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    Numéro 9- Volume 26- pp. 485-546 (Septembre 2016)

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    • Évolution du nombre et du type de prothèses péniennes posées en France pour dysfonction érectile : analyse des données nationales de codage pour la période 2006–2013

      Résumé
      Objectifs

      Les patients ne répondant pas aux traitements pharmacologiques oraux, injectables et/ou au vacuum peuvent bénéficier de la pose d’une prothèse pénienne. Trois types de prothèses péniennes sont utilisés en France : les prothèses péniennes rigides, semi-rigides et les prothèses gonflables 2 et 3 pièces. Nous avons évalué les pratiques chirurgicales nationales de pose entre 2006 et 2013 (nombre de prothèses posées, type, centres d’implantation, nombre de chirurgiens et répartition (secteurs publics ou privés)).

      Matériel et méthode

      Analyse des données issues de la base de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH) (2006–2013) en utilisant la classification commune des actes médicaux (CCAM) et après extraction des codes relatifs à cette chirurgie (JHLA002, JHLA003, JHLA004).

      Résultats

      Entre 2006 et 2013, le nombre de prothèses péniennes posées en France a doublé (307 contre 633), les prothèses péniennes gonflables avec composante extra-caverneuse demeuraient les prothèses les plus fréquemment posées (87 %) (228 contre 552) (+142 %), et la pose des prothèses semi-rigides diminuait de 26,7 %. La répartition privé/public était proche de 1 en 2013. Plus de la moitié des prothèses péniennes françaises étaient posées dans trois régions en 2013 (Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes). Près de 62 % des chirurgiens n’ont implanté qu’une à deux prothèses tri-compartimentées en 2013.

      Conclusion

      Le nombre de prothèses péniennes posées en France a doublé entre 2006 et 2013. Trois régions ont été particulièrement actives pour cette chirurgie (Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes) animées par 5 chirurgiens ayant une activité supérieure à 20 prothèses par an.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution du nombre et du type de prothèses péniennes posées en France pour dysfonction érectile : analyse des données nationales de codage pour la période 2006–2013

      Summary
      Objectives

      Patients who are not responding to injectable and/or vacuum oral pharmacological treatments can receive a penile prosthesis. Three types of penile prostheses are used in France: rigid, semi-rigid and inflatable prostheses 3-piece or 2-piece. We have assessed the National surgical insertion practices between 2006 and 2013 (number of prostheses insertions, types, procedure locations, number of surgeons and distribution [public or private sectors]).

      Materials and methods

      Data analysis from the French Technical Agency of Information on Hospitals (ATIH) (2006–2013) using the common classification of medical acts (CCAM) and after code extractions related to this surgery (JHLA002, JHLA003, JHLA004).

      Results

      Between 2006 and 2013, the number of penile implants in France doubled (307 to 633), inflatable penile prostheses with an extracavernous component remained the most frequently used (87 %) (228 to 552) (+142 %). The use of semi-rigid prostheses declined by 26.7 %. The distribution between the private and public sector was close to 1 in 2013. More than half of French penile prostheses were implanted in three regions (Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes). Nearly 62 % of surgeons implanted only one or two three-compartment prostheses in 2013.

      Conclusion

      The number of penile prostheses in France doubled between 2006 and 2013. Three regions were particularly active as far as this surgery is concerned (Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes). They were boosted by 5 surgeons with more than 20 prostheses surgeries a year.

      Level of evidence

      4.

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    • Apprentissage de l’HoLEP : vers une formation standardisée et une stratégie d’équipe

      Résumé
      Introduction et objectifs

      La courbe d’apprentissage du HoLEP est réputée difficile. Nous avons évalué l’intérêt d’un tutorat séquentiel en 3 étapes dans le processus de formation à la procédure au sein d’un centre universitaire.

      Patients et méthodes

      Étude de cohorte monocentrique rétrospective des 82 premières procédures HoLEP effectuées, consécutivement, par le même opérateur ayant suivi une formation spécifique, pratique et théorique, avec un proctoring en début d’expérience puis après 40 cas permettant de répartir les patients en deux groupes. Pour tous les patients, étaient mesurés : vitesse opératoire (g/min), pourcentage d’adénome énucléé (poids énucléé/poids échographique préopératoire), morbidité périopératoire (classification de Clavien), durée d’hospitalisation et de sondage postopératoire et résultats fonctionnels à court terme (débit maximum, résidu post-mictionnel, scores de qualité de vie et IPSS en préop, à 3 et 6 mois).

      Résultats

      Une amélioration significative des vitesses d’énucléation (0,87 vs 0,56g/min ; p <0,0001) et de morcellation (4,2 vs 3,37g/min, p =0,038) de même qu’un volume prostatique plus élevé (43,5 vs 68,1mL, p =0,0001) ont été observés en deuxième partie d’expérience. Le pourcentage d’adénome énuclée était plus élevé également, bien que la différence ne soit pas significative (69,5 % vs 80,4 %, p =0,06). Les taux de complication per- et postopératoires, la durée d’hospitalisation (3,7 vs 3,02jours) et de sondage, et les résultats fonctionnels à 3 et 6 mois n’étaient pas significativement différents.

      Conclusion

      La période d’apprentissage n’a pas influencé les résultats fonctionnels. Une seconde visite d’expert nous a semblé essentielle pour améliorer les performances opératoires. Ces données soulignent l’intérêt d’une réflexion pédagogique pour bâtir une formation à l’HoLEP structurée et standardisée.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Apprentissage de l’HoLEP : vers une formation standardisée et une stratégie d’équipe

      Summary
      Aim

      Holmium laser enucleation of prostate (HoLEP) is renowned for the difficulty of its learning curve. Our aim was to evaluate the interest of a three-step tutorial in the HoLEP learning curve, in a university center.

      Methods

      It is a retrospective, monocentric study of the 82 first procedures done consecutively by the same operator with a proctoring in early experience and after 40 procedures. For all patients were noted: enucleation efficiency (g/min), morcellation efficiency (g/min), percentage of enucleated tissue (enucleated tissue/adenome weigth evaluated by ultrasonography. g/g), perioperative morbidity (Clavien), length of hospital stay, length of urinary drainage, functional outcomes at short and middle term (Qmax , post-void residual volume [PVR], QOL scores and IPSS at 3 and 6months).

      Results

      Enucleation and morcellation efficiency were significantly higher after the second proctoring (0.87 vs 0.44g/min; P <0.0001 and 4.2 vs 3.37g/min, P =0.038, respectively) so as the prostatic volume (43.5 vs 68.1mL, P =0.0001). Percentage of enucleated tissue was higher in the second group, however, the difference was not significant (69.5% vs 80.4%, P =0.03). Per- and postoperative complications, hospital length of stay, urinary drainage length and functional results at 3 and 6months were not significantly different.

      Conclusion

      The learning curve did not interfere with functional results. The second proctoring was essential to us in order to grasp the technique. These data underlined the necessity of a pedagogic reflexion in order to built a standardized formation technique to the HoLEP.

      Level of evidence

      4.

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    • Étude rétrospective comparant la néphrolithotomie percutanée et l’uréterorénoscopie souple pour le traitement des calculs intrarénaux

      Résumé
      Objectif

      Le but de notre étude était de comparer l’efficacité et la morbidité de la néphrolithotomie percutanée (NLPC) avec celles de l’urétérorénoscopie souple (URSS) avec fragmentation laser dans le traitement des calculs du rein.

      Patients et méthodes

      Tous les dossiers des patients ayant eu une URSS laser et/ou une NLPC pour calcul intrarénal, entre 1998 et 2010, ont été revues rétrospectivement. Parmi les 531 patients inclus, 159 ont eu une NLPC et 372 ont eu une URSS. Les caractéristiques des patients (âge, BMI, antécédents), des calculs (taille, nombre, localisation), et des interventions (paramètres préopératoires, efficacité, complications) ont été analysées. Le critère d’efficacité était défini par une absence complète de résidus lithiasiques rénaux visualisés par imagerie à 6 mois de suivi.

      Résultats

      La durée moyenne d’hospitalisation pour une NLPC était de 8,1±4,6jours et de 3,3±1,7jours pour une URSS. Les caractéristiques des calculs étaient différentes avec notamment une taille moyenne de calcul plus importante pour la NLPC (19,9±7,5mm) que pour l’URSS (9,7±5,6mm ; p <0,0001). Le taux de sans fragment résiduel était comparable entre les deux groupes pour l’ensemble des calculs, mais significativement plus élevé avec la NLPC pour les calculs entre 10 et 20mm (p <0,0001) et pour les calculs de plus de 20mm (p =0,017). Les complications postopératoires étaient, en revanche, statistiquement plus fréquentes (27,0 %) et plus graves (8,8 % Clavien III et IV) pour la NLPC que pour l’URSS (8,9 %, p <0,0001).

      Conclusion

      La NLPC est une technique chirurgicale efficace mais qui s’accompagne d’une morbidité non négligeable alors que l’URSS fait diminuer les risques de complications postopératoires de façon significative, au détriment d’un taux de sans fragment résiduel plus faible.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude rétrospective comparant la néphrolithotomie percutanée et l’uréterorénoscopie souple pour le traitement des calculs intrarénaux

      Summary
      Purpose

      The aim of this study was to evaluate the efficacy and tolerance of renal stone fragmentation by flexible ureterorenoscopy (URS), compared to percutaneous nephrolithotomy (PCNL).

      Material and methods

      Patients treated between 1998 and 2010 by URS and PCNL for intrarenal stone were reviewed. Patients’ and stones’ characteristics were analyzed. The preoperative parameters were reported as well as the procedure's efficiency and its complications. Success was defined by the absence of residual lithiasis visualized on renal imaging at 6 months of follow-up.

      Results

      Among 531 patients included, there were 159 PCNL and 372 URS. The mean duration of hospitalization after PCNL was 8±4.6 days and 3±1.7 days after URS. The mean stones’ size was higher in the PCNL group (19.9±7.5mm) than for the URS group (9.7±5.6mm; P <0.0001). The stone-free rate was significantly better in the PCNL group for stones measuring between 10 and 20mm (P <0.0001) and for stones of more than 20mm (P =0.017). Postoperative complications were significantly more frequent (27 %) and more severe (8.8 % vs Clavien III and IV) in the PCNL, than in the URS group, respectively (P =0.0001).

      Conclusion

      PCNL is a successful technique for renal stone fragmentation. However, URS seemed more tolerated despite a lower stone-free rate.

      Level of evidence

      4.

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    • Évaluation d’un outil pédagogique pour l’apprentissage de la technique chirurgicale d’abaissement testiculaire

      Résumé
      Introduction

      La formation pratique de l’interne de chirurgie repose sur le compagnonnage rendu difficile actuellement notamment par l’augmentation du nombre d’internes en formation. Nous avons créé un outil pédagogique visant à favoriser l’apprentissage d’une technique de chirurgie urologique classique, l’abaissement testiculaire et sa validation. L’objectif était d’évaluer l’applicabilité et la pertinence de cet outil.

      Matériel et méthodes

      L’outil était une fiche d’évaluation technique réalisée à partir de documentation de référence. Les formateurs devaient évaluer les internes à 3 moments du semestre (0, 3 et 6 mois). Les internes s’évaluaient mensuellement avec la même fiche (auto-évaluations).

      Résultats

      Trois formateurs et 6 internes en stage de chirurgie pédiatrique ont participé à l’étude entre mai et novembre 2013. L’évaluation initiale a permis de vérifier les acquis théoriques avant le début de cet apprentissage pratique. Le niveau des internes était très inégal en début de semestre et homogène à la fin. Les évaluations mensuelles ont montré une augmentation significative et progressive des notes. Les notes des évaluations intermédiaire et finale ont été progressivement croissantes et toujours supérieures aux notes des auto-évaluations précédentes (p <0,05). L’outil a été jugé simple et utile par les participants.

      Conclusion

      L’outil proposé était applicable et pertinent pour l’apprentissage technique de l’abaissement testiculaire dans cette population d’internes. Une étude à plus grande échelle serait utile pour le confirmer. Ce type d’outil pourrait être appliqué aux techniques simples et courantes de chirurgie afin d’enrichir les outils pédagogiques utilisés dans cette formation.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation d’un outil pédagogique pour l’apprentissage de la technique chirurgicale d’abaissement testiculaire

      Summary
      Introduction

      Practical training of the surgery resident is based on the companionship currently hampered in particular by the increase of the number of residents in training. We created a teaching tool to promote learning and validation of a technique of classic urologic surgery, inguinal orchidopexy. The objective is to evaluate the applicability and the relevance of this tool.

      Material and methods

      The tool is a technical evaluation sheet made from reference documentation. The trainers evaluated the residents at 3 times of the semester (hetero-evaluation at 0, 3 and 6 months). Residents evaluated themselves monthly on the same items.

      Results

      Three trainers and 6 residents in surgery participated in the study between May and November 2013. The initial evaluation confirmed that the theoretical knowledge was acquired prior to the practical learning. The level of residents was very uneven at the beginning of the study but not at the end of the semester. The monthly evaluations gave a progressive and significant increase of notes. The notes of the intermediate and final hetero-evaluations rose gradually and they were always superior to those previous self-assessments (P <0.05). The tool was considered simple and useful for the participants.

      Conclusion

      This tool is applicable and relevant to the technical teaching of inguinal orchidopexy in this population. A larger study would be helpful to confirm it. This type of tool could be applied to the simple and common surgery techniques to enrich the educational tools used in the training.

      Level of evidence

      4.

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    • MRI evaluation following partial HIFU therapy for localized prostate cancer: A single-center study

      Summary
      Objective

      To evaluate the value of MRI for surveillance of primary hemi-HIFU therapy for localized PCa in a single-center.

      Patients and methods

      Patients with localized prostate cancer were treated with hemi-HIFU from October 2009 to March 2014. All patients performed MRI before focal therapy, the reader was blinded to the treatment. Oncological failure was defined as positive biopsy or biochemical recurrence (Phoenix).

      Results

      Twenty-five patients were treated with hemi-HIFU in one center. The median nadir PSA was 1.45±1.4ng/mL. Prostate volume decreased from 45 cc to 25 cc on MRI findings. At 20 months, none of the patients had histological recurrence. Biochemical-free survival rate was 88%. MRI evaluation had a negative predictive value of 100% on the treated area and 81% on the untreated area. PSAd≥0.1ng/mL2 was a predictive factor for cancer on untreated area (P =0.042).

      Conclusion

      MRI control at 6 months is a potentially effective evaluation of treated area after hemi-HIFU and may replace randomized biopsies if PSAd<0.1ng/mL2 during follow-up.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      MRI evaluation following partial HIFU therapy for localized prostate cancer: A single-center study

      Résumé
      Objectif

      Étudier la fiabilité de l’IRM dans la surveillance du traitement par hémi-HIFU dans les cancers localisés de prostate.

      Population et méthodes

      Étude monocentrique, d’une cohorte de 25 patients consécutifs ayant eu une séance d’hémi-HIFU pour cancer de la prostate localisé, entre octobre 2009 et mars 2014. Les critères d’évaluation étaient : PBP de contrôle à 6 mois, suivi du PSA total et réalisation d’une IRM de contrôle. L’ensemble des IRM pré- et postopératoires ont été relues par un seul praticien, en aveugle du traitement avec recherche de cible, évaluation du volume prostatique et description des modifications IRM induites par HIFU.

      Résultats

      Vingt-cinq patients ont été traités par HIFU centré sur un lobe dans notre centre. Le volume initial moyen mesuré par IRM a été réduit de 45mL à 25mL. Le PSA nadir médian était de 1,45±1,4ng/mL. Apres un suivi médian de 21,2 mois, aucune récidive sur la zone traitée n’a été prouvée. L’évaluation IRM de la zone traitée avait une valeur prédictive négative de 100 % et de 81 % sur la zone non traitée. Un PSAd≥0,1ng/mL2 était un facteur prédictif de tumeur controlatérale (p =0,042).

      Conclusion

      L’IRM de contrôle à 6 mois après traitement par hémi-HIFU a montré son efficacité dans la surveillance de la glande traitée et pourrait se substituer aux biopsies randomisées en cas de PSAd≥0,1ng/mL2 au cours du suivi.

      Niveau de preuve

      4.

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    • Cancer de prostate des sujets âgés : place et rôle de l’évaluation gériatrique

      Résumé
      But

      L’objectif de cette étude était d’apprécier la place de l’évaluation gériatrique chez des patients âgés porteurs d’un cancer de prostate.

      Matériel

      Une étude rétrospective a été menée sur des patients traités pour un cancer de prostate ayant bénéficié d’une évaluation gériatrique au cours de leur projet thérapeutique entre 2008 et 2014. Nous avons recensé les caractéristiques des patients et de la tumeur, les schémas thérapeutiques employés, leurs toxicités, et les paramètres de l’évaluation gériatrique. Une évaluation gériatrique dans les 3 mois précédant une décision thérapeutique était recherchée.

      Résultats

      Soixante-quatorze dossiers de patients ont été analysés avec un suivi moyen de 15,6ans. L’âge moyen au diagnostic était de 74,3ans et de 80,6ans lors de l’évaluation gériatrique. Soixante-quatre patients étaient alors en situation métastatique. Trente-neuf patients présentaient une altération de l’état général, et plus de 50 % présentaient des troubles de la marche lors de l’évaluation gériatrique. Soixante-douze patients ont bénéficié d’une hormonothérapie, 30 d’une chimiothérapie et 28 d’une radiothérapie, et 13 patients d’une prostatectomie radicale. L’évaluation gériatrique, sollicitée en moyenne 89 mois après le diagnostic, n’a pas été faite dans les 3 mois qui précédaient un évènement thérapeutique pour 55 patients.

      Conclusion

      L’évaluation gériatrique est majoritairement utilisée pour entériner une décision de soins de support. Une intervention anticipée par un gériatre référent lors de la prise en charge initiale et à chaque évènement thérapeutique est nécessaire pour choisir une stratégie thérapeutique personnalisée, adaptée à l’âge physiologique du patient.

      Niveau de preuve

      4.

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      Cancer de prostate des sujets âgés : place et rôle de l’évaluation gériatrique

      Summary
      Introduction

      The aim of this study was to appreciate the place and role of geriatric assessment in elderly patients with prostate cancer.

      Materials and methods

      We performed a retrospective analysis of prostate cancer patients who underwent geriatric assessment during the therapeutic management from 2008 to 2014. Patient, tumor, treatment characteristics and their associated toxicity as well as the parameters of geriatric assessment were studied. The occurrence of geriatric assessment within the 3 months preceding a therapeutic decision was reviewed.

      Results

      Data of seventy-four patients were analyzed with a median follow-up of 15.6 years. The average age at diagnosis was 74.3 and 80.6 at the geriatric assessment. At the time of the geriatric assessment 64 patients had metastatic disease, 39 were in poor condition more than 50% of patients had walking ability disorders. Thirteen patients underwent radical surgery, 28 received radiotherapy, 30 patients had chemotherapy and hormonotherapy was prescribed for 72 patients. The geriatric assessment, requested on average 15 years after diagnosis, was not carried out within the 3 months preceding treatment decision for 55 patients.

      Conclusion

      The recourse to geriatric assessment is predominantly used to endorse a decision of supportive care for elderly patients with prostate cancer. An early intervention by a geriatrician consultant for the initial management and then at each therapeutic event is a sine qua non condition for efficient personalized therapeutic management suitable to every patient according to physiological age.

      Level of evidence

      4.

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    • Intérêt des endoprothèses urétrales ALLIUM BUS « BULBAR URETHRAL STENT » pour le traitement de la dyssynergie vésico-sphinctérienne

      Résumé
      Introduction

      La sphinctérotomie prothétique temporaire est un traitement possible de la dyssynergie vésico-sphinctérienne (DVS) d’origine neurologique. Le but de l’étude était de tester la faisabilité et l’efficacité de l’endoprothèse urétrale (EpU) temporaire ALLIUM BUS « BULBAR URETHRAL STENT ».

      Patients et méthodes

      Il s’agissait d’une étude prospective, non comparative et monocentrique ayant débuté en 2015. Étaient inclus les patients de plus de 18ans, présentant une DVS prouvée urodynamiquement, d’origine neurologique, pour lequel le traitement médical était contre-indiqué ou en échec. Les critères de jugement étaient la faisabilité et le pourcentage de patients dont l’état mictionnel perçu était jugé amélioré ou très amélioré à 1 mois post-intervention.

      Résultats

      De janvier à juin 2015, 7 patients d’âge moyen de 47,9ans (24–76ans) ont été inclus. Un patient a été perdu de vue à 1 mois et donc exclu. Le suivi médian a été de 8,1 mois (1–10 mois). Toutes les procédures ont été un succès technique. À 1 mois : le taux de complications grade 2 (Clavien-Dindo) était de 57 %, 1 patient a eu une migration de l’EpU, la qualité de vie et de mode mictionnel des patients a été jugée bonne chez 3 patients, inchangée chez 2 patients et diminuée chez 1 patient. L’étude a été arrêtée après l’inclusion de 7 patients. À la date des dernières nouvelles, 5 EpU sur 6 avaient migré ou étaient explantées.

      Conclusion

      L’endoprothèse urétrale temporaire ALLIUM BUS ne semble pas être une alternative chirurgicale efficace pour le traitement de la dyssynergie vésico-sphinctérienne.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt des endoprothèses urétrales ALLIUM BUS « BULBAR URETHRAL STENT » pour le traitement de la dyssynergie vésico-sphinctérienne

      Summary
      Introduction

      The temporary prosthetic sphincterotomy is a possible treatment for neurologic detrusor sphincter dyssynergia (DSD). The purpose of the study was to verify the feasibility and effectiveness of the urethral stent (US) Temporary ALLIUM BUS “BULBAR URETHRAL STENT”.

      Patients and methods

      A prospective, non-comparative, single-center starting in 2015 was conducted. Were included patients over 18 years, with a neurologic DSD proved urodynamically for which medical treatment was not indicated or failed. The primary endpoint was the percentage of patients who had a voiding method considered as improved or much improved at 1 month and the feasibility of the procedure.

      Results

      From January to June 2015, 7 patients, (mean age 47.9 years [24–76 years]) were prospectively enrolled. One patient was lost to sight at one month and therefore excluded. The median follow-up was 8.1 months (1–10 months). All procedures were technically successful. At 1 month, there were 57% of grade 2 complications (Clavien-Dindo), 1 of 6 patients had a migration of the US. At one month, quality of life and the urologic situation was considered good in 3 patients, unchanged in 2 patients and decreased in 1 patient. The study was stopped after the inclusion of seven patients. At the date of the latest news, 5 of 6 patients had a migrated or an explanted US.

      Conclusion

      The temporary urethral stent ALLIUM BUS does not seem to be a possible surgical alternative for the treatment of detrusor sphincter dyssynergia.

      Level of evidence

      4.

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    • Résultats oncologiques et périopératoires de la cystectomie totale robot-assistée pour cancer : une série prospective monocentrique

      Résumé
      Introduction

      L’objectif était de rapporter les résultats périopératoires et oncologiques de la cystectomie radicale robot assistée dans une série monocentrique prospective française, et d’évaluer l’impact de l’expérience sur les données périopératoires.

      Matériels et méthodes

      Entre mars 2012 et janvier 2016, 41 patients opérés d’une cystectomie robot-assistée pour une TVIM dans un centre par un même opérateur ont été inclus prospectivement. Les données périopératoires et oncologiques ont été recueillies. Les survies sans récidive, spécifique et globale ont été estimées selon la méthode de Kaplan-Meier. L’impact de l’expérience sur les résultats périopératoires a été évalué en utilisant le test de corrélation de Spearman.

      Résultats

      L’âge moyen était de 67,7ans (±10,6). Une chimiothérapie néoadjuvante avait été réalisée dans 73,2 % des cas. La durée d’intervention et les pertes sanguines moyennes étaient respectivement de 319,5minutes (±85,3) et 662,5mL (±360,9). Huit patients (19,5 %) ont nécessité une transfusion durant l’intervention, et une conversion a été nécessaire dans 3 cas (7,3 %). Une entérocystoplastie a été réalisée dans 26,8 % des cas (intracorporelle dans 54,5 % des cas), et un conduit iléal dans 73,2 %. Le nombre de ganglions prélevés par curage était en moyenne de 17,7 (±9,3). Un patient avait des marges positives (2,3 %). La durée moyenne d’hospitalisation était de 13,2jours (±9,8). Le taux de complications postopératoires était de 46,3 %. Après un suivi médian de 16 mois, les survies globale et spécifique estimées étaient respectivement de 62 et 76,1 % à 2ans. La survie sans récidive estimée à 2ans était de 67,6 %. Les résultats périopératoires s’amélioraient avec l’expérience, avec une diminution significative de la durée opératoire (p =0,04) et une augmentation significative du nombre de ganglions par curage (p =0,05).

      Conclusion

      Dans cette série monocentrique, la cystectomie robot-assistée était associée à des résultats périopératoires et oncologiques satisfaisants malgré la courbe d’apprentissage. Les résultats périopératoires s’amélioraient avec l’expériences. Des résultats à long terme sont nécessaires pour confirmer ces données.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats oncologiques et périopératoires de la cystectomie totale robot-assistée pour cancer : une série prospective monocentrique

      Summary
      Introduction

      The aim of this study was to report perioperative and oncological outcomes of robot-assisted radical cystectomy (RARC) in a single-center series and to evaluate the impact of the experience on perioperative outcomes.

      Methods

      Between March 2012 and January 2016, 41 patients underwent RARC associated with extended pelvic lymphadenectomy for muscle-invasive bladder cancer. All RARC included were performed by a single-surgeon in one center. Perioperative and oncological datas were collected prospectively. Recurrence-free (RFS), overall (OS) and cancer-specific survivals (CSS) were estimated using the Kaplan-Meier Method. The impact of the experience on perioperative data was estimated using Spearman's correlation test.

      Results

      Mean age was 67,7years (±10.6). Most patients underwent neoadjuvant chemotherapy (73.2%). Mean operative time and mean estimated blood loss were respectively 319.5minutes (±85.3) and 662.5mL (±360.9). Eight patients needed perioperative blood transfusion (19.5%). Conversion to open surgery was necessary in 3 cases (7.3%). Ileal neobladder was performed in 26.8% of the cases (54.5% being performed intracorporeal), and non-continent urinary diversion in 73.2%. Mean nodal yield was 17.7 (±9.3). Positive surgical margins were observed in 1 patient (2.3%). Mean length of stay was 13.2 days (±9.8). Postoperative complication rate was 46,3%. After a median follow-up of 16months, estimated 2 year-OS and CSS were respectively 62 and 76.1%. Estimated 2-year RFS was 67.6%. Perioperative outcomes improved with experience with a significant decrease in operative time (P =0.04) and a significant increase of nodal yield (P =0.05).

      Conclusion

      In this single-center prospective study, satisfactory perioperative and oncological outcomes after RARC were observed despite the learning curve. Perioperative outcomes improved with surgeon's experience. Further studies are needed to confirm these findings.

      Level of evidence

      4.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2016, 9, 26, i

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