too small to establish a pathophysiological link.

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    • Troubles vésicosphinctériens et syndrome métabolique

      Résumé
      But

      Le but de cet article est de faire le point et de discuter les interrelations entre syndrome métabolique (SM) et troubles sphinctériens, tout particulièrement le syndrome clinique d’hyperactivité vésicale.

      Méthodes

      Une analyse Pubmed/Medline sans limite temporelle ni de langue a été effectuée sur les mots clés « syndrome métabolique » et « vessie » (ou « troubles urinaires » ou « incontinence »). Tous les articles (revue ou recherche) ont été retenus, soit 119 articles.

      Résultat

      Le SM est défini par la présence d’au moins trois des cinq critères suivants : 1) tour de taille supérieur à 102cm ; 2) pression artérielle systolique supérieure ou égale à 130mmHg, ou pression diastolique de plus de 85mmHg, ou hypertension artérielle traitée ; 3) taux de HDL cholestérol inférieur à 40mg/dL ou hyperlipidémie traitée ; 4) diabète de type 2 ou utilisation d’antidiabétique oraux ; 5) taux de triglycérides de plus de 150mg/dL. Il existe épidémiologiquement une corrélation forte entre le SM et l’hyperactivité vésicale. Les mécanismes physiopathologiques pour expliciter cette hyperactivité (plutôt qu’un syndrome dysurie-retention) sont nombreux mais au premier rang figure l’hyperglycémie dont le rôle délétère sur les neurones parasympathiques pelviens est bien connu. Un lien et/ou un chevauchement syndromique entre SM et altération du système nerveux autonome peut parfois être évoqué comme facteur physiopathologique et/ou étiopathogénique.

      Conclusion

      Les liens entre SM et troubles urinaires sont fréquents et des facteurs physiopathologiques communs, notamment végétatifs, peuvent être évoqués.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Troubles vésicosphinctériens et syndrome métabolique

      Summary
      Objective

      The goal of this article is to review and discuss the various and numerous links between metabolic syndrome (MetS) and bladder, specially overactive bladder syndrome.

      Methods

      Pubmed/Medline analysis, without date or language limits, was conducted using the following keywords: “metabolic syndrome” and “bladder (or “incontinence” or “overactive bladder”). All types of papers were analysed (117).

      Results

      MetS is defined as the presence of three or more of the following five characteristics: 1) waist circumference greater than 102cm; 2) systolic blood pressure 130mmHg or greater or diastolic blood pressure 85mmHg or greater, or antihypertensive medication use; 3) HDL cholesterol less than 40mg/dL or lipid medication use; 4) self- reported type 2 diabetes or increased blood sugar or diabetes medication use; 5) triglycerides greater than 150mg/dL. In regard of epidemiolgy, there is a strong correlation between MetS and overactive bladder. Pathophysiological mechanisms to explain the relationship of storage symptoms rather than voiding phase symptoms with MetS include the influence of sustained hyperglycemia on the viability of parasympathetic neurons in the pelvic ganglion. A link or overlaps between MetS and alteration of autonomic nervous system can be hypothezised.

      Conclusion

      Links between Mets and urinary disorders are frequent and common pathophysiological factors can be frequently observed, particularly autonomic nervous system alterations.

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    • Injections intradétrusoriennes de toxine botulique A en consultation : expérience d’un centre pendant deux ans

      Résumé
      But

      Dans notre centre, les injections intradétrusoriennes de toxine botulique sont réalisées en consultation. L’objectif était de connaître le niveau de satisfaction des patients liés à cette prise en charge.

      Patients et méthodes

      Un questionnaire de satisfaction a été soumis par téléphone aux patients traités en consultation en 2009 et 2010.

      Résultats

      Vingt-six patients ont été traités en consultation durant la période étudiée pour un total de 46 séances d’injections. L’âge moyen était de 48,81 (±16,78) ans. Un schéma en 20 ou 30 points était réalisé après une anesthésie locale. Vingt patients ont répondu au questionnaire. Concernant l’organisation des injections, 12 patients (60 %) ont déclaré avoir été satisfaits et sept très satisfaits (35 %). Huit patients (40 %) ont été très satisfaits de la prise en charge de la douleur et six (30 %) satisfaits contre un seul (5 %) pas du tout satisfait. Pour le temps passé à l’hôpital lors des injections, dix (50 %) étaient satisfaits et sept (35 %) très satisfaits. Seuls quatre patients (20 %) auraient préféré être hospitalisés en ambulatoire. En cas de nouvelles injections, 18 (90 %) patients auraient souhaité une prise en charge identique. Enfin, 17 (85 %) auraient recommandé cette modalité d’injection à un de leurs proches.

      Conclusion

      Cette étude a mis en évidence que les patients étaient majoritairement satisfaits par la réalisation des injections en consultation. Il y aurait un intérêt à proposer plus largement ce type de prise en charge, mais actuellement les modalités de rémunération de l’acte constituent un important frein à ce développement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Injections intradétrusoriennes de toxine botulique A en consultation : expérience d’un centre pendant deux ans

      Summary
      Objectives

      In departments of urology, intradetrusor botulinum toxin injections are routinely performed in ambulatory outpatient clinic. The aim of the study was to assess the satisfaction level of patients treated with this technique.

      Patients and methods

      A satisfaction questionnaire was carried out by telephone for all patients treated in ambulatory outpatient clinic from 2009 to 2010.

      Results

      Twenty-six patients were treated in consultation during the studied period for a total of 46 sessions of injections. The average age was 48.81 (±16.78) years. An injection programme containing 20 or 30 points was performed after a local anesthetic. Twenty patients answered the questionnaire. As regards the organization of the injections, 12 patients (60%) declared to have been satisfied and seven very satisfied (35%). Eight patients (40%) were very satisfied with the management of the pain and six (30%) satisfied versus only one (5%) not satisfied at all. For the time spent in the hospital during the injections, 10 (50%) were satisfied and seven (35%) very satisfied. Only 4 patients (20%) would have preferred to be hospitalized in an outpatient facility. In cases of new injections, 18 (90%) patients would have preferred an identical coverage. Finally, 17 (85%) would recommend this procedure to one of their close relations.

      Conclusion

      Our results showed that the majority of patients were completely satisfied with the injection programme. However, as patients are not currently covered by the national health system for these injections, this might hinder the development of this procedure.

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    • Proctalgies fugaces et neuropathie pudendale : étude neurophysiologique périnéale chez 55 patients

      Résumé
      But

      Fréquentes, les proctalgies fugaces (PF) sont de physiopathologie et d’étiopathogénie mal élucidée. Récemment une étiologie neurogène a été suspectée sur des arguments cliniques. Nous avons voulu vérifier s’il existait des arguments électrophysiologiques pouvant étayer une telle hypothèse.

      Patients et méthodes

      cinquante-cinq patients ayant des PF ont été explorés (45 femmes, dix hommes, âge moyen 50,2ans). Les explorations électrophysiologiques comportaient un examen de détection des muscles bulbocaverneux et du sphincter anal, une étude des latences du réflexe bulbocaverneux (LRBC) et des latences distales motrices (LDM) des branches périnéales et anales des nerfs pudendaux.

      Résultats

      Les explorations étaient anormales chez deux des dix hommes (20 %) et 29/45 femmes (64 %). Chez les femmes, la dénervation était bilatérale (25/29, 86 %). Les réflexes bulbocaverneux étaient allongés de manière bilatérale chez cinq des 29 patientes, et unilatérale chez trois des 29 patientes. Les LDM étaient allongées de manière bilatérale chez 13 patientes et unilatérale chez quatre patientes. Il existait une différence significative (p <0,02 au test du Chi2) entre hommes et femmes quant à l’existence d’une dénervation.

      Conclusion

      Dans cette série, un processus neurogène périphérique était donc fréquent chez les patientes avec PF, s’intégrant dans le cadre d’une neuropathie pudendale bilatérale multitronculaire dans la majorité des cas. Un facteur neurogène périphérique pourrait donc être évoqué comme favorisant l’émergence d’une PF, voire déterminant celle-ci dans un certain nombre de cas.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Proctalgies fugaces et neuropathie pudendale : étude neurophysiologique périnéale chez 55 patients

      Summary
      Objective

      Proctalgia fugax (PF) is a very common condition especially in women. Causes and pathophysiological mechanisms of PF are unknown. Recently, a pudendal neuropathy was clinically suspected in women with PF. The goal of our study was to demonstrate, or not, such abnormalities by means electrophysiological testing.

      Patients and methods

      Fifty-five patients with PF (45 female and 10 male, mean age 50.2 years) were evaluated. EMG testing with motor unit potential analysis of pelvic floor muscles (bulbocavernosus muscle and striated external anal sphincter), study of bulbocavernosus reflex and pudendal nerve terminal motor latencies (PNTML) were performed.

      Results

      EMG testing was altered in two males out of 10 (20%) and 29/45 females (64%). In women, denervation was found bilateral in 25/29 (86%). Sacral latency was delayed in eight out of 29 (bilateral in five cases, unilateral in three cases) and PNTML altered in 17 cases (13 bilateral alteration, four unilateral). A significant difference (P <0.002 Chi2 test) was demonstrated between male and female concerning pelvic floor muscles denervation.

      Conclusion

      Pelvic floor muscles denervation was a common feature in women suffering from PF, due to a stretch bilateral pudendal neuropathy. Distal lesions of the pudendal nerves, principally due to a stretch perineal neuropathy, can be imagined as a factor or co-factor of PF.

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    • Late post-partum dyspareunia: Does delivery play a role?

      Summary
      Objective

      To study whether post-partum dyspareunia one year after a delivery is associated with characteristics of delivery: perineal trauma, obstetric interventions and women’s experience.

      Methods

      A self-administered questionnaire on post-partum sexual function was mailed in May 2002 to all consecutive women who gave birth to a live-born term infant in a maternity unit, between January 2001 and June 2001. Obstetric data were abstracted from the hospital computerized medical database. Late dyspareunia was defined as pain during intercourse, one year after delivery. Multiple logistic regression modeling was used to select independent predictors of late post-partum dyspareunia.

      Results

      Seventy (27.6%) of the 254 women studied experienced late dyspareunia. There was no relation between late post-partum dyspareunia and neither the mode of delivery nor state of the perineum, including perineal laceration or episiotomy. Multiple logistic regression analysis showed that late post-partum dyspareunia was associated with dyspareunia before pregnancy, low satisfaction with delivery, and employment status.

      Conclusions

      Late post-partum dyspareunia seemed to be linked more with the mother’s experience of childbirth than with perineal trauma. This hypothesis should be investigated further.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Late post-partum dyspareunia: Does delivery play a role?

      Résumé
      Objectif

      Étudier l’existence d’une association entre la dyspareunie du post-partum à un an de l’accouchement et les caractéristiques de l’accouchement (traumatisme périnéal, interventions obstétricales et vécu de la patiente).

      Méthodes

      Un autoquestionnaire concernant la sexualité du post-partum a été envoyé par courrier en mai 2002 à toutes les patientes ayant donné naissance à un nouveau-né vivant à terme, dans une maternité, entre janvier et juin 2001. Les données obstétricales ont été extraites de la base de données informatisée de l’hôpital. La dyspareunie tardive était définie par une douleur lors des rapports sexuels, un an après l’accouchement. Une modélisation par régression logistique multiple a été utilisée pour individualiser des facteurs prédictifs indépendants de dyspareunie du post-partum tardif.

      Résultats

      Soixante-dix (27,6 %) des 254 patientes étudiées avaient une dyspareunie du post-partum tardif. Aucune corrélation n’a été mise en évidence entre la dyspareunie du post-partum tardif et les modalités de l’accouchement ou l’état périnéal (y compris déchirure périnéale ou épisiotomie). L’analyse en régression logistique multiple a montré que la dyspareunie du post-partum tardif était associée à une dyspareunie préexistante à la grossesse, à un faible niveau de satisfaction à l’égard de l’accouchement, et à l’existence d’une activité professionnelle.

      Conclusions

      La dyspareunie du post-partum tardif semblait être plus liée au vécu maternel de l’accouchement qu’au traumatisme périnéal. Des études plus poussées sont nécessaires pour confirmer cette hypothèse.

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    • Traitement de la rectocèle par une prothèse biologique de derme porcin inter-rectovaginale associé à une sacropexie infracoccygienne

      Résumé
      But

      Évaluer l’efficacité et la tolérance d’une colpopexie infra-coccygienne par bandelette synthétique associée à une prothèse biologique inter-rectovaginale dans la cure de rectocèle voie basse.

      Méthodes

      Rétrospectivement, 35 patientes ont été étudiées. Le traitement chirurgical consistait en la fixation du fond vaginal par une bandelette de polypropylène passée par voie trans-glutéale, associée à une prothèse biologique (matrice de derme porcin, natif) inter-rectovaginale.

      Résultats

      La médiane de suivi était de 48 mois (42–54). Une hystérectomie vaginale a été associée dans 43 % des cas et une cure de cystocèle a été associée dans 63 % des cas. Aucune complication peropératoire n’a été observée. La prévalence des dyschésies est passée de 25 % (huit patientes) en préopératoire à 3 % (une patiente) en postopératoire. Aucun cas de dyspareunie de novo n’a été observé. Cinq (14 %) patientes ont eu une récidive de prolapsus (deux cas de rectocèle stade 2, un cas de rectocèle stade 3 associé à une cystocèle, un cas d’hystéroptose associé à une cystocèle et un cas de récidive d’hystéroptose isolée). Parmi elles, trois patientes (9 %) ont dû être réopérées. Aucune exposition prothétique vaginale n’a été observée. Des douleurs périnéales ont été rapportées par 12 (33 %) patientes à un mois de suivi, mais aucune patiente n’en rapportait à un an de suivi.

      Conclusion

      Une sacropexie infra-coccygienne associée à l’interposition d’une prothèse biologique inter-rectovaginale a semblé donner des résultats satisfaisants à moyen terme.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement de la rectocèle par une prothèse biologique de derme porcin inter-rectovaginale associé à une sacropexie infracoccygienne

      Summary
      Objectives

      To evaluate an infracoccygeal colpopexy procedure by tension-free synthetic tape for vaginal apical prolapse associated with a posterior mesh procedure using porcine dermal graft for rectocele repair.

      Methods

      A retrospective study concerning 35 women. The surgical procedure included rectocele repair with porcine dermal collagen implant (porcine dermal matrix, native) associated with transgluteal infracoccygeal sacropexy using a polypropylene sling.

      Results

      Median follow up was 48 months (42–54). A vaginal hysterectomy was associated in 43% and a cure of cystocele was associated in 63% of cases. No intra-operative complication was noted. The prevalence of dyschesia decreased from 25% (eight patients) preoperatively to 3% (one patient) postoperatively. No cases of de novo dyspareunia was noted. Five (14%) patients had a recurrent prolapse (two cases of rectocele stage 2, one case of grade 3 rectocele associated with a cystocele, a case of uterine prolapse associated with cystocele and one case of recurrent isolated uterine prolapse). Among them, three patients (9%) required a re-intervention for prolapse recurrence. No vaginal mesh exposure was observed. Perineal pain was reported by 12 (33%) patients at one month follow-up, but no patient complained with perineal pain one year follow-up.

      Conclusion

      Infracoccygeal sacropexy associated with rectocele repair using porcine dermal collagen implant was associated with satisfactory results at medium term follow-up.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2012, 4, 22, i

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