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    Numéro 11- Volume 29- pp. 525-586 (Septembre 2019)

    • Stop à “l’anticholinergic bashing” !

      Prog Urol, 2019, 11, 29, 525-528

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    • Dysfonctions sexuelles après traumatisme crânien : revue systématique de la littérature

      Résumé
      Contexte

      Les dysfonctions sexuelles (DS) sont fréquentes en population générale, jusqu’à 50 % dans la population féminine et sans prévalence clairement définie chez les hommes mais pouvant aller jusqu’à 30 % concernant la dysfonction érectile. Après un traumatisme crânien (TC), elles sont fréquentes mais restent peu évaluées en pratique clinique. Or c’est un aspect crucial de la personne avec des implications sur la relation à l’autre, le « bien-être » psychologique et la qualité de vie.

      Objectif

      Déterminer, à l’aide d’une revue systématique de la littérature, dans la population des TC, l’épidémiologie, les outils d’évaluation et le traitement des DS.

      Sources documentaires (mots clés, langues)

      Les bases de données Medline, COCHRANE et OVID ont été utilisées avec des mots clés spécifiques (MeSH), combinés avec des opérateurs booléens : « sexual dysfunction  », « sexuality  », « erectile dysfunction  » et « traumatic brain injury  ».

      Sélection des études

      Seules les études publiées en français ou en anglais, et disponibles intégralement ont été inclues. Les articles ont été examinés et extraits de façon indépendante selon les recommandations PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses)

      Résultats

      Sur les 199 articles examinés après exclusion des doublons, 86 articles ont été étudiés dans leur texte intégral. Au total, 40 études ont été inclues dans l’analyse finale. Après un TC, 6 % à 83 % des patients rapportaient une DS : diminution de la fréquence des rapports sexuels (47 à 62 %), du désir et/ou de l’excitation (24 à 86 %), dysfonction érectile (24,2 à 57 %), dysorgasmie (29 à 40 %), comportement sexuel inapproprié (8,9 %). Il n’existait pas de méthode consensuelle d’évaluation des DS dans cette population, avec 16 outils recensés. Parmi eux, seuls deux questionnaires étaient validés dans cette population, le Brain Injury Questionnary of Sexuality – non validé en langue française – et l’Overt Behavior Scale, ce dernier étant destiné à l’évaluation des troubles du comportement sexuel. Plusieurs facteurs étaient associés de façon significative et positive aux DS : l’âge (p ≤0,01), la gravité du TC (p ≤0,002), la dépression (p <0,001), l’anxiété (p <0,001) et la fatigue (p =0,042). D’autres étaient associés négativement : le délai d’évolution (p =0,01), l’état de santé physique perçu (p <0,001) et la participation sociale (p <0,001). Il existait peu de données sur le traitement des DS en dehors d’études de cas.

      Limite du travail

      Une analyse quantitative n’a pas pu être réalisée en raison des différences des études inclues dans leur design, outils d’évaluation, choix de critères de gravité du TC, et délais post-TC. Quatre articles non disponibles n’ont pas pu être consultés.

      Conclusion

      Les DS sont fréquentes après un TC mais restent peu évaluées en pratique clinique, en dépit de leur impact sur les patients et leur partenaire. Leur évaluation et traitement devraient faire partie de la prise en charge globale des patients après un TC. Néanmoins, il n’existe pas actuellement d’outil validé en français pour évaluer ces DS, ni de recommandations sur leur traitement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Dysfonctions sexuelles après traumatisme crânien : revue systématique de la littérature

      Summary
      Background

      Sexual dysfunction (SD) is common in the general population, up to 50% in women and with no clearly defined prevalence in men but up to 30% in erectile dysfunction. Sexual dysfunctions (SD) are common after a traumatic brain injury (TBI) but remain underrated in clinical practice, yet it is a crucial aspect of the person with consequences for the relationship with the other, psychological wellbeing and quality of life.

      Objective

      To determine, through a systematic literature review, the epidemiology, assessment tools and treatment of SD in the TBI population.

      Sources

      (keywords, languages): Medline, COCHRANE and OVID databases were used with specific keywords (MeSH), combined with Boolean operators: “sexual dysfunction”, “sexuality”, “erectile dysfunction” and “traumatic brain injury”.

      Study selection

      Only studies published in French or English, and with full-text available, have been included. Articles have been independently reviewed and extracted.

      Results

      Of the 199 articles reviewed after exclusion of duplicates, 86 articles were reviewed in their full text. A total of 40 studies were included in the final analysis. After TBI, 6% to 83% of patients report SD: decreased frequency of sexual intercourse (47–62%), desire and/or arousal (24–86%), erectile dysfunction (24,2–57%), difficulties with orgasm (29–40%), inappropriate sexual behaviour (8,9%). There is no consensus method for evaluating SD in this population, with 16 tools identified. Among them, only two questionnaires were validated in this population, the Brain Injury Questionnary of Sexuality – not validated in French – and the Overt Behavior Scale, the latter being intended for the evaluation of sexual behaviour disorders. Several factors are significantly and positively associated with SD: age (P ≤0.01), severity of TBI (P ≤0.002), depression (P <0.001), anxiety (P <0.001), and fatigue (P =0.042). Others are negatively associated: time since injury (P =0.01), perceived physical health status (P <0.001) and social participation (P <0.001). There is little data on the treatment of SD outside of case studies.

      Limits

      Quantitative analysis could not be performed due to differences in the studies included in their design, evaluation tools, choice of TBI severity criteria, and post-TBI timeframes. Four unavailable articles could not be consulted.

      Conclusion

      SD are common after TBI but remain poorly evaluated in clinical practice, despite their impact on patients and their partners. Their evaluation and treatment should be part of the overall management of patients after TBI. Nevertheless, there is currently no validated tool in French to evaluate these SD, nor are there any guidelines on their treatment.

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    • Impact du diastasis des muscles droits de l’abdomen sur les symptômes pelvi-périnéaux : revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      Le diastasis des muscles droits de l’abdomen est fréquent au cours de la grossesse et du post-partum.

      Objectif

      Déterminer la prévalence de cette pathologie, les méthodes de diagnostic, l’association avec les troubles pelvi-périnéaux et les thérapeutiques pouvant être proposées.

      Méthodes

      Revue de la littérature sur Pubmed, Medline, Embase et Cochrane en utilisant les mots et MeSH suivants : diastasis, diastasis and pregnancy, diastasis of the rectus abdominis muscle, increase of the inter-recti distance.

      Résultats

      Parmi les 124 articles que nous avons trouvés, 61 ont été retenus. L’échographie abdominale semble être l’examen de choix tant sur le plan de la faisabilité que de la reproductibilité pour le diagnostic de cette pathologie (coefficients de corrélation intra-classe (ICC) élevés 0,81 à 0,94). Les facteurs de risque mis en évidence sont variables selon les études : port de charge lourde (OR=2,18 (IC 95 % 1,05 à 4,52) p= 0,04), prise de poids. Les résultats des études sont discordants concernant l’association entre le diastasis et les douleurs lombaires (RR=1,39 (IC 95 % 0,91–2,14), p= 0,17), l’incontinence urinaire (RR=0,86 (IC95 % 0,55–1,33) p >0,65) et le prolapsus (OR=2,25 (IC 95 % 1,51–3,37) p <0,001). Cependant, le diastasis semble jouer un rôle dans l’altération de la qualité de vie de ses patientes.

      Conclusion

      Les connaissances sur les facteurs de risque, les conséquences des diastasis et leur prise en charge sont encore limitées à ce jour. Il est donc nécessaire d’établir des études prospectives sur de plus grands effectifs afin d’améliorer les connaissances sur les diastasis des muscles droits.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact du diastasis des muscles droits de l’abdomen sur les symptômes pelvi-périnéaux : revue de la littérature

      Summary
      Introduction

      The diastasis of the rectus abdominis muscles is common during pregnancy and post-partum.

      Objective

      To determine the prevalence of this pathology, methods of diagnosis, association with pelvic-perineal disorders and therapies that may be proposed.

      Methods

      Review of Pubmed, Medline, Embase and Cochrane literature using the following words and MeSH: diastasis, diastasis and pregnancy, diastasis of the rectus abdominis muscle, increase of the inter-recti distance.

      Results

      Among the 124 articles found, 61 were selected. Ultrasound seems to be the exam of choice both in terms of feasibility and reproducibility for the diagnosis of this pathology (intra-class correlation coefficients (ICC) high 0.81 to 0.94). The risk factors identified vary from one study to another: heavy load bearing (OR=2.18 (95 % CI 1.05 to 4.52) P= 0.04), weight gain. Studies are discordant regarding the association between diastasis and low back pain (RR=1.39 (95 % CI 0.91–2.14), P= 0.17), urinary incontinence (RR=0.86 (95 % CI 0.55–1.33) P >0.65) and prolapse (OR=2.25 (95 % CI 1.51–3.37) P < 0.001), but the diastasis seems to play a role in the alteration of the quality of life for these patients.

      Conclusion

      Knowledge about risk factors, consequences of diastasis and management is still limited today. It is therefore necessary to establish prospective studies on larger numbers in order to improve knowledge on the diastasis of the rectus abdominis muscles.

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    • Les changements itératifs de prothèse urétrale trans-sphinctérienne chez le patient neurologique : une alternative à la sphinctérotomie ?

      Résumé
      Introduction

      Le traitement de référence de la dyssynergie vésicosphinctérienne (DVS) neurologique repose sur la réalisation d’auto-sondages intermittents mais, certains patients présentent une incapacité à la réalisation des auto-sondages. Dans cette population, un traitement endoscopique peut être proposé. Nous avons pris le parti d’évaluer les changements itératifs de prothèses trans-sphinctériennes temporaires comme une alternative à la sphinctérotomie chirurgicale.

      Matériel et méthode

      Nous avons réalisé une étude monocentrique rétrospective descriptive incluant tous les patients neurologiques appareillés par une prothèse urétrale trans-sphinctérienne entre avril 2005 et septembre 2017. Les changements prothétiques étaient réalisés tous les 12 à dix-huit mois selon les résultats de la fibroscopie de contrôle. Le critère de jugement principal était la poursuite des changements de prothèses.

      Résultats

      Quarante-quatre patients suivis durant 46 mois [18,5–53,25] étaient inclus. Quatorze (32 %) patients présentaient un échec primaire de traitement principalement à la suite de difficultés d’appareillage (n =3) et de rétention urinaire chronique persistante (n =2). Quatre patients étaient décédés. Le traitement était initialement efficace pour 30 (68 %) patients. Parmi ceux-ci 10 (33 %) ont adopté un autre mode mictionnel lors du suivi. Cinq (11 %) patients étaient perdus de vue. Les complications les plus fréquentes étaient les rétentions urinaires (29 %), les infections urinaires (27 %), et la migration prothétiques. Quinze (34 %) présentaient une complication de grade Clavien III–IV.

      Conclusion

      Les changements itératifs de prothèses trans-sphinctériennes sont une alternative à la sphinctérotomie chirurgicale chez des patients sélectionnés pour la prise en charge de la DVS mais avec une morbidité significative.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les changements itératifs de prothèse urétrale trans-sphinctérienne chez le patient neurologique : une alternative à la sphinctérotomie ?

      Summary
      Background

      Patients with detrusor-sphincter dysynergia (DSD) who are unable to perform self-catheterisation can benefit from an endoscopic treatment. We chose regular urethral stent changes as an alternative to sphincterotomy in this kind of patients. The purpose of this study is to show that temporary urethral stents changes represent a treatment option with a reasonable morbidity for patients with DSD.

      Methods

      We retrospectively reviewed patients in our center who had been treated with urethral stents from April 2005 to September 2017. The stent changes were performed every 12 to 18 months depending on urethrovesical fibroscopy findings. The primary endpoint was treatment continuation.

      Results

      A total of 44 patients were enrolled in our study and the average follow-up duration was 46 months [18.5–53.25]. Primary treatment failure was seen in 14 (32%) patients mainly due to problems related to equipment (n =3) and urinary retention (n =2). Four patients died before their first stent change. The treatment was successful in 30 (68%) patients, of whom 10 (33%) subsequently adopted a voiding mode change. We lost sight of 5 patients (11%) during follow-up. The main complications were urinary retention (29%), urinary tract infections (27%) and stent migration (18%). Fifteen (34%) experienced grade III–IV complications.

      Conclusions

      Regular urethral stent changes represent an alternative treatment option for patients with DSD but with a significant morbidity.

      Level of evidence

      4.

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    • Dérivation urinaire non continente et modes mictionnels alternatifs chez les patients atteints de sclérose en plaques

      Résumé
      Introduction

      L’objectif est de comparer les résultats de la chirurgie de dérivation urinaire non continente (DUNC) aux modes mictionnels alternatifs chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP), en termes de satisfaction et de charge en soins.

      Matériel et méthodes

      Tous les patients présentant une SEP et à qui était proposé une DUNC entre janvier 2005 et mars 2018 étaient éligibles. Les patients étaient séparés en deux groupes distincts : groupe « DUNC » et groupe « Autres modes mictionnels ». L’objectif principal était la satisfaction en lien avec le mode mictionnel rapportée par le patient au moyen d’une échelle verbale simple (EVS) cotée de 0 à 10. Les objectifs secondaires comprenaient, entre autres, l’évaluation de la charge en soin liée aux différents modes mictionnels.

      Résultats

      Vingt-trois patients étaient inclus dans le groupe « DUNC » et 11 dans le groupe « Autres modes mictionnels », parmi lesquels 4 urinaient par miction spontanée, 3 avaient recours aux hétéro-sondages, 2 avaient eu un geste de sphinctérotomie, 1 avait toujours recours aux autosondages et 1 était porteur d’un cathéter sus-pubien. Le groupe « DUNC » rapportait une EVS significativement plus élevée que le groupe « Autres modes mictionnels » (8,22±1,78 vs 6,27±2,45 ; p =0,0056). La durée moyenne quotidienne des soins était de 16,42minutes dans le groupe « DUNC » contre 35,60minutes dans le groupe « Autres modes mictionnels » (p =0,1111).

      Conclusion

      Cette étude exploratoire, si elle ne permet pas de conclure, met à disposition les résultats préliminaires indispensables à l’élaboration de protocole de plus haut niveau de preuve sur la satisfaction et la charge en soin dans le cadre de la DUNC chez les patients atteints d’une SEP.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Dérivation urinaire non continente et modes mictionnels alternatifs chez les patients atteints de sclérose en plaques

      Summary
      Introduction

      To compare non-continent urinary diversion (NCUD) and other bladder managements in patients with multiple sclerosis (MS), in terms of satisfaction and burden of care.

      Material and methods

      All patients with MS that were proposed a NCUD in our center for refractory lower urinary tract disorders between January 2005 and March 2018 were eligible. Patients were attributed to two distinct groups: “NCUD” and “Other bladder management”. The primary endpoint was the satisfaction related to the bladder management quoted by a numerical rating scale (NRS) from 0 to 10. The secondary endpoints included, among other things, the evaluation of the burden of care associated with the bladder management.

      Results

      Twenty-three patients were included in the “NCUD” group and 11 in the “Other bladder management” group, with 4 patients pursuing with spontaneous voiding, 3 with intermittent catheterization, 2 that have undergone a sphincterotomy, 1 still performing self-intermittent catheterization and 1 with a supra-pubic catheter. The “NCUD” group had a significant higher NRS than the “Other bladder management” group (8.22±1.78 vs. 6.27±2.45; P =0.0056). The daily average duration of care was 16.42minutes in the “NCUD” group and 35.6minutes in the “Other bladder management” group (P =0.1111)

      Conclusion

      This exploratory study, even if not conclusive, brings to light the preliminary results needed to elaborate a high level of evidence protocol regarding the satisfaction and the burden of care associated with NCUD in MS patients.

      Level of evidence

      4.

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    • Existe-t-il une obstruction autre que prostatique dans la Maladie de Parkinson Idiopathique ?

      Résumé
      Objectif

      Mettre en évidence, une anomalie de relaxation sphinctérienne (pseudo-dyssynergie vésico-sphinctérienne – DVS), dans la Maladie de Parkinson Idiopathique (MPI), qui constituerait un obstacle sous vésical.

      Matériel et méthode

      Une étude rétrospective a été réalisée en incluant des hommes dont le diagnostic de MPI était certain et ayant participé au programme de rééducation SIROCCO. Les patients inclus ont présenté une hyperactivité vésicale et une dysurie sans obstacle prostatique échographique. Ils ont été évalués cliniquement par le score de symptômes urinaires Urinary Symptoms Profile (USP). L’obstruction sous vésicale a été évaluée sur le plan urodynamique par l’étude pression-débit. L’obstruction urodynamique a été évaluée par l’index d’obstruction vésicale (BOOI). Elle a été définie par un BOOI>40.

      Résultats

      Le nomogramme pression-débit a pu être analysé chez cinq patients qui répondaient aux critères d’inclusion. Chez ce groupe de 5 patients atteints de MPI, le diagnostic a été porté en moyenne 10,6 ans (7–14) avant la réalisation des études pression-débit. Nos résultats ont objectivé 4 patients obstructifs parmi 5 et un patient équivoque. Une pseudo-DVS striée a été retrouvée chez les 3 patients obstructifs et associée à une probable pseudo-DVS lisse chez un patient.

      Conclusion

      Nous avons observé, dans cette courte série, une anomalie de la relaxation sphinctérienne chez les patients présentant une MPI.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Existe-t-il une obstruction autre que prostatique dans la Maladie de Parkinson Idiopathique ?

      Summary
      Objective

      To highlight the existence of pseudo-dyssynergia in Idiopathic Parkinson's Disease (IPD) constituting a functional bladder outlet obstruction.

      Materials and methods

      A retrospective study was conducted by including men with a confirmed diagnose of IPD who participated in the SIROCCO rehabilitation program. Patients included clinically exhibited overactive bladder and voiding dysfunction without prostatic hypertrophy ultrasounded. They have been clinically assessed by the Urinary Symptoms Profile (USP) urinary symptom score. Bladder outlet obstruction was assessed by the pressure-flow study. Urodynamic obstruction has been quantified by the bladder obstruction index which depends on detrusor pressure at maximum flow rate and maximum flow rate. It has been defined by a BOOI>40.

      Results

      The pressure-flow profile was analyzed in 5 patients who met the inclusion criteria. In this group of 5 patients with IPD, the diagnosis was made on average 10.6 years (7–14) before the pressure-flow studies were performed. Our results objectified 4 patients obstructive among 5 and one equivocal patient. A striated pseudo-dyssynergia was found in the 3 obstructive patients and associated with a smooth pseudodyssynergia in one patient.

      Conclusion

      We have observed, in this short series, a pseudo-dyssynergia by subjects suffering from IPD.

      Level of evidence

      3.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2019, 11, 29, i

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    • Is bladder voiding efficiency useful to evaluate voiding function in women older than 65 years?

      Résumé
      Objectifs

      Les objectifs de l’étude étaient d’évaluer la reproductibilité de l’efficacité mictionnelle de la vessie (EMV) entre débitmétrie libre (DL) et instantané mictionnel (IM) chez les femmes âgées, et de rechercher une relation entre cet index, la plainte et le diagnostic urodynamique.

      Méthodes

      Les tracés urodynamiques de patientes non neurologiques présentant divers troubles du bas appareil urinaire ont été analysés. Chaque bilan urodynamique comprenait une débitmétrie libre suivie par une cystomanométrie avec IM. Le résidu post mictionnel (RPM) était mesuré par échographie (Bladder-scan). Les critères d’exclusion étaient un volume uriné<100ml, une expulsion du cathéter pendant l’IM et un prolapsus de grade≥2.

      Résultats

      Cent quatre vingt dix patients remplissaient les critères d’inclusion. L’âge moyen était 74±6 ans [65–96ans]. Pour 146 patientes la plainte principale était une incontinence: pour 26 une incontinence urinaire d’effort, pour 53 une urgenturie, 63 une incontinence mixte. Les autres plaintes étaient pour 22 une pollakiurie, pour 9 une dysurie et pour 18 divers TUBA (infections urinaires récidivantes, cystite interstitielle, douleurs). Globalement l’EMV IM (77,6±25,8) était significativement inférieur à l’EMV DL (90,4±15,3) (p <0,0001). La stratification en sous-groupes d’âge croissant conduisait à des résultats similaires. Le diagnostic urodynamique (DU) était pose selon les recommendations de l’ICS/IUGA et 2 sous-groupes définis en fonction de l’implication du detrusor. l’EMV IM était significativement inférieure à l’EMV DL lorsqu’il existait une dysfonction du detrusor sauf lorsque celle-ci était une hyperactivité.

      Conclusion

      Dans cette importante cohorte de patientes non neurologiques présentant divers TUBA évalués en urodynamique, l’EMV est plus élevée à partir d’une DL quel que soit l’âge et lorsque la plainte est une incontinence urinaire. Par ailleurs, une diminution de l’EMV lors de l’IM pourrait être le témoin d’une dysfonction du detrusor.

      Niveau de preuve

      4.

      Is bladder voiding efficiency useful to evaluate voiding function in women older than 65 years?

      Summary
      Aims

      The aims of the study were to evaluate the reproducibility of bladder voiding efficiency (BVE) between free flow (FF) and intubated flow(IF) in old women, and to search for a relationship of this index with complaint and urodynamic diagnosis.

      Methods

      Urodynamic tracings of non-neurologic women referred for investigation of various lower urinary tract symptoms (LUTS) were analyzed. Urodynamic study included one FF followed by one cystometry and IF. Post void residual volume (PVR) was measured using a Bladder-scan. Exclusion criteria were voided volume<100ml and prolapse of grade>2.

      Results

      One hundred and ninety women met the study criteria. The mean age was 74±6 years [65–96years]. The main complaint was urinary incontinence: stress (26), urge (53) and mixed (56). Forty-four women had various complaints without incontinence. Overall BVE IF (77.6±25.8) was significantly lower than BVE FF (90.4±15.3) (P <.0001). Age sub-groups stratification led similar results. BVE IF was significantly lower than BVE FF in women with incontinence whatever the cause. Urodynamic diagnosis was posed according to the ICS/IUGA recommendations and 2 sub-groups defined according with involvement of detrusor. BVE IF was significantly lower than BVE FF for detrusor dysfunction, except for detrusor overactivity.

      Conclusion

      In this large cohort of old non-neurologic women studied urodynamically for a variety of LUTS, BVE is higher when evaluated from a FF whatever age and for complaint of urinary incontinence. In addition, a low BVE value from an IF may suggest a detrusor dysfunction.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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