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    Numéro 5- Volume 20- pp. 317-392 (Mai 2010)

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    • Prostatectomie de rattrapage après échec de radiothérapie externe pour cancer de la prostate localisé : enquête de pratique, indications, morbidité et résultats. Travail du CCAFU sous-comité prostate

      Résumé

      La récidive locale du cancer de la prostate après radiothérapie externe s’observe dans 30 à 50 % des cas et se traduit habituellement par une augmentation isolée du PSA sérique. L’absence de contrôle local de la maladie après radiothérapie est un facteur de risque significatif de métastases et de mortalité spécifique. Il existe plusieurs options thérapeutiques pour traiter cette récidive : la surveillance simple, le traitement hormonal et les thérapies locales de rattrapage (prostatectomie totale, cystoprostatectomie, brachythérapie, ultrasons focalisés de haute intensité [HIFU] et cryothérapie). L’hormonothérapie n’est pas un traitement curatif et après deux ans en moyenne, le cancer reprendra son évolution. Les thérapies locales de rattrapage peuvent avoir un rôle curatif à ce stade à condition de sélectionner rigoureusement les patients. Parmi l’ensemble de ces thérapies, seule la prostatectomie totale a démontré son efficacité à dix ans avec une survie spécifique et survie sans récidive biologique variant respectivement de 70 à 77 % et de 30 à 43 %. La morbidité a considérablement diminué au cours des dix dernières années avec un pourcentage de plaies rectale et urétérale d’environ 3 %. En revanche, le pourcentage d’incontinence urinaire reste élevée et varie de 29 à 50 %. Les thérapies mini-invasives de rattrapage comme la brachythérapie, la cryothérapie et les HIFU sont en constante amélioration sur le plan des résultats fonctionnels et carcinologiques grâce aux progrès des dernières générations d’appareillage, mais des études à long terme seront nécessaires pour comparer leur efficacité à celle de la prostatectomie de rattrapage.

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      Prostatectomie de rattrapage après échec de radiothérapie externe pour cancer de la prostate localisé : enquête de pratique, indications, morbidité et résultats. Travail du CCAFU sous-comité prostate

      Summary

      Local recurrence after external radiotherapy for prostate cancer occurs in 30 to 50 % and is often diagnosed by a rising PSA. The absence of local control after radiotherapy is a risk factor of metastases and specific mortality. There are several therapeutic options to treat these patients: surveillance, hormonotherapy and salvage therapies (radical prostatectomy, cystoprostatectomy, brachytherapy, high intensity focused ultrasound [HIFU] and cryotherapy). Hormonotherapy is not a curative treatment and after a couple of years, the disease will progress again. Local salvage therapies are the only treatment to have the potential to cure these patients with the condition of very strict inclusion criteria. Among these therapies, only radical prostatectomy demonstrated his efficacity with a follow-up of 10 years on specific survival and survival without biological progession respectively from 70 to 77 % and from 30 to 43 %. During last decade, morbidity of RP has strongly decreased with a percentage of rectal and ureteral injury at 3 %. Netherless, percentage of urinary incontinence remains high from 29 to 50 %. Salvage mini-invasive therapies (cryotherapy, HIFU and cryotherapy) are under constant evolution due to progress of technology. Functional and oncological results are better with last generation devices but need to be evaluated and compared with radical prostatectomy.

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    • Sclérose de l’anastomose urétrovésicale après prostatectomie totale pour cancer

      Résumé

      L’objectif de ce travail est d’exposer la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la sclérose de l’anastomose urétrovésicale après prostatectomie totale pour un cancer de la prostate localisé. C’est dans la proximité anatomique entre le sphincter strié de l’urètre et la zone de sclérose que réside l’enjeu de cette complication qui peut altérer significativement la qualité de vie malgré un contrôle carcinologique de la maladie. La sclérose de l’anastomose peut se manifester par des troubles mictionnels : dysurie, urgenturie, mauvaise vidange vésicale. Elle peut être à l’origine d’une incontinence urinaire par sclérose du sphincter strié. Une débitmétrie, une fibroscopie et une cystographie rétrograde permettent le diagnostic. La gestion thérapeutique doit être gradée en fonction de la sévérité et des objectifs en termes de qualité de vie du patient. L’urétrotomie interne à la lame froide entretenue par des calibrages réguliers est le traitement habituellement retenu en première intention. Ce traitement peut être répété en cas de récidive. La dilatation pneumatique représente une alternative mais le taux de récidive est élevé. Le laser holmium-YAG donne de bons résultats sur la sclérose en seconde intention avec un faible taux de récidive mais aux dépend d’un taux d’incontinence postopératoire élevé en cas d’incisions multiples. En cas de multiples récidives, à un stade ultime, l’implantation d’un sphincter urinaire artificiel après la mise en place d’un stent transanastomotique ou la réalisation d’une dérivation urinaire, offrent une meilleure qualité de vie que le cathétérisme permanent.

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      Sclérose de l’anastomose urétrovésicale après prostatectomie totale pour cancer

      Summary

      The present paper intends to review diagnosis and treatment issues of bladder neck anastomosis stricture after radical prostatectomy for localised prostate cancer. Even though cancer control is not necessarily a concern, quality of life may be greatly altered. Patients may suffer from dysuria, urgency and the feeling of incomplete bladder emptying. Flowmetry, cystoscopy and cystography contribute to its diagnosis. Treatment should be graded according to the severity of the disease and the quality of life of the patient. Cold-Knife incisions and pneumatic dilatation are the first line treatments. Holmium laser shows good results on the stricture in a second line treatment. A two-stage strategy with an endoluminal stent followed by artificial urinary sphincter implant is the ultimate option to manage severe strictures, while maintaining acceptable quality of life. Continence sparing is the challenge of the treatment of this type of stricture.

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    • Prise en charge ganglionnaire dans le carcinome épidermoïde du pénis : revue de la littérature par le comité de cancérologie de l’Association française d’urologie – groupe organes génitaux externes (CCAFU–OGE)

      Résumé
      Introduction

      L’envahissement ganglionnaire est un facteur pronostique indépendant et primordial pour la survie des patients ayant un cancer du pénis. Le but de cet article de revue a été d’analyser les données de la littérature sur le diagnostic, la prise en charge et les traitements des aires ganglionnaires dans le cancer du pénis.

      Matériel et méthode

      Une recherche bibliographique sur Medline a été réalisée en utilisant les termes penile carcinoma, lymph node dissection, lymphadenectomy, survival, chemotherapy et radiotherapy.

      Résultats

      Le risque de métastases ganglionnaires dépend du stade de la tumeur primitive, de son grade histologique, de la présence d’emboles veineux et lymphatiques et de la présence de ganglion palpable (classification en groupe à risque de l’European Association of Urology [EAU]). Le diagnostic d’adénopathie suspecte est essentiellement basé sur l’examen clinique associé à la cytoponction. Aucun examen d’imagerie (tomodensitométrie, IRM, TEP-scanner) n’a prouvé sa supériorité par rapport à l’examen clinique. La recherche du ganglion sentinelle est intéressante mais reste encore à définir en particulier chez les patients n’ayant pas d’adénopathie palpée mais à risque de métastase. La chirurgie des aires inguinales est le seul moyen fiable pour confirmer un envahissement métastatique ganglionnaire mais elle a surtout un rôle curateur et pronostique chez les patients ayant une tumeur du pénis à risque d’atteinte ganglionnaire (risque intermédiaire ou élevé de l’EAU). Le geste doit toujours être bilatéral. Le type de curage est fonction de l’examen clinique de chaque côté : un curage inguinal total est indiqué en cas d’adénopathie palpée ; et un curage inguinal modifié est indiqué s’il n’est pas palpé d’adénopathie, il doit être totalisé en cas d’adénopathie métastatique lors de l’examen histologique. La chimiothérapie semble avoir une place intéressante associée à la chirurgie en situation néoadjuvante ou adjuvante, pour certains patients, sans qu’il y ait actuellement de consensus précis du fait du petit nombre de cas dans la littérature. De même pour la radiothérapie externe sur les aires inguinales qui semble avoir un probable intérêt pour le contrôle local de la maladie ganglionnaire mais en augmentant la morbidité du geste chirurgical.

      Conclusion

      Le curage ganglionnaire seul à un rôle thérapeutique curateur chez les patients ayant une atteinte métastatique d’un ganglion (stade pN1). Cependant, il demeure insuffisant chez les patients ayant une infiltration métastatique de plus de deux ganglions (stade≥pN2). Par conséquent, il semble important de développer des approches multimodales dans la prise en charge de ces patients afin d’augmenter le taux de réponse aux traitements.

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      Prise en charge ganglionnaire dans le carcinome épidermoïde du pénis : revue de la littérature par le comité de cancérologie de l’Association française d’urologie – groupe organes génitaux externes (CCAFU–OGE)

      Summary
      Introduction

      Invasive lymph nodes are an independent factor of prognosis and essential for the survival of patients with cancer of the penis. The aim of this article is to analyse published research results on the diagnosis and treatment of lymph nodes in cancer of the penis.

      Material and method

      Bibliographic research on Medline was carried out using the terms penile carcinoma, lymph node dissection, lymphadenectomy, survival, chemotherapy and radiotherapy.

      Results

      The risk of lymph node metastasis depends on the stage of the primitive tumour, its histological grade, the presence of venous and lymphatic embolus and the presence of palpable lymph nodes (classification into risk groups by the European Association of Urology [EAU]). A diagnosis of suspected adenopathy based on clinical examination associated with FNA biopsy is essential. No medical imaging (tomodensitometry, NMR, PET-scan) has proven to be superior to clinical examination. The search for the sentinel lymph node although interesting remains to be defined, especially in patients who have no palpated adenopathy but are at risk of metastasis. Not only is surgery on inguinal lymph nodes the only reliable way of confirming an invasive metastatic lymph node, it also plays a therapeutic and prognositic role for patients who have a tumour of the penis which risks spreading to lymph nodes (intermediate or high risk according to EAU). The act should always be two-fold. The type of dissection is in function with the clinical examination: a radical inguinal dissection is recommended in the case of palpated adenopathy and a modified inguinal dissection is recommended if there is no palpated adenopathy, this should be radicalised in the case of metastatic adenopathy on histological examination. Neo-adjuvant or adjuvant chemotherapy would appear to play a interesting role when combined with surgery for certain patients without there being currently being precise consensus because of the lack of documented cases. The same goes for external radiotherapy on inguinal lymph nodes which seems to play a role in local controls of the lymph node disease though increases morbidity risks of surgical intervention.

      Conclusion

      Lymph node dissection alone has a therapeutic role in patients who have reached metastasis of lymph nodes (stage pN1). However, it remains insufficient for patients who have metastatic infiltration of more than 2 lymph nodes (stage≥pN2). Consequently, it would seem important to develop multimodal approaches in the treatment of these patients in order to increase the rate of response to treatment.

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    • Énurésie nocturne primaire isolée : diagnostic et prise en charge. Recommandations par consensus formalisé d’experts

      Résumé
      But

      Les causes et le traitement de l’énurésie nocturne primaire isolée (EnPI) sont depuis longtemps controversés. Nous proposons un consensus de recommandations pratiques, appuyé sur une analyse formalisée de la littérature et validé par un large panel d’experts.

      Méthodologie

      Un groupe de pilotage (six experts) s’est appuyé sur le guide d’analyse de la littérature et gradation des recommandations (consensus formalisé – guide méthodologique de l’HAS) pour évaluer le niveau de preuve scientifique (niveaux de 1 à 4) et la force des recommandations (grade A, B, C) des publications sur l’EnPI. Ainsi, à partir de 2003, 223 articles ont été identifiés dont seulement 127 (57 %) avaient un niveau de preuve évaluable. Cette évaluation a été ensuite révisée par un groupe de cotation de 19 membres. Quelques recommandations, mal définies par la littérature, ont dû être proposées par un accord professionnel issu d’une concertation entre les membres du groupe de pilotage et ceux du groupe de cotation. Pour sa validation finale, le document a été soumis à un groupe de lecture de 21 membres de spécialités et d’exercice très diversifiées mais toutes impliquées dans l’EnPI.

      Résultats

      La définition de l’EnPI est très précise : incontinence intermittente, pendant le sommeil, après l’âge de cinq ans, sans période continue de continence supérieure à six mois, sans aucun autre symptôme associé, en particulier diurne. Son diagnostic est clinique par exclusion de toutes les autres pathologies urinaires. Deux facteurs doivent être identifiés à la consultation : la polyurie nocturne favorisée par les apports hydriques excessifs, une secrétion inversée de la vasopressine, des ronflements et apnées du sommeil. Elle est sensible à la desmopressine ; la petite capacité vésicale évaluée selon un calendrier mictionnel et la formule ICCS. Elle peut s’associer à une hyperactivité diurne du détrusor (30 %). Elle est résistante à la desmopressine. Les troubles associés à l’EnPI sont : le seuil d’éveil anormal ; les troubles avec déficit d’attention et hyperactivité (TDAH) (10 %) ; la baisse de l’estime de soi. La composante psychologique est peu significative.

      Conclusion

      L’EnPI n’est pas d’origine psychologique. Sa prise en charge comprend : l’évaluation de la tolérance intrafamiliale et de la motivation de l’enfant, évaluation du rythme, du volume mictionnel et des nuits mouillées par calendrier diurne et nocturne ; l’éducation (apports liquidiens suffisants en début de journée, diminution des apports hyperosmolaires le soir, mictions régulières et complètes) ; des traitements spécifiques : desmopressine pour les formes polyuriques (succés attendu 60 à 70 %), alarmes pour les formes à petite capacité vésicale (succés attendu 60 à 80 %) ; traitements de recours et/ou combiné, aux précédents, pour les formes réfractaires : oxybutinine, antidépresseurs tricycliques (danger). Les résultats obtenus par l’hypnose, la psychothérapie, l’acupuncture, l’homéopathie ou la chiropraxie ne sont actuellement pas validés (niveau de preuve trop faible).

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      Énurésie nocturne primaire isolée : diagnostic et prise en charge. Recommandations par consensus formalisé d’experts

      Summary
      Objective

      The causes and treatment of isolated primary nocturnal enuresis (PNE) are the subject of ongoing controversy. We are proposing consensus practical recommendations, based on a formalised analysis of the literature and validated by a large panel of experts.

      Methodology

      A task force of six experts based its work on the guide for literature analysis and recommendations and recommendation grading of the French Haute Autorité de Santé (formalized consensus process methodological guidelines) to evaluate the level of scientific proof (grade of 1 to 4) and the strength of the recommendations (grade A, B, C) of the publications on PNE. As a result of this, 223 articles from 2003 on were identified, of which only 127 (57 %) have an evaluable level of proof. This evaluation was then reviewed by a 19-member rating group. Several recommendations, poorly defined by the literature, had to be proposed by a professional agreement resulting from a consultation between the members of the task force and those of the rating group. For its final validation, the document was submitted to a reading group of 21 members working in a wide range of specialist areas and practices but all involved in PNE.

      Results

      The definition of PNE is very specific: intermittent incontinence during sleep, from the age of 5, with no continuous period of continence longer than 6 months, with no other associated symptom, particularly during the day. Its diagnosis is clinical by the exclusion of all other urinary pathologies. Two factors must be identified during the consultation: nocturnal polyuria promoted by excessive fluid intake, inverse secretion of vasopressin, snoring and sleep apnoea. It is sensitive to desmopressin; small bladder capacity evaluated according to a voiding diary and the ICCS formula. It may be associated with diurnal hyperactivity of the detrusor (30 %). It is resistant to desmopressin. Problems associated with PNE are: abnormal arousal threshold, attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) (10 %), low self-esteem. The psychological component is not very significant.

      Conclusion

      PNE is not psychological in origin. The management of this condition includes: evaluating the intrafamilial tolerance and the child’s motivation, evaluating the rate, the volume of urine and wet nights using a diurnal and nocturnal diary; education (sufficient fluid intake at the start of the day, decrease in hyperosmolar intake in the evening, regular and complete urination); specific treatments: desmopressin for polyuric forms (expected success rate of 60–70 %), alarms for forms involving small bladder capacity (expected success rate of 60–80 %); alternative treatments and/or treatments combined with the preceding ones, for refractory forms: oxybutinin, tricyclic antidepressants (risk). Results obtained with hypnosis, psychotherapy, acupuncture, homoeopathy or chiropractic are not currently validated (insufficient level of proof).

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    • Comment se comparent néphrectomies partielles et élargies pour le traitement des carcinomes papillaires pT1aN0M0 ? Étude comparative rétrospective de 277 cas

      Résumé
      Introduction

      La néphrectomie partielle (NP) chez les patients atteints de carcinomes rénaux tubulopapillaires (CRTP) a été controversée en raison du risque potentiellement plus élevé de multifocalité et donc théoriquement accru de récidive. L’objectif de cette étude a été de comparer les résultats oncologiques de la NP et de la néphrectomie élargie (NE) pour un CRTP.

      Patients et méthodes

      Nous avons sélectionné rétrospectivement 277 patients atteints de CRTP classés pT1aN0-x M0 à partir d’une base de données issue de 12 centres. Nous avons comparé les caractéristiques clinicopathologiques des patients traités par NE et par NP par des tests de Khi2 et de Student. Les survies ont été analysées par la méthode de Kaplan Meier.

      Résultats

      Les groupes étaient composés de 186 patients traités par NP et de 91 patients par NE. Le stade TNM était fixé et les deux groupes étaient d’âge et de grade de Fuhrman comparables. Très peu d’événements survenaient dans les deux groupes : deux récidives locales étaient observées dans le groupe NP (1,07 %), trois patients étaient décédés par cancer dans le groupe NP (1,6 %) et cinq dans le groupe traité par NE (5,4 %). Les probabilités de survie pour la NP et la NE étaient comparables à un et cinq ans (98 % vs 100 % et 98 % vs 97 %). Les courbes de survie spécifique étaient superposables pour les deux groupes (log rank test , p =0,25).

      Conclusion

      Les performances de la NP et de la NE ont été identiques pour le contrôle oncologique des CRTP classés pT1aN0-x M0.

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      Comment se comparent néphrectomies partielles et élargies pour le traitement des carcinomes papillaires pT1aN0M0 ? Étude comparative rétrospective de 277 cas

      Summary
      Purpose

      Our objective was to compare oncologic results of nephron sparing surgery (NSS) versus radical nephrectomy (RN) in T1aN0-x M0 papillary renal cell carcinoma (PRCC).

      Patients and methods

      We retrospectively reviewed 277 patients treated for a pT1aN0M0 PRCC selected from an academic database from 12 centres. We compared the clinico-pathological features by using Chi-square and Student statistical analyses. Survivals analyses using Kaplan-Meier and Log-rank models were performed.

      Results

      The two groups were composed by 186 patients treated by NSS and 91 by RN. The TNM stage was fixed and the two groups were, in terms of age and Fuhrman grade, comparable. Median age at diagnosis was 59 years (27–85). Median tumor size was 2.7cm (0.4–4). The average follow-up was 49 months (1–246). Very few events arose in both groups: two local recurrences were observed in the NSS group (1.07%), three patients died of cancer in the NSS treated group (1.6%) and five in the RN treated group (5.5%). The five and 10 cancer-specific survival rate were comparable in the two groups (98% vs. 100% and 98% vs. 97%). The specific survival curves were perfectly similar for both groups (log rank test , p =0.25).

      Conclusion

      NSS is equivalent to RN as far as oncologic control of pT1aN0M0 PRCC is concerned.

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    • Résultats carcinologiques de la prostatectomie totale chez 81 patients à haut risque

      Résumé
      But

      Évaluer les résultats carcinologiques de la prostatectomie totale (PT) chez les patients atteints d’un cancer localisé de prostate (CaP) à haut risque (HR) et étudier les facteurs pronostiques de récidive biologique (RB).

      Matériel et Méthode

      Entre 1996 et 2006, 81 PT consécutives, dont 65 avec curage standard, ont été réalisées dans un seul centre par un seul chirurgien pour un CaP classé à HR selon d’Amico. Aucun patient n’avait reçu de traitement néo-adjuvant. Le recul minimum était de deux ans. La RB était définie par un antigène spécifique de prostate (PSA) supérieur à 0,2ng/ml sur deux dosages consécutifs. Quarante patients ont eu un traitement adjuvant immédiat et 34 ont eu un traitement de rattrapage. Les facteurs pronostiques suivants ont été étudiés en analyse multivariée : l’âge, le stade clinique, le PSA préthérapeutique et à six semaines postopératoire, le score de Gleason (SG) biopsique et pathologique, le nombre de carottes biopsiques positives, le nombre de facteurs de HR, les marges chirurgicales positives, le statut ganglionnaire et la prescription d’un traitement adjuvant immédiat.

      Résultats

      L’âge médian était de 64 ans et le suivi moyen de 71 mois. Quarante-neuf patients étaient classés pT3 (60,5 %), sept étaient pN+(8,7 %) et 40 avaient des marges positives (49,4 %). À cinq ans, le taux de survie sans RB était de 42 %. Le SG pathologique (p =0,003, RR=1,688, IC=1,193–2,387), le PSA préthérapeutique (p =0,001, RR=1,06, IC=1,032–1,089) et le nombre de carottes biopsiques positives (p =0,006, RR=5,316, IC=1,605–17,607) étaient des facteurs pronostiques indépendants de RB. Le nombre de facteurs de HR, les marges chirurgicales positives et la prescription d’un traitement adjuvant immédiat n’étaient pas des facteurs pronostiques indépendants de RB.

      Conclusion

      La PT dans la prise en charge du cancer de prostate à HR a permis un contrôle carcinologique sans RB à cinq ans chez 42 % des patients. Ce taux n’était influencé ni par le nombre de facteur de HR, ni par les marges chirurgicales positives, ni par la prescription d’un traitement adjuvant immédiat.

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      Résultats carcinologiques de la prostatectomie totale chez 81 patients à haut risque

      Summary
      Objectives

      To evaluate carcinologic outcomes and biologic recurrence (BR) factor after radical prostatectomy (RP) for high-risk (HR) prostate cancer.

      Material and methods

      Between 1996 and 2006, 81 consecutives RP (65 with standard lymphadenectomy) have been done by a single surgeon for HR cancer according to d’Amico classification. No patient received neo-adjuvant therapy. Minimum follow-up required was 2 years. The BR was defined by two consecutives PSA greater than 0.2ng/ml. Forty patients required immediate adjuvant therapy. Thirty for patients required secondary therapy. A multivariate analysis have been done for the following factors: age at RP, TNM stage, pre- and postoperative PSA, Gleason score, number of positive core biopsy, number of HR factor, positive surgical margin and immediate adjuvant therapy.

      Results

      Mean age was 64 years. Median follow-up was 71 month. Forty-nine patients was pT3 (60.5 %), seven was pN+(8.7 %) and 40 had positive surgical margin (49.4 %). The 5 years biological recurrence free survival rate was 42 %. The Gleason score (p =0.003, RR=1.688, IC=1.193–2.387), the preoperative PSA (p =0.001, RR=1.06, IC=1.032–1.089) and the number of positive core biopsy (p =0.006, RR=5.316, IC=1.605–17.607) were significant independent prognostic factors for the BR. The number of HR factor, positive surgical margin and immediate adjuvant therapy were not significant independent prognostic factors for the BR.

      Conclusions

      At 5 years, RP in HR prostate cancer allowed carcinologic control without BR in 34 patients (42 %). This result was not influenced by the number of HR factor, surgical positive margin and immediate adjuvant therapy.

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    • Expression immunohistochimique de l’endothéline-1 sur biopsies prostatiques : marqueur pronostique d’adénocarcinome localement avancé ?

      Résumé
      Introduction

      Notre étude évaluait l’expression immunohistochimique de l’endothéline-1 (ET-1) par l’adénocarcinome prostatique (CaP) à partir de biopsies comme facteur pronostique de cancer prostatique localement avancé (stade pT3a de l’OMS).

      Matériels et méthodes

      Soixante-huit prostatectomies radicales (PR) ont été analysées : 35 pT2 et 33 pT3a. Les données préopératoires de ces patients (âge, toucher rectal, score de Gleason biopsique, pourcentage de biopsies positives, engainement périnerveux, ploïdie de l’ADN et marqueur de prolifération cellulaire Ki-67 biopsiques), des pièces opératoires de PR (score de Gleason, engainement périnerveux, ploïdie de l’ADN et marqueur de prolifération cellulaire Ki-67 du CaP) et l’expression immunohistochimique de l’ET-1 par les biopsies et les pièces de PR ont été comparées dans les deux groupes. La lecture semi-quantitative de l’immunomarquage par un anticorps spécifique anti-ET-1 de la glande et du CaP sur les biopsies et les pièces opératoires a été réalisée par le même examinateur.

      Résultats

      Le PSA initial était supérieur dans le groupe pT3a (p =0,03). Il n’était pas observé de différence significative entre les deux groupes pour le taux de biopsies positives, l’engainement périnerveux et la ploïdie de l’ADN biopsiques. Un score de Gleason supérieur ou égal à 7 était associé à un stade pT3a (p =0,03). Une forte expression d’ET-1 par le CaP était associé au groupe pT3a à la fois sur les biopsies et les pièces opératoires (p <0,001 et p =0,001). En analyse multivariée, l’expression d’ET-1 par le CaP était un facteur pronostique indépendant du stade pT3a (Sp=79 %, Ss=69 %, VPP=77 %, VPN=72 %) et en présence d’un score de Gleason biopsique supérieur ou égal à 7, ces valeurs étaient respectivement de 100 %, 76,9 %, 100 % et 57 %.

      Conclusion

      Dans notre étude, l’expression d’ET-1 par le CaP sur biopsies prostatiques était un facteur pronostique indépendant d’un stade pT3a. Des études complémentaires permettront d’évaluer son intérêt dans le cancer de prostate localisé pour le choix d’une surveillance active, d’un traitement curatif ou d’une éventuelle thérapie ciblée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Expression immunohistochimique de l’endothéline-1 sur biopsies prostatiques : marqueur pronostique d’adénocarcinome localement avancé ?

      Summary
      Aim

      The study evaluated the immunohistochemistry expression of endothelin-1 (ET-1) by prostate cancer (PCa) in prostate biopsies as an extracapsular stage (pT3a) prognostic factor.

      Material and method

      Sixty-eight radical prostatectomies (RP) were performed for clinically localised PCa (35 pT2 and 33 pT3a according to the 2002 pTNM classification). Age, digital rectal examination, initial PSA, biopsy Gleason score, positive biopsies ratio, specimen Gleason score, biopsy and RP specimen perineural neoplasic invasion, PCa DNA ploidy, PCa Ki-67 DNA image cytometry and biopsy and RP specimen ET-1 immunohistochemistry expression for both group were compared. Semi-quantitative ET-1 staining assessment was realised by the same pathologist.

      Results

      pT3a group initial PSA was higher (p =0.032). No statistically difference was noticed between pT2 and pT3a groups for positive biopsies ratio, biopsy perineural neoplastic invasion and biopsy DNA ploidy determination. Biopsy Gleason score ≥7 was predictive of a pT3a stage (p =0.03). Statistically higher intensity of ET-1 PCa expression was observed in biopsies and specimens in pT3a group than in pT2 group (p <0.001 and p =0.01). In multivariate analysis, biopsy ET-1 PCa expression was an independent risk factor of pT3a stage with specificity 79 %, sensibility 69 %, predictive positive value 77 % and negative positive value 72 %. Combined with initial PSA ≥7, values were respectively 100 %, 76.9 %, 100 % and 57.1 %.

      Conclusion

      Endothelin-1 (ET-1) prostate cancer biopsy expression in our study was an independent prognostic factor of extracapsular stage (pT3a). Further studies will assess the relevance of ET-1 expression study in clinically localised PCa for active surveillance, curative treatment or targeted adjuvant therapy management.

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    • Répercussions cliniques et urodynamiques du traitement de l’incontinence urinaire d’effort par bandelettes sous-urétrales transobturatrice

      Résumé
      Objectif

      L’objectif principal de cette étude était d’analyser les conséquences urodynamiques et fonctionnelles de la bandelette sous-urétrale transobturatrices (TOT) dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort (IUE).

      Patientes et méthode

      Toutes les patientes traitées par TOT pour une IUE entre mars 2004 et février 2006 ont été incluses de manière prospective. Les patientes ont été évaluées en préopératoire et trois mois après l’intervention chirurgicale par la réalisation d’un interrogatoire, d’un examen clinique complet, d’un bilan urodynamique (BUD) comprenant une étude pression/débit et par le remplissage de deux autoquestionnaires validés MHU et Contilife.

      Résultats

      Cinquante patientes ont été incluses dans cette étude. L’âge moyen était de 53±13ans, le nombre moyen de parité par femme était de 2±0,75 et le taux de succès du traitement de l’incontinence urinaire était de 94 %. Les paramètres urodynamiques analysés ont permis de mettre en évidence une diminution du débit maximal moyen postopératoire (18,9ml/s versus 23,6ml/s ; p <0,01), une augmentation de la résistance urétrale moyenne (0,23 versus 0,12 ; p <0,01) et une augmentation de l’obstruction urodynamique définie par les critères de Massey Abrams (6 à 19 ; p <0,01). Malgré la mise en évidence d’une obstruction urodynamique, seules 14 % des patientes rapportaient une sensation de dysurie en postopératoire (Contilife) et leur index de qualité de vie (MHU) était fortement amélioré (4,63 versus 2,32 ; p <0,05).

      Conclusion

      Cette étude a confirmé l’existence d’une obstruction urodynamique secondaire à la pose des bandelettes sous-urétrales TOT. Néanmoins, cette obstruction urodynamique n’avait pas de retentissement clinique. Les conséquences à long terme de cette obstruction sous-vésicale chronique restent à évaluer.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Répercussions cliniques et urodynamiques du traitement de l’incontinence urinaire d’effort par bandelettes sous-urétrales transobturatrice

      Summary
      Aims

      Analyse changes in voiding patterns after the treatment of female urodynamic stress incontinence (USI) with suburethral transobturator tape (TOT).

      Patients and methods

      Prospective study of 50 women with pure stress urinary incontinence treated between March 2004 and February 2006; mean age was 53±13 (34–87); parity was 2±0.75; mean follow-up was of 15months (7–43). Each patient did a complete urodynamic examination and filled in two questionnaires (MHU and Contilife), before and three months after surgery.

      Results

      Cure rate was 94% (47/50). Three of 50 patients remained incontinent after surgery (6%). No peroperative complications occurred. Analysis of questionnaires showed that two clinical symptoms predominated postoperatively: dysuria (14%; n =7) and urgency (6%; n =3). Urodynamic profiles showed the following: a decrease in maximum flow rate from 23.6 to 18.9ml/s (p <0.01), and an increase in urethral resistance from 0.12 to 0.23 (p <0.01). The number of patients with at least two Massey Abrams criteria defining obstruction rose from six to 19, while only seven patients had symptomatic dysuria. Quality of life improved significantly, from 2.32 to 4.63 (p <0.05).

      Conclusions

      TOT is a safe, effective procedure with few complications. While urodynamic data show some obstruction, this has little impact upon clinical results or mid-term complications; it only mildly affects voiding and does not compromise patient satisfaction.

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    • Enseignement et perception de l’urologie à la fin du deuxième cycle des études médicales : état des lieux

      Résumé
      Objectifs

      Déterminer la perception de l’urologie par les étudiants en fin de deuxième cycle des études médicales (DCEM) et connaître leurs supports d’enseignement.

      Matériel et méthodes

      Un auto-questionnaire a été diffusé par internet à 1600 étudiants de 16 facultés au cours de leur dernier semestre de DCEM.

      Résultats

      Au total, 590 réponses ont été reçues (36,8 %). Dans notre population, 70,2 % des étudiants étaient des femmes. Parmi eux, 24,1 % avaient fait un stage en urologie. L’urologie était considérée comme une discipline médicale, chirurgicale et médicochirurgicale, respectivement par 3,7 %, 37,8 % et 58 % d’entre eux. L’urologie était considérée comme une discipline très importante, importante, peu importante et pas importante par 5,1 %, 54,4 %, 37,5 % et 2,4 % d’entre eux. Les supports d’enseignement les plus utilisés pour préparer l’examen national classant (ENC) étaient les polycopiés d’internat (45,3 %), les conférences d’internat (43,7 %), le polycopié national du collège d’Urologie (38,6 %) et les cours dispensés à la faculté (32 %). Les items d’urologie les mieux assimilés étaient les pathologies lithiasiques (86,3 %), les troubles urinaires du bas appareil (76,3 %) et les cancers urologiques (56,7 %). À l’inverse, seulement 34,7 % et 28 % considéraient leurs connaissances suffisantes sur la dysfonction érectile et la transplantation rénale. Enfin, 7,5 % exprimaient le souhait de devenir urologue. La réalisation d’un stage en urologie était associée au sentiment d’avoir acquis les connaissances pour débuter l’internat (p <0,001) et au souhait d’être urologue (p <0,001).

      Conclusion

      Contre toute attente, l’urologie était considérée comme une discipline médicochirurgicale importante par la moitié des étudiants en fin de DCEM malgré le faible nombre d’items dédiés à l’urologie dans le programme de l’ENC. Un tiers d’entre eux utilisaient le polycopié national du collège d’Urologie pour préparer l’ENC et un quart avait réalisé un stage en urologie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Enseignement et perception de l’urologie à la fin du deuxième cycle des études médicales : état des lieux

      Summary
      Objectives

      Our purpose was to determine how the medical students from the second cycle perceived urology and what their learning methods were.

      Material and methods

      An e-questionnaire was sent to 1600 students in 16 teaching faculties during the last year of their second cycle.

      Results

      Overall, we obtained 590 answers (36.8%). In our population, 70.2% of the students were women. Of them, 24.1% had been already enrolled in an academic urology unit. Urology was defined as a medical, surgical and medico-surgical discipline by 3.7%, 37.8% and 58% of the students, respectively. Urology was considered as very important, important, not very important and not important at all by 5.1%, 54.4%, 37.5% and 2.4% of the students. The teaching methods used to learn urology were duplicated-notes for ENC preparation (45.3%), conferences for ENC (French national ranking exam) preparation (43.7%), courses of the national urology college (38.6%) and courses of the faculty (32%). The best mastered items were lithiasis disease (86.3%), voiding dysfunction (76.3%) and urological cancers (56.7%). On the contrary, only 34.7% and 28% considered their knowledge sufficient on the erectile dysfunctions and on renal transplantation. Lastly, 7.3% intended to become urologists. Having a work experience in a urology unit was significantly associated to the feeling of being prepared to become an intern (p <0.001) and to the project of becoming a urologist (p <0.001).

      Conclusion

      Urology was considered like an important discipline by half of the students at the end of the second cycle even though it is under-represented in the national teaching programme for ENC. A third of the students used courses from the faculty to learn urology and a quarter of them had a work experience in a urology unit during their second cycle.

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    • Angiomyolipome renal à extension veineuse cave inférieure

      Résumé

      L’angiomyolipome rénal est une tumeur bénigne en général limitée au parenchyme rénal. Nous rapportons le cas d’un angiomyolipome avec envahissement veineux cave ayant fait suspecter initialement le diagnostic de tumeur maligne.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Angiomyolipome renal à extension veineuse cave inférieure

      Summary

      Angiomyolipoma is generally a benign and noninvasive tumor. We report a case of angiomyolipoma with tumor thrombus from the renal vein into the inferior vena cava suggesting a malignant disease.

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    • Ascite chyleuse post-surrénalectomie laparoscopique transpéritonéale : distribution anatomique des lymphonœuds et prise en charge thérapeutique

      Résumé

      Nous rapportons le cas d’une ascite chyleuse dans les suites d’une surrénalectomie laparoscopique transpéritonéale. Cette complication est connue en chirurgie urologique, elle demeure rare et n’a pas été décrite dans la surrénalectomie laparoscopique. La distribution anatomique des lymphonœuds permet de comprendre l’apparition de cette complication. Le diagnostic d’ascite chyleuse est évoqué devant les signes cliniques d’irritation péritonéale et confirmé par la ponction, la prise en charge thérapeutique est en première intention conservatrice.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Ascite chyleuse post-surrénalectomie laparoscopique transpéritonéale : distribution anatomique des lymphonœuds et prise en charge thérapeutique

      Summary

      We report the case of a chylous ascites after transperitoneal laparoscopic adrenalectomy. This complication is known after surgery in urology but remains rare and was not described after laparoscopic adrenalectomy. Anatomy for lymph nodes distribution was described to understand the occurrence of this complication. The diagnosis of chylous ascites is referred to clinical signs of peritoneal irritation and confirmed by puncture, the treatment is initially conservative.

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    • Rectorragie abondante tardive après biopsies de prostate : à propos d’un cas

      Résumé

      La biopsie de prostate est un examen courant, peu invasif et aisément réalisable en soins externes. Des références bibliographiques font état de cas d’hémorragie de survenue précoce, rectale ou urinaire et spontanément résolutifs dans la très grande majorité des cas. Nous rapportons le cas d’un patient dont le syndrome hémorragique est survenu plus de deux semaines après la biopsie et a nécessité un geste hémostatique endoscopique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Rectorragie abondante tardive après biopsies de prostate : à propos d’un cas

      Summary

      The biopsy of the prostate is a common medical act, which is little invasive and can easily be practiced in external care. Some cases of early rectal or urinary bleedings, which mainly stopped spontaneously, have been described in the literature. The case reported here is that of a patient whose hemorrhagic syndrome arose more than two weeks after the biopsy and required an endoscopic haemostatic treatment.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2010, 5, 20, i

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