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    Numéro 4- Volume 20- pp. 239-316 (Avril 2010)

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    • Incontinence urinaire après prostatectomie ouverte ou laparoscopique pour cancer prostatique localisé. Une revue de la littérature

      Résumé
      But

      Évaluer la continence urinaire après prostatectomie.

      Matériels et méthode

      Revue de séries récentes de prostatectomies totales (PT) évaluant la continence postopératoire.

      Résultats

      Dans les sept séries analysées, la continence variait entre 63,6 et 91,9 %. L’évaluation postopératoire était différente pour chaque étude. Les facteurs objectifs (pad test …), contrairement aux autoquestionnaires, faciliteraient les comparaisons. Les facteurs pronostiques carcinologiques ne semblaient pas impliqués directement. Les facteurs de risque préopératoire d’incontinence retrouvés étaient l’âge, l’IMC, les antécédents de résection prostatique transurétrale (RTUP) ou de chirurgie pelvienne. Les facteurs peropératoires, témoignant des difficultés opératoires, pourraient avoir des conséquences fonctionnelles. La préservation du col accélèrerait la récupération mais pas les résultats fonctionnels. La durée de sondage et la rééducation auraient une influence.

      Conclusion

      La comparabilité de ces études a été difficile car les techniques chirurgicales, les caractéristiques des groupes et l’évaluation étaient différents. De nombreux facteurs de risque ont été retrouvés mais de façon non consensuelle.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Incontinence urinaire après prostatectomie ouverte ou laparoscopique pour cancer prostatique localisé. Une revue de la littérature

      Summary
      Aim

      Evaluate urinary continence after radical prostatectomy.

      Materials and method

      Recent series about urinary continence were studied.

      Results

      In seven articles analyzed, continence fluctuated between 63.6 and 91.9%. Evaluation benchmarks were depending on study. Unlike self-questionnaires, objective criteria (pad test) should be more reliable. Carcinologic prognostic factors were not implicated directly. The most frequently preoperative risk factors of incontinence were: age, BMI. Peroperative parameters, attesting of surgical difficulties could have a functional impact. Bladder neck preservation could affect the recovery velocity but not functional results. Length of catheterization and lack of urinary rehabilitation could be influent. The mean of continence evaluation after radical prostatectomy was different for each study.

      Conclusion

      Comparability was difficult because operative technique, group’s features and mean of functional evaluation were different from study to study. Several risk factors were found but without consensus. It would be necessary to separate carcinologic and functional risk factors.

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    • Traitement endoscopique du reflux vésico-urétéral par implant de polydiméthylsiloxane (Macroplastique™) : revue de la littérature

      Résumé
      But

      Durant ces 25 dernières années, le traitement endoscopique du reflux vésico-urétéral (RVU) est devenu une technique reconnue et validée. La nature de l’implant injecté a néanmoins suscité de nombreuses controverses. L’objectif de ce travail était de réaliser une revue de la littérature sur l’utilisation du polydiméthylsiloxane (PDMS ou Macroplastique™) dans le RVU.

      Méthode

      Une recherche bibliographique de 1996 à 2009 a permis de sélectionner 24 études de niveau de preuve acceptable pour évaluer l’efficacité et la tolérance de Macroplastique™ dans le RVU de l’adulte et de l’enfant.

      Résultats

      Le taux de succès global, avec un recul d’un an, deux ans et neuf ans est apparu respectivement entre 86–93 %, 80–92 % et 77–100 %, témoignant d’un bon maintien du résultat dans le temps, en particulier dans les reflux de grades III et supérieurs. Le pourcentage de succès était identique dans les RVU primitifs ou secondaires hors duplicité totale. Les facteurs prédictifs de succès étaient l’expérience du chirurgien, le faible grade du RVU et l’absence d’injection antérieure. Comparativement aux implants d’autre nature, la plus grande viscosité du produit et l’absence de rétraction sont deux facteurs de fiabilité. Après plus de 12ans d’utilisation, aucune complication grave n’a été rapportée dans la littérature, ce qui témoigne de la bonne tolerance de Macroplastique™ à long terme.

      Conclusion

      Les différentes études publiées sur l’utilisation de Macroplastique™ ont confirmé une efficacité de l’ordre de 85 % dans les reflux de tout grade, chez l’enfant et chez l’adulte. Son intérêt est lié aux caractéristiques du PDMS dont la viscosité favorise la fiabilité et la reproductibilité de l’injection et dont la nature non résorbable permet d’obtenir un résultat pérenne, ce qui est particulièrement appréciable pour les RVU de haut grade avec anomalie anatomique de la jonction urétérovésicale ou les RVU secondaires à un dysfonctionnement définitif du bas appareil urinaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement endoscopique du reflux vésico-urétéral par implant de polydiméthylsiloxane (Macroplastique™) : revue de la littérature

      Summary
      Purpose

      During the last 25years, endoscopic correction of vesicoureteral reflux (VUR) has become a well-recognized procedure. However, the nature of the bulking agent used has led to many controversies. The objective of this work was to perform a literature review on the use of polydimethylsiloxane (PDMS or Macroplastique™) in VUR.

      Method

      A PubMed review of the literature since 1996 resulted in the selection of 24 studies of sufficient level of evidence to assess the efficacy and tolerance of Macroplastique™ in the VUR in adults and children.

      Results

      The overall success rate at 1 year, 2 years and 9-years follow-up was respectively 86–93 %, 80–92 %, and 77–100 %, which confirms the maintenance of good results over time, notably in VUR grade III and above. The success rate was similar for primary and secondary VUR except for total duplicity. Predictive criterias of success were the surgeon’s experience, the low grade of VUR, and the absence of previous injection. In comparison with other bulking agents, the higher viscosity and absence of shrinkage of the product increase its reliability. After more than 12years of use, no serious complication has been reported in the literature, reflecting the good tolerance of Macroplastique™ on the long term.

      Conclusion

      The studies published on the use of Macroplastique™ in VUR confirmed its efficacy, around 85 % of success for all grades, in children and adults as well. The interest of PDMS is linked to its higher viscosity promoting a better reliability and reproducibility of the technique and its non-resorbable nature providing a permanent result, especially valuable in high-grade VUR with anatomical anomaly of the vesicoureteral junction or in VUR secondary to permanent lower urinary tract dysfunction.

    • La fin des controverses ?

      Prog Urol, 2010, 4, 20, 259

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    • Bilan et prise en charge d’une tumeur de la voie excrétrice urinaire supérieure en 2010 : mise au point du comité de cancérologie de l’Association francaise d’urologie

      Résumé

      Les carcinomes urothéliaux de la voie excrétrice supérieure (TVEUS) sont des tumeurs rares qui représentent environ 5 % des tumeurs urothéliales. Il existe des antécédents de cancers vésicaux chez 30 % des patients ayant une TVEUS mais moins de 2 % des patients ayant un cancer de vessie ont une localisation au niveau de la voie excrétrice supérieure. Les principaux facteurs pronostiques sont l’âge, le grade et le stade tumoral. Un statut microsatellitaire instable (« MSI-High ») est prédictif d’une meilleure survie notamment chez les patients de moins de 70ans ayant une tumeur invasive. Lors du bilan préopératoire, une meilleure stadification des TVEUS est aujourd’hui indispensable. Le couple cytologie urinaire et uro-TDM constitue un élément de stadification qui sous-estime ou surestime certaines TVEUS. L’urétéroscopie diagnostique est devenue un examen fondamental du bilan de stadification. L’urétéroscopie souple permet notamment d’explorer visuellement au moins 95 % du haut appareil urinaire et de réaliser des biopsies de la lésion tumorale, souvent contributives pour déterminer le grade cellulaire. Elle permet également de détecter une éventuelle localisation secondaire passée inaperçue à l’imagerie. Un bilan préopératoire plus exhaustif, incluant systématiquement une urétéroscopie diagnostique, devrait donc permettre de mieux stadifier les TVEUS et d’augmenter le nombre de candidats potentiels à un traitement conservateur. Le traitement de référence est actuellement la néphro-urétérectomie en chirurgie ouverte. Les tumeurs de la voie excrétrice superficielles ou de bas grade ont une évolution favorable qui se rapproche de celle des tumeurs non invasives de la vessie (80 % de survie spécifique à cinq ans). Leur prise en charge chirurgicale évolue progressivement vers la préservation au maximum de la voie excrétrice supérieure et du parenchyme rénal. Les bons résultats carcinologiques des traitements endoscopiques conservateurs (urétéroscopie, traitement percutané) en font une alternative désormais crédible à la néphro-urétérectomie pour la prise en charge systématique des tumeurs de bon pronostic. Cependant, le coût important du matériel d’endoscopie et des consommables demeure actuellement un facteur limitant à leur diffusion en France.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bilan et prise en charge d’une tumeur de la voie excrétrice urinaire supérieure en 2010 : mise au point du comité de cancérologie de l’Association francaise d’urologie

      Summary

      Urothelial carcinoma of the upper urinary tract (UUT-UCC) are rare tumours and represent about 5 % of urothelial tumours. There is a history of bladder cancer in 30 % of patients with UUT-UCC but less than 2 % of patients with bladder cancer have a location in the upper urinary tract. The main prognostic factors are age, grade and tumour stage. A High-MSI status is predictive of improved survival, especially in patients under 70years with invasive tumour. During the preoperative assessment, improved staging of UUT-UCC is now essential. The couple urine cytology and uro-CT is an element of staging that underestimates or overestimates some UUT-UCC. The diagnostic ureteroscopy has become a fundamental step in the preoperative evaluation of the tumour. Ureteroscopy allows to explore visually at least 95 % of the upper urinary tract and to perform biopsies of the tumour that help to determine the grade cell. It can also detect a possible secondary location unnoticed with imaging. An exhaustive preoperative assessment, including a systematic diagnostic ureteroscopy, should allow to explore UUT-UCC in a better manner and to increase the number of potential candidates for conservative treatment. The treatment of choice is currently nephroureterectomy with open approach. Superficial and/or low-grade UUT-UCCs have favourable outcomes similar to noninvasive tumours of the bladder (80 % specific survival at five years). Their surgical management is gradually evolving towards the maximum preservation of the upper urinary tract and of the renal parenchyma. The good oncologic results obtained after conservative endoscopic treatment (ureteroscopy, percutaneous treatment) make it a credible alternative to the radical surgery for the management of tumours with non-aggressive behaviour. However, the high cost of endoscopy equipment and supplies currently remains a factor limiting their distribution in France.

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    • Valeur pronostique des polyamines érythrocytaires dans le cancer du rein. Étude chez 418 patients

      Résumé
      Objectifs

      Les polyamines : Spermine (Spm) et Spermidine (Spmd) sont des molécules indispensables à la prolifération et à la différentiation cellulaire. Notre objectif a été d’évaluer le dosage des polyamines érythrocytaires (PAE) comme facteur pronostique dans le cancer du rein.

      Patients et méthodes

      Un dosage des PAE a été réalisé prospectivement chez 418 patients avant néphrectomie élargie (n =318) ou partielle (n =100). Les variables ont été comparées par des tests de Khi2 et de Student et les survies analysées par les méthodes de Kaplan Meier et de Cox.

      Résultats

      L’âge moyen était de 64 ans (21–88). Le recul moyen était de 41 mois (1–214). La taille médiane tumorale était de 6,5cm (1–24). Les taux médians de Spm et Spmd étaient de 4,7 (1–83) et 9 (2–86)nmol/8.109 érythrocytes. Spm et Spmd étaient liées au stade T (p =0,001), et à l’ECOG (p =0,001 et 0,008). Spm était liée au grade de Fuhrman (p =0,001) et Spmd aux stades N et M (p =0,04). En analyse univariée, le diamètre tumoral, le stade TNM, le grade de Fuhrman, Spm et Spmd (p <0,0001) étaient prédicteurs de survie spécifique. En analyse multivariée demeuraient des facteurs pronostiques indépendants : le stade TNM, l’ECOG et Spmd en variable continue (p <0,0001), repoussant le grade de Fuhrman hors du modèle. Quand Spm et Spmd étaient dichotomisées en variables quantitatives, elles étaient des facteurs indépendants.

      Conclusion

      Les PAE constituent un nouvel outil pronostique préopératoire qui devra être testé pour son intégration dans un modèle pronostique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Valeur pronostique des polyamines érythrocytaires dans le cancer du rein. Étude chez 418 patients

      Summary
      Objectives

      Polyamines: Spermine (Spm) and Spermidine (Spmd), are essential for cell proliferation and differentiation. A measurement of erythocytes polyamines (EPA) was developed in our institution. Our objective was to evaluate this marker as a new prognostic factor in renal cell carcinoma.

      Patients and methods

      A blood sample was prospectively taken before surgery, among 418 patients who had an enlarged nephrectomy (n =318) or a partial nephrectomy (n =100) to quantify EPA rates by using the HPLC technique. The qualitative and quantitative variables have been compared using chi2 and Student statistical analyses. The survivals have been normalized by the Kaplan Meier and Cox methods.

      Results

      The average age of our population was 64 years (21–88). The average decline was 41 months (1–214). The median size of tumors was 6.5cm (1–24). The median rate of Spm and Spmd were respectively 4.7 (1–83) and 9 (2–86)nmol/8.109 erythrocytes. Spm and Spmd were linked to the T stage (p =0.001), and the ECOG (p =0.001 and 0,008). Spm was not linked at N and M stages but at the Fuhrman grade (p =0.001). Spmd was linked to the N, M stages (p =0.04). With univariate analysis, the tumor diameter, the TNM stage, the Fuhrman grade as well as Spm and Spmd (p <0.0001) were predictors of specific survival. With multivariate analysis, some prognostic factors remained independent: the TNM stage, the ECOG and Spmd, a continuous variable (p =0.0001), pushing the rank of Fuhrman out of the model. When Spm and Spmd were dichotomized in quantitative variables, they were both independent factors.

      Conclusion

      The EPA is a new prognostic tool, before surgery, which will be tested for its integration into prognostic normograms.

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    • Curage ilio-obturateur pour cancer de prostate : minilaparotomie au spéculum vs cœlioscopie

      Résumé
      Introduction

      Le curage ganglionnaire ilio-obturateur est indiqué, d’après le Comité de cancérologie de l’association française d’urologie (CCAFU) en cas de cancer prostatique avec PSA supérieur ou égal à 10ng/ml et/ou score de Gleason supérieur ou égal à 7. Les différentes voies d’abord possibles sont la laparotomie et la cœlioscopie. Le but de cette étude a été de comparer rétrospectivement l’abord par minilaparotomie et les deux voies cœlioscopiques : intra- et extrapéritonéales, en termes d’efficacité et de complications.

      Matériel et méthode

      Nous avons revu les dossiers de 147 hommes ayant eu un curage ganglionnaire ilio-obturateur dans notre service entre 1992 et avril 2006. La répartition pour chaque technique était : 34 cas de minilaparotomie (23 %), 39 cas de cœlioscopie intrapéritonéale (27 %) et 74 cas de cœlioscopie extrapéritonéale (50 %). L’âge moyen était de 67,9 ans (52–79). Le PSA moyen était de 19,01ng/ml (0,3–93) et l’indice de masse corporel moyen était de 26,75kgm−2 (17,6–41).

      Résultats

      Vingt-huit patients (19 %) ont eu une complication postopératoire. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative selon la voie d’abord. Nous n’avons pas relevé de différence statistique concernant le nombre de ganglions récupérés entre les trois groupes et la durée moyenne d’hospitalisation. Seul le temps opératoire moyen et le nombre de drain de Redon étaient statistiquement différents.

      Conclusion

      Cette étude n’a pas mis en évidence de différence en termes de résultat et de complications entre la cœlioscopie et la minilaparotomie pour le curage ganglionnaire du cancer de prostate. En dehors du curage étendu, nous pensons que ces différentes techniques peuvent être indifféremment proposées.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Curage ilio-obturateur pour cancer de prostate : minilaparotomie au spéculum vs cœlioscopie

      Summary
      Introduction

      The pelvic lymph nodes dissection (PLND) is indicated in case of prostate cancer with high risk of ganglionic metastasis. Criteria admitted for indication of PLND are PSA≥10ng/ml and/or Gleason score≥7. Two techniques are available for PLND: minilap and laparoscopy. The purpose of this study was to compare retrospectively minilap and the 2 ways of laparoscopy: intra- and extraperitoneum, in terms of efficiency and complications.

      Material and method

      We reviewed 147 cases of men who’s had a PLND in our department between 1992 and 2006. The distribution for every technique was: 34 cases of minilap (23%), 39 cases of intraperitoneum laparoscopy (27%) and 74 cases of extraperitoneum laparoscopy (50%). The mean age was of 67.9 years (52–79). The mean PSA was 19.01ng/ml (0.3–93) and the average Body Mass Index (BMI) was 26.75kgm−2 (17.6–41).

      Results

      Twenty-eight patients (19%) presented a postoperating complication. There was no statistically significant difference according to technique. We did not either find statistical difference concerning the number of analyzed nodes between three groups and the duration of hospitalization. Only the mean operating time and the number of drain of Redon were statistically different.

      Conclusion

      This study did not show any difference in terms of result and complications between the laparoscopy and minilap for the PLND in case of prostate cancer. We think each technique could be proposed.

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    • Étude de la fonction sexuelle à long terme après curiethérapie pour un cancer localisé de la prostate

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cette étude a été de déterminer l’incidence de la préservation de la fonction sexuelle au long cours chez les patients traités par curiethérapie en utilisant un auto-questionnaire validé et déterminer le rôle des différents paramètres cliniques et thérapeutiques.

      Matériel et méthode

      De décembre 1999 à juin 2002, 157 patients traités consécutivement par curiethérapie prostatique ont été retenus pour l’étude. Un questionnaire de l’EORTC le « QLQ C30 » adjoint du module « PR25 » leur a été soumis avant traitement et au second trimestre 2007. Cent vingt-huit patients ont renvoyé leur questionnaire (81,5 %). L’analyse statistique s’est faite sur 64 patients. La médiane de suivi a été de six ans (±0,57 an). Les paramètres pouvant interférer avec la fonction sexuelle ont été évalués : âge, volume prostatique, co-morbidité, hormonothérapie adjuvante, D 90, V 150 et V 240. L’analyse statistique s’est faite en mode univarié selon la procédure d’Anova et Chi2 et en mode multivarié (régression logistique), la variable étudiée étant « conservation d’une activité sexuelle Oui/Non ».

      Résultats

      Le taux de conservation de la fonction sexuelle a été de 64 %. Aucune variable pouvant expliquer la perte de la fonction sexuelle n’est ressortie statistiquement significative (p <0,05). La variable la plus informative dans l’analyse statistique fut la D 90 mais qui est apparue comme non significative vraisemblablement par un manque de puissance (p =0,08 en analyse univariée et p =0,2 en analyse multivariée).

      Conclusion

      La curiethérapie de prostate a préservé la fonction sexuelle au long cours dans 64 % (chez les 64  patients analysés) et s’inscrit donc comme une option intéressante pour les patients souhaitant la conserver.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude de la fonction sexuelle à long terme après curiethérapie pour un cancer localisé de la prostate

      Summary
      Introduction

      The objective of this study was to determine the impact of the preservation of sexual function in the long-term in patients treated with brachytherapy using a validated self-questionnaire and determine the role of different clinical and therapeutic parameters.

      Material and method

      From December 1999 to June 2002, 157 consecutive patients treated by prostate brachytherapy have been selected for the study. A questionnaire of the EORTC “QLQ C30” assorted with the module “PR25” has been submitted before treatment and in the second quarter 2007. Hundred and twenty-eight patients returned their questionnaires (81.5 %). Statistical analysis was made with 64 patients. The median follow-up was 6 years (±0.57 year). The settings can interfere with sexual function were assessed: age, prostate volume, co-morbidity, adjuvant hormonal therapy, D 90, V 150 and V 240. Statistical analysis was made by way univariate ANOVA procedure and mode Chi2 and multivariate (logistic regression), the variable being studied “conservation of sexual activity YES/NO”.

      Results

      The conservation rate of sexual function was 64 %. No variable can explain the loss of sexual function is reflected statistically significant (p <0.05). The most informative variable in the statistical analysis was the D 90 but is not seen as likely by a significant lack of power (p =0.08 in univariate analysis and p =0.2 in multivariate analysis).

      Conclusion

      Brachytherapy for prostate preserved sexual function in the long-term in 64 % of cases (64 patients) and is therefore an attractive alternative for patients wishing to preserve it.

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    • Critères pronostics du syndrome de Hinman (vessie neurogène non neurogène). Étude multicentrique de 31 cas

      Résumé
      But

      Identifier des critères pronostiques péjoratifs de cette dysfonction mictionnelle sévère de l’enfant.

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective, multicentrique de 31 patients (19 garçons et 12 filles), dans trois centres hospitaliers (Besançon, Lyon, Nantes) répartis en trois groupes évolutifs : A – formes majeures avec séquelles uronephrologiques (n =14). B – formes intermédiaires avec dysfonction mictionnelle persistante (n =11). C – formes guéries sans séquelles (n =6).

      Résultats

      La première consultation urologique était en moyenne à 6,4 ans (un à 16) et le diagnostic à 12,2 ans (1,8–26,9). Quatre-vingt-quatre pour cent des patients avaient des symptômes urologiques initiaux, dont 35 % d’énurétiques. Quarante-huit pour cent avaient des symptômes digestifs dont 93 % une constipation. Trente-cinq pour cent avaient une situation psychosociale défavorisée. Vingt-neuf pour cent des patients du Groupe A avaient initialement une incontinence urinaire. Soixante-deux pour cent ont été améliorés par les sondages intermittents et 50 % par les anticholinergiques. Quarante-six pour cent des patients du Groupe B avaient des troubles digestifs majeurs, 60 % avaient une infection urinaire. La rééducation mictionnelle et les sondages intermittents en ont respectivement amélioré 71 et 75 %. Aucun patient du Groupe C n’a eu initialement d’infection urinaire basse, d’encoprésie ou de fécalome. La rééducation en a amélioré 67 %. Les garçons avaient plus d’infection urinaire fébrile (20 % vs 8 %), plus de troubles digestifs (encoprésie : 31 % vs 8 %) et moins d’incontinence urinaire.

      Conclusion

      Le syndrome de Hinman est une forme évolutive péjorative et rare du « syndrome d’élimination ». Les critères pronostiques péjoratifs étaient le sexe masculin, la rétention fécale sévère, les troubles psychologiques graves, le retard de diagnostic et de traitement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Critères pronostics du syndrome de Hinman (vessie neurogène non neurogène). Étude multicentrique de 31 cas

      Summary
      Purpose

      To identify in children the pejorative estimated criteria of a extreme dysfunctional voiding can leading to a Hinman syndrome.

      Patients and methods

      Retrospective and multicentric study of 31 patients (19 boys and 12 girls), resulting from three universitary medical center (Besancon, Lyon, Nantes), which were divided into three groups according to their evolution: A – forms with a serious uronephrologic outcome. B – intermediate forms with persistent voiding dysfunction. C – forms with uneventful outcome.

      Results

      The initial urologic examination was done, on average, on 6.4 years old children (1–16) and the diagnosis at 12.2 years (1.8–26.9). Eighty-four percent of the patients presented initial urologic symptoms, including 35 % of enuresis and 48 % with large amount of stool in the rectal vault (constipation and encopresis in 93 %). Thirty-five percent undergoing significant familial life stresses. In group A, urinary incontinence was present in 29 %. Sixty-two percent were improved by an intermittent catheterisme and 50 % by anticholinergic drugs solely. In group B, 46 % presented major constipation or encopresis and 60 % an urinary infection. A voiding retraining and an intermittent catheterisme improved 71 and 75 % respectively. In group C, no patient presented initial low urinary infection, encopresis or stool impaction. The boys presented more febrile urinary infection (20 % vs. 8 %), more rectal disorders (encopresis: 31 % vs. 8 %) and less urinary incontinence. In this group voiding retraining improved 67 %.

      Conclusion

      The Hinman’s syndrome is a serious and unusual outcome of the “dysfunctional elimination syndrome”. At diagnosis, the patterns of a pejorative outcome are the male sex, the severe fecal retention, the serious psychological disorders, the delay of diagnosis and treatment.

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    • Facteurs de risque de la lymphocèle post-greffe rénale

      Résumé
      But

      Identifier les facteurs de risque de la lymphocèle post-greffe rénale.

      Patients et méthodes

      Sur une période de 20 ans (1986–2006), nous avons réalisé 377 transplantations rénales chez 372 patients. Trente cas de lymphocèle ont été recensés (8 %). Les dossiers médicaux des patients ont été étudiés rétrospectivement afin d’identifier les facteurs de risque de cette complication parmi les données relatives aux receveurs, aux donneurs, au geste et aux suites opératoires. Les différents paramètres susceptibles d’être corrélés à la survenue de lymphocèle ont fait l’objet d’une étude statistique univariée puis multivariée.

      Résultats

      En analyse unifactorielle, quatre facteurs prédictifs de la survenue de lymphocèle ont été identifiés. Il s’agissait de l’âge du greffé de plus ou égal à 35 ans, de l’origine cadavérique du greffon, de la durée de l’ischémie froide de plus ou égale à 24heures pour le reins de donneurs décédés, et du traitement immunosuppresseur par l’association Myco-phénolate mofétil–Ciclosporine. Le seul facteur de risque indépendant significatif en analyse multifactorielle était l’origine cadavérique du greffon.

      Conclusion

      Notre étude a montré que l’origine cadavérique du greffon semble jouer un rôle important dans la genèse de la lymphocèle post-greffe rénale. Une meilleure préparation des greffons d’origine cadavérique avant leur implantation avec ligature minutieuse des lymphatiques du hile pourrait réduire l’incidence de cette complication. Cette constatation ainsi que l’intérêt d’une telle procédure restent à confirmer par des études à plus large échelle.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Facteurs de risque de la lymphocèle post-greffe rénale

      Summary
      Aim

      To identify the risk factors of post renal transplant lymphocele.

      Patients and method

      Over a period of 20 years (1986–2006) we carried out 377 renal transplants on 372 patients. Thirty cases of lymphocele were recorded (8%). The medical history of patients was retrospectively examined in order to identify the risk factors of this complication among the data relating to recipents, donors, the operation itself and post operative incidents. The different parameters liable to correlate with the incidence of lymphocele were subjected to a univaried then multivaried statistical study.

      Results

      Unifactorial analysis identified four predictive factors related to the incidence of lymphocele. They were the age of the recipient greater or equal to 35 years old, the cadaverous origin of the transplanted organ, the duration of ischemy greater or equal to 24hours for the kidneys of deceased donors, and immunosuppressor treatment associated with Mycophenolate mofetil–Cyclosporine. The only independent risk factor significant in multifactorial analysis was the cadaverous origin of the transplanted organ.

      Conclusion

      Our study showed that the cadaverous origin of the transplanted organ would appear to play an important role in the genesis of post renal transplant lymphocele. A better preparation of the organs of cadaverous origin before their implantation with meticulous ligature of the hilum of lymph nodes could reduce the incidence of this complication. This observation, as well as the benefit of such a procedure, remains to be confirmed by studies on a larger scale.

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    • Prolifération myofibroblastique pseudosarcomateuse de la vessie

      Résumé

      Les proliférations myofibroblastiques de la vessie chez l’adulte sont des lésions rares d’évolution bénigne. Ces proliférations, qu’elles soient d’apparition spontanée ou secondaire à une instrumentation, ont une morphologie et un comportement identiques. Plusieurs dénominations sont utilisées : pseudotumeur inflammatoire ; tumeur fibromyxoïde pseudosarcomateuse ; fasciite nodulaire ; nodule à cellules fusiformes postopératoire… Certains auteurs suggèrent de grouper ces lésions sous le même terme de « proliférations myofibroblastiques pseudosarcomateuses » et insistent sur la nécessité de les distinguer de la tumeur myofibroblastique inflammatoire survenant chez l’enfant. Cette dernière, récemment reconnue comme une véritable tumeur, est dotée d’un potentiel malin capable de récidiver et de donner des métastases. Nous rapportons l’observation d’un jeune homme de 17 ans qui avait une masse vésicale dont l’examen histopathologique avait conclu à une prolifération myofibroblastique pseudosarcomateuse. Nous discutons à travers une revue de la littérature la relation de cette lésion avec la tumeur myofibroblastique inflammatoire et ses principaux diagnostics différentiels.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prolifération myofibroblastique pseudosarcomateuse de la vessie

      Summary

      Myofibroblastic proliferations of the bladder in adults are unusual lesions with a benign course. These proliferations, whether spontaneous or secondary to instrumentation, have identical morphology and behaviour. Histologically, similar lesions have been reported in the literature using different names, such as inflammatory pseudotumour, pseudosarcomatous fibromyxoid tumour, nodular fasciitis, postoperative spindle cell nodule… Recently, some authors proposed that these lesions are similar enough to be considered the same entity, designated as “pseudosarcomatous myofibroblastic proliferation” and insisted on the necessity to distinguish them from the inflammatory myofibroblastic tumour of the childhood. The latter, recently recognized as tumour, has a malignant potential and is capable of giving metastases. We describe the case of a 17-year-old man who presented a vesical mass. The histopathological study concluded to a pseudosarcomatous myofibroblastic proliferation. We discuss, through a literature review, the relationship of this lesion with inflammatory myofibroblastic tumour and its main differential diagnoses.

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    • Épididymite aiguë : mode de révélation inhabituel d’une périartérite noueuse

      Résumé

      Les manifestations épididymotesticulaires sont un mode de révélation très rare de la périartérite noueuse (PAN). Nous rapportons le cas d’un patient où le diagnostic de PAN a été fait sur l’analyse histologique d’une pièce d’épididymectomie. À travers cette observation, nous discuterons des difficultés diagnostiques de la PAN.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Épididymite aiguë : mode de révélation inhabituel d’une périartérite noueuse

      Summary

      Epididymotesticular manifestations are a very rare mode of revelation of periarteritis nodosa. We report a case of a patient where the diagnosis of periarteritis nodosa was made on the histological analysis of a part of epididymectomy. Through this observation, we will discuss the diagnostic difficulties of periarteritis nodosa.

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    • Tuberculose prostatique isolée. À propos d’un cas à Madagascar

      Résumé

      La tuberculose prostatique isolée est rare. Les auteurs rapportent le cas d’un patient âgé de 64 ans qui consultait pour un syndrome obstructif du bas appareil urinaire. Les différentes explorations cliniques, biologiques et morphologiques avaient fait suspecter un cancer de la prostate. La biopsie prostatique par voie transrectale était réalisée et l’histologie avait plutôt mis en évidence des lésions tuberculeuses. Nous suggérons que la tuberculose prostatique devrait être évoquée devant de tel tableau chez une personne âgée vivant en zone d’endémie tuberculeuse.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tuberculose prostatique isolée. À propos d’un cas à Madagascar

      Summary

      Isolated prostate tuberculosis is uncommon. Authors report herein the case of 64-year-old man who presented obstructive syndrome of low urinary tract. After clinical and biological examination, and imagery, prostate cancer was highly suspected. Transrectal biopsy was performed and histological examination showed tuberculosis lesions. We suggest that prostate tuberculosis should be evoked in old patient presenting similar signs and living in tuberculosis endemic zone.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2010, 4, 20, i

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