Accueil > Publications > French Journal of Urology > Numéro 2- Volume 28- pp. 71-134 (Février 2018)

    Numéro 2- Volume 28- pp. 71-134 (Février 2018)

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Traitement par les cellules souches de la dysfonction érectile d’origine diabétique : état des lieux

      Résumé
      Objectif

      Revue des différentes publications concernant l’utilisation des cellules souches pour traiter la dysfonction érectile d’origine diabétique.

      Matériel et méthodes

      Recherche bibliographique dans PUBMED réalisée en utilisant les mots clés : stem cell therapy /diabetes associated erectile dysfunction . Parmi les 51 articles obtenus de la recherche PUBMED, nous avons retenu 16 articles pour leur spécificité d’étude de la dysfonction érectile (DE) liée au diabète.

      Résultats

      Différents types de cellules souches ont été étudiés : mésenchymateuses adipeuses, ou issues de la moelle osseuse ainsi que des cellules endothéliales progénitrices. Les protocoles expérimentaux sont assez similaires d’une étude à l’autre avec néanmoins quelques spécificités concernant les cellules étudiées et le suivi de ces dernières. La pression intracaverneuse (PIC) mesurée après l’injection des cellules souches au sein des corps caverneux a toujours été significativement supérieure par rapport aux populations témoins. L’adjonction aux cellules souches de certains facteurs de croissance par transfection génique semble accroître leur efficacité. Aucun marqueur idéal de suivi n’a pu être identifié.

      Conclusion

      L’effet de l’injection de cellules souches sur la PIC semble être lié non pas uniquement à l’effet cellulaire propre mais surtout à des effets paracrines qui restent à élucider.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement par les cellules souches de la dysfonction érectile d’origine diabétique : état des lieux

      Summary
      Purpose

      Review of various publications on stem cell therapy to treat erectile dysfunction of diabetic origin.

      Material and methods

      Bibliographic search in PUBMED performed using the keywords cell therapy strain/erectile dysfunction associated with diabetes. Among the 51 articles obtained from the PUBMED research, we selected 16 articles for their specificity of studying erectile dysfunction (DE) related to diabetes.

      Results

      Different types of stem cells have been studied: adipose derived mesenchymal stem cells/bone marrow derived mesenchymal stem cells as well as progenitor endothelial cells. The experimental protocols are quite similar from one study to the next with nevertheless some specifications concerning the studied cells and the monitoring of the latter. Intracavernous pressure (ICP) measured after the injection of stem cells into the corpus cavernosum was always significantly higher than the control populations. The addition of certain growth factors to stem cells by gene transfection improve the efficacy of the cells. No ideal tracking markers of the cells have been identified.

      Conclusion

      The positive effect of the injection of stem cells on the ICP belongs to the cellular trans-differentiation effect but especially to the paracrine effects which have not yet been completely elucidated.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Évaluation prospective du délai minimum de réalisation de l’IRM prostatique après une biopsie de prostate : facteurs prédictifs cliniques et anatomopathologiques de remaniements hémorragiques

      Résumé

      Un délai minimum de 4 à 6 semaines entre la biopsie de prostate (BP) et l’IRM prostatique multiparamétrique (IRMmp) est admis en raison des remaniements hémorragiques qui pourraient entraver l’interprétation. Le niveau de preuve de ce délai est faible. L’objectif de cette étude était d’évaluer le délai minimum entre la BP et l’IRMmp 3Tesla et de rechercher des facteurs prédictifs de persistance de sang intraprostatique.

      Matériel et méthode

      Une BP suivie d’une IRMmp à 4 semaines (IRMpM1) était réalisée. En cas de remaniement hémorragique, une IRMmp était reprogrammée à 8 et 12 semaines (IRMpM2/M3). Le caractère prédictif de saignement persistant des facteurs suivants était recherché : anticoagulant/antiagrégant, effets indésirables post-biopsie, critères anatomopathologiques.

      Résultats

      Quarante patients adressés pour suspicion de cancer de prostate, entre décembre 2014 et mars 2016 ont été inclus. À l’IRMpM1, du sang persistait pour 97,5 % des patients. Les taux étaient de 90,9 % et 88,9 % respectivement aux IRMpM2 et M3. La décroissance du volume médian de sang par rapport à l’IRMpM1 était de 55 % à M2 (p =0,0091) et 75 % à M3 (p =0,0003). Des symptômes urinaires du bas appareil (SUBA) évocateurs d’infection urinaire à 4 semaines étaient significativement corrélés au volume de sang sur l’IRMpM1 (p =0,0063). Le volume de sang était plus important en cas de discordance entre la biopsie et l’IRMmp (11,3 vs. 2,3 ; p =0,0051) pour la détection de lésions significatives.

      Conclusion

      Un délai minimum entre la biopsie et l’IRMmp de 8 semaines limite les remaniements hémorragiques, prédits par la présence de SUBA évocateurs d’infection urinaire post-biopsie. Un délai de 12 semaines serait optimal.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation prospective du délai minimum de réalisation de l’IRM prostatique après une biopsie de prostate : facteurs prédictifs cliniques et anatomopathologiques de remaniements hémorragiques

      Summary

      A minimum delay of 4 to 6 weeks between biopsy and multiparametric prostatic MRI (mpMRI) is admitted due to post-biopsy hemorrhage that can impact MRI reading without strong scientific evidence. The objective of the study was to evaluate the best period between prostate biopsy and 3Tesla mpMRI and searching for predictive factors of intraprostatic blood.

      Method

      A prostate biopsy followed by a 4-week prostate MRI (MRIp M1) was performed. In case of hemorrhage, MRI was rescheduled at 8 and 12 weeks (M2/M3). We analyzed the persistant bleeding to identify risk factors: anticoagulant/antiaggregant, post-biopsy side effects, histological criteria.

      Results

      In this prospective, single-center study, we included 40 patients followed for suspected prostate cancer between December 2014 and March 2016. At the MRIpM1, blood was found for 97.5 % of the patients. The rates were 90.9 % and 88.9 % respectively at the M2 and M3 mpMRI. Compared to initial blood volume on MRIpM1, a significant decrease in blood volume was observed between M1 and M2 (55 %; P =0.0091). We showed a 75 % decrease between M1 and M3 (P =0.0003). Low urinary tract symptoms (LUTS) suggesting urinary infection at 4 weeks were significantly correlated with blood volume on MRIpM1 (P =0.0063). The blood volume was higher in case of unconformity between biopsy and mpMRI results for detection of significant tumors (11.3 vs. 2.3; P =0.0051).

      Conclusions

      A minimum of 8-week biopsy and mpMRI period would limit post-biopsy hemorrhage, predicted by LUTS suggesting urinary infection. A delay of 12 weeks would be optimal without delaying the management of the patient.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Le cancer du rein sporadique du sujet jeune : étude des particularités cliniques et anatomopathologiques d’une cohorte bicentrique

      Résumé
      Introduction

      L’épidémiologie du cancer du rein est en pleine évolution avec une augmentation nette de l’incidence des tumeurs rénales, de façon globale, et chez les sujets jeunes en particulier.

      Objectif

      Évaluer l’incidence et les particularités cliniques et anatomopathologiques des tumeurs rénales sporadiques chez les sujets jeunes ainsi que leurs facteurs de risque.

      Matériel et méthode

      Étude rétrospective ayant pour objectif le recueil des informations cliniques, épidémiologiques et anatomopathologiques de 118 patients âgés de 18 à 40 ans pris en charge pour une tumeur du rein sporadique au sein de deux centres hospitalo-universitaires Parisiens entre 2003 et 2013.

      Résultats

      Notre étude a mis en évidence une augmentation très nettement significative de l’incidence du nombre de tumeurs rénales au cours de nos 11 années de recul (p =6,10−15). Le mode de découverte semble également avoir évolué avec une majorité de tumeurs découvertes fortuitement (67 %), en rapport avec l’essor de l’imagerie au cours des dernières décennies. Nous avons également mis en évidence une répartition anatomopathologique différente par rapport aux données de la littérature avec une augmentation significative du nombre de tumeurs papillaires (16,9 %) et de chromophobes (15,2 %), parallèlement à une diminution du nombre de carcinomes à cellules claires (43,2 %) ainsi que l’apparition d’une nouvelle entité anatomopathologique d’une particulière sévérité clinique : le carcinome rénal lié à la translocation Xp11.2 (15,3 %) (p <10−5). Parmi les facteurs de risque, l’hypertension artérielle semble être un facteur de risque certain alors que le tabac et l’obésité n’ont pas d’influence significative.

      Conclusion

      Notre étude a mis en évidence une nette augmentation de l’incidence des tumeurs rénales avec des particularités cliniques et épidémiologiques spécifiques à une population des sujets jeunes. Le rôle et l’importance de la prise en charge oncogénétique ainsi que l’étude des facteurs environnementaux pourraient permettre la mise en évidence de nouveaux facteurs de risque et de façon corolaire permettre leur prévention.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le cancer du rein sporadique du sujet jeune : étude des particularités cliniques et anatomopathologiques d’une cohorte bicentrique

      Summary
      Introduction

      The epidemiology of kidney cancer is evolving with a net increase in the incidence of renal tumors, globally, and in young people in particular.

      Objective

      To evaluate the incidence and clinical and pathological characteristics of sporadic renal tumors in young subjects and their risk factors.

      Material and methods

      A retrospective study aimed at collecting clinical, epidemiological and anatomopathological information from the 118 patients aged 18 to 40 treated for a sporadic kidney tumor in two Parisian university hospital centers between 2003 and 2013.

      Results

      Our study showed a very significant increase in the incidence of renal tumors in our 11 years of decline (P =6.10−15). The mode of discovery also seems to have evolved with a majority of tumors (67 %), due to the considerable growth of imaging in recent decades. We also showed a different pathological distribution compared to the literature with a significant increase in the number of papillary tumors (16.9 %) and chromophobes (15.2 %), in addition to a decrease in the number of carcinomas (43.2 %) as well as the appearance of a new pathological entity of particular clinical severity: renal carcinoma related to translocation Xp11.2 (15.3 %) (P <10−5). Among the risk factors, hypertension seems to be a definite risk factor while tobacco and obesity do not have a significant influence.

      Conclusion

      Our study showed a marked increase in the incidence of renal tumors with specific clinical and epidemiological features in a population of young subjects. The role and importance of oncogenetic management as well as the study of environmental factors could lead to the identification of new risk factors and corollary to their prevention.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Épidémiologie des consultations aux urgences pour une retention aiguë d’urine

      Résumé
      Introduction

      La rétention aiguë d’urine (RAU) est un motif fréquent de consultation aux urgences. Elle est peut-être primaire ou secondaire et touche les hommes comme les femmes. Le but de cette étude était de déterminer le profil des hommes consultant aux urgences pour une RAU.

      Matériel et méthode

      Une étude rétrospective monocentrique incluant tous les hommes ayant consulté le service d’accueil des urgences entre janvier 2014 et décembre 2016 pour une rétention aiguë d’urine, a été menée.

      Résultats

      En 3 ans, 731 patients ont été admis pour une RAU (611 hommes et 120 femmes). La moyenne d’âge était de 71,6±14 ans avec un volume médian de la rétention de 948±668mL drainé pour 96 % des patients (n =584) par une sonde vésicale et 4 % (n =27) par un cathéter sus-pubien. La plupart des patients avait un antécédent urologique (66 %, n =104) ou neurologique (40 %, n =242) et 23 % (n =136) avaient déjà eu un épisode de RAU. Dans 28 % des cas (n =173), le globe n’était pas douloureux. Une majorité des RAU étaient d’origine primaire 53 % (n =326) versus 46 % (n =279) qui étaient secondaires à un geste chirurgical récent (<1 mois) (15 %, n =89), une hématurie (9 %, n =54) ou des infections urinaires masculines (7 %, n =42). Les patients ont été traités en externe dans 71 % des cas (n =436), 25 % (n =153) ont été hospitalisés avec significativement plus de comorbidités.

      Conclusion

      Les hommes consultant aux urgences d’un CHU pour une RAU sont en moyenne âgés de 72 ans, avec un globe moyen de 942mL. Dans un tiers des cas, ils ont un antécédent d’HBP, avec un traitement à visée prostatique de type alpha-bloquant. La quasi-totalité des patients a été traitée par la pose d’une sonde vésicale et les deux tiers pris en charge en externe.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Épidémiologie des consultations aux urgences pour une retention aiguë d’urine

      Summary
      Introduction

      Acute urinary retention (AUR) is a common reason for emergency consultation. It may be spontaneous or precipitated and affects both men and women. The purpose of this study was to determine the profile of men visiting emergency departments for an AUR.

      Materiel and methods

      A retrospective monocentric study including all men who consulted the emergency department between January 2014 and December 2016 for AUR was conducted.

      Results

      In 3 years, 731 patients were admitted for AUR (611 men and 120 women). The mean age was 71.6±14 years with a mean retention volume of 948±668mL drained for 96% of patients (n =584) through a bladder catheter and 4% (n =27) with a suprapubic catheter. Most patients had an urological (66%, n =104) or neurologic (40%, n =242) history and 23% (n =136) already had an episode of AUR. In 28% of cases (n =173), the globe was not painful. A majority of AUR were spontaneous, 53% (n =326) versus 46% (n =279) who were precipitated, secondary to a recent surgical procedure (<1 month) (15%, n =89), hematuria (9%, n =54), or male urinary tract infections (7%, n =42). Patients were treated externally in 71% (n =436), 25% (n =153) were hospitalized with significantly more comorbidities.

      Conclusion

      Men consulting emergency for AUR are 72 years old, with a globe volume of 942mL. Thirty-three percent have a history of BPH, with a prostate treatment like alpha-blockers type. Almost all patients were treated with a bladder catheter and the majority was treated externally.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Épidémiologie de la lithiase urinaire aux Antilles françaises : étude rétrospective monocentrique

      Résumé
      Introduction

      Dans les pays développés, l’incidence de la lithiase urinaire ne cesse d’augmenter avec le changement de régime alimentaire. La Guadeloupe est un Département français d’outre-mer où se côtoient des habitudes alimentaires occidentales et une culture culinaire traditionnelle. L’objectif était de décrire et d’analyser l’épidémiologie de lithiase urinaire en Guadeloupe.

      Matériel et méthodes

      Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique incluant les patients hospitalisés pour lithiase urinaire au CHU de Pointe-à-Pitre en 2015. Les caractéristiques des patients, les traitements utilisés et les types de calculs étaient relevés. Selon la composition minérale des calculs, des groupes étaient constitués.

      Résultats

      Au total, 165 patients ont été inclus. Le sex-ratio était de 1,61. L’indice de masse corporelle (IMC) médian était de 26,5kg/m2. Les calculs étaient le plus fréquemment composés d’oxalate de calcium (64,7 %). On retrouvait en seconde position les calculs mixtes (24,7 %). Les calculs d’acide urique représentaient 3,5 % de l’échantillon. Les calculs oxalocalciques étaient en majorité monohydratés. Les calculs d’oxalate de calcium étaient significativement plus fréquents chez l’hommes (80 % versus 47,5 %, p =0,01) et chez les patients de plus de 50 ans (72,2 % versus 51,6 %, p =0,04). Il n’y avait pas d’association entre le type de calcul et l’IMC.

      Conclusion

      Notre Département d’outre-mer se rapproche donc de la métropole française en termes d’épidémiologie de la lithiase urinaire. Notre population se démarque par la proportion de femmes touchées par cette pathologie et par les proportions différentes de certains calculs. D’autres études sont nécessaires pour étudier ces spécificités.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Épidémiologie de la lithiase urinaire aux Antilles françaises : étude rétrospective monocentrique

      Summary
      Introduction

      The incidence of urolithiasis is increasing with dietary changes especially in developed countries. Guadeloupe is a French department overseas where western diet meets traditional local food. The objective was to describe and analyze the epidemiology of urolithiasis in Guadeloupe.

      Material and methods

      We conducted a retrospective single-center study throughout the year 2015 on patients hospitalized for urolithiasis at University Hospital of Pointe-à-Pitre. Data of the patients, treatments performed and the types of stones were recorded. According to their mineral content, groups were composed.

      Results

      In total, 165 patients were included. The sex ratio was 1.61. The median body mass index (BMI) was 26.5kg/m2. The most common stone was oxalocalcic (64.7%). Mixed stones (24.7%) were in second place. There were only 3.5% of uric acid urolithiasis. Calcium oxalate stones were predominantly monohydrate. The oxalocalcic stones were significantly more frequent in men (80% versus 47.5%, P =0.01) and in the age group over 50 years old (72.2% versus 51.6%, P =0.04). There was no association between the type of stone and the BMI.

      Conclusion

      Epidemiology of urolithiasis in our French Caribbean island is, therefore, similar to continental France. However, our population is distinguished by the proportion of women affected and by the different proportions among each type of stone. Other studies on larger samples are needed to study these specificities.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Résultats de la prise en charge chirurgicale conservatrice à ciel ouvert des plaies urétérales

      Résumé
      Introduction

      L’uretère est un organe rétropéritonéal. Les plaies urétérales sont rares, avec une prévalence de 0,083 % des interventions chirurgicales sur 10 ans. L’objectif de cette étude était d’évaluer les modalités de prise en charge chirurgicale des plaies urétérales en fonction du délai de découverte, de leur taille et de leur localisation. Nous avons, par ailleurs, évalué les résultats de cette prise en charge sur le retentissement rénal ainsi que les facteurs prédictifs de la gravité des plaies urétérales.

      Matériel et méthodes

      Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique réalisée à partir d’une revue systématique des dossiers de chirurgie du CHU.

      Résultats

      Le suivi moyen était de 30 mois. La durée d’hospitalisation moyenne était de 8jours. Trente-quatre patients (73,9 %) ont bénéficié d’une prise en charge initiale endoscopique par tentative de montée de sonde double J. Seuls 20 patients ont bénéficié de la pose de cette sonde double J et seulement 11 patients (55 %) n’ont pas récidivé la plaie urétérale avec une durée médiane de maintien de la sonde double J de 90jours (28–240). Trente-cinq patients ont donc bénéficié d’une prise en charge chirurgicale par voie ouverte (76,1 %). Nous avons retrouvé 57 % de réimplantations urétérovésicales (n =20), correspondant aux plaies urétérales pelviennes (n =32). Nous avons recensé, par ailleurs, 20 % de néphrectomies. Aucun patient n’a présenté de récidive de sa plaie urétérale. Huit patients ont présenté une dilatation secondaire des cavités pyélocalicielles (28,57 %). La réussite du traitement chirurgical était donc de 57 %.

      Conclusion

      La prise en charge des plaies urétérales traitées chirurgicalement apporte de bons résultats, mais reste relativement diversifiée du fait des différents niveaux lésionnels. Elle était efficace dans 57 % des cas en incluant les néphrectomies comme échec du traitement.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats de la prise en charge chirurgicale conservatrice à ciel ouvert des plaies urétérales

      Summary
      Introduction

      The ureter is a retroperitoneal organ. Ureteral injuries are rare, with a prevalence of 0.083% of surgical interventions over 10 years. The objective of this study was to evaluate the surgical management of ureteric injuries according to the time of discovery, their size and their location. We also evaluated the results of this management on the renal repercussion as well as the predictive factors of the severity of the ureteric injuries.

      Material and methods

      This was a monocentric retrospective study carried out on the basis of a systematic review of the CHU surgery files.

      Results

      The average follow-up was 30 months. The average hospital stay was 8 days. Thirty-four patients (73.9%) underwent initial endoscopic management by attempting a double J probe. Only 20 patients received this double J probe and only 11 patients (55%) did not recidivate the ureteral injury with a median duration of maintenance of the double J probe of 90 days (28–240). Thirty-five patients received open surgical management (76.1%). We found 57% ureterovesical reimplantations (n =20), corresponding to pelvic ureteral injuries (n =32). We also found 20% of nephrectomies. No patient had recurrence of the ureteral injury. Eight patients had secondary dilatation of the pyelocalicious cavities (28.57%). The success of surgical treatment was therefore 57%.

      Conclusion

      The management of surgically treated ureter injuries provides good results but remains relatively diversified due to the different lesion levels. It was effective in 57% of cases including nephrectomies as failure of treatment.

      Level of evidence

      4.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Impact des anticoagulants sur le risque hémorragique au cours de l’HoLEP : étude monocentrique de 156 patients

      Résumé
      Objectif

      Comparer la durée d’hospitalisation et les complications de l’énucléation de prostate au laser Holmium (HoLEP) entre trois groupes de patients : un groupe témoin, un groupe sous antiagrégants plaquettaires, un groupe sous anticoagulants.

      Matériel

      Étude de cohorte rétrospective incluant tous les patients opérés consécutivement d’une hypertrophie bénigne de prostate par HoLEP entre mai 2013 et mai 2016. Les patients sous anticoagulants et sous clopidogrel étaient relayés en préopératoire respectivement par de l’héparine et de l’aspirine. Les patients étaient revus à un et trois mois.

      Résultats

      Cent cinquante-six patients ont été inclus, d’âge moyen 70,7 ans (DS 6,8) et de volume prostatique moyen 88,8g (DS 34,1) ; dont 106 sans traitement antithrombotique (groupe témoin), 34 sous antiagrégants, 16 sous anticoagulants. Il n’y avait pas de différence significative entre les trois groupes concernant l’âge moyen, le volume prostatique, le PSA. Il n’y avait pas non plus de différence concernant la durée d’intervention, la durée de morcellation, le volume irrigué, l’énergie délivrée. Il n’y avait pas de différence entre les patients du groupe contrôle et les patients sous antiagrégants concernant la durée d’hospitalisation (2,1jours vs 2,0jours) et la durée de sondage (1,6jours vs 1,5jours). Le groupe anticoagulant présentait une durée d’hospitalisation significativement plus longue que le groupe témoin (2,0 vs 4,4jours ; p <0,05). Le taux de transfusion était de 18,7 % (n =3) dans le groupe anticoagulant, de 2,9 % (n =1) dans le groupe antiagrégants et de 0,9 % (n =1) dans le groupe témoin.

      Conclusion

      L’HoLEP est une option valide chez les patients anticoagulés mais requiert une gestion périopératoire prudente.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact des anticoagulants sur le risque hémorragique au cours de l’HoLEP : étude monocentrique de 156 patients

      Summary
      Objective

      Compare the length of hospital stay and the complications after HoLEP between three groups of patients: a control group, a group with antiplatelet therapy, a group with anticoagulation therapy.

      Materials

      Retrospective cohort study that included all consecutive patients who underwent HoLEP for prostatic hyperplasia in our center from may 2013 to may 2016. Anticoagulated patients and patients under clopidogrel had respectively a relay with heparine and aspirine. Patients were seen after surgery at 1 and 3 months.

      Results

      A hundred and fifty six patients were analysed, mean age was 70.7 years (DS 6.8), mean prostate volume 88.8g (DS 34.1). 106 patients were in the control group, 34 had antiplatelet therapy and 16 had anticoagulation therapy. There were no difference between the 3 groups for mean age, mean prostatic volume, PSA. There was also no difference for length of intervention, irrigated volume and length of morcellation between the three groups. There were no difference between patients in the control group and patients with antiplatelet therapy for length of hospital stay (2.1 days vs 2.0 days), lenght of urethral catheterization (1.6 days vs 1.5 days). There was a statistical difference between patients in the control group and patients with anticoagulation therapy for lenght of hospital stay (2.0 days vs 4.4 days; P =0.01), length of bladder irrigation (0.9 day vs 1.8 days; P =0.01), lenght of urethral catheterization (1.6 days vs 3.5 days; P =0.01). Transfusion rate was 18.75% (n =3) for patients with anticoagulation, 2.9% (n =1) for patients under antiplatelet therapy and 0.9% (n =1) for patients in the control group.

      Conclusion

      Anticoagulation during HoLEP is a valid option but need to be proceed with carefully management.

      Level of proof

      4.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2018, 2, 28, i

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    progres-en-urologie

    Contenu protégé