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    Numéro 6- Volume 22- pp. 313-366 (Mai 2012)

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    • Place du curage ganglionnaire dans la prise en charge des cancers du rein : revue de la littérature par le sous-comité rein du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie (CCAFU-rein)

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cet article est de faire une mise au point sur l’intérêt du curage ganglionnaire dans la prise en charge chirurgicale des cancers du rein.

      Matériel et méthode

      Une revue systématique de la littérature a été effectuée sur le moteur de recherche Medline/Pubmed avec les mots clés suivants : lymph node dissection , renal cell carcinoma . Vingt-sept articles ont été retenus.

      Résultats

      Il existe un risque relatif de mortalité de 7 en cas d’atteinte ganglionnaire. Lorsque le bilan d’extension est normal, il existe un risque de métastase ganglionnaire inférieur à 5 % ne justifiant pas un curage. En revanche, il existe un taux de faux positifs de 50 % en cas de ganglions radiologiquement suspects. Le curage n’augmente pas la morbidité postopératoire. Pour les tumeurs localisées, il existe des critères d’agressivité tumorale pouvant orienter la décision d’un curage. Les indications actuelles concernent les patients ayant un envahissement ganglionnaire radiologique isolé et à discuter pour les tumeurs T3 ou T4 localisées de haut grade. Le CCAFU ne recommande pas de curage ganglionnaire de principe pour une tumeur localisée chez les patients cN0. Le curage a un rôle essentiellement pronostique pouvant aider au choix d’un traitement adjuvant et thérapeutique dans le cas des patients ayant un envahissement ganglionnaire isolé avec un bénéfice de 5 % sur la survie à cinq ans. Chez les patients métastatiques, la place du curage lors de la néphrectomie de cytoréduction reste à préciser.

      Conclusion

      Les indications du curage ganglionnaire ont diminué suite au diagnostic à un stade plus précoce des tumeurs du rein. Des essais de phase 3 sont actuellement en cours pour évaluer l’intérêt des thérapies ciblées en situation adjuvante chez les patients ayant un cancer du rein à haut risque de récidive et notamment ceux ayant un envahissement ganglionnaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place du curage ganglionnaire dans la prise en charge des cancers du rein : revue de la littérature par le sous-comité rein du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie (CCAFU-rein)

      Summary

      Nowadays, most of renal cancers are incidental tumors less than 4cm. Prevalence of lymph node involvement is low and does not require a systematic lymphadenectomy as described by Robson in the 1960s. Radiologic progress and particularly CT scan describe with high precision lymph node involvement in the initial work-up. In renal cancer with a high risk of recurrence, lymphadenectomy has a pronostic interest and therapeutic role in rare situations where lymph node involvement is isolated. In metastatic patients, the role of cytoreductive nephrectomy has to be assessed.

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    • La neuromodulation des racines sacrées dans le traitement de la double incontinence : revue comparée de la littérature

      Résumé
      Contexte

      L’association d’une incontinence urinaire (IU) et fécale (IF), définissant la double incontinence (DI), est fréquente. En effet, la prévalence de l’IF chez les femmes ayant une IU varie entre 9 et 30 % et inversement 40 % des patients consultant pour IF ont également une IU. L’efficacité de la neuromodulation des racines sacrées (NMS) dans le traitement respectif de l’IU par impériosité (IUI) et de l’IF après échec des traitements conservateurs a été démontrée.

      Objectif

      Étudier la place de la NMS dans le traitement de la DI.

      Patients et méthodes

      Une revue de la littérature internationale a été réalisée prenant en compte les articles originaux sur le sujet, sélectionnés par le moteur de recherche PubMed. Les mots clés utilisés étaient : sacral neuromodulation, fecal incontinence, urinary incontinence, double incontinence, epidemiology .

      Résultats

      Sept études cliniques ont été répertoriées (120 patients) dont deux d’un niveau de preuve 2. Le pourcentage de patients ayant une DI améliorée à la fois sur l’IU et l’IF variait entre 32 % et 75 %.

      Conclusion

      Cette revue de la littérature rapporte l’efficacité de la NMS sur l’IU et l’IF dans cette population de patients ayant une DI. Son principal avantage serait de traiter deux incontinences par un seul et même traitement. La recherche de facteurs prédictifs de succès doit être désormais entreprise.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La neuromodulation des racines sacrées dans le traitement de la double incontinence : revue comparée de la littérature

      Summary

      Urinary and fecal incontinence are common conditions which are frequently associated and defining double incontinence. When conservative treatments fail, sacral nerve modulation (SNM) is considered to be a first-line treatment for patients with urge urinary incontinence and for patients with fecal incontinence. The present article aims to determine the effect of SNM on the treatment of double incontinence. A medline search for clinical studies with SNM and double incontinence was carried out, extracted data were reviewed and analysed. The results of SNM in patients with double incontinence has been reported in seven studies (120 patients). The percentage of patients suffering from double incontinence improved on the urinary and fecal incontinence varied between 32% to 75%. This review reports the effectiveness of the SNM on the urinary and fecal incontinence in this population of double incontinence patients. Its main advantage would be to treat two incontinence by a single treatment. The search of predictive factors of success must be given.

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    • La radiothérapie hypofractionnée dans le traitement du cancer de prostate : irradier moins pour traiter plus

      Résumé

      Le principe de l’hypofractionnement en radiothérapie est de délivrer une dose plus élevée par séance et de réduire la durée de traitement. Dans le cas particulier du cancer de prostate, un protocole hypofractionné permet de délivrer une dose radiobiologique équivalente identique, voire plus élevée qu’un schéma standard d’irradiation. L’hypofractionnement est présenté comme une solution pour améliorer l’accès au soin (moins de temps de traitement par patient, plus de patients traités par machine) tout en augmentant la qualité du soin : meilleur contrôle carcinologique, moins de radiotoxicité. L’objectif de cet article est de faire une mise au point sur la radiothérapie hypofractionnée en première intention dans le traitement du cancer localisé de prostate. On dénombre trois études sur de larges cohortes, comparant schémas standards à 1,8–2Gy/séance et schémas hypofractionnés (2,5–3Gy/séance). Les résultats carcinologiques nettement inférieurs des deux premières études comparatives par rapport à l’étude de phase I/II de la Cleveland clinique étaient dus à un sous dosage des schémas hypofractionnés. Les doses biologiques équivalentes administrées étaient inférieures aux doses totales actuellement recommandées et inférieures aux doses théoriques, calculées sur les bases d’une évaluation erronée de la radiosensibilité du cancer de prostate. Dans l’étude comparative d’Arcangeli, le taux de survie sans récidive à quatre ans (82 %) était significativement à l’avantage du groupe hypofractionné, tout en réduisant la durée de traitement de trois semaines. Quatre études comparatives ont rapporté des toxicités aiguës, tardives, gastro-intestinales (GI) et génito-urinaires (GU) acceptables, voire inférieures avec un schéma hypofractionné. L’hypofractionnement est potentiellement l’avenir de la radiothérapie dans le traitement du cancer localisé de prostate grâce à l’innovation technologique, mais pour autant ne constitue actuellement pas un standard.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La radiothérapie hypofractionnée dans le traitement du cancer de prostate : irradier moins pour traiter plus

      Summary

      The principle of the hypofractionation in radiotherapy is to deliver a higher dose by session and to reduce the duration of treatment. In the particular case of the cancer of prostate, a hypofractionned protocol allows to deliver an equivalent radiobiological dose identical even higher than a standard plan of irradiation. The hypofractionation is presented as a solution to improve the access to the care (fewer processing times by patient, more patients treated by machine) while increasing the quality of the care: better carcinologic control, less radiotoxicity. The objective of this article is to make a clarification on the hypofractionned radiotherapy in first intention in the treatment of the localized prostate cancer. We count three studies on large cohorts, comparing standard plans to 1.8–2Gy/session and hypofractionned plans (2.5–3Gy/session). The inferior carcinologic results of the two first comparative studies with regard to the study of phase I/II of the Cleveland clinic were owed to a sub-dosage of hypofractionned plans. The administered equivalent biological doses were lower than the at present recommended total doses and lower than the theoretical doses, calculated on the bases of an erroneous evaluation of the radiosensibility of the prostate cancer. In the comparative study of Arcangeli, the rate of survival without biological recurrence in 4 years (82%) was significantly to the advantage of the hypofractionned group, while reducing the duration of treatment of 3 weeks. Four comparative studies reported aigues/late toxicity, gastrointestinal (GI)/genito-urinary acceptable (GU) even lower with a hypofractionned plan. The hypofractionation is potentially the future of the radiotherapy in the treatment of the localized prostate cancer thanks to the technological innovation, but for all that does not constitute at present a standard.

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    • Rôle pronostique des emboles vasculaires tumoraux dans les tumeurs des voies excrétrices urinaires supérieures : analyse rétrospective monocentrique

      Résumé
      Objectif

      Analyser l’impact pronostique des emboles vasculaires tumoraux (EVT) en cas de tumeur des voies excrétrices urinaires supérieures (TVEUS).

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective d’une population de 83 patients consécutifs ayant une TVEUS traités chirurgicalement entre janvier 1998 et octobre 2008. L’intérêt pronostique des facteurs histopathologiques (stade, grade, EVT, carcinome in situ [CIS], architecture tumorale, localisation, envahissement ganglionnaire et statut des marges chirurgicales) était évalué, en analyse uni- et multivariée par régression selon le modèle de Cox. Les survies spécifiques (SSP), sans récidive (SSR) et sans métastase (SSM) étaient calculées selon la méthode de Kaplan-Meier et le test de Log-Rank.

      Résultats

      Des EVT étaient observés chez 26,5 % des patients après relecture histopathologique. Les SSP, SSR et SSM à deux ans étaient de 93 %, 76 % et 96 %, respectivement sans EVT, comparées à 40 %, 13 % et 38 % en cas d’EVT (p <0,001). En analyse univariée, le stade pathologique, les EVT et le statut des marges étaient des facteurs prédictifs de SSP (p <0,05). Le stade pathologique, les EVT et le statut des marges chirurgicales étaient des facteurs prédictifs de SSR (p <0,05). Les EVT, l’architecture tumorale et le statut des marges chirurgicales étaient prédictifs de la SSM (p <0,05). Les EVT étaient le seul facteur prédictif indépendant en analyse multivariée pour l’ensemble des survies (p =0,002 ; 0,002 et 0,001 respectivement pour les SSP, SSR et SSM).

      Conclusion

      Les EVT étaient un facteur pronostique péjoratif en cas de TVEUS. Ce critère doit être systématiquement recherché et figurer sur le compte rendu anatomopathologique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Rôle pronostique des emboles vasculaires tumoraux dans les tumeurs des voies excrétrices urinaires supérieures : analyse rétrospective monocentrique

      Summary
      Objective

      To analyze the prognostic impact of lymphovascular invasion (LVI) in case of urothelial carcinoma of upper urinary tract (UUT-UC).

      Patients and methods

      Retrospective study of 83 consecutive patients treated surgically for UUT-UC between January 1998 and October 2008. Prognostic interest of histopathological factors (stage, grade, LVI, CIS, tumor architecture, location, nodal status and surgical margins) was assessed in univariate and multivariate Cox regression model. Specific survival (SS), recurrence-free survival (RFS) and metastasis-free survival (MFS) were calculated using Kaplan-Meier method and Log-Rank test.

      Results

      LVI was observed in 26.5% of patients after histopathologic reviewing. The SS, RFS and MFS at 2 years were 93%, 76% and 96% respectively in group without LVI compared to 40%, 13% and 38% in group with LVI (P <0.001). In univariate analysis, pathological stage, LVI and margin status were predictive of SS (P <0.05). Pathological stage, LVI and surgical margin status were predictive of RFS (P <0.05). LVI, tumor architecture and status of surgical margins were predictive of MFS (P <0.05). LVI was the only independent predictive factor in multivariate analysis for all survival (P =0.002, 0.002 and 0.001 respectively for the SS, RFS and MFS).

      Conclusion

      LVI was a poor prognostic factor in cases of UUT-UC. This criteria should be routinely sought and included in the pathology report.

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    • Suivi au long terme des patients transplantés rénaux ayant un dysraphisme spinal

      Résumé
      Objectifs

      Le but de cette étude était d’évaluer les résultats à long terme de la transplantation rénale chez les patients ayant un dysraphisme spinal responsable de troubles vésico-sphinctériens.

      Patients et méthodes

      Entre 1993 et 2010, 18 transplantations rénales cadavériques ont été réalisées chez 16 patients de plus de 15 ans ayant un dysraphisme spinal responsable de troubles vésico-sphinctériens.

      Résultats

      Les patients ont été dialysés en moyenne à l’âge de 27,4 ans et ont été transplantés à 32,2 ans. Le taux de survie du premier transplant était de 93,75 % à un an et 63,3 % à cinq et dix ans. Pour un suivi moyen de 6,67ans, 11 premiers transplants sur 16 étaient fonctionnels (68,75 %). La médiane de survie des premiers transplants dans cette population était de 13,52 ans. Au terme du suivi, 13 transplants sur 18 étaient fonctionnels (72,2 %). La créatinémie moyenne était de 123,9mmol/l avec le débit de filtration glomérulaire moyen évalué par la formule du MDRD simplifiée de 67ml/min/1,73m2 pour les 13 greffons fonctionnels. Avant la greffe, 66 % des patients avaient eu une prise en charge neuro-urologique contre 100 % après celle-ci.

      Conclusion

      La transplantation rénale dans le cadre d’un dysraphisme spinal est une prise en charge réalisable sans particularités. Ces patients représentaient moins de 1 % de la cohorte totale des patients transplantés avec un taux de survie du greffon de 63,3 % à cinq et dix ans. La médiane de survie du premier transplant était 13,52ans.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Suivi au long terme des patients transplantés rénaux ayant un dysraphisme spinal

      Summary
      Purpose

      To evaluate the long term outcome of renal transplant in patients with a neural tube defect causing voiding dysfunctions.

      Patient and methods

      Between 1993 and 2010, 18 cadaveric renal transplants were performed in 16 patients (5 females and 11 males) older than 15 years with a neural tube defect and voiding dysfunction.

      Results

      The patients had dialysis since the mean age of 27.4 and have been transplanted at the mean age of 32.2. The survival rate of the first kidney transplant was 93.75% at 1year and 63.3% at 5 and 10years respectively. With a mean follow-up of 6.67 years, 11 out of 16 first transplants remained functional (68.75%) The median survival of the first transplants was 13.52 years. At the end of the follow-up, 13 out of 18 transplants were still functional (72.2%). The mean serum creatinine level was 123.9micromol/l with a mean glomerular filtration rate estimated by the simplified MDRD formula of 67ml/min for the 13 still functional transplants. Before transplantation, 66% of patients had a neuro-urologic assessment versus 100% thereafter.

      Conclusion

      Renal transplantation in patients with neural tube defect is feasible without surgical particularities to those of other renal failure causes. These type of patients represented less than 1% of the followed cohort with an average graft survival rate of 63.3% at five and 10years. The median survival time of the first graft was 13.52 years.

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    • Place de la pulpectomie bilatérale dans la suppression androgénique pour cancer de la prostate

      Résumé
      Buts

      Rapporter les résultats carcinologiques et la morbidité de la pulpectomie bilatérale et identifier les facteurs qui font que cette méthode de suppression androgénique (SA) est la plus utilisée dans notre pays.

      Patients et méthodes

      Nous avons effectué une étude prospective entre janvier 2008 et juin 2010 (30 mois) au service d’urologie-andrologie de l’hôpital Aristide Le-Dantec (Dakar). Elle colligeait 84 cas de cancers de la prostate traités par pulpectomie bilatérale sous anesthésie locale.

      Résultats

      L’âge moyen des patients était de 72,17±12,48ans (53–91). Le taux de PSA médian était de 101ng/mL (12,18–9990). Le taux de patients chez lesquels une métastase a été objectivée était de 75 % des cas. Le score de Gleason était supérieur à 7 chez 40 patients (47,6 %). Trois mois après pulpectomie, une amélioration du performance status a été notée chez 76 patients (90,4 %). Les douleurs osseuses avaient significativement diminué d’intensité ou disparu dans 65,3 % des cas (32/49). Une récupération complète du déficit moteur des membres inférieurs a été observée dans 50 % des cas (7/14). Le taux de PSA avait diminué chez 57 des 76 patients en vie. Il était alors en moyenne de 72±11,7ng/mL (3,8–2433). À six mois, parmi les 53 patients en rétention d’urine, 18 avaient repris des mictions spontanées complètes. Le taux de PSA était inférieur à 4ng/mL dans 33,8 % (22/65) des cas et compris entre 4 et 10ng/mL dans 52,3 % (34/65) des cas. À 12 mois, la médiane du PSA nadir était de 0,76ng/mL (0,002–8,17) et 57,4 % des 54 patients en vie avaient un taux de PSA nadir inférieur à 2ng/mL. La durée moyenne du suivi était de 11,08±10,34 mois (1–30mois). Une ré-ascension du taux de PSA était apparue chez 17 patients (20,2 %) après une survie sans progression moyenne de 10,5 mois (6–25). Les survies globales cumulées à six, 12 et 24 mois étaient respectivement de 77,3 %, 64,3 % et 52,3 %. Le coût global de la pulpectomie était de 50 000 FCFA (76 €). La morbidité spécifique à la pulpectomie était de deux cas (2,4 %) de suppuration de la plaie opératoire.

      Conclusion

      La pulpectomie bilatérale était une méthode de SA efficace, immédiate et de faible morbidité. Son coût modique fait qu’elle était toujours la méthode de SA la plus utilisée dans notre pays.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place de la pulpectomie bilatérale dans la suppression androgénique pour cancer de la prostate

      Summary
      Purpose

      To report the oncologic results and morbidity of bilateral pulpectomy and to identify factors that make this method of androgen suppression therapy the most used in our country.

      Patients and methods

      We conducted a prospective study in the urology department of Aristide Le-Dantec hospital (Dakar) between January 2008 and June 2010 (30 months). It included 84 cases of prostate cancer treated by bilateral pulpectomy under local anesthesia.

      Results

      The mean age of patients was 72.17±12.48 years (53–91). The median PSA level was 101ng/mL (12.18–9990). Metastasis have been detected in 75% of cases. The Gleason score was higher than 7 in 40 patients (47.6%). Three months after pulpectomy, an improvement of performance status was seen in 76 patients (90.4%). The back pain significantly decreased in intensity or disappeared in 65.3% (32/49) of cases. A complete recovery of lower limbs motor deficit was observed in 50% of cases (7/14). The PSA levels decreased in 57 of the 76 patients alive and the mean PSA level was then 72±11.7ng/mL (3.8–2433). At six months, of the 53 patients in urinary retention, 18 had recovered spontaneous and complete urination. The PSA level was below 4ng/mL in 33.8% (22/65) of cases and between 4 and 10ng/mL in 52.3% (34/65) of cases. At 12 months, the median PSA nadir was 0.76ng/mL (0,002–8,17) and 57.4% of the 54 patients alive had a PSA nadir less than 2ng/mL. The mean follow-up was 11.08±10.34months (1–30). A rising PSA occurred in 17 patients (20.2%) after an mean progression-free survival of 10.5months (6–25). The overall survival at 6, 12 and 24months were respectively 77.3, 64.3 and 52.3%. The overall cost of pulpectomy was 50 000 FCFA (76€). The specific morbidity of pulpectomy was two cases (2.4%) of infection of the operative site.

      Conclusion

      The bilateral pulpectomy was a method of androgen suppression immediately effective, efficacious with a low morbidity. Its very low cost is the main reason why it is still the most used method in our country.

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    • Traduction en langue française et validation linguistique de l’auto-questionnaire Bladder Cancer Index évaluant la qualité de vie dans les tumeurs de vessie

      Résumé
      But

      Traduction et validation linguistique en langue française du questionnaire Bladder Cancer Index (BCI) validé sur le plan méthodologique aux États-Unis et utilisé dans les pays anglophones pour évaluer l’impact des différents traitements des tumeurs de vessie sur la qualité de vie des patients.

      Matériel et méthodes

      La traduction et la validation du questionnaire se sont déroulées en cinq étapes successives : l’obtention de l’autorisation de la part des auteurs de traduire et d’utiliser le questionnaire en langue française, la traduction du BCI de l’anglais au français par deux urologues, la validation de cette traduction par un comité pluridisciplinaire, et la soumission de la version française corrigée à une société de traduction professionnelle (Nagpal, Paris), pour s’assurer de l’absence de distorsion entre les deux questionnaires lors de la traduction inverse français-anglais. La validation qualitative du document définitif à été testée dans une étude pilote par six patients atteints d’une tumeur de vessie (1 femme et 5 hommes).

      Résultats

      La version définitive utilisée auprès d’une population pilote française et suivie d’une évaluation qualitative a confirmé sa compréhension aisée et l’absence de difficulté de remplissage.

      Conclusion

      Cette version du questionnaire BCI – jointe à l’article – permettra aux chercheurs auprès d’une population française d’utiliser un outil de mesure de l’impact des différents traitements des tumeurs de vessie sur la qualité de vie des patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traduction en langue française et validation linguistique de l’auto-questionnaire Bladder Cancer Index évaluant la qualité de vie dans les tumeurs de vessie

      Summary
      Objective

      Translation and linguistic validation of the French version of Bladder Cancer Index (BCI).

      Material and methods

      A double-back translation of the original Bladder Cancer Index was performed. First, two urologists translated the English version in French. Then, a first consensus meeting between the translators and a group composed of urologists and nurses was achieved. Back-translation of this version was then done by professional translators (Nagpal, Paris) to ensure that no distortion was detected between the two questionnaires. Finally, a pilot study followed by an interview was carried out among one woman and five men having bladder cancer.

      Results

      The consensus version is attached to the article. No difficulties were reported by the pilot population to comprehend or to complete this BCI French version.

      Conclusion

      This BCI French version–attached to the article–makes it possible for researchers among a French population to use this validated and internationally recognized tool among a French population. The impact of various bladder cancer treatment on quality of life could hence be assessed and compared.

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    • Implantation asynchrone d’une prothèse pénienne (AMS 700) chez des patients avec un sphincter urinaire artificiel (AMS 800) : quels sont les résultats fonctionnels de l’AMS 1500 ?

      Résumé
      Objectif

      Rapporter les résultats fonctionnels et la morbidité après double implantation asynchrone d’un sphincter urinaire artificiel (SAU) puis d’une prothèse pénienne gonflable (PPG).

      Patients et méthodes

      Parmi les 250 patients pris en charge dans notre service entre 2000 et 2011 pour la mise en place d’un SAU, nous avons sélectionné rétrospectivement les patients ayant eu l’implantation d’une PPG. Les données suivantes ont été relevées : âge, étiologie de l’incontinence urinaire (IU) et de la dysfonction érectile (DE) et traitements antérieurs de l’IU et de la DE, date de l’implantation du SAU et de la PPG, délai entre les deux implants. Pour l’évaluation des résultats, nous avons comparé le pad-test et le nombre de protections avant et après le SAU, ainsi que le score IIEF5 avant et après la PPG. Les patients étaient revus à trois, six et 12 mois puis annuellement.

      Résultats

      Au total, cinq patients ont été inclus. L’âge médian était de 69ans. La médiane de suivi après PPG a été de 22,6 mois et le délai entre les deux implants a été de 50 mois. L’étiologie de l’IU et de la DE était dans quatre cas sur cinq une chirurgie prostatique. Une continence complète et sans fuite a été constatée chez trois patients et le score IIEF5 est passé de 6,6 en préopératoire à 22,2 pour quatre patients. Un patient a eu une érosion urétrale au niveau de la manchette du SAU six mois après l’implantation de la PPG. Ce dernier a donc été explanté mais est resté continent en gonflant à moitié les cylindres caverneux de la PPG.

      Conclusion

      L’utilisation combinée de ces deux implants permettait d’offrir une solution thérapeutique acceptable et une réponse adaptée à la souffrance fonctionnelle de certains patients, qui avaient tenté toutes les étapes thérapeutiques préalables sans succès.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Implantation asynchrone d’une prothèse pénienne (AMS 700) chez des patients avec un sphincter urinaire artificiel (AMS 800) : quels sont les résultats fonctionnels de l’AMS 1500 ?

      Summary
      Objective

      To report the functional results and morbidity after metachronous implantation of an AMS 800 artificial urinary sphincter (AUS) and an AMS 700 inflatable penile prosthesis (IPP).

      Patients and methods

      From the 250 patients treated in our department between 2000 and 2011 for the insertion of an AUS, we retrospectively selected patients who also underwent implantation of an IPP. The following data were recorded: age, aetiology of urinary incontinence (UI) and erectile dysfunction (ED), treatment history of UI/ED, date of insertion of the AUS and the IPP and time gap between the two implants. We evaluated both the pad-test and the number of protective pads used per day, before and after AUS insertion. We also analysed the IIEF5 score before and after IPP. Patients were reviewed at 3, 6 and 12 months and annually thereafter.

      Results

      In total, five patients were included. The median age was 69 years. The median follow-up after IPP was 22.6 months and the time gap between the two implants was 50 months. The aetiology of UI and ED was prostate surgery in four cases. Complete continence without leakage was observed in three patients and the IIEF5 score increased from 6.6 preoperatively to 22.2 for four patients. One patient developed a urethral erosion of the AUS cuff 6 months after implantation of the IPP. The AUS cuff has been explanted but the patient remains continent with the IPP cylinders semi-inflated.

      Conclusion

      From our small study, it appears that the combined use of an AMS 800 AUS and an AMS 700 IPP was a feasible and efficacious option in patients with concomitant refractory UI and ED.

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    • Carcinosarcome du bassinet sur rein en fer à cheval : à propos d’un cas

      Résumé

      Le carcinosarcome du bassinet est une tumeur rarissime. Son développement au sein d’un rein en fer à cheval rend sa découverte encore plus exceptionnelle. Notre article rapporte le premier cas connu dans la littérature de carcinosarcome du bassinet sur rein en fer à cheval découvert lors d’un bilan d’hématurie macroscopique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Carcinosarcome du bassinet sur rein en fer à cheval : à propos d’un cas

      Summary

      Carcinosarcoma of the renal pelvis is a rare tumor, and its development in a horseshoe kidney makes it even more special. This is the first case reported in the literature of a renal pelvis carcinosarcoma developed in a horseshoe kidney and diagnosed on macroscopic hematuria.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2012, 6, 22, i

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