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    Numéro 3- Volume 32- pp. F65-F94 (Septembre 2022)

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    • Comment mettre en place une unité periopératoire gériatrique (UPOG) pour les patients opérés d’un cancer urologique

      Résumé
      Introduction

      Depuis l’avènement de l’oncogériatrie, urologue et gériatre travaillent en concertation pour proposer une prise en charge (PEC) oncologique adaptée aux sujets âgés. Dans une vision périopératoire, la création d’unités périopératoires gériatriques « UPOG » pourrait améliorer leur morbi-mortalité et leur récupération fonctionnelle postopératoire.

      Pourquoi une UPOG pour les patients âgés opérés d’un cancer urologique ?

      Quelle que soit la chirurgie urologique, le risque de complications postopératoires augmente avec l’âge et l’existence d’une fragilité gériatrique. L’évaluation onco-gériatrique préopératoire permet d’identifier cette fragilité, instaurer des mesures correctrices et un suivi personnalisé. L’UPOG complèterait cette PEC multidisciplinaire en postopératoire.

      Quelles modalités pour la création d’une UPOG oncogériatrique ?

      Elle doit s’intégrer dans un parcours périopératoire, comprenant une filière de soins intégrant une consultation d’onco-gériatrie et des lits gériatriques dédiés. Elle nécessite une implication et une motivation de tous les acteurs médicaux et paramédicaux.

      Conclusion

      Une UPOG pour les chirurgies carcinologiques urologiques ne peut se concevoir que pour des interventions programmées dans un parcours de soins périopératoire bien défini.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comment mettre en place une unité periopératoire gériatrique (UPOG) pour les patients opérés d’un cancer urologique

      Summary

      In geriatric oncology, urology surgeons and geriatricians work hand in hand to manage treatment in older patients with urologic cancer. Geriatric perioperative units (GPOU) are needed to improve morbimortality and functional abilities after surgery. Risk of postoperative complications increases with age and geriatric frailty. Comprehensive geriatric assessment helps to tailor this fraily and to correct it, with a personalized followup. GPOU could complete this multidisciplinary management in postoperative time. To create a GPOU, a clearly defined care pathway is mandatory in scheduled surgeries, with the implication of all medical nursing staffs, in surgery, anesthesiology and geriatrics.

    • Plaie de l’urètre par thermo fusion

      Progrès FMC, 2022, 3, 32, F92

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    • Néphrectomie pour sténose urétérale

      Progrès FMC, 2022, 3, 32, F94

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    • Editorial Board

      Progrès FMC, 2022, 3, 32, i

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    • Le Comprehensive Complication Index (CCI) en urologie

      Résumé

      Le Comprehensive Complication Index (CCI) est un score permettant de grader les complications au décours d’un acte chirurgical. Son utilisation est en pleine expansion dans le domaine de la chirurgie digestive. Contrairement à la classification de Clavien-Dindo sur lequel il repose, il est encore peu utilisé en urologie malgré ses meilleures performances, sa meilleure capacité à discriminer les effets d’un traitement et son intérêt dans l’estimation des coûts. Les urologues devraient se familiariser avec le CCI qui est probablement appelé à remplacer la classification de Clavien-Dindo. Il représente de manière fiable la complexité de l’évolution postopératoire et pourrait être un outil efficace dans l’amélioration de la qualité des soins, les évaluations des procédures et des procédés, ainsi que dans l’avancement de la recherche en améliorant la standardisation dans la présentation des complications dans les essais cliniques et les publications.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le Comprehensive Complication Index (CCI) en urologie

      Summary

      The Comprehensive Complication Index (CCI) is a score that can be used to grade complications of a surgical procedure. This score is commonly used in the field of digestive surgery. Contrary to the classification of Clavien-Dindo – on which it is based – it is still little used in urology despite its better performance, its better ability to discriminate the effects of a treatment and its interest in estimating costs. Urologists should familiarize themselves with the CCI which is likely to replace the Clavien-Dindo classification. It reliably represents the complexity of post-operative evolution and could be an effective tool in improving the quality of care, procedure and process evaluations, and advancing research by improving standardization in the presentation of complications in clinical trials and publications.

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    • Utilisation de l’intelligence artificielle pour l’interprétation de l’IRM prostatique : où en sommes-nous ?

      Résumé

      Bien que l’IRM se soit imposée dans le diagnostic précoce du cancer de prostate, ses performances restent limitées par sa faible spécificité et sa variabilité interlecteur substantielle. Les progrès récents des techniques d’Intelligence Artificielle en imagerie médicale font espérer que l’analyse automatique des IRM de prostate puisse améliorer la fiabilité et la robustesse de la détection des foyers tumoraux. Cependant, malgré une recherche très active, peu d’algorithmes ont pour l’instant montré des résultats robustes sur des cohortes externes, que ce soit en solution indépendante ou en tant que « second lecteur ». Les principaux défis à résoudre avant le développement clinique de ces algorithmes sont la relative petite taille des bases d’apprentissages et la variabilité des paramètres image en fonction des protocoles d’acquisition, des machines et des constructeurs.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Utilisation de l’intelligence artificielle pour l’interprétation de l’IRM prostatique : où en sommes-nous ?

      Summary

      Although MRI is widely used for prostate cancer early diagnosis, its performance remains limited by its low specificity and substantial inter-reader variability. Recent advances in Artificial Intelligence techniques in medical imaging give hope that automatic analysis of prostate MRI can improve the reliability and robustness of tumor foci detection. However, despite intensive research, few algorithms have so far shown robust results in external cohorts, either as standalone solutions or as second opinion readers. The main challenges to be solved before the clinical development of these algorithms are the relatively small size of the learning databases and the lack of robustness of image parameters across acquisition protocols, scanners and manufacturers.

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    • Examens d’imagerie chez le patient insuffisant rénal chronique sévère

      Résumé
      Introduction

      La réalisation d’examens d’imagerie médicale en cas d’Insuffisance rénale chronique (IRC) ou aiguë (IRA) peut être limitée, voire contre-indiquée, en raison d’un risque théorique de toxicité et de dégradation significative de la fonction rénale. L’objectif de ce travail était de faire un état des lieux des principaux examens d’imagerie possibles à réaliser en cas d’IRC sévère et/ou terminale ainsi que des précautions à adopter.

      Méthode

      Revue non systématique de la littérature à partir des bases de données PUBMED et MEDLINE de janvier 2000 à janvier 2022 et analyse des recommandations internationales.

      Résultats

      Les publications récentes et les recommandations des diverses sociétés savantes de radiologie sont en faveur d’une libéralisation de l’utilisation des principaux agents de contrastes actuellement utilisés. Le risque rénal et de toxicité des produits de contraste iodés (PCI) est faible et n’est à prendre en compte qu’en cas d’IRC sévère. Le risque concernant les produits de contraste gadolinés n’existe quasiment plus avec l’utilisation des agents actuels.

      Conclusion

      Au vu de la littérature récente, il n’y a pas de contre-indication formelle à l’injection de produit de contraste en cas d’insuffisance rénale sévère : la connaissance de cette situation à risque, impose de discuter l’indication de l’examen et de proposer une préparation dans certains cas.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Examens d’imagerie chez le patient insuffisant rénal chronique sévère

      Summary
      Introduction

      The performance of medical imaging in cases of Chronic Kidney Disease (CKD) or Acute Kidney Injury (AKI) may be limited or even contraindicated due to a theoretical risk of toxicity and significant deterioration of renal function. Aim of this work was to make an inventory of the main possible imaging examinations to be carried out in the event of severe and/or terminal CKD as well as the precautions to be adopted.

      Method

      Non-systematic review of the literature from the PUBMED and MEDLINE databases from January 2000 to January 2022 and analysis of international recommendations.

      Results

      Recent publications and recommendations from various societies of radiology are in favor of liberalizing the use of the main contrast agents currently used. The renal risk and toxicity of iodinated contrast agents is low and should only be considered in the event of severe CKD. The risk concerning gadolinium-based contrast agents almost no longer exists with the use of current agents.

      Conclusion

      In view of the recent literature, there is no formal contraindication to the injection of contrast agents in case of severe renal insufficiency: knowledge of this situation requires a discussion of its indication, to consider an alternative imaging method and to offer prophylaxis in certain cases.

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    • Gestion d’un anneau pénien ou « cockring » incarcéré

      Résumé

      La strangulation du pénis et des organes génitaux externes par anneau est une urgence urologique peu fréquente mais potentiellement grave. Lors de l’érection l’anneau pénien comprime la base de la verge et empêche le retour veineux et lymphatique entraînant un œdème cutané important ainsi qu’une stase sanguine des espaces sinusoïdes des corps caverneux. L’ischémie veineuse peut évoluer vers l’infarctus, la nécrose, la fistule urétrale, ou la gangrène en quelques heures. Les 2techniques principales pour l’extraction d’un anneau pénien sont : la technique de glissement dont nous décrivons les différentes méthodes ou la section de l’anneau. Il n’existe pas d’approche unique et consensuelle. En cas de section il est indispensable de protéger les tissus sous-jacents à l’aide d’un abaisse-langue et d’une irrigation en cas d’utilisation d’instrument rotatif.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Gestion d’un anneau pénien ou « cockring » incarcéré

      Summary

      Ring strangulation of the penis and external genitalia is an infrequent but potentially serious urological emergency. During erection, the penis ring compresses the base of the penis and prevents venous and lymphatic return, causing significant skin edema and blood stasis in the sinusoidal spaces of the cavernous bodies. Venous ischemia can progress to infarction, necrosis, urethral fistula, or gangrene within hours. The 2 main methods for the extraction of a penis ring are: the sliding technique of which we describe the different methods or the section of the ring. There is no single, consensual approach. In the event of a section, it is essential to protect the underlying tissues using a tongue depressor and irrigation if a rotary instrument is used.

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