Inhibition de PARP dans le cancer de prostate métastatique : vers un meilleur ciblage ?
Les avancées de la biologie moléculaire ont permis un démembrement du cancer de prostate métastatique avec mise en évidence d’un sous-groupe d’intérêt : les tumeurs avec anomalies de gènes de réparation de l’ADN. La dimension est double : (1) la fréquence chez les patients avec un cancer de prostate métastatiques est estimée de 20–30 % ; (2) le ciblage est possible avec l’utilisation d’inhibiteurs de PARP. Cette nouvelle classe thérapeutique a vu des résultats préliminaires, prometteurs d’études de phase 2 confirmés avec une étude de phase 3 positive (PROFOUND) qui a permis l’obtention d’une autorisation européenne pour l’olaparib. L’avenir, toutefois, semble reposer sur l’utilisation de ces molécules à des phases plus précoce et en combinaison avec les anti-androgènes de 2e génération.
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