Accueil > Publications > French Journal of Urology > Numéro 5- Volume 26- pp. 271-330 (Avril 2016)

    Numéro 5- Volume 26- pp. 271-330 (Avril 2016)

    • Hommage à Jean-Louis Davin (1953–2016)

      Prog Urol, 2016, 5, 26, 271-272

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • La bandelette urinaire peut-elle être utilisée pour le diagnostic des colonisations bactériennes urinaires dans le bilan préopératoire urologique?

      Résumé
      Introduction et but

      L’utilisation de la bandelette urinaire (BU) est validée pour le diagnostic des infections urinaires symptomatiques, cystites et pyélonéphrites grâce à une excellente valeur prédictive négative (VPN). Pour les prostatites, c’est plutôt sa valeur prédictive positive (VPP) qui est intéressante. Le but de cette étude est de valider son utilisation dans le dépistage des colonisations urinaires dans le bilan préopératoire en urologie.

      Matériel et méthodes

      Étude prospective monocentrique réalisée pendant 1 an en 2011 qui a comparé les données de la BU et de l’ECBU réalisés le jour de l’admission sur le même échantillon urinaire chez 598 patients asymptomatiques programmés pour intervention urologique. L’ECBU a été considéré comme positif, c’est-à-dire témoin d’une colonisation pour≥103 bactéries avec ou sans leucocyturie.

      Résultats

      L’étude a relevé 5 % de patients colonisés. La BU avait une sensibilité de 65 % et une VPN de 97 %. Cependant, la faible sensibilité de la BU a engendré 34 % de faux négatifs.

      Conclusion

      Malgré une bonne VPN liée à la faible prévalence des patients colonisés (5 %), la faible sensibilité de la BU engendre un nombre non négligeable de faux négatifs. Son utilisation comme seul test de dépistage préopératoire exposerait à opérer des patients colonisés, ce qui paraît inacceptable pour certaines interventions notamment endoscopiques.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La bandelette urinaire peut-elle être utilisée pour le diagnostic des colonisations bactériennes urinaires dans le bilan préopératoire urologique?

      Summary
      Purpose

      The use of the dipstick urinalysis has been validated for the diagnosis of symptomatic urinary infections, cystitis and pyelonephritis thanks to an excellent negative predictive value. For prostatitis, it is rather its positive predictive value that is interesting. The aim of this study is to validate its use in the screening of urinary colonizations in the preoperative assessment in urology.

      Methods

      A monocentric prospective study was carried out for one year in 2011 comparing the data from the urine dipstick test with a fresh-voided midstream urinary examination and culture performed on the day of admission with the same urine sample in 598 asymptomatic patients programmed for a urological procedure. The gold standard to diagnose a microbiological-confirmed urinary tract infection or colonization was uropathogen growth of≥103 colony-forming units per ml (cfu/mL) with or without leucocyturia.

      Results

      The study disclosed 5% of colonized patients. The urine dipstick test had a 65% sensitivity and a 97% negative predictive value. However, the low sensitivity of the urine dipstick test entailed 34% of false negatives.

      Conclusion

      In spite of a good negative predictive value linked to a low prevalence of colonized patients (5%), the low sensitivity of the urine dipstick test entails a non-negligible number of false negatives. Its use as a single test of preoperative screening would expose colonized patients to the prospect of an operation, which seems to be unacceptable for some of them, notably endoscopic ones.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • L’IRM de la prostate préopératoire avant prostatectomie radicale peut-elle prédire l’extension extracapsulaire et le côté de la lésion de référence ?

      Résumé
      Objectif

      Évaluer le rôle de l’imagerie par résonance magnétique multiparamétrique (IRM-mp) en préopératoire chez des patients devant subir une prostatectomie radicale. La précision de l’IRM-mp pour détecter une extension extracapsulaire (EEC) et l’identification du côté de la lésion de référence ont été particulièrement analysées.

      Méthodes

      Trente-cinq patients consécutifs ayant subi une prostatectomie radicale ont été analysés rétrospectivement. L’examen comportait des séquences T2, de diffusion, et dynamiques. Le test &khgr;2 a été effectué pour évaluer une corrélation entre une IRM-mp prédisant une EEC et une EEC histologique et pour étudier l’association entre le côté de la lésion de référence détectée par IRM-mp et sa localisation histologique. Des modèles de régression logistique univariée ont été construits pour évaluer les prédicteurs possibles de l’EEC.

      Résultats

      Dix-sept pour cent des hommes ont présenté une EEC lors de l’examen histologique. L’IRM-mp a permis de prédire une EEC histologique avec une valeur prédictive négative et une spécificité de 93 % et 90 %. La précision globale de l’IRM dans la détection de l’EEC était de 86 %. L’EEC détectée par IRM a permis de prédire de manière significative une EEC histologique (OR : 17,3, 95 % IC : 2,2–138,2, p =0,007). Enfin, l’IRM a prédit de manière significative le côté de la lésion de référence (p =0,012).

      Conclusions

      Dans cette cohorte monocentrique, l’IRM-mp a permis de prédire de manière significative l’EEC et le côté de la lésion de référence. Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer quels sont les patients susceptibles de pouvoir bénéficier de l’IRM en préopératoire.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’IRM de la prostate préopératoire avant prostatectomie radicale peut-elle prédire l’extension extracapsulaire et le côté de la lésion de référence ?

      Summary
      Aim

      To evaluate the role of preoperative multi-parametric magnetic resonance imaging (MP-MRI) in patients undergoing radical prostatectomy. Specifically, the accuracy of MP-MRI in detecting extracapsular extension (ECE) and individuating the side of the index lesion have been explored.

      Methods

      Thirty-five consecutive patients undergoing radical prostatectomy have been retrospectively analyzed. The MRI exam incorporated T2-weighted imaging, diffusion-weighted imaging and dynamic contrast enhancement in all patients. &khgr;2 test was performed to assess an association between an MP-MRI suggestive of ECE and pathologic ECE; similar tests were performed to study the association between the MRI-detected side of the index lesion and its true localization on final pathology. Univariate logistic regression models were constructed to evaluate possible predictors of ECE, including MP-MRI suspected ECE.

      Results

      Seventeen percent (6/35) of men presented ECE on final pathology. MP-MRI was predictive of pathologic ECE with a negative predictive value and specificity of 93% and 90%, respectively. Global accuracy of MP-MRI in predicting ECE was 86%. MRI-detected ECE was significantly predictive of pathologic ECE on logistic regression (OR: 17.3, 95% CI: 2.2–138.2, P =0.007). Moreover, MRI significantly predicted the side of the index lesion (P =0.012).

      Conclusions

      In this single center cohort, preoperative MP-MRI was significantly predictive of ECE and side of the index lesion. Further studies are necessary to individuate patients who can benefit from preoperative MP-MRI.

      Level of evidence

      5.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Étude épidémiologique sur les calculs urinaires dans la région de Fès et sur le risque de récidive

      Résumé
      Objectif

      Au Maroc, peu de travaux sur l’analyse morpho-constitutionnelle des calculs urinaires ont été publiés, encore moins pour les patients de la région de Fès. Ce travail a pour objectif de faire une étude épidémiologique rétrospective sur la nature des calculs urinaires chez les patients de la région de Fès et de contrôler les urines, des même patients après un délai de trois mois, pour rendre compte sur le risque de récidive.

      Méthode et patients

      Les calculs urinaires ont été collectés, en majorité, dans les services de néphrologie et d’urologie au centre hospitalier Hassan II de Fès. Ces calculs après séchage pendant 24heures à température ambiante, ont subi une analyse morphologique, suivie d’une analyse par spectroscopie Infrarouge à transformée de Fourrier. Après un délai de trois mois environ, les urines matinales des même patients sont analysées, par cristallurie afin de contrôler la présence de cristaux qui témoignent d’un risque de récidive.

      Résultats

      Dans notre série de 123 échantillons, l’âge des patients varie de 2 à 79ans. La prédominance était masculine avec un rapport Homme/Femme H/F de 1,3. Les résultats de l’analyse des calculs ont montré que 61 % étaient formées d’oxalate de calcium et 15 % d’acide urique et les 25 % de lithiases étaient des carbapatite, struvite, cystine… L’étude des urines par cristallurie révèle la présence des cristaux chez 69 % des patients lithiasiques.

      Conclusion

      Les résultats de notre étude concordent avec les séries des résultats des autres régions du Maroc quant à la prédominance des calculs d’oxalate de calcium. La présence des cristaux dans les urines de 69 % des patients peut être un indice d’autres récidives.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude épidémiologique sur les calculs urinaires dans la région de Fès et sur le risque de récidive

      Summary
      Objective

      In Morocco, few works on morpho-constitutional analysis of urinary calculi have been published, especially for patients in the region of Fez. This work aims to make a retrospective epidemiological study on the nature of urinary calculi with patients from the region of Fez and control the urine of the same patients after a period of three months to report on the risk of recurrence.

      Method and patients

      Urinary stones were collected mostly in the nephrology service and urology service at the Hassan II Hospital in Fez. These calculations after being dried for 24hours at room temperature underwent a morphological analysis, followed by infrared spectroscopic analysis Fourier transform. After a period of about three months, morning urine of the same patients was analyzed by crystalluria to control the presence of crystals that reflect a risk of recurrence.

      Results

      In our series of 123 samples, the age of patients ranges from 2–79years. The prevalence was higher for men with a sex ratio of 1.3. The results of the analysis calculations showed that 61% were formed of calcium oxalate and 15% of uric acid and 25% of stones were carbapatite, struvite, cystine… The study by crystalluria urine revealed the presence of the crystals in 69% of patients’ nephrolithiasis.

      Conclusion

      The results of our study are conformed to the series of results in other regions of Morocco regarding the predominance of calcium oxalate stones. The presence of crystals in the urine of 69% of patients may indicate other recurrences.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Comparaison médico-économique de la laparoscopie robot-assistée et de la lombotomie pour la réalisation de néphrectomies partielles pour cancer du rein

      Résumé
      Introduction

      La néphrectomie partielle robot-assistée a bénéficié d’une adoption rapide par les urologues alors que les études montrant sa supériorité par rapport aux autres techniques sont encore peu nombreuses et les coûts mal évalués notamment dans le système français.

      Objectif

      Évaluer le surcoût de la néphrectomie partielle robotique par rapport à la néphrectomie partielle ouverte.

      Matériel et méthodes

      De janvier 2010 à décembre 2013, 77 patients ont eu une néphrectomie partielle, 46 par laparoscopique robot-assistée (NPR) et 31 par lombotomie (NPO). Les 2 groupes étaient comparables. Les données financières relatives aux personnels, aux consommables et aux locaux ont été analysées.

      Résultats

      Le coût est significativement supérieur dans le groupe NPR (9253,21euros vs 7448,42euros) à cause du coût en consommables et des frais d’amortissement et d’entretien du robot. Cependant, cette différence tend à s’amenuiser à mesure de l’expérience. Il n’y avait pas de différence significative concernant la durée d’ischémie chaude, les temps opératoires et la fonction rénale à 1 mois. En revanche, les patients passaient significativement moins de temps en salle de réveil (159minutes vs 205minutes, p =0,004), avaient moins de complications et la durée d’hospitalisation était significativement plus courte dans le groupe NPR (6,1jours contre 8,1jours, p =0,04).

      Conclusions

      Pour pouvoir être rentable pour l’établissement dans le système du GHS français, la néphrectomie laparoscopique robot-assistée doit être réalisée dans un établissement réalisant plus de 300 interventions robotiques par an, au cours d’une hospitalisation de 4jours ou moins, en utilisant un seul porte-aiguille et sans agent hémostatique systématique.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comparaison médico-économique de la laparoscopie robot-assistée et de la lombotomie pour la réalisation de néphrectomies partielles pour cancer du rein

      Summary
      Introduction

      Robot-assisted partial nephrectomy rapidly took on among urologists, even though studies showing its superiority over other techniques are still scarce and its costs hard to evaluate, especially in the French medical system.

      Objective

      To evaluate the cost overrun of robot-assisted partial nephrectomy compared to that of open partial nephrectomy.

      Equipment and methods

      From January 2010 to December 2013, 77 patients underwent a partial nephrectomy, 46 of which by robot-assisted laparoscopy and the remaining 31 by lombotomy. The two groups were similar in composition. Economic data regarding the staff, the consumables and the premises involved have been analyzed.

      Results

      Costs are significantly higher in the NPR group (9253.21euros vs. 7448.42euros) due to higher consumable expenses as well as the costs pertaining to the amortization and maintenance of the robot. Yet, that difference tends to diminish as the duration of the experiment increases. No significant difference was found in warm ischemia times, operation duration and renal function a month after the operation. On the other hand, patients from the NPR group spent a significantly smaller amount of time in recovery room (159minutes vs. 205minutes, P =0.004), presented fewer complications and were discharged faster (6.1days vs. 8.1days, P =0.04).

      Conclusions

      To be profitable for the hospital in the French GHS system, robot-assisted partial nephrectomy must take place in a complex where at least 300 robot-assisted interventions are performed annually, in the framework of a hospitalization lasting four days or less, the use of a single needle holder and no systematic use of a haemostatic agent.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Éventrations lombaires symptomatiques après néphrectomies par lombotomie : quels sont les facteurs de risque ?

      Résumé
      Objectif

      Les éventrations lombaires secondaires aux néphrectomies par lombotomie sont rares mais peuvent entraîner une gêne esthétique, un inconfort ou une occlusion digestive. L’objectif de l’étude est la mise en évidence de leurs facteurs de risque.

      Patients et méthodes

      Une comparaison rétrospective des caractéristiques des patients d’un centre hospitalier universitaire ayant eu une éventration lombaire secondaire à une néphrectomie par lombotomie, symptomatique et traitée chirurgicalement (groupe éventration ou GE) versus celles des patients ayant eu une néphrectomie par lombotomie sans éventration postopératoire (groupe témoin ou GT) a été réalisée par test t de Student et test de Mann-Whitney (degré de significativité statistique p <0,05). Le nombre de patients inclus a été a priori défini par randomisation aléatoire de 4 témoins pour 1 éventration.

      Résultats

      De 2004 à 2014, 417 néphrectomies par lombotomie ont été réalisées. Quarante-cinq patients ont été inclus : 9 dans le GE et 36 dans le GT. L’analyse statistique ne montrait pas de différence significative GE versus GT pour les critères poids, taille, Indice de Masse Corporelle (IMC), urgence, chirurgie partielle, latéralité du geste, résection de côte, cœlio-conversion, complications postopératoires, tabac, diabète, antécédents cardiovasculaires, obésité et sexe mais montrait une différence significative pour l’âge, la durée opératoire, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et l’obésité sévère (IMC>35) avec respectivement p =0,05, p =0,02, p =0,04 et p =0,02.

      Conclusion

      Les facteurs de risque d’éventrations lombaires secondaires aux néphrectomies par lombotomie sont l’âge, la durée opératoire, l’obésité sévère et la BPCO.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Éventrations lombaires symptomatiques après néphrectomies par lombotomie : quels sont les facteurs de risque ?

      Summary
      Objective

      Lumbar incisional hernias after open nephrectomy are rare but can lead to aesthetic disorder, discomfort or intestinal obstruction. The aim of the study is to highlight their risk factors.

      Patients and methods

      The characteristics of patients who suffered from symptomatic and surgically treated lumbar incisionnal hernia after open nephrectomy (study group “GE”) were compared to those of patients who underwent open nephrectomy without postoperative incisional hernia (control group “GT”) using the Student's t test and Mann-Whitney test (statistical significance P value<0.05). GT patients were randomly selected with a 1/4 ratio (1 lumbar incisionnal hernia vs 4 controls).

      Results

      From 2004 to 2014, 417 open nephrectomies were performed in one university hospital. Forty-five patients were included: 9 in GE and 36 in GT. There was no statistically significant difference between GT and GE for weight, height, body mass index (BMI), emergency, partial nephrectomy, laterality, rib resection, laparoscopic conversion to open surgery, postoperative complications, smoking, diabetes mellitus, cardiovascular history, obesity and sex, but there was a statistically significant difference for age, operative time, chronic obstructive pulmonary disease (COPD) and severe obesity (BMI>35) with, respectively, P =0.05, P =0.02, P =0.04 and P =0.02.

      Conclusion

      Risk factors for lumbar incisional hernia after open nephrectomy are age, operative time, severe obesity and COPD.

      Level of evidence

      5.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Cryothérapie pour les tumeurs rénales : le début d’expérience de notre centre

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les résultats oncologiques et fonctionnels après un traitement par cryoablation pour des tumeurs rénales dans notre centre.

      Patients et méthode

      Étude rétrospective concernant 28 tumeurs pour 26 patients chez qui une cryoablation a été réalisée de novembre 2006 à juin 2011. Les caractéristiques des patients et des tumeurs ainsi que les données péri- et postprocédure ont été répertoriées. Une biopsie a été réalisée systématiquement avant chaque procédure. Le protocole de suivi comprenait une imagerie de contrôle à 1 mois, puis tous les 3 mois pendant 1 an, puis tous les 6 mois pendant 2ans, puis annuellement. Le succès a été défini par l’absence de rehaussement dans la zone traitée, après injection de produit de contraste, lors des différents contrôles d’imagerie.

      Résultats

      Les patients avaient un âge, un indice de comorbidité selon Charlson et un BMI moyens de 70,1ans, 6 et 29kg/m2 respectivement. Ont été inclus onze reins uniques dont quatre transplants. Les tumeurs avaient une taille moyenne de 29,5 (±9,8) mm et étaient représentées majoritairement par des carcinomes rénaux à cellules claires (16/28), endophytiques (17/28) et médiorénales (14/28). Vingt-cinq cryoablations ont été réalisées par voie percutanée, deux par lombotomie, parmi les complications nous avons noté deux pneumothorax perprocédures et six complications mineures postprocédure (≤Clavien 2). Il n’y a eu aucune complication majeure. Le suivi moyen était de 27,5 mois (±15,7). Il n’y a pas eu de modification significative de la fonction rénale. La survie globale et la survie spécifique étaient de 100 % tandis que la survie sans récidive était de 78,6 % (5 récidives et un 1 échec de traitement).

      Conclusion

      La cryoablation percutanée offre une alternative mini-invasive, avec un contrôle oncologique satisfaisant, pour les patients porteurs de petites tumeurs rénales qui ne peuvent pas bénéficier d’une chirurgie d’exérèse.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cryothérapie pour les tumeurs rénales : le début d’expérience de notre centre

      Summary
      Objective

      To evaluate oncologic and functional outcomes after percutaneous cryoablation (PCA) for renal masses based on our single center experience.

      Patients and methods

      We retrospectively identified 26 patients who underwent PCA for 28 tumors between November 2006 and June 2011. Patient's demographics and baseline clinical characteristics, tumor features, perioperative information, and postoperative outcomes we rerecorded. A biopsy was performed systematically before each procedure. Control imaging was obtained at 1, 3, 6 and 12 months, and yearly thereafter. Oncological outcomes were determined by radiographic evidence of tumor recurrence, which was defined by contrast enhancement at the cryoablation site on control imaging at M3.

      Results

      Patients had mean age of 70.1 years, mean Charlson comorbidity index (CCI) and body mass index) were 6 and 29kg/m2 respectively. There were 11 kidney transplants, including 4 solitary. Mean tumor size was 29.5mm and was represented mainly by clear cell renal cell carcinomas (16/28), endophytic (17/28) and midkidney (14/28) (±9.8). Twenty-five cryoablations were performed percutaneously by two lumbotomy. Mean clearance preoperative MDRD was 66,1mL/min. Mean length of stay was 3.3 days (±2.2). Intraoperative complications consisted of 2 pneumothorax and 6 minor complications postoperative (Clavien≤2). There were no major complications. Mean follow-up was 27.5 months (±15.7), MDRD clearance distance was 61.9mL/min. Overall survival and disease-specific survival was 100%, while the recurrence-free survival was 78.6% (5 recurrences and 1 failure treatment).

      Conclusion

      The percutaneous cryoablation provides a safe and oncologically to extirpative surgery for renal masses in patients with significant medical comorbidities.

      Level of evidence

      5.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Modalités de castration dans la prise en charge du cancer de la prostate : sont-elles toutes équivalentes ?

      Résumé
      But

      L’objectif de cet article est de faire le point sur les données récentes d’effets secondaires et d’efficacité des différentes modalités de castration.

      Matériel

      Une revue de la littérature a été effectuée en avril 2015 au travers des bases PubMed et Embase. Des algorithmes combinés utilisant les mots clés « prostate cancer », « castration », « agonist », « antagonist », « orchiectomy », « GnRH », « FSH », « androgen deprivation therapy » ont été utilisés.

      Résultats

      Les études récentes mettent en avant les différences pharmacologiques entre antagonistes et agonistes de la GnRH en termes de rapidité, de profondeur, de stabilité de la castration et de diminution du taux de FSH. Ces différences biologiques pourraient avoir des répercussions cliniques, oncologiques, d’une part, en ce qui concerne le contrôle biologique de la maladie et le délai avant résistance à la castration, et d’effets secondaires d’autre part, notamment cardiovasculaires. Le rôle de la profondeur et de la stabilité de la baisse de testostérone, d’une part, de la FSH d’autre part, ainsi que l’inhibition directe des récepteurs de la GnRH extra-hypophysaires par l’antagoniste sont les principales hypothèses avancées pour expliquer ces différences potentielles.

      Conclusions

      Les études récentes soulignent des différences entre agonistes et antagoniste de la GnRH qui pourraient avoir des conséquences cliniques pour le patient. D’autres études de fort niveau de preuve sont néanmoins nécessaires pour confirmer ces nouvelles données, qui ne peuvent être considérées qu’au stade hypothétique actuellement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Modalités de castration dans la prise en charge du cancer de la prostate : sont-elles toutes équivalentes ?

      Summary
      Aim

      The aim of this literature review was to focus on the new highlights regarding oncologic and safety outcomes depending on the type of castration used.

      Material

      Literature search using various algorithms “prostate cancer”, “castration”, “agonist”, “antagonist”, “orchiectomy”, “GnRH”, “FSH”, “androgen deprivation therapy” has been performed in April 2015, through the PubMed and Embase databases.

      Results

      GnRH agonists and antagonists are both currently used in clinical practice. Nevertheless, differences regarding their pharmacologic properties have been highlighted in recent studies, specifically regarding the rapidity, sustainability and depth of the castration, but also the decrease in FSH level. Such differences may have oncological impact on the patient, regarding the disease biological control and the time to progression, and a tolerability impact, especially on the cardiovascular risks. The role of the depth and the sustainability of the castration in one hand, the FSH impact in the other hand, as well as a direct inhibition on extra-pituitary GnRH receptors by antagonist might explain these differences.

      Conclusions

      Recent studies suggest differences between GnRH agonists and antagonist that could impact the patient clinical outcomes. However, further high level of evidence comparative studies remains warranted.

    • Le syndrome de Klingsor

      Prog Urol, 2016, 5, 26, 329-330

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Editorial Board

      Prog Urol, 2016, 5, 26, i

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    progres-en-urologie

    Contenu protégé