Tumeurs testiculaires non palpables chez l’adulte : vers une prise en charge guidée par l’imagerie ? Une mise au point du Groupe organe génitaux externes du comité de cancérologie de l’Association française d’urologie
Aider à la prise en charge des lésions testiculaires non palpables. Mise au point du groupe organes génitaux externes du comité de cancérologie de l’Association française d’urologie.
Faire le point sur la caractérisation par l’imagerie des lésions testiculaires non palpables.
Analyse de la littérature (PubMed, Medline, langue anglaise et française) des études urologiques et radiologiques portant sur la nature et la caractérisation des tumeurs testiculaires non palpables utilisant les mots clés : tumeur testiculaire non palpable ; écho-Doppler couleur ; élastographie ; imagerie par résonnance magnétique ; échographie de contraste ; chirurgie conservatrice.
L’écho-Doppler reste la base de la caractérisation. La taille de la ou des lésions, la présence de microlithes/microlithiases/calcifications, l’architecture vasculaire en Doppler couleur sont des éléments sémiologiques important pour orienter vers la bénignité ou la malignité. D’autres techniques comme l’IRM multiparamétrique, l’échographie de contraste, l’élastographie ultrasonore sont en évaluation. La fréquence des tumeurs bénignes comme les tumeurs à cellules de Leydig justifie une démarche de préservation testiculaire, passant par l’amélioration de la caractérisation.
Pas de séries randomisées incluses, peu de séries prospectives.
L’ère de l’orchidectomie totale pour toute lésion testiculaire « incertaine » est révolue. Nous devons relever le défi de la caractérisation, puis définir des algorithmes de prise en charge en fonction de la nature suspectée de la tumeur.
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