Accueil > Publications > Numéro 1- Volume 29- pp. F1-F31 (Mars 2019)

    Numéro 1- Volume 29- pp. F1-F31 (Mars 2019)

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • La caractérisation par l’imagerie du testicule tumoral en 2019 : état de l’art, apport des nouvelles modalités ultrasonores et de l’IRM multiparamétrique

      Résumé
      Objectifs

      Faire le point sur la caractérisation par l’imagerie des tumeurs testiculaires.

      Méthode

      Analyse de la littérature (PubMed, Medline, langue anglaise et française) des études urologiques et radiologiques portant sur la nature et la caractérisation des tumeurs testiculaires.

      Résultats

      À l’écho-Doppler, la taille de la ou des lésions, la présence de microlithes/microlithiases/calcifications, l’architecture vasculaire en Doppler couleur sont des éléments sémiologiques importants pour orienter vers la bénignité ou la malignité. D’autres techniques comme l’IRM multiparamétrique, l’élastographie ultrasonore, l’échographie de contraste améliorent la caractérisation, mais sont toujours en évaluation. Les tumeurs à cellules de Leydig (TCL), tumeurs hypoéchogènes vascularisées, le plus souvent bénignes, sont maintenant mieux identifiées. Les tumeurs éteintes ou « burned-out » tumeur sont des pièges diagnostiques car elles apparaissent comme des lésions ou plages hypo/avasculaires d’allure cicatricielles.

      Conclusion

      Si l’écho-Doppler reste l’examen de référence, la combinaison avec les autres techniques ultrasonores ou par IRM améliorent la caractérisation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La caractérisation par l’imagerie du testicule tumoral en 2019 : état de l’art, apport des nouvelles modalités ultrasonores et de l’IRM multiparamétrique

      Summary
      Objectives

      To state about testicular tumors characterization using imaging findings.

      Methods

      Literature review (PubMed, Medline, in French and English) of urological and radiological studies dealing with testicular tumors nature and characterization.

      Results

      At Color Doppler, the size, the presence of microlithts/microlithiasis/macrocalcifications, the vascular architecture are major semiological findings to suggest the benign or the malignant nature of the lesion. Other techniques like multiparametric MRI, contrast-enhanced sonography, sonographic elastography improve the caracterisation, but are still in evaluation. Leydig cell tumors (LCT), vascularized hypoechoic tumors, usually benign, are now better identified. Burned-out tumors are diagnostic traps because they appear as hypo/avascular scar-like lesions.

      Conclusion

      Doppler ultrasound remains the reference examination. The combination with other ultrasound or MRI techniques improves the characterization.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Récidive biologique après prostatectomie totale dans le cancer de la prostate : quel bilan et quel traitement en 2019 ?

      Résumé
      Objectif

      Proposer une actualisation de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la récidive biologique après prostatectomie totale dans le cancer de la prostate.

      Méthodes

      Une revue systématique (Medline, Pubmed) de la littérature a été réalisée en janvier 2018 à la recherche des éléments permettant le diagnostic et le traitement de la récidive biologique après PT.

      Résultats

      La récidive biologique après prostatectomie se définit par une valeur du PSA≥0,2ng/mL sur deux dosages successifs à plus de 6 semaines d’une PT. L’IRM (récidive locale) et le tomographie par émission de positron (TEP) sont incontournables dans le diagnostic de la récidive biologique. Le TEP permet de diagnostiquer précocement la récidive locale, ganglionnaire et/ou à distance. La sensibilité de cet examen s’améliore avec des traceurs plus performants pour des valeurs plus faibles de PSA. Le traitement de la récidive locale repose sur la radiothérapie de rattrapage. L’association radiothérapie–hormonothérapie est préconisée pour les formes à haut risque.

      Conclusion

      Cette actualisation de la prise en charge de la récidive biologique après prostatectomie totale doit permettre d’améliorer la prise en charge des patients en proposant les examens diagnostiques et le traitement adapté au type de récidive.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Récidive biologique après prostatectomie totale dans le cancer de la prostate : quel bilan et quel traitement en 2019 ?

      Summary
      Objective

      To propose an update of diagnose and treatment of PSA recurrence after radical prostatectomy in prostate cancer.

      Methods

      A Medline search was achieved in January 2018 as regards diagnosis and option of treatment in case of PSA recurrence after RP in PCa.

      Results

      PSA-recurrence after RP is defined by a PSA value of 0.2ng/ml on two successive assays at more than 6 weeks after RP. MRI (local recurrence) and PET are essential in the diagnosis of PSA-recurrence. PET allows early diagnosis of local, regional and/or distant recurrence. The sensitivity of PET is improving with better tracers for lower PSA values. The treatment of local recurrence is based on salvage radiotherapy. The combination of radiotherapy and androgen privation therapy (ADT) is preferred for high-risk forms.

      Conclusion

      This update might improve diagnose and treatment in case of PSA recurrence after RP.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Indications et résultats de la chirurgie de désobstruction chez le patient neurologique

      Résumé
      Introduction

      La chirurgie de désobstruction dans le cadre de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) est une intervention courante dont l’indication est le plus souvent aisée au sein de la population générale. Au contraire, chez les patients neurologiques, du fait des troubles vésicosphinctériens fréquemment associés, le recours à une chirurgie de désobstruction est parfois plus discutable.

      Méthodes

      En pratique, deux situations distinctes — les syndromes parkinsoniens et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) — doivent attirer notre attention. En effet, pour ces deux pathologies, l’âge de survenue et la typologie des symptômes urinaires viennent classiquement chevauchés ceux de l’HBP.

      Résultats

      Face à un patient présentant un syndrome parkinsonien, et avant d’envisager une chirurgie de désobstruction, l’urologue doit s’efforcer de rechercher les « drapeaux rouges », signes évocateurs d’une atrophie multi-systématisée (AMS). En effet, si les résultats de cette chirurgie menée chez les patients présentant une maladie de parkinson idiopathique (MPI) semblent être équivalents à ceux de la population générale, il n’en est pas de même chez les patients présentant une AMS, chez qui le taux d’incontinence postopératoire est particulièrement élevé. Chez les patients présentant un antécédent d’AVC, il est fréquent d’observer une amélioration voire une résolution complète des troubles vésicosphinctériens dans les premiers mois suivant l’AVC. Cette notion devrait inciter l’urologue à différer l’intervention au cours de la première année. Lorsque la chirurgie de désobstruction est envisagée, elle permet cependant d’améliorer la vidange vésicale chez la majorité des patients, avec pour autant des résultats qui semblent moins satisfaisants que ceux rapportés dans la population générale.

      Conclusion

      Lorsqu’une chirurgie de désobstruction est envisagée chez un patient neurologique, un bilan urodynamique devrait systématiquement être proposé afin d’authentifier l’obstruction sous-vésicale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Indications et résultats de la chirurgie de désobstruction chez le patient neurologique

      Summary
      Introduction

      Prostatectomy performed in case of benign prostatic enlargement is a common procedure for which the indication is often clear within the overall population. In contrast, the urinary tract disorders associated with neurological conditions, will make the planning of such a surgery more complex within the neurologic patients.

      Methods

      In clinical practice, two conditions — parkinsonian syndromes and strokes — should draw our attention. Indeed, for both, the age of occurrence and the type of lower urinary tract symptoms frequently overlap those of BPE.

      Results

      Before performing any prostatectomy in a patient presenting with a parkinsonian syndrome, the urologist should look for “red flags” suggestive of a multi-systemic atrophy (MSA). Indeed, such a procedure performed in patients with idiopathic Parkinson's disease has been reported to be as effective as in the overall population. However, in patients with MSA, prostatectomy often leads to urinary incontinence, without improving bladder emptying. In patient with a history of stroke, it is not unusual to observe a decrease or even a complete resolution of lower urinary tract disorders within the first months following the stroke. This may lead the urologist to promote a conservative approach all along the first year. When a prostatectomy is finally decided, even though it has been reported to significantly improve voiding dysfunction in the majority of patients, it is often less effective than in the overall population.

      Conclusion

      In neurologic patients, a multi-channel urodynamic assessment including a pressure-flow study should be systematically performed before any surgery has been planned in order to confirm the presence of a bladder outlet obstruction.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • La posturothérapie : pour qui ? Pourquoi ? Comment ?

      Résumé

      La lithotritie extracorporelle (LEC) et l’urétéroscopie souple (URSS) sont les deux traitements de référence des calculs rénaux. Ces deux thérapies peuvent laisser des fragments caliciels résiduels, difficiles à éliminer, augmentant au long cours le risque de complications et de ré-intervention. Actuellement il n’existe aucun traitement adjuvant à la LEC ou à l’URSS optimisant l’élimination de ces fragments. En 2005 Chiong et al. ont rapporté une technique associant kinésithérapie en position de Trendelenburg et hyperdiurèse (posturothérapie) afin d’augmenter la clairance de ces fragments. Depuis deux ans nous prescrivons la posturothérapie aux patients le désirant pour les calculs/fragments caliciels moyens et inférieurs de moins de 5mm.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La posturothérapie : pour qui ? Pourquoi ? Comment ?

      Summary

      Extra-corporeal lithotripsy and flexible ureteroscopy are the two standard treatments for kidney stones. Both therapies can leave residual, hard-to-eliminate residual glandular fragments, increasing the risk of complications and re-intervention. Currently there is no adjuvant treatment to optimize the removal of the residual fragments. Chiong et al. reported in 2005 a technique combining physiotherapy in Trendelenburg position and hyperdiuresis (posturotherapy) to supplement the standards treatments. For two years, posturotherapy has been prescribed to our patients wishing it for caliceal fragments less than 5mm.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Comment je prescris de la témocilline ?

      Résumé

      Les urologues sont de plus en plus souvent confrontés à des infections urinaires à bactéries multirésistantes et notamment les entérobactéries productrices d’une β-lactamase à spectre étendu (E-BLSE). La témocilline est une β-lactamine à spectre relativement étroit qui conserve une efficacité sur une majorité de ces entérobactéries productrice de BLSE/ou E-BLSE et représente une alternative intéressante aux carbapénèmes pour le traitement des infections urinaires parenchymateuses documentées liées à ce type de bactéries. Nous fournissons ici un référentiel simple permettant une utilisation de cette molécule en pratique clinique courante.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comment je prescris de la témocilline ?

      Summary

      Urologists are increasingly confronted with multi-drug resistant bacterial urinary tract infections, including enterobacteriaceae producing extended spectrum β-lactamase (ESBL). Temocillin is a β-lactam that retains efficacy on a majority of ESBL producing bacteria and represents an interesting alternative for the treatment of documented urinary tract infections associated with these bacteria. We provide here a simple reference allowing the use of this molecule in clinical practice.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Editorial Board

      Progrès FMC, 2019, 1, 29, i

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    Contenu protégé