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    Numéro 6- Volume 25- pp. 293-362 (Mai 2015)

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    • À propos d’une tumeur rarissime du rein : la tumeur mixte épithéliale et stromale maligne

      Résumé

      La tumeur mixte épithéliale et stromale du rein est une entité rare, récemment introduite dans la classification de l’Organisation mondiale de la santé 2004. Elle correspond habituellement à une tumeur bénigne associant en proportion variable une composante mésenchymateuse et une composante épithéliale. La transformation maligne est rare, seulement onze cas de TMES maligne sont rapportés dans la littérature. Nous rapportons l’observation d’une jeune patiente de 27ans sans notion d’imprégnation hormonale estroprogestative qui consultait dans un tableau d’occlusion intestinale aiguë. La tomodensitométrie abdominale objectivait une volumineuse masse rénale comprimant le côlon. L’examen histologique de la pièce de néphrectomie montrait une prolifération tumorale biphasique comportant un contingent épithélial bénin et un contingent stromal sarcomateux. L’étude immuno-histochimique et cytogénétique étaient en faveur du diagnostic de tumeur mixte épithéliale et stromale maligne.

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      À propos d’une tumeur rarissime du rein : la tumeur mixte épithéliale et stromale maligne

      Summary

      Mixed epithelial and stromal tumor of the kidney is a recently described neoplasm that predominantly affects perimenopausal women. Few cases with malignant features have been reported. Here, we report the case of malignant mixed epithelial and stromal tumor of the kidney with sarcomatous transformation arising in a 27-year-old female. She presented with abdominal discomfort. Computed tomography of the abdomen revealed a large compressive mass arisen from the left kidney with solid and focal cystic components. The patient underwent left radical nephrectomy. Histologic sections showed benign and malignant components. The benign component consisted of multiple tubules and variably sized cysts lined by benign epithelium. The malignant component was composed of undifferentiated cellular spindle cell sarcoma. By immunohistochemical studies, the epithelial component was positive for cytokeratins and epithelial membrane antigen (EMA). The stromal component displayed strong immunohistochemical expression of vimentin, CD99, bcl2; and was negative for cytokeratins, desmin, SMA, S-100, estrogen receptor (ER) and progesterone receptor (PR). Analysis by reverse transcriptase polymerase chain reaction (RT-PCR) failed to identify the SYT-SSX1 or SYT-SSX2 fusion transcripts characteristic of synovial sarcoma.

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    • Tasquinimod : ou comment agir sur le microenvironnement dans le cancer métastatique de la prostate

      Résumé

      Malgré l’introduction récente de nouveaux médicaments, le cancer métastatique de la prostate, résistant à la castration (mCPRC) est une affection de mauvais pronostic, pour laquelle le besoin de nouvelles approches thérapeutiques reste important. Le tasquinimod est une molécule originale, administrée par voie orale, en cours d’évaluation en phase III dans le mCPRC. Le tasquinimod cible le microenvironnement tumoral, au niveau de ses composantes immunitaires et angiogéniques. Son action spécifique sur la protéine S100A9 restaure les défenses immunitaires et réduit l’angiogenèse tumorale. Une étude de phase II randomisée en double-aveugle contre placebo, a montré une amélioration de plus de 50 % de la survie sans progression des patients atteints de mCPRC traités par le tasquinimod. À la dose de 1mg/jour, la tolérance du produit est apparue acceptable. Dans cette revue, nous présentons les résultats précliniques et cliniques obtenus avec le tasquinimod, avec un regard particulier sur l’originalité de son mode d’action.

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      Tasquinimod : ou comment agir sur le microenvironnement dans le cancer métastatique de la prostate

      Summary

      Despite the recent introduction of new drugs, castration-resistant metastatic prostate cancer, (mCRPC) remains a poor prognosis disease, with a crucial need for new therapeutic approaches. Tasquinimod is a newly developed molecule, orally administered, currently evaluated in phase III studies. Tasquinimod targets the tumor microenvironment, focusing on the angiogenic and immune components. Its specific action on the S100A9 protein restores immunity and reduces angiogenesis. A phase II double-blind randomized study against placebo showed an improvement of more than 50% of progression free survival in the group of mCRPC patients treated with tasquinimod, as compared to the placebo group. At a dose of 1mg/day, the tolerance of tasquinimod appeared acceptable. This review presents the available preclinical and clinical results of tasquinimod, with a particular focus on the originality of its mode of action.

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    • Infections fongiques et matériel urétéral : quelle prise en charge ?

      Résumé
      Introduction

      Les infections urinaires à Candida spp. sont surtout rencontrées en milieu hospitalier. La prise en charge d’une candidurie sur matériel urétéral n’est pas consensuelle. L’objectif de ce travail était de réaliser une revue de littérature concernant la définition, la physiopathologie, la prise en charge et la prévention des candiduries sur endoprothèse urétérale.

      Matériel et méthodes

      Une recherche a été effectuée sur Medline à partir des mots clés suivants : Candida , fungal  ; urinary tract infection  ; ureteral stent  ; ureteric stent  ; double-J pigtail .

      Résultats

      Le seuil pour définir une candidurie est de 105UFC/mL. Elle reflète plusieurs tableaux cliniques différents de la colonisation à la candidémie. Les espèces retrouvées sont principalement Candida albicans (19–72 %) et Candida glabrata (15,6–49,4 %). La colonisation des stents urétéraux à Candida est de 10 % et s’accompagne dans 40 % d’une candidurie, favorisée par la présence d’un biofilm. La prévention des infections sur prothèse urétérale nécessite un changement régulier du matériel tous les 3–6 mois selon les groupes à risque de patients. En cas de candidurie symptomatique sur prothèse urétérale, un traitement antifongique doit être entrepris 48h à 3 semaines avant le changement de prothèse, afin de permettre une meilleure stérilisation des urines et éviter la recolonisation du stent. Le fluconazole est la molécule de choix à utiliser.

      Conclusion

      La colonisation des prothèses endo-urétérales à Candida est fréquente et peut être responsable d’infection symptomatique. Un traitement antifongique doit être introduit avant changement du matériel urétéral sans qu’un délai de traitement consensuel avant l’intervention ne soit retrouvée dans la littérature.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Infections fongiques et matériel urétéral : quelle prise en charge ?

      Summary
      Introduction

      Urinary tract infections due to Candida species are mostly encountered in hospital environment. The management of candiduria on ureteral catheter is not consensual. The objective of our work was to make a review of medical literature related to definition, physiopathology, management and prevention of candiduria on ureteral catheter.

      Material and methods

      The research was made on Medline using the following keywords: Candida ; fungal; urinary tract infection; ureteral stent; ureteric stent; double-J pigtail.

      Results

      The threshold defining candiduria is 105 CFU/mL. Candiduria corresponds to many different clinical presentations from colonization to candidemia. Species found are mostly Candida albicans (19–72%) and Candida glabrata (15.6–49.4%). The colonization of ureteral stent due to Candida is of 10% and comes with candiduria in 40% of the cases, due to the presence of biofilm. Prevention of infections on ureteral stents requires a regular change of material every 3–6 months depending on the patients risk groups. In case of symptomatic candiduria on ureteral stent, an anti-fungal therapy should be initiated 48hours to 3 weeks before the change of the stent, in order to get a sterilization of urines and prevent the recolonization of the stent. Fluconazole is the drug of choice to use.

      Conclusion

      Colonization of ureteral stents due to Candida is common and can be responsible of symptomatic infection. Anti-fungal therapy should be introduced before the change of the stent but a consensual duration of treatment before surgery is not found in the literature.

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    • La polyurie nocturne est-elle plus fréquente chez les patients parkinsoniens ?

      Résumé
      Objectif

      La nycturie est un motif de plainte fréquent dans la population de patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique (MPI). Les conséquences y sont d’autant plus importantes que ces patients ont des troubles moteurs et donc un risque majeur de chute nocturne. L’objectif de l’étude était de déterminer le mécanisme de la nycturie chez les patients ayant une MPI, en déterminant la prévalence de la polyurie nocturne (PN) dans cette population.

      Méthode

      Une étude prospective par catalogue mictionnel a été réalisée sur 70 patients consécutifs consultant en neurologie pour un suivi programmé de MPI à un stade non sévère. Une nycturie était définie par 1 ou plusieurs levers réveillant le patient pour uriner. La prévalence de la polyurie nocturne (PN) a été analysée selon deux définitions : une diurèse nocturne supérieure ou égale à 33 % de la diurèse totale (NUV33), qui correspond à la définition de l’ICS (International Continence Society) et une diurèse nocturne supérieure ou égale à 90mL/h (NUP90).

      Résultats

      L’âge moyen des patients était de 71ans (45–86, sex-ratio 33/30). La durée moyenne de la MPI était de 6,76ans. La prévalence de la PN était de 64,5 % selon la définition NUV33 et 17,7 % selon la définition NUP90. Chez les patients ayant une nycturie, la prévalence de la PN était de 66 % (NUV33) et 21,5 % (NUP90). Aucune association n’a été observée entre la durée d’évolution de la MPI et la prévalence de la nycturie et de la PN. Les patients de 70ans et plus avaient plus souvent une PN selon la définition NUV33 que les moins de moins de 70ans (72,7 % versus 55,17 %, p =0,015). Les hommes avaient plus fréquemment une nycturie (33,3 % versus 20,7 %, p =0,027).

      Conclusion

      La prévalence de la PN et de la nycturie a été analysée chez des patients atteints de MPI à un stade non sévère. Cette prévalence n’est pas apparue plus élevée que dans la population générale du même âge. Le mécanisme de la nycturie chez les patients atteints de MPI n’est pas univoque et requiert la réalisation d’un catalogue mictionnel.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La polyurie nocturne est-elle plus fréquente chez les patients parkinsoniens ?

      Summary
      Objective

      Nocturia is a frequent complaint in the population of idiopathic Parkinson's disease patients (IPD). The consequences of nocturia in the IPD population are at high importance as these patients have motor problems and therefore a risk of nocturnal fall. The aim of the study was to determine the mechanism of nocturia in patients with MPI, by determining the prevalence of nocturnal polyuria (NP) in this population.

      Method

      A prospective study by bladder diary was conducted on 70 consecutive IPD patients consulting for regular neurological follow-up at a non-severe stage. Nocturia was defined as 1 or more awakenings to urinate. Two definitions of NP were used: nocturnal diuresis 33% or higher of the total diuresis (NUV33), which is the ICS (International Continence Society) definition, and nocturnal diuresis 90mL/h or higher (NUP90).

      Results

      The mean patient age was 71 years (45–86, sex ratio 33/30). On average, patients were diagnosed for IPD 6.76 years earlier. The prevalence of NP was 64.5% according to NUV33 definition, and 17.7% according to NUP90 definition. Among patients with nocturia, the prevalence of NP was 66% (NUV33) and 21.5% (NUP90). No association was observed between disease duration of the IPD and the prevalence of nocturia and NP. Patients 70 years and older were more likely to have NP as defined by NUV33 than those less than 70 years (72.7% versus 55.17%, P =0.015). Men had more frequently nocturia (33.3% versus 20.7%, P =0.027).

      Conclusions

      The prevalence of NP and nocturia was analyzed in patients with IPD at a non-severe stage. This prevalence was not higher than in the general population of the same age. The mechanism of nocturia in patients with IPD is not unambiguous and therefore requires to be explored by a bladder diary.

      Level of evidence

      4.

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    • Comparaison de coûts de deux modalités de retraitement des urétéroscopes souples au CHU de Dijon

      Résumé
      Introduction

      Le CHU de Dijon s’est positionné en faveur d’une stérilisation de certains de ses endoscopes souples. Cette décision est intervenue dans le cadre d’une acquisition d’un stérilisateur à basse température. L’objectif est de comparer le coût réel de retraitement d’un urétéroscope thermosensible par stérilisation à celui d’un traitement par désinfection de haut niveau (DHN) en paillasse semi-automatique.

      Matériel et méthodes

      Sur la période du 1er juin au 31 décembre 2013, l’urétéroscope étudié a été exclusivement retraité par stérilisation à basse température (SBT). Comparativement, nous avons calculé le nombre de retraitements par désinfection à l’acide peracétique qui auraient été nécessaires sur cette même période. Une étude observationnelle de coût direct par micro-costing nous a permis de déterminer l’ensemble des ressources consommées par chacune de ces stratégies. Les coûts spécifiques à l’utilisation de la SBT ont été issus du forfait de prise en charge facturé par la stérilisation centrale au CHU de Dijon.

      Résultats

      Au cours des sept mois d’étude, l’urétéroscope a été utilisé et stérilisé à 11 reprises. Avec un retraitement par désinfection chimique, 32 procédures auraient été nécessaires. En comparant ces 2 stratégies, une différence de coût est mise en évidence en faveur de la SBT avec une économie réelle de 43,8 % par rapport à la DHN (1154,77 € versus 649,40 €).

      Conclusion

      Au total, cette étude micro-économique confirme et consolide notre choix de SBT des urétéroscopes thermosensibles sans parler des avantages théoriques offerts en matière de niveau de risque infectieux.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comparaison de coûts de deux modalités de retraitement des urétéroscopes souples au CHU de Dijon

      Summary
      Introduction

      The University Hospital of Dijon has selected sterilization for some of its flexible endoscopes. The decision came as part of an acquisition of a low-temperature sterilizer. The objective is to compare the actual cost of reprocessing a heat-sensitive ureteroscope by sterilization to a high-level disinfection (HLD) in semi-automatic bench.

      Material and methods

      From June 1 to December 31, 2013, the ureteroscope has been exclusively reprocessed by low-temperature sterilization (LTS). In parallel, the theorical number of peracetic acid disinfection that should have been made was simulated. An observational study of actual costs by micro-costing technique allowed us to determine the set of resources consumed by each of these strategies. Specific costs of sterilization were from the billing terms provided with the central sterile services department.

      Results

      During the 7months of study, the ureteroscope was used and sterilized 11 times. Thirty-two chemical disinfection procedures would have been necessary. Comparing these two strategies, a cost difference is highlighted for the LTS with a real economy of 43.8% compared with HLD (1154.77 € versus 649.40 €).

      Conclusion

      All in all, this micro-economic study confirms and strengthens our previous decision for selecting LTS for heat-sensitive ureteroscopes. On top of better micro-economic outcomes, it also provides benefits in theoretical risk analysis of transmission of infection.

      Level of evidence

      4.

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    • Récidive biochimique après traitement curatif d’un adénocarcinome prostatique localisé : intérêt de la TEP à la choline dans l’évaluation de la récidive locale

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’intérêt de la tomographie par émission de positon (TEP) à la choline marquée dans l’adénocarcinome prostatique localisé ou localement avancé en récidive biochimique après traitement curatif initial, pour le diagnostic de récidive locale isolée.

      Matériel et méthodes

      De février 2011 à février 2014, 55 patients ont bénéficié d’une TEP à la 18 fluorocholine suite à une rechute biochimique après un traitement à visée curative d’un adénocarcinome prostatique localisé ou localement avancé. Les traitements de la maladie initiale étaient 19 prostatectomies radicales, 18 radiothérapies, 13 radio-hormonothérapies et 3 curiethérapies. L’âge médian était de 65ans (50–79). Le staging initial était 17 T1, 23 T2 et 15 T3, 52 étaient N0 et 3 N1. Le PSA médian était de 12 (3–127). Le score de Gleason était inférieur à 7, égal à 7 et supérieur à 7 chez 21, 25 et 9 patients, respectivement. Le délai moyen avant récidive était de 69,5 mois (8–147) avec un PSA médian de 2,9ng/mL (0,48–41).

      Résultats

      Dans 42 cas, l’imagerie TEP à la choline a objectivé des foyers hyperfixants évocateurs de récidive, métastatique (6), ganglionnaire (26) et locale isolée (10). La présence d’une hyperfixation locale à la TEP a fait réaliser dans 5 cas des biopsies prostatiques confirmant la récidive histologique de l’adénocarcinome dans 4 cas. Parmi les 10 patients en récidive locale isolée, 8 ont bénéficié d’un traitement par radiothérapie de rattrapage. Parmi les 13 cas où la TEP à la choline n’a pas montré de récidive, 7 IRM multiparamétriques pelviennes ont été réalisées. L’IRM a montré une récidive locale chez 3 patients, confirmée dans 2 cas par des biopsies prostatiques.

      Conclusion

      Dans notre série, en cas de récidive biochimique d’un adénocarcinome prostatique localisé ou localement avancé, la TEP choline permettait de détecter une récidive locale isolée dans près de la moitié des cas mais ne présentait pas une sensibilité suffisante pour exclure une récidive locale en cas de négativité. Elle ne se substituait pas à l’IRM ou à des biopsies prostatiques complémentaires.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Récidive biochimique après traitement curatif d’un adénocarcinome prostatique localisé : intérêt de la TEP à la choline dans l’évaluation de la récidive locale

      Summary
      Objective

      To establish 18 fluorocholine-positron emission tomography/computed tomography (F-PET/CT) performances for the detection of local recurrence in a population of patients with biochemical failure after primary curative treatment for localized prostate carcinoma.

      Material and method

      From February 2011 to February 2014, 55 patients underwent a F-PET/CT for biochemical relapse after primary radical therapy for prostate cancer localized or locally advanced. Primary therapies for prostate cancer were 19 radical prostatectomy, 18 radiotherapy, 13 radiotherapy with hormonal treatment, 3 brachytherapy. The median age was 65 years (50–79). The initial staging was 17 T1, 23 T2 and 15 T3, 52 were N0 and N1 3. The median PSA was 12 (3–127). The Gleason score was less than 7, equal to 7 and greater than 7 at 21, 25 and 9 patients respectively. The average time to recurrence was 69.5 months (8–147) with a median PSA of 2.9ng/mL (0.48–41).

      Results

      In 42 cases, F-PET/CT showed uptake, suggesting a recurrence, metastatic (6), nodal (26) or local isolated (10). The focal uptake in PET commissioned in 5 cases prostate biopsy, confirming the histological recurrence of prostate cancer in 4 cases. Among the 10 patients with isolated local recurrence, 8 underwent salvage radiotherapy. Of the 13 cases where the (F-PET/CT) showed no recurrence, 7 multiparametric MRI were performed. The MRI showed a local recurrence in 3 patients, the diagnoses were confirmed with prostate biopsy for two of them.

      Conclusion

      In our study, for the patients with biochemical relapse of prostate adenocarcinoma localized or locally advanced, (F-PET/CT) was able to detect local recurrence isolated in nearly half the cases but did not show sufficient sensitivity to exclude recurrence local if negative. It does not replace MRI or additional prostate biopsy.

      Level of evidence

      5.

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    • Le type de drainage postopératoire modifie-t-il les résultats de l’urétérorénoscopie souple pour la fragmentation laser des calculs rénaux ?

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de notre étude était d’évaluer si le type de drainage postopératoire par sonde double J (SDJ) ou par sonde urétérale (SU) modifiait les résultats après urétérorénoscopie souple (URS) pour le traitement des calculs rénaux.

      Matériel et méthodes

      Nous avons analysé rétrospectivement 162 premières procédures d’URS pour calculs rénaux entre janvier 2010 et janvier 2013. Nous avons comparé les caractéristiques cliniques, les données périopératoires et le taux de succès après traitement en fonction de la mise en place d’une SU ou d’une SDJ.

      Résultats

      Nous avons inclus 162 patients. Une SDJ et une SU ont été utilisées respectivement dans 117 (72,2 %) et 45 (27,8 %) cas. Les groupes étaient comparables concernant l’âge (p =0,92), le nombre de calculs (p =0,68), le diamètre cumulatif des calculs (p =0,342) et la présence préopératoire d’une SDJ (p =0,117). Les chirurgiens en début d’expérience mettaient plus fréquemment une SDJ (86 % vs 62 % ; p =0,001). Le temps opératoire était plus long dans le groupe de patients drainés par SDJ (96,2±35min vs 81,2±5min ; p =0,018). La durée d’hospitalisation (p =0,804), le taux de complications postopératoires (p =0,148) et l’absence de calcul résiduel (p =0,116) étaient comparables entre les deux types de drainage.

      Conclusion

      Le drainage postopératoire par SDJ est utilisé plus souvent par les urologues au début de leur expérience et est associé à un temps opératoire plus long. Cependant, le type de drainage ne modifie pas les résultats postopératoires en termes de complications, de durée d’hospitalisation et d’absence de calcul résiduel.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le type de drainage postopératoire modifie-t-il les résultats de l’urétérorénoscopie souple pour la fragmentation laser des calculs rénaux ?

      Summary
      Introduction

      The aim of the current study was to evaluate if the postoperative drainage type modified the outcomes after retrograde flexible ureteroscopy (f-URS) and intracorporeal lithotripsy f-URS for intrarenal stones.

      Material and methods

      We retrospectively analyzed 162 procedures of f-URS for intrarenal stones between January 2010 and January 2013 at a single institute. Independent-sample t- tests and chi-square tests were used for comparisons of means and proportions between patients with ureteral stent or double pigtail stents.

      Results

      There were 86 males (52.8%) and 77 females (47.3%) with a mean age of 52.8±17years. Double pigtail stents and ureteral stents were used in 117 (72.2%) and 45 (27.8%) cases, respectively. Cases with postoperative double pigtail stents had a longer operative time (96.2±35min vs 81.2±5min; P =0.018) and were less often operated by an experienced surgeon (P =0.001). Length of hospital staying (P =0.804), postoperative complication (P =0.148) and stone free status (P =0.116) were not different between postoperative drainage by double pigtail and ureteral stents.

      Conclusion

      Postoperative drainage by double pigtail stent was used more often by surgeons in the beginning of their RIRS experience and was associated with longer operation time. Nevertheless, the postoperative drainage type did not modify the outcomes regarding the postoperative complication rate, the length of hospital staying and the stones free rate.

      Level of evidence

      5.

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    • Expérience initiale de 225 premiers cas d’urétéroscopie souple laser dans un centre hospitalier périphérique

      Résumé
      Introduction

      Au cours de la dernière décennie, l’apparition de l’urétéroscopie souple associée à la fragmentation laser (URSS-L) a révolutionné la prise en charge des calculs du haut appareil urinaire. Notre centre est un hôpital périphérique qui s’est doté en janvier 2011 de cette technologie. Nous rapportons ici notre expérience initiale basée sur les 225 premiers cas.

      Matériel et méthode

      Cette étude est une analyse descriptive, rétrospective, monocentrique. Les dossiers des 225 premiers patients opérés de manière consécutive sur 26 mois par 3 chirurgiens urologues ont été analysés. Les données épidémiologiques, opératoires, les résultats et enfin les complications ont été recueillis puis analysés. Nous avons utilisé 2 urétéroscopes souples (1 numérique et 1 optique fibré). La source laser était un laser Holmium (Stonelight) à une puissance de 5watts.

      Résultats

      L’âge moyen était de 53ans (±10,2) et la taille moyenne des calculs de 11 mm (±2,3). Dans 49 % des cas, l’URSS-L a été choisie en première intention, sans aucun autre traitement préalable. Dans 51 % des cas, elle était utilisée après échec des autres traitements (LEC dans 70 % des cas). Les durées opératoires et d’hospitalisation moyennes étaient respectivement de 72minutes (±16,6) et de 2,6jours (±0,8). Dans 93 % des cas, la première séance d’urétéroscopie a permis l’élimination du calcul sans fragment résiduel significatif à 1mois. La fréquence des complications postopératoires a été estimée à 8 %, et toutes les complications étaient mineures (Clavien I et II).

      Conclusion

      L’URSS-L nous est apparue comme une technique sûre et efficace, permettant le traitement de la totalité des calculs du haut appareil urinaire, notamment en cas d’échec des autres techniques. De ce fait, sa place en première intention s’est progressivement répandue dans notre pratique, surtout chez les patients obèses, sous anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire, ou ayant un calcul du calice inférieur.

      Niveau de preuve

      Niveau 5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Expérience initiale de 225 premiers cas d’urétéroscopie souple laser dans un centre hospitalier périphérique

      Summary
      Introduction

      During the last decade, the advent of flexible ureteroscopy with laser lithotripsy has revolutionized the management of upper urinary tract stones. Our center is a primary care hospital that is equipped with this technology since January 2011. This study reported our initial experience of first 225 cases.

      Materiel and methods

      This study is a descriptive, retrospective and monocentric analysis. The first 225 cases, operated consecutively by 3 surgeons during 26months, were analyzed. We have used 2 flexible ureteroscopes (1 digital, 1 optical). Laser source was an Holmium laser (Stonelight) at a power of 5watts.

      Results

      The mean age was 53years (±10.2) and the mean stones size was 11mm (2.3). In 49% of cases, ureteroscopy was chosen for the first, without prior treatment. In 59% of cases, ureteroscopy was used after failure of other treatment (ESWL in 70% of cases). The mean operative time was 72minutes (±16.6) and the mean length of stay was 2.6days (±0.8). The first session of ureteroscopy was a success in 93% of cases without residual fragments after 1month. The frequency of postoperative complications was estimated at 8% (Clavien I and II).

      Conclusion

      Flexible ureteroscopy with laser lithotripsy was a safe and effective technique, allowing the treatment of all upper urinary tract stones, especially on failure of other treatment. Its place in the first intention is widespread in our exercise, especially among obese patients, patients on anticoagulant therapy or with stone of the lower pole.

      Level of evidence

      Level 5.

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    • Cystectomie cœlioscopique et urétérostomie transiléale pour vessies neurologiques et assimilées. Morbidité et amélioration de la qualité de vie des patients

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer la morbidité et les suites fonctionnelles des cystectomies laparoscopiques avec dérivation urinaire non continente chez les sujets neurologiques.

      Matériels

      Entre août 2007 et octobre 2013 42 patients ayant une vessie neurologique ont eu une cystectomie laparoscopique suivie d’une courte laparotomie pour extraire la pièce et faire une urétérostomie cutanée transiléale. Leurs dossiers ont été revus pour préciser l’indication et décrire les suites opératoires et fonctionnelles. Une évaluation téléphonique des patients par l’échelle PGI-I qui porte sur l’amélioration de la qualité de vie urinaire ressentie par le patient ainsi que de leurs médecins traitants a été réalisée pour apprécier le résultat fonctionnel.

      Résultats

      L’indication a concerné 42 patients dont 18 avaient une sclérose en plaques, 9 sujets avaient une vessie neurologique post-traumatique, 5 avaient une vessie hyperactive, 2 avaient une incontinence mixte, 1 avait une maladie de Devic, 1 avait une incontinence d’effort, 1 avait un lichen vulvaire, 1 avait une maladie de Laurence Moon Biedle Bardet, 1 avait une neuropathie carentielle responsable d’une paraplégie spastique, 1 avait une vessie radique, 1 avait une spina bifida, 1 avait une vessie rétentioniste. Sur les 42, 10 opérés (23,81 %) ont reçu moins d’un culot globulaire (1–7). Le taux global de complications précoces était de 35,71 %. Le taux de complications tardives était de 52,38 %. La médiane de la durée d’hospitalisation était de 16jours (9–70). Le recul médian était de 34mois (1–76). La médiane du PGI-I était de 2 (1–6). Tous les médecins traitants ont décrit une meilleure situation fonctionnelle.

      Conclusion

      La cystectomie avec dérivation urinaire chez le patient neurologique reste une intervention chirurgicale exposée à un risque de complications post-opératoires non négligeable même quand le temps de cystectomie est fait par voie laparoscopique. La balance bénéfice/risque doit donc bien être évaluée individuellement avant de poser chaque indication.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cystectomie cœlioscopique et urétérostomie transiléale pour vessies neurologiques et assimilées. Morbidité et amélioration de la qualité de vie des patients

      Summary
      Objectives

      To assess morbidity and functional consequences of laparoscopic cystectomy with ileal conduit urinary diversion: in neurologic patients.

      Materials

      We reviewed the records of forty-two patients (ten men and thirty-two women) who underwent surgery between August 2007 and October 2013. The median age of the patient was 54 years old (range between 21–79 years). A laparoscopic cystectomy was performed followed by a short laparotomy to perform the ileal conduit urinary diversion. Records were reviewed to retrieve the indications and describe the postoperative and functional course. Patients and GPs were interviewed during phone calls to appreciate the quality of life by the PGII scale in order to assess the functional outcome.

      Results

      The operation was performed on 42 patients, of whom 18 had multiple sclerosis, nine a post-traumatic neurogenic bladder. Among the total population, 10 patients (23.81%) required a transfusion of at least one packed red blood cells (1–7). The overall rate of early complications was 35.71%. Belated complications were seen in 52.38% of the population. The median duration of hospital stay was 16 days (range between 9–70 days). The median follow up was 34 months (range between 1–76 months). For patients, the PGII scale rating had a median value of 6 (2–7). All referring physicians described a better functional status.

      Conclusion

      The laparoscopic cystectomy can make postoperative course smoother for the neurological patients. However, the surgeon must weigh individually the benefit of performing the operation.

      Level of evidence

      5.

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    • Complications urinaires des exentérations pelviennes pour cancer du rectum avec envahissement urinaire

      Résumé
      Objectif

      Une exentération pelvienne pour cancer du rectum est indiquée dans les formes localement avancées de tumeurs rectales ou de récidive pelvienne envahissant les organes de voisinage par contiguïté. L’objectif carcinologique est la résection complète R0. Le but de notre travail a été l’étude des complications urinaires après exentération pelvienne avec reconstruction urinaire, pour obtenir un contrôle complet de la maladie.

      Méthodes

      Entre avril 2004 et juin 2013, 42 patients ont eu une exentération pelvienne associée à un geste de reconstruction de l’appareil urinaire pour adénocarcinome d’origine rectal (primitif ou en récidive). Le geste de reconstruction urinaire était défini en fonction de l’envahissement suspecté sur l’imagerie préopératoire et des constatations peropératoires. Une étude spécifique de la morbidité urinaire précoce (dans les 30jours postopératoires) et tardive a été réalisée, ainsi que le contrôle carcinologique obtenu.

      Résultats

      Quarante-deux exentérations ont été réalisées pour cancer primitif rectal (n =15) ou pour récidive pelvienne (n =27). Une résection complète R0 a été obtenue chez 64 % des patients. La résection était incomplète (R1) sur l’appareil urinaire chez 9,5 % des patients. Les procédés de reconstruction urinaire ont été : 31 urétérostomies cutanées trans-iléales non continentes après exentération totale (intervention de type Bricker), 6 réimplantations urétérales sur vessie psoïque, 2 urétéro-iléoplasties, 2 cystectomies partielles et une ligature simple de l’uretère après exérèse urétérale associée. Le suivi médian a été de 20 mois. La mortalité péri-opératoire était de 2,3 % (n =1) et la morbidité postopératoire globale de 64 %. La morbidité urinaire précoce était de 23,8 % et tardive de 21,4 %. Cinq patients ont présenté une complication urinaire majeure (≥Clavien IIIb).

      Conclusion

      Une exentération pelvienne avec résection urinaire a permis, dans notre expérience 64 % de contrôle local de la maladie (dont 90,5 % sur l’appareil urinaire) au prix d’une morbidité précoce spécifique significative mais acceptable dans le contexte, et une mortalité faible ce qui nous semble justifier une attitude chirurgicale agressive.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Complications urinaires des exentérations pelviennes pour cancer du rectum avec envahissement urinaire

      Summary
      Objective

      Pelvic exenteration for rectal cancer is indicated in locally advanced rectal tumors or pelvic recurrence invading adjacent organs. The oncologic goal being a complete R0 resection. Our aim was to study the urinary complications resulting from pelvic exenterations with urinary reconstruction in order to obtain a complete local control of the disease.

      Methods

      Between April 2004 and June 2013, 42 patients who underwent pelvic exenteration for primary or recurrent rectal adenocarcinoma with urinary tract reconstruction were included. The urinary reconstruction was performed based on preoperative imaging and intraoperative findings. We studied early (within 30 postoperative days) and late urinary morbidity, as well as postoperative carcinologic control.

      Results

      Forty-two exenterations were performed for primary rectal cancer (n =15) or pelvic recurrence (n =27). R0 complete resection was achieved in 64% of patients. The resection was incomplete (R1) on the urinary tract in 9.5% of patients. The urinary reconstruction methods used were: 31 transileal ureterostomies after total exenteration (bricker procedure), 6 ureteral reimplantations on psoic bladder, 2 ureteroileoplasties, 2 partial cystectomies and one ureteral resection with simple ligation. The median follow-up was 20 months. The perioperative mortality was 2.3% (n =1) and postoperative overall morbidity was 64%. Early and late urinary morbidity was 23.8% and 21.4% respectively. Six patients developed major urinary complications (≥Clavien IIIb).

      Conclusion

      Pelvic exenteration with urinary resection resulted in our experience, in a local disease control of 64% (including a 90.5% for the urinary tract) at the price of an acceptable early specific morbidity and a low mortality that seems to justify an aggressive surgical approach.

      Level of evidence

      5.

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    • L’urologie pédiatrique ambulatoire en France : une pratique encore trop peu développée. Résultats d’une enquête de la section française d’urologie pédiatrique (SFUP)

      Résumé
      Objectif

      La chirurgie ambulatoire est une modalité de prise en charge très adaptée à l’enfant dont nous souhaitions évaluer le développement actuel en France dans le domaine de l’urologie pédiatrique.

      Matériel et méthodes

      Un questionnaire a été adressé à tous les centres français de chirurgie pédiatrique comportant au moins un praticien membre de la section française d’urologie pédiatrique. Les interrogations portaient sur l’organisation et les actes d’urologie réalisés en ambulatoire en 2011 et 2012.

      Résultats

      Trente centres sur les 34 contactés ont répondu au questionnaire. Le total des patients concernés est de 33 166. Les pratiques sont très variables selon les centres tant en ce qui concerne la limite inférieure d’âge pour l’anesthésie, s’étendant de deux mois à un an, que les actes chirurgicaux réalisés. La chirurgie du prépuce, l’abaissement testiculaire, la fermeture du canal péritonéo-vaginal, le traitement endoscopique du reflux vésico-urétéral sont les seuls actes réalisés pour plus de 60 % des cas en ambulatoire. La pratique ambulatoire de la chirurgie de l’hypospadias est encore peu développée, seul cinq centres opèrent plus de 60 % des formes antérieures en ambulatoire. Aucune complication grave en lien avec la pratique ambulatoire n’a été rapportée dans cette série.

      Conclusion

      Cette enquête montre une grande hétérogéneïté dans la pratique de la chirurgie urologique pédiatrique ambulatoire selon les centres. En respectant le cadre des recommandations actuelles elle peut se développer d’avantage, si les médecins anesthésistes et les chirurgiens acceptent de faire évoluer leurs pratiques.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’urologie pédiatrique ambulatoire en France : une pratique encore trop peu développée. Résultats d’une enquête de la section française d’urologie pédiatrique (SFUP)

      Summary
      Purpose

      Outpatient surgery is a very well adapted practice to the pediatric population. Our goal was to evaluate its actual development in the field of the pediatric urology.

      Materials and methods

      A questionnaire was addressed to all the French pediatric surgery centers in which at least one surgeon was member of the French Section of Pediatric Urology. The questionnaire concerned the organization and the outpatient urology procedures performed during the years 2011 and 2012.

      Results

      Thirty of the 34 approached centers returned the questionnaire. The total number of patients concerned in this study was of 33,166. The practices were very variable among centers: the inferior limit of age for anesthesia ranged from 2 to 12months and type of surgery was also heterogeneous. Foreskin surgery, orchiopexy for undescended testis, inguinal hernia, and endoscopic treatment of vesico-ureteral reflux were the only procedures performed for more than 60% of cases as outpatient surgery. Outpatient surgery is not well developed in hypospadias repair. Only five centers raised 60% of ambulatory procedures for distal cases. No serious complication related to the outpatient approach was reported.

      Conclusion

      This survey demonstrated very heterogeneous practices among French pediatric urologic centers. According to the French guidelines about outpatient pediatric surgery, this type of care could be more developed if anesthesiologists and surgeons accepted to evolve in their practice.

      Level of evidence

      3.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2015, 6, 25, i

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