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    Numéro 1- Volume 24- pp. 1-70 (Janvier 2014)

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 1, 24, i

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    • Mise au point : TEP-choline et cancer de la prostate

      Résumé

      La TEP à la 18F-Fluorocholine a l’AMM pour le diagnostic de métastases osseuses. Il n’y a pas de contre-indication à la réalisation de cet examen, mais il est souhaitable de ne pas instaurer ou modifier une suppression androgénique avant la réalisation d’une TEP-choline. Des études ont rapporté une bonne corrélation entre la localisation de choline intra prostatique et le foyer tumoral (prostatectomie) si celui-ci est supérieur à 5mm, ce qui confère à cet examen un intérêt pour guider des biopsies restées négatives. Dans le bilan d’extension des cancers à haut risque, la TEP-choline peut détecter des ganglions métastatiques dont la taille est supérieure à 5mm, notamment ceux situés hors du territoire de curage. La TEP-choline est l’examen le plus performant pour déceler les métastases osseuses infra-radiologiques. Elle permet ainsi le diagnostic du N et du M en un seul examen chez les patients à haut risque et peut se substituer aux autres examens pour la détection des métastases à un stade précoce. Lors de la récidive biochimique, la TEP-choline peut identifier le foyer de récidive dès un seuil de PSA à 1ng/mL et différencier une rechute locale d’une rechute métastatique ganglionnaire ou osseuse. Ce seuil peut être abaissé lorsque la vélocité est supérieure à 1ng/mL par an ou le temps de doublement inférieur à six mois. Pour des taux bas de PSA (environ 5ng/mL), la récidive est en général unique et la TEP-choline pourrait être indiquée en première intention pour la visualiser, afin d’envisager un traitement local de rattrapage. L’élimination urinaire de la choline peut masquer un foyer de récidive locale mais cet inconvénient est pallié par l’administration de furosémide. Les examens standards (scintigraphie osseuse, TDM…) restent suffisants pour des taux élevés de PSA.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mise au point : TEP-choline et cancer de la prostate

      Summary

      PET with 18F-Fluorocholine has authorization for the diagnosis of bone metastases. There are no limitations to the realization of this exam but androgen deprivation treatment should not be initiated or modified before performing TEP-choline. Some studies have shown a good correlation between choline uptake within the prostate and the tumor, if the size is greater than 5mm; this exam is interesting in case of negative biopsy. In the initial staging of high-risk prostate cancer, metastatic nodes could be detected if there are more than 5mm, especially those localized outside the lymphadenectomy area. TEP-choline is the most efficient exam that could detect intra-medullary bone metastases. It could realize the staging N and M in one procedure, and it could replace conventional imaging exams to detect lesions at an early stage. In the evaluation of recurrent disease, TEP-choline is able to detect the site of relapse – local, pelvic nodal or bone metastases – from a threshold of 1ng/mL, less if the velocity value is greater than 1ng/mL per year or the doubling time less than 6months. For low PSA value, (around 5ng/mL), relapse is usually isolated, either be local or nodal or metastatic. TEP-choline could be carried out in a first intention to consider a local salvage treatment. Bladder accumulation of choline can hide local small volume recurrence: overcome this drawback by the administration of Furosemide. In case of high-level PSA, Standard examinations (scintigraphy, CT…) are sufficient to detect the site of relapse.

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    • Bilan métabolique et prise en charge médicale de la lithiase : une mise au point du CLAFU

      Résumé

      L’objectif de cette mise au point du CLAFU est de servir de guide pratique lors de la prise en charge médicale en première intention des patients lithiasiques. L’analyse du calcul rénal est un élément essentiel pour le diagnostic étiologique de la maladie lithiasique. Il est complété par l’analyse des facteurs de risque de lithiase obtenus à partir d’un recueil des urines de 24heures. Cet examen permet en effet une évaluation précise des apports quotidiens en eau, sodium et protéines, outils pédagogiques utiles pour expliquer au patient les différentes erreurs diététiques en insistant tout particulièrement sur un volume de diurèse supérieur à 2000mL/j, une alimentation équilibrée normalisée en calcium (800mg à 1g/j), en sel (<9g/j) et en protéines animales (<1,2g/kg par jour). La répétition de cet examen au cours du suivi est essentielle. Les principes de surveillance et de traitement sont abordés avec notamment les indications d’une prise en charge spécialisée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bilan métabolique et prise en charge médicale de la lithiase : une mise au point du CLAFU

      Summary

      This text summarizes the CLAFU first-line screening guidelines for renal stone disease patients. We have focused on the useful information provided by renal stone analysis and also the identification of relevant stone risk factors detected in a 24-hour urine collection. Indeed, evaluation of water, sodium and protein intake may be easily achieved in a current clinical setting and allows a useful pedagogic tool for patients’ advices and follow-up: daily diuresis above 2000mL, calcium intake between 800mg and 1g/day, a moderate daily sodium and proteins restricted diet (<9g and <1.2g/kg per day respectively). General therapeutical principles are reviewed, including circumstances requiring specialized management.

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    • Prélèvement rénal sur donneur décédé par arrêt cardiaque (DDAC) : organisation dans un centre hospitalier non universitaire

      Résumé
      Introduction

      En 2011 en France, l’ensemble des reins prélevés chez les patients en mort encéphalique et chez les donneurs vivants ne permet pas de répondre à la demande de transplants rénaux. Depuis 2006, les protocoles de prélèvements rénaux sur donneurs décédés par arrêt cardiaque (DDAC) se développent pour augmenter le nombre de transplants rénaux. L’objectif a été de décrire l’organisation d’un protocole DDAC dans un centre hospitalier non universitaire.

      Patients et méthodes

      Les patients ayant les critères d’inclusion stricts du protocole DDAC de l’Agence de biomédecine ont été inclus de manière prospective entre le 1er juillet 2011 et le 31 décembre 2012. Les données du protocole étaient comparables aux données nationales. La canulation vasculaire pour mise en place de la circulation régionale normothermique (CRN) a été effectuée par les urologues d’astreinte. Les données épidémiologiques, cliniques et biologiques des patients inclus, les différentes heures et délais du protocole, et les données de la transplantation rénale ont été recueillies et analysées.

      Résultats

      Sur la période de 18 mois, 16 patients ont été inclus dans le protocole DDAC, d’un âge médian de 42ans, et de sexe masculin dans 87,5 % des cas ; 93,8 % des patients inclus ont fait un ACR en dehors de l’hôpital préleveur. La durée médiane de no-flow a été de 4,3minutes (0 ; 23), la durée médiane entre l’ACR et l’admission au déchocage a été de 90minutes (0 ; 116), la durée médiane entre l’ACR et la mise en route de la CRN a été de 139minutes (40 ; 150), et la durée médiane de CRN a été de 212minutes (186 ; 240). La durée médiane de mobilisation de l’urologue a été de 178minutes dont 97minutes après 20heures. Vingt-quatre reins ont été prélevés (75 %) et 22 reins ont été transplantés (91,7 %). La durée médiane d’ischémie froide a été de neuf heures et 12 minutes (5h25 ; 18h02). Aucune non-fonction primaire du transplant n’a été notée. Cinquante pour cent des reins transplantés ont eu une reprise retardée de fonction avec un nombre médian de deux jours de dialyse (0 ; 19) et la créatininémie médiane à un mois était de 150 (72 ; 237). Après 12 mois d’inclusion, notre centre représentait 8 % des recensements nationaux et 16 % des reins DDAC transplantés.

      Conclusion

      L’implication des équipes de secours extra-hospitalier, de coordination des prélèvements d’organes, d’anesthésie-réanimation et d’urologie ainsi que la concentration des tâches dans notre centre ont permis de réduire au minimum les délais d’intervention dans le protocole DDAC pour obtenir une qualité maximale des reins prélevés, avec des taux de transplantations et des résultats très encourageants.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prélèvement rénal sur donneur décédé par arrêt cardiaque (DDAC) : organisation dans un centre hospitalier non universitaire

      Summary
      Introduction

      In 2011 in France, all kidneys from patients with brain death and from living donors cannot meet the demand for renal transplants. Since 2006, sampling protocols kidneys from non-heart-beating donors (NHBD) are developed to increase the number of renal transplants. The objective was to describe the organization of a protocol NHBD in a non-university hospital.

      Materials and methods

      Patients with inclusion criteria of protocol NHBD of the Agency of Biomedicine were prospectively included between 1st July 2011 and 31 December 2012. The protocol data were comparable to national data. Vascular canulation was performed by urologists. The epidemiological, clinical and biological characteristics of patients included, the different times and deadlines of the protocol, and data of renal transplantation were collected and analyzed.

      Results

      Over the period of 18months, 16 patients were included in the protocol NHBD, with a median age of 42years, and 87.5% of males; 93.8% of patients made a cardiac arrest outside the hospital. The median duration of no-flow was 4.3minutes (0; 23), the median time between the cardiac arrest and admission to hospital was 90minutes (0; 116), the median time between the cardiac arrest and the start of the normothermic recirculation was 139minutes (40; 150), and the median duration of normothermic recirculation was 212minutes (186; 240). For urologists, the median duration of mobilization was 178minutes and 97minutes after 20h. Twenty-four kidneys were collected (75%) and 22 kidneys were transplanted (91.7%). The median duration of cold ischemia was 9h12 (5h25; 18h02). No primary non-function of graft was observed. Delayed graft function was observed in 50% of cases and the median duration of dialysis was 2days (0; 19). After 12months of inclusion, our center accounted for 8% of the national census and 16% of transplanted kidneys NHBD.

      Conclusion

      The involvement of rescue, coordination, anesthesiologists and urologists, and the concentration of jobs in our center have helped to minimize response times NHBD in the protocol for maximum quality of kidneys taken with transplant rates and results are very encouraging.

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    • Tomographie par cohérence optique plein champ des biopsies de la prostate : un pas vers le diagnostic pré-histologique ?

      Résumé
      Objectif

      Évaluer la valeur diagnostique de la tomographie par cohérence optique plein champ (FFOCT) sur biopsies de la prostate.

      Patients et méthode

      Huit patients consécutifs soumis à des biopsies de la prostate en raison d’une élévation du PSA ou d’une anomalie au toucher rectal, ont été inclus dans cette étude. Pour chaque patient, une à trois carottes biopsiques ont été analysées en imagerie par cohérence optique plein champ immédiatement après leur prélèvement. Les images obtenues ont été analysées en aveugle par un anatomopathologiste, et classées en trois catégories : tissu non carcinomateux, tissu suspect de malignité et adénocarcinome. Une analyse de corrélation anatomopathologique a été ensuite réalisée.

      Résultats

      Seize carottes biopsiques ont été imagées avant analyse anatomopathologique. La durée médiane de la technique était de quatre (3–5) minutes. En histologie standard (coloration HES), aucun artefact n’a été noté. Six carottes étaient envahies par un cancer, huit carottes étaient indemnes de cancer, et deux carottes étaient suspectes de cancer sans diagnostic formel. Une analyse immuno-histochimique a confirmé l’existence d’un cancer dans une seule de ces deux carottes. La concordance entre le résultat de l’analyse optique et histologique était correcte dans 13 cas sur 16 (81 %). Les trois cas de discordance diagnostique étaient dus à deux faux négatifs et à un faux positif de l’analyse optique.

      Conclusions

      La FFOCT des biopsies de la prostate semblait être une technique faisable et donne, dans la majorité des cas, des résultats concordants avec ceux de l’analyse histologique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tomographie par cohérence optique plein champ des biopsies de la prostate : un pas vers le diagnostic pré-histologique ?

      Summary
      Objectives

      To evaluate the value of full field optical coherence tomography (FFOCT) for cancer detection on prostate biopsies

      Patients and methods

      Eight consecutive patients who underwent prostate biopsies for an elevated PSA or suspicious DRE findings were included in the study. For each patient, one to three biopsy cores were imaged with FFOCT immediately after sampling. Images obtained were analyzed by a pathologist blinded to the pathological results, and classified into three categories: non-cancerous tissue, suspicion of malignancy and prostate carcinoma. A pathological correlation analysis was further performed.

      Results

      Sixteen biopsy cores were analyzed. The median FFOCT procedure time was of 4 (3–5) minutes. No artifact was noted in subsequent pathological analysis. Six cores were involved with cancer and eight cores showed no evidence of cancer. On two cores, diagnosis was uncertain, and immuno-histochemical analysis confirmed cancer involvement in one of them. The agreement rate between standard histological analysis and FFOCT evaluation was of 81% (13/16). The three cases of disagreement were due to one false positive and two false negatives of FFOCT analysis.

      Conclusions

      FFOCT of prostate biopsy cores seemed to be feasible and to allow concordant results with those of pathological analysis in the majority of the cases.

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    • Suivi longitudinal de l’IPSS dans les cinq ans suivant un traitement d’un cancer de prostate localisé : analyse globale et par type de traitement

      Résumé
      Objectifs

      Le score International Prostate Score Symptom (IPSS) ainsi que la question sur la qualité de vie (Q-QDV) associée ont été utilisés dans cette étude rétrospective pour le suivi de patients pour un cancer de prostate localisé.

      Patients et méthodes

      Trois groupes traités par prostatectomie totale (PR), radiothérapie externe (RTE) ou curiethérapie (CURIE) ont rempli l’auto-questionnaire IPSS et la Q-QDV avant le traitement (pré-TT), à trois mois et une fois par an pendant cinq ans.

      Résultats

      L’étude comprenait 40 PR, 40 RTE et 40 CURIE. Il n’y avait pas de différence entre ces trois groupes en pré-TT pour l’IPSS et la Q-QDV ni pour les caractéristiques des patients et du CaP excepté l’âge et le PSA plus élevé dans le groupe RTE (70,6ans et 10,0ng/mL vs 66,5/66,2 et 7,1/6,2 pour la PR et la CURIE respectivement). L’impact tout traitement confondu était significatif au troisième mois puis revenait dès l’AN1 au niveau pré-TT. L’analyse par groupe de traitement ne mettait pas en évidence de différence significative entre les groupes à trois mois et durant les quatre premières années de suivi. À la cinquième année le groupe RTE avait un IPSS plus élevé que les groupes PR et CURIE (p <0,04).

      Conclusion

      Cette étude n’a pas mis en évidence de dégradation de l’IPSS ni de la Q-QDV à distance d’un traitement d’un cancer de prostate localisé. Le versant incontinence n’a été que partiellement exploré. Son étude aurait permis une meilleure analyse de la qualité de vie urinaire chez ces patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Suivi longitudinal de l’IPSS dans les cinq ans suivant un traitement d’un cancer de prostate localisé : analyse globale et par type de traitement

      Summary
      Objectives

      The International Prostate Score Symptom (IPSS) and the question of quality of life (QOL-Q) associated were used in this study for monitoring patients treated for localized prostate cancer (P-Ca).

      Patients and methods

      Three groups treated with radical prostatectomy (RP), external beam radiotherapy (RT) or brachytherapy (BRACHY) completed the self-administered questionnaire IPSS and Q-QOL before treatment (bef-TT), after 3months and once a year for 5years.

      Results

      The study included 40 PR, 40 RT and 40 BRACHY. There was no difference between the three groups in bef-TT for the IPSS and Q-QOL or in the patients’ characteristics, and P-Ca except for age and a higher PSA in the RT group (70.6years old and 10.0ng/mL vs. 66.5/66.2 and 7.1/6.2 for RP and CURIE respectively). The impact, no matter what treatment they received, was significant after the third month and then went back to the pre-AN1 at TT. The analysis by group treatment showed no significant difference between groups at 3months and during the first 4years of follow-up. In the fifth year the RT group had a greater IPSS than BRACHY and PR groups (P <0.04).

      Conclusion

      This study showed no degradation of the IPSS or Q-QOL remote treatment of localized prostate cancer. Urinary incontinence has been partially exploring. His study would have allowed a better urinary quality of life analysis in these patients.

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    • Prise en charge endoscopique de l’incontinence urinaire des vessies neurologiques d’origine médullaire de l’enfant

      Résumé
      Introduction

      La prise en charge urologique des vessies neurologiques d’origine médullaire de l’enfant a pour objectif d’obtenir une continence sociale tout en préservant le haut appareil, en combinant le cathétérisme vésical intermittent aux anticholinergiques. L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats sur la continence de la prise en charge endoscopique vésico-sphinctérienne des enfants avec intolérance ou échec du traitement de première intention.

      Patients et méthodes

      Sur les 364 enfants suivis pour vessie neurologique dans notre institution, 22 ont nécessité une prise en charge endoscopique entre 2000 et 2012. L’incontinence urinaire était liée à une hyperactivité détrusorienne pour 16 et à une insuffisance sphinctérienne pour 13, nécessitant une ou plusieurs injections de toxine botulique A (TBA) intradétrusorienne et/ou de dextranomère-acide hyaluronique (Dx/Ha) dans le col vésical. La continence était réévaluée entre six et huit semaines par le score de Schulte-Baukloh.

      Résultats

      Au terme d’un suivi moyen de quatre ans, 16 enfants avaient reçu 54 injections de TBA et 13 enfants avaient reçu 24 injections de Dx/Ha. La continence sociale, définie par un score 0 ou 1, était acquise rapidement après injection de TBA et nécessitait de répéter les injections tous les 8,7 mois (6–12) avec une très faible morbidité. Concernant le Dx/Ha, 69 % des enfants ont été améliorés de manière significative après la première injection et avec de meilleurs résultats chez les filles, passant d’un score 1 à un score 0 ou d’un score 2–3 à un score 1.

      Conclusion

      Une prise en charge endoscopique adaptée a permis une amélioration de la continence chez deux tiers des enfants en échec après un traitement de première intention de leur vessie neurologique, permettant de différer ou d’éviter une intervention chirurgicale lourde.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge endoscopique de l’incontinence urinaire des vessies neurologiques d’origine médullaire de l’enfant

      Summary
      Introduction

      The urological management of urinary incontinence in neurogenic bladder due to spinal cord lesions in children is intended to achieve social continence while preserving the upper urinary tract, combining clean intermittent catheterization with anticholinergic agents. The objective of this study was to report the results on continence of endoscopic management of bladder and/or sphincter of children with failure or intolerance to first intention therapy.

      Patients and methods

      Of the 364 children followed for neurologic bladder in our institution, 22 required endoscopic management between 2000 and 2012. Urinary incontinence was related to detrusor overactivity in 16 children and sphincter deficiency in 13 children, requiring one or several intradetrusor injections of botulinium toxin-A (BTA) and/or dextranomer/hyaluronic acid (Dx/Ha) injection in the bladder neck. Continence was reassessed between six and eight weeks after the last injection using the Schulte-Baukloh score.

      Results

      At the end of the mean follow-up of four years, 16 children received 54 injections of BTA and 13 children had 24 injections of Dx/Ha. Social continence, defined as a score between 0 and 1, was acquired quickly after injection of BTA and required to repeat the injections every 8.7 months (6–12) with a very low morbidity. After the first injection of Dx/Ha, 69% of the children improved significantly their incontinence score (from 1 to 0 or from 2 or 3 to 1) with better results for girls.

      Conclusion

      An appropriate endoscopic management has enabled an improvement of the continence of two-thirds of children who fail first intention treatment for their neurogenic bladder. This is an alternative to delay or avoid major surgery.

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    • Tumeurs testiculaires non palpables. Série rétrospective

      Résumé
      Objectif

      Rapporter 13 cas de tumeurs testiculaires non palpables suivi d’une revue de la littérature.

      Patients et méthodes

      Treize patients ayant une tumeur testiculaire non palpable ont été pris en charge dans notre centre entre 1998 et 2012. Après analyse rétrospective des données, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, échographiques, les valeurs des marqueurs tumoraux et le diagnostic histologique ont été étudiés. Une exploration chirurgicale avec examen extemporané a été systématiquement réalisée. L’orchidectomie était totale ou partielle en fonction des résultats histologiques.

      Résultats

      L’âge moyen des patients était de 46,4ans (28 à 51ans). Le motif le plus fréquent de consultation était une douleur testiculaire dans 46,1 % des cas (six patients) et une infertilité dans 23 % des cas soit trois patients. L’ensemble des lésions était hypo-échogènes à l’échographie avec une taille moyenne de 8,9mm. Les marqueurs tumoraux dosés systématiquement étaient négatifs pour les 13 patients. L’analyse histologique de la pièce opératoire a permis d’objectiver six séminomes purs, deux carcinomes embryonnaires, deux atrophies des tubes séminifères des testicules, un infarctus segmentaire, une tumeur des cellules de Sertoli et une tumeur des cellules de Leydig.

      Conclusion

      Dans notre expérience, les tumeurs testiculaires cliniquement non palpables associées à des marqueurs tumoraux négatifs étaient bénignes dans environ 50 % des cas. La réalisation d’un examen extemporané était un outil utile dans le choix d’une chirurgie conservatrice.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tumeurs testiculaires non palpables. Série rétrospective

      Summary
      Objective

      To report our experience in 13 cases with nonpalpable testicular tumors and review the literature.

      Material and methods

      From 1998 to 2012, 13 patients were diagnosed with nonpalpable testicular tumors. The data base was performed prospectively, and analyzed retrospectively. We evaluated demographic data, clinical presentation, ultrasound tumor features, tumor markers, frozen and final histopathological findings. All patients were also evaluated with serum tumor markers and the surgical approach was inguinal.

      Results

      The mean age was 46.4years and the most frequent clinical presentation were orchialgia in six patients (46.1%) and infertility in three (23%). All masses were hypoechoic with an average tumor size of 8.9mm. The serum tumor markers were negative in all patients and the final histopathological findings were six seminomas, two embryonal carcinomas, one seminiferous tubules atrophy, a segmental testicular infarction, a Sertoli cell tumor and a Leydig cell tumor.

      Conclusions

      Nonpalpable testicular masses were benign in almost half of the cases; therefore, we recommend using the frozen section pathology as a tool to perform conservative surgery in selective cases.

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    • Prise en charge ambulatoire de la promontofixation laparoscopique pour prolapsus génital

      Résumé
      But

      Rapporter la faisabilité de la prise en charge ambulatoire de la promontofixation pour prolapsus génital à partir de l’application d’un protocole de récupération rapide.

      Patients et méthode

      Trois patientes motivées et ayant une cystocèle extériorisée ont été sélectionnées entre septembre et octobre 2011 selon des critères stricts (index de masse corporelle [IMC], score ASA, comorbidités, respect des recommandations de la HAS). Les promontofixations avec pose de deux bandelettes antérieure et postérieure fixées par suture ont été réalisées par laparoscopie et trocart ombilical unique SILS© à l’aide d’une instrumentation et optique standards. La sonde vésicale a été retirée deux heures après l’intervention, les patientes ont été levées et alimentées. La sortie a été autorisée avant 19heures, après cotation du score de Chung et visite du chirurgien.

      Résultats

      Les patientes avaient 65, 67 et 66ans, deux d’entre elles avaient des antécédents de chirurgie pelvienne. Les interventions se sont déroulées sans complication, sans saignement, sans conversion laparoscopique (ajout de trocart), elles ont duré 92, 120 et 124minutes. Ces trois patientes sont sorties le jour de l’intervention et n’ont pas été réadmises. Le contrôle clinique a eu lieu après six à huit semaines. Nous n’avons pas mis en évidence de complication pelvienne ou pariétale, pas de récidive précoce.

      Conclusion

      Nous avons démontré qu’il est possible d’organiser dans de bonnes conditions de sécurité la prise en charge ambulatoire de la promontofixation, pour prolapsus génital moyennant une sélection des patientes et l’application d’un protocole de récupération rapide.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge ambulatoire de la promontofixation laparoscopique pour prolapsus génital

      Summary
      Objective

      To demonstrate the feasibility of day case laparoscopic sacral colpopexy with the help of a fast tracking protocol.

      Methods

      Three motivated patients suffering from external cystocele have been strictly selected from September 2011 to October 2011 according to criteria such as Body Mass Index, ASA score, comorbidities et French day case rules. Laparoscopic sacral colpopexies consisted in anterior and posterior polyesther meshes sutured with non-resorbable wires. We are used to proceed through a SILS© unique ombilical port. We have used standard and straight laparoscopic instruments and laparoscope. The bladder catheter has been removed two hours after surgery, the patients have been encouraged to stand up and they have received a light meal before Chung score has been quoted. The patients have been discharged in the evening before 7 pm.

      Results

      The patients are 65, 67 and 66 years old, two of them had a past history of pelvic surgery. We did not deplore any complication during the procedure, no blood loss, no laparoscopic conversion (additional trocar); the procedures durations were 92, 120 and 124min. These three patients have not been readmitted. Clinical examination has been scheduled between 6 and 8weeks after surgery. We did not describe any pelvic or parietal complication, no early recurrence.

      Conclusion

      We have demonstrated here the feasibility in good security conditions of day case laparoscopic sacral colpopexy for genital prolapse. A fast tracking protocol is essential and selecting the patients is required.

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    • Priapisme chez l’enfant et l’adolescent drépanocytaire homozygote à Brazzaville

      Résumé
      Objectifs

      déterminer la prévalence du priapisme, évaluer la connaissance et apprécier ses caractéristiques chez l’enfant drépanocytaire.

      Méthodologie

      Une étude cas-témoin a été réalisée au CHU de Brazzaville (service de pédiatrie, hématologie clinique et urologie). Les cas étaient constitués de 202 drépanocytaires homozygotes âgés d’au moins cinq ans. Les témoins étaient constitués de 112 enfants non drépanocytaires de même âge issu de mêmes famille que les précédents.

      Résultats

      Le priapisme existait chez 68 (34 %) enfants drépanocytaires, repartis en 54 cas (79,4 %) de priapisme chronique intermittent et 14 cas (20,6 %) de priapisme aigu. Dans le groupe témoin, aucun cas n’était observé (p =0,001). Le priapisme était connu par 6 (3 %) enfants dans le groupe des drépanocytaires. Dans le groupe témoin, il était connu par 25 (22,3 %) enfants. Il était considéré dans le groupe des drépanocytaires comme une maladie quelconque : 113 enfants (56 %) ; un phénomène naturel pouvant survenir au cours de la vie : 57 enfants (28 %) ; une complication de la drépanocytose : 26 enfants (13 %). Dans le groupe témoin, il était considéré comme un phénomène naturel pouvant survenir au cours de la vie : 60 enfants (53,6 %) ; une complication de la drépanocytose : 52 enfants (46,4 %). L’âge moyen de survenu du priapisme au premier épisode était de 10,4±9,5ans.

      Conclusion

      L’importance de la prévalence du priapisme et sa connaissance insuffisante imposent le renforcement de l’information, l’éducation et la communication des enfants et leurs parents.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Priapisme chez l’enfant et l’adolescent drépanocytaire homozygote à Brazzaville

      Summary
      Objective

      To determine the prevalence of priapism, assess knowledge and appreciate its characteristics in childhood sickle cell disease.

      Methodology

      A case-control study was conducted at the University Hospital of Brazzaville (Department of Pediatrics, Hematology and Clinical Urology). The cases consisted of 202 sickle cell anemia who are at least 5years. Witnesses consisted of 112 children with sickle cell disease not of the same age from the same family as the previous.

      Results

      Priapism was found in 68 (34%) affected children, divided into 54 cases (79.4%) of chronic intermittent priapism and 14 cases (20.6%) of acute priapism. In the control group no cases were observed (p =0.001). Priapism was known by six (3%) patients in the group of children with sickle cell disease. In the control group, it was known by 25 (22.3%) children. It was seen in the group of sickle cell disease as any: 113 children (56%), a natural phenomenon that can occur in life: 57 children (28%), a complication of sickle cell disease: 26 children (13%). In the control group, it was considered a natural phenomenon that can occur in life: 60 children (53.6%), a complication of sickle cell disease: 52 children (46.4%). The average age of priapism occurred in the first episode was 10.4±9.5years.

      Conclusion

      The importance of the prevalence of priapism, and insufficient knowledge needed strengthening information, education and communication with children and their parents.

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    • Évaluation de l’activité d’une unité d’urgences urologiques en centre hospitalier universitaire

      Résumé
      Objectifs

      Déterminer l’épidémiologie des urgences urologiques en CHU et l’intérêt d’une unité individualisée de prise en charge des urgences urologiques.

      Patients et méthodes

      En 2008, une unité fonctionnelle d’urgence urologique a été individualisée au sein du service d’urologie. Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant tous les dossiers des patients ayant consulté dans cette unité en 2009 et réalisé un recueil des données épidémiologique des motifs de consultations.

      Résultats

      Durant l’année 2009, 1257 patients ont consulté au sein de cette unité. Les diagnostics retenus étaient les rétentions aiguës d’urine (303, 24,11 %), les coliques néphrétiques (219, 17,42 %), les infections de l’appareil urinaires (278 cas, 22,11 %), les complications postopératoires (141, 11,22 %), l’hypertrophie bénigne de prostate symptomatique (65, 5,17 %), les cancers urogénitaux (61, 4,85 %), les traumatismes de l’appareil urinaire (41, 3,26 %) et les torsions testiculaires (10, 0,8 %). Dans 99 cas (7,88 %), le diagnostic retenu ne concernait pas l’appareil urinaire. La consultation d’urgence a abouti un traitement chirurgical dans 213 (17,7 %) cas, un geste technique sous anesthésie locale dans 368 (29,3 %) et un traitement uniquement médical dans 675 (53,7 %) cas. Six cent soixante (52,5 %) patients ont pu retourner à domicile après la consultation alors que 596 (47,5 %) ont nécessité une hospitalisation.

      Conclusion

      L’ouverture d’une unité dédiée aux urgences urologiques a abouti à une activité de 1257 consultations d’urgence. Les urgences les plus fréquentes ont été la rétention aiguë d’urine, les coliques néphrétiques et les infections de l’appareil urinaire. La création de cette unité spécifique a permis d’enregistrer et de valoriser l’activité d’urgence, notamment grâce au forfait urgence ATU.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de l’activité d’une unité d’urgences urologiques en centre hospitalier universitaire

      Summary
      Aim of the study

      To determine the epidemiology of urological emergencies in a university hospital and the interest of a dedicated urological emergency unit.

      Patients and methods

      In 2008, a dedicated urological emergency unit was individualized in our department of urology. We conducted a retrospective study including all patients consulting in this unit in 2009 with epidemiological, clinical and therapeutic data.

      Results

      During 2009, 1257 patients consulted in this unit. Main diagnoses were acute urinary retention (303, 24.11%), renal colic (219, 17.42%), urinary infections (278, 22.11%), postoperative complications (141, 11.22%), symptomatic benign prostate hyperplasia (65, 5.17%), genitourinary cancers (61, 4.85%), trauma of urinary apparel (41, 3.26%), and spermatic cords torsion (10, 0.8%). In 99 cases (7.88%) diagnosis did not involved the urinary system. The treatment was surgical in 213 (17.7%) cases, technical procedure under local anesthesia in 368 (29.3%) and a medical treatment in 675 (53.7%) cases. Six hundred and sixty (52.5%) patients were managed ambulatory whereas 596 (47.5%) needed hospitalization.

      Conclusion

      The opening of a dedicated urological emergency unit lead to 1257 emergency consultations. Frequent etiologies were acute urinary retention, renal colic and urinary infection. The creation of this unit allowed to register and to valorize this emergency activity through the ATU emergency amount.

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    • Bilharziome testiculaire à Schistosomia haematobium  : à propos de deux observations

      Résumé

      Les bilharziomes sont des pseudotumeurs inflammatoires qui posent souvent le problème du diagnostic différentiel avec des processus néoplasiques. En utilisant les mots clés testicular et schistosomiasis , il n’existe que 14 cas de bilharziome testiculaire recensés sur PubMed. Les auteurs rapportent deux nouveaux cas, chez un enfant de sixans et un adulte de 38ans, colligés sur une période de cinqans. Dans les deux cas une orchidectomie a été réalisée et l’analyse histologique de la pièce opératoire avait permis de poser le diagnostic bilharziome testiculaire à Schistosomia haematobium . Les auteurs insistent sur la nécessité d’évoquer un bilharziome devant tout nodule testiculaire chez un sujet vivant en zone d’endémie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bilharziome testiculaire à Schistosomia haematobium  : à propos de deux observations

      Summary

      Bilharzioma are inflammatory pseudotumors, which often pose the problem of differential diagnosis with neoplastic processes. Using the keywords “testicular” and “schistosomiasis”, there are only 14 cases of testicular bilharzioma identified on PubMed. The authors report two new cases in a 6-year-old child and an adult of 38 years, collected over a period of 5 years. In both cases, orchidectomy was performed and histological analysis of the surgical specimen was allowed to diagnose testicular bilharzioma by Schistosomia haematobium . The authors emphasize the need to evoke a bilharzioma before any testicular nodule in a patient living in an endemic area.

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