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    Numéro 2- Volume 22- pp. 73-138 (Février 2012)

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    • Traitement de l’hyperplasie bénigne de prostate par techniques endoscopiques électriques et adénomectomie voie haute : revue de littérature du CTMH de l’AFU

      Résumé
      Objectif

      Réaliser une mise au point sur le traitement chirurgical par résection ou vaporisation électrique et adénomectomie pour le traitement de l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP).

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature a été réalisée dans la base de données Pubmed sur une période allant de 1980 à 2011. Le niveau de preuve des publications a été évalué, et seules les publications les plus récentes et de plus haut niveau de preuve ont été sélectionnées.

      Résultats et conclusions

      Les deux techniques de référence sont la résection transuréthrale de prostate (RTUP) monopolaire et l’adénomectomie voie haute. Les alternatives endoscopiques électriques sont la vaporisation mono ou bipolaire, ainsi que la résection bipolaire. Ces techniques semblent apporter des résultats fonctionnels proches de ceux de la RTUP et de l’adénomectomie, ainsi qu’un avantage en termes de réduction du risque hémorragique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement de l’hyperplasie bénigne de prostate par techniques endoscopiques électriques et adénomectomie voie haute : revue de littérature du CTMH de l’AFU

      Summary
      Purpose

      To perform an update on the surgical treatment of benign prostatic hyperplasia (BPH) by endoscopic electric resection and vaporization, and by open prostatectomy.

      Method

      A systematic review of recent literature was performed. The level of evidence of each report was evaluated, and only recent publications of high level of evidence were included.

      Results and conclusions

      Both monopolar transurethral resection of the prostate (TURP) and open prostatectomy remain the gold standards. Endoscopic electric alternatives are monopolar and bipolar prostate vaporisation as well as bipolar resection. These techniques seem to show similar functional results than TURP and open prostatectomy, as well as an advantage in terms of bleeding.

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    • Traitement chirurgical de l’hyperplasie bénigne de la prostate par laser : revue de littérature du CTMH de l’AFU

      Résumé
      Objectif

      Réaliser une mise au point sur le traitement chirurgical par laser de l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP).

      Méthodes

      Une revue systématique de la littérature a été réalisée dans la base de données Pubmed sur une période allant de 1980 à 2011. Le niveau de preuve des publications a été évalué, et seules les publications les plus récentes et de plus haut niveau de preuve ont été sélectionnées.

      Résultats et conclusions

      Les deux techniques de référence sont la résection transuréthrale de prostate (RTUP) monopolaire et l’adénomectomie voie haute. Les alternatives endoscopiques utilisant le laser sont la vaporisation photosélective (potassium-titanyl-phosphate [KTP] ou lithium triborate [LBO]), l’énucléation à l’holmium (HoLEP) et la résection au thulium. Ces techniques semblent apporter des résultats fonctionnels proches de ceux de la RTUP et de l’adénomectomie, ainsi qu’un avantage en termes de réduction du risque hémorragique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement chirurgical de l’hyperplasie bénigne de la prostate par laser : revue de littérature du CTMH de l’AFU

      Summary
      Purpose

      To perform an update on the surgical treatment of benign prostatic hyperplasia (BPH) by laser.

      Method

      A systematic review of recent literature was performed. The level of evidence of each report was evaluated, and only recent publications of high level of evidence were included.

      Results and conclusions

      Monopolar transurethral resection of the prostate (TURP) and open prostatectomy remain the gold standards. Alternative endoscopic options are laser photoselective vaporisation, holmium enucleation and thulium resection. These techniques seem to show functional results similar to those obtained after TURP and open prostatectomy, as well as an advantage in terms of bleeding.

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    • Traitement chirurgical de l’hyperplasie bénigne de la prostate par thermothérapie et autres techniques émergentes : revue de littérature du CTMH de l’AFU

      Résumé
      Objectif

      Réaliser une mise au point sur les techniques mini-invasives, incluant la thermothérapie, les prothèses urétrales et les techniques émergentes pour le traitement de l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP).

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature a été réalisée dans la base de données Pubmed sur une période allant de 1980 à 2011. Le niveau de preuve des publications a été évalué, et seules les publications les plus récentes et de plus haut niveau de preuve ont été sélectionnées.

      Résultats et conclusions

      Les deux techniques de référence sont la résection transuréthrale de prostate (RTUP) monopolaire et l’adénomectomie voie haute. La thermothérapie par micro-ondes ou TUNA est une alternative au traitement médical. Les prothèses endo-urétrales sont d’indication exceptionnelle en raison de leurs complications, et réservées aux cas de contre-indication chirurgicale. Les injections intra-prostatiques de toxine botulique et d’éthanol sont en cours d’évaluation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement chirurgical de l’hyperplasie bénigne de la prostate par thermothérapie et autres techniques émergentes : revue de littérature du CTMH de l’AFU

      Summary
      Purpose

      To perform an update on mini-invasive surgical treatment of benign prostatic hyperplasia (BPH) by thermotherapy and other emerging techniques.

      Method

      A systematic review of literature was performed in Pubmed database for the period running from 1980 to 2011. The level of evidence of each report was evaluated, and only recent publications of high level of evidence were included.

      Results and conclusions

      Monopolar transurethral resection of the prostate (TURP) and open prostatectomy remain the gold standards. Thermotherapy using transurethral microwaves or needle ablation is an alternative to medical management. Urethral stents should only be proposed in exceptional cases of surgical contra-indication, because of their related complications. Botulinium toxin and ethanol intra-prostatic injections are currently under evaluation.

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    • Le carcinome à cellules rénales du sujet de moins de 40 ans

      Résumé
      Contexte

      Le carcinome à cellules rénales (CCR) du sujet de moins de 40ans est une entité dont les caractéristiques clinicopathologiques sont peu connues. Le but de cette étude était d’évaluer ces caractéristiques en comparaison avec celles d’une cohorte de patients âgés de 58 et 62ans.

      Méthode

      Étude rétrospective des patients âgés de moins de 40ans (groupe 1, n =44) et des patients âgés de 58 à 62ans (groupe 2, n =106) traités chirurgicalement pour masse rénale de janvier 2000 à juillet 2009. Une analyse comparative des caractéristiques clinicopathologiques et de la survie spécifique a été réalisée. La survie spécifique était calculée selon la méthode de Kaplan-Meier et comparée entre les groupes par le test de Log-Rank. Des analyses uni- et multivariées, selon le modèle de Cox, ont été réalisées pour évaluer et quantifier l’amplitude de l’effet de l’âge sur la survie spécifique du CCR.

      Résultats

      Les caractéristiques cliniques et pathologiques étaient comparables (p >0,05) dans les deux groupes hormis le type histologique (56 % de CCR à cellules claires et 23 % de CCR à translocation, pour le groupe 1 versus 82 % et 0 % respectivement, pour le groupe 2, p <0,001). La survie spécifique liée au cancer à cinq ans était similaire dans les deux groupes (80 % et 76 % pour les groupes 1 et 2 respectivement, p =0,58). Seul le grade de Fuhrman était un facteur pronostique indépendant de survie spécifique (p =0,001).

      Conclusion

      Dans cette étude, les patients de moins de 40ans avaient des proportions de types histologiques de CCR différentes des patients de 58 à 62ans, notamment le CCR à translocation. La survie spécifique liée au cancer était similaire dans les deux groupes. Seule la recherche systématique de la translocation par immuno-histochimie spécifique chez les patients de 40ans ou moins permettra d’évaluer l’incidence réelle et le pronostic de cette entité.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le carcinome à cellules rénales du sujet de moins de 40 ans

      Summary
      Context

      Clinical and pathological characteristics of renal cell carcinoma (RCC) of patients younger than 40 years old are not well known. The objective of this study was to analyze these characteristics by comparison to a group of patients aged 58 to 62.

      Methods

      Retrospective study of a group of patients aged less than 40 years old (group 1, n =44) and a group of patients aged 58 to 62 years old (group 2; n =106) treated surgically for a renal mass from January 2000 to July 2009. A comparative analysis of clinical, pathological characteristics and of cancer-specific survival was performed. Specific survival was calculated with the Kaplan-Meier method and compared with the Log-Rank test. Univariate and multivariable analysis were performed to assess and quantify the effect of age on cancer-specific survival. Covariates were gender, age group, tumor size, pT stage, histological sub-type and Fuhrman grade.

      Results

      Clinical and pathological characteristics were similar in both groups (P >0.05) except for histological sub-type (56% of clear cell RCC for group 1 versus 82% for group 2). In the group of patients younger than 40 years, translocation RCC represented 23% of all RCCs. Cancer-specific survival at five years was similar in both groups (80% and 76% for group 1 and 2 respectively, P >0.58). Fuhrman grade was the only independent prognostic factor of cancer-specific survival (P =0.001).

      Conclusion

      Patients younger than 40 years were more likely to have a translocation RCC than their older counterparts for who clear cell RCC represented the main histological sub-type. Cancer-specific survival was similar between both groups. Only a systematic specific immunostaining for TFE3 or TFEB will allow to assess the exact incidence and prognosis of this entity.

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    • Cancer de la prostate de stade pT3N0 traité par prostatectomie radicale en monothérapie : résultats carcinologiques et facteurs prédictifs de récidive

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer la survie sans récidive biologique des patients ayant un cancer de la prostate pT3N0 traités par prostatectomie radicale (PR) seule et analyser les facteurs prédictifs de récidive.

      Patients et méthode

      Nous avons sélectionné les patients ayant eu une PR pour cancer de la prostate pT3N0 entre 1996 et 2006, sans traitement adjuvant. Le critère de jugement principal était la survie sans récidive (SSR) biologique, définie par deux élévations successives du PSA supérieures à 0,2 ng/mL. Une association statistique a été recherchée entre la SSR biologique et le PSA, le score de Gleason, le stade pathologique et les marges chirurgicales.

      Résultats

      Cent quarante-sept patients ont été inclus. Le PSA préopératoire médian était de 10 ng/mL. Trente pour cent des cancers étaient pT3b et les marges chirurgicales étaient envahies dans 63 % des cas. Le score de Gleason était supérieur ou égal à 3+4 dans 74 % des cas. Le PSA postopératoire était indétectable chez 121 (82 %) patients. La durée médiane du suivi était de cinq ans. La SSR biologique était de 48 % à cinq ans. En analyse multivariée, le PSA préopératoire, le PSA postopératoire et le score de Gleason étaient associés à la récidive biologique (p <0,05). Chez les patients ayant un PSA postopératoire indétectable, la SSR biologique était de 56 % à cinq ans. Dans cette population, seuls un envahissement des vésicules séminales ou un score de Gleason supérieur ou égal à 3+4 étaient prédictifs de récidive biologique.

      Conclusions

      Après PR, les seuls facteurs indépendants de récidive biologique d’un cancer prostatique pT3N0 sont le PSA postopératoire et le score de Gleason. Si le PSA postopératoire est indétectable, une surveillance semble possible à condition que le score de Gleason soit inférieur à 3+4 et en l’absence d’envahissement des vésicules séminales.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer de la prostate de stade pT3N0 traité par prostatectomie radicale en monothérapie : résultats carcinologiques et facteurs prédictifs de récidive

      Summary
      Objectives

      To evaluate biological free survival in patients with locally advanced prostate cancer treated with radical prostatectomy (RP) as sole treatment, and to analyse predictive factors of recurrence.

      Patients and method

      We retrospectively studied patients treated between 1996 and 2006 for a pT3N0 prostate cancer with RP without any adjuvant treatment. The main endpoint was PSA relapse, defined as two successive elevations of PSA>0.2 ng/mL. An association between PSA free survival and PSA, Gleason score, pathological stage and surgical margins status was statistically assessed.

      Results

      A total of 147 patients were included. Median preoperative PSA was of 10 ng/mL. Pathological stage was pT3b in 30% of the cases and surgical margins showed cancer involvement in 63% of the cases. Gleason score was≥3+4 in 74% of the cases. Postoperative PSA was undetectable in 121 (82%) patients. Median follow up following RP was of 5 years. The 5-year-PSA free survival was of 48%. Multivariate analysis showed that preoperative and postoperative PSA, as well as Gleason score were predictors of PSA relapse (P <0.05). In patients with undetectable postoperative PSA, 5-year-PSA free survival was of 56%. Seminal vesicle involvement and Gleason score≥3+4 were the only independent predictors of PSA relapse.

      Conclusions

      After RP for pT3N0 prostate cancer, the only predictive factors of recurrence were postoperative PSA and Gleason score. In case of undetectable postoperative PSA, surveillance seems acceptable if Gleason score is <3+4 and in the absence of seminal vesicle involvement.

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    • Prise en charge des patients avec sonde vesicale à demeure au long cours : enquête auprès des médecins généralistes du Limousin

      Résumé
      Objectif

      Évaluer la prise en charge des patients ayant une sonde vésicale (SVLC) au long cours (>1mois) par les médecins généralistes (MG).

      Méthode

      Un auto-questionnaire, composé de 12 questions à choix multiples et une question ouverte, a été adressé à 603 médecins généralistes libéraux, concernant leur prise en charge des patients avec SVLC. L’étude monocentrique a été menée entre mars et mai 2010.

      Résultats

      Deux cent vingt-huit questionnaires ont été analysés provenant de 126 MG (55 %) urbains et 102 MG ruraux (45 %). Les MG suivaient en moyenne 1,3 patients avec SVLC. La sonde vésicale (SV) était changée soit par les MG (23,2 %), soit par un urologue (23,7 %) soit par une infirmière (53,1 %). Les SV était majoritairement changées toutes les quatre semaines (59 %). Des soins locaux quotidiens étaient prescrits par 64,5 % des MG. Parmi les MG, 42,5 % préféraient des poches urinaires stériles. Une majorité de MG faisaient changer la poche collectrice quotidiennement (56,1 %), et ne faisaient faire d’examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) qu’en cas d’infection symptomatique (58,3 %). Cinquante pour cent des MG se disaient demandeurs de recommandations précises pour prendre en charges les SV. Les MG ruraux suivaient en moyenne plus de patients avec SV, avaient moins recours aux poches stériles, et avaient moins souvent recours à un urologue.

      Conclusion

      La gestion des patients ayant une SVLC était hétérogène et dépendait du mode d’exercice des MG. Certaines pratiques apparaissaient éloignées des recommandations disponibles. Ce travail pourrait constituer une base pour l’élaboration d’un document d’information destiné aux MG.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des patients avec sonde vesicale à demeure au long cours : enquête auprès des médecins généralistes du Limousin

      Summary
      Objective

      To evaluate the management of patients with long-term (>1month) indwelling catheter by general practitioners (GP).

      Patients and methods

      A self-questionnaire was sent to 603 regional GP, between March and May 2010. It was composed of 12 multiple-choice questions and one open question, about management of their patients with indwelling catheter.

      Results

      Two hundred and twenty-eight self-questionnaires were analyzed: 126 (55%) from urban GP and 102 (45%) from rural GP. On average, each GP managed 1.3 patients with long term indwelling catheter (>1month). The catheters were changed by the GP, urologists, and nurses in 23.2, 23.7, and 53.1%, respectively. In a majority of cases, catheters were changed every 4weeks (59%). Nursing cares were prescribed by 64.5% of GP. Prescribed drainage bags were sterile in 42.5%. Most of GP reported to prescribe a daily change of drainage bag (56.1%). Urine analysis as performed only in case of symptomatic urine infection by 58% of respondents. Fifty percent of GP required guidelines for the management of patients with long term indwelling catheter. Rural GP managed significantly more patients with indwelling catheter, prescribed fewer sterile drainage bags, made change the drainage bag less often, and required the help of urologist less frequently.

      Conclusion

      Management of long term indwelling catheter was heterogeneous among GP, and varied according to rural or urban practice. Some used significantly differed from available practice guidelines. This survey could be a basis for the preparation of an informative document aimed at GP.

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    • Évaluation clinique et paraclinique de la maladie de Lapeyronie : place des questionnaires et du pharmaco-doppler pénien

      Résumé
      But

      L’évaluation de la maladie de Lapeyronie (MLP) est clinique en l’absence de questionnaire validé ou d’examen paraclinique standardisé. L’international index of erectile function (IIEF) et le score de Lue sont utilisés pour l’évaluation clinique. Le pharmaco-écho-doppler pénien (PED) est considéré dans les recommandations 2010 comme « utile mais pas indispensable ». L’objectif de cette étude était d’évaluer l’utilité des scores et du PED dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique chez les patients souffrant d’une MLP.

      Patients

      Vingt et un patients ont été inclus dans cette étude monocentrique prospective. Tous les patients ont eu un examen clinique avec photographies et une évaluation utilisant l’IIEF-5 et le score de Lue et un PED.

      Résultats

      L’âge moyen était de 57,7ans (34 à 77) avec une durée d’évolution moyenne de 38,9 mois. L’IIEF-5 n’était pas adapté à l’évaluation de la fonction érectile préopératoire dans le cadre de la MLP car les questions 3 à 5 étaient modifiées par la courbure. Le résultat du score de Lue ne nous a pas semblé avoir d’intérêt dans la décision thérapeutique car il intégrait des critères hétérogènes. Les plaques ont été classées selon des critères échographiques : échogénéicité et présence de calcifications. L’application de critères différentiels pertinents s’est avérée délicate. Le PED a mis en évidence des anomalies des flux vasculaires pour 61,9 % des patients. Neuf patients ont été opérés et le PED a modifié le geste chirurgical pour deux.

      Conclusion

      La recherche de critères objectifs d’évaluation de la MLP est indispensable mais ceux actuellement proposés, cliniques ou échographiques, nous ont paru peu adaptés ou difficilement applicables.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation clinique et paraclinique de la maladie de Lapeyronie : place des questionnaires et du pharmaco-doppler pénien

      Summary
      Purpose

      Assessment of the Peyronie’s disease (PD) is clinical in absence of validated questionnaire or of para-clinical standardized test. The international index of erectile function (IIEF) and Lue’s score are used for the clinical evaluation. Penile dynamic duplex ultrasound (PDU) was considered in the 2010 recommendations as “useful but not necessary test”. The objective of this study was to estimate the utility of the scores and of the PDU in the diagnostic and in the therapeutic decision at the patients suffering from a PD.

      Patients

      Twenty-one patients were included in this forward-looking single-center study over 12 months. All the patients had a clinical examination with photos, an evaluation using the IIEF-5 and the Lue’s score and a PDU.

      Results

      The average age was of 57.7 years (34–77) with an average evolution duration of 38.9 months. IIEF-5 was not adapted to the assessment of the preoperative erectile function of the PD because the questions 3 to 5 were modified by the penil deformity. The result of Lue’s score did not seem to us to have interest in the therapeutic decision because it is not recommended to operate a patient in evolution. Plaques were classified according to ultrasonographic patterns : presence of hyperechoic or/and calcified lesion. The application of relevant differential ultrasound criteria turned out delicate. The PDU found abnormalities of the vascular flows for 61.9 % of the patients. Nine patients were operated and PDU modified the surgical gesture for two of them.

      Conclusion

      The search for objective criteria of evaluation of the PD is essential, but those currently proposed, clinical or ultrasound seemed to us a little adapted or difficult to apply.

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    • Enquête CAPURO sur la qualité de vie des urologues en 2009

      Résumé
      Objectifs

      Le bien-être des médecins au travail est de plus en plus souvent étudié, mais jusqu’à présent, peu d’études ont concerné la spécialité urologique. L’objectif de l’enquête CAPURO a été d’évaluer la qualité de vie des urologues français, de recueillir la perception de leur vie professionnelle et leurs sentiments vis-à-vis des réformes en cours, d’identifier les activités pratiquées en dehors de l’urologie.

      Méthodes

      Cette enquête a été réalisée en 2009 sur une période d’un mois à l’aide d’un questionnaire de 25 questions disponible lors du congrès de l’Association française d’urologie (AFU) et sur le site internet www.cap-uro.com/.

      Résultats

      Deux cent quatre-vingt seize urologues ont répondu à cette enquête. Plus de deux urologues sur trois ont déclaré être satisfaits ou très satisfaits de leur mode d’exercice et ce sentiment a été encore plus important chez les urologues libéraux. Avec une durée hebdomadaire moyenne de travail de 57heures, les urologues ont souligné qu’ils passaient un temps important à des activités non directement liées au soin, mais néanmoins utiles pour la qualité des soins et l’évaluation des pratiques. Un sentiment d’insuffisance d’accès aux nouvelles techniques a été exprimé par 90 % des participants à l’enquête. Soixante pour cent d’entre eux étaient intéressés par la recherche clinique, mais la plupart ne disposaient pas des moyens nécessaires pour la développer. Les outils de formation médicale continue (FMC) leur paraissaient dans l’ensemble satisfaisants ; en revanche, l’aide qu’ils recevaient pour l’accréditation était déclarée insuffisante. Les trois surspécialités les plus pratiquées ont été au travers de cette enquête la cancérologie, l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), la lithiase et l’endo-urologie. Pour leur avenir, les urologues paraissaient très inquiets face aux différentes réformes en cours. Une minorité pratiquait des activités extra-urologiques, faute de temps disponible.

      Conclusion

      En 2009, les urologues français ayant participé à l’enquête CAPURO étaient majoritairement satisfaits et très satisfaits de leurs conditions d’exercice avec toutefois quelques motifs d’insatisfaction justifiant une véritable concertation entre les tutelles et les professionnels de santé.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Enquête CAPURO sur la qualité de vie des urologues en 2009

      Summary
      Background

      The physician’s well-being at work is more and more evaluated, but so far few studies have concerned the specialty of urology. The objective of this survey CAPURO was to explore the quality of the professional life of French urologists, to get their position about on going reforms and information about their extra professional activities.

      Methods

      The duration of this survey conducted in 2009 was one month with a questionnaire of 25 questions available at the AFU congress and on the Internet site www.cap-uro.com/.

      Results

      Two hundred and ninety-six urologists have answered the questionnaire. More than two of three urologists declared being satisfied of their work, especially private urologists. The mean duration of weekly work was 57hours with much time spent for activities not directly related to the care of patients, but judged useful to develop quality of care and evaluation of practices. Ninety percent of urologists declared not to have an easy access to the new techniques and 60% of them were interested by clinical research, but most of them didn’t have the necessary resources. They declared to be satisfied by the continuous medical training, but they affirmed lacking of help to get accreditation. Oncology, benign hyperplasias of prostate, lithiasis and endourology were the main urological specialities exercised by urologists. A majority of French urologists seemed to be very anxious about the future, mainly because of on going reforms. A few numbers of urologists had extra professional activities.

      Conclusion

      In 2009, French urologists who participated in the survey CAPURO were mostly satisfied or very satisfied with their conditions of practice, but with some dissatisfaction justifying a real dialogue between health authorities and professionals.

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    • Hémorragie récidivante secondaire à des varices péristomiales compliquant une dérivation urinaire selon Bricker et traitée efficacement par voie endoscopique

      Résumé

      Les varices stomiales développées chez les malades avec cirrhose et stomies digestives peuvent être source d’hémorragies importantes. Il s’agit d’un événement rare mais volontiers récidivant et souvent difficile à traiter de manière efficace. Dans certains cas, les conséquences peuvent être sévères. Nous rapportons le cas d’un malade de 63ans, ayant une cirrhose hépatique et chez qui a été réalisé une cystoprostatectomie radicale avec dérivation urinaire type Bricker pour une tumeur infiltrante de vessie. Cinq ans après il a développé des varices stomiales très hémorragiques qui ont été traitées efficacement par voie endoscopique, sans aucune récidive 12 mois après. Cette observation met en évidence l’efficacité de l’approche endoscopique dans la prise en charge des hémorragies stomiales.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hémorragie récidivante secondaire à des varices péristomiales compliquant une dérivation urinaire selon Bricker et traitée efficacement par voie endoscopique

      Summary

      Stomal varices developed in patients with cirrhosis and enterostomy can be source of important haemorrhages. It is a rare event but often recurrent and difficult enough to treat efficiently. In certain cases, consequences can be severe. We report the case of a 63-years-old patient with medical history of hepatic cirrhosis who underwent a radical cystoprostatectomy with urinary derivation type Bricker. Five years afterwards, he developed stomal varices very haemorrhagic treated efficiently by endoscopic way, without any recurrence 12 months later. This observation shows that stomal haemorrhages can be treated by endoscopic way.

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    • Une malformation vasculaire vésicale rare dans le cadre du syndrome de Protée

      Résumé

      Le syndrome de Protée est une maladie génétique rare et sporadique qui associe une croissance disproportionnée de multiples tissus, des malformations vasculaires ainsi que des nævus épidermiques. En raison d’une distribution en mosaïque, les phénotypes sont variables. Les malformations vasculaires font partie des principaux critères utilisés pour définir et de diagnostiquer ce syndrome. Elles peuvent concerner le tractus gastro-intestinal, la rate ou les voies urinaires, mais les atteintes vésicales sont rares. Nous rapportons ici un cas de malformation vasculaire de la vessie chez un garçon de 12ans connu pour avoir un syndrome de Protée. Une revue de la littérature sur les malformations de la vessie ou des tumeurs dans ce syndrome a en outre été réalisée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Une malformation vasculaire vésicale rare dans le cadre du syndrome de Protée

      Summary

      Proteus syndrome is a rare, sporadic disorder consisting of disproportionate overgrowth of multiple tissues, vascular malformations, and connective tissue or epidermal nevi. Due to mosaic pattern of distribution, the phenotypes are variable and diverse. Vascular malformations are part of the major criteria used to define and diagnose this syndrome. It can involve the gastrointestinal tract, spleen, or the urinary tract but bladder malformations are rare. We report here a case of bladder vascular malformation in a 12-year-old boy known to have Proteus syndrome and review the literature on bladder malformations or tumors in this syndrome.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2012, 2, 22, i

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