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    Numéro 1- Volume 33- pp. 1-52 (Janvier 2023)

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    • Féminisation de l’urologie et plafond de verre : enquête auprès des femmes urologues en France

      Résumé
      Introduction

      L’urologie française est longtemps restée la spécialité la moins féminisée. L’objectif de cette étude était d’évaluer les caractéristiques démographiques des femmes urologues et leur ressenti en termes de discrimination.

      Matériel

      L’enquête a consisté en un questionnaire envoyé par mailing à l’ensemble des femmes urologues, en mai 2016 (n =84), puis en janvier 2020 (n =98). Les réponses anonymisées ont été analysées et comparées afin d’évaluer l’évolution sur 4 ans. Le taux de participation était de 46,4 % en 2016 (n =39 répondantes) et de 50 % en 2020 (n =49 répondantes).

      Résultats

      La majorité des femmes exerçaient à plein temps (73,5 %), avec une activité hospitalière (38,8 %), libérale (46,9 %) ou mixte (14,3 %). Leur thématique principale était l’urologie de la femme (57,1 %). En 2020, 59,2 % des répondantes avaient rencontré des difficultés en rapport avec leur statut de femme pendant leur formation et 28,1 % des difficultés en rapport avec la maternité. Les urologues femmes en libéral étaient significativement moins concernées que leurs consœurs ayant une activité hospitalière/mixte (43,5 % versus 73,1 %, p =0,035). Les femmes estimaient être sous-représentées dans les instances associatives à 95,9 % (versus 82,1 % en 2016). Enfin, 91,8 % étaient favorables à la création d’une association de femmes urologues (versus 53,8 % en 2016).

      Conclusion

      Les femmes urologues peuvent rencontrer des difficultés en rapport avec leur statut de femme au cours de leur cursus. Entre 2016 et 2020, on constate une augmentation du sentiment de sous-représentativité au sein des instances associatives et une augmentation de la volonté de se fédérer.

      Niveau de preuve

      III, étude rétrospective cas-témoins.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Féminisation de l’urologie et plafond de verre : enquête auprès des femmes urologues en France

      Summary
      Introduction

      Urology has long remained the least feminized specialty. The objective of this study was to assess the demographic characteristics of female urologists and their feelings in terms of discrimination.

      Material

      The survey consisted of a questionnaire of 12 questions, sent by mailing to all female urologists, a first time in May 2016 (n =84), then a second time in January 2020 (n =98). The anonymized answers were analyzed and compared in order to assess the evolution over the last 4 years. The participation rate was 46.4% in 2016 (n =39 respondents) and 50% in 2020 (n =49 respondents).

      Results

      The majority of women worked full time (73.5%), with a hospital (38.8%), liberal (46.9%) or mixed (14.3%) activity. Their main theme was women’s urology (57.1%). In 2020, 59.2% of respondents had encountered difficulties related to their status as women during their career and 28.1% difficulties related to motherhood. Female urologists in private practice were significantly less concerned than their counterparts with hospital or mixed activity (43.5% versus 73.1%, P =0.035). Women felt that they were underrepresented in association committees at 95.9% (vs. 82.1% in 2016) and in university positions at 79.6% (vs. 89.7% in 2016). Finally, 91.8% were in favor of the creation of an association of women urologists (vs. 53.8% in 2016).

      Conclusion

      Women urologists may encounter difficulties related to their status as women during their professional career. Between 2016 and 2020, there is an increase in the feeling of under-representation within association committees and an increase in the need to federate.

      Niveau de preuve

      III, étude rétrospective cas-témoins.

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    • Les pratiques professionnelles des chirurgiens urologues en France concernant la check-list au bloc opératoire

      Résumé
      Introduction

      En 2018, la HAS a intégré une phase de « time-out » ou temps de pause (TP) dans la dernière version de la check-list CL du bloc opératoire afin d’améliorer la sécurité des patients opérés. Cette étude a cherché à évaluer des pratiques professionnelles des chirurgiens urologues français concernant la CL actuelle.

      Matériel et méthodes

      Un questionnaire de 30 questions a été créé par le Comité de l’organisme agréé d’accréditation de l’Association française d’urologie (AFU) avec l’aide de plusieurs organismes. Il a été centré sur les caractéristiques de la population des urologues, les détails de la réalisation de la CL et l’évaluation de la CL actuelle. Après validation, une version en ligne a été envoyée en juillet 2021 par courrier électronique à l’ensemble de la communauté urologique de l’AFU et de l’AFUF.

      Résultats

      Au total, 369 sur 1700 urologues contactés ont répondu au questionnaire. La majorité a plus de 40 ans (70,11 %) et moins de 20 ans d’exercice en urologie (54,49 %). L’engagement dans l’accréditation individuelle et en équipe a été observé chez 222 (60,7 %) et 145 (39,84 %) urologues, respectivement. Presque la moitié est toujours présente au démarrage de la CL (47,18 %) et réalise les prescriptions postopératoires avec le médecin anesthésiste réanimateur (55,56 %). La CL a modifié les pratiques dans 47,54 %, au prix d’une lourdeur administrative, et 80 % préfèrent que l’AFU adapte la CL aux opérations urologiques.

      Conclusion

      La pratique de la CL du bloc opératoire chez les urologues a été variable. Sur l’analyse multivariée, seule l’accréditation en équipe a été significativement corrélée à la réalisation d’un temps de pause avant l’incision.

      Niveau de preuve 3

      .

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les pratiques professionnelles des chirurgiens urologues en France concernant la check-list au bloc opératoire

      Summary
      Introduction

      In 2018, the French High Authority of Health (HAS) included a “time-out” phase in the latest version of the checklist for the operating room in order to improve the safety of operated patients. The aim of this study is to evaluate the practice of French urologists concerning the check list (CL) of the operating room.

      Material and methods

      A survey of 30 items was developed by the committee of accreditation of the French Association of Urology (AFU) and other contributors. It was centered on the characteristics of the urologists, the details of application of the CL, and the evaluation of the current version. After validation, the questionnaire was emailed as an online form in July 2021 for all the members of the AFU and AFUF.

      Results

      Overall, 369 form the 1700 contacted urologists responded to the survey. The majority were more than 40 years old (70.11%) and less than 20 year of experience (54.49%). The engagement in individual or team accreditation was observed in 222 (60.7%) and 145 (39.84%) urologists, respectively. Almost half of them were present at the beginning of the CL (47.18%), and prescribed postoperative medication with the anesthesiologist (55.56%). The CL has modified the practice in 47.54%, however, with greater administrative burden, and 80% preferred that the AFU adapts the CL to the urology field.

      Conclusion

      The practice of CL between urologists is variable. On multivariate analysis, the engagement in team accreditation was the only variable to influence the practice of time out.

      Level of evidence

      3.

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    • Validation linguistique française du questionnaire SSIPI évaluant la satisfaction des patients porteurs d’une prothèse pénienne

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cette étude était de valider la version française du questionnaire de satisfaction des prothèses péniennes « satisfaction survey for inflatable penile implant » (SSIPI).

      Matériel

      La validation du questionnaire s’est fait en trois étapes : traduction en langue française par deux urologues, la correction de cette traduction par le comité d’andrologie et de médecine sexuelle (CAMS), puis nouvelle traduction en anglais du questionnaire par un urologue indépendant afin de s’assurer de l’absence de distorsion avec la version originale. Le questionnaire français a ensuite été proposé à quelques patients porteurs d’un implant pénien.

      Résultats

      Le comité de relecture a été consensuel autour du questionnaire et la version finale soumise aux patients (n =10) a été bien accueillie. À l’unanimité, les questions étaient jugées compréhensible et pertinente, avec un choix de réponse simple d’utilisation.

      Conclusion

      La version française du questionnaire SSIPI ainsi disponible peut permettre aux urologues francophones d’avoir un outil objectif pour évaluer à plus large échelle la satisfaction et la qualité de vie des patients avec un implant pénien.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Validation linguistique française du questionnaire SSIPI évaluant la satisfaction des patients porteurs d’une prothèse pénienne

      Summary
      Introduction

      The objective of this study was to propose a French version of the satisfaction survey for inflatable penile implant (SSIPI) questionnaire.

      Material

      Questionnaire validation was performed in three steps: translation into French by two urologists, its validation by the committee of andrologist and sexual medicine (CAMS) and an independent translation in English by another urologist to exclude any distortion with the original version. Furthermore, the questionnaire was tested in few patients having penile implant.

      Results

      The andrology committee approved the French version of the questionnaire. The final version of the questionnaire was successfully tested on all patients. Every patient (n =10) confirmed the good comprehension and pertinence of the questions, and the easy response selection.

      Conclusion

      This French version of the SSIPI questionnaire will allow French-speaking urologists to assess the satisfaction of their patients with a penile implant on a large scale.

      Level of evidence

      IV.

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    • Non-contrast computed tomography-based factors in predicting ESWL success: A systematic review and meta-analysis

      Résumé
      Objectif

      Nous avons évalué l’efficacité de certains facteurs prédictifs qui peuvent être mesurés avec une tomodensitométrie sans contraste et qui peuvent affecter le succès de l’ESWL avec une revue systématique et une méta-analyse.

      Matériels et méthodes

      Toutes les sources de données ont été largement étudiées jusqu’en avril 2022. Les données ont été extraites des études pertinentes et analysées avec le logiciel RevMan. Dans un modèle à effets aléatoires, les valeurs de différence moyenne standard (DMS) et de risque relatif (RR) ont été données avec des intervalles de confiance à 95 %.

      Résultats

      Au total, l’analyse groupée a inclus 7 148 patients dans 43 études. L’estimation de l’effet combiné a montré des différences significatives entre les groupes de succès ESWL et d’échec ESWL en termes d’unité Hounsfield (HU), de densité Hounsfield (HD), de distance peau-pierre (SSD), d’épaisseur de la paroi urétérale (UWT), de volume de pierre, de surface de pierre, les paramètres de la graisse abdominale, le diamètre de l’uretère proximal et l’hydronéphrose. Cependant, l’échouement périnéphrique et l’épaisseur corticale rénale ne se sont pas avérés statistiquement significatifs entre les groupes d’étude.

      Conclusions

      HU, HD, SSD, UWT, volume de calculs, surface de calculs, paramètres de graisse abdominale, diamètre de l’uretère proximal et hydronéphrose sont des facteurs efficaces pour prédire le succès de l’ESWL. Il est important de décider du traitement avant la procédure pour les calculs d’un diamètre approprié pour l’ESWL.

      Non-contrast computed tomography-based factors in predicting ESWL success: A systematic review and meta-analysis

      Summary
      Purpose

      We assessed the efficacy of some predictive factors that can be measured with non-contrast computed tomography and may affect ESWL success with a systematic review and meta-analysis.

      Materials and methods

      All data sources were broadly investigated up to April 2022. Data were extracted from the relevant studies and analyzed with RevMan software. In a random effects model, standard mean difference (SMD) and risk ratio (RR) values were given with 95% confidence intervals.

      Results

      In total, pooled analysis included 7148 patients in 43 studies. The combined effect estimate showed significant differences between the ESWL success and ESWL failure groups in terms of Hounsfield unit (HU), Hounsfield density (HD), skin to stone distance (SSD), ureteral wall thickness (UWT), stone volume, stone area, abdominal fat parameters, diameter of proximal ureter, and hydronephrosis. However, perinephric stranding and renal cortical thickness were not found to be statistically significant between the study groups.

      Conclusions

      HU, HD, SSD, UWT, stone volume, stone area, abdominal fat parameters, diameter of proximal ureter and hydronephrosis are effective factors for prediction of ESWL success. It is important to decide on treatment before the procedure for stones with appropriate diameter for ESWL.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2023, 1, 33, i

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