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    Numéro 17- Volume 24- pp. 1091-1144 (Décembre 2014)

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    • Méat urétral enfoui et urètre hypospade chez la femme : prévalence, problématiques et définitions. Étude sur 12 739 patientes

      Résumé

      La difficulté d’accès au méat urétral est une réalité rencontrée chez la femme en rapport avec des anomalies morphologiques de la sphère urogénitale ou des localisations ectopiques du méat, qu’elles soient acquises (méat urétral enfoui [MUE]) ou congénitales (urètre hypospade [UH]). L’étiopathogénie n’est pas univoque avec absence de définition claire et d’études spécifiques.

      But

      Vérifier l’existence de troubles fonctionnels spécifiques, apprécier la prévalence et préciser les caractéristiques anatomiques des concepts MUE et UH.

      Matériel

      Les termes MUE et UH ont été cherchés dans une base de données informatisée répertoriant les patients consultant dans un service de neurourologie entre 2000 et 2014 pour une pathologie pelvi-périnéale. Chaque dossier a été analysé à la recherche d’atteintes spécifiques : fuites, infections urinaires et difficultés de cathétérisme.

      Résultats

      Parmi les 12 739, 131 patientes (1 %) répondaient aux critères d’inclusions dont 18 UH et 113 MUE. Quatre-vingt onze patientes consultaient pour des troubles urinaires d’origine neurologique. Les circonstances de découverte de MUE et UH ont été : l’examen périnéal systématique dans 63 cas (48 %) ; des difficultés de cathétérisme urétral dans 65 cas (49 %) ; une incontinence urinaire pour 3 patientes (3 %). Les difficultés de localisation du méat urétral étaient d’origine congénitale (UH) dans 18 cas (13 %). Dans 113 cas (87 %), il s’agissait d’une anomalie acquise (MUE) : surpoids pour 16 patientes (12 %), spasticité gênante des muscles adducteurs dans 18 situations (14 %), atrophie vulvovaginale dans 5 cas (4 %) et une patiente (1 %) présentant un prolapsus pelvien. Aucune précision n’était donnée quand aux particularités du MUE pour les 72 patientes restantes (54 %).

      Conclusion

      La difficulté d’accès au méat urétral secondaire à un MUE ou un UH peut être rencontrée dans un service spécialisé mais le concept exact de MUE reste à définir. Il peut être considéré comme un méat urétral difficile d’accès, dont la cause est acquise. Le retentissement fonctionnel peut être majeur notamment chez les patientes nécessitant une vidange vésicale par autosondage.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Méat urétral enfoui et urètre hypospade chez la femme : prévalence, problématiques et définitions. Étude sur 12 739 patientes

      Summary

      The difficulty to access to the urethral meatus is found in women in relation to morphological abnormalities of urogenital or ectopic locations meatus, whether acquired (urethral meatus buried [UMB]) or congenital reality (urethra hypospadias [UH]). The pathophysiology is not unequivocal with lack of clear and specific studies.

      Purpose

      Verify the existence of specific functional problems, assess the prevalence and identify the anatomical features of UMB and UH.

      Materials

      UMB and UH were sought in a computerized database listing the patients attending a neurourology department between 2000 and 2014 for a pelvic-perineal disease. Each case was analysed for specific reached leaks, urinary tract infections and difficulties catheterization.

      Results

      Of the 12,739, 131 patients (1%) met the inclusion criteria, including 18 UH and 113 UMB. Ninety-one patients consulted for urinary disorders of neurological origin. The circumstances of UMB and UH discovery were: perineal systematic review in 63 cases (48%); difficulties of urethral catheterization in 65 cases (49%); urinary incontinence for 3 patients (3%). Urinary tract infections have not led to the discovery of UMB or UH. Difficulties locating the urethral meatus were congenital (UH) in 18 cases (13%). In 113 cases (87%), it was an acquired abnormality (UMB) overweight for 16 patients (12%), troublesome spasticity of the adductor muscles in 18 cases (14%), vulvovaginal atrophy in 5 cases (4%) and a patient (1%) with a pelvic organ prolapse. No details were given for the remaining 72 patients (54%).

      Conclusion

      The urethral meatus difficult access due to MUE or UH can be met in a specialized service but the exact concept of MUE be defined. It can be considered as urethral meatus difficult to access and the cause is acquired. Functional impairment may be particularly important in patients requiring catheterization for bladder emptying.

      Level of evidence

      4.

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    • Évaluation de l’activité électromyographique des muscles du plancher pelvien pendant des exercices posturaux à l’aide du jeu vidéo virtuel Wii Fit Plus © . Analyses et perspectives en rééducation

      Résumé
      Introduction

      Le but de ce travail était d’évaluer l’effet de la visualisation de la posture, et donc de la prise de conscience posturale, sur l’activité de base des muscles du plancher pelvien (MPP) enregistré grâce à une sonde vaginale par électromyographie de surface (sEMG).

      Méthode

      Quatre sujets féminins continents en bonne santé, capable d’exécuter une contraction volontaire des MPP, ont exécutes 2 séries de 3 exercices proposés par le logiciel Wii Fit Plus© sur la Wii balance board© (WBB). La première série sans aucun contrôle visuel, la deuxième avec contrôle visuel de la posture et de l’activité sEMG des MPP. Dans le même temps, nous avons enregistré les relevés sEMG des MPP.

      Résultats

      La valeur moyenne de l’activité sEMG au repos des MPP en position debout est de 2,87mV, lors de la contraction volontaire submaximale la valeur moyenne s’élève à 14,43mV (7,87–21,89). Durant la première série des 3 exercices sur la WBB (sans aucun contrôle visuel) la valeur moyenne s’élève de 2,87 à 8,75mV (7,96–9,59). Lors des mêmes exercices avec contrôle visuel la valeur moyenne s’élève de 2,87 à 11,39mV (10,17–11,58).

      Conclusion

      La visualisation de la posture à l’aide de la WBB et de l’activité sEMG des MPP, lors d’exercices statiques et dynamiques du logiciel Wii Fit Plus©, pourrait augmenter l’activité automatique sEMG des MPP, chez les femmes capables de contractions volontaires des MPP.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de l’activité électromyographique des muscles du plancher pelvien pendant des exercices posturaux à l’aide du jeu vidéo virtuel Wii Fit Plus © . Analyses et perspectives en rééducation

      Summary
      Introduction

      The aim of this work was to evaluate the effect of postural awareness by using the Wii Fit Plus© on the quality of the baseline (automatic) activity of the pelvic floor muscles (PFM) measured by intravaginal surface electromyography (sEMG).

      Methods

      Four healthy continent female subjects, all able to perform a voluntary contraction, undertook 2 sets of 3 various exercises offered by the software Wii Fit Plus© using the Wii balance board© (WBB): one set without any visual control and the second set with postural control and sEMG visual feedback. Simultaneously, we recorded the sEMG activity of the PFM.

      Results

      Mean baseline activity of PFM in standing position at start was 2.87mV, at submaximal voluntary contraction the sEMG activity raised at a mean of 14.43mV (7.87–21.89). In the first set of exercises on the WBB without any visual feedback, the automatic activity of the PFM increased from 2.87mV to 8.75mV (7.96–9.59). In the second set, with visual postural and sEMG control, mean baseline sEMG activity even raised at 11.39mV (10.17–11.58).

      Conclusion

      Among women able of a voluntary contraction of PFM, visualisation of posture with the help of the WBB and of sEMG activity of the PFM during static and dynamic Wii Fit Plus© activities, may improve the automatic activation of the PFMs.

      Level of evidence

      4.

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    • Comparison of functional outcomes with purely laparoscopic sacrocolpopexy and robot-assisted sacrocolpopexy in obese women

      Summary
      Objective

      To compare the functional outcomes and complication rates following laparoscopic sacrocolpopexy (LS) with those occurring in robot-assisted laparoscopic sacrocolpopexy (RALSCP) in obese women.

      Patients and methods

      A comparative retrospective multicentre study was made, involving 39 obese women (BMI≥30 kg/m2) who underwent LS, and 17 obese women who underwent RASCLP. The operative parameters (length of operation, associated procedures, complication rate and length of hospitalization) and the objective and subjective results were evaluated at 12 months follow-up.

      Results

      The median (IQR) BMI was 30.5kg/m2 (30–32) in the LS group vs 31.6kg/m2 (30–34) in the RALSCP group (P =0.402). The anatomical results were comparable in both groups (LS vs RALSCP): post-operative stage of prolapse (POP-Q-ICS): stage 0–1: 34/39 (88%) vs 16/17 (94.1%), P =0.7; stage 2: 4/39 (10%) vs 0/17 (0%), P =0.7; stage 3–4: 1/39 (2%) vs 1/17 (5.9%), P =0.7. The complication rate was similar in both groups (LS vs RALSCP): bladder injury 2.5% (1/39) vs 0% (0/17), P =0.6, laparoconversion 5.1% (2/39) vs 5.9% (1/17), P =0.5. The overall reoperation rate was (LS vs RALSCP): 18% (7/39) vs 5.9% (1/17), P =0.4.

      Conclusion

      Laparoscopic sacrocolpopexy and robot-assisted laparoscopic sacrocolpopexy have equal results in obese women. The complication rates and outcomes appear to be similar in both groups of obese women.

      Level of evidence

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comparison of functional outcomes with purely laparoscopic sacrocolpopexy and robot-assisted sacrocolpopexy in obese women

      Résumé
      But

      Le but de notre étude était de comparer la voie cœlioscopique et la chirurgie robot-assistée dans une population obèse.

      Matériels

      Étude rétrospective comparative multicentrique comparant deux techniques de promontofixation : cœlioscopie (groupe 1, n =39) vs chirurgie robot-assistée (RALSCP) (groupe 2, n =17). Les caractéristiques des patientes, les paramètres opératoires, complications et les résultats anatomiques à court terme (12 mois) ont été évalués.

      Résultats

      L’IMC était de 30,5kg/m2 (30–32) dans le groupe 1 vs 31,6kg/m2 (30–34) dans le groupe 2 (p =0,402). Les résultats anatomiques à court terme sont identiques dans les deux groupes : stade 0–1 : 34/39 (88 %) vs 16/17 (94,1 %) ; stade 2 : 4/39 (10 %) vs 0/17 (0 %) ; stade 3–4 : 1/39 (2 %) vs 1/17 (0 %), p =0,762. Le taux de complication était similaire dans les deux groupes (cœlioscopie vs RALSCP) : plaie vésicale 2,5 % (1/39) vs 0 % (0/17), p =0,6, laparoconversion 5,1 % (2/39) vs 5,9 % (1/17), p =0,5. Le taux global de ré-intervention était de (cœlioscopie vs RALSCP) : 18 % (7/39) vs 5,9 % (1/17), p =0,4.

      Conclusion

      Les résultats de la promontofixation cœlioscopique et robot-assistée semblent comparables chez les femmes obèses en termes de résultats anatomiques et de complications.

      Niveau de preuve

      3.

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    • Étude de la sensibilité de l’échographie rénale comme moyen indirect d’évaluation de la fonction rénale chez les patients porteurs d’une vessie neurologique, à partir d’une cohorte de 103 patients

      Résumé
      Objectifs

      L’évaluation de la fonction rénale est essentielle dans le suivi des patients ayant une vessie neurologique. L’objectif de cette étude était de déterminer si l’échographie rénale permettrait à la fois d’évaluer la morphologie de l’appareil urinaire et la fonction rénale.

      Méthode

      Dans une étude rétrospective, tous les patients suivis pour une vessie neurologique ont été inclus, quelle que soit leur pathologie neurologique. La fonction rénale était estimée par la clairance de la créatinine sur 24heures (Cl24h), examen de référence chez les patients neurologiques, le débit de filtration glomérulaire par la formule MDRD simplifiée (MDRDs) et la formule CKD-EPI créatinine, et nous avons relevé les anomalies rénales détectées à l’échographie rénale.

      Résultats

      Cent trois patients ont été inclus (57 hommes–36 femmes), d’âge moyen 51±13ans. Cinquante-neuf patients avaient une sclérose en plaques, 23 étaient blessés médullaires. Selon la méthode utilisée, (Cl24h, MDRDs, CKD-EPI créatinine) respectivement 54, 49 et 39 patients avaient une fonction rénale altérée ; onze patients avaient des anomalies à l’échographie. La sensibilité de l’échographie comme indicateur indirect de la fonction rénale était selon la méthode utilisée (Cl24h, MDRDs, CKD-EPI créatinine) respectivement de 14 %, 8 % et 10 %.

      Conclusion

      L’échographie rénale, examen indispensable dans le suivi des vessies neurologiques, n’est pas assez sensible pour dépister une altération de la fonction rénale et doit continuer à être associé à un examen mesurant la fonction rénale et adapté aux patients neurologiques.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude de la sensibilité de l’échographie rénale comme moyen indirect d’évaluation de la fonction rénale chez les patients porteurs d’une vessie neurologique, à partir d’une cohorte de 103 patients

      Summary
      Objectives

      The assessment of renal function is essential to follow up the patients with neurogenic bladder. The objective of this study was to determine if renal ultrasonography would both evaluate the morphology of the urinary tract and renal function.

      Method

      In a retrospective study, all patients followed for neurogenic bladder were included, regardless of their neurological disease. Renal function was estimated by creatinine clearance (Cl24h), the reference test in neurological patients, the glomerular filtration rate by the MDRD simplified (MDRDs) and CKD-EPI creatinine formula, and we identified renal abnormalities detected on ultrasonography.

      Results

      One hundred and three patients were included (57 men–36 women), mean age 51±13 years. Fifty-nine patients had multiple sclerosis, 23 spinal cord injury. Depending on the method used (Cl24h, MDRDs, CKD-EPI creatinine) respectively 54, 49 and 39 patients had abnormal renal function; eleven patients had abnormal findings on renal ultrasonography. The sensitivity of ultrasonography as an indirect indicator of renal function depending on the method used (Cl24h, MDRDs, CKD-EPI creatinine) was equal respectively to 14%, 8% and 10%.

      Conclusion

      Renal ultrasonography, which is essential to follow up the neurogenic bladder, is not enough sensitive to detect abnormal renal function and should continue to be associated with an evaluation of renal function, which is suitable for neurological patients.

      Level of evidence

      4.

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    • Neuromodulation sacrée : résultats d’une série monocentrique de 93 cas

      Résumé
      Introduction

      La neuromodulation sacrée (NMS) représente une des alternatives thérapeutiques dans la prise en charge de troubles fonctionnels urinaires aussi variés que l’hyperactivité vésicale (HAV), la rétention d’urine ou les syndromes douloureux pelviens. Avec l’augmentation croissante de l’utilisation de la NMS, nous devons faire face à la gestion de cette thérapie en postopératoire.

      Objectif

      Nous rapportons les résultats, les évènements indésirables postopératoires et leur gestion au sein de notre centre.

      Patients

      Il s’agit d’une série rétrospective monocentrique mono-opérateur de 93 patients ayant fait l’objet d’un test de NMS entre janvier 2005 et décembre 2013.

      Résultats

      Sur les 93 patients, 78 ont eu une implantation de boîtier définitif pour HAV (n =44), rétention d’urine (n =11), douleurs, cystite interstitielle (n =12), hyperactivité vésicale et douleur (n =8) ou dysurie (n =3). Le suivi moyen était de 38,86 mois (2,06–88,3±28,9). Parmi les patients souffrant d’HAV, 75 % présentaient une amélioration clinique supérieure ou égale à 50 %, 11,3 % étaient considérés comme guéris. Les patients rétentionistes étaient améliorés pour 63,5 % d’entre eux. Les patients douloureux ont été améliorés pour 58,3 % d’entre eux, 2 étaient considérés comme guéris. On rapporte 3 complications postopératoires précoces (2 infections locales, 1 hématome), et des évènements indésirables chez 49 patients (reparamétrages multiples, révision du dispositif [n =38], explantation [n =14]).

      Conclusion

      Nos résultats confirment l’efficacité de la NMS à long terme pour le traitement des hyperactivités vésicales, rétentions d’urines, douleurs pelviennes, dyssynergies vésico-sphinctériennes réfractaires aux traitements médicaux. Des études restent à faire pour améliorer la sélection des candidats idéaux, identifier les facteurs pronostics et réduire le taux de complications et de révisions.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Neuromodulation sacrée : résultats d’une série monocentrique de 93 cas

      Summary
      Introduction

      Sacral nerve stimulation (NMS) is a therapeutic alternative for the treatment of urinary functional disorders as diverse as overactive bladder (OAB), urinary retention or pelvic pain syndromes. With the increasing use of NMS, we must deal with the postoperative management of this therapy.

      Objective

      We report the results, postoperative adverse events and their management in our center.

      Patients

      This is a retrospective single-center single-operator study of 93 patients who were tested for NMS between January 2005 and December 2013.

      Results

      Of the 93 patients, 78 had a definitive implantation of the device for OAB (n =44), urinary retention (n =11), pain, interstitial cystitis (n =12), bladder hyperactivity and pain (n =8) or dysuria (n =3). The average follow-up was 38.86 months (2.06 to 88.3±28.9). Among patients with OAB, 75% had a clinical improvement greater than or equal to 50%, 11.3% were considered as cured. Among patients with urinary retention, 63.5% were improved. Painful patients were improved for 58.3% of them, 2 were considered as cured. We reported 3 early postoperative complications (2 local infections, 1 hematoma), and adverse events in 49 patients (multiple visits for parameter settings, revision of the device [n =38], explantation [n =14]).

      Conclusion

      Our results confirm the long-term effectiveness of NMS for the treatment of refractory overactive bladder, urinary retention, chronic pelvic pain, vesico-uretral dyssynergies. Studies are still needed to improve the selection of ideal candidates, identify prognostic factors and reduce the rate of complications and revisions.

      Level of evidence

      4.

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    • Résultats initiaux de l’utilisation des ballons périurétraux ajustables (ACT™ et pro ACT™) dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort par insuffisance sphinctérienne de l’adulte

      Résumé
      Objectif

      Décrire l’efficacité et la morbidité des ballons périurétraux ajustables (BPUA) utilisés pour traiter l’incontinence urinaire d’effort (IUE) par insuffisance sphinctérienne (IS).

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective descriptive et analytique d’une cohorte de patients entre juillet 2010 et juin 2012. Quarante-trois patients (19 femmes et 24 hommes) d’âge moyen 68±9,7ans (min. 41, max. 85) ont été inclus. Les patients étaient répartis en trois groupes : i) femmes, ii) hommes post-PT, iii) hommes neurologiques avec prostate en place. L’efficacité objective était évaluée avec le score de Sandvik et la moyenne sur 3jours du Pad tests des 24h. Les patients étaient interrogés sur leur impression d’amélioration en trois degrés : complètement améliorés, partiellement améliorés, non améliorés.

      Résultats

      Après un recul moyen de 67 semaines (min. 40, max. 91), le score de Sandvik moyen diminuait significativement (8 à 4, p <0,005). La proportion de patient sec ou avec 1 protection de sécurité dans les trois groupes était de 57,9 %, 64,3 % et 50 % respectivement pour les femmes, les hommes post-PT, et les hommes neurologiques. Au total, 27,9 % (12/43) des patients ont eu des complications postopératoires. Ces complications ont nécessité une explantation des BPUA chez 11/12 patients, dont 7/11 (63,6 %) ont eu une repose différée des ballons.

      Conclusion

      Dans cette série, nous avons observé une efficacité globale de 67,4 % avec un taux de complications postopératoires de 27,9 %. L’ajustement du dispositif se faisait en consultation tout comme la gestion des complications et l’explantation lorsqu’elle était nécessaire.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats initiaux de l’utilisation des ballons périurétraux ajustables (ACT™ et pro ACT™) dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort par insuffisance sphinctérienne de l’adulte

      Summary
      Objective

      To report efficacy and morbidity of periurethral adjustable balloons (PUAB) in the treatment of stress urinary incontinence (SUI) with intrinsic sphincter deficiency (ISD).

      Patients and methods

      Retrospective descriptive and analytic patients cohort study was performed from July 2010 to June 2012. We reviewed data from 43 patients (19 women and 24 men). The patients were categorized into 3 groups: i) women, ii) men after prostatectomy, iii) men with neurogenic SUI (prostate in position). Sandvick score and the average of 3 days 24h Pad test evaluated the efficacy of the device. The patients impression of improvement was assessed in three degrees: completely improved, partially improved, not improved.

      Results

      After a median follow-up of 67weeks (min. 40, max. 91) a significant improvement of the score of Sandvik was observed (8 to 4, P <0.005). The proportion of dry patients or with one security protection in the three groups was 57.9%, 64.3% and 50% respectively for women, men after prostatectomy, and men with neurological SUI. About 27.9% (12/43) of the patients had post-operative complications. These complications required an explantation of the PUAB in 11/12 patients among whom 7/11 (63.6%) had a delayed re-implantation of the device.

      Conclusion

      In this series, the overall efficacy observed was 67.4% with a post-operative complication rate of 27.9%. The device adjustment was done in consultation as well as the complications management and the explantation when necessary.

      Level of evidence

      4.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 17, 24, i

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