Accueil > Publications > French Journal of Urology > Numéro 7- Volume 26- pp. 385-434 (Juin 2016)

    Numéro 7- Volume 26- pp. 385-434 (Juin 2016)

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Modifications de la statique pelvienne et de la laxité ligamentaire pendant la grossesse et le post-partum. Revue de la littérature et perspectives

      Résumé
      Introduction

      Le rôle de la grossesse dans l’apparition des troubles de la statique pelvienne est discuté. Il pourrait y avoir au cours de cette période un lien entre les modifications de laxité ligamentaire et les modifications de la statique pelvienne. Notre objectif était de réaliser une revue non systématique de la littérature concernant les modifications de la statique pelvienne et les modifications de laxité ligamentaire au cours de la grossesse puis du post-partum.

      Méthodes

      À partir des bibliothèques PubMed, Medline, ScienceDirect, Cochrane Library et Web of Science nous avons sélectionné les travaux traitant de l’évaluation clinique de la statique pelvienne (pelvic organ prolapse quantification ), de l’évaluation échographique du hiatus des muscles élévateurs de l’anus et de la mobilité urétrale, de la laxité ligamentaire pendant la grossesse et en post-partum.

      Résultats

      Les examens cliniques réalisés pendant ces études mettent en évidence une distension clinique du plancher pelvien et une augmentation de sa mobilité pendant la grossesse puis une récupération progressive en post-partum. L’imagerie du plancher pelvien montre une augmentation de surface du hiatus des muscles élévateurs de l’anus et de la mobilité urétrale pendant la grossesse puis une récupération en post-partum. Différentes études attestent d’une augmentation de laxité ligamentaire (membres supérieurs et inférieurs) pendant la grossesse puis une diminution en post-partum.

      Conclusion

      La statique pelvienne, la laxité ligamentaire, le hiatus des muscles élévateurs de l’anus, et la mobilité urétrale évoluent de manière similaire

      (distension, augmentation de mobilité) et le post-partum (récupération).

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Modifications de la statique pelvienne et de la laxité ligamentaire pendant la grossesse et le post-partum. Revue de la littérature et perspectives

      Summary
      Introduction

      The role of pregnancy in pelvic floor disorders occurrence remains poorly known. It might exist a link between changes in ligamentous laxity and changes in pelvic organ mobility during this period. Our objective was to conduct a non-systematic review of literature about changes in pelvic organ mobility as well as in ligamentous laxity during pregnancy and postpartum.

      Methods

      From the PubMed, Medline, Cochrane Library and Web of Science database we have selected works which pertains clinical assessment of pelvic organ mobility (pelvic organ prolapse quantification), ultrasound assessment of levator hiatus and urethral mobility, ligamentous laxity assessment during pregnancy and postpartum.

      Results

      Clinical assessments performed in these works show an increase of pelvic organ mobility and perineal distension during pregnancy followed by a recovery phase during postpartum. Pelvic floor imaging shows an increase of levator hiatus area and urethral mobility during pregnancy then a recovery phase in postpartum. Different authors also report an increase of ligamentous laxity (upper and lower limbs) during pregnancy followed by a decrease phase in postpartum.

      Conclusion

      Pelvic organ mobility, ligamentous laxity, levator hiatus and urethral mobility change in a similarly way during pregnancy (increase of mobility or distension) and postpartum (recovery).

      Level of evidence

      3.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • La neuromodulation sacrée urinaire a-t-elle un effet sur les troubles digestifs autre que l’incontinence fécale : revue de la littérature

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les données de la littérature concernant les effets de la neuromodulation sacrée (SNS) urinaire sur les troubles digestifs autre que l’incontinence fécale.

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature scientifique a été réalisée à partir de la base de données PubMed avec les mots clés suivants : sacral neuromodulation , urinary incontinence , voiding symptoms , intestinal bowel syndrome , constipation , epidemiology .

      Résultats

      La SNS à visée urinaire semble apporter un effet bénéfique sur les symptômes de l’intestin irritable de façon subjective (niveau de preuve 4). Pour la constipation les résultats sont plus contrastés. Si les symptômes tendent à s’améliorer, les scores de qualité de vie ne sont pas significativement augmentées. De même on constate une aggravation des symptômes digestifs pour certaines personnes (niveau de preuve 4) Ces résultats discordant sont peut être dus aux multiples causes de constipation impliquant des mécanismes physiopathologiques différents.

      Conclusions

      Une meilleure évaluation des troubles digestifs chez les personnes bénéficiant d’une SNS urinaire pourraient permettre de mieux cibler les personnes potentiellement améliorées par celle-ci.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La neuromodulation sacrée urinaire a-t-elle un effet sur les troubles digestifs autre que l’incontinence fécale : revue de la littérature

      Summary
      Purpose

      To evaluate literature data about urinary sacral neuromodulation and its effects on bowel symptoms other than fecal incontinence.

      Method

      A systematic review was conducted using PubMed/Medline with the following keywords: sacral neuromodulation, urinary incontinence, voiding symptoms, intestinal bowel syndrome, constipation, epidemiology.

      Results

      Urinary SNS seems to improve intestinal bowel symptoms scores (level of evidence 4). However, for constipation, there are more contrasting results. If symptoms scores seem to improve, QOL scores are not significantly changed. Furthermore, some people reported an aggravation of their constipation symptoms (level of evidence 4). Those contrasted results could be explained by the various causes of constipation which implies various pathophysiological pathways.

      Conclusions

      A better evaluation of digestive symptoms in patient candidate to urinary SNS could help identifying patients able to be improve by SNS.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Impact de la promonto-fixation cœlioscopique, avec ou sans bandelette sous-urétrale, sur les symptômes du bas appareil urinaire

      Résumé
      But

      Évaluer l’impact de la promonto-fixation cœlioscopique, associée ou non à une bandelette sous-urétrale (BSU) synchrone, sur les symptômes urinaires et la qualité de vie des patientes.

      Matériels

      Étude prospective monocentrique de 83 patientes opérées d’un prolapsus génito-urinaire symptomatique par promonto-fixation cœlioscopique entre 2009 et 2011. Les patientes ont été classées en 3 groupes selon l’examen clinique préopératoire (test à la toux). Les 30 patientes avec incontinence urinaire à l’effort (IUE) patente (groupe A) et les 15 patientes avec IUE masquée (groupe B) ont eu une BSU associée à la promonto-fixation. Les 38 patientes sans fuites urinaires objectivées (groupe C) ont eu une promonto-fixation seule, qu’elles aient ou non des fuites rapportées à l’interrogatoire. À chaque consultation, les symptômes urinaires (UDI-6) et leur retentissement sur la qualité de vie (UIQ-7) étaient évalués grâce à 2 auto-questionnaires validés, PFDI-20 et PFIQ-7.

      Résultats

      Après 3ans de suivi moyen, l’IUE a été améliorée chez 23/30 (77 %) des patientes du groupe A et une patiente a nécessité une nouvelle BSU. La dysurie a été guérie chez 9/12 (75 %), 5/7 (71 %) et 16/19 (84 %) des patientes des groupes A, B et C respectivement et l’incontinence urinaire par urgenturie chez 13/19 (68 %), 2/2 (100 %) et 4/6 (67 %) des patientes. Les taux d’incontinence par urgenturie de novo étaient de 1/11 (9 %), 2/13 (15 %) et 6/32 (19 %). L’IUE de novo concernait 6/32 (19 %) des patientes du groupe C, dont 2 ont nécessité une BSU. Les patientes présentaient en postopératoire une diminution significative de 62, 63 et 48 % de leur score UDI-6 et de 77, 54 et 81 % de leur score UIQ-7.

      Conclusion

      L’association d’une BSU à la promonto-fixation cœlioscopique en cas d’IUE patente améliore significativement l’incontinence urinaire à l’effort mais aussi par urgenturie. La promonto-fixation sans BSU concomitante lorsque l’IUE n’était pas retrouvée en préopératoire améliore significativement la dysurie avec un faible taux d’incontinence d’effort et par urgenturie de novo.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact de la promonto-fixation cœlioscopique, avec ou sans bandelette sous-urétrale, sur les symptômes du bas appareil urinaire

      Summary
      Objective

      To evaluate the impact of laparoscopic sacrocolpopexy, with or without simultaneous midurethral sling (MUS), on urinary symptoms and health-related quality of life of patients.

      Materials

      A prospective analysis was carried out including 83 women with symptomatic pelvic organ prolapse who had laparoscopic sacrocolpopexy between 2009 and 2011. Patients were classified according to the preoperative clinical examination (stress test). Thirty patients with patent (group A) stress urinary incontinence (SUI) and 15 patients with occult SUI (group B) had a MUS associated with sacrocolpopexy. Thirty-eight patients with negative stress test (group C) were treated by sacrocolpopexy without MUS, even if they had history of SUI. At each visit, urinary symptoms (UDI-6) and their impact on quality of life (UIQ-7) were evaluated using validated self-questionnaires, Pelvic Floor Distress Inventory and Pelvic Floor Impact Questionnaire.

      Results

      After 3years of mean follow-up, SUI was improved in 22/30 (77%) of patients in group A and only one patient needed a second MUS. Dysuria was cured in 9/12 (75%), 5/7 (71%) and 16/19 (84%) of patients of groups A, B, C respectively and urge urinary incontinence in 13/19 (68%), 2/2 (100%) and 4/6 (67%) of patients. The rate of de novo urge incontinence was respectively 1/11 (9%), 2/13 (15%) and 6/32 (19%). De novo SUI appeared in 6/32 (19%) of patients in group C, but only 2 of them secondarily needed a MUS. After 3 years, our study showed a significant decrease of UDI-6 of 62, 63 and 48% comparing with preoperative score and of UIQ-7 of 77, 54 and 81%.

      Conclusion

      Laparoscopic sacrocolpopexy associated with MUS for patent stress urinary incontinence improves significantly stress and urgency urinary incontinence. Laparoscopic sacrocolpopexy without MUS, when physical exam shows a negative stress test, significantly reduces voiding difficulties with very few cases of de novo stress and urge incontinence.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Le succès thérapeutique après bandelette Monarc ® est-il durable à moyen terme ?

      Résumé
      Introduction

      Les bandelettes sous-urétrales (BSU) de type TOT ou TVT sont le traitement chirurgical de référence de l’incontinence urinaire d’effort (IUE). Si les résultats à court terme sont très bons, peu de séries sont disponibles à moyen et long terme. Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer le résultat fonctionnel à moyen terme de la BSU Monarc® après succès initial et d’identifier les facteurs de risque de récidive d’incontinence.

      Matériel et méthodes

      Étude rétrospective (2004–2013), monocentrique de patientes consécutives opérées pour une IUE par BSU Monarc®. Les données pré- et postopératoire étaient colligées à partir du dossier médical informatisé (âge, poids, taille, IMC, statut hormonal, traitement hormonal substitutif, antécédents chirurgicaux, prolapsus associé [Baden et Walker], troubles mictionnels associés, complications postopératoires [Clavien-Dindo]). La guérison était définie subjectivement comme un score ICIQ-SF nul, l’absence totale ré-intervention pour récidive d’incontinence urinaire et l’absence de port de protection à la date des dernières nouvelles. L’analyse statistique était réalisée avec le logiciel SAS® v9.3 (p <0,05).

      Résultats

      Cent trente-trois patientes consécutives ont été opérées d’une BSU Monarc®, avec un taux de succès subjectif à court terme de 94 % (125 patientes). Parmi ces patientes, 103 (82 %) ont pu être évaluées à moyen terme. Soixante-quatre patientes (62 %) présentaient une incontinence urinaire d’effort pure. Le suivi moyen était de 51 mois [2–119]. À la date des dernières nouvelles, le taux de succès subjectif était de 61 %. Les patientes en situation d’échec présentaient une récidive d’IUE isolée dans 78 % des cas. Les autres présentaient une récidive de leur IUE associée à une hyperactivité (HAV) préexistante pour 3 patientes, ou une HAV de novo (6 patientes). En analyse univariée, aucun facteur pronostique d’échec à moyen terme n’a été identifié.

      Conclusion

      Dans notre expérience, le résultat fonctionnel à moyen terme de la BSU Monarc® semble se dégrader. Seulement 61 % des patientes initialement guéries conservaient un bénéfice chirurgical à 4ans.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le succès thérapeutique après bandelette Monarc ® est-il durable à moyen terme ?

      Summary
      Objectives

      Suburethral sling is the gold standard treatment for stress urinary incontinence (SUI). Short-term cure rates are high, but only few studies are available for longer assessment after transobturator tape procedure. The objectives of this study were to assess mid-term functional outcome for Monarc® transobturator tape after initial success, and to identify risk factors for recurrence.

      Material and methods

      We conducted a single centre retrospective study (2004–2013) on consecutive women with SUI who underwent Monarc® transobturator tape procedure and were initially cured at the postoperative medical consultation. Pre- and postoperative data (age, weight, height, body mass index, hormonal status, surgical history, associated organ prolapse [Baden and Walker], associated urinary symptoms, postoperative complications [Clavien-Dindo]) were extracted from the electronic medical record. Subjective cure was defined by a score of zero from the ICIQ-SF questionnaire, no second intervention for recurrent SUI and no need for pads at latest news. Statistical analysis was performed using SAS® v9.3 (P <0.05).

      Results

      One hundred and thirty-three consecutive women underwent TOT Monarc® procedure, and 125 women were cured in the short-term. Among these women, 103 (82%) were available for mid-term evaluation. Sixty-four women (62%) had pure stress urinary incontinence. The mean follow-up period was 51 months [2–119]. At last follow-up, cure rate was 61%. Seventy-eight percent of women with recurrent urinary incontinence had SUI. Other women had mixed urinary incontinence (3/40), or de novo urgency (6/40). In univariate analysis, we could not identify pejorative prognostic factors for mid-term failure.

      Conclusion

      In our experience, mid-term functional outcome after Monarc® transobturator tape procedure seems to deteriorate. After 4 years of follow-up, 61% of the women who were initially cured were still free from any leakage.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Prévalence et prise en charge initiale de l’hyperactivité vésicale en France : une étude transversale

      Résumé
      Objectifs

      Déterminer la prévalence de l’hyperactivité vésicale (HAV) en France et obtenir des données sur le parcours de soin initial des patients atteints d’HAV.

      Matériels et méthodes

      Un questionnaire comportant 41 questions a été envoyé à 12 000 patients représentatifs de la population française, comportant des renseignements sur les données socio-démographiques, les antécédents médicaux, le score Profil de Symptômes Urinaires, la gêne, l’historique des symptômes, les recours aux soins et les traitements reçus. Le critère d’évaluation principal (définissant une HAV) était la présence d’urgenturies au moins plusieurs fois par semaine, ou un traitement contre l’HAV. Les facteurs associés à l’HAV ont été étudiés par analyse uni- et multivariée.

      Résultats

      Sur les 8842 questionnaires analysés, 14,4 % des patients souffraient d’HAV. La prévalence de l’HAV était plus marquée chez les femmes, et augmentait avec l’âge. Les facteurs associés étaient : obésité, colopathie fonctionnelle, infection urinaire, énurésie dans l’enfance, constipation, anxiété/dépression, maladies neurologiques et pathologie rachidienne, apnée du sommeil, asthme, bronchite chronique, diabète et hypertension artérielle. Seuls 34,6 % des patients atteints d’HAV avaient consulté un médecin pour ce motif, principalement un médecin généraliste. Soixante-douze pour cent ont eu un examen complémentaire qui était le plus souvent un examen d’urine, et seuls 6 % des patients avaient eu un calendrier mictionnel. Le traitement reçu le plus fréquent (12,5 %) était un anticholinergique. Une rééducation a été prescrite dans 26 % des cas, des conseils hygiéno-diététiques dans 26 % des cas.

      Conclusions

      L’HAV est un symptôme fréquent dont la prévalence augmente avec l’âge, et qui concerne souvent des patients polypathologiques. Un écart important entre la pratique clinique et les recommandations de prise en charge initiale a été constaté.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prévalence et prise en charge initiale de l’hyperactivité vésicale en France : une étude transversale

      Summary
      Aims

      To determine the prevalence of overactive bladder (OAB) syndrome in France and gather data about initial patient trajectories in the healthcare system.

      Methods

      A dedicated questionnaire (41 questions) has been sent to a 12,000 sample of people representative of the global population. The following data were investigated: social and demographic features, medical history, Urinary Symptom Profile questionnaire, bother, history of symptoms, care seeking and treatments received. Patient were considered having OAB in case if presenting at least two episodes of urgency per week, or being under treatment of OAB. OAB prevalence was the main outcome, and associated factors were characterized by univariate and multivariate analysis.

      Results

      Based on 8842 available questionnaires, the global prevalence of OAB was estimated to be 14.4%. Prevalence was significantly higher in women, older age groups, as well as obesity, irritable bowel syndrome, urinary tract infections, enuresia, constipation, anxiety/depression, neurological diseases, sleep apnea syndrome, asthma, chronic obstructive pulmonary disease, diabetes and hypertension. Only 34.6% of patients with OAB had visited a health practitioner for this problem. General practitioners were most frequently implicated in patient primary care and evaluation. Seventy-two percent of patients with OAB had had additional investigations (mostly a urine culture) and only 6% of patients had to complete a bladder diary. The most frequent treatment option was oral antimuscarinics. Physical therapy and rehabilitation have been prescribed in 26% of cases, as well as dietary advice.

      Conclusions

      OAB is a frequent syndrome. Its prevalence increases with age, and OAB frequently concern elderly frail people with many other associated diseases.

      Level of evidence

      3.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Detrusor contractility in women: Influence of ageing and clinical conditions

      Summary
      Aims

      We assume that the voiding process in women is governed by the detrusor contractility and a “urethral resistance”. The value of these 2 parameters, respectively named k and U in the VBN (Valentini-Besson-Nelson) mathematical model of micturition is deduced from the VBN analysis of pressure-flow recordings (PFs). Our objectives were to search for a correlation between these 2 parameters and clinically relevant variables such as chief complaint, urodynamic diagnosis (UD), and age by decades.

      Methods

      PFs from 125 non-neurogenic women (mean age 58.0±17.2years [range 20–90years]) were retrospectively analyzed using the VBN model. VBN criteria for inclusion were maximum flow rate>2mL/s, voided volume>100mL, and non-interrupted flow. Evaluated parameters were k (without unit) and U (unit: cm H2 O). Standard values were k =1.0 and U =0.

      Results

      VBN parameter ranges were k [0.14–1.55] and U [0.0–73.0cm H2 O]. There was a significant correlation between k and U for the whole population (P <0.0001) with k =(.259+0.015*U ) (R 2 =0.723) and each chief complaint. For UD, significant difference comparing k and U in phasic detrusor overactivity with intrinsic sphincter deficiency and urodynamic stress incontinence was noted. In sub-groups defined according to decades of age, the values of k and U remained similar in sub-groups for those who are less than 50years old and decreased regularly with ageing.

      Conclusion

      The detrusor contractility can be easily evaluated in women; lower than in men, its range is less spread out but also adjusted to compensate a “urethral resistance”. Phasic detrusor overactivity and post-menopausal age significantly affect detrusor force value.

      Level of evidence

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Detrusor contractility in women: Influence of ageing and clinical conditions

      Résumé
      Introduction

      Nous admettons que la miction chez la femme est gouvernée par 2 paramètres mécaniques, la contractilité du détrusor et une « résistance urétrale », dénommés k et U . L’analyse modélisée des instantanés mictionnels (IM) permet leur évaluation. Nos objectifs étaient de chercher une corrélation entre ces 2 paramètres et certaines variables cliniques telles que plainte principale, diagnostic urodynamique (DU), et âge.

      Méthodes

      Rétrospectivement, les IM de 125 patientes non neurologiques ont été analysés avec le modèle VBN (Valentini-Besson-Nelson). Cette analyse requérait les conditions suivantes : débit maximum>2mL/s, volume uriné>100mL et débit ininterrompu. Les valeurs standard des paramètres sont k (sans unité)=1,0 et U =0,0cm H2 O.

      Résultats

      Les valeurs extrêmes des paramètres VBN étaient respectivement pour k et U [0,14–1,55] et [0,0–73,0cm H2 O]. Il existait une corrélation significative entre k et U pour la population totale (p <0,0001) avec k =(0,259+0,015*U ) (R 2 =0,723) de même que pour chaque plainte principale. Concernant le DU, il a été trouvé une différence significative pour k et U entre hyperactivité phasique du détrusor et incompétence sphinctérienne ou incontinence d’effort urodynamique. La stratification de la population en tranches d’âge de 10ans a permis de montrer que les valeurs de k et U restaient semblables jusqu’à 50ans puis décroissaient régulièrement avec le vieillissement.

      Conclusion

      La contractilité du détrusor peut être évaluée chez la femme par analyse des IM ; plus faible que chez l’homme, ses bornes sont plus resserrées mais elle s’ajuste à la «résistance urétrale». L’hyperactivité phasique du détrusor et la post-ménopause affectent significativement la contractilité du détrusor.

      Niveau de preuve

      3.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Editorial Board

      Prog Urol, 2016, 7, 26, i

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    progres-en-urologie

    Contenu protégé