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    Numéro 8- Volume 21- pp. 501-584 (Septembre 2011)

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    • Réinnervation vésicale par création d’un arc réflexe « somato-autonome » chez les patients blessés médullaires ou spina bifida, un traitement d’avenir ?

      Résumé
      Introduction

      La restauration d’une miction physiologique est un objectif majeur pour les patients présentant une lésion médullaire que les traitements actuels ne permettent pas. Plusieurs études récentes ont proposé des techniques de réinnervation vésicale. Leur but était de provoquer une miction volontaire par la stimulation d’un arc réflexe artificiel créé par l’anastomose d’une racine efférente somatique avec une racine sacrée à destinée vésicale.

      Matériels et méthodes

      Une revue de la littérature en anglais a été réalisée sur les moteurs Pubmed et Cochrane avec les mots clés : bladder reinnervation, spinal cord injury neurogenic bladder, reflex pathway for micturition.

      Résultats

      Les études rapportaient une efficacité variable allant jusqu’à 85 % des patients traités. Ils pourraient alors déclencher volontairement une miction associée à une amélioration significative des paramètres urodynamiques postopératoires. En effet, il était mis en évidence une amélioration de la dyssynergie vésico-sphinctérienne et ou de l’hyperactivité vésicale et les patients présentaient une meilleure qualité de vie par le contrôle de leur miction associée à une amélioration de la continence et un sevrage du sondage urétral. Mais ces résultats étaient variables d’une étude à l’autre, et certains paraissaient difficiles à expliquer, notamment concernant l’abolition de l’hyperactivité vésicale et la disparition de la dyssynergie vésico-sphinctérienne.

      Conclusion

      Une poursuite des expérimentations est encore nécessaire notamment chez l’animal afin de confirmer les résultats encourageants de ces premières études et de mieux en comprendre le mécanisme avant une éventuelle utilisation à plus grande échelle.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Réinnervation vésicale par création d’un arc réflexe « somato-autonome » chez les patients blessés médullaires ou spina bifida, un traitement d’avenir ?

      Summary
      Context

      The restoration of physiological micturition is a major objective for patients presenting a medullary injury, which is not possible with current treatment. Several recent studies have purposed some techniques for bladder reinnervation. Their purpose was to begin a voluntary micturition by the stimulation of an artificial reflex arc created by the anastomosis of a somatic root with a root innervating the bladder.

      Materials and methods

      We searched on Medline and Cochrane for articles in English. The keywords used were: bladder reinnervation, spinal cord injury neurogenic bladder, reflex pathway for micturition.

      Results

      These studies reported a variable efficacy as high as 85% of the treated patients. These patients could begin micturition voluntarily, associated with a significant improvement observed in their postoperative urodynamic evaluation. In fact, an improvement of the detrusor external sphincter dyssynergia and/or bladder overactivity was reported, and the patients presented a better quality of life by the control of their micturition associated with an improvement in continence with no need for intermittent catheterisation. However, these results were variable from one study to the other, and certain results seem difficult to explain notably concerning the abolition of bladder overactivity and the improvement of the detrusor external sphincter dyssynergia.

      Conclusion

      Further experimental studies are still required, notably with animals to confirm the encouraging results of these initial studies, and to better understand the mechanism before possible routine patient use.

    • Neuro-urologie qui peut le plus peut le moins

      Prog Urol, 2011, 8, 21, 508-509

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    • Place de la sclérothérapie dans le traitement des chyluries chroniques

      Résumé

      La chylurie est une affection rare. Les causes parasitaires dont la filariose sont les plus fréquentes alors que les étiologies non parasitaires sont anecdotiques. Le traitement médical est souvent insuffisant pour traiter les cas des chyluries chroniques pour lesquelles le traitement de référence est la déconnexion réno-lymphatique chirurgicale. Cependant, une sclérothérapie par instillation intrarénale d’un agent sclérosant peut représenter une alternative à la chirurgie. Cette technique a l’avantage d’être moins invasive qu’un traitement chirurgical et a une efficacité prouvée dans la littérature.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place de la sclérothérapie dans le traitement des chyluries chroniques

      Summary

      Chyluria is rare. The parasite that causes filariasis is the most common cause while the non-parasitic causes is anecdotal. Medical treatment is often insufficient to treat cases of chronic chyluria for which the standard treatment is surgical lymphatic disconnection renovascular. However, sclerotherapy by instillation of a sclerosing agent kidney may represent an alternative to surgery. This technique has the advantage of being less invasive than surgery and has a proven efficacy in the literature.

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    • Embolisation préventive et en urgence des angiomyolipomes : notre expérience

      Résumé
      But

      Présenter notre expérience de l’embolisation en urgence ou programmée des angiomyolipomes.

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective (1999–2009) incluant 20 patients, parmi lesquels cinq avaient une hypothyroïdie.

      Groupe I

      Embolisation en urgence : 11 patients agés de 61,4±15,6ans ; AML de 8,2±2,8cm présentant une hémorragie rétropéritonéale par rupture spontanée étaient traités par embolisation. Deux étaient en choc hémorragique. Une transfusion de 3,4 culots/patient a été faite chez cinq patients. Groupe II, embolisation préventive : neuf patients, âgés de 58,3±15,2ans, tous asymptomatiques, ayant des AML de 5,2±2,2cm traités par embolisation unilatérale.

      Résultats

      Groupe I : l’embolisation a été efficace chez 100 % des patients. Aucun incident peropératoire. À un mois, la réduction du volume tumoral était de 40 %. À huit mois, un patient a subi une néphrectomie à cause d’une nouvelle rupture, et un autre, une deuxième embolisation à 14 mois. Le résultat technique était maintenu après 18 mois dans 83 % des cas. Deux patients ont développé une HTA contrôlée par monothérapie et cinq avaient des séquelles rénales ischémiques limitées. Groupe II : aucun incident peropératoire et aucune complication postopératoire. Un mois après embolisation, la réduction du volume tumoral était de 23 %. Après 24 mois, les patients étaient asymptomatiques. Une seule ré-embolisation a été faite à 20 mois (duplicité artérielle). Des séquelles rénales ischémiques limitées ont été rapportées chez un seul patient, mais aucune insuffisance rénale.

      Conclusions

      L’embolisation de nécessité restait la méthode de choix en urgence avec d’excellents résultats et peu de complications à distance. L’embolisation programmée prévenait efficacement le risque hémorragique, sans impact sur la fonction rénale, avec un coût économique faible par rapport à une hospitalisation et une prise en charge en urgence. La signification de l’association AML–hypothyroïdie observée dans notre série nécessite une confrontation à des cohortes plus importantes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Embolisation préventive et en urgence des angiomyolipomes : notre expérience

      Summary
      Aim

      To present our experience with emergency or programmed embolization of angiomyolipomas.

      Patients and methods

      The retrospective study 1999–2000 included a total of 20 patients with AML, five of whom had hypothyroidism. Group I emergency embolization: 11 patients age being 61.4±15,6years and the size of AML 8.2±2,8cm presented retroperitoneal hemorrhage from spontaneous rupture. Two had a hemorrhagic shock. A transfusion of 3.4 blood units per patient was performed for five patients. A clinical and radiological follow-up was done by scanning during the first week and in one month. Group II preventive embolization: nine patients, with age between 58.3±15,2years and tumor size 5.2±2,2cm, all asymptomatic. All successfully received a unilateral preventive embolization. A scan was performed one month later.

      Results

      Group I: the embolization was effective in 100% of patients. No intraoperative incident was reported. After one month, the reduction in tumor volume was 40%. At eight months, a patient underwent nephrectomy because of a new fracture, and another a second embolization after 14months. The technical result was maintained in 83% of cases after 18months. Two patients developed HTA after embolization controlled by a single treatment, and five had limited renal ischemic sequels. Group II: no intraoperative incidents and no postoperatively complications have been reported. One month after embolization, the reduction in tumor volume was 23%. After 24months, patients remained completely asymptomatic, no spontaneous bleeding has been reported, no surgery has been performed, and no HTA has been described. Only one re-embolization was done at 20months (artery duplicity). Limited renal ischemic sequels were reported for one patient but no renal failure.

      Conclusions

      The required embolization became the method of choice in emergency with excellent results and few complications at distance. Programmed embolization effectively prevented the risk of bleeding, without impact on the renal function, with a low economic cost compared to hospitalization and emergency care. The significance of the observed AML - hypothyroidism association in our series requires a confrontation with more important cohorts.

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    • Le cancer du rein de l’adulte au Sénégal : aspects épidémiologiques et cliniques actuels et évolution du profil sur les deux dernières décennies

      Résumé
      But

      Étudier les profils épidémiologique et clinique actuels du cancer du rein au Sénégal et l’évolution de ces profils durant les deux dernières décennies.

      Patients et méthodes

      Nous avons effectué une étude rétrospective sur une période de dix ans (2000–2009) colligeant tous les cas de cancer du rein de l’adulte enregistrés aux services d’urologie-andrologie et d’anatomie pathologique de l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar. Pour étudier l’évolution des profils de ce cancer sur ces 20 dernières années, nos résultats ont été comparés avec ceux de la décennie précédente.

      Résultats

      Nous avons inclus 74 cas de cancer du rein. L’âge médian des patients était de 49 ans (18–75 ans). Il y avait une légère prédominance féminine (51,3 %). Vingt-huit (37,8 %) patients avaient au moins un facteur de risque de cancer du rein. Le délai médian de consultation était de dix mois (1–96 mois). La localisation de la tumeur rénale était droite chez 42 patients (56,7 %) et gauche chez 32 (43,8 %). Les circonstances de découverte étaient dominées par les douleurs lombaires (87,8 %) et la masse lombaire (77 %). Seuls deux cas étaient de découverte fortuite (2,7 %). La taille tumorale médiane (grand axe) était de 12cm (2,4–26cm). Les stades tumoraux T2 (39,2 %) et T3 (33,7 %) étaient les plus fréquents. Des métastases existaient chez 23 (31 %) patients. Une néphrectomie à ciel ouvert a été faite chez 44 patients (43 élargies et une partielle). Aucun patient n’a eu de traitement néoadjuvant ou d’une métastasectomie. Le principal type histologique des tumeurs était le carcinome à cellules rénales (47 cas). La durée moyenne du suivi était de 30,5±33,6 mois. Chez 35 des 44 néphrectomies, aucune récidive tumorale n’a été constatée. Neuf patients avaient présenté une récidive tumorale. Le taux de mortalité spécifique était de 47,3 %. Sur les deux dernières décennies (1990–2009), le profil épidémiologique et clinique du cancer du rein de l’adulte n’avait pas significativement changé.

      Conclusion

      Le cancer du rein de l’adulte au Sénégal était caractérisé par une prédominance des formes localement avancées et métastatiques. Son incidence était faible et son profil épidémiologique et clinique n’avait pas significativement changé durant les 20 années précédentes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le cancer du rein de l’adulte au Sénégal : aspects épidémiologiques et cliniques actuels et évolution du profil sur les deux dernières décennies

      Summary
      Objective

      To study current epidemiological and clinical features of adult renal cancer in Senegal and the evolution of these features over the two past decades.

      Patients and methods

      We conducted a retrospective ten years study (2000–2009) that analyzed all the renal cell cancer in adult admitted in the urology department and the pathology department of the university teaching hospital Aristide-Le-Dantec (Dakar). The results of this study were compared with those of the previous decade.

      Results

      We included 74 cases of renal cell cancer. The median age of patients was 49 years (18–72years). There was a slight female predominance (51.3%). Twenty-eight (37.8%) patients presented at least with one renal cell cancer risk factor. The median duration of symptoms was 10months (1–96months). The localization of the renal cancer was right in 42 patients (56.7%) and left in 32 cases (43.8%). Almost all the tumors were symptomatic. Symptoms were dominated by loin pain (87.8%) and abdominal mass (77%). There were only two cases (2.7%) of incidental renal cell cancer. The median tumor size was 12cm (2.4–26cm). The more frequent tumor stages according to the TNM 2002 staging system were T2 (39.2%) and T3 (33.7%). Metastases were found in 23 (31%) patients. Forty-four patients underwent nephrectomy (43 radical and one partial). No adjuvant treatment or metastasectomy were done. The main histological subtype of tumors was renal cell carcinoma (47 cases). The mean duration of the follow up was 30.5±33.6months. Among the 44 patients who underwent nephrectomy, no tumor recurrence was found on 35 cases. Tumor recurrence occurred on nine patients. The specific mortality rate was 47.3%. Epidemiological and clinical features of the adult renal cell cancer in Senegal haven’t significantly changed over the 20 past years.

      Conclusion

      The adult renal cell cancer incidence was low in Senegal. Its clinical profile was characterized by a predominance of locally advanced and metastatic forms.

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    • Narrow Band Imaging (NBI) : mise au point sur la technique et expérience initiale pour les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure

      Résumé
      Objectif

      Le traitement endoscopique par photovaporisation des tumeurs urothéliales du haut appareil urinaire prend de plus en plus d’importance face au traitement non conservateur. Nous avons tenté de déterminer si la technologie Narrow Band Imaging (NBI) permettait d’améliorer la détection de ces tumeurs.

      Matériel

      Vingt-sept patients avec une tumeur du haut appareil ont été inclus prospectivement et ont eu une urétéroscopie avec l’urétéroscope souple URF-V numérique d’Olympus. Quatorze des patients (52 %) entraient dans le cadre d’un suivi, quand 13 (48 %) étaient des nouveaux cas. Les voies excrétrices ont été étudiées successivement en lumière blanche puis en lumière NBI, afin de dresser une cartographie des lésions et de comparer leur aspect visuel sous les deux types de lumières. Toutes les lésions suspectes ont été biopsiées avant d’être vaporisées au laser Holmium.

      Résultats

      Quarante-trois lésions chez 21 patients ont été mises en évidence. Sur 35 lésions s’avérant être un carcinome urothélial, cinq (14,2 %) chez quatre patients ont pu être détectées en lumière NBI uniquement, notamment, deux chez des nouveaux patients qui n’auraient pas été diagnostiqués en lumière blanche. Trois des tumeurs urothéliales traitées (8,5 %) avaient des limites étendues en NBI. Treize des biopsies (26 %) n’ont pas été contributives. Au total, le NBI a permis d’accroître de 22,7 % le taux de détection des tumeurs urothéliales par urétéroscopie chez sept patients (25,9 %).

      Conclusion

      L’endoscopie avec lumière NBI est une nouvelle technologie qui nous a permis d’améliorer la visualisation des tumeurs du haut appareil urinaire, et de diagnostiquer des lésions non visibles en lumière blanche. Cette technologie ne peut pas être recommandée en routine actuellement, mais son évaluation mérite d’être poursuivie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Narrow Band Imaging (NBI) : mise au point sur la technique et expérience initiale pour les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure

      Summary
      Purpose

      Endoscopic treatment of upper urinary tract carcinomas (UUTC) is becoming more and more prevalent compared to non-conservative surgery. Our goal was to determine if NBI technology could improve tumour detection.

      Material

      Twenty-seven patients with known or suspected UUTC were prospectively enrolled and treated using the Olympus URF-V flexible ureteroscope. We report 13 new cases (48%) and 14 known cases as follow up (52%). White light and NBI were subsequently performed to examine the upper urinary tract. Visual aspect of the lesions could be compared using both types of light. Biopsies were taken for all apparent lesions prior to vaporization by Holmium laser.

      Results

      Forty-three lesions were detected in 21 patients. Five lesions (14.2%) in four patients were detected through NBI light only among the 35 lesions containing UUTC. Two out of four of these patients were new cases and would not have been diagnosed with white light alone. Three UUTC-treated (8.5%) had extended margins in NBI. Thirteen biopsies (26%) were not valid. Altogether, the tumour detection rate improved by 22.7% in seven patients (25.9%) by using the NBI method.

      Conclusion

      Upper urinary tract endoscopy with NBI light is a new technology that improves visualization of UUCT and enables diagnosis of lesions non visible in white light. This procedure cannot yet be recommended for daily practice and further validation of the technique is required.

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    • Biopsies des vésicules séminales : intérêt dans le bilan d’extension du cancer de la prostate avant radiothérapie ou curiethérapie

      Résumé
      Objectif

      Les biopsies des vésicules séminales (BVS) dans le bilan d’extension du cancer de la prostate (CaP) sont controversées. Notre objectif principal a été d’évaluer leur apport avant traitement par radiothérapie ou curiethérapie. Notre objectif secondaire a été de comparer les données anatomopathologiques des BVS aux résultats de l’IRM.

      Patients

      De 2000 à 2008, 135 hommes (âge médian : 70 ans) ayant un CaP (cT1a à cT3) ont eu des BVS droite et gauche. Le PSA médian était de 12ng/mL. Le score de Gleason médian était de 7. Quarante et un patients ont eu une IRM prostatique. Le recul médian a été de 47 mois.

      Résultats

      Nous avons mis en évidence un envahissement des VS dans 10 % des cas. Dans 9,2 % des cas, il n’y avait pas de tissu correspondant à de la VS. Le risque d’envahissement des VS était significativement associé au stade T3, au score de Gleason supérieur à 7 et au pourcentage de biopsies prostatiques (BP) positives. Une IRM a été faite chez 41 patients : la concordance entre IRM et BVS quant à l’atteinte des VS était significative mais modérée (kappa=0,38). Le taux de complications des BVS a été de 10 %.

      Conclusion

      Les BVS ont été un geste simple et rentable. Elles ont apporté des informations complémentaires ayant pu améliorer la stadification et la mise en œuvre d’un traitement adapté. Ces informations étaient comparables à celles apportées par l’IRM. Des études ultérieures devront établir son rôle par rapport à l’IRM et en particulier confirmer la meilleure spécificité de la BVS.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Biopsies des vésicules séminales : intérêt dans le bilan d’extension du cancer de la prostate avant radiothérapie ou curiethérapie

      Summary
      Objective

      Seminal vesicle biopsies (SVB) in the staging of prostate cancer are controversial. Our main objective was to assess their contribution before radiation therapy or brachytherapy. Our secondary objective was to compare pathologic findings of the SVB to the magnetic resonance imaging’s (MRI) results.

      Patients and methods

      From 2000 to 2008, 135 men (median age: 70 years) with prostate cancer (cT1a to cT3) underwent SVB right and left. The median PSA was 12ng/ml. The median Gleason score was 7. Forty-one patients had an endorectal MRI. The median follow-up was 47 months.

      Results

      Seminal vesicle involvement was found in 10% of patients. In 9,2% of cases, the biopsy was not contributive. The risk of invasion was significantly associated with the stage T3, the Gleason score up to 7 and the percentage of prostate positive biopsies. A MRI was performed in 41 cases: the correlation between MRI and SVB for the invasion of seminal vesicle was significant but moderate (kappa=0,38). The complications rate of SVB was 10%.

      Conclusion

      SVB were a simple and profitable method. They have provided supplementary information that could improve the staging and that could lead to the make use of an appropriate treatment. This information was comparable to the information provided by MRI. Further studies should establish their role in relation to MRI and in particular confirm the best specificity of the SVB.

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    • Comparaison de l’épaisseur des tissus périprostatiques après prostatectomie rétropubienne ou laparoscopique

      Résumé
      Objectif

      Analyser l’épaisseur des tissus périprostatiques (TPP) après prostatectomie totale rétropubienne (PTR) ou laparoscopique (PTL).

      Matériel

      De janvier à décembre2007, 114 prostatectomies ont été pratiquées par notre équipe (38 par voie rétropubienne, 76 par voie laparoscopique) après recueil prospectif des données cliniques. L’analyse anatomopathologique était réalisée selon la technique de Gardner et al., 1988 [1]. L’épaisseur des TPP était mesurée par un observateur unique selon un protocole standardisé. L’observateur n’avait connaissance ni des données cliniques, ni de la voie d’abord. Quatre niveaux de coupe étaient déterminés (base, partie proximale, partie distale, apex) et 12 mesures standardisées faites à chaque niveau, soit 48 mesures par pièce. L’épaisseur des TPP et le taux de marge chirurgicale positive ont été comparés en fonction de la voie d’abord et des données cliniques.

      Résultats

      Les deux groupes étaient similaires en ce qui concerne les données préopératoires, le stade pathologique et le taux de marge positive (4 % dans le groupe PTL ; 5,3 % dans le groupe PTR ; p =0,37). L’épaisseur globale des TPP était inférieure dans le groupe PTL sauf à la face antérieure et à l’apex. Dans le sous-groupe « préservation complète », l’épaisseur des TPP était moindre à l’apex dans le groupe PTR et à la base dans le groupe PTL.

      Conclusion

      L’épaisseur des TPP pourrait être un paramètre original d’évaluation des techniques de prostatectomie totale. La préservation des TPP serait différente mais pas meilleure par voie laparoscopique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comparaison de l’épaisseur des tissus périprostatiques après prostatectomie rétropubienne ou laparoscopique

      Summary
      Objective

      Analysing periprostatic tissue (PPT) thickness after retropubic (RP) or laparoscopic (LP) prostatectomy.

      Material

      From January to December2007, 114 consecutives prostatectomies were performed in our institution (38 RP, 76 LP). Clinical data were prospectively collected in a database. Gardner et al.’s (1988) [1] procedure was used for pathological analysis. PPT thickness was measured on pathological specimens by a single observer on a single microscope. The observer had no knowledge of either clinical data or surgical approach. Four levels were chosen (at the base, the proximal part, the distal part, the apex) and 12 standardized measures were performed on each level, 48 measures: a prostate. We compared PPT thickness and surgical margins according to surgical approach and clinical data.

      Results

      Comparative analysis confirmed that LP and RP groups were similar as far as it concerns preoperative and pathological findings. Positive margin rate was also similar in LP and RP groups (4% versus 5,3%; P =0,37). Overall PPT thickness was thinner after LP than after RP except at the apex and the anterior face. Nevertheless, in the “complete preservation” group, PPT thickness was thinner at the apex in the RP group, thinner at the base in the LP group.

      Conclusion

      Measuring PPT thickness was an original objective and reproducible way to compare different techniques and new technologies for radical prostatectomy. PPT sparing was different but not better with the laparoscopic approach.

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    • Influence de la radiothérapie, sur les résultats du traitement de l’incontinence urinaire d’effort chez l’homme, par soutènement sous urétral de type InVance ®

      Résumé
      But de l’étude

      Évaluer l’influence de la radiothérapie sur les paramètres urodynamiques, la continence et les complications, après implantation prothétique de type InVance®.

      Patients et méthode

      Cent six patients ont été inclus entre août 2004 et mars 2009. L’incontinence urinaire était classée en fonction du nombre de protections quotidiennes en grade I (une à deux protections), II (trois à quatre protections), ou III (plus de quatre protections ou collecteur pénien). Un groupe avec radiothérapie (R) incluant 24 patients a été comparé à un groupe témoin (T), sans radiothérapie, comprenant 82 patients. Le suivi a été assuré à trois et six mois, puis de façon annuelle. Les résultats étaient classés en trois catégories : absence de fuites, amélioré ou échec.

      Résultats

      Le suivi moyen était de 14,8 mois (médiane : 12,8 mois) dans le groupe R et de 12,4 mois (médiane : 8,8 mois) dans le groupe T. À trois mois, la continence était parfaite chez 62,5 % des patients du groupe R et de 77 % dans le groupe T (p =NS). À un an, les résultats sur la continence étaient respectivement de 52,6 % dans le groupe R et 63,2 % dans le groupe T (p =NS). Six patients ont dû être explantés suite à une infection (5,7 %), dont deux dans le groupe R (8,3 %) et quatre dans le groupe T (4,8 %). La survenue d’une infection était significativement liée à la durée opératoire (p =0,02).

      Conclusion

      La radiothérapie n’a pas d’influence sur les paramètres urodynamiques et sur la continence à court et moyen termes, après la mise en place d’une bandelette de soutènement sous-urétrale à amarrage osseux de type InVance®, avec une préférence pour les patients ayant une incontinence urinaire légère à modérée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Influence de la radiothérapie, sur les résultats du traitement de l’incontinence urinaire d’effort chez l’homme, par soutènement sous urétral de type InVance ®

      Summary
      Aims

      To study impact of previous radiotherapy on urodynamic parameters, continence and complication rate, after prosthetic implantation with InVance® device.

      Patients and methods

      We included 106 patients between August 2004 and March 2009. We stratified urinary incontinence according to pads daily used, in grade I (one to two pads), II (three to four), or III (more than four or condom catheter use). We compared one group of 24 patients with previous radiotherapy (R) to 82 control patients (T) without one. Follow-up was made at three and six postoperative months and then annually. Results were classified into: no leaks, improved or failure.

      Results

      Mean follow-up was 14.8months (median=12.8) in group R and 12.4months (median=8.8) in group T. At three postoperative months, continence was achieved in 62,5% patients from group R and in 77% patients in group T (P : ns). At 12months, results on continence were respectively 52.6% in group R and 63.2% in group T (P : ns). Six patients were explanted because of an infection (5.7%), among which two in group R (8.3%) and four in group T (4.8%). Infection was significantly linked to operative time (P : 0.02).

      Conclusion

      Previous radiotherapy has no impact on urodynamic parameters and continence, on short- and mid-term analysis, after implantation of a bone-anchored suburethral sling with InVance® device, preferentially patients with mild to moderate incontinenec urinary.

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    • Traitement de l’incontinence urinaire d’effort par Surgimesh ® Sling, évolution de la qualité de vie et de la qualité de la sexualité des patientes sur une période de 12 mois

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer l’évolution de la qualité de vie (QdV) et de la sexualité après mise en place d’une bandelette sous-urétrale (BSU) Surgimesh® Sling pour incontinence urinaire d’effort féminine (IUEF).

      Patientes et méthodes

      Registre de suivi longitudinal prospectif, multicentrique, d’une durée de 12 mois. Cent soixante-huit patientes âgées de 53,5±12,5 ans, ayant un indice de masse corporelle (IMC) moyen de 26,26kg/m2, ayant une incontinence urinaire d’effort (IUE) pure (82 %) ou mixte à effort prédominant (18 %), ont subi l’implantation d’une bandelette Surgimesh® Sling par voie transobturatrice après échec de rééducation périnéale. Dix-sept patientes ont été opérées simultanément d’un prolapsus génital de niveau supérieur à 2. La QdV a été appréciée par la question 5 du questionnaire International Consultation Continence Questionnaire (ICIQ). La sexualité a été évaluée par la pratique ou non de rapports sexuels, la recherche de douleurs ou de fuites lors des rapports sexuels et par une échelle analogique allant de 0 à 10. Ces données ont été enregistrées en préopératoire, à trois et à 12 mois. Parallèlement, les résultats en termes de continence ont été notés.

      Résultats

      La QdV a été significativement très améliorée sur l’échelle ICIQ avec un passage du score moyen de 2,79±1,75 en préopératoire, à 8,57±1,76 à trois mois et à 8,48±1,7 à 12 mois (p <0,05). Le pourcentage de patientes ayant des rapports sexuels ne présentait pas de variation significative au cours de l’étude (environ 80 % dans le groupe de femmes opérées de leur incontinence et 50 % pour celles opérées d’une incontinence urinaire et d’un prolapsus génital). Curieusement, le nombre de patientes déclarant des douleurs lors des rapports sexuels a diminué significativement (15 % versus 3 % versus 2,1 %). Si 17,7 % des femmes déclaraient des fuites urinaires lors des rapports sexuels en préopératoire, aucune femme n’avait ce symptôme après l’intervention. Enfin, le score de qualité de sexualité s’est amélioré significativement en postopératoire (7,84 versus 8,89 versus 9,20 ; p =0,001). Parallèlement, en termes de continence à 12 mois, 75,6 % des femmes déclaraient être guéries et 23,53 % être améliorées. Hormis le pourcentage de femme déclarant avoir des rapports sexuels (80 % versus 50 %), aucune différence significative de résultats n’a été notée entre le groupe de femmes opérées exclusivement de leur incontinence ou de leur incontinence et d’un prolapsus de haut grade.

      Conclusion

      La correction de l’IUEF par la bandelette Surgimesh® Sling a entraîné une amélioration très significative de la QdV et de la sexualité.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement de l’incontinence urinaire d’effort par Surgimesh ® Sling, évolution de la qualité de vie et de la qualité de la sexualité des patientes sur une période de 12 mois

      Summary
      Introduction

      Evaluation of quality of life (QOL) and sexual activity after using sub-urethral Surgimesh® Sling for female stress urinary incontinence (SUI).

      Methods

      Study with a total duration of 12 months. One hundred and sixty-eight patients presenting a SUI underwent surgery for a Surgimesh® Sling implantation.

      Results

      QOL was significantly improved on the International Consultation Continence Questionnaire (ICIQ) scale with an increase of the average score from 2.79±1.75 to 8.48±1.7 at 12 months (P <0.05). The percentage of patients undergoing sexual intercourses remains at a high level during the study (76.87% versus 78.33%). The number of patients with pain during sexual intercourse significantly decreased (15% versus 2.1%). The QOL score is significantly better in post-operation conditions (7.84 versus 9.20; P =0.001). In terms of continence at 12 months, 75.6% of women declared recovery and 23.53% observed improvements.

      Conclusion

      SUI correction using Surgimesh® Sling induces a very significant improvement in patients’ QOL and sexual activity.

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    • Alerte sur l’accessibilité prévisible du postinternat d’urologie jusqu’en 2013 : une étude de l’AFUF

      Résumé
      But

      Évaluer l’accessibilité du postinternat pour les internes d’urologie prévoyant de terminer leur internat entre novembre 2010 et 2013.

      Patients

      De novembre 2010 à janvier 2011, les internes inscrits au DESC d’urologie dans les centres hospitalo-universitaires français ont été contactés par courrier électronique, en utilisant le registre de l’Association française des urologues en formation (AFUF). Un questionnaire a recensé le nombre d’internes prévoyant de terminer leur internat entre novembre 2010 et 2013. Les postes de chef de clinique-assistant (CCA) et d’assistant spécialisé (AS) d’urologie permanents et provisoires ont été répertoriés sur la même période dans chaque région, ainsi que leur occupation prévue.

      Résultats

      Notre étude a recensé 306 urologues en formation inscrits au DESC d’urologie (190 internes, 76 CCA, 30 AS, dix sur postes autres). En novembre 2010, 56 internes ont terminé leur internat, alors que 68, puis 79 internes prévoyaient de terminer leur internat respectivement en novembre 2011 et 2012. Cent six postes validant le postinternat ont été répertoriés en novembre 2010, dont 54 étaient disponibles. L’accessibilité nationale au postinternat a été estimé à 96,4 %, 67,6 %, et 31,6 % pour les internes terminant leur internat respectivement en novembre 2010, 2011, 2012. Le déficit prévisible de postes de postinternat a été calculé à 22 postes en novembre 2011, et 54 postes pour novembre 2012.

      Conclusion

      Le nombre d’internes d’urologie prévoyant de terminer leur internat entre novembre 2010 et 2013 devrait augmenter chaque année, témoignant de l’attrait pour la spécialité et de l’absence de régulation des inscriptions au DESC d’urologie. En raison d’une inadéquation de postes de CCA et d’AS, un postinternat validant ne devrait être accessible immédiatement que pour 67,6 % et 31,6 % des internes qui termineront leur internat respectivement en novembre 2011 et 2012.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Alerte sur l’accessibilité prévisible du postinternat d’urologie jusqu’en 2013 : une étude de l’AFUF

      Summary
      Purpose

      To evaluate the accessibility of the fellowship for the residents of Urology expecting to accomplish their residentship between November 2010 and 2013.

      Patients

      Between November 2010 and January 2011, all the residents ongoing for the residentship of Urology in France were reached by an electronic mailing using the AFUF register. A questionnaire reported all the residents expecting to accomplish their residentship between November 2010 and 2013, and the number and the expected availability of fellow and specialist assistant posts during the same period.

      Results

      Our study counted 306 urologists on training (190 residents, 76 fellows, 30 assistants, 10 on other posts). On November 2010, 56 residents accomplished their residentship, while 68 and 79 residents expected to accomplish their residentship on November 2011 and 2012, respectively. One hundred and six posts validated the fellowship of Urology on November 2010 (76 fellows, 30 assistants), among 54 posts were available. Over the residents expecting to accomplish their residentship on November 2011 and 2012, 22 and 54 residents may not find a fellow post available.

      Conclusion

      The number of residents expecting to accomplish the residentship of Urology between November 2010 and 2013 was increasing, showing a greater interest for this speciality and a lack of regulation for its accessibility. By reason of a discrepancy of fellow and specialist assistant posts, only 67,6 and 31,6% of the residents expecting to accomplish their residentship on November 2011 and 2012 may be able to find a post available.

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    • Séquelles fonctionnelles après traumatisme rénal chez l’enfant

      Résumé
      But

      Le but de cette étude a été d’évaluer le devenir fonctionnel des reins après traumatisme.

      Matériel

      Il s’agissait une étude rétrospective qui reprenait 66 dossiers de traumatismes rénaux chez l’enfant de moins de 16ans entre 1990 et 2010. Ces patients ont été répartis selon la classification internationale de l’Association américaine de traumatologie. Trente-trois patients de grade I–III, 28 patients de grade IV et cinq de grade V. Quel que soit leur stade et leur traitement, ils ont eu un suivi incluant échographie ou tomodensitométrie abdominale. Après documentation de la cicatrisation complète, une scintigraphie rénale au technétium-99m était réalisée.

      Résultats

      Il n’y avait pas de lésion bilatérale. Treize patients ont été laparotomisés avec trois néphrectomies totales et deux néphrectomies partielles d’hémostase. Les quatre lésions vasculaires ont été traitées par angioplastie. Neuf urohématomes ont été drainés par huit sondes double J et un drainage externe. Au total, 26 scintigraphies ont été réalisées : la fonction résiduelle du rein lésé était de 43,4 % (±6,2 %), 35,7 % (±5,3 %) et 30,3 % (±12,2 %), p non significatif, respectivement pour les stades I–III, IV et V.

      Conclusion

      Les séquelles fonctionnelles après traumatisme rénal semblaient reliées au grade du traumatisme. Il existait des cicatrices même pour des traumatismes minimes. Cela a justifié un suivi rapproché dans lequel la scintigraphie occupait un rôle essentiel.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Séquelles fonctionnelles après traumatisme rénal chez l’enfant

      Summary
      Purpose

      The purpose of this study was to determine the long-term functional outcome of renal injuries.

      Methods

      We retrospectively reviewed the charts of patients under 16 sustaining renal trauma and admitted to our department between 1990 et 2010. There were 66 renal lesions categorized as follows: grade I to III, 33, grade IV, 28 and grade V, 5. Whatever their initial status, all children were followed using ultrasonography or computed tomography. After complete healing, data of technetium-99m-dimercaptosuccinic acid nuclear were collected.

      Results

      There was no bilateral injury. Thirteen patients proceeded to laparotomy leading to nephrectomy in three cases, partial nephrectomy in two others cases. Four renovascular injuries required interventional radiologic management. Nine urinomas were managed with eight stentings and one percutaneous drainage. Percentage of renal function by technetium-99m-dimercaptosuccinic acid nuclear scanning concerning 26 patients was analysed. Split percentage of renal function was 43.4% (±6.2%), 35.7% (±5.3%) et 30.3% (±12.2%) (mean±SD); P =no significant, for grade I–III, IV and V, respectively.

      Conclusion

      Functional outcome after blunt renal trauma appeared influenced by injury grade. Functional sequelae existed even with low-grade traumas. In keeping with literature, these results justified a close follow-up in which radionuclide study was the essential element.

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    • Hématopoïèse extramédullaire rénale

      Résumé

      L’hématopoïèse extramédullaire (HEM) correspond au développement ectopique de tissu hématopoïétique en dehors de la moelle osseuse. L’HEM est rarement primitive et bien qu’elle puisse résulter des pathologies osseuses ou néoplasiques, elle est souvent secondaire à une hémopathie chronique avec phénomènes d’hyperstimulation médullaire. La localisation la plus fréquente intéresse le système réticuloendothélial et l’atteinte rénale est rare. Les lésions d’HEM sont rarement symptomatiques et le saignement constitue leur principale manifestation clinique. Le diagnostic repose sur le terrain et le bilan d’imagerie par scanner et/ou IRM. Le traitement des formes asymptomatiques comporte une simple surveillance. La prise en charge des formes hémorragiques associe un traitement local par radiothérapie à faible dose ou chirurgie d’exérèse à une supplémentation en fer ou des transfusions itératives pour prévenir les récidives. Nous avons rapporté un cas d’HEM pyélocalicielle traitée par photovaporisation laser au cours d’une urétéroscopie souple.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hématopoïèse extramédullaire rénale

      Summary

      Extramedullary hematopoiesis (EMH) refers to the location of hematopoietic elements in locations other than the bone marrow medullary space. EMH is an uncommonly isolated disease and it usually occurs during chronic hematologic disorders due to hematopoiesis hyperstimulation. Reticuloendothelial system is the most common site of EMH whereas the kidney is an extremely rare location. EMH lesions are frequently asymptomatic, nevertheless hemorrhagic manifestations can be observed. Patient history can help for making a diagnosis, which can be established by CT scan and/or MRI. Surveillance is recommended for asymptomatic cases while local therapies such as low dose radiation or surgery can be used to treat bleeding lesions. Systemic therapies using iron supplementation or blood transfusion are helpful to avoid disease recurrence. We report a case of pyelocaliceal EMH managed with laser vaporization during ureteroscopy procedures.

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    • Actinomycose rénale d’aspect tumoral : à propos d’un cas

      Résumé

      Nous rapportons le cas d’un patient de 66 ans, qui avait un volumineux syndrome tumoral du rein droit associé à une altération de l’état général, traité par néphrectomie totale élargie. L’examen histologique de la pièce mettait en évidence une forme pseudotumorale d’un processus infectieux : l’actinomycose. Cette pathologie est rare dans cette localisation. Les auteurs discutent les possibilités diagnostiques préopératoires permettant d’éviter une néphrectomie indue, en particulier la biopsie rénale. Un traitement antibiotique postopératoire adapté et prolongé a conduit à la guérison du patient avec un recul de 18 mois.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Actinomycose rénale d’aspect tumoral : à propos d’un cas

      Summary

      We report the case of a 66-year-old man, presenting a right kidney mass with an alteration of the clinical status, treated by radical nephrectomy. Pathology reported that it was a pseudotumoral form of a bacterial infection: actinomycosis. This is an uncommon disease in this location. The authors wonder if it is possible to avoid nephrectomy with a preoperative diagnosis, especially with renal biopsy. The patient was well doing after 18months thanks to long-lasting and effective postoperative antibiotics (1).

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2011, 8, 21, i

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