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    Numéro 4- Volume 17- pp. 777-886 (Juin 2007)

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    • Intérêts des antidiurétiques, des anticholinergiques, des anti-inflammatoires et de la toxine botulinique pour le traitement des troubles mictionnels liés à I’HBP (Forum CTMH-AFU 2005)

      Resume

      Récemment, de nouvelles voies thérapeutiques ont été explorées afin d’améliorer les troubles mictionnels des patients présentant des troubles urinaires du bas appareil liés à une hyperplasie bénigne de la prostate. L’objectif de cet article est de réaliser une mise au point sur ces traitements : anti-inflammatoire, antidiurétique, anticholinergique et toxine botulinique. Les anticholinergiques, associés au risque de rétention urinaire se révèlent efficaces pour les troubles irritatifs en association à un alpha-bloquant. Les antidiurétiques peuvent être proposes chez les patients de moins de 65 ans présentant une polyurie confirmée par un calendrier mictionnel, invalidante, liée à une HBP et réfractaire au traitement classique de I’HBP. L’interaction entre l’inflammation et HBP n’est pas encore clarifiée. Les anti-inflammatoires semblant améliorer les symptômes trouveraient peut être une place dans un traitement ponctuel de 1’HBP car leur utilisation au long cours n’est pas recommandée. Les inhibiteurs de cox-2 ont été retirés du marché. Enfm, la toxine botulinique pourrait avoir une place dans le traitement des troubles liés à I’HBP si les études cliniques confirment les résultats prometteurs récemment publiés. Ces nouvelles approches seront probablement à intégrer dans les recommandations et les arbres décisionnels du traitement des troubles mictionnels liés à I’HBP.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêts des antidiurétiques, des anticholinergiques, des anti-inflammatoires et de la toxine botulinique pour le traitement des troubles mictionnels liés à I’HBP (Forum CTMH-AFU 2005)

      Summary

      New therapeutic approaches have recently been investigated in order to improve the voiding disorders of patient with lower urinary tract symptoms related to benign prostatic hyperplasia. The purpose of this article is to provide a review of these treatments: anti-inflammatory, antidiuretic, anticholinergic and botulinum toxin. Anticholinergic drugs associated with a risk of urinary retention, appear to be effective for irritative disorders in combination with an alpha-blocke.Antidiuretics can be proposed in patients younger than 65 with disabling polyuria confirmed by a voiding diary, related to BPH and refractory to conventional treatment of BPH. The interaction between injlammation and BPH has not yet been clarified, but anti-injlammatory drugs appear to improve symptoms and may have a place in short-term treatment of BPH, as their long-term use is not recommended and COX-2 inhibitors have been withdrawn from the market. Finally, botulinum toxin could have a place in the treatment of disorders related to BPH if clinical studies confirm the recently publishedpromising results. These new approaches will probably be integrated into guidelines andjlowcharts for the treatment of voiding disorders related to BPH.

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    • Photovaporisation de la prostate par laser KTP (potassium-titanyl-phosphate)

      Resume

      La résection trans-urétrale de prostate (RTUP) est l’intervention la plus fréquemment pratiquée en urologie. Compte tenu de sa morbidité, des recherches technologiques ont été effectuées afin de proposer une alternative endoscopique à la RTUP. Les travaux les plus prometteurs ont été obtenus avec l’application des lasers de hautes énergies dont le laser KTP(potassium-Titanyl-Phosphate). Le but de ce travail a été de réaliser une analyse de la littérature concernant l’utilisation du laser KTP pour le traitement endoscopique de I’HBP (Hypertrophie bénigne de la prostate). Les premiers résultats publiés dans la littérature internationale concernant la photo vaporisation prostatique par laser KTP confirment que la technique est efficace au prix d’une morbidité réduite. L’étude de la littérature semble dégager plusieurs avantages liés à la technique PVP (photovaporisation) : durée de sondage et saignement post-opératoires réduits, absence de syndrome de réabsorption du liquide d’irrigation, courbe d’apprentissage courte et possibilité de traiter des patients sous anticoagulants ou à risque opératoire élevé, ceci au prix de l’impossibilité de réaliser un examen anatomopathologique du tissu réséqué. Même si ces résultats sont encourageants, le manque d’étude prospective randomisée multicentrique empêche de presenter la technique PVP comme l’alternative de la RTUP. La RTUP reste actuellement le traitement endoscopique de référence pour I’HBP et la technique PVP représente une technologie émergente qui requiert une évaluationmédico-économique multicentrique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Photovaporisation de la prostate par laser KTP (potassium-titanyl-phosphate)

      Summary

      Transurethral resection ofthe prostate (TURP) is the operation most frequently performed in urology. In view of the morbidity associated with this procedure, technological research has been conducted to propose an endoscopie alternative to TURP. The most promising studies concern application of high energy lasers, including KTP (potassium-titanyl phosphate) laser. The objective of this study was to conduct a review of the literature concerning the use of KTP laser for the endoscopie treatment of BPH (benign prostatic hyperplasia). Preliminary results published in the international literature conceming KTP laser photovaporization of the prostate confirm that this technique is effective with decreased morbidity. This review of the literature appears to reveal several advantages related to the PVP technique: shorter duration of catheterization and decreased postoperative bleeding, no irrigation fluid absorption syndrome, short learning curve and possibility to treat patients on anticoagulant therapy or presenting a high operative risk, but histological examination of the resected tissue cannot be performed. Although these results are encouraging, the PVP technique cannot beproposed as an alternative to TURP in the absence of a multicentre, prospective, randomized trial. TURP cur-rently remains the reference endoscopie treatment for BPH and the PVP technique represents an emergent technology that requires multicentre medico-economic evalua.

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    • Vasectomie et chirurgies contraceptives déférentielles : aspects légaux et techniques

      Resume
      Objectifs

      Analyser les innovations techniques, leurs résultats et l’évolution de la législation en France concernant la chirurgie du déférent à visée stérilisante ou contraceptive.

      Matériel et Méthodes

      Une recherche bibliographique a été réalisée en utilisant les mots clés : malelcontraception/vas deferens. Parmi les 332 articles obtenus de la recherche PUBMED, nous avons sélectionnés 54 articles pour leur qualité méthodologique et l’importance de leurs résultats.

      Résultats

      La vasectomie reste la seule technique chirurgicale déférentielle validée. Bien que les techniques microchirurgicales reconstructrices aient permis d’améliorer le taux de reperméabilisation, la vasectomie doit être considérée comme une méthode de stérilisation (définitive). Les autres techniques chirurgicales du déférent à visée contraceptives (réversibles) n’ont pas donné les garanties nécessaires à leur utilisation en dehors de protocoles. Cependant, les résultats encourageants de certaines d’entre elles pourraient favoriser leur développement à moyen terme. D’un point de vue légal, depuis la réforme relative aux chirurgies stérilisantes contenue dans l’article L2123- 1 du code de la Santé Publique, la réalisation de la vasectomie est autorisée dans un cadre réglementaire.

      Conclusion

      L’assouplissement de la législation et les avancées techniques dans le domaine des chirurgies déférentielles à visée contraceptives pourraient contribuer à moyen terme au développement de la contraception masculine déférentielle en France. La diffusion de ces techniques passe par l’information du grand public et la sensibilisation de la communauté urologique.

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      Vasectomie et chirurgies contraceptives déférentielles : aspects légaux et techniques

      Summary
      Objectives

      To analyse technical innovations, their results and the changing legislation in France concerning sterilizing or contraceptive vas deferens surgery.

      Material and Methods

      A review of the literature was performed using the key words: male/con fraception/vas deferens. From the 332 research articles obtained from PUBMED, we selected 54 articles for their methodological quality and the importance of their results.

      Results

      Vasectomy remains the only validated vas deferens surgical technique. Although microsurgical reconstructive techniques have improved the vas deferens restoration rate, vasectomy must be considered to be a definitive method of sterilization. The other contraceptive (reversible) vas deferens surgical techniques have not demonstrated sufficient efficacy to be used outside of the context of clinical trials. However the encouraging results of some of these studies could allow their development in the intermediate term. From a legal point of view, since the reform of sterilizing surgery in Article L2123-1 of the French Public Health Act, vasectomy is now authorized in a regulatoty framework.

      Conclusion

      The urology community must take into account progress in the field of contraceptive vas deferens surgical techniques.

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    • Les complications rénales de la drépanocytose

      Resume

      La drépanocytose dans sa forme homo ou hétérozygote peut être responsable de six complications rénales “classiques” : hématurie macroscopique, infarctus rénal, nécrose papillaire, pyélonéphrite aiguë, syndrome néphrotique et troubles de la concentration des urines. Le carcinome médullaire du rein est considéré comme la septième complication. II est en effet statistiquement lié à la forme hétérozygote de la drépanocytose. Nous avons fait le point sur les éléments physiopathologiques et diagnostiques de ces différentes complications.

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      Les complications rénales de la drépanocytose

      Summary

      There are six described complications of sickle cell trait or disease : gross hematuria, renal infarction, papillary necrosis, nephrotic syndrome and urine concentration defects.

      Because of a high frequency of sickle cell trait patients among patients suffering from medullary kidney carcinoma, it has been called the seventh complication. We briefiy review physiopatholgy and diagnosis of these complications.

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    • Premiers résultats de la toxine botulique dans le traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate

      Resume

      La toxine botulique a fait son apparition en urologie dans le champ de la neuro-urologie comme traitement de la dyssynergie vésico-sphinctérienne et de l’incontinence par hyperactivité détrusorienne neurogène. Son action est maintenant clairement démontrée et constitue désormais un traitement largement utilisé dans l’hyperactivité vésicale neurogène. La toxine botulique peut-elle constituer un traitement efficace de l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP) ? Les injections intra-prostatiques de toxine botulique montrent une efficacité clinique et urodynamique significative en agissant à la fois sur la composante statique et dynamique de I’HBP. Les avantages de son utilisation sont la simplicité de sa mise en oeuvre, l’absence d’effets secondaires rapportés et sa durée d’action prolongée. Des études soigneusement menées, prospectives, contrôlées portant sur des effectifs plus grands sont désormais nécessaires pour confirmer ces premiers résultats. Cette revue de la littérature présente les premiers résultats de l’injection intra-prostatique de toxine botulique soutenant son usage dans l’hyperplasie bénigne de prostate symptomatique.

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      Premiers résultats de la toxine botulique dans le traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate

      Summary

      Botulinum toxin was first used in urology in the field of neuro-urology as treatment for detrusor-sphincter dyssynergia and incontinence due to neurogenic overactive bladder. Its action has now been clearly demonstrated and it is now widely used for the treatment of neurogenic overactive bladder. Can botulinum toxin also constitute an effective treatment for benign prostatic hyperplasia (BPH) ? Intraprostatic botulinum toxin injections have been shown to have a significant clinical and urodynamic efficacy by acting on both the static and dynamic components of BPH. The advantages of botulinum toxin are its ease of use, the absence of any reported adverse effects and its prolonged duration of action. Well conducted, prospective, controlled studies on larger sample sizes must now be performed to confirm these preliminary results. This review of the literature presents the preliminaty results of intraprostatic botulinum toxin injection supporting ifs use in the treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia.

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    • Bulletin de synthèse de veille 2005 Recommandations pour la pratique clinique : Prise en charge thérapeutique du cancer de la prostate non métastatique

      Resume

      Cet article est extrait du bulletin de synthèse 3 Recommandations pour la pratique clinique : SOR prise en charge thérapeutique du cancer de la prostate non métastatique, réalisé conjointement par l’Association française d’urologie et la Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer (FNCLCC).

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bulletin de synthèse de veille 2005 Recommandations pour la pratique clinique : Prise en charge thérapeutique du cancer de la prostate non métastatique

      Summary

      This paper is based on the bulletin of synthesis 2005. Management of non metastatic prostate cancer. Recornmendations for clinical practice of the French Urologial Association and the National Federation of Anticancer Centers

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    • Néphrectomie partielle pour les cancers du rein de plus de 4 cm

      Resume
      Objectif

      Comparer les résultats de patients opérés de néphrectomie partielle (NP) et de néphrectomie radicale (NR), pour des cancers du rein < 4 cm, entre 4 et 7 cm et > 7 cm.

      Matériels et Méthodes

      Etude rétrospective incluant 107 patients opérés de cancer du rein entre 1998 et 2004. Les caractéristiques démographiques, le stade TNM, la taille tumorale et le type de chirurgie (NP vs NR) ont été obtenus. L’état actuel des malades a été déterminé et une courbe de survie construite par la méthode de Kaplan Meier.

      Résultats

      II y a eu 35,2% patients opérés de NP et 64,8% de NR. La durée moyenne du suivi était de 45 mois. Concernant le taux de survie sans récidive, aucune différence significative n’a été notée entre les patients opérés de NP et de NR pour les tumeurs < 4 cm (93,3% vs 92,3% respectivement, p=0,243), ni pour les tumeurs entre 4 et 7 cm (100% vs 89,3% respectivement, p=0,564) ni pour les tumeurs > 7 cm (100% vs 85,5% respectivement, p=0,218).

      Conclusion

      Dans cette étude, le taux de survie sans récidive après néphrectomie partielle n’a pas été influencé par la taille de la tumeur jusqu’à 7 cm. Cependant des études avec un suivi prolongé sont nécessaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Néphrectomie partielle pour les cancers du rein de plus de 4 cm

      Summary
      Objective

      To compare the results in patients operated by partial nephrectomy (PN) and radical nephrectomy (RN) for renal cancers < 4 cm, between 4 and 7 cm and > 7 cm.

      Materials and Methods

      Retrospective study including 107 patients operated for renal cancer between 1998 and 2004. Demographic characteristics, TNM stage, tumour diameter and type of surgery (PN vs RN) were recorded. The patients’ current status was determined and a survival curve was constructed by the Kaplan-Meier method.

      Results

      35.2% patients were operated by PN and 64.8% were operated by RN. The mean follow-up was 45 months. No significant difference in recurrence-free survival rate was observed between patients operated by PN and RN for tumours < 4 cm (93.3% vs 92.3%, respectively, p = 0.243), or for tumours between 4 and 7 cm (100% vs 89.3%, respectively, p = 0.564) or for tumours > 7 cm (100% vs 85.5%, respectively, p = 0.218).

      Conclusion

      Partial nephrectomy is the standard treatment for tumours < 4 cm, but this study suggests that it is just as effective for tumours up to 7 cm in diameter. Although partial nephrectomy also appears to be a safe treatment for tumours > 7 cm, further studies based on a greater number of tumours in this size category with a longer follow-up are necessary.

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    • Impact de l’obésité sur le PSA lors du dépistage du cancer de la prostate

      Resume
      But

      L’obésité est associée à des modifications sériques des taux d’androgènes et d’oestrogènes qui pourraient moduler le métabolisme prostatique.

      L’objectif de ce travail était de rechercher un lien entre le taux de PSA et le degré d’obésité sur une population candidate au dépistage du cancer de la prostate afin de déterminer si une adaptation du taux de PSA avant biopsie devrait être explorée.

      Matériel

      Lors d’une campagne de dépistage dans un arrondissement français, les résultats d’un PSA sérique et de l’index de masse corporelle (IMC) était disponible chez 541 hommes. Ces hommes étaient répartis dans 4 groupes de corpulence : Normal (IMC < 25), Surpoids (25 ≤ IMC < 30), Obésité de stade I (30 ≤ IMC < 35), Obésité de stade II+III (IMC ≥ 35). Les PSA de ces différents groupes étaient comparés, et une corrélation entre IMC et PSA était recherchée.

      Résultats

      Le PSA moyen pour chaque groupe diminuait de manière inversement proportionnelle à l’IMC, avec un taux moyen de 3.7, 2.9, 2.6 et 1.5 pour les groupes Normal, Surpoids, Obésité I et Obésité II+III respectivement. Il existait une différence significative entre ces groupes (p = 0.03). Il existait également une corrélation inverse entre IMC et PSA (r = 0.1, p = 0.01).

      Conclusion

      Dans une population soumise au dépistage, le PSA est d’autant plus faible que l’IMC est grand. Une adaptation du seuil de dépistage du PSA selon l’IMC devrait être explorée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact de l’obésité sur le PSA lors du dépistage du cancer de la prostate

      Summary
      Objective

      Obesity is associated with changes of serum levels of androgens and oestrogens which could modulate prostate metabolism. The objective of this study was to investigate a possible correlation between the PSA level and the degree of obesity in a candidate population for prostate cancer screening in order to determine whether the PSA level needs to be adapted before performing biopsy.

      Material

      During a screening campaign in a French district, serum PSA results and body mass index (BMI) were available for 541 men. These men were divided into 4 groups of corpulence : Normal (BMI < 25), Overweight (25 ≤ BMI < 30), Stage I obesity (30 ≤ BMI < 35), Stage II + III obesity (BMI ≥ 35). The PSA levels of these various groups were compared, and a correlation between BMI and PSA was investigated.

      Results

      The mean PSA in each group was inversely proportional to BMI, with mean PSA levels of 3.7, 2.9, 2.6 and 1.5 for Normal, Overweight, Obesity I and Obesity II + III groups, respectively. A significant

      difference was observed between these groups (p= 0.03) and an inverse correlation was also observed between BMI and PSA (r=0.1, p=0.01).

      Conclusion

      In a population submitted to prostate cancer screening, PSA is lower as BMI increases. An adaptation of the PSA screening cut-off value according to BMI should be investigated.

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    • La ploïdie cellulaire : facteur prédictif de cancer de prostate localement avancé

      Resume
      But

      Cette étude a pour but de montrer que l’étude de la ploïdie cellulaire sur les biopsies de prostate de tumeurs cliniquement localisées peut aider au diagnostic d’une tumeur dépassant la capsule prostatique et compléter l’imagerie dans le bilan d’extension locale.

      Méthodes

      L’analyse des résultats anatomo-pathologiques de 140 patients opérés de cancer de prostate cliniquement localisés a permis de différencier deux groupes de patients dont la tumeur initiale était de score de Gleason 6 ou 7. Le premier groupe était composé de 33 patients dont la tumeur était classée pT3 et le second de 24 patients dont la tumeur était classée pT2. L’étude de la ploïdie cellulaire était réalisé sur les biopsies et les pièces opératoires dans les deux groupes.

      Résultats

      Dans le groupe pT3N0M0, 72% des tumeurs présentaient un contingent aneuploïde contre 16% des tumeurs du groupe pT2N0M0. Il était mis en évidence une corrélation importante entre la ploïdie cellulaire et le stade tumoral (p=0.0002) et il existait une corrélation très significative entre le stade tumoral et l’existence d’un contingent tumoral de ploïdie supérieure à 5C (p=0.0009).

      Conclusion

      L’existence de contingents aneuploïdes sur les biopsies de prostate de tumeurs cliniquement localisées augmente significativement le risque d’être confronté à une tumeur non localisée. Cette technique pourrait donc constituer un outil complémentaire simple dans le bilan d’extension du cancer de prostate en association avec l’IRM. D’autres études sont cependant nécessaires pour le confirmer.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La ploïdie cellulaire : facteur prédictif de cancer de prostate localement avancé

      Summary
      Objective

      This study was designee to demonstrate that the study of cell ploidy on biopsies of clinically localized prostate cancers can contribute to the diagnosis of a tumour extending beyond the prostatic capsule and can complete imaging for local staging.

      Methods

      Analysis of the histological results of 140 patients operated for clinically localized prostate cancer distinguished two groups of patients in whom the initial tumour was Gleason score 6 or 7. The first group was composed of 33 patients whose tumour was classified as pT3 and the second group was composed of 24 patients whose tumour was classified as pT2. The cell ploidy study was performed on biopsies and operative specimens in the two groups.

      Results

      In the pT3N0M0 group, 72% of tumours presented an aneuploid contingent versus 16% of tumours of the pT2N0M0 group. A strong correlation was demonstrated between cell ploidy and tumour stage (p = 0.0002) and a highly significant correlation was observed between tumour stage and the presence of a tumour contingent with ploidy greater than 5C (p = 0.0009).

      Conclusion

      The presence of an aneuploid contingent on biopsies of clinically localized prostate cancer significantly increases the risk of a more advanced tumour. This technique could therefore constitute a simple complementary tool in the staging of prostate cancer in combination with transrectal MRI, but this needs to be confirmed by other studies.

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    • Évaluation de la radiofréquence (TUNA™) dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate en chirurgie ambulatoire

      Resume
      But

      Evaluer la faisabilité et l’efficacité de la radiofréquence (TUNA™) en chirurgie ambulatoire chez le sujet jeune souffrant d’hypertrophie bénigne de prostate.

      Matériels et méthodes

      Neuf patients, d’âge moyen 59,7 ans (valeurs extremes : 55-68) souffrant d’hypertrophie bénigne de prostate, ont été traités par radiofréquence entre mai 2004 et mai 2005 en chirurgie ambulatoire. Le statut mictionnel des patients a été évalué par le score international symptomatique de la prostate (IPSS), le score de qualité de vie liée aux symptômes urinaires (QdV), la débitmétrie et le résidu post-mictionnel. La fonchtion érectile a été évaluée par l’Index International de la Fonction Erectile (IIEF-5).

      Résultats

      Les scores IPSS moyen et de QdV moyen préopératoires étaient respectivement de 25,2 et de 5,6. Le débit urinaire maximal moyen préopératoire était de 6 ml/s et le résidu post-mictionnel moyen était de 167,1 ml. Le score moyen IIEF-5 était de 20,2. Les patients traités par radiofréquence ont été revus tous les trois mois. Avec un recul moyen de 9,5 mois, huit patients ont eu une amélioration de leur statut urinaire, avec des scores moyens IPSS et de QdV respectivement de 9,5 et de 1,6 (p<0,05 dans les deux cas). La débitmétrie moyenne a été augmentée à 14 ml/s (p<0,05). Le résidu post-mictionnel moyen et le score IIEF5 n’ont pas varié. Il n’y a eu aucune hospitalisation ou réhospitalisation. Les seuls incidents significatifs ont été trois rétentions aiguës d’urines transitoires et une prostatite chez trois patients. Il n’y a pas eu de retraitement.

      Conclusion

      A l’issue de cette évaluation initiale, le TUNA™ était une technique fiable, qui a permis de préserver les fonctions sexuelles des sujets jeunes. Sa faible morbidité pourrait permettre sa pratique en chirurgie ambulatoire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de la radiofréquence (TUNA™) dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate en chirurgie ambulatoire

      Summary
      Objective

      Evaluating the effectiveness and feasibility of transurethral needle ablation (TUNA™) for young patients with symptomatic benign hyperplasia (BPH) in outpatient care.

      Material and methods

      From 2004 to 2005, 9 patients (mean age : 59.7 years) were treated with the TUNA™ device. The urinary function using the IPSS (International Prostate Symptom Score), the quality of life score (QOL-UR), the uroflowmetry, and the post-void residue, and the sexual function using the International Index of Erectile Function score (IIEF-5) were assessed.

      Results

      Prior to thermotherapy, the mean IIEF-5 was 20.2. The mean preoperative IPSS and QOL-UR scores were respectively 25.2 and 5,6. Regarding uroflowmetry, the mean pre-treatment maximal urinaryflow was 6 ml/s and the mean post-void residue was 167.1 mL. Patients’ follow-up was at intervals of 3 months.

      With a mean follow-up of 9.5 months, 8 patients have achieved a better urinary status with a mean IPSS and QOL-UR score of 9.5 and 1.6 respectively (p<0.05). The mean maximal flow rate was improved (14 ml/s, p<0,05). The post-void residue decreased but had no statistical significance. The IIEF-5 score remained unchanged. Only 4 complications including 3 urinary retentions and 1 prostatitis were revealed for 3 patients. No failure with radiofrequency thermal therapy was observed.

      Conclusion

      TUNA™ as a mini-invasive outpatient treatment for symptomatic BPH proved reliable and reproducible for young patients with preserved sexual function.

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    • Evaluation du taux de PSA sérique des sujets en état de mort encéphalique de plus de 50 ans avant prélèvement d’organes : risque de transmission du cancer de prostate et don d’organes. Enquête des Comités de Transplantation et de Cancérologie de l’Association Française d’Urologie

      Resume

      Un cancer chez un sujet en état de mort encéphalique est une contre-indication au prélèvement d’organe. Il n’existe aucune donnée sur l’évaluation prostatique des sujets en état de mort encéphalique avant prélèvement d’organes. L’objectif de travail a été d’évaluer le dépistage du cancer de prostate par dosage du taux de PSA sérique chez les donneurs d’organe de plus de 50 ans.

      Méthodes

      De février à mai 2006, des dosages du taux de PSA sérique ont été réalisés chez tous les donneurs de sexe masculin dans 5 centres de prélèvement différents. Ont été également relevés l’âge du donneur et la durée de sondage vésical.

      Résultats

      Sur les 85 prélèvements réalisés, 30 (35,3%) concernaient des hommes âgés de plus de 50 ans (moyeune : 60,4 ans, extrêmes 50-82 ans).

      La durée de sondage était en moyenne de 3,l jours (extrêmes 0,522 jours). Le taux de PSA moyen était de 8,7 nglml (extrêmes : 0,03 - 52,7) avec un rapport PSA libre/total de 31% (extrêmes 14-47). Douze donneurs avaient un taux de PSA supérieur à 4 ng/ml (de 4,7 à 52 ngrlml), deux autres avaient un taux de PSA supérieur à 2,s ngrlml (respectivement 2,77 et 3,3 à 72 et 57 ans). Il n’y avait pas de corrélation entre l’âge des donneurs, leur taux de PSA et la durée de sondage.

      Conclusion

      L’âge des donneurs en état de mort encéphalique augmente et atteint les seuils d’âge où l’Association Française d’urologie recommande le dépistage du cancer de prostate par le toucher rectal et le dosage du taux de PSA. Si le risque de transmission d’un cancer de prostate après transplantation est actuellement inconnu, il ce stade où la majorité des cancers de prostate est découverte devant une augmentation du taux de PSA avec un toucher rectal normal, le risque de transmission d’un cancer de prostate du donneur au receveur est minime voire inexistant. Il existe une grande variabilité des taux de PSA chez les donneurs en état de mort encéphalique de plus de 50 ans, ce qui ne permet pas d’identifier les donneurs à risque de cancer de prostate. Plus que le taux de PSA, ce sont les données du toucher rectal qui peuvent contre-indiquer un prélèvement d’organe.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Evaluation du taux de PSA sérique des sujets en état de mort encéphalique de plus de 50 ans avant prélèvement d’organes : risque de transmission du cancer de prostate et don d’organes. Enquête des Comités de Transplantation et de Cancérologie de l’Association Française d’Urologie

      Summary

      Cancer in a brain-dead subject constitutes a contraindication to organ harvesting. However, no data are available on prostatic assessment of brain-dead subjects prior to organ harvesting. The objective of this study was to evaluate prostate cancer screening by serum PSA assay in potential organ donors over the age of 50.

      Methods

      From February to May 2006, serum PSA assays were performed in all male donors in 5 different organ harvesting centres. The donor’s age and the duration of bladder catheterization were also recorded.

      Results

      Of the 85 organ harvests performed, 30 (35.3%) concerned men over the age of 50 years (mean: 60.4 years, range : 50-82 years). The mean duration of catheterization was 3.1 days (range : 0.5-22 days). The mean PSA level was 8.7 ng/ml (range : 0.03-52.7) with a free PSA/total PSA ratio of 31% (range : 14-47). Twelve donors had a PSA level greater than 4 ng/ml(4.7 to 52 ng/ml), two others had a PSA level greater than 2.5 ng/ml(2.77 and 3.3 in subjects aged 72 and 57 years, respectively). There was no correlation between the donor’s age, their PSA level and the duration of catheterization.

      Conclusion

      The age of brain-dead donors is increasing and is reaching the age limit recommended by the Association Francaise d’Urologie for prostate cancer screening by digital rectal examination and PSA assay. Although the risk of transmission of prostate cancer after transplantation is currently unknown, at this stage when the majority of prostate cancers are discovered in a context of elevated PSA with normal digital rectal examination, the risk of transmission of a prostate cancer from the donor to the recipient is minimal or even non-existent. Digital rectal enamination findings may be more relevant than PSA to contraindicate organ harvesting.

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    • Importance de l’activité chirurgicale liée à l’insuffisance rénale chronique dans un bloc opératoire d’urologie et de transplantation

      Resume
      Objectif

      Evaluer en temps et en nombre d’actes, la part de l’activité consacrée à la chirurgie de l’insuffisance rénale chronique dans un bloc opératoire d’urologie et de transplantation.

      Matériel et méthodes

      Analyse de l’activité opératoire du bloc d’urologie et de transplantation du CHU d’Amiens au cours d’une année (2003), en évaluant le nombre d’actes et le temps d’occupation du bloc (temps entre l’entrée et la sortie du bloc) recueillis partir des fiches d’écologies remplies pour chaque intervention. Ces actes regroupent d’une part ceux de la chirurgie urologique classique de l’adulte et d’autre part l’ensemble des actes de I’insuffisance rénale chronique (depuis la création des voies d’abord de l’épuration extra rénale jusqu’aux complications de la transplantation rénale).

      Résultats

      La prise en charge de l’insuffisance rénale chronique au bloc opératoire représente 22,6% des actes et 30,1% du temps d’occupation du bloc opératoire. Soixante neuf pour cent du temps opératoire des transplantations rénales et 95% de celui des prélèvements d’organes sont effectués sur l’astreinte.

      Conclusion

      L’activité opératoire liée à l’insuffisance rénale chronique représente près d’un tiers de l’activité opératoire globale d’un Service qui prend en charge cette pathologie. Ces données justifient l’attribution de moyens chirurgicaux supplémentaires adaptés à cette activité dont l’importance croit parallèlement au nombre de patients insuffisants rénaux chroniques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Importance de l’activité chirurgicale liée à l’insuffisance rénale chronique dans un bloc opératoire d’urologie et de transplantation

      Summary
      Objective

      To evaluate the proportion of surgical workload, in terms of time and number of procedures, devoted to chronic renal failure surgery in an urology and transplantation operating room.

      Material and methods

      Analysis of the operative activity of the urology and transplantation operating room of Amiens Hospital over a period of one year (2003), by evaluating the number of procedures and the operating room occupation time (time between entry and exit from the operating room) recorded on ecology forms completed for each operation. Procedures performed in this operating room comprise conventional adult urological surgery and chronic renal failure procedures (from creation of venous access sites for haemodialysis to treatment of complications of renal transplantation).

      Results

      Surgical management of chronic renal failure in the operating room represents 22.6% of all procedures and 30.1% of the operating room occupation time. 69% of the renal transplantation operating time and 95% of kidney harvesting operating time are performed on an oncall basis.

      Conclusion

      Operative activity related to chronic renal failure represents almost one third of the total surgical workload of a department managing this diseuse. These data justify the allocation of additional surgical resources adapted to this activity that is growing in parallel to the number of patients with chronic renal failure.

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    • Effet du pré-conditionnement ischémique et de la vitamine C sur la reprise fonctionnelle des reins ischémiques

      Resume
      But

      Présenter les résultats du pré-conditionnement ischémique (PCI), du pré-conditionnement pharmacologique induit par la vitamine C (Vit C) et de l’association des deux conditionnements sur la reprise fonctionnelle des reins de rats après une ischémie chaude prolongée.

      Matériel

      Nous avons utilisé 46 rats répartis en 5 groupes expérimentaux. Les reins du groupe sham (n=9) subissent uniquement une dissection du pédicule. L’ischémie (60 min, n=10) est induite par le clampage des deux reins. Le PCI (n=9) consiste en deux cycles successifs (5 min15 min) d’ischémie/reperfusion (IR). La Vit C (100 mg/Kg, n=9) est administrée par voie intraveineuse 30 min avant 1’1 chaude. Le groupe Vit C+PCI (n=9) est I’association des deux traitements. La malonedialdéhyde (MDA) tissulaire, la lactate déshydrogénase (LDH) plasmatique, le taux de réabsorption de sodium (TRNa) et la clairance de la créatinine (DFG) sont évalués après 120 min de reperfusion des reins.

      Résultats

      Les reins ischémiques montrent une augmentation significative des concentrations de MDA et de LDH et une diminution significative du DFG et du TRNa, par comparaison au groupe sham. L’utilisation du PCI ou de la Vit C entraîne une amélioration significative de la fonction rénale, par rapport au groupe ischémie. L’association Vit C+PCI montre une légère amélioration des paramètres expérimentaux par rapport à ceux du groupe ischémie, mais n’améliore pas le fonctionnement des reins par rapport à une utilisation séparée du PCI ou de la Vit C.

      Conclusion

      Le PCI et la Vit C améliorent les paramètres fonctionnels des reins ischémiques. Cependant, les effets protecteurs sont atténués lorsque les deux traitements sont associés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Effet du pré-conditionnement ischémique et de la vitamine C sur la reprise fonctionnelle des reins ischémiques

      Summary
      Objective

      To present the results of ischaemic preconditioning (IPC), pharmacological preconditioning with vitamin C (Vit C) and a combination of the two modalities on functional recovery of rat kidneys qifter prolonged warm ischaemia.

      Material

      Forty six rats were divided into 5 experimental groups. Kidneys of the sham group (n=9) were only submitted to dissection of the pedicle. Ischaemia (60 min, n= 10) was induced by clamping both kidneys. IPC (n=9) consisted of two successive cycles (5 min/5 min) of ischaemia/reperfusion (I/R). Vit C (100 mg/Kg, n= 9) was administered by intravenous injection 30 min before warm ischaemia. The Vit C + IPC (n=9) group received the combination of both treatments. Tissue malonedialdehyde (MDA), plasma lactate dehydrogenase (LDH), tubular reabsorption of sodium (TRNa) and creatinine clearance (GFR) were evaluated after 120 min of kidney reperfusion.

      Results

      Ischaemic kidneys showed a significant increase of MDA and LDH concentrations and a signcificant reduction of GFR and TRNa compared to the sham group. The use of IPC or Vit C induced a significant improvement of renal function compared to the ischaemia group. The combination of Vit C + IPC induced a slight improvement of experimental parameters compared to those of the ischaemia group, but did not improve kidney functioning compared to the use of either IPC or Vit C alone.

      Conclusion

      IPC and Vit C improve the functional parameters of ischaemic kidneys. However, the protective effects are attenuated when the two treatments are combined.

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    • Fertilité avant et après traitement des patients présentant une tumeur à cellule de Leydig

      Resume
      But

      Déterminer la fertilité à long terme des patients traités pour une tumeur à cellule de Leydig du testicule.

      Matériel et méthodes

      Sur 506 tumeurs du testicule recensées en Midi Pyrénées entre 1980 et 1998,17 étaient des tumeurs à cellules de Leydig (3,3%) et constituent la population d’étude. Tous les patients avaient un dossier andrologique. L’information concernant la fertilité avant et après orchidectomie a été obtenue par questionnaire courrier validé. Tous les patients ont répondu au questionnaire.

      Résultats

      La durée du suivi était de 84 mois (36-173). L’âge moyen au moment du diagnostic était de 32 ans (24- 51). Le symptôme amenant au diagnostic était une gynécomastie dans 9 cas (53%), une augmentation de la taille du testicule dans 4 cas (24%), une douleur scrotale dans 2 cas (12%) et une infertilité masculine dans 2 cas (12%). Avant le début de leur maladie, 13/17 (76.5%) patients avaient essayé d’avoir un enfant. Six (46.2%) y étaient parvenus. Après traitement de leur tumeur à cellules de Leydig, 10/17 (58.8%) avaient essayé d’avoir un enfant, 7 (70%) ont réussi.

      Conclusion

      La population des hommes atteints de tumeur à cellules de Leydig du testicule est une population hypofertiie avant traitement de la tumeur. L’ablation de la tumeur améliore cette situation mais 3 patients sur 10 restent infertiles, ce qui conduit à recommander des mesures de conservation de sperme dans cette population.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Fertilité avant et après traitement des patients présentant une tumeur à cellule de Leydig

      Summary
      Objective

      To determine the long-term fertility status of patients treated for Leydig cell testicular tumour.

      Materiel and methods

      In a series of 506 testicular tumours observed in the Midi-Pyrenées region between 1980 and 1998, 17 were Leydig cell tumours (3.3%) and constituted the study population. Andrological records were available for al1 patients. Information concerning fertility before and after orchidectomy was obtained by validated letter questionnaire. All patients completed the questionnaire.

      Results

      The mean follow-up was 84 months (range: 36-173). The mean age at diagnosis was 32 years (range: 24-51). The presenting symptom was gynaecomastia in 9 cases (53%), enlarged testis in 4 cases (24%), scrotal pain in 2 cases (12%) and male infertility in 2 cases (12%). Before onset of their disease, 13/17 (76.5%) patients had tried to have a child and 6 (46.2%) had successfully fathered a child. After treatment of their Leydig cell tumour, 10/17 (58.8%) had tried to have a child and 7 (70%) were successful.

      Conclusion

      The population of men with Leydig cell tumour of the testis is a population with decreased fertility before treatment of the tumour. Resection of the tumour improves this situation, but 3 out of 10 patients remain infertile, indicating the need for semen storage measures in this population.

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    • Cure de prolapsus urogénital par voie coelioscopique sans réparation paravaginale : résultats anatomiques à moyen terme

      Resume
      Objectif

      Évaluer les résultats anatomiques à moyen terme de la cure de prolapsus urogénital par promontofixation coelioscopique sans réparation paravaginale (RPV) associée.

      Matériel et Méthodes

      Les dossiers de 97 patientes ayant été opérées dans un seul centre entre 1997 et 2005 d’une promontofixation coelioscopique sans RPV ont été revus rétrospectivement. Pour l’évaluation des résultats fonctionnels, la récidive anatomique a été le critère d’évaluation principal. Elle était définie par l’apparition d’un prolapsus de grade supérieur ou égal à 2 selon la classification de Baden et Walker.

      Résultats

      Quatre vingt deux patientes ont été revues avec un recul moyen de 14,3 mois (1-62,9). 9 patientes (11%) ont présenté une récidive anatomique dans un délai moyen de 26 mois [6-63]. Une était précoce (< 6 mois) par désinsertion de la bandelette postérieure. Huit étaient tardives, sous la forme d’une cystocèle ou d’une rectocèle distale isolée.

      Conclusion

      La promontofixation coelioscopique offre une bonne correction anatomique, notamment de la cystocèle.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cure de prolapsus urogénital par voie coelioscopique sans réparation paravaginale : résultats anatomiques à moyen terme

      Summary
      Objective

      To evaluate the medium-term anatomical results of laparoscopic repair of urogenital prolapse by sacral colpopexy without associated paravaginal repair (PVR).

      Material and Methods

      The medical records of 97 patients operated in a single centre between 1997 and 2005 by laparoscopic sacral colpopexy without PVR were retrospectively reviewed. The primary endpoint for evaluation of the functional results was anatomical relapse, defined by the appearance of prolapse greater than or equal to grade 2 according to the Baden and Walker classifcation.

      Results

      Eighty two patients were reviewed with a mean follow-up of 14.3 months (range : 1-62.9). Nine patients (11%) presented an anatomical relapse with a mean follow-up of 26 months [range : 6-63]. One early relapse (< 6 months) was due to avulsion of the posterior tape and 8 late relapses presented with cystocele or isolated distal rectocele.

      Conclusion

      Laparoscopic sacral colpopexy allows good anatomical correction, especially of cystocele.

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    • Résultats à moyen terme du traitement des cystocèles de grade 3 et 4 par plaque de xénogreffe porcine (Pelvicol™)

      Resume
      But

      Evaluer les résultats à moyen terme des cures de cystocèle de grade 3 et 4 (classification de Baden-Walker), traitée par voie basse à l’aide de plaque de xénogreffe porcine (Pelvicol™).

      Matériels

      Entre février 2002 et octobre 2005, cinquante patientes présentant une cystocèle de grade 3 ou 4 ont été traitées par plaque de Pelvicol. En préopératoire, le grade du prolapsus et la symptomatologie (urinaire et pesanteur pelvienne) ont été notés et un questionnaire d’étude de sexualité a été rempli de façon rétrospective (questionnaire BISF-W). Toutes les patientes ont été revues en consultation à 1 mois et à la date du dernier suivi. La réussite du geste chirurgical est définie par les grades 0 et 1 postopératoire. La symptomatologie et la sexualité ont été comparées en pré et post opératoire. La morbidité suite a l’intervention a été relevée. La réussite du geste chirurgical a été comparée chez les patientes opérées pour la première fois et chez les patientes en récidive.

      Résultats: L’âge moyen était de 69,4 ans. Vingt neuf patientes présentaient une cystocèle de grade 3 (58%), et 21 patientes une cystocèle de grade 4 (42%). La symptomatologie pré opératoire était une dysurie (32%), des signes d’hyperactivité vésicale (22%) et était accompagnée d’une incontinence urinaire d’effort symptomatique (36%) ou masquée (20%). La pesanteur pelvienne était présente dans 100% des cas. Un geste associé a été nécessaire dans 70% des cas (29 bandelettes sous urétrales, 6 cures de rectocèle, 3 hystérectomies vaginales).Le suivi moyen était de 27.2 mois (IC95% [23.3-31.l]).Aucune complication per et post opératoire n’a été observée. Pendant le suivi, aucun rejet du matériel, érosion vaginale ou problème de cicatrisation n’ont été relevés. Le taux de réussite chirurgicale était de 94% (37 grades 0 et 10 grades 1). La dysurie et la pesanteur pelvienne ont été améliorées significativement. Sur 10 femmes ayant une sexualité pré opératoire, aucune ne signalait de gêne en post opératoire. Parmi les 50 patientes opérées, 35 (70%) ont été traitées en première intention par Pelvicol™ et 15 étaient des récidives (30%), aucune différence significative de réussite chirurgicale n’a été retrouvée (94,3% versus 93,4%).

      Conclusion

      L’utilisation d’une plaque de xénogreffe porcine (Pelvicol™) semble être une technique sûre et efficace à moyen terme dans le traitement de première intention des cystocèles grades 3 et 4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats à moyen terme du traitement des cystocèles de grade 3 et 4 par plaque de xénogreffe porcine (Pelvicol™)

      Summary
      Objective

      To evaluate the medium-term results of grade 3 and 4 (Baden-Walker classification) cystocele repair by transvaginal porcine xenograft matrix (Pelvicol).

      Materials

      Between February 2002 and October 2005, fifty patients with grade 3 or 4 cystocele were treated by Pelvicol matrix. The preoperative grade of prolapse and symptoms (urinary and pelvic heaviness) were recorded and a sexuality questionnaire was completed retrospectively (BISF-W questionnaire). All patients were reviewed in the outpatients department at 1 month and at the date of last follow-up. The success of the surgical procedure was defined by postoperative grades 0 and 1. Preoperative and postoperative symptoms and sexuality were compared. The operative morbidity was recorded. The success of the surgical procedure was compared in patients operated for the first time and in redo patients.

      Results

      The mean age was 69.4 years ; 29 patients had a grade 3 cystocele (58%), and 21 had a grade 4 cystocele (42%). Preoperative symptoms consisted of dysuria (32%) and symptoms of overactive bladder (22%), accompanied by symptomatic (36%) or asymptomatic (20%) stress urinary incontinence. Pelvic heaviness was present in 100% of cases. An associated procedure was necessary in 70% of cases (29 suburethral tapes, 6 rectocele repairs, 3 vaginal hysterectomies). Mean follow-up was 27.2 months (95%CI [23.3-31.1]). No intraoperative or postoperative complications were observed. During follow-up, no cases of rejection of material, vaginal erosion or delayed healing were observed. The surgical success rate was 94% (37 grade 0 and 10 grade 1). Dysuria and pelvic heaviness were significantly improved. None of the 10 women who were sexually active preoperatively reported postoperative discomfort. Among the 50 operated patients, 35 (70%) were treated by Pelvicol as first-line procedure and 15 were redo procedures (30%); no significant difference in surgical success rate was observed between these two groups (94.3% versus 93.4%).

      Conclusion

      The use of a porcine xenograft matrix (Pelvicol) appears to be a safe and effective technique in the medium term for first-line treatment of grade 3 and 4 cystocele.

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    • Le traitement de l’hypospadias postérieur au CHU de Treichville (Abidjan)

      Resume
      Introduction

      Les techniques opératoires de l’hypospadias sont nombreuses, ce qui témoigne de la difficulté de son traitement. Le but de ce travail est d’analyser nos résultats afin de les améliorer.

      Matériels et méthodes

      II s’agit d’une étude rétrospective sur dossiers des patients.

      De janvier 1997 à avril 2005, 35 enfants âgés de 9 mois à 15 ans, ont été opérés d’un hypospadias postérieur, 31 avaient un hypospadias pénien postérieur, 2 un hypospadias scrotal et 2 un hypospadias périnéal. Trente deux enfants avaient une courbure de la verge associée.

      Nous avons opérés 16 enfants en un seul temps opératoire selon la technique de Onlay, Duckett ou Duplay. Les 19 autres enfants ont été opérés en deux temps opératoires.

      Résultats

      Le taux de fistule pour les interventions en un temps était de 25% et le taux de complications était de 37%. Pour les interventions en 2 temps, le taux de fistule était de 15%, et le taux de complication de 26%. Le taux total de fistule était de 20% et de complication de 31%.

      Conclusion

      Malgré cette série limitée, le taux de fistule et de complications est plus important dans les interventions en un seul temps opératoire.

      Si nos résultats sont comparables à ceux d’autres auteurs notre préférence va aux traitements en 2 temps en cas d’hypospadias périnéal ou scrotal associé à une importante courbure de la verge.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le traitement de l’hypospadias postérieur au CHU de Treichville (Abidjan)

      Summary
      Introduction

      The hypospadias procedure are many (more than 300 different procedures) and varied, because of the difficulty of the treatment.

      Objective

      To evaluate our results with two stages and one stage procedure urethroplasty for proximal hypospadias and to recommend two stages procedures for posterior hypospadias with important curvature.

      Patients and methods

      We retrospectively reviewed the medical record of 35 patients operated on for proximal hypospadias between January 1997 and April 2005. Their age varied between 9 month and 15 years. The hypospadias were proximal penile hypospadias in 31 cases, scrotal hypospadias in 2 cases, and perineal hypospadias in 2 cases. Sixteen patients were treated by one procedure (Onlay, Duckett, or Duplay). The other nineteen were operated on by two stages procedure. In the first stage we corrected the curvature and transferred the prepucial tissu on the ventral aspect of the penis. The second stage was performed six month later by urethroplasty.

      Results

      For the one stage procedure, the fistula’s rate was 25% and the complication’s rate was 37%. For the two stages procedure the fistula’s rate was 15%, and the rate of complication was 26%. The total rate off istula was 20%, and the total rate of complication was 31%.

      Conclusion

      In this short series the flstula rate was higher in the group of children who had one stage procedure than the group of two stage procedure. We prefer the two stages procedure for the treatment of perineal and scrotal hypospadias with important curvature.

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    • A propos d’un cas du syndrome des urines violettes

      Resume

      Observation d’urines de couleur violet foncé lors d’un syndrome occlusif chez une dame ayant une dérivation urinaire depuis 30 ans à type de néphrostomie percutanée bilatérale. Cette coloration était due à la présence de 3-indoxylsulfate à forte concentration urinaire, en rapport avec l’activité enzymatique d’un germe : Providencia rettgeri. L’évolution sous antibiotiques a été favorable.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      A propos d’un cas du syndrome des urines violettes

      Summary

      The authors report a case ofdark purple urine in a woman with bowel obstruction and bilateral percutaneous nephrostomy urinary diversion for 30 years. This colour was due to the presence of high urinary concentrations of 3-indoxyl sulphate due to the enzymatic activity of Providencia rettgeri. A favourable course was observed in response to antibiotics.

    • Urologie et Transplantation rénale

      Prog Urol, 2007, 4, 17, 875

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    • Hospitalisation à domicile en onco-urologie : bilan des 5 premières années et enquête de satisfaction

      Resume
      Introduction

      Le Plan Cancer souligne l’importance de la prise en charge en hospitalisation à domicile (HAD). Depuis 5 ans, notre service a développé ce mode d’hospitalisation pour les patients atteints de cancer urologique afin de réaliser des chimiothérapies ou pour les patients en soins palliatifs. Le but de cette étude est d’établir l’évolution du nombre de patients depuis 5 ans hospitalisés en HAD et d’évaluer pour les patients hospitalisés en 2005 leur satisfaction par un auto-questionnaire.

      Méthodes

      Une étude rétrospective a été réalisée afin de colliger les patients hospitalisés entre 2001 et 2005 en HAD. Pour 58 patients hospitalisés en 2005, un questionnaire de satisfaction a été adressé visant à évaluer le degré de satisfaction, la prise en charge et la bonne coordination de tous les intervenants médicaux et paramédicaux et les avantages ressentis par les patients.

      Résultats

      Entre 2001 et 2005,178 patients ont été hospitalisés en HAD. La chimiothérapie représentait 59% des hospitalisations et les traitements symptomatiques 41%. Dans 56% des cas, les patients étaient suivis pour cancer de la prostate. Parmi les 58 patients interrogés, 44 questionnaires ont été renvoyés (taux de réponse 76%): 43 patients sont globalement satisfaits de leur prise en charge (28 très satisfaits, 13 satisfaits et 2 moyennement satisfaits) et recommanderaient l’HAD à un de leurs proches. Aucune difficulté n’a été rapportée pour joindre l’infirmière, l’oncologue ou l’urologue réfèrent. Les avantages soulignés par les patients sont le maintien dans son environnement habituel (92%) qui permet la poursuite des activités quotidiennes (85%), la limitation des trajets en ambulance pour se rendre à l’hôpital et l’attente dans les hôpitaux (90%) ainsi que l’implication du médecin traitant, librement choisi par le malade, dans le suivi (62.5%); 98% des patients n’auraient pas souhaité être pris en charge en hospitalisation traditionnelle pour le traitement reçu.

      Conclusion

      L’HAD pour chimiothérapie ou soins palliatifs apparaît comme une alternative efficace à l’hospitalisation “classique” nécessitant une adéquation de la relation ville-hôpital.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hospitalisation à domicile en onco-urologie : bilan des 5 premières années et enquête de satisfaction

      Summary
      Introduction

      The Cancer Plan emphasizes the importance of home hospitalisation. Over the last 5 years, our department has developed this mode of hospitalisation for patients with urological cancer in order to perform chemotherapy or palliative care. The objective of this study was to determine the growth of the number of patients hospitalised at home over the last 5 years and to evaluate the satisfaction of patients hospitalised in 2005 by means of a self-administered questionnaire.

      Methods

      A retrospective study was conducted to identify patients hospitalised at home between 2001 and 2005. A satisfaction questionnaire was sent to 58 patients hospitalised in 2005 to evaluate the degree of satisfaction, management and coordination of all medical and paramedical personnel and the advantages perceived by the patients.

      Results

      Between 2001 and 2005, 178 patients were hospitalised at home, for chemotherapy in 59% of cases and for palliative care in 41% of cases; 56% of patients were followed for prostate cancer. Among the 58 patients contacted, 44 questionnaires were returned (response rate: 76%): 43 patients were globally satisfied with their management (28 very satisfied, 13 satisfied and 2 moderately satisfied) and would recommend home hospitalisation to their relatives. No difficulties contacting the nurse, the oncologist or the urologist were reported. The advantages emphasized by patients were maintenance in their usual environment (92%) allowing continuation of daily activities (85%), limitation of ambulance transfers to hospital and decreased waiting time in hospital (90%), as well as the involvement of the general practitioner, freely chosen by the patient, in follow-up (62.5%) ; 98% of patients would not have preferred to be managed by conventional hospitalisation for the treatment received.

      Conclusion

      Home hospitalisation for chemotherapy or palliative care appears to be an effective alternative to conventional hospitalisation requiring good collaboration by the office-hospital network.

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    • Thrombose partielle du corps caverneux. Faut-il rechercher systématiquement une anomalie de la coagulation ?

      Resume

      Les auteurs rapportent un cas de thrombose partielle d’un corps caverneux, dont le diagnostic a été confirmé par l’imagerie IRM. Chez ce patient, un neuroleptique avait été prescrit quelques jours avant la thrombose et le bilan de coagulation a mis en évidence une résistance à la protéine C.

      Un traitement conservateur associant héparine de bas poids moléculaire et aspirine a été institué. Trois mois après, la symptomatologie douloureuse avait disparu alors qu’une image séquellaire de thrombose persistait à l’IRM.

      L’étiologie de la thrombose du corps caverneux, cas rare, reste inconnue. Le traitement neuroleptique est incriminé. A partir de leur observation, les auteurs soulignent l’intérêt de réaliser systématiquement un bilan de thrombose.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Thrombose partielle du corps caverneux. Faut-il rechercher systématiquement une anomalie de la coagulation ?

      Summary

      The authors report a case of partial thrombosis of a corpus cavernosum, confirmed by MRI imaging. In this patient, a neuroleptic had beer prescribed several days before the thrombosis and the clotting assessment demonstrated protein C resistance. Conservative managemen comprising low molecular weight heparin and aspirin was instituted Three months later, pain had resolved and signs of a thrombotic scarpersisted on MRI. The aetiology of thrombosis ofthe corpus cavernosum, a rare disease, remains unknown. Neuroleptic therapy has been incriminated. In the light of this case, the authors emphasize the value of systematic clotting assessment.

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    • Complication tardive d’une artério-embolisation sélective rénale après chirurgie per-cutanée : une “coilique” néphrétique

      Resume

      Les auteurs rapportent le cas d’un patient de 31 ans qui évacue un calcul contenant un coil en platine, dans un tableau de colique néphrétique non compliquée. Cinq ans auparavant ce patient avait subi une néphrolithoto-mie percutanée. Une hématurie persistante avait cédé grâce à l’embolisation artérielle d’une branche polaire inférieure. Le coil évacué avait été déployé trop distalement et s’était enroulé dans le faux anévrysnie. Différen-tes hypothèses sont développées pour tenter d’expliquer le processus physiopathologique.

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      Complication tardive d’une artério-embolisation sélective rénale après chirurgie per-cutanée : une “coilique” néphrétique

      Summary

      Authors report a case of a 31 years oldpatient who eliminate a urina-ry stone which contains a platinium coil. Five years ago, this patient had a percutaneous nephrolithotomy. A persistent hematuria was suc-cessfully managed with angioembolization of a lower polar artery branch. One ofthe coils was deployed too distally. It was not efficient, it rolled itselfup in the pseudoaneurysm cavity. Différent physio patho-logical hypothesis are developed to explain this expulsion.

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    • Polyorchidie chez l’enfant (à propos d’un cas avec revue de la littérature)

      Résumé

      La polyorchidie est une anomalie génito urinaire définie par la présence de plus de deux testicules confirmée histologiquement.

      Cette anomalie est extrêmement rare, une centaine de cas mondiaux ont été décrits dans la littérature. Bien qu’elle puisse rester asymptomatique, la polyorchidie est souvent associée à la pathologie du canal péritonéo vaginal chez l’enfant (hernie, hydrocèle) et à des troubles de la migration testiculaire. La revue de la littérature retrouve des cas de polyorchidie révélés par une torsion testiculaire et un risque accru de greffe tumorale et d’infertilité chez ces patients.

      Nous rapportons l’observation d’un adolescent de 14 ans, chez qui une masse testiculaire gauche douloureuse a conduit à une exploration chirurgicale et a permis de porter le diagnostic histologique de polyorchidie.

      A travers cette observation, les auteurs décrivent brièvement les différents aspects pathologiques et thérapeutiques de la polyorchidie, avec revue de la littérature.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Polyorchidie chez l’enfant (à propos d’un cas avec revue de la littérature)

      Summary

      Polyorchidism is an urogenital curiosity defined by the presence of more than two testes conflrmed by histology. This anomaly is extremely rare and only a hundred orld cases were described in the literature. Although it can remain asymptomatic, polyorchidism is often associated to processus vaginalis anomalies in childhood (hernia, hydrocele) and undescended testis. The review of the literature finds cases of polyorchidism revealed by testis torsion and an increased risk of malignancy and infertility.

      We report the case of polyorchidism in a 14 year old child, at whom a painful testis mass indicate surgical exploration and documented the histological diagnosis of polyorchidism. Through this observation and review of the literature, authors describe pathological and managment findings of polyorchidism.

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    • Revue de la Littérature Internationale

      Prog Urol, 2007, 4, 17, 879

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