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    Numéro 1- Volume 20- pp. 1-84 (Janvier 2010)

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2010, 1, 20, i

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    • Tumeurs des voies excrétrices urinaires supérieures sporadiques : identification de l’interaction entre l’exposition aux carcinogènes environnementaux et la susceptibilité génétique des individus

      Résumé

      Les tumeurs des voies excrétrices urinaires supérieures (TVES) sont des tumeurs rares. Elles correspondent dans la majorité des cas à des carcinomes urothéliaux sporadiques. De récentes découvertes épidémiologiques et moléculaires ont démontré une susceptibilité particulière des voies excrétrices urinaires supérieures à certains facteurs environnementaux, susceptibles d’être à l’origine du processus de carcinogenèse. Les principaux facteurs exogènes de carcinogenèse urothéliale restent le tabac et l’exposition professionnelle (amines aromatiques, hydrocarbures polycycliques et solvants chlorés). Les TVES liées à la consommation de phénacétine sont en diminution depuis l’interdiction d’utilisation de cet antalgique. L’exposition à l’acide aristolochique (néphropathie des Balkans et aux herbes chinoises) est à l’origine de processus de carcinogenèse spécifique au haut appareil urinaire. Le polymorphisme génique familial de certains systèmes de détoxification expliquerait la répartition géographique particulière en zone d’endémie. L’exposition chronique à l’arsenic constitue le principal facteur de carcinogenèse de TVES identifié à Taiwan dont le mécanisme d’action reste encore discuté aujourd’hui. Enfin, certaines voies enzymatiques de dégradation de carcinogènes environnementaux ont mis en évidence la vulnérabilité génétique de certains individus et leur propension à développer des TVES.

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      Tumeurs des voies excrétrices urinaires supérieures sporadiques : identification de l’interaction entre l’exposition aux carcinogènes environnementaux et la susceptibilité génétique des individus

      Summary

      Upper urinary tract urothelial cell carcinomas (UUT UCC) are rare sporadic tumors. Recent epidemiologic and molecular data have shown a singular susceptibility of UUT UCCs for specific risk factors. The main exogenic factors involved in UUT UCCs carcinogenesis remain tobacco and occupational exposure (aromatic amines, polycyclic hydrocarbures and chlored solvents). Enzymatic variants of detoxification system may be responsible of carcinogenesis with these toxics. Tumors induced by phenacetine consumption are decreasing since it was banned in the 1970s. Also, acid aristolochic exposure (Balkan nephropathy, Chinese Herb nephropathy) has been demonstrated to specifically induce UUT UCCs. Familial genic polymorphism of detoxification system would explain geographic distribution in endemic areas. In Taiwan, chronic arsenic exposition would constitute the main risk factor of UUT UCC. However, theses mechanisms of carcinogenesis remain unclear. The knowledge of UUT UCC development mechanisms implying toxic detoxification systems is still incomplete. To date, there is a growing body of evidence supporting that the interaction between individual genetic susceptibilities and environmental toxic exposure is a key to explain carcinogenesis in the majority of sporadic UUT UCC occurrence.

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    • Aspects urologiques de l’infection à Polyomavirus

      Résumé

      Les virus JC (JCV) et BK (BKV) sont des Polyomavirus humains appartenant à la famille des papovavirus, famille comprenant également le virus Simien 40. Les Polyomavirus humains ont été isolés en 1971 (dans le cerveau pour JCV et l’uretère pour BKV). Leur tropisme est limité et spécifique de quelques tissus (cellules tubulaires rénales, urothélium, lymphocytes B et cellules cérébrales). Les Polyomavirus infectent la majorité de la population humaine, la séroconversion survenant le plus souvent au cours de l’adolescence. La mise en évidence du virus peut être cytologique, anatomopathologique, virologique ou immunologique. La réactivation des Polyomavirus peut aboutir, selon le terrain, à une virurie asymptomatique ou bien entraîner des manifestations cliniques, notamment dans un contexte d’immunodépression sévère. La présence d’un Polyomavirus en dehors de conditions d’immunodépression pose la question de sa signification et de sa gestion thérapeutique. Par ailleurs, la nature ubiquitaire du virus et sa forte association sur des modèles animaux avec le cancer ont laissé supposer que les Polyomavirus jouaient un rôle dans les cancers humains. Dans cet article, nous décrivons la biologie des Polyomavirus humains, passons en revue leurs différents aspects en urologie (bénins et malins) et discutons des modalités thérapeutiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Aspects urologiques de l’infection à Polyomavirus

      Summary

      JC virus (JCV) and BK virus (BKV) are human Polyomaviruses of the papovavirus family, which also includes a simian vacuolating virus 40 (SV40). Human Polyomaviruses were first isolated in 1971 from the brain (JCV) and urine (BKV) of two different patients. Human Polyomaviruses have a limited and specific tissue tropism infecting the renal tubular cells, the urothelium, the B cells and the brain cells. The virus infects the majority of the human population with seroconversion occurring during adolescence. The detection of the virus may be cytological, pathological, virological or immunological. Following a typically subclinical primary infection, Polyomavirus establishes a life-long persistent infection, especially in the urinary tract. BKV is known to reactivate and cause severe disease in immunosuppressed patients. The presence of Polyomavirus outside conditions of immunosuppression raises the question of its meaning and its therapeutic management. Given the ubiquitous nature of the virus and its strong association with cancer in animal models, they may play an etiological role in human malignancies. Here, we describe the biology of human Polyomaviruses , review their non-malignant and malignant potentials, and discuss the therapeutic aspect.

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    • Le dépistage du cancer de la prostate en 2009 : mise au point du comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Résumé
      Objectif

      Analyser l’impact du dépistage sur la mortalité liée au cancer de la prostate et discuter les principales sources de controverse concernant ce dépistage.

      Méthodes

      Une analyse bibliographique a été menée à partir de Medline. Seules les études randomisées concernant l’impact du dépistage du cancer de la prostate sur la mortalité spécifique ont été retenues.

      Résultats

      Deux études randomisées, comparant un groupe d’hommes dépistés et un groupe d’hommes non dépistés, ont été publiées en 2009 avec des résultats contradictoires. L’étude américaine PLCO a inclus 76693 hommes. Après sept ans de suivi, elle n’a pas relevé de différence significative en termes de mortalité spécifique entre les deux bras : deux décès sur 10000 dans le bras témoin contre 1,7/10000 dans le bras dépisté (RR=1,13 ; IC 95 % : 0,75–1,7). L’étude européenne ERSPC a inclus 182160 hommes. Après neuf ans de suivi, elle a montré une réduction significative du taux de décès liés au cancer de la prostate de 20 % dans le groupe dépisté (RR=0,80 ; IC 90 % : 0,65–0,98 ; p =0,04). Une seconde analyse tenant compte des non-répondeurs et de la pollution du groupe témoin situe à 31 % le bénéfice en termes de mortalité. D’un point de vue méthodologique, l’étude européenne est supérieure à l’étude américaine, dont le groupe témoin a été biaisé par un niveau élevé de contamination (dosages de PSA déjà réalisés avant l’inclusion).

      Conclusions

      Pour la première fois, une étude randomisée à large échelle montre un bénéfice du dépistage du cancer de la prostate sur la mortalité spécifique. Ces conclusions pourraient permettre d’envisager une nouvelle stratégie d’organisation du dépistage du cancer de la prostate. Cependant, des incertitudes persistent en raison du manque de données sur le risque de « surdiagnostic » et sur l’impact économique d’un tel dépistage.

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      Le dépistage du cancer de la prostate en 2009 : mise au point du comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Summary
      Objective

      To analyze the impact of screening on prostate cancer (PCa) mortality, and to discuss the main points of controversy regarding this screening.

      Methods

      A bibliographic analysis was made using Medline services (keywords: prostate cancer, screening). Only the randomized studies regarding the impact of PCa screening on specific mortality were taken into account.

      Results

      Two randomized studies, comparing one group of screened men with another group of nonscreened men, were published this year with conflicting results. The American study PLCO included 76,693 men. After a follow-up of 7 years, it did not report a significant difference in terms of specific mortality between both arms: 2/10,000 deaths in the control group versus 1.7/10,000 in the screened arm (RR=1.13; IC 95%: 0.75–1.7). The European study ERSPC included 182,160 men. After 9 years of follow-up, it showed a significant 20% reduction of specific mortality rate in the screened group (RR=0.80; IC 90%: 0.65–0.98; p =0.04). Methodologically, the European study seems to be superior to the American study, in which the control group was biased by a high percentage of preinclusion screening.

      Conclusions

      This is the first time that a large randomized study shows a benefit of PCa screening regarding specific mortality. However, this issue remains to be clarified, due to the lack of data regarding the risk of “overdiagnosis” and the economic impact of screening.

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    • Le point sur l’utilisation d’estramustine dans le cancer de la prostate métastatique

      Résumé

      Au stade de cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, la chimiothérapie vise à soulager le patient et allonger sa survie tout en préservant sa qualité de vie. De nombreuses études ont démontré qu’il est légitime d’associer l’estramustine au docétaxel qui est devenu le traitement de référence dans cette indication : d’une part, grâce à un mécanisme d’action original, l’estramustine possède un effet synergique avec le docétaxel et elle peut interférer avec les mécanismes de résistance ; d’autre part, une méta-analyse a prouvé que son adjonction à une autre chimiothérapie allongeait la survie de manière significative. Le risque thromboembolique déjà significatif chez ces patients est accentué par l’administration d’estramustine et doit être pris en considération de façon efficace pour préserver le rapport bénéfice/risque : évaluation individuelle de la probabilité de thrombose et mise en œuvre d’une prophylaxie qui, dans l’état actuel des données sur thromboses et cancer, devrait reposer sur les héparines de bas poids moléculaire.

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      Le point sur l’utilisation d’estramustine dans le cancer de la prostate métastatique

      Summary

      Chemotherapy is indicated in metastatic castration-refractory prostate cancer. It aims at alleviating symptoms and increasing survival, without impairing quality of life. Docetaxel is considered as the reference treatment in this indication. However, several studies demonstrated the relevance of associating estramustin with docetaxel, due to the synergistic effect of the combination and the action of estramustin on resistance mechanisms. Moreover, the addition of estramustin to chemotherapy demonstrated a survival benefit for patients. Thrombotic events are frequent in patients with advanced prostate cancer and estramustine is known to increase the risk. Optimization of treatment requires a thorough assessment of the individual risk in each patient as well as the prescription of an anti-thrombotic prophylaxis, which should be currently based on low molecular weight heparin.

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    • Résultats de l’aspiration cytologique à l’aiguille fine dans le diagnostic des tumeurs solides du rein de nature indéterminée

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les résultats de la cytoaspiration à l’aiguille fine dans le diagnostic des tumeurs rénales solides indéterminées par l’imagerie.

      Matériel et méthode

      De févier 2003 à février 2009, 60 cytoaspirations ont été effectuées chez 20 femmes et 40 hommes d’âge moyen 62,0±14,2 ans présentant une masse solide du rein de diagnostic ambigu à l’imagerie. La taille moyenne des tumeurs était de 3,4±2,8cm. Les cytoaspirations étaient réalisées à l’aiguille 22G sous contrôle tomodensitométrique (n =39) ou échographique (n =21). Les lames étaient colorées par la technique de Papanicolaou et lues par un seul cytologiste entraîné n’ayant pas connaissance du contexte clinicoradiologique. Les réponses pouvaient être : malin, bénin, suspect ou non significatif. Une caractérisation du sous-type de cancer du rein pouvait être ajoutée par le cytologiste.

      Résultats

      Vingt et une cytoaspirations (35 %) ne révélaient qu’un prélèvement non significatif et 39 (65 %) un matériel cellulaire analysable. Pour les 39 prélèvements avec cellularité analysable, la spécificité en faveur de la bénignité ou de la malignité était de 89,7 %. La proportion de prélèvements non significatifs était identique pour les tumeurs de moins de 2cm (38,4 %) et celles de 2–4cm (38,8 %) (p =1,000, Fisher’s exact test). L’identification des sous-types de cancers ne s’est avérée fiable que pour l’adénocarcinome à cellules conventionnelles. Aucune complication n’a été observée.

      Conclusion

      La cytoaspiration à l’aiguille fine reste une technique auxiliaire dans le diagnostic des masses rénales solides de nature radiologique indéterminée. Simple et peu traumatisante, elle présente dans notre expérience une spécificité élevée mais une sensibilité insuffisante. Elle reste complémentaire de la biopsie qui demeure la référence des prélèvements percutanés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats de l’aspiration cytologique à l’aiguille fine dans le diagnostic des tumeurs solides du rein de nature indéterminée

      Summary
      Objective

      To evaluate the accuracy of fine-needle aspiration cytology for the diagnosis of imaging indeterminate solid renal tumours.

      Materials and methods

      From February 2003 to February 2009, 60 cytoaspirations have been performed to 20 female and 40 male patients (average age: 62.0±14.2 years) with an indeterminate solid renal mass by imaging. The average tumour size was 3.4±2.8cm. The cytoaspiration was performed through a 22 Gauge needle under CT (n =39) or US (n =21) guidance. Papanicolaou staining was used. All slides were examined by one experienced cytologist without any clinicoradiological information. The results were given as malignant, benign, suspect or non significant. A classification of subtypes of renal cancer might be added by the cytologist.

      Results

      Twenty-one cytoaspirations (35%) were non significant while 39 (65%) showed cells of interest. Among these 39 cellular cytoaspirations, the specificity for malignancy or benignity was 89.7%. The proportion of non-significant samples was the same in tumors lesser than 2cm (38.4%) as in tumors 2–4cm (38.8%) (p =1.000, Fisher’s exact test). Subtype identification was only reliable for clear cell carcinomas. No complication was observed.

      Conclusion

      The fine-needle aspiration cytology is an auxiliary technique for the diagnosis of indeterminate solid renal tumours. This simple and mini-invasive technique had a high specificity but a low sensitivity in our experience. Fine-needle aspiration is complementary to core biopsy which remains the gold standard of percutaneous sampling.

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    • Validation externe du modèle pronostique de l’University of Los Angeles Integrated Staging System (UISS) dans le cancer du rein localisé : étude monocentrique

      Résumé
      Objectif

      Validation externe du modèle pronostique de l’University of Los Angeles Integrated Staging System (UISS) sur une série monocentrique de patients opérés d’un carcinome à cellules rénales.

      Matériel et méthode

      Un total de 443 patients opérés d’un carcinome à cellules rénales dans le service d’urologie du CHU de Strasbourg entre janvier 1989 et décembre 2000 ont été évalués selon l’algorithme histopronostique de l’UISS, qui comporte le stade TNM, le grade de Fuhrman et le statut clinique Eastern Cooperative Oncology Group Performance status (ECOG-PS). Deux groupes ont été créés : un groupe de 362 patients avec une maladie localisée (N0M0) et un autre groupe de 81 patients avec une forme métastatique selon UISS (N+ ou M+).

      Résultats

      L’UISS a classé les patients avec un carcinome rénal non métastatique en trois groupes à risque, avec des différences significatives de survie à cinq ans (p <0,0001). La survie à cinq ans a été de 75, 61 et 29 % pour les risques bas, intermédiaires et haut, respectivement. Pour les patients avec un carcinome rénal métastatique, il n’y avait pas de différence significative de survie à cinq ans (p =0,092), avec des taux de survie de 18, 9 et 12 % pour les risques bas, intermédiaires et haut, respectivement.

      Conclusion

      Cette étude a validé l’utilisation de l’UISS chez les patients présentant un carcinome à cellules rénales non métastatiques dans notre service et nous a qualifié ainsi pour participer à des essais cliniques basés sur ce modèle. Concernant les malades métastatiques, l’UISS n’a pas été validé, à cause de petit nombre des patients métastatiques, mais aussi du manque d’homogénéité des traitements administrés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Validation externe du modèle pronostique de l’University of Los Angeles Integrated Staging System (UISS) dans le cancer du rein localisé : étude monocentrique

      Summary
      Objective

      To assess the ability of the University of Los Angeles Integrated Staging System (UISS) to stratify patients with a renal cell carcinoma (RCC) in one single French centre.

      Patients and methods

      Four hundred and forty-three patients operated for a RCC in the Urological Department of Strasbourg University Hospital between January 1989 and December 2000 were classified according to the UISS, which combines TNM stage, Fuhrman grade and Eastern cooperative oncology group performance status. Two groups were created: 362 patients with localized and 81 patients with metastatic RCC.

      Results

      The UISS stratified the localized RCC into three different risk groups (p <0.0001). The 5-year survival rates were 75, 61 and 29% for low-, intermediate- and high-risk groups, respectively. For the metastatic RCC, the UISS couldn’t well discriminate (p =0.092), with the 5-year survival rates of 18, 9 and 12% for low-, intermediate- and high-risk groups, respectively.

      Conclusion

      This study validates the UISS for predicting survival in patients with localised RCC in our centre and, therefore, qualifies us to participate in clinical trials using this model. In metastatic RCC, the UISS was less accurate due to the small number of patients and the heterogeneity of treatments.

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    • Analyse monocentrique et rétrospective des complications vasculaires de la transplantation rénale sur cinq années

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de ce travail était d’apprécier la fréquence et la prise en charge des différentes complications vasculaires lors de l’activité de transplantation rénale.

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective des patients transplantés rénaux de 2001 à 2006 dans notre centre hospitalo-universitaire. Nous avons recensé les caractéristiques de la population de donneurs et receveurs, du déroulement du prélèvement multi-organes (PMO) et de la transplantation, afin d’étudier les complications vasculaires et leurs conséquences. Les donneurs vivants ont été exclus.

      Résultats

      Cent soixante-dix-neuf dossiers ont été analysés avec un suivi moyen de 40 mois. Soixante-douze patients transplantés avaient eu au moins une complication vasculaire, dont 32 cas de sténose de l’artère du transplant, 28 cas d’hématome dont sept drainés chirurgicalement, quatre cas de thrombose artérielle, deux cas de thrombose veineuse et une dissection artérielle. L’analyse de notre série a mis en évidence que le tabagisme (p =0,043) était un facteur de risque des donneurs et la néphropathie glomérulaire (p =0,0185), les coagulopathies (p =0,0165) et l’hémodialyse (p =0,02) étaient des facteurs de risques vasculaires pour le receveur. Les transplants présentant des artères multiples (p =0,03) et un patch aortique calcifié (p =0,0274) seraient plus à risque de complications postopératoires. Nos résultats démontraient que le remplissage postopératoire (p =0,011), l’héparinothérapie (p =0,0085), l’immunosuppression (p =0,0478), voire l’utilisation d’amines vasopressives en peropératoire (p =0,086) seraient également impliqués dans l’incidence des complications vasculaires.

      Conclusion

      La sélection des donneurs était indispensable pour la qualité des transplants, sans négliger la préservation de l’état artériel et le dépistage des coagulopathies des receveurs afin de diminuer la morbidité de la transplantation rénale. La coordination des équipes médicales impliquées était nécessaire pour optimiser les temps d’ischémie, minimiser les risques de complications vasculaires et améliorer la survie du transplant et du patient.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Analyse monocentrique et rétrospective des complications vasculaires de la transplantation rénale sur cinq années

      Summary
      Introduction

      The aim of this study was to evaluate frequency and management of vascular complications in renal allograft.

      Patients and methods

      We performed retrospective analysis of patients who underwent renal allograft from 2001 to 2006 at our university hospital center. In order to access peri- and postoperative vascular complications, data were also obtained from donors and receivers, as well as organ procurement and renal transplant procedure.

      Results

      One hundred and seventy-nine files were analyzed with a median follow-up of 40 months, mean age of donors was 40.4±11.2 years and 46.01±10.6 years for receivers. Seventy-two allograft patients had at least one vascular complication, with 32 cases of renal arterial stenosis, 28 cases of hematoma with surgical exploration required in seven cases, four cases of arterial thrombosis, two cases of venous thrombosis and one arterial dissection. Our series underlines that tobacco abuse in donors is a risk factor for vascular complication (p =0.043), as well as glomerular nephropathy (p =0.0185), coagulopathy (p =0.0165) and hemodialysis (p =0.02) are risk factors for receivers. Multiple arteries in renal allograft (p =0.03) and calcification on aortic patch (p =0.0274) would present a greater risk of postoperative complications. Our results demonstrate that the following parameters i.e., postoperative transfusion (p =0.011), heparin therapy (p =0.0085), immunosuppression (p =0.0478), and peri-operative aminovasopressive drugs (p =0.086) could also be implicated in vascular complication occurrence.

      Conclusion

      A careful selection of donors remains a major factor for renal allograft quality, however arterial evaluation and coagulopathy detection in receivers must also be performed prior to transplantation procedure. A multidisciplinary approach (nephrologist, urologist, anesthesist) will optimize vascular ischemia delay and also reduce early and late vascular complications, which could have possible consequences on renal allograft and patient survival.

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    • Évaluation fonctionnelle de la néovessie iléale détubulée orthotopique en Z avec cinq ans de recul minimum

      Résumé
      But

      Étudier et évaluer le fonctionnement des néovessies orthotopiques en « Z » à long terme et la qualité de vie des patients ayant ce type de remplacement.

      Matériel et méthode

      À partir de 162 dossiers de patients ayant eu une cystoprostatectomie totale pour cancer de vessie suivi d’un remplacement orthotopique type Z avec un recul de cinq ans minimum, 40 patients (recul moyen de 113 mois) habitant dans le département ont été convoqués pour un entretien et ont constitué la population cible de ce travail. Un examen physique, un Pad test et un entretien spécifique ont permis d’évaluer la continence tandis que trois questionnaires validés ont permis d’apprécier la qualité de vie.

      Résultats

      La continence était satisfaisante pour 82 % des patients de jour et 55 % la nuit. Il existait une corrélation négative significative entre l’âge au moment de la cystoprostatectomie et la continence diurne. Leur qualité de vie était bonne à long terme.

      Conclusion

      Les résultats fonctionnels à long terme de la néovessie iléale détubulée en Z sont satisfaisants. Elle permet, tout en respectant le schéma corporel, une bonne qualité mictionnelle ainsi qu’une qualité de vie satisfaisante chez les patients nécessitant une cystoprostatectomie totale pour cancer.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation fonctionnelle de la néovessie iléale détubulée orthotopique en Z avec cinq ans de recul minimum

      Summary
      Objective

      Study and evaluate the orthotopic Z-shaped neobladder in the long term and life quality of patients bearing this type of replacement.

      Methods

      Based on 162 medical records of patients who have undergone total cystoprostatectomy and orthotopic Z-shaped replacement because of bladder cancer with a minimal 5-year follow-up. Forty patients (113-month average follow-up) residing in the region were notified for a clinical consultation and were the basis for the target population of this study. A physical examination, a Pad test and a specific consultation allowed for continence evaluation whereas three validated surveys allowed for life quality appreciation.

      Results

      Continence was satisfactory for 82% of the patients during the day and 55% during the night. There was a significant negative correlation between a patient’s age at the time of the cystoprostatectomy and diurnal continence. Life quality was estimated as good in the long term.

      Conclusion

      The functional results of the Z-shaped ileal detubulated neobladder in the long term are satisfactory. It allows for good urination quality and satisfactory quality of life for patients subject to total cystoprostatectomy because of cancer as well as body schema’s conservation.

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    • Le cancer de la prostate en France en 2001 : état des pratiques et facteurs associés à la réalisation d’une prostatectomie totale

      Résumé
      Introduction

      Le cancer de la prostate était le cancer le plus fréquent en France en 2005 et constituait la seconde cause de décès par cancer chez l’homme. Cette étude a permis de faire un état des lieux des caractéristiques cliniques des patients atteints d’un cancer de la prostate en France en 2001 et de focaliser l’analyse sur l’étude de la prise en charge thérapeutique des stades de cancer localisés.

      Patients et méthodes

      Au total, 2181 cas de cancer de la prostate diagnostiqués en 2001 en provenance de 11 départements français couverts par un registre général ont été analysés. Une étude descriptive des caractéristiques cliniques des patients a été réalisée. Les paramètres étudiés comportaient l’âge, le département de résidence, le stade TNM, la valeur de PSA, le score de Gleason, le groupe pronostique de D’Amico, l’index de comorbidités de Charlson et les modalités initiales de traitement. Pour les cancers localisés, une analyse multivariée par régression logistique a permis d’identifier les facteurs associés à la réalisation d’une prostatectomie totale.

      Résultats

      La proportion de patients ayant un cancer de la prostate localisé (T1 ou T2) atteignait 86,6 %. Le recours aux thérapeutiques curatives invasives (prostatectomie totale et radiothérapie) s’élevait à 58,4 % des cas pour les cancers localisés. D’importantes variations de prise en charge ont été constatées entre les départements. Le choix de la réalisation d’une prostatectomie totale était associé à l’âge au diagnostic, au groupe pronostic de D’Amico ainsi qu’à la présence de comorbidités.

      Conclusions

      La plupart des cancers de la prostate diagnostiqués en France en 2001 étaient de stade localisé et ont souvent fait l’objet d’une prise en charge thérapeutique invasive. Les conséquences de ces pratiques sont à déterminer compte tenu de la faible évolutivité de nombreux cancers de la prostate et de la fréquence des effets indésirables liés aux traitements invasifs.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le cancer de la prostate en France en 2001 : état des pratiques et facteurs associés à la réalisation d’une prostatectomie totale

      Summary
      Introduction

      Prostate cancer was the most common cancer in men in France in 2005, and the second cause of male death from cancer. In this study, we analyzed clinical characteristics of patients with prostate cancer diagnosed in France in 2001 with a focus on therapeutic management of localized prostate cancers.

      Patients and methods

      A total of 2181 cases of prostate cancer diagnosed in 2001 from 11 French counties covered by a cancer registry were analyzed. A descriptive study of the clinical characteristics of patients was performed. Parameters studied included age, county, TNM stage, PSA value, Gleason score, D’Amico prognostic group, Charlson’s comorbidity index and initial treatment modalities. For localized cancers, multivariate logistic regression analysis identified factors associated with radical prostatectomy.

      Results

      The proportion of localized prostate cancer (T1 or T2) was 86.6 %. The use of invasive curative treatment (radical prostatectomy and radiotherapy) was 58.4 % for localized cancers. Significant differences in therapeutic management were found between counties. Radical prostatectomy was associated with age at diagnosis, D’Amico prognostic group and the presence of comorbidities.

      Conclusions

      Most of prostate cancers diagnosed in France in 2001 were clinically localized and were treated by invasive therapy. The consequences of these practices remain to be determined given the limited evolution of many prostate cancers and the frequency of adverse events related to invasive treatments.

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    • Évaluation des pratiques des médecins généralistes du Maine et Loire concernant l’hypertrophie bénigne de la prostate

      Résumé
      Objectif

      Connaître la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) par les médecins généralistes (MG) du Maine et Loire.

      Patients et méthodes

      Entre mars et juin 2008, un questionnaire évaluant les pratiques dans la prise en charge de l’HBP a été adressé aux 686 MG du département.

      Résultats

      Parmi les 171 MG ayant répondu, 24 % étaient des femmes. 35,1, 34,5 et 30,4 % exerçaient en milieu urbain, semi-urbain et rural. Dix-sept et demi pour cent, 29,2 et 53,2 % exerçaient depuis moins de dix ans, de dix à 20 ans et plus de 20 ans. L’interrogatoire, le toucher rectal (TR) et le dosage des prostatic specific antigen (PSA) étaient utilisés par plus de 90 % des MG alors que l’échographie et l’international prostatic score symptom (IPSS) l’étaient par 69,6 % et 15,2 %. La phytothérapie, les alpha-bloquants et les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase étaient prescrits par 85,4, 95,3 et 53,8 % des MG. Quatre-vingt-seize et demi pour cent des MG avaient recours à l’urologue après échec du traitement de première intention. Il n’y avait pas de différence en fonction du milieu d’exercice. Les femmes réalisaient moins de TR (p <0,0001) et adressaient plus les patients aux urologues (p =0,0197). Enfin, 88,9 % des MG souhaitaient recevoir une formation sur les dernières recommandations.

      Conclusion

      Les attitudes en soins primaires dans le traitement de l’HBP n’ont pas été conformes aux recommandations. L’absence de consensus entre les différentes recommandations, les avancées récentes dans le traitement de l’HBP et les modifications aussi bien démographiques que du mode d’exercice des MG ont pu participer à ce décalage. Les urologues par l’intermédiaire de l’Association française d’urologie pourraient rétablir le lien entre recommandations et pratiques par l’intermédiaire de recommandations claires et adaptées diffusées au cours de séances de formation médicale continue.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation des pratiques des médecins généralistes du Maine et Loire concernant l’hypertrophie bénigne de la prostate

      Summary
      Aim

      To assess the diagnosis and therapeutic management of the benign prostatic hyperplasia (BPH) by the general practitioners (GPs) in the Maine-et-Loire.

      Patient and methods

      A questionnaire evaluating the management of BPH was sent to the 686 GPs of the Maine-et-Loire between March and June 2008.

      Results

      One hundred and seventy-one GPs answered. Among them 24% were women, 35.1% worked in urban areas, 34.5% worked in semi-urban areas and 30.4% worked in rural areas. 17.5 % had been working less than 10 years, 29.2% had been working between 10 and 20 years and 53.2% had been working more than 20 years. The medical interview, the digital rectal examination (DRE) and the assay of the prostatic serum antigen (PSA) were performed by more than 90% of the GPs whereas the ultrasound scan and the international prostatic score symptom (IPSS) were respectively used by only 15,2 and 69,6% of them. Phytotherapy, alphablockers and inhibitors of 5 alpha reductase were respectively prescribed by 85.4, 95.3 and 53.8% of the GPs. 96.5% of the GPs addressed the patient to a urologist after the failure of the first line treatment. There were no differences according to the working environment. Women performed less DRE (p <0.0001) and sent more patients to urologist than men (p =0.0197). Finally, 88.9% of the GPs were interested in having an update on the last recommendations.

      Conclusion

      The GPs diagnosed BPH and initiated the first line treatment. In case of failure, they sent the patients to a urologist. Their primary treatment management was not really in adequation with the recommendations. The recent therapeutic innovations may explain this discordance between the clinical practice and the recommendations. It is noteworthy that most of the GPs who answered this survey were keen in having an update on the recent advances in the BPH management.

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    • Aspects épidémiologiques, étiologiques et thérapeutiques de la fistule obstétricale au Togo

      Résumé
      Objectifs

      Apprécier et analyser les différentes capacités matérielles et humaines de prise en charge disponibles pour l’éradication définitive.

      Patientes et méthodes

      De janvier 2001 à décembre 2005, un recensement national de fistules urogénitales obstétricales a été fait à partir de registres de soins des hôpitaux. Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive prenant en compte l’âge, la situation de la formation sanitaire par rapport à la patiente, la qualité du personnel chargé de la prise charge, le type de fistule obstétricale, les modes d’accouchement et l’incidence financière de la réparation ; l’ aspect clinique de la fistule et le profil psycho-affectif des patientes n’ont pas été étudiés ; l’objet, la confidentialité sur le contenu du dépouillement manuel des registres et les résultats attendus ont été clarifiés aux enquêtés.

      Résultats

      Cent soixante-trois cas de fistules obstétricales ont été étudiés ; l’âge moyen des patientes était de 21 ans (extrêmes 15 et 45 ans). Quarante-quatre formations sanitaires comprenant 93 services de soins ont été visités. Les formations sanitaires ont été notées distantes et éloignées des patientes dans le nord du pays. Quatre formations sanitaires reconnues aptes à prendre efficacement, la fistule obstétricale ont été localisées dans le sud ; huit cent quarante (840) agents de la santé ont été interrogés et quatre cent soixante-sept (467), soit 55,60 %, ont déclaré pouvoir poser le diagnostic de la fistule obstétricale. Quatre praticiens au plus ont été reconnus formés et compétents pour la prise en charge de la fistule obstétricale. Le matériel opératoire de la fistule obstétricale a été inexistant dans 40 formations sanitaires, soit 90,90 %.

      Conclusion

      La fistule obstétricale est fréquente dans nos régions et constitue un problème de santé publique car, invalidante chez la jeune femme en pleine activité socioéconomique.Elle constitue en outre, un frein pour la reproduction de l’espèce humaine.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Aspects épidémiologiques, étiologiques et thérapeutiques de la fistule obstétricale au Togo

      Summary
      Objective

      To appreciate and to analyse the different human and materials capacities available for management in view of its total eradication.

      Patients and methods

      From January 2001 to December 2005, a census of obstetrical urogenital fistulae was carried out from treatment cases notes in all the hospitals of Togo. It was a retrospective and descriptive study which included the age of the patients, the situation of the sanitary institution, the quality of the physician in charge of the obstetrical fistulae, information about the kind of the fistulae, the way in which the delivery was done and the financial incidence for the repair of the fistulae. The subject of the study, the confidentiality on the contents of the case notes and the results expected were clarified to the responders.

      Results

      One hundred and sixty-three (163) cases of obstetrical fistulae were studied. The average age was 21 years (extremes: 15 and 45). Forty-four sanitary institutions comprising 93 treatments service were visited. Hospitals were noted to be far away from patients in the north of the country. All the four hospitals able to take care of obstetrical fistulae effectively were located in the south. Eight hundred and forty health personals were questioned and 467 (55.60%) had said to be able to make the diagnosis of obstetrical fistula. A maximum of four surgeons were trained and competent to manage obstetrical fistula. Operating equipment of obstetrical fistula was inexistent in 40 hospitals, that is 90.90%.

      Conclusion

      Obstetrical fistula is present in Togo and represents a public health problem to eradicate. It is more frequent in young women from rural areas and of low educational level. It constitutes also a handicap for the reproduction of humankind.

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    • Une application de la tomodensitométrie en double énergie dans le traitement d’un calcul coralliforme

      Résumé

      Nous rapportons le cas d’un calcul coralliforme radio-opaque que l’analyse tomodensitométrique en double énergie (TDM-DE) a permis de traiter avec succès par une combinaison de lyse chimique et de lithotritie. Il apparaissait constitué d’une matrice urique bordée de blocs calciques. Un traitement spécifique a été appliqué à chaque composante (lyse chimique pour l’acide urique et lithotritie pour la matrice calcique). Il a permis de détruire cette volumineuse lithiase de manière non invasive. Une lithotritie extracorporelle préalable serait nécessaire à l’amorçage de la lyse chimique de la composante urique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Une application de la tomodensitométrie en double énergie dans le traitement d’un calcul coralliforme

      Summary

      We report the history of a patient who presented a radiodense large staghorn kidney stone which was investigated by dual energy CT. Dual energy CT showed that this stone consisted of uric and calcic compounds. The patient received a specific treatment combining chemical lysis and lithotripsy active on uric and calcic parts respectively, leading to a complete noninvasive destruction of the stone. It seemed that lithotripsy performed at first step allowed for efficient lysis by chemical agent.

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    • Mélanome primitif de l’urètre découvert au stade métastatique : à propos d’un cas

      Résumé
      But

      Le mélanome primitif de l’urètre est une pathologie rare dont les modalités de traitement sont sujettes à controverse. Ce travail décrit un cas de mélanome urétral découvert au stade métastatique et résume les données récentes de la littérature.

      Matériel et méthode

      Ce cas clinique a été écrit à partir de l’étude du dossier médical. Une revue de la littérature médicale récente a été réalisée en effectuant une recherche ciblée sur la base de données du National Center for Biotechnology Information (NCBI).

      Résultats

      Il s’agissait d’une patiente de 89 ans décédée d’un mélanome primitif de l’urètre découvert au stade métastatique. Cette pathologie de mauvais pronostic représente moins de 1 % de l’ensemble des mélanomes. La survie spécifique est de quelques mois en cas de métastases. Au stade localisé, une chirurgie extensive doit être réalisée, suivie d’une immuno-chimiothérapie adjuvante dont les modalités restent à préciser.

      Conclusions

      Les modalités de traitement du mélanome de l’urètre reposent sur des cas rapportés car il s’agit d’une pathologie rare. Au stade métastatique, la survie n’est que de quelques mois.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mélanome primitif de l’urètre découvert au stade métastatique : à propos d’un cas

      Summary
      Purpose

      Primary urethral melanoma is a rare pathology for which treatment strategies are controversial. The aim of this work was to report a case of metastatic primary urethral melanoma, and to discuss recent data available from literature.

      Material and method

      Case study was summarized from the patient’s medical chart. Review of literature was performed using the National Center for Biotechnology Information (NCBI) database.

      Results

      We reported the case of an 89-year-old woman who died from a primary metastatic melanoma of the urethra. This pathology encounters for less than 1% of melanomas and has an adverse prognosis. In case of metastasis, specific survival is only of a few months. When localized to the urethra, treatment relies on radical urethrectomy, followed by adjuvant chemo- and immunotherapy.

      Conclusions

      The modalities of treatment of primary urethral melanoma rely only on reported case studies. When diagnosed at the metastatic stage, reported specific survival does not exceed a few months.

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