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    Numéro Supplément 2- Volume 20- pp. S93-S180 (Février 2010)

    • Préface

      Prog Urol, 2010, Supplément 2, 20, S93

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    • Synthèse des recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique

      Résumé

      Ces deux dernières décennies ont permis de voir apparaître de nouveaux traitements médicaux ou chirurgicaux révolutionnant la prise en charge de l’incontinence urinaire féminine non neurologique. De nombreuses études souvent prospectives randomisées, avec des reculs suffisants, ont permis de valider les bons choix thérapeutiques en dehors des effets de mode et des pressions commerciales. L’Association Française d’Urologie, par le biais de son Comité d’Urologie et de Pelvipérinéologie de la Femme, propose ses recommandations. Celles-ci ont été établies par un groupe d’experts des spécialités concernées (Urologues, Gynécologues, Rééducateurs), à partir d’une revue de la littérature, mais en tenant compte des pratiques quotidiennes universitaires et libérales. Entre Evidence Base Medicine et réalité du terrain, ces recommandations essayent de proposer des attitudes réalistes et applicables.

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      Synthèse des recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique

      Summary

      The last two decades have brought about new medical and surgical treatments revolutionizing care for non-neurological urinary incontinence in women. Many studies, often randomized prospective studies with sufficient follow-up, have validated the therapeutic choices and shown them not to be part of a fad or marketing pressures. The French Association of Urology (L’Association Française d’Urologie) , through its Committee on Women’s Urology and Pelviperineology (Comité d’Urologie et de Pelvipérinéologie de la Femme) , proposes its recommendations. These were established by an expert group of specialists (urologists, gynecologists, and physical therapists), based on a review of the literature but taking into account the daily practices in academic and private practice settings. Between evidence-based medicine and reality in the field, these recommendations attempt to propose realistic and applicable strategies.

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    • Recommandations pour le traitement médicamenteux de l’incontinence urinaire non neurologique féminine

      Résumé

      S’il n’est pas possible d’agir par des médicaments sur les facteurs anatomiques de l’incontinence, en revanche, une meilleure compréhension de la physiopathologie des troubles mictionnels permet d’envisager le traitement pharmacologique de l’incontinence urinaire féminine. Toutefois, l’analyse de la littérature montre que peu de publications sont méthodologiquement satisfaisantes et surtout comparables. En présence d’une incontinence urinaire d’effort, il faut envisager un traitement hormonal vaginal s’il s’agit d’une patiente présentant une atrophie vaginale pour laquelle une rééducation ou une chirurgie est prévue. L’utilisation des inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine ne peut être recommandée actuellement. Il n’y a pas d’indications aux traitements alpha adrénergiques. Dans le cas du traitement de l’incontinence par urgenturie, il faut envisager l’utilisation d’anticholinergiques associés ou non à un traitement hormonal vaginal s’il s’agit d’une patiente présentant une atrophie vaginale.

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      Recommandations pour le traitement médicamenteux de l’incontinence urinaire non neurologique féminine

      Summary

      Although it is not possible to use medications on the anatomic features of incontinence, a better comprehension of the physiopathology of miction impairment can lead to pharmacological treatment of female urinary incontinence. However, analysis of the literature shows that few publications are methodologically satisfactory, nor are they comparable. In presence of stress urinary incontinence, vaginal hormone treatment must be provided if the patient presents vaginal atrophy with physical therapy or surgery planned. Use of noradrenaline recapture inhibitors and serotonin cannot be recommended today. There are no indications for alpha-adrenergic treatments. For urge incontinence treatment, use of anticholinergics should be provided, possibly associated with vaginal hormone treatment if the patient presents vaginal atrophy.

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    • Recommandations pour la prise en charge rééducative de l’incontinence urinaire non neurologique de la femme

      Résumé

      La rééducation périnéale sera prescrite en première intention chez une femme présentant une incontinence urinaire d’effort, en particulier s’il s’agit d’une incontinence urinaire du premier degré sans prolapsus, avec un testing périnéal de mauvaise qualité et/ou une inversion de commande périnéale.

      Une prescription de 15 séances doit suffire pour évaluer les possibilités d’amélioration de l’incontinence. On prolongera les séances si la patiente a l’impression de progresser avec un résultat encore insuffisant. Sans amélioration, malgré une rééducation bien conduite, on peut se poser la question de la poursuite de la rééducation. Actuellement, les thérapeutes sont maîtres du nombre de séances. Ils sont plus aptes à savoir s’il faut poursuivre les séances. Ils doivent envoyer un rapport au médecin prescripteur. Cette rééducation est du domaine des kinésithérapeutes. Les sages-femmes peuvent prendre en charge le post-partum.

      Par contre, on sait l’importance de la prise en charge personnelle pour le résultat et le maintien de cette prise en charge. Parfois, il est bon de refaire quelques séances à distance des premières pour vérifier les acquisitions et redonner une nouvelle « impulsion » à la patiente dans sa prise en charge personnelle.

      Il est impossible de substituer le travail du thérapeute à de l’électrostimulation à domicile. En effet, il faut une prise en charge très globale où le thérapeute a toute sa place. En l’absence d’efficacité démontrée à ce jour, les sondes d’électrostimulation auto-administrées ne sont pas recommandées.

      Dans l’incontinence par urgenturie, l’approche rééducative sera utilisée parallèlement à la prescription des anticholinergiques avec une prise en charge comportementale et un travail du bio feed-back vésical. On pourra par ailleurs au cours de la séance faire un temps d’électrostimulation à basse fréquence. Une dizaine de séances de départ sont suffisantes.

      Dans tous les cas, la prise en charge rééducative, doit s’envisager dans une approche multidisciplinaire à intégrer dans une prise en charge médicale et/ou chirurgicale.

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      Recommandations pour la prise en charge rééducative de l’incontinence urinaire non neurologique de la femme

      Summary

      Pelvic floor rehabilitation is prescribed as first-line treatment for women with stress urinary incontinence, particularly in cases of urinary incontinence with no first-degree uterine prolapse, with poor-quality perineal testing results or inverted perineal command.

      Prescription of 15 sessions should suffice to evaluate the possibilities of improving the incontinence. The sessions can be continued if the patient feels she is progressing but has not reached sufficient results. With no progression despite properly conducted rehabilitation, the question of whether to continue the physical therapy arises. Currently, therapists determine the number of sessions. They are better apt to know whether sessions should be pursued and should relay a report to the prescribing physician. This type of rehabilitation is within the domain of physical therapists. Midwives can be responsible for postpartum rehabilitation.

      On the other hand, the importance of the patient’s role in the results and their maintenance is well known. Occasionally a few sessions some time after the initial sessions can serve to verify the acquisitions and motivate the patient in her personal contribution to this rehabilitation.

      The work of the physical therapist cannot be substituted with Keat-type home electrostimulation. The physical therapist plays an important role in the overall management of this condition. Currently, in absence of demonstrated efficacy, self-administration of electrostimulation is not recommended.

      In urge incontinence, the rehabilitation approach will be used concomitantly with prescription of anticholergics with behavioral therapy and bladder biofeedback work. In addition, low-frequency electrostimulation can be done during the session. Starting with 10-12 sessions is sufficient.

      In all cases, rehabilitation should take a multidisciplinary approach and be integrated into a medical and/or surgical management plan.

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    • Recommandations pour le traitement palliatif de l’incontinence urinaire non neurologique de la femme

      Résumé

      Les palliatifs absorbants se sont beaucoup améliorés ces dernières années tant en efficacité qu’en confort, mais il persiste un problème de coût pour les patientes. Ils ne peuvent se concevoir que de façon très ponctuelle en attendant l’efficacité d’un traitement curatif ou plus durablement si aucune autre prise en charge n’est envisageable. On s’efforcera toujours de choisir le modèle adapté à l’importance des fuites et à la conformation de la patiente.

      De nombreux traitements palliatifs non absorbants ont fait l’objet de publications concernant souvent un effectif réduit. Ils se regroupent en 3 types : extra-urétral occlusif, intra-urétral obstructif et intravaginal de support. L’utilisation de pessaire ou d’autres dispositifs vaginaux peut être proposée, en particulier lorsqu’il existe un prolapsus associé. Ceux-ci peuvent être utilisés lorsque les fuites sont très occasionnelles (sport, etc.) ou chez les femmes ne pouvant avoir aucun autre traitement.

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      Recommandations pour le traitement palliatif de l’incontinence urinaire non neurologique de la femme

      Summary

      Absorbant products have greatly improved over the past few years in terms of both efficacy and comfort, but the problem of cost for patients persists. They can only be used for short periods of time while waiting for effective curative treatment or over longer periods if no other management option is possible. The model chosen must be adapted to the amount of leakage and the patient’s shape.

      Many nonabsorbant palliative treatments have been reported, often with small series. They can be grouped into three types: extra-urethral occlusive devices, intra-urethral obstructive devices, and intravaginal support devices. The use of a pessary or other vaginal devices can be proposed, in particular with associated prolapsus, which can be used when leakage is very occasional (sport, etc.) or in women who cannot have any other treatment.

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    • Recommandations pour le traitement chirurgical de l’incontinence urinaire d’effort de la femme par bandelettes sous-urétrales

      Résumé

      La mise en place d’une bandelette sous-urétrale est aujourd’hui la technique de référence de cure de l’incontinence urinaire d’effort féminine. L’utilisation de bandelettes constituées exclusivement de polypropylène monofi lament tricoté est recommandée à l’exclusion de tout autre matériau. Le marquage NF est le garant de la réalisation d’études précliniques et cliniques avant commercialisation. La biocompatibilité du matériau ne doit pas faire oublier son caractère synthétique et la nécessité de respecter les règles d’asepsie propres à l’implantation d’une prothèse. La bandelette peut être mise en place par voie rétropubienne ou transobturatrice. Ces deux voies d’abord conduisent au même taux de succès mais la morbidité paraît plus importante pour la voie rétro-pubienne (plaie vésicale, dysurie, impériosités de novo ). Le type d’anesthésie n’a pas d’infl uence sur les résultats postopératoires. L’incontinence urinaire mixte, la faible mobilité urétrale, l’obésité, l’âge élevé, le désir de futures grossesses sont des situations ne contre-indiquant pas la pose de bandelettes sous-urétrales mais pouvant altérer la qualité des résultats. Une évaluation rigoureuse du bénéfice/risque et une information loyale des patientes doivent être entreprises dans ces situations. Faute d’études cliniques suffi santes prouvant leur effi cacité et leur innocuité, les mini-bandelettes ne peuvent, à ce jour, être recommandées pour traiter une incontinence urinaire d’effort féminine.

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      Recommandations pour le traitement chirurgical de l’incontinence urinaire d’effort de la femme par bandelettes sous-urétrales

      Summary

      Today, placement of a suburethral sling is the reference technique for cure of female stress incontinence. Use of slings made exclusively of knitted polypropylene monofi lament is recommended to the exclusion of all other materials. The NF indication is a guarantee that preclinical studies have been conducted before market authorization. Although biocompatible, the material remains synthetic, and this biocompatibility should not obviate the need for respecting the principles of asepsis, as in any prosthesis implantation. The sling can be placed via a retropubic or transobturator approach. These two approaches enjoy the same success rate but morbidity seems to be higher with the retropubic approach (bladder injury, dysuria, de novo urge incontinence). The type of anesthesia has no infl uence on the postoperative results. Mixed urinary incontinence, low urethral mobility, obesity, old age, and the desire for future pregnancies are situations that do not contraindicate placement of suburethral slings, but they can alter the quality of the results. Rigorous assessment of the risks and benefi ts as well as fair and honest information must be provided to patients in these situations. Without suffi cient studies proving their effi cacy and innocuousness, minislings cannot today be recommended to treat female urinary stress incontinence.

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    • Recommandations concernant la prise en charge des complications des bandelettes sous-urétrales

      Résumé

      Les complications des bandelettes sous-urétrales sont rares mais variées. Les complications opératoires sont le plus souvent la conséquence d’une faute technique chirurgicale. La cystoscopie peropératoire est obligatoire lors de la pose d’une bandelette rétro-pubienne pour diagnostiquer en peropératoire une transfixion vésicale.

      Les complications fonctionnelles sont les plus fréquentes. Elles nécessitent une véritable stratégie diagnostique avant de proposer un traitement adapté. Le premier examen doit être une exploration urétrovésicale endoscopique pour éliminer une transfixion vésicourétrale par la bandelette sous-urétrale.

      La rétention aiguë postopératoire relève le plus souvent d’une détente chirurgicale de la bandelette sous-urétrale pendant la période postopératoire immédiate. La dysurie est d’autant plus réversible qu’elle est traitée précocement par section ou ablation de bandelettes sousurétrales. L’urgenturie de novo a de multiples étiologies : infection, obstruction urétrale, plus rarement cystocèle, idiopathique. Devant une incontinence d’effort récidivante après bandelettes sous-urétrales, la prise en charge dépendra de l’anamnèse, du bilan clinique et urodynamique. Le traitement pourra concerner la bandelette (deuxième bandelette sousurétrale, plicature de la bandelette sous-urétrale), il faudra cependant évoquer assez tôt une autre alternative thérapeutique (sphincter artificiel, ballons ACT…).

      L’utilisation recommandée de bandelettes sous-urétrales en polypropylène monofilament tricoté larges mailles a réduit considérablement le risque de complications infectieuses liées au matériel prothétique. En cas d’érosion vaginale, il faut éliminer une infection de prothèse qui impose l’ablation totale de celle-ci. L’érosion simple peut être traitée par résection partielle de la bandelette exposée et suture vaginale.

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      Recommandations concernant la prise en charge des complications des bandelettes sous-urétrales

      Summary

      The complications of suburethral slings are rare but varied. The operative complications result most often from errors in surgical technique. Intraoperative cystoscopy is required when implanting a retropubic sling to diagnose vesical transfixion intraoperatively.

      Functional complications are the most frequent. They require a true diagnostic strategy before proposing treatment adapted to the patient. The first examination should be an endoscopic urethrovesical exploration to eliminate vesicourethral transfixion by the suburethral slings.

      Acute postoperative retention most often stems from surgical relaxation of the suburethral slings during the immediate postoperative period. Dysuria is more easily reversed if it is treated early with resection or ablation of the suburethral slings. De novo urge incontinence has many etiologies : infection, urethral obstruction, more rarely cystocele, and idiopathic causes. With recurrent stress incontinence after suburethral slings, management will depend on anamnesis, as well as the clinical and urodynamic workups. The treatment could involve the sling (second suburethral sling, kinking of the suburethral sling); however, another therapeutic alternative will have to be suggested relatively early (artificial sphincter, ACT balloons, etc.).

      The recommended use of the large-mesh knitted monofilament polypropylene suburethral sling has considerably reduced the risk of infectious complications related to the prosthetic material. In case of vaginal erosion, prosthesis infection must be eliminated, which requires removing the sling. Simple erosion can be treated with partial resection of the exposed sling and vaginal suture.

      Many nonabsorbant palliative treatments have been reported, often with small series. They can be grouped into three types: extra-urethral occlusive devices, intra-urethral obstructive devices, and intravaginal support devices. The use of a pessary or other vaginal devices can be proposed, in particular with associated prolapsus, which can be used when leakage is very occasional (sport, etc.) or in women who cannot have any other treatment.

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    • Recommandations concernant les indications de la chirurgie conventionnelle de l’incontinence d’urine d’effort de la femme (colposuspension, soutènement aponévrotique du col)

      Résumé

      L’équivalence des résultats fonctionnels des bandelettes sous-urétrales et des colposuspensions à ciel ouvert et la morbidité supérieure des colposuspensions font que les indications de la chirurgie traditionnelle correspondent aux contre-indications des bandelettes sous-urétrales : il ne semble ne plus guère y avoir d’indications au soutènement du col vésical par bandelette aponévrotique; la prudence recommande de donner la préférence à la colposuspension lorsque le résultat fonctionnel de la pose d’une bandelette sous-urétrale risque d’être compromis soit du fait d’anomalies de la trophicité vaginale, soit du fait d’une intervention réparatrice antérieure portant sur l’urètre : diverticule sous-urétral, fistule urétrovaginale.

      La colposuspension laparoscopique n’est pas recommandée pour traiter une incontinence urinaire d’effort de la femme. Le recours à cette technique peut éventuellement se justifier si d’autres gestes laparoscopiques sont nécessaires. Cette technique doit être réalisée par un chirurgien expérimenté, formé à cette voie d’abord.

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      Recommandations concernant les indications de la chirurgie conventionnelle de l’incontinence d’urine d’effort de la femme (colposuspension, soutènement aponévrotique du col)

      Summary

      The equivalence of the functional results of the suburethral sling and open colposuspension and the greater morbidity of colposuspension is such that the indications for traditional surgery correspond to the contraindications for suburethral sling: there no longer seem to be but few indications for supporting the bladder neck using an aponeurotic swing; caution recommends preferring colposuspension when the functional result of placing a suburethral sling risks being compromised by either vaginal trophicity abnormalities or previous repair to the urethra such as suburethral diverticulum or urethrovaginal fistula.

      Laparoscopic colposuspension is not recommended to treat urinary stress incontinence in women. This technique may be warranted if other laparoscopic procedures are necessary and should be carried out by an experienced surgeon trained in this approach.

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    • Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique par injections péri-urétrales

      Résumé

      Actuellement, il n’y a aucune donnée dans la littérature qui permette de recommander les injections péri-urétrales en traitement de première intention. Cependant, certains auteurs soulignent que les techniques d’injection péri-urétrales peuvent être utilisées en raison du bon rapport risque/bénéfice chez les patientes fragiles, chez les patientes déjà opérées et chez celles qui ne souhaitent pas de chirurgie. Le choix de cette option doit être fait sur les bases de l’efficacité, de la sécurité et du désir de la patiente. Le choix du produit reste basé sur les considérations de sécurité, la facilité d’utilisation, le prix et les préférences de l’urologue.

      Dans tous les cas, l’efficacité diminue avec le temps et des injections répétées sont souvent nécessaires pour maintenir un résultat satisfaisant. Les injectables sont un choix possible en première intention chez les patientes très âgées et chez les patientes qui ne souhaitent pas de chirurgie. Après échec du traitement chirurgical, et/ou s’il existe une insuffisance sphinctérienne, les injections péri-urétrales peuvent être une alternative à une nouvelle chirurgie en sachant que les résultats sont nettement inférieurs aux ballons ou au sphincter. En cas d’urètre fixé par des interventions antérieures, l’injection péri-urétrale n’a pas d’indication.

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      Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique par injections péri-urétrales

      Summary

      Currently there are no data reported in the literature supporting the recommendation for peri-urethral injections in first-line treatment. However, some authors emphasize that periurethral injection techniques can be used because of their good risk/benefit ratio in patients who are fragile, those who have already undergone surgery, and those who do not wish to have surgery. This option should be chosen based on efficacy, safety, and the patient’s wishes. The product used should remain based on safety, ease of use, price, and the urologist’s preferences.

      In all cases, efficacy decreases with time and repeated injections are often necessary to maintain a satisfactory result. The injectables are a possible first-line choice in very elderly patients and in those who do not wish to undergo surgery. After failure of surgical treatment and/or if there is sphincter deficiency, peri-urethral injections can be an alternative to a new surgery, but one must be aware that the results are clearly inferior to balloons or the sphincter.

      In cases where the urethra is attached due to previous interventions, peri-urethral injection is not indicated.

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    • Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique par ballons péri-urétraux

      Résumé

      Une nouvelle technique mini-invasive employant un matériel implantable ajustable a été développée récemment : les ballons ajustables péri-urétraux.

      Initialement conçus par Uromedica, Inc., Plymouth, MN, États-Unis, ils sont commercialisés en France actuellement par Medtronic (Minneapolis, MN, United States) sous le nom d’ACT® pour « Adjustable Continence Therapy ».

      En l’état actuel de la littérature, les ballons ACT® chez la femme se doivent d’être une technique de recours. Ils ne peuvent être implantés que chez des patientes présentant une incontinence urinaire par insuffisance sphinctérienne sans hypermobilité urétrale (manoeuvres de soutènement négatives), en échec d’autres thérapeutiques ou lorsque la pose d’un SUA est contre-indiquée ou refusée par la patiente (HAS).

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      Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique par ballons péri-urétraux

      Summary

      A new minimally invasive technique using an adjustable implantable material has recently been developed: adjustable periurethral balloons.

      Initially designed by Uromedica, Inc., Plymouth, MN, USA, they are currently marketed in France by Medtronic (Minneapolis, MN, USA), called ACT® (Adjustable Continence Therapy).

      Given the data reported in the literature today, ACT® devices in women should only be a lastresort technique. They can only be implanted in patients presenting urinary incontinence due to sphincter deficiency with no urethral hypermobility (negative support maneuvers), in cases of failure of other therapies, or when placing an AUS is contraindicated or refused by the patient (French National Health Authority).

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    • Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique par le sphincter artificiel urinaire

      Résumé

      L’indication d’implantation de sphincter artificiel urinaire chez la femme repose sur plusieurs paramètres : sévérité de l’incontinence, insuffisance sphinctérienne avec manoeuvres de soutien uréthral négative, notion de récidive post-chirurgicale de l’incontinence, absence de contre-indication.

      La qualité de l’évaluation clinique et urodynamique préopératoire est indispensable. Les facteurs de succès dépendent : d’une implantation sur des tissus non délabrés par des interventions itératives ; d’une technique bien codifiée reposant sur une expérience opératoire régulière ; d’une désactivation suffisamment longue ; de la surveillance à long terme avec une expertise de la gestion des pannes et des révisions.

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      Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique par le sphincter artificiel urinaire

      Summary

      The indication for artificial urinary sphincter implantation in women is based on several para meters: severity of incontinence, sphincter deficiency with negative urethral support maneuvers, the notion of postsurgery recurrence of incontinence, and absence of contraindication.

      Quality preoperative clinical and urodynamic assessment is indispensable.

      The factors for success depend on: implantation on tissue that has not been damaged by repeated interventions; well-codified technique based on regular surgical experience; sufficiently long deactivation; long-term monitoring with expertise in managing breakdowns and revisions.

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    • Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine par hyperactivité vésicale idiopathique réfractaire par neuromodulation sacrée

      Résumé

      Un cadre réglementaire précis doit être respecté pour l’utilisation de la neuromodulation des racines sacrées pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine par hyperactivité vésicale. Il n’est pas recommandé d’effectuer un test de neuromodulation des racines sacrées pour la prise en charge de l’incontinence urinaire par hyperactivité vésicale si un traitement par rééducation ou un traitement par anticholinergique n’a pas été essayé, à moins qu’une contre-indication interdise l’utilisation de ces traitements.

      L’urologue implanteur doit avoir reçu une formation spécifique sur le matériel, la technique d’implantation et le paramétrage.

      L’évaluation de l’efficacité pendant la période de test doit être rigoureuse et repose sur l’utilisation de calendriers mictionnels, de questionnaires de symptômes ainsi que de l’appréciation globale par la patiente. Une amélioration supérieure à 50% et un contretest vérifiant la réapparition des symptômes après l’arrêt de la stimulation sont nécessaires pour justifier de l’implantation d’un neuromodulateur.

      Une information complète doit être donnée aux patientes avant la réalisation du test. Il précise le déroulement du test, la réalisation des calendriers mictionnels, les précautions à respecter et les incidents pouvant survenir

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      Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine par hyperactivité vésicale idiopathique réfractaire par neuromodulation sacrée

      Summary

      Precise regulations should be respected when using neuromodulation of the sacral nerve roots in treating urinary incontinence in women with vesical hyperactivity.

      It is not recommended to perform a neuromodulation test of the sacral roots in management of urinary incontinence caused by vesical hyperactivity if rehabilitation or anticholinergic treatment has not been attempted, unless a contraindication prevents use of these treatments.

      The urologist implanting the device will have had specific training on the implantation material, the implantation technique, and parameterization.

      Assessment of the efficacy during the test period should be rigorous and based on use of voiding diaries, symptom questionnaires, as well as the patient’s overall evaluation. Improvement greater than 50% and a counter test verifying the reappearance of symptoms after stimulation is interrupted are necessary to warrant implantation of a neuromodulator.

      Complete information should be given to patients before the test is performed. This will detail the test procedure, how to keep a voiding diary, the safety precautions, and the incidents that may occur.

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    • Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine par hyperactivité vésicale idiopathique réfractaire par la toxine botulique A

      Résumé

      Les données actuelles de la littérature montrent un intérêt certain de la toxine botulique A dans l’arsenal thérapeutique de l’hyperactivité vésicale non neurologique.

      Toutefois, on ne peut pas recommander dans la pratique courante l’utilisation de la toxine botulique dans le traitement de l’incontinence par hyperactivité vésicale non neurologique.

      Chez les patientes présentant une hyperactivité vésicale non neurologique, l’utilisation de la toxine botulique A (qui n’a pas en 2009 d’autorisation de mise sur le marché dans cette indication, même chez les patients neurologiques) doit être réservée à des indications très ciblées de deuxième ou troisième ligne (échec ou intolérance des traitements recommandés), et certainement, dans un premier temps, dans le cadre de la recherche clinique ou de services spécialisés.

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      Recommandations pour le traitement de l’incontinence urinaire féminine par hyperactivité vésicale idiopathique réfractaire par la toxine botulique A

      Summary

      The data reported in the literature today show that botulinum toxin A may have a certain value in the therapeutic arsenal for non-neurological vesical hyperactivity. However, the use of botulinum toxin cannot be recommended in daily practice of non-neurological vesical hyperactivity incontinence treatment.

      In patients presenting non-neurological vesical hyperactivity, the use of botulinum toxin A (which in 2009 did not have market authorization for this indication, even in neurological patients) should be reserved for highly targeted, second- and third-line indications (failure or intolerance of recommended treatments), and certainly at first within clinical research or in specialized units.

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    • Recommandations concernant la thérapie cellulaire pour l’incontinence urinaire

      Résumé

      Plusieurs essais cliniques de thérapie cellulaire ont été conduits récemment dans le cadre de l’incontinence urinaire. Les procédés de préparation cellulaire et les critères d’inclusion étaient différents dans chaque étude. La faisabilité de cette technologie semble cependant acquise. Il reste à préciser les indications du traitement et les effets à long terme. La thérapie cellulaire de l’incontinence urinaire ne se conçoit pour l’instant que dans le cadre d’un essai clinique. Nous encourageons tous les investigateurs urologues impliqués dans un essai clinique de thérapie cellulaire à le déclarer sur le site clinicaltrials.gov/ afin d’informer la communauté et de favoriser le développement de la technique.

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      Recommandations concernant la thérapie cellulaire pour l’incontinence urinaire

      Summary

      Several clinical trials on cell therapy have recently been conducted in the treatment of urinary incontinence. The cell preparation procedures and the inclusion criteria were different for each study. The feasibility of this technology, however, seems acquired. The indications for treatment and the long-term effects have yet to be specified. Cell therapy for urinary incontinence is only conceivable within the context of a clinical trial at this time. We encourage all investigator-urologists involved in a clinical trial on cell therapy to make themselves known on the website clinicaltrials.gov/ so as to inform the community and encourage the technique’s development.

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    • Traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique : arbre décisionnel

      Résumé

      La physiopathologie de l’incontinence urinaire de la femme est complexe. Sa compréhension est essentielle pour orienter les choix thérapeutiques à proposer aux patientes. En cas d’incontinence urinaire par urgence, la prise en charge initiale est avant tout conservatrice basée sur les traitements médicaux et la rééducation. En cas d’incontinence urinaire à l’effort, c’est la qualité de l’urètre qui guide les indications des techniques de soutènement avec une large place aux bandelettes sous-urétrales privilégiant la voie rétro-pubienne en cas d’insuffisance sphinctérienne avec une mobilité de jonction urétro-vésicale conservée. En cas d’incontinence urinaire mixte, les choix sont toujours difficiles et il est de règle de commencer par le traitement de la composante la plus gênante pour la patiente. Quoi qu’il en soit, il faut être conscient que le premier traitement engage souvent l’avenir des patients.

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      Traitement de l’incontinence urinaire féminine non neurologique : arbre décisionnel

      Summary

      The physiopathology of urinary incontinence in women is complex. It must be thoroughly understood to orient the therapeutic choices available to patients. In urge incontinence, the initial management is above all conservatory, based on medical treatments and rehabilitation. In stress urinary incontinence, the quality of the urethra guides the indications for support techniques, with suburethral slings taking the lead and a preference for the retropubic approach in cases of sphincter deficiency with mobility of the urethrovesical junction preserved. In mixed urinary incontinence, the choices are always difficult and generally one begins with treating the component that is the most uncomfortable for the patient. Whatever choice is made, one must be aware that the first treatment often influences future treatments.

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