Évolution du nombre et du type de prothèses péniennes posées en France pour dysfonction érectile : analyse des données nationales de codage pour la période 2006–2013
Les patients ne répondant pas aux traitements pharmacologiques oraux, injectables et/ou au vacuum peuvent bénéficier de la pose d’une prothèse pénienne. Trois types de prothèses péniennes sont utilisés en France : les prothèses péniennes rigides, semi-rigides et les prothèses gonflables 2 et 3 pièces. Nous avons évalué les pratiques chirurgicales nationales de pose entre 2006 et 2013 (nombre de prothèses posées, type, centres d’implantation, nombre de chirurgiens et répartition (secteurs publics ou privés)).
Analyse des données issues de la base de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH) (2006–2013) en utilisant la classification commune des actes médicaux (CCAM) et après extraction des codes relatifs à cette chirurgie (JHLA002, JHLA003, JHLA004).
Entre 2006 et 2013, le nombre de prothèses péniennes posées en France a doublé (307 contre 633), les prothèses péniennes gonflables avec composante extra-caverneuse demeuraient les prothèses les plus fréquemment posées (87 %) (228 contre 552) (+142 %), et la pose des prothèses semi-rigides diminuait de 26,7 %. La répartition privé/public était proche de 1 en 2013. Plus de la moitié des prothèses péniennes françaises étaient posées dans trois régions en 2013 (Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes). Près de 62 % des chirurgiens n’ont implanté qu’une à deux prothèses tri-compartimentées en 2013.
Le nombre de prothèses péniennes posées en France a doublé entre 2006 et 2013. Trois régions ont été particulièrement actives pour cette chirurgie (Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes) animées par 5 chirurgiens ayant une activité supérieure à 20 prothèses par an.
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