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    Numéro 7- Volume 21- pp. 441-500 (Juillet 2011)

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    • Histoire naturelle et prise en charge des sarcomes du rétropéritoine : état des lieux par le comité de cancérologie de l’association française d’urologie sous comité Organes génitaux externes

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cet article de revue a été de faire le point sur l’histoire naturelle et la prise en charge des sarcomes du rétropéritoine, éléments parfois méconnus des urologues.

      Matériel et méthode

      Une revue systématique de la littérature sur les 15 dernières années a été effectuée sur le moteur de recherche Medline.

      Résultats

      Les sarcomes du rétropéritoine sont diagnostiqués tardivement car ils n’ont pas de symptômes spécifiques. L’imagerie est évocatrice mais le diagnostic n’est confirmé que par la biopsie percutanée réalisée par voie rétropéritonéale. La caractéristique essentielle est le risque élevé de rechute locale qui conditionne la survie. Les deux facteurs pronostiques principaux sont la qualité de l’exérèse chirurgicale et le grade histologique. La radiothérapie adjuvante est limitée par la radiosensibilité des organes adjacents et les remaniements postopératoires. Le rôle de la radiothérapie préopératoire est en cours d’évaluation. L’efficacité de la chimiothérapie est limitée.

      Conclusion

      La qualité de la première exérèse chirurgicale conditionne le pronostic des sarcomes du rétropéritoine. La complexité de la prise en charge impose une discussion systématique en RCP spécialisée et une prise en charge en centre expert.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Histoire naturelle et prise en charge des sarcomes du rétropéritoine : état des lieux par le comité de cancérologie de l’association française d’urologie sous comité Organes génitaux externes

      Summary
      Introduction

      The objective of this article of review is to precise the natural history and rules of treatment of retroperitoneal sarcoma. These elements are sometimes ignored of the urologists.

      Material and method

      A systematic review of the literature over the 15 last years was carried out on Medline database.

      Results

      The sarcomas of the rétropéritoine are found with diagnosis delay because they don’t have specific symptoms. The imagery is sometimes characteristic but only percutaneous biopsy is able to confirm the diagnosis. Retroperitoneal sarcomas are characterized by the high rate of local recurrence, which is related to the survival rate. The main prognostic factors are negative margins and grade of the tumor. The role of adjuvant radiotherapy is limited by the radio sensitivity of the abdominal viscera and the postoperative rehandlings. Today, the role of the neoadjuvant radiotherapy is in evaluation in prospective study. The effectiveness of chemotherapy is limited.

      Conclusion

      Complete compartmental surgery without tumor rupture is the cornerstone of treatment. This complex surgery should be performed in a high-volume center.

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    • Place de la surveillance active dans le cancer de la prostate à faible risque de progression

      Résumé

      L’intérêt de la surveillance active (SA) chez un nombre croissant de patients en alternative au traitement curatif immédiat est aujourd’hui démontré. Le principe consiste à ne pas traiter immédiatement un cancer de la prostate (CaP) nouvellement diagnostiqué, à condition que le patient en soit demandeur et que sa tumeur soit cliniquement localisée et à faible risque de progression. Elle reste donc une option thérapeutique curative. L’optimisation des critères de sélection des patients ainsi que ceux de la surveillance pour demeurer dans le cadre de cancers à faible risque de progression sont discutés dans le cadre de cette revue de la littérature. Ils ne permettent pas aujourd’hui de considérer la surveillance active comme un standard de prise en charge mais une option à proposer aux patients idéalement dans le cadre de protocoles de recherche clinique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place de la surveillance active dans le cancer de la prostate à faible risque de progression

      Summary

      Active surveillance as an alternative approach to immediate curative treatment is demonstrated for an increasing number of patients with low risk prostate cancer. Optimization of selection and surveillance criteria to guarantee a low risk issue to patients are discussed in this review. They lead to consider active surveillance as an option rather than a standard of care for patients ideally included in clinical research protocols.

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    • Évaluation par spectroscopie RMN des lésions rénales provoquées par la lithotripsie extracorporelle à partir d’échantillons d’urine

      Résumé
      Objet

      L’objectif de cette étude prospective était d’étudier l’effet de la lithotripsie extracorporelle (LEC) sur les reins de patients atteints de maladie lithiasique. Les effets de la LEC étaient évalués en spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN) haute résolution à partir d’échantillons d’urine.

      Méthodes

      Vingt-trois patients âgés de 31 à 80ans (moyenne : 55ans), ayant une pathologie lithiasique urinaire ont été étudiés avant et après une séance de LEC. Une analyse multiparamétrique a été réalisée par spectroscopie RMN sur des échantillons d’urine collectés avant et 5h après la séance de LEC (seconde miction post-LEC).

      Résultats

      Les résonances les plus pertinentes déterminées par spectroscopie IRM étaient celles correspondant à l’acétate, le lactate, la N-oxy triméthylamine et les acides aminés. L’excrétion de ces marqueurs était augmentée de manière significative par rapport aux échantillons d’urine pré-LEC.

      Conclusion

      Ces résultats ont confirmé l’existence de lésions ischémiques précoces suite à une LEC. La spectroscopie RMN a été un outil efficace pour un suivi non invasif des dégâts rénaux générés par une séance de LEC.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation par spectroscopie RMN des lésions rénales provoquées par la lithotripsie extracorporelle à partir d’échantillons d’urine

      Summary
      Purpose

      The aim of this prospective study was to investigate the effect of extracorporeal shock wave lithotripsy (SWL) on kidneys of patients with pyelic stone disease. The effects of SWL were assessed by high-resolution proton nuclear magnetic resonance (HNMR) spectroscopy of urine samples.

      Methods

      Twenty-three patients, aged 31–80years (mean: 55years), with pyelic stone disease were investigated before and after SWL. Multiparameter analysis was performed by HNMR spectroscopy of urine samples collected before and 5h after SWL (second miction post-SWL).

      Results

      The most relevant resonances determined by HNMR spectroscopy were acetate, lactate, trimethylamine N-oxide and amino acids. Excretion of these markers increased significantly in comparison with pre-SWL urinary samples.

      Conclusion

      These results show that early ischemic damage occurs after SWL. Post-SWL. HNMR spectroscopy is an effective tool for noninvasive follow-up of renal damage.

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    • Séjours hospitaliers pour lithiase : analyse des données nationales

      Résumé
      Introduction

      Compte-tenu de sa fréquence, la lithiase urinaire porte un enjeu médicoéconomique important et pourtant, peu d’études ont été réalisées sur le sujet en France.

      Méthodes

      Nous avons analysé de façon statique pour 2009 les codages d’actes et de séjours pour lithiase urinaire grâce aux données issues de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation, en distinguant l’hospitalisation publique et privée. Nous avons en outre observé l’évolution jusqu’à 2009 des actes et des séjours.

      Résultats

      L’hospitalisation privée et publique sont apparues comparables en termes de volume de séjours (144 324 en 2009 pour un coût évalué à plus de 168 millions d’euros). En dix ans, la croissance des séjours a été de plus de 20 % dans le public et stagne dans le privé. Le codage du secteur public s’est distingué de celui du privé par, respectivement : un taux de séjours sans acte plus important (53 vs 26 % ; p <0,0001) ; un moindre codage de la comorbidité (5,78 vs 8,41 % ; p <0,0001). Entre 2006 et 2009, les actes de chirurgie ouverte et percutanée ont stagné jusqu’à représenter moins de 5 % du total tandis qu’augmentaient le nombre d’endoscopies (+29 % dans le privé et +16 % dans le public) et de lithotrities (+19 % et +5 %).

      Conclusion

      De fortes disparités entre hospitalisation publique et privée sont apparues. Les actes endoscopiques et la lithotritie ont enregistré une croissance très soutenue entre 2006 et 2009, tandis que stagnaient les actes chirurgicaux et percutanés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Séjours hospitaliers pour lithiase : analyse des données nationales

      Summary
      Introduction

      Urolithiasis is of health economics concern since it is very frequent. However, there is few data upon its issue in France.

      Methods

      We have analyzed the data issued from the national coding system for in-hospital stays and interventions, using urolithiasis codes and compared between public and private sectors. We have observed evolution of procedures and stays until 2009.

      Results

      Public and private sectors were quite similar in terms of stays numbers (144,324 in 2009, and an evaluated total cost of more than 168 millions of euros). Since 2000, there has been an increase of more than 20% in the number of stays in the public sector and a stagnation in the private one. Public and private sectors appeared different in terms of: (1) stays without intervention (53 vs 26%; p <0.0001); (2) stays without associated diagnosis (5.78 vs 8.41%; p <0.0001). Since 2006, there has been a stagnation for percutaneous and surgical interventions (less than 5% of the number of interventions) whereas there has been a clear increase in endoscopic (+29% in private sector and +16% in public one) and lithotriptic (+19 and +5%) interventions.

      Conclusion

      There were strong disparities between public and private sectors. Endoscopic interventions and lithotrity sessions have shown a sustained increase. Surgical and percutaneous interventions have shown a stagnation.

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    • Le curage ilio-obturateur dans le cancer de la prostate doit-il être réalisé par voie cœlioscopique ?

      Résumé
      Objectif

      Le curage ilio-obturateur (CIO) dans le cancer localisé de la prostate est réalisé depuis les années 1990 par voie cœlioscopique. Cette voie d’abord doit permettre d’améliorer les suites postopératoires tout en conservant les objectifs carcinologiques notamment du nombre de ganglions prélevés. Afin de vérifier que ces objectifs ont été atteints, nous avons comparé les résultats des CIO réalisés en laparotomie et en cœlioscopie intrapéritonéale réalisés dans notre service depuis 12 ans.

      Patients et méthodes

      De janvier 1997 à juin 2008, 151 CIO ont été réalisés, 23,84 % (36 cas) en laparotomie et 76,16 % (115 cas) en cœlioscopie. Une analyse rétrospective et comparative a été effectuée sur les caractéristiques pré-, per- et postopératoires ainsi que sur les résultats anatomopathologiques. Afin d’estomper « l’effet courbe d’apprentissage » du début de la pratique de la laparoscopie, nous avons comparé les 36 CIO effectuées en laparotomie aux 36 derniers CIO en cœlioscopie.

      Résultats

      Les données préopératoires étaient comparables entre les deux échantillons de population. La comparaison des données périopératoires mettait en évidence un saignement peropératoire plus important en laparotomie (105,6±420,9mL ; 12,1±96,1mL : p =0,001) et une durée d’intervention plus longue en cœlioscopie (103,7±83,9min ; 132,8±40,9min : p =0,006). Le taux de complications postopératoires n’était pas différent entre les deux voies d’abord. Les résultats anatomopathologiques ont mis en évidence que le nombre de ganglions prélevés était significativement plus important en laparotomie (7,2±3,5 ; 5,7±3,2 : p =0,022) pour un taux de métastase ganglionnaire comparable (13,9 % ; 22,6 % respectivement : p =0,258). Dans l’analyse comparative après avoir estompé l’effet courbe d’apprentissage, le groupe cœlioscopie présentait un nombre de malades sans surpoids supérieur (7 ; 19 : p =0,003) et un score de Gleason supérieur (6,3±1,1 ; 7±1 : p =0,005) ; mais il n’y avait plus de différence concernant la durée opératoire, le nombre de ganglion prélevés et les complications.

      Conclusion

      Après avoir estompé « l’effet de la courbe d’apprentissage », les CIO dans le cancer localisé de la prostate étaient réalisés de manière comparable en laparotomie et en laparoscopie pour ce qui était des complications per- et postopératoires ainsi que des résultats anatomopathologiques dans notre étude.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le curage ilio-obturateur dans le cancer de la prostate doit-il être réalisé par voie cœlioscopique ?

      Summary
      Aim

      Laparoscopic pelvic lymphadenectomy in localized prostatic cancer is performed since the 1990s, lessens the postoperative complications and respects carcinologic’s principles (No. lymph nodes removed and lymph nodes metastasis). In order to verify that these objectives are achieved, we compared our results of pelvic lymphadenectomy by laparotomy and by laparoscopy for the past 12 years.

      Patients and methods

      Between January 1997 and June 2008, 36 (23.8%) patients underwent open pelvic lymphadenectomy and 76.16% (115 cases) laparoscopic pelvic lymphadenectomy. We did a retrospective and comparative analysis of data including the preoperative characteristics, per- and postoperative complication as well pathologic results.

      Results

      Preoperative data were comparable between both groups. The comparison of the peroperative data showed an increased bleeding volume in the open group (105.6±420.9mL; 12.1±96.1mL: P =0.001) and longer operative time in the laparoscopic group (103.7±83.9min; 132.8±40.9min: P =0.006). Postoperative complications were similar. Pathologic results showed a significantly more important number of lymph nodes removed in the open group (7.2±3.5; 5.7±3.2: P =0.022), but the positive rate similar in both groups (13.9%; 22.6%: P =0.258). In order to remove “the learning curve effect”, we compared 36 open pelvic lymphadenectomy to the last 36 laparoscopic pelvic lymphadenectomy. In the laparoscopic group the patients showed an upper Gleason score (6.3±1.1; 7±1: P =0.005); but there was no difference for the operative time, number of lymph nodes removed and the complications rates.

      Conclusions

      After training, laparoscopic pelvic lymphadenectomy was similar to open pelvic lymphadenectomy.

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    • Prostatectomie radicale rétropubienne (PRRP) sans drainage vésical postopératoire : étude de faisabilité à propos de 14 cas

      Résumé
      Objectif

      Rapporter la faisabilité de la prostatectomie radicale rétropubienne (PRRP) sans drainage vésical postopératoire.

      Matériel et méthodes

      Entre mai 2006 et janvier 2010, nous rapportons notre expérience de 14 patients (âge moyen 62 ans [48–75]), ayant subi une PRRP pour adénocarcinome prostatique localisé. La technique opératoire était celle de PRRP classiquement décrite, sans conservation du col vésical (reconstruction en queue de raquette) avec ou sans conservation nerveuse (JP). Nos critères d’abstention de drainage vésical étaient un manchon urétral de longueur satisfaisante, une anastomose à points séparés sur sonde vésicale sans tension et une étanchéité anastomotique après test de remplissage vésical à 200mL.

      Résultats

      La durée moyenne d’hospitalisation était de quatre jours (3–8). Chez dix patients (71,4 %), un cathétérisme intermittent vésical était nécessaire en moyenne quatre fois (1–11) avant reprise des mictions, sans difficulté technique associée. Aucune fuite anastomotique n’était rapportée, neuf patients (64,3 %) étaient continents à la sortie de leur hospitalisation. Avec un recul moyen de 30 mois (5–48), les 14 patients (100 %) étaient parfaitement continents. Aucune sténose anastomotique n’était rapportée.

      Conclusion

      La PRRP sans drainage vésical était réalisable, si besoin suivie de quelques cathétérismes vésicaux intermittents, sans aucune autre complication précoce ou tardive associée. La continence précoce et tardive était excellente (100 % à deux ans).

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prostatectomie radicale rétropubienne (PRRP) sans drainage vésical postopératoire : étude de faisabilité à propos de 14 cas

      Summary
      Objectives

      To report the feasibility of radical retropubic prostatectomy (RRP) without postoperative bladder catheter.

      Material & methods

      We report our experience in 14 patients (mean age 62 [48–75]) who underwent radical retropubic prostatectomy for localised prostatic adenocarcinoma from May 2006 to January 2010. The surgical technique was performed as classically described, without bladder neck preservation (tennis-racket closure), with or without nerve sparing (JP). The criteria that led us not to drain were the satisfactory urethral length, a tension-free anastomosis performed on a bladder catheter with separate sutures, and a lack of anastomotic leack after bladder filling with 200cc.

      Results

      The mean hospital stay was 4 days (3–8). Ten patients (71.4%) needed intermittent bladder catherism four times (1–11) before starting micturitions, without any technical difficulties. No anastomic leack was reported. Nine patients (64.3%) were continent leaving the hospital. With a mean follow-up of 30 months (5–48), all of 14 patients (100%) were perfectly continent. No anastomotic stricture was reported.

      Conclusion

      RRP without postoperative bladder catheter was feasible, with no other early or late complication associated. Early and late continence were perfect (100% at 2 years).

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    • Double promontofixation laparoscopique versus laparoscopique robot-assistée : morbidité, résultats anatomiques et fonctionnels à court terme

      Résumé
      Objectif

      Le but de notre étude a été de comparer la morbidité et les résultats anatomiques et fonctionnels à court terme de la promontofixation en fonction de la voie d’abord laparoscopique versus laparoscopique robot-assistée.

      Patients et méthodes

      Quarante-six patientes ont été opérées d’une promontofixation antérieure et postérieure avec pose de deux bandelettes entre mars 2008 et février 2010, 19 par voie robot-assistée (PR) et 27 par voie laparoscopique (PL). Toutes les patientes ont été recontactées par téléphone pour répondre à un questionnaire évaluant les résultats fonctionnels.

      Résultats

      Les deux groupes (PR vs PL) ont été comparables en termes d’âge, de score ASA et d’antécédents chirurgicaux. Il n’y a pas eu de différence en termes de durée d’hospitalisation ni de complication per- et postopératoire. La durée opératoire moyenne a été significativement plus importante dans le groupe PR (p =0,049). Avec un recul de 10,7±7,8 mois (PL) versus 8,8±5,9 mois (PR), le résultat anatomique a été bon sans récidive dans 93,5 % des cas. Le taux de récidive a été similaire dans les deux groupes avec trois patientes qui ont récidivé sous la forme d’une cystocèle stade 2 dont deux dans le groupe PR et un dans le groupe PL (p =0,411). Les résultats fonctionnels urinaires et sexuels ont été comparables entre les deux groupes avec une amélioration du taux de dyspareunie et de dysurie. En revanche nous avons observé plus de constipation postopératoire dans le groupe PR (10/19 vs 6/27, p =0,033).

      Conclusion

      La promontofixation laparoscopique robot-assistée a été une technique reproductible avec une morbidité et des résultats anatomiques et fonctionnels comparables à la voie laparoscopique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Double promontofixation laparoscopique versus laparoscopique robot-assistée : morbidité, résultats anatomiques et fonctionnels à court terme

      Summary
      Objective

      The purpose of our study was to compare the morbidity and the short-term anatomical and functional outcome of the double promontofixation according to the surgical access laparoscopic versus laparoscopic robot-assisted.

      Methods

      Forty-six patients were operated for anterior and posterior promontofixation with two mesh between March 2008 and February 2010, 19 were robot-assisted (PR) and 27 laparoscopic (PL). All the patients were contacted again by telephone to answer a questionnaire estimating the functional results.

      Results

      Both groups (PR vs PL) were comparable in terms of age, score ASA and of surgical histories. There was no difference in terms of hospital stay nor per- and postoperative complications. The mean operating time was significantly more important in the group PR (P =0.049). With a mean follow-up of 10,7±7,8 months (PL) versus 8,8±5,9 months (PR), the anatomical result was good without recurrence in 93,5% of the cases. The rate of recurrence was similar in both groups with three patients who had a cystocele grade 2, two in the group PR and one in the group PL (P =0.411). The urinary and sexual functional results were comparable between both groups with an improvement of the rate of dyspareunia and dysuria. However we observed more postoperative constipation in the group PR (10/19 vs 6/27, P =0.033).

      Conclusion

      The robot-assisted laparoscopic promontofixation is a reproducible technique with a morbidity and anatomical and functional results comparable to the laparoscopic way.

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    • Enquête de l’Association française d’urologie sur les pratiques de prescriptions d’arrêt de travail auprès de 145 chirurgiens urologues

      Résumé
      Objectifs

      Décrire et évaluer l’homogénéité des pratiques des urologues s’agissant de leurs prescriptions d’arrêts de travail au décours de différentes interventions chirurgicales.

      Patients et méthodes

      Entre janvier et avril 2006, une enquête basée sur internet a été remplie par les chirurgiens urologues volontaires pour participer. Le questionnaire portait sur les caractéristiques des urologues et la durée moyenne des arrêts de travail prescrits pour quinze interventions différentes et selon la pénibilité estimée du travail du patient. Les analyses statistiques ont été effectuées au moyen du logiciel SAS™ version 9.2. Des statistiques descriptives ont été effectuées dans un premier temps, puis le test de Kruskal-Wallis a été utilisé pour rechercher des différences significatives entre variables (p <0,05).

      Résultats

      Cent quarante-huit urologues ont participé à l’enquête et 145 réponses ont pu être analysées. Les urologues étaient âgés en moyenne de 46,3±9,4ans avec un mode d’exercice dans le secteur public (n =73/140 ; 52 %), libéral (n =43/140 ; 31 %) ou mixte (n =24/140 ; 17 %). Le test de Kruskal-Wallis a montré dans tous les cas une différence significative avec des prescriptions d’arrêts de travail plus longs lorsque le travail du patient était considéré comme pénible. Les urologues plus jeunes (moins de 40ans) avaient tendance à prescrire des arrêts de travail plus courts que leurs confrères plus âgés.

      Conclusion

      Les résultats ont mis en évidence des pratiques globalement homogènes chez les urologues ayant participé à cette enquête. Seule une minorité d’interventions a donné lieu à des prescriptions d’une durée significativement différente selon le mode d’exercice ou l’âge du chirurgien. Les variations de pratiques observées soulèvent plusieurs hypothèses de recherche quant aux déterminants à l’origine de ces écarts. Les résultats obtenus peuvent constituer une première base de référence pour les différents acteurs intéressés par l’évaluation et l’amélioration des pratiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Enquête de l’Association française d’urologie sur les pratiques de prescriptions d’arrêt de travail auprès de 145 chirurgiens urologues

      Summary
      Objectives

      To describe and evaluate prescriptions of sick leave by urology surgeons for different kinds of interventions.

      Methods

      Between January and April 2006, a web-based survey was completed by urology surgeons on a voluntary basis. The analyzed data pertained to personal characteristics of the surgeons, mean duration of sick leave for 15 interventions and the type of job of the patient (strenuous or not). Analyses were performed with software SAS™ version 9.2. Descriptive analyses were performed and Kruskal-Wallis test was used to search for statistically significant differences between variables (p <0,05).

      Results

      One hundred and forty-eight surgeons were involved and 145 answers could be analyzed. Mean age of the surgeons was 46,3±9,4years. Urology surgeons were in the public sector (n =73/140; 52%), in private practice (n =43/140; 31%) or both (n =24/140; 17%). Kruskal-Wallis test showed that all patients who had a job considered as strenuous had significantly longer sick leave prescriptions. Younger surgeons (under 40) used to prescribe shorter sick leaves than their older counterparts.

      Conclusion

      Sick leave prescriptions of the urology surgeons were globally homogeneous in this survey. Only a few interventions were the occasion of discordant prescriptions depending upon the age or practice (public/private) of the surgeons. Several hypotheses could be further explored as regard the source of variation in sick leave prescriptions. These results are usable for those stakeholders who are interested in continuous medical education and evaluation.

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    • Prise en charge et évolution des méga-uretères primitifs de découverte anténatale

      Résumé
      Introduction et objectifs

      Étudier les aspects diagnostiques et évolutifs des méga-uretères primitifs de découverte anténatale et analyser les résultats de la prise en charge médicochirurgicale postnatale.

      Patients et méthodes

      Nous avons fait une analyse rétrospective de 12 patients nés entre 1998 et 2009 avec un méga-uretère primitif découvert en anténatal entre 20 et 32 semaines d’aménorrhée (SA). Un bilan radiologique et isotopique postnatal de l’appareil urinaire a été réalisé à tous les patients qui ont été mis sous traitement antiseptique urinaire et suivis depuis la naissance.

      Résultats

      Il s’agissait de neuf garçons et trois filles, tous nés à terme avec une trophicité normale. L’âge moyen de diagnostic anténatal de l’hydronéphrose était de 26 SA. L’âge moyen de diagnostic postnatal était de dix mois. Le méga-uretère était unilatéral gauche dans cinq cas, droit dans deux cas et bilatéral dans cinq cas, soit 17 unités rénales atteintes dont huit méga-uretères non obstructifs non refluants, trois refluants, cinq obstructifs et un obstructif et refluant. Le méga-uretère était associé à un syndrome de la jonction pyélo-urétérale obstructif du côté controlatéral dans un cas et à une duplicité urétérale avec un rénicule polaire supérieur du même côté dans un autre cas. La fonction rénale était inférieure à 20 % dans quatre unités rénales. La durée moyenne de suivi des patients était de quatre ans avec des extrêmes de dix mois et 11ans. L’évolution était marquée par des infections urinaires dans sept cas dont quatre avaient un méga-uretère non obstructif non refluant. Le recours à la chirurgie était justifié chez six patients dont deux pour méga-uretère non obstructif non refluant compliqué d’infections urinaires récidivantes, trois pour méga-uretère obstructif avec altération sévère de la fonction rénale et un pour méga-uretère refluant bilatéral grade V. L’âge moyen du traitement chirurgical était de 22,6 mois avec des extrêmes de six mois et sept ans.

      Conclusion

      La moitié de nos patients ayant un méga-uretère primitif de découverte anténatale a nécessité un traitement chirurgical. Les infections urinaires récidivantes, l’altération de la fonction rénale inférieure à 20 % et l’importance de la dilatation de l’uretère avec reflux vésico-urétéral de haut grade étaient les facteurs prédictifs pour la chirurgie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge et évolution des méga-uretères primitifs de découverte anténatale

      Summary
      Introduction and objectives

      To study the diagnostic and outcome aspects of antenatally diagnosed primary megaureters and analyse the results of the postnatal medicochirurgical management.

      Patients and methods

      The authors report a retrospective analysis of 12 patients been born between 1998 and 2009 with primary megaureter antenatally diagnosed between 20 and 32weeks of gestation. A postnatal radiological assessment comprising urinary tract ultrasound, DTPA or MAG3 renal scintigraphy, retrograde cystography, DMSA renal scintigraphy and intravenous urography was performed. All the patients were put under urinary antiseptic treatment and followed since the birth.

      Results

      This study comprised nine boys and three girls, all been born at term with normal trophicity. Mean age of antenatal diagnosis of hydronephrosis was 26weeks of gestation. Mean age of definitive postnatal diagnosis was ten months. Left megaureter was seen in five children, right in two cases and five patients had bilateral megaureter comprising a total of 17 renal units of which eight units were non-obstructed/non-refluxing, three units were refluxing, five units were obstructed and one unit was obstructed and refluxing. Megaureter was associated to controlateral ureteropelvic junction obstruction syndrome in one patient and to ipsilateral ureteral duplicity with a superior polar kidney in another case. Renal function was less than 20% in four renal units. The mean follow-up was four years (range : 10months to 11years). Outcome was marked by urinary infections in seven cases of which four patients had non-obstructed/non-refluxing megaureter. Six patients required surgical correction, two for non-obstructed/non-refluxing megaureter complicated with urinary recurring infections, three for obstructed megaureter with severe renal functional deterioration and one patient for bilateral refluxing megaureter grade V. Two other patients required surgical treatment, one for controlateral ureteropelvic junction obstruction syndrome and the other for ipsilateral ureteral duplicity with destroyed superior polar kidney. Mean age at surgery was 22,6months (range : 6 months to 7 years).

      Conclusion

      Half of our patients with antenatal diagnosis of primary megaureter required surgical correction. Urinary recurring infections, renal functional deterioration less than 20% and importance of ureteral dilatation with vesico-ureteric reflux grade V were predictive factors for surgery.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2011, 7, 21, i

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    • Métastase cardiaque du cancer du rein : site inhabituel

      Résumé

      Le carcinome rénal se situe au troisième rang des cancers urologiques. Il est d’emblée métastatique dans un tiers des cas. Les poumons, l’os, le foie, la surrénale et le cerveau restent les sites métastatiques de prédilection. Certaines localisations métastatiques sont anecdotiques et n’ont fait l’objet que de quelques publications. Nous rapportons le cas d’une métastase cardiaque de carcinome à cellules claires du rein chez un patient âgé 81 ans qui est opéré pour tumeur cardiaque.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Métastase cardiaque du cancer du rein : site inhabituel

      Summary

      The renal carcinoma is situated in the third rank of the urologic cancers. It is metastatic in a third of the cases, when we made the diagnosis of the cancer. Lungs, bone, the liver, the suprarenal gland and the brain stay metastatic sites of preference. Some metastatic locations are anecdotal and made the object of some publications. We report the case of a cardiac metastasis of renal carcinoma at an old patient 81 years old operated for cardiac tumor.

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    • Pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse du nourrisson

      Résumé

      La pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse (PXG) est une pathologie infectieuse très rare chez l’enfant de moins d’un an. Nous rapportons l’observation d’un nourrisson âgé de quatre mois ayant une masse isolée du flanc gauche. Cette lésion a été découverte au décours de la surveillance d’une dilatation pyélique gauche de dépistage prénatal. Cliniquement, l’enfant n’avait pas de fièvre ou d’altération de l’état général. Les urines étaient stériles et il existait un syndrome inflammatoire biologique. Le bilan radiologique (échographie rénale, uro-scanner et scintigraphie rénale) mettait en évidence un aspect d’« hydropyonéphrose » sur un rein gauche non fonctionnel, évoquant le diagnostic de PXG. L’indication d’une néphrectomie totale par lombotomie a été posée. L’exploration peropératoire a mis en évidence un rein augmenté de volume, avec infiltration de l’espace péri rénal et avec une anomalie de la jonction pyélo-urétérale. L’examen anatomopathologique définitif a confirmé le diagnostic de PXG diffuse. À 12 mois de suivi, il n’y a pas eu de complication. La PXG est une infection grave pouvant entraîner la destruction du parenchyme rénal et dont la pathogenèse est mal élucidée. La symptomatologie n’est pas spécifique. Le traitement curatif est chirurgical et le diagnostic est confirmé par l’examen de la pièce de néphrectomie. Il est important d’évoquer ce diagnostic devant la survenue d’une masse rénale dans un contexte d’uropathie malformative et la PXG doit faire partie des diagnostics différentiels de tumeur rénale chez le nourrisson et l’enfant.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Pyélonéphrite xanthogranulomateuse diffuse du nourrisson

      Summary

      We report a case of a renal mass in a 4-month boy, which occured during the assessment of a pelvi-calyceal dilatation diagnosed at 23 weeks of gestational age. There was no history of urinary infection, fever or weight loss. Physical examination revealed a mass of the left flank with significant flank tenderness. Laboratory test showed a biological inflammatory syndrome and urine culture was negative. Investigations including ultrasound and computed tomography scan were suggestive of diffuse xanthogranulomatous pyelonephritis with a non-functioning left kidney. Left total nephrectomy was performed through a lumbar incision with an extraperitoneal approach. The kidney was enlarged with a dilated pelvis containing pus upstream of a proximal ureteral atretic segment. Pathological examination of the kidney confirmed the diagnosis of diffuse xanthogranulomatous pyelonephritis. The boy remains well at 1 year follow-up. Xanthogranulomatous pyelonephritis is very rare in infants. It is an uncommon severe progressive renal infection resulting in destruction of renal parenchyma, histologically replaced by xanthomatous cells and granulomatous reaction. Pathogenesis of xanthogranulomatous pyelonephritis remains unclear. But it is well known that urinary tract obstruction and renal lithiasis are determining factors. It can occur in variant clinical forms but its symptoms remain non-specific. Curative treatment consists in nephrectomy and definitive diagnosis is made on histological examination of the kidney. This diagnosis should be discussed when a renal mass occurs in a context of malformative uropathy and xanthogranulomatous pyelonephritis have to be included in the differential diagnosis of renal mass in infants and children.

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