CHU Charles Nicolle et CAC Henri Becquerel – Rouen.

Introduction : Le but de cette étude était de comparer l’IRM fonctionnelle et la scintigraphie au MAG 3 avec Lasilix® pour la détermination de la fonction rénale différentielle et l’évaluation de l’excrétion dans une obstruction de la voie excrétrice comme le syndrôme de la JPU.

Matériels et Méthodes : Treize patients ont été explorés en IRM et en scintigraphie. Les acquisitions en monocoupe coronale oblique de 10mm ont été réalisées sur une IRM 1T après injection de 0.025 mmol/kg de Gadolinium. Le traitement des courbes d’intensité du signal en fonction du temps repose sur la détermination pour chacun des reins de deux régions d’intérêt (ROI) : la fixation cortico-médullaire et le calcul de la fonction rénale différentielle ; l’étude de l’ensemble du rein pour l’analyse de l’excrétion avec une classification selon les critères de O’Reilly.

Résultats : Pour la fonction rénale différentielle, les résultats de l’IRM et de la scintigraphie étaient différents chez trois patients. Les discordances auraient pu aboutir à des conclusions différentes en terme d’obstruction pour 3 des 26 reins. L’analyse des discordances a été réalisée : une hyperfonctionnalité du rein pathologique semble exister en scintigraphie ; les conditions d’hydratation sont susceptibles de constituer un biais, en particulier lors de l’IRM, avec un retard de la vidange du gadolinium mais sans atteinte du seuil de décompensation du rein pathologique.

Conclusion : Cette étude démontre la faisabilité de l’IRM fonctionnelle, technique non irradiante, dans l’exploration morphologique et fonctionnelle du syndrome de la jonction pyélourétérale.