Traitement du prolapsus génital par renfort transvaginal Prolift® : une étude rétrospective
Objectifs.- Évaluer l’efficacité et les complications du traitement du prolapsus génital par interposition d’une prothèse transvaginale.
Méthodes.- 204 femmes ont subi l’opération selon la technique Prolift® dans la service d’urologie pendent la période du Janvier 2006 au Septembre 2009 et ont été suivies rétrospectivement.Tout les patientes avait stade prolapsus de III/IV de la classification POP-Q. Celon cas l’interposition de prothèse était antérieure, postérieure ou totale. En général, soixante-quinze traitements antérieurs (36.8%), dix-huit postérieures (8,8%) et cent onze traitements totales (54,4%) ont été effectuée. Les résultats de traitement, les interventions associées, les complications peropératoires et postopératoires étaient notées. Les résultats anatomiques étaient notés durant le suivi. Les patientes étaient revues à un, trois, et douze mois après d’intervention. L’échec était défini par une récidive supérieure ou égale au stade II de la classification POP-Q.
Résultat.- L’âge moyen était de 65.1 ans. Le suivi médian était de 12 mois (3-41). Cent quarante-cinq patientes (71.1%) ont constaté une résolution de symptômes, 52 autres patientes (25.5%) ont constaté une amélioration significative de leur symptômes. Les sept échecs (3.4%) ont été retrouvés, à la suite de l’opération. Six des patientes en échec avaient été opérée antérieurement et une – postérieurement. Seulement deux patientes ont été hystérectomisée. Trois plaies vésicales (1.47%), deux plaies rectales (0.98%), deux plaies vasculaires (0.98%) et trois hémorragies plus de 500 cc (1,47 %) étaient rapportés. Douze hématomes pelviennes (5.88 %) et trois cas de residu postmictionnel plus de 200 cc (1.47%) étaient rapportés pendant le premier mois après la chirurgie. Une douleur fessière persistante était rapportée chez deux patientes (0.98%). Quatorze (6.86%) érosions, quatorze incontinence urinaire d’effort de novo (6.86%), six cas d’urgenturie (2.94%) et deux cas (0.98%) de dyspareunie étaient notés. Les complications sont présentées dans le tableau N° 1. Tableau N° 1.
?omplications (204 patients) |
No |
% |
Plaie vésicale |
3 |
1.47% |
Plaie rectale |
2 |
0.98% |
Plaie vasculaire |
2 |
0.98% |
Hémorragie>500 cc |
3 |
1.47% |
Rétention d’urine |
3 |
1.47% |
Hématome |
12 |
5.88% |
Erosion |
14 |
6.86% |
Douleur postopératoire |
2 |
0.98% |
Incontinence urinaire d’effort de novo |
14 |
6.86% |
Urgenturie de novo |
6 |
2.94% |
Dyspareunie |
2 |
0.98% |
Conclusion.- La cure du prolapsus par voie vaginale par interposition d’une prothèse était faisable et efficace avec une morbidité acceptable.