Recommandations du comité de cancérologie de l’Association Française d’Urologie – actualisation 2022-2024 : tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure (TVES)
résumé
Introduction
L’objectif était de proposer une mise à jour des recommandations du Comité de Cancérologie de l’Association fran ̧caise d’urologie pour la prise en charge des tumeurs de la voie excrétrice supérieure (TVES).
Méthodes
Une revue systématique de la littérature (Medline) a été effectuée de 2020 à 2022 sur les éléments du diagnostic, les options de traitement et la surveillance des TVES en évaluant les références avec leur niveau de preuve.
Résultats
Le diagnostic de cette pathologie rare repose sur l’uro-TDM avec acquisition au temps excréteur et l’urétérorénoscopie souple avec prélèvements biopsiques. Le traitement chirurgical de référence est la néphrourétérectomie totale (NUT), mais un traitement conserva- teur peut être discuté pour les lésions dites à bas risque : tumeur de bas grade, sans d’infiltration sur l’imagerie, unifocale<2cm, accessible à un traitement complet et nécessitant alors une surveillance endoscopique rapprochée par urétéroscopie souple chez un patient compliant. Une instillation postopératoire de chimiothérapie est recommandée et permet de diminuer le risque de récidive vésicale après NUT. La chimiothérapie adjuvante a démontré son bénéfice clinique comparée à la surveillance après NUT pour les tumeurs (pT2-T4 N0-3 M0).
Conclusion
Ces nouvelles recommandations doivent contribuer à améliorer non seulement la prise en charge des patients, mais aussi le diagnostic et la décision thérapeutique des TVES.
© 2022 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
1 Epidémiologie – Facteurs de risque
a Epidémiologie
Cinq à 10 % des carcinomes urothéliaux sont des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure (TVES) avec une incidence d’environ 1-2/100 000 habitants/an [1]. L’âge moyen au diagnostic en Europe est d’environ 73 ans [2] avec un ratio homme/femme proche de 2 pour 1 . Les TVES sont diagnostiquées à un stade invasif dans 60% des cas [3] et la maladie est métastatique d’emblée dans 7% des cas [4]. La lésion est pyélocalicielle dans 60% des cas, urétérale dans 30% des cas et multifocale dans 10% des cas [3]. Le taux de survenue d’une TVES après un diagnostic de tumeur vésicale est mal connu et dépend du stade initial de la tumeur de vessie. Après cystectomie pour tumeur de vessie invasive du muscle (TVIM), le taux de survenue d’une TVES est d’environ 3% [5]. Après tumeur de vessie non invasive du muscle (TVNIM), l’incidence des TVES varie de 7,5% à 25% et concerne principalement les TVNIM à haut risque [6,7]. Les récidives vésicales après traitement radical d’une TVES sont fréquentes (30 à 50%) [8].
b Facteurs de risque et prédisposition génétique
i) Facteurs de risque communs avec les TV
Le tabac constitue un facteur de risque majeur (augmentation du risque relatif de 2,5 à 7). Ce risque est modulé par l’intensité de la consommation tabagique et décroit après l’arrêt de l’exposition tabagique. La poursuite de la consommation après le diagnostic constituerait un facteur pronostic défavorable [3,9] (Niveau de preuve 3).
L’exposition professionnelle aux amines aromatiques, hydrocarbures polycycliques (HAP) et solvants chlorés constitue également un facteur de risque de TVES [3].
L’exposition chronique à l’acroléine (métabolite actif du Cyclophosphamide) est un facteur de risque de TVES [3]. Ce type de chimiothérapie est à éviter en cas d’antécédent de carcinome urothélial ou doit être associé à la prise d’un protecteur urothélial (MESNA ou sodium 2-mercaptoethane sulfate) (Niveau de preuve 4).
Les infections et l’inflammation chroniques (maladie lithiasique) constituent des facteurs de risque de TVES de type épidermoïde ou adénocarcinomateuse [3] (Niveau de preuve 4).
ii) Facteurs de risque propres aux TVES
L’acide aristolochique (AA) est le principe actif des plantes herbacées aristoloches. Son ingestion accidentelle ou son utilisation en pharmacopée traditionnelle est associée à une sur-incidence des TVES dans les Balkans et sur le continent asiatique (Néphropathie des Balkans, Néphropathie aux herbes chinoises) [10,11]. Un panel d’experts a défini des critères diagnostiques de néphropathie aux AA [12]. Deux études récentes rapportent que les TVES associées à l’AA sont plus fréquentes mais de meilleur pronostic chez les femmes [13,14].
La consommation régulière et prolongée de phénacétine contenue dans diverses préparations antalgiques a été mise en cause comme facteur de risque de TVES dès 1965. L’utilisation de cette molécule comme antalgique est interdite depuis les années 1970 [3].
Une incidence particulièrement élevée de TVES (20 à 26,6 % de l’ensemble des carcinomes urothéliaux) est également retrouvée sur la côte Sud-Ouest de l’île de Taiwan [15], associée à une vascularite périphérique appelée «maladie du pied noir» ou « blackfoot disease », en rapport avec la concentration d’arsenic dans l’eau [16].
iii) Prédisposition génétique
TABLEAU DE RECOMMANDATION 1.
Le syndrome de Lynch est un syndrome de prédisposition à plusieurs cancers, transmis sur un mode autosomique dominant. Il résulte de la mutation constitutionnelle d’un des gènes du système de réparation des mésappariements de l’ADN (gènes MMR MLH1, MSH2, MSH6, PMS2). Les TVES sont la troisième localisation la plus fréquente (environ 5 %) du spectre des tumeurs associées au syndrome de Lynch, après les localisations colorectales et endométriales [17]. Le risque relatif de développer une TVES en cas de syndrome de Lynch varie de 14 à 22. La mutation MSH2 est plus souvent associée au risque de TVES [18]. Le dépistage du syndrome de lynch chez un patient porteur de TVES doit être réalisé via les critères d’Amsterdam et/ou la recherche d’une perte d’expression des protéines du système MMR en immunohistochimie (IHC). Le taux de patients potentiellement atteints d’un syndrome de Lynch sur la base des critères d’Amsterdam ou IHC varie de 9 à 13%. Après conseil génétique, une confirmation en biologie moléculaire d’une mutation constitutionnelle d’un des gènes associés au syndrome de Lynch est indispensable permettant d’identifier 3 à 5% de véritables syndromes de Lynch [19,20] (Figure 1) (Niveau de preuve 3).
Chez les patients porteurs d’un syndrome de Lynch, les modalités de surveillance de l’appareil urinaire ne sont pas clairement définies et reposent sur la cytologie urinaire, l’échographie réno-vésicale, l’uroscanner et la fibroscopie vésicale en fonction du risque (Niveau de preuve 4). Une surveillance annuelle est recommandée et peut se baser sur les recommandations du reseau PRED-IdF (https://www.pred-idf.com/pdf/syndrome_de_lynch_3.pdf).
2 Anatomopathologie
La classification histologique et le grade tumoral OMS 2022 des TVES sont identiques à ceux des TV traitées dans un autre chapitre des recommandations [21]. Ces tumeurs sont des carcinomes urothéliaux dans plus de 95 % des cas [22]. Les TVES sont des lésions non invasives (prolifération exophytique papillaire de l’urothélium avec trois entités distinctes définies par la classification OMS 2022, afin de refléter le potentiel évolutif variable) ou des lésions invasives (lésion franchissant la membrane basale et atteignant la lamina propria au minimum). La présence de sous-types histologiques ou de différenciation divergente est retrouvée dans environ 25% des cas, et constitue un facteur de mauvais pronostic [23,24]. La classification de l’infiltration tumorale TNM UIIC 2017 est exposée dans la Figure 2.
3 Diagnostic et évaluation des TVES
TABLEAU DE RECOMMANDATION 2.
a Bilan d’imagerie : uro-TDM, uro-IRM
L’uro-scanner (uro-TDM) constitue la modalité d’imagerie de référence pour le bilan diagnostique des TVES chez les patients avec une clairance de créatinine > 30mL/min [25–27]. Il étudie l’ensemble de l’appareil urinaire par plusieurs acquisitions réalisées avant et après injection de produit de contraste et comporte obligatoirement une étude à la phase excrétoire de l’élimination du produit de contraste. L’utilisation d’un protocole avec injection de furosémide (Lasilix®) et double injection de produit de contraste (split bolus) est recommandée pour améliorer les performances de l’examen et diminuer l’irradiation des patients [28]. L’efficacité de l’uro-TDM pour le diagnostic des TVES est élevée (> 90%) avec une Sensibilité poolée = 92% et une Spécificité poolée = 95% [29–32]. Les performances diagnostiques de l’uro-TDM diminuent en cas de lésions planes ou inférieures à 5 mm.
L’Imagerie par Résonance Magnétique Urinaire (uro-IRM) permet également d’étudier l’ensemble de l’appareil excrétoire urinaire et constitue une alternative intéressante à l’uro-TDM notamment si celui-ci est contre-indiqué [25,33–36]
Une récente conférence de consensus publiée par la Société d’Imagerie Génito-Urinaire maintient l’uro-IRM comme un examen de seconde intention en cas de contre-indication à l’uro-TDM (consensus fort) ou en cas d’examens répétés, pour limiter l’irradiation du patient (consensus fort) [36]. Pour le panel d’experts, une vidange vésicale avant l’examen est conseillée. Le protocole d’acquisition doit inclure des séquences pondérées T2, fast-T1/T2 anatomique, diffusion avec cartographie ADC et une séquence avec saturation de la graisse (acquisition multiphase monobolus sans injection, au temps de la néphrographie corticale, médullaire et excréteur). L’injection intraveineuse de diurétique type furosémide avant celle du produit de contraste est recommandée. Elle permet une opacification homogène de la voie urinaire excrétrice supérieure.
Les performances de l’uro-IRM restent inférieures à celle de l’uro-TDM, tant dans la détection que dans la classification TNM radiologique [37]. Trois études ont évalué l’uro-IRM dans le staging tumoral des TVES, permettant de distinguer les lésions au moins T3 des lésions T2 avec une sensibilité et une spécificité moyenne (Se :65-74%, Sp : 77-79%), en cas d’imagerie injectée et séquence de diffusion [38–40]. Toutefois, les performances de l’uro-IRM pour distinguer les lésions Ta, T1 et T2 restent à ce jour non définies.
b Bilan endoscopique et histologique
i) Cytologie – Marqueurs biologiques
La cytologie urinaire permet d’analyser des cellules provenant de la desquamation naturelle du revêtement urothélial des voies urinaires. La cytologie est recommandée dans le diagnostic des TVES bien qu’elle soit moins sensible et spécifique que dans les cas de TV, y compris pour des lésions de haut grade. Elle doit idéalement être réalisée in situ (sélective, au cours d’un examen endoscopique) et avant toute injection de produit de contraste [22,41,42]. Une cytologie urinaire positive prédit une tumeur de haut grade avec une sensibilité́ de 56% et une tumeur infiltrante avec une sensibilité́ de 62% [43]. La classification actuellement utilisée est celle de Paris qui a été actualisée en 2022 [44].
Aucune recherche de marqueur biologique n’est aujourd’hui recommandée de manière systématique dans les TVES.
ii) Cystoscopie et urétéropyélographie rétrograde
La réalisation d’une cystoscopie est recommandée dans le bilan systématique d’une TVES en raison d’un risque de lésion vésicale synchrone dans 8 à 13% des cas [41,42]. Un examen cystoscopique normal associé à des cytologies suspectes pour un carcinome de haut grade est évocateur d’une TVES de haut grade. Il doit faire envisager la réalisation d’une uro-TDM en premier lieu.
L’urétéropyélographie rétrograde (UPR) peut être réalisée dans un contexte d’urgence ou lorsqu’une imagerie optimale du haut appareil urinaire n’a pas pu être effectuée. Dans des conditions optimales, l’UPR a une sensibilité de 97% et une spécificité de 93% pour la détection des TVES [29,42].
iii) Urétérorénoscopie souple (URSS)
L’URSS a amélioré l’évaluation préopératoire des TVES en permettant l’exploration macroscopique de plus 95 % de l’ensemble du haut appareil (y compris des calices inférieurs) [41,42]. Elle renseigne sur l’aspect macroscopique, le nombre de lésions (7 à 23% de lésions multifocales) et permet la réalisation de biopsies et de cytologies in situ [3].
Les biopsies établissent le diagnostic de carcinome urothélial avec une sensibilité de 89 à 95% [41]. La fiabilité de la biopsie dans la prédiction du stade tumoral est faible avec un taux de sous-évaluation important (45% des lésions Ta sont en réalité des tumeurs infiltrantes) [41,42]. En revanche, le grade biopsique est concordant avec le grade tumoral définitif dans 69 à 91% des cas. Il existe également une corrélation entre le grade biopsique et le stade tumoral définitif. Les biopsies révélant des lésions de bas grade correspondent à une tumeur non infiltrante (≤ pT1) dans 68 à 100% ; les biopsies trouvant du haut grade correspondent à une tumeur infiltrante (≥ pT2) dans 62 à 100% des cas [41,45].
L’URSS doit être systématiquement réalisée :
- en cas de doute diagnostique :
- cytologies urinaires positives sans lésion objectivée en cystoscopie et imagerie en coupe.
- lésion bénigne suspectée en imagerie (urétérite kystique, polype fibroépithélial, …)
- lorsqu’un traitement conservateur est envisagé.
En dehors des essais cliniques, l’intérêt de l’URSS diagnostique n’a en revanche pas été démontré en cas de lésion infiltrante ou localement avancée pour laquelle le traitement de référence reste la néphro-urétérectomie. De plus, les données récentes de la littérature dont 2 méta-analyses [46–49] ont montré une augmentation du risque de récidive vésicale après NUT lorsque les patients avaient une URSS diagnostique (Niveau de preuve 3).
Le choix de l’endoscope doit prendre en compte plusieurs aspects dont :ses dimensions, sa capacité de déflexion, la position de son canal opérateur, ses aspects numérique ou optique et usage unique ou réutilisable ainsi que les technologies de détection intégrées [50]. Si les urétéroscopes numériques sont associées à une qualité d’image supérieure par rapport aux modèles optiques, le taux de succès primaire est supérieur avec ces derniers grâce à leur plus petit diamètre, permettant également un débit d’irrigation plus important, maintenant une pression constante au sein de la VES. Il est par ailleurs recommandé d’utiliser de faibles pressions lors de l’exploration de la VES (Niveau de preuve 4) [51]. Le développement actuel d’urétéroscope souple numérique de diamètre 7,5Fr est amené à modifier le choix de l’endoscope dans cette indication.
L’utilisation d’une gaine d’accès lors du geste d’URSS pour bilan d’une TVES reste controversée, compte tenu du risque d’essaimage et du risque de ne pas visualiser des lésions masquées par la gaine, bien que leur utilisation soit associée à une diminution de la pression intra-pyélique per-opératoire [52,53] (Niveau de preuve 4).
La sensibilité de détection peut être améliorée par différentes techniques optiques. Le 5-ALA utilisé par voie orale dans une étude prospective de 31 TVES permettait d’améliorer la détection des lésions de carcinome in situ [54].
Des outils de détection embarqués au cours de l’URSS ont été proposés. Parmi eux, le « Narrow Band Imaging [NBI] » consiste à filtrer la couleur de la lumière émise par l’urétéroscope afin d’éclairer les tissus avec deux longueurs d’onde distinctes (415 nm (bleu-violet) et 540 nm (vert)) augmentant le contraste entre les zones hypervasculaires et la muqueuse saine. Une étude incluant 27 patients a rapporté une augmentation du taux de détection des tumeurs de 22,7 % avec le NBI [55].
La technologie Image 1-S (anciennement Storz Professional Image Enhancement System [SPIES]) consiste en un réel re-traitement d’image qui n’est pas basé sur la fluorescence ou un spectre de longueur d’onde visible. Le mode « Clara+Chroma » est rapporté de manière subjective comme celui de choix pour la détection des TVES, bien que les données objectives de son évaluation soient encore manquantes [56] (Niveau de preuve 4).
Cell vizio est un système d’endomicroscopie confocale laser (CLE) qui apprécie en temps réel l’architecture et la morphologie cellulaire après adjonction de fluorescéine. Une acquisition vidéo permet à un opérateur formé de classer les lésions selon le grade tumoral suspecté (normal, bas grade, haut grade, Cis). Une étude a prospectivement évalué cette technologie chez 8 patients, comparant la CLE avec le résultat histologique de la biopsie. Les auteurs rapportent une concordance entre CLE et histologie de 100% pour les lésions de bas grade (7/7), et la seule lésion de CIS (1/1) ainsi que de 86% pour les lésions de haut grade (6/7). Une concordance inter-observateur de k = 0,64 était également rapportée [57] (Niveau de preuve 3).
c Classification pronostique
i) Groupes de risque et nomogrammes pré opératoires
Le staging pré opératoire des TVES est difficile. Afin de ne pas méconnaitre une maladie localement avancée ou à fort risque de progression, une classification en groupes de risques est proposée dont le but principal est de sélectionner les meilleurs candidats au traitement conservateur [58,59] (Niveau de preuve 4) (Tableau 2) :
- TVES à bas risque (tous les critères présents) : bas grade biopsique, cytologie urinaire négative pour le haut grade (Paris 2022), aspect non infiltrant en imagerie, maladie unifocale, taille tumorale < 2cm, possibilité d’un traitement conservateur complet.
- TVES à haut risque (un seul critère présent) : haut grade biopsique, cytologie positive pour un carcinome urothélial de haut grade (Paris 2022), aspect infiltrant en imagerie, présence d’une hydronéphrose (relatif), multifocalité, taille tumorale > 2 cm, antécédent de tumeur vésicale de haut grade.
Des nomogrammes préopératoires construits à partir de variables liées au patient et à la tumeur permettent de prédire le risque de maladie localement avancée sur pièce de nephro-ureterectomie avec une précision allant de 77% à 82% [60–62].
ii) Facteurs pronostiques post-opératoires
1 Survie spécifique
Les facteurs pronostiques après traitement radical sont essentiellement anatomopathologiques [58,63,64].
Le stade TNM et le grade de la tumeur sont les facteurs principaux (Niveau de preuve 2). Le pronostic des TVES est sombre lorsqu’elles infiltrent la paroi musculaire avec une survie spécifique à 5 ans de 86% pour les T1N0, 77% pour les T2N0, 63% pour les T3N0 et 39% pour les T4N0/Tx N1-3 [65].
Les emboles lymphovasculaires tumoraux, la présence de sous-types histologiques ou d’une divergence de différenciation [24], de CIS concomitant, de nécrose tumorale, ou d’une marge chirurgicale positive sont des éléments défavorables après NUT (Niveau de preuve 4). Les marges doivent être rapportées sur le compte rendu anatomopathologique au niveau de la section urétérale, de la collerette vésicale et du tissu au pourtour de la tumeur (Niveau de preuve 4)
Aucun marqueur moléculaire n’a fait la preuve de son utilité en pratique clinique.
Plusieurs nomogrammes permettant de prédire la survie spécifique à partir de ces données postopératoires ont été proposés [58,66]. Le nomogramme du groupe collaboratif français a bénéficié d’une validation externe [67,68] (Niveau de preuve 4).
2 Récidive vésicale
Les facteurs de récidive vésicale après traitement radical ont été confirmés dans une méta-analyse (Niveau de preuve 3) [8].
Trois catégories de facteurs de risque ont été identifiées :
- facteurs dépendant du patient (sexe masculin, antécédent de lésion vésicale, insuffisance rénale chronique préopératoire)
- facteurs dépendant de la tumeur (cytologie urinaire positive préopératoire, localisation urétérale, stade ≥ pT2, nécrose)
- facteurs dépendant du traitement (approche laparoscopique, abord extravésical de la collerette vésicale, marge chirurgicale positive et la réalisation d’une URSS diagnostique avant la NUT) [46–49].
Un nomogramme intégrant ces facteurs de risque a été développé pour prédire le risque de récidive intravésicale mais n’a pas bénéficié d’une validation externe à ce jour [69].
d Bilan d’extension
En cas de lésion infiltrante, un scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection doit être réalisé. Les localisations métastatiques classiques sont pulmonaires (52%), hépatiques (33%) et osseuses (26%) [41]. En cas de signes cliniques évocateurs de lésions métastatiques, une scintigraphie osseuse ou un scanner cérébral peuvent être réalisés [70]. La réalisation d’un TEP-scanner (au FDG ou à la Choline marquée) présente certaines limitations dans le diagnostic des lésions de la VES, du fait du signal naturellement important en son sein, rendant difficile son interprétation. Toutefois, certaines équipes le propose pour la détection d’une extension ganglionnaire ou métastatique [71,72]. Actuellement, la réalisation d’un TEP-scanner (au FDG ou à la Choline marquée) n’est pas recommandée dans le cadre du bilan d’extension des TVES [42,73].
4 Traitements (Figure 3 et 4)
a TVES localisée de faible risque
TABLEAU DE RECOMMANDATION 3.
Le traitement conservateur des TVES permet d’éviter la morbidité d’un traitement radical, notamment la dégradation de la fonction rénale, sans compromettre les résultats carcinologiques [74] (Niveau de preuve 3). Par conséquent, il doit être systématiquement envisagé en cas de tumeur de faible risque, même en l’absence d’anomalie du rein controlatéral.
i) Traitement endoscopique
L’urétéroscopie souple permet d’explorer l’ensemble de la voie excrétrice urinaire supérieure et doit être préférée à l’urétéroscopie rigide. L’utilisation d’un guide de sécurité est débattue pour des motifs similaires à la mise en place d’une gaine d’accès urétéral. Toutefois, il est actuellement recommandé de positionner un guide de sécurité au cours d’une URSS diagnostique+/- thérapeutique. Un générateur laser et du matériel pour biopsie sont nécessaires au traitement [42]. Les sources d’énergie disponibles pour le traitement endoscopique d’une TVES sont multiples : Holmium:Yttrium-Aluminium-Grenat (Ho:YAG), Thulium Fibré (Tm-Fiber) et Thulium : Yttrium-Aluminium-Grenat (Tm :YAG). Si l’Ho :YAG est la source laser de référence pour le traitement endoscopique des calculs urinaires et des TVES, le Tm-Fiber n’a, à ce jour, pas été validé dans le traitement conservateur des TVES [75,76]. Le Tm :YAG a été récemment évalué seul ou en association avec l’Ho:YAG, avec des résultats oncologiques similaires à ceux de l’Ho:YAG [77,78] (Niveau de preuve 4). Les propriétés de coagulation du Tm :YAG associées aux facultés d’ablation de l’Ho:YAG sont avancées pour expliquer ces résultats.
Les patients doivent être prévenus du risque de récidive et accepter une surveillance rapprochée [79]. Certains auteurs recommandent la réalisation systématique d’un « deuxième look » dans les 60 jours [80] (Niveau de preuve 4). Le seul critère associé au risque de progression est la présence de haut grade tumoral, indépendamment de la taille tumorale et du caractère uni ou multifocal, sous réserve que la vaporisation de la lésion soit complète [81] (Niveau de preuve 4).
L’approche percutanée est très peu utilisée voire exceptionnelle. Elle est envisageable en cas de lésion du calice inférieure inaccessible au traitement par URSS [42,79].
ii) Urétérectomie segmentaire
L’urétérectomie segmentaire présente l’avantage d’une exérèse radicale de la tumeur tout en préservant la fonction rénale. Elle permet l’examen anatomopathologique de la pièce. Un curage ganglionnaire peut être réalisé dans le même temps mais n’est pas recommandé pour les tumeurs de bas risque (Niveau de preuve 4). L’urétérectomie terminale avec réimplantation urétéro-vésicale pour lésion du bas uretère est le plus souvent proposée mais une urétérectomie suspendue avec anastomose termino-terminale est possible [82] (Niveau de preuve 3). La chirurgie partielle des cavités pyélocalicielles est difficile et très peu réalisée en pratique. La voie d’abord peut être ouverte ou laparoscopique simple ou robot assistée [83] (Niveau de preuve 4)
iii) Chimio-ablation
Un traitement topique par hydrogel contenant de la mitomycine a montré son efficacité pour la chimio-ablation des TVES de bas grade [84]. Un essai prospectif de phase 3 a évalué l’UGN-101 (6 instillations +/- maintenance) intra urétéral pour les TVES biopsiées confirmées de bas grade < 15 mm [84,85]. Le taux de réponse complète initiale était de 58% maintenue à 1 an chez la moitié des patients. La faible puissance de l’essai et le taux de sténoses urétérales secondaires (44%) ne permettent pas d’en recommander l’usage en pratique clinique.
iv) Instillations adjuvantes
1 Endocavitaires
Les instillations de BCG ou Mitomycine C dans la voie excrétrice urinaire supérieure sont faisables. L’administration peut être antérograde par une néphrostomie ou rétrograde par une sonde urétérale (Niveau de preuve 4). Le reflux vésico-urétéral obtenu par une sonde JJ a également été décrit mais n’est pas reproductible chez tous les patients [86]. L‘efficacité de ces instillations reste à démontrer [87].
Un essai prospectif non randomisé a évalué l’efficacité d’une instillation adjuvante unique de Mitomycine C immédiatement après traitement conservateur pour TVES de bas grade. Dans le groupe ayant reçu une instillation unique le taux de récidive vésicale ou urétérale homolatérale était de 23% vs 55% en l’absence d’instillation (niveau de preuve 3). Ces données sont encourageantes mais ne permettent pas pour l’instant de produire des recommandations.
2 Intravésicales
Aucune étude n’a évalué l’intérêt de réaliser des instillations intravésicales après traitement conservateur pour TVES. Ceci ne doit être discuté qu’après néphro-urétérectomie totale (niveau de preuve 2).
b TVES localisée de haut risque
TABLEAU DE RECOMMANDATION 4.
i) Traitement radical par néphrourétérectomie totale
1 Voie d’abord
La néphrourétérectomie totale (NUT) par voie ouverte avec excision d’une collerette vésicale péri-méatique est le traitement chirurgical de référence des TVES de haut risque, quelle qu ‘en soit la localisation [42,88]. La ligature première de l’uretère sous le niveau de la tumeur pourrait permettre de diminuer le risque de récidive intra-vésicale surtout pour les tumeurs pyélocalicielles [89] (Niveau de preuve 2).
Les résultats oncologiques de la NUT par voie laparoscopique semblent globalement équivalents [90] à ceux de la voie ouverte avec une morbidité moindre [91] (Niveau de preuve 2). Cependant, plusieurs études [92] dont une randomisée [93] suggèrent une infériorité du contrôle oncologique avec la voie laparoscopique chez les patients présentant une TVES localement avancée sur l’examen anatomopathologique définitif (≥pT3). L’utilisation de la voie laparoscopique doit donc se faire avec prudence pour les patients dont le bilan préopératoire évoque la présence d’une TVES localement avancée (≥cT3) (Niveau de preuve 4).
La voie laparoscopique robot-assistée semble être associée à des résultats oncologiques comparables aux autres voies d’abord avec les bénéfices péri opératoires usuels de la chirurgie mini-invasive [94–96].
2 Exérèse de l’uretère intramural et collerette vésicale
L‘exérèse de la portion intramurale de l’uretère emportant le méat urétéral est recommandée en raison du risque important de récidive locale en cas de persistance d’un moignon urétéral [97]. Plusieurs techniques chirurgicales ont été décrites dont principalement les voies trans-vésicale, extra-vésicale et endoscopique [42,88]. Il ne semble pas exister de différence de survie entre ces 3 techniques [98] mais le risque de récidive intra-vésicale pourrait être plus important après une prise en charge extra-vésicale de la portion intramurale de l’uretère [4] (Niveau de preuve 4) . Cependant, la plupart des études disponibles dans la littérature ne détaillent pas les éléments techniques de cette voie d’abord et l’augmentation du risque de récidive intra-vésicale pourrait être lié d’avantage à une exérèse incomplète qu’à la voie d’abord extra-vésicale elle-même. Ainsi, il est recommandé de réaliser une collerette vésicale complète quelle que soit la voie d’abord choisie. Cependant, la voie d’abord extra-vésicale présente l’avantage de pouvoir être utilisée au cours de la NUT robotique avec une installation unique et reproductible en utilisant une plateforme robotique adaptée [99].
3 Curage ganglionnaire
Le curage ganglionnaire au cours de la NUT permet une meilleure stadification de la maladie et pourrait améliorer la survie en diminuant le risque de récidive pour les TVES ≥ pT2 [100,101]. Ainsi, il est recommandé de réaliser un curage ganglionnaire en cas de suspicion de TVES infiltrante sur le bilan préopératoire (≥cT2) (Niveau de preuve 4).
Même si les aires de drainage lymphatique de la voie excrétrice urinaire supérieure ne sont pas clairement définies, plusieurs études de cartographie permettent tout de même d’établir les limites du curage ganglionnaire à réaliser en fonction de la localisation de la TVES primitive [102,103]. Le curage peut donc inclure les territoires rétropéritonéaux pour les TVES des cavités pyélocalicielles et du 1/3 supérieur de l’uretère et/ou les territoires pelviens pour les TVES des 2/3 inférieurs de l’uretère (Figure 5). Cependant, en l’absence de consensus, il recommandé de reporter dans le compte rendu opératoire l’étendu du curage réalisé au cours de la NUT.
ii) Urétérectomie terminale avec réimplantation
Les TVES de l’uretère pelvien sont plus fréquentes que les autres localisations urétérales avec un risque moins important de maladie localement avancée à l’examen anatomopathologique définitif [104,105] potentiellement du fait de certaines différences dans la composition de la paroi urétérale [106]. En cas de lésion de haut risque isolée de l’uretère pelvien, l’urétérectomie terminale avec réimplantation urétéro-vésicale pourrait donc permettre un contrôle carcinologique équivalent à la NUT avec la réalisation d’un curage ganglionnaire concomitant tout en préservant la fonction rénale [74,107,108] (Niveau de preuve 4). Cependant, compte tenu du faible niveau de preuve, cette stratégie ne peut être proposée qu’à des cas sélectionnés de TVES de haut risque de l’uretère pelvien.
iii) Cas particulier des traitements conservateurs impératifs
En cas de rein unique fonctionnel ou anatomique, de tumeurs bilatérales ou de comorbidités empêchant la réalisation d’une NUT, un traitement conservateur de nécessité peut être envisagé pour une TVES de haut risque. Les options thérapeutiques sont alors l’urétérectomie segmentaire avec anastomose termino-terminale ou l’urétéroscopie avec vaporisation laser. Cependant, le traitement conservateur est associé à un taux de progression plus important pour les tumeurs de haut risque avec un impact direct sur la survie [74].
iv) Traitements périopératoires
1 Traitements néoadjuvants
- Chimiothérapie
Malgré un risque de surtraitement lié aux difficultés de stadification préopératoire, la chimiothérapie néoadjuvante à base de sels de platine présente l’avantage théorique de pouvoir être administrée à un plus grand nombre de patients, en raison du risque de dégradation de la fonction rénale après la NUT [109]. Un revue systématique de la littérature avec méta-analyse des données disponibles a montré un bénéfice en termes de réponses anatomopathologique et de survie avec l’utilisation de la chimiothérapie néoadjuvante [110]. Le niveau de preuve reste faible puisque seul un essai de phase II non-comparatif a été publié montrant un taux de réponse anatomopathologique complète et partielle de 14% et 60%, respectivement [111]. Les données rétrospectives à long terme suggèrent que la probabilité de mortalité spécifique à 5 et 10 ans des patients présentant un TVES de haut risque traitée par chimiothérapie néoadjuvante et NUT est de 9,5% et 16,1%, respectivement [112]. Cependant, aucune étude de phase III n’est actuellement disponible pour recommander l’utilisation de la chimiothérapie néoadjuvante en pratique courante pour le traitement des patients présentant une TVES de haut risque (Niveau de preuve 4).
- Immunothérapie
Seul le pembrolizumab a été évalué en néoadjuvant avant la NUT pour le traitement des patients présentant une TVES de haut risque. Cependant, il s’agit d’une petite étude de phase II portant sur 10 patients dans laquelle aucune réponse anatomopathologique n’a été observée avec un décès toxique lié au traitement [113]. Il n’est donc actuellement pas recommandé d’utiliser d’immunothérapie néoadjuvante avant la NUT hors essais cliniques (Niveau de preuve 2) comme l’étude de phase II française iNDUCT évaluant le rôle de l’immuno-chimiothérapie néoadjuvante par durvalumab, gemcitabine et cisplatine ou carboplatine (NCT04617756).
2 Traitements adjuvants
- Instillations intra-vésicales adjuvantes
Le risque de récidive intra-vésicale après NUT est de 29% avec un délai médian d’apparition d’approximativement 2 ans [8]. Deux essais prospectifs randomisés ont montré une diminution du risque de récidive intra-vésicale avec l’instillation postopératoire d’une chimiothérapie topique après NUT [114,115] (Niveau de preuve 1). Notamment, l’utilisation de la mitomycine C permet d’obtenir une réduction absolue et relative du risque de récidive intra-vésicale dans l’année suivant la NUT de 11% et 40%, respectivement [83]. Dans les études, l’instillation était réalisée 2 à 10 jours après la NUT. Il est donc actuellement recommandé de réaliser une instillation adjuvante intra-vésicale de Mitomycine C après NUT.
- Chimiothérapie
Malgré le risque d’insuffisance rénale après NUT, la chimiothérapie adjuvante permet de sélectionner les patients sur la base des résultats anatomopathologiques définitifs. Un revue systématique de la littérature avec méta-analyse des données disponibles a montré un bénéfice en termes de survie avec l’utilisation de la chimiothérapie adjuvante [110]. En particulier, une large étude rétrospective suggère une diminution de 23% du risque de décès avec l’utilisation d’une chimiothérapie adjuvante chez les patients ≥pT3 et/ou pN+ [116]. Une étude prospective avec randomisation (essai POUT, cisplatine/carboplatine –gemcitabine contre surveillance) montre une amélioration de la survie sans récidive (HR 0.45, 95% CI 0.30-0.68) des patients atteints d’une tumeur des voies excrétrices localement avancée (pT2-T4 pN0-N3 M0 ou pT, N1-3 M0) et traités par la chimiothérapie adjuvante. [117] (Niveau de preuve 1). L’étude n’était pas conçue pour démontrer une amélioration de la survie globale (HR 0.7, 95% CI 0.46-1.06). Le bénéfice d’une chimiothérapie par carboplatine n’est pas complètement élucidé en raison de la puissance statistique réduite des analyses en sous-groupes réalisés au cours de l’étude POUT. La chimiothérapie adjuvante est donc recommandée pour les patients présentant une TVES ≥pT2 et/ou pN+ après NUT avec l’utilisation du cisplatine si possible ou du carboplatine en alternative au cas par cas..
- Immunothérapie
Le rôle de l’immunothérapie adjuvante pour le traitement du carcinome urothélial localement avancé a été évalué dans 2 essais randomisés de phase III, incluant chacun un sous-groupe de TVES. Dans l’étude IMvigor010 négative sur la population globale, 54 (7%) patients présentaient une TVES sans efficacité de l’atézolizumab en adjuvant d’une NUT [118]. Par ailleurs, malgré un bénéfice en survie sans récidive en cas de traitement par nivolumab dans la population globale de l’étude CheckMate 274, le bénéfice semble moins important dans le sous-groupe limité (n=149, 20%) des patients présentant une TVES [119].Enfin, les données en survie globale ne sont pas encore disponibles. L’agence européenne du médicament a octroyé une indication de traitement adjuvant par nivolumab chez les patients atteints de cancer urothélial infiltrant avec expression tumorale de PDL1>1% et à haut risque de rechute. Toutefois, le niveau de preuve est actuellement insuffisant pour recommander d’utiliser d’immunothérapie adjuvante après NUT pour le traitement des TVES localement avancée (Niveau de preuve 2).
- Radiothérapie
La radiothérapie adjuvante pourrait améliorer le contrôle local de la maladie. Un territoire d’irradiation allant de L1 à la bifurcation aortique pourrait permettre de couvrir la majorité des sites de récidive [120].
Les effets sur la survie étant controversés [121] et elle est actuellement non recommandée (Niveau de preuve 4).
c Maladie métastatique
TABLEAU DE RECOMMANDATION 5.
i) Locorégionale
Les métastases ganglionnaires rétropéritonéales ou pelviennes cliniques (cN+) sont considérées comme une extension loco-régionale de la maladie pour les TVES des cavités pyélocalicielles ou de l’uretère, respectivement. Plusieurs études rétrospectives suggèrent qu’une chimiothérapie d’induction suivie d’une NUT pourrait permettre de réduire le risque d’envahissement ganglionnaire locorégional à l’examen anatomopathologique définitif avec un bénéfice en termes de survie par rapport à une NUT ou une chimiothérapie seule ou même par rapport à une NUT suivie d’une chimiothérapie adjuvante [122–125]. Il est donc actuellement recommandé de réaliser une chimiothérapie d’induction suivie d’une NUT chez les patients répondeurs pour la prise en charge des TVES cN+ (Niveau de preuve 4).
ii) A distance
1 Traitement de 1ere ligne
En cas de maladie métastatique, le traitement des TVEUS suit celui des tumeurs urothéliales de la vessie [126] (Niveau de preuve 4). Les patients éligibles à une chimiothérapie par cisplatine sont donc traités d’abord par 4 à 6 cycles de chimiothérapie par cisplatine-gemcitabine (ou MVAC dose dense) suivie d’une immunothérapie d’entretien par avélumab en l’absence de progression à l’issue de la chimiothérapie [127] (Niveau preuve 1A).
Les patients inéligibiles à une chimiothérapie par cisplatine sont traités d’abord par 4 à 6 cycles de chimiothérapie par carboplatine-gemcitabine suivie d’une immunothérapie d’entretien par avélumab en l’absence de progression à l’issue de la chimiothérapie [127] (Niveau preuve 1A). Cependant, l’atézolizumab et le pembrolizumab sont des alternatives chez les patients inéligibiles à une chimiothérapie par cisplatine dont la tumeur exprime PDL1 mais le niveau de preuve est inférieur [128,129] (Niveau preuve IIIB).
Le traitement local par chirurgie ou radiothérapie n’est pas indiqué en dehors du contexte palliatif symptomatique. Il peut être discuté dans le cadre de la recherche clinique (exemple, essai BLAD-RAD, NCT04428554) . Plusieurs études rétrospectives ont montré un bénéfice chez des patients sélectionnés [130,131] (Niveau de preuve 4).
2 Autres lignes de traitement
En cas de progression sous chimiothérapie par sels de platine, le pembrolizumab est le traitement qui dispose du niveau de preuve le plus élevée (Niveau de preuve 1A) [132]. Les autres immunothérapies telles que l’atézolizumab peuvent être utilisés mais avec un niveau de preuve inférieur (Niveau de preuve IIB) [133]. L’erdafitinib est également une alternative en cas de tumeur avec mutation FGFR3 ou fusion FGFR2/3 [134]. Cependant, le niveau de preuve est plus faible que celui obtenu avec le pembrolizumab (Niveau de preuve IIIB). Une chimiothérapie peut être considérée à la place des soins de support si les autres options ne sont pas disponibles (taxanes, Niveau de preuve IIIC, vinflunine, Niveau de preuve IIC)
En cas de progression après chimiothérapie et immunothérapie, l’enfortumab védotine est recommandée (Niveau de preuve 1A) [135]. L’erdafitinib est une alternative en cas de tumeur avec mutation FGFR3 ou fusion FGFR2/3. Cependant, le niveau de preuve est plus faible (Niveau de preuve IIIB). Les monothérapies par taxanes et vinflunine peuvent également être considérées (Niveau de preuve IVC).
5 Surveillance
a Après traitement radical
La surveillance après traitement d’une TVES est nécessaire afin de détecter une récidive vésicale, locale, ou à distance [42,136]. Après NUT, le risque de récidive locale est faible alors que le risque de récidive métastatique dépend directement des facteurs pronostiques. Ce risque de récidive évolue au fur et à mesure du temps avec une décroissance progressive au cours du suivi [137]. La surveillance est basée sur la cytologie urinaire, la cystoscopie et un uroscanner complété par un scanner thoracique si la lésion est infiltrante. Le rythme de la surveillance après NUT est rapporté dans le Tableau 3 basé sur une publication récente [138].
b Après traitement conservateur
Après traitement conservateur, la voie excrétrice homolatérale nécessite un suivi particulier du fait du risque important de récidive locale. Un « second look » par urétéroscopie à 6 semaines du traitement laser est recommandé par certains experts [80] (Niveau de preuve 4). La surveillance repose sur la cytologie urinaire et in situ, la cystoscopie, l’urétéroscopie et l’uro-TDM. Le rythme de surveillance doit être plus rapproché (Tableau 3).
Références
[1] Siegel RL, Miller KD, Fuchs HE, Jemal A. Cancer statistics, 2022. CA Cancer J Clin 2022;72:7–33. https://doi.org/10.3322/caac.21708.
[2] Almås B, Halvorsen OJ, Johannesen TB, Beisland C. Higher than expected and significantly increasing incidence of upper tract urothelial carcinoma. A population based study. World J Urol 2021;39:3385–91. https://doi.org/10.1007/s00345-020-03576-3.
[3] Ouzzane A, Rouprêt M, Leon P, Yates DR, Colin P. Épidémiologie et facteurs de risque des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure : revue de la littérature pour le rapport annuel de l’Association française d’urologie. Progres En Urol J Assoc Francaise Urol Soc Francaise Urol 2014;24:966–76. https://doi.org/10.1016/j.purol.2014.06.012.
[4] Soria F, Shariat SF, Lerner SP, Fritsche H-M, Rink M, Kassouf W, et al. Epidemiology, diagnosis, preoperative evaluation and prognostic assessment of upper-tract urothelial carcinoma (UTUC). World J Urol 2017;35:379–87. https://doi.org/10.1007/s00345-016-1928-x.
[5] Sanderson KM, Rouprêt M. Upper urinary tract tumour after radical cystectomy for transitional cell carcinoma of the bladder: an update on the risk factors, surveillance regimens and treatments. BJU Int 2007;100:11–6. https://doi.org/10.1111/j.1464-410X.2007.06841.x.
[6] Herr HW. Extravesical tumor relapse in patients with superficial bladder tumors. J Clin Oncol Off J Am Soc Clin Oncol 1998;16:1099–102. https://doi.org/10.1200/JCO.1998.16.3.1099.
[7] Nishiyama N, Hotta H, Takahashi A, Yanase M, Itoh N, Tachiki H, et al. Upper tract urothelial carcinoma following intravesical bacillus Calmette-Guérin therapy for nonmuscle-invasive bladder cancer: Results from a multi-institutional retrospective study. Urol Oncol 2018;36:306.e9-306.e15. https://doi.org/10.1016/j.urolonc.2018.02.009.
[8] Seisen T, Granger B, Colin P, Léon P, Utard G, Renard-Penna R, et al. A Systematic Review and Meta-analysis of Clinicopathologic Factors Linked to Intravesical Recurrence After Radical Nephroureterectomy to Treat Upper Tract Urothelial Carcinoma. Eur Urol 2015;67:1122–33. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2014.11.035.
[9] Rink M, Xylinas E, Margulis V, Cha EK, Ehdaie B, Raman JD, et al. Impact of smoking on oncologic outcomes of upper tract urothelial carcinoma after radical nephroureterectomy. Eur Urol 2013;63:1082–90. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2012.06.029.
[10] Nortier JL, Martinez MC, Schmeiser HH, Arlt VM, Bieler CA, Petein M, et al. Urothelial carcinoma associated with the use of a Chinese herb (Aristolochia fangchi). N Engl J Med 2000;342:1686–92. https://doi.org/10.1056/NEJM200006083422301.
[11] Nortier J, Pozdzik A, Roumeguere T, Vanherweghem J-L. [Aristolochic acid nephropathy (“Chinese herb nephropathy”)]. Nephrol Ther 2015;11:574–88. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2015.10.001.
[12] Gökmen MR, Cosyns J-P, Arlt VM, Stiborová M, Phillips DH, Schmeiser HH, et al. The epidemiology, diagnosis, and management of aristolochic acid nephropathy: a narrative review. Ann Intern Med 2013;158:469–77. https://doi.org/10.7326/0003-4819-158-6-201303190-00006.
[13] Xiong G, Yao L, Hong P, Yang L, Ci W, Liu L, et al. Aristolochic acid containing herbs induce gender-related oncological differences in upper tract urothelial carcinoma patients. Cancer Manag Res 2018;10:6627–39. https://doi.org/10.2147/CMAR.S178554.
[14] Huang C-C, Su Y-L, Luo H-L, Chen Y-T, Sio TT, Hsu H-C, et al. Gender Is a Significant Prognostic Factor for Upper Tract Urothelial Carcinoma: A Large Hospital-Based Cancer Registry Study in an Endemic Area. Front Oncol 2019;9:157. https://doi.org/10.3389/fonc.2019.00157.
[15] Tan L-B, Chen K-T, Guo H-R. Clinical and epidemiological features of patients with genitourinary tract tumour in a blackfoot disease endemic area of Taiwan. BJU Int 2008;102:48–54. https://doi.org/10.1111/j.1464-410X.2008.07565.x.
[16] Mostafa MG, Cherry N. Arsenic in drinking water and renal cancers in rural Bangladesh. Occup Environ Med 2013;70:768–73. https://doi.org/10.1136/oemed-2013-101443.
[17] Koornstra JJ, Mourits MJ, Sijmons RH, Leliveld AM, Hollema H, Kleibeuker JH. Management of extracolonic tumours in patients with Lynch syndrome. Lancet Oncol 2009;10:400–8. https://doi.org/10.1016/S1470-2045(09)70041-5.
[18] Dominguez-Valentin M, Sampson JR, Seppälä TT, Ten Broeke SW, Plazzer J-P, Nakken S, et al. Cancer risks by gene, age, and gender in 6350 carriers of pathogenic mismatch repair variants: findings from the Prospective Lynch Syndrome Database. Genet Med Off J Am Coll Med Genet 2020;22:15–25. https://doi.org/10.1038/s41436-019-0596-9.
[19] Ju JY, Mills AM, Mahadevan MS, Fan J, Culp SH, Thomas MH, et al. Universal Lynch Syndrome Screening Should be Performed in All Upper Tract Urothelial Carcinomas. Am J Surg Pathol 2018;42:1549–55. https://doi.org/10.1097/PAS.0000000000001141.
[20] Metcalfe MJ, Petros FG, Rao P, Mork ME, Xiao L, Broaddus RR, et al. Universal Point of Care Testing for Lynch Syndrome in Patients with Upper Tract Urothelial Carcinoma. J Urol 2018;199:60–5. https://doi.org/10.1016/j.juro.2017.08.002.
[21] Paner GP, Stadler WM, Hansel DE, Montironi R, Lin DW, Amin MB. Updates in the Eighth Edition of the Tumor-Node-Metastasis Staging Classification for Urologic Cancers. Eur Urol 2018. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2017.12.018.
[22] Varinot J, Colin P, Rouprêt M, Leroy X, Comperat E. Anatomopathologie des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure : état de l’art pour le rapport annuel de l’Association française d’urologie. Progres En Urol J Assoc Francaise Urol Soc Francaise Urol 2014;24:954–65. https://doi.org/10.1016/j.purol.2014.07.003.
[23] Rink M, Robinson BD, Green DA, Cha EK, Hansen J, Comploj E, et al. Impact of histological variants on clinical outcomes of patients with upper urinary tract urothelial carcinoma. J Urol 2012;188:398–404. https://doi.org/10.1016/j.juro.2012.04.009.
[24] Zamboni S, Foerster B, Abufaraj M, Seisen T, Roupret M, Colin P, et al. Incidence and survival outcomes in patients with upper urinary tract urothelial carcinoma diagnosed with variant histology and treated with nephroureterectomy. BJU Int 2019;124:738–45. https://doi.org/10.1111/bju.14751.
[25] Froemming A, Potretzke T, Takahashi N, Kim B. Upper tract urothelial cancer. Eur J Radiol 2018;98:50–60. https://doi.org/10.1016/j.ejrad.2017.10.021.
[26] Puech P, Rouprêt M, Renard-Penna R, Lemaître L, Colin P. Imagerie des tumeurs des voies excrétrices supérieures : état de l’art pour le rapport scientifique annuel de l’Association française d’urologie. Progres En Urol J Assoc Francaise Urol Soc Francaise Urol 2014;24:987–99. https://doi.org/10.1016/j.purol.2014.07.009.
[27] Mossanen M, Chang SL, Kimm S, Sonpavde GP, Kibel AS. Current Staging Strategies for Muscle-Invasive Bladder Cancer and Upper Tract Urothelial Cell Carcinoma. Urol Clin North Am 2018;45:143–54. https://doi.org/10.1016/j.ucl.2017.12.001.
[28] Renard-Penna R, Rocher L, Roy C, André M, Bellin M-F, Boulay I, et al. Imaging protocols for CT urography: results of a consensus conference from the French Society of Genitourinary Imaging. Eur Radiol 2020;30:1387–96. https://doi.org/10.1007/s00330-019-06529-6.
[29] Cowan NC, Turney BW, Taylor NJ, McCarthy CL, Crew JP. Multidetector computed tomography urography for diagnosing upper urinary tract urothelial tumour. BJU Int 2007;99:1363–70. https://doi.org/10.1111/j.1464-410X.2007.06766.x.
[30] Chlapoutakis K, Theocharopoulos N, Yarmenitis S, Damilakis J. Performance of computed tomographic urography in diagnosis of upper urinary tract urothelial carcinoma, in patients presenting with hematuria: Systematic review and meta-analysis. Eur J Radiol 2010;73:334–8. https://doi.org/10.1016/j.ejrad.2008.10.026.
[31] Jinzaki M, Kikuchi E, Akita H, Sugiura H, Shinmoto H, Oya M. Role of computed tomography urography in the clinical evaluation of upper tract urothelial carcinoma. Int J Urol Off J Jpn Urol Assoc 2016;23:284–98. https://doi.org/10.1111/iju.13032.
[32] Janisch F, Shariat SF, Baltzer P, Fajkovic H, Kimura S, Iwata T, et al. Diagnostic performance of multidetector computed tomographic (MDCTU) in upper tract urothelial carcinoma (UTUC): a systematic review and meta-analysis. World J Urol 2020;38:1165–75. https://doi.org/10.1007/s00345-019-02875-8.
[33] Takahashi N, Glockner JF, Hartman RP, King BF, Leibovich BC, Stanley DW, et al. Gadolinium enhanced magnetic resonance urography for upper urinary tract malignancy. J Urol 2010;183:1330–65. https://doi.org/10.1016/j.juro.2009.12.031.
[34] Mohapatra A, Vemana G, Bhayani S, Baty J, Vetter J, Strope SA. Trends in the utilization of imaging for upper tract urothelial carcinoma. Urol Oncol 2016;34:236.e23-28. https://doi.org/10.1016/j.urolonc.2015.12.002.
[35] Abreu-Gomez J, Udare A, Shanbhogue KP, Schieda N. Update on MR urography (MRU): technique and clinical applications. Abdom Radiol N Y 2019;44:3800–10. https://doi.org/10.1007/s00261-019-02085-1.
[36] Rouvière O, Cornelis F, Brunelle S, Roy C, André M, Bellin M-F, et al. Imaging protocols for renal multiparametric MRI and MR urography: results of a consensus conference from the French Society of Genitourinary Imaging. Eur Radiol 2020;30:2103–14. https://doi.org/10.1007/s00330-019-06530-z.
[37] Honda Y, Nakamura Y, Teishima J, Goto K, Higaki T, Narita K, et al. Clinical staging of upper urinary tract urothelial carcinoma for T staging: Review and pictorial essay. Int J Urol Off J Jpn Urol Assoc 2019;26:1024–32. https://doi.org/10.1111/iju.14068.
[38] Obuchi M, Ishigami K, Takahashi K, Honda M, Mitsuya T, Kuehn DM, et al. Gadolinium-enhanced fat-suppressed T1-weighted imaging for staging ureteral carcinoma: correlation with histopathology. AJR Am J Roentgenol 2007;188:W256-261. https://doi.org/10.2214/AJR.05.0172.
[39] Akita H, Jinzaki M, Kikuchi E, Sugiura H, Akita A, Mikami S, et al. Preoperative T categorization and prediction of histopathologic grading of urothelial carcinoma in renal pelvis using diffusion-weighted MRI. AJR Am J Roentgenol 2011;197:1130–6. https://doi.org/10.2214/AJR.10.6299.
[40] Yoshida R, Yoshizako T, Maruyama M, Mori H, Ishikawa N, Tamaki Y, et al. The value of adding diffusion-weighted images for tumor detection and preoperative staging in renal pelvic carcinoma for the reader’s experience. Abdom Radiol N Y 2017;42:2297–304. https://doi.org/10.1007/s00261-017-1116-5.
[41] Nison L, Bozzini G, Rouprêt M, Traxer O, Colin P. Diagnostics clinique, urétéroscopique et photodynamique des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieures : état-de-l’art pour le rapport scientifique annuel de l’Association française d’urologie. Progres En Urol J Assoc Francaise Urol Soc Francaise Urol 2014;24:977–86. https://doi.org/10.1016/j.purol.2014.07.012.
[42] Rouprêt M, Babjuk M, Compérat E, Zigeuner R, Sylvester RJ, Burger M, et al. European Association of Urology Guidelines on Upper Urinary Tract Urothelial Carcinoma: 2017 Update. Eur Urol 2018;73:111–22. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2017.07.036.
[43] Messer J, Shariat SF, Brien JC, Herman MP, Ng CK, Scherr DS, et al. Urinary cytology has a poor performance for predicting invasive or high-grade upper-tract urothelial carcinoma. BJU Int 2011;108:701–5. https://doi.org/10.1111/j.1464-410X.2010.09899.x.
[44] Wojcik EM, Kurtycz DFI, Rosenthal DL. We’ll always have Paris The Paris System for Reporting Urinary Cytology 2022. J Am Soc Cytopathol 2022;11:62–6. https://doi.org/10.1016/j.jasc.2021.12.003.
[45] Margolin EJ, Matulay JT, Li G, Meng X, Chao B, Vijay V, et al. Discordance between Ureteroscopic Biopsy and Final Pathology for Upper Tract Urothelial Carcinoma. J Urol 2018;199:1440–5. https://doi.org/10.1016/j.juro.2018.02.002.
[46] Marchioni M, Primiceri G, Cindolo L, Hampton LJ, Grob MB, Guruli G, et al. Impact of diagnostic ureteroscopy on intravesical recurrence in patients undergoing radical nephroureterectomy for upper tract urothelial cancer: a systematic review and meta-analysis. BJU Int 2017;120:313–9. https://doi.org/10.1111/bju.13935.
[47] Guo R-Q, Hong P, Xiong G-Y, Zhang L, Fang D, Li X-S, et al. Impact of ureteroscopy before radical nephroureterectomy for upper tract urothelial carcinomas on oncological outcomes: a meta-analysis. BJU Int 2018;121:184–93. https://doi.org/10.1111/bju.14053.
[48] Baboudjian M, Al-Balushi K, Michel F, Lannes F, Akiki A, Gaillet S, et al. Diagnostic ureteroscopy prior to nephroureterectomy for urothelial carcinoma is associated with a high risk of bladder recurrence despite technical precautions to avoid tumor spillage. World J Urol 2020;38:159–65. https://doi.org/10.1007/s00345-019-02768-w.
[49] Chung Y, Lee DH, Lee M, Kim H, Lee S, Hong SK, et al. Impact of diagnostic ureteroscopy before radical nephroureterectomy on intravesical recurrence in patients with upper tract urothelial cancer. Investig Clin Urol 2020;61:158–65. https://doi.org/10.4111/icu.2020.61.2.158.
[50] Keller EX, Doizi S, Villa L, Traxer O. Which flexible ureteroscope is the best for upper tract urothelial carcinoma treatment? World J Urol 2019;37:2325–33. https://doi.org/10.1007/s00345-019-02675-0.
[51] Grinholtz D, Kamkoum H, Capretti C, Traxer O, Doizi S. Comparison of irrigation flows between different irrigation methods for flexible ureteroscopy: An in vitro study. Progres En Urol J Assoc Francaise Urol Soc Francaise Urol 2022:S1166-7087(21)00568-6. https://doi.org/10.1016/j.purol.2021.10.007.
[52] Sener TE, Cloutier J, Villa L, Marson F, Butticè S, Doizi S, et al. Can We Provide Low Intrarenal Pressures with Good Irrigation Flow by Decreasing the Size of Ureteral Access Sheaths? J Endourol 2016;30:49–55. https://doi.org/10.1089/end.2015.0387.
[53] De Coninck V, Keller EX, Rodríguez-Monsalve M, Audouin M, Doizi S, Traxer O. Systematic review of ureteral access sheaths: facts and myths. BJU Int 2018;122:959–69. https://doi.org/10.1111/bju.14389.
[54] Fukuhara H, Kurabayashi A, Furihata M, Setuda S, Takahashi K, Murakami K, et al. 5-aminolevulinic acid-mediated photodynamic diagnosis using fluorescence ureterorenoscopy for urinary upper tract urothelial carcinoma ∼Preliminary prospective single centre trial∼. Photodiagnosis Photodyn Ther 2020;29:101617. https://doi.org/10.1016/j.pdpdt.2019.101617.
[55] Traxer O, Geavlete B, de Medina SGD, Sibony M, Al-Qahtani SM. Narrow-band imaging digital flexible ureteroscopy in detection of upper urinary tract transitional-cell carcinoma: initial experience. J Endourol 2011;25:19–23. https://doi.org/10.1089/end.2009.0593.
[56] Emiliani E, Talso M, Baghdadi M, Barreiro A, Orosa A, Serviàn P, et al. Evaluation of the Spies TM modalities image quality. Int Braz J Urol Off J Braz Soc Urol 2017;43:476–80. https://doi.org/10.1590/S1677-5538.IBJU.2016.0324.
[57] Breda A, Territo A, Guttilla A, Sanguedolce F, Manfredi M, Quaresima L, et al. Correlation Between Confocal Laser Endomicroscopy (Cellvizio®) and Histological Grading of Upper Tract Urothelial Carcinoma: A Step Forward for a Better Selection of Patients Suitable for Conservative Management. Eur Urol Focus 2018;4:954–9. https://doi.org/10.1016/j.euf.2017.05.008.
[58] Colin P, Irani J, Drouin SJ, Shariat SF, Rouprêt M. Facteurs pronostiques des tumeurs de la voie excrétrice supérieure et impact sur la survie : une revue systématique pour le rapport annuel de l’Association française d’urologie. Progres En Urol J Assoc Francaise Urol Soc Francaise Urol 2014;24:1000–10. https://doi.org/10.1016/j.purol.2014.07.013.
[59] Rouprêt M, Colin P, Yates DR. A new proposal to risk stratify urothelial carcinomas of the upper urinary tract (UTUCs) in a predefinitive treatment setting: low-risk versus high-risk UTUCs. Eur Urol 2014;66:181–3. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2013.12.007.
[60] Margulis V, Shariat SF, Matin SF, Kamat AM, Zigeuner R, Kikuchi E, et al. Outcomes of radical nephroureterectomy: a series from the Upper Tract Urothelial Carcinoma Collaboration. Cancer 2009;115:1224–33. https://doi.org/10.1002/cncr.24135.
[61] Petros FG, Qiao W, Singla N, Clinton TN, Robyak H, Raman JD, et al. Preoperative multiplex nomogram for prediction of high-risk nonorgan-confined upper-tract urothelial carcinoma. Urol Oncol 2019;37:292.e1-292.e9. https://doi.org/10.1016/j.urolonc.2018.12.002.
[62] Yoshida T, Kobayashi T, Kawaura T, Miyake M, Ito K, Okuno H, et al. Development and external validation of a preoperative nomogram for predicting pathological locally advanced disease of clinically localized upper urinary tract carcinoma. Cancer Med 2020. https://doi.org/10.1002/cam4.2988.
[63] Seisen T, Colin P, Hupertan V, Yates DR, Xylinas E, Nison L, et al. Postoperative nomogram to predict cancer-specific survival after radical nephroureterectomy in patients with localised and/or locally advanced upper tract urothelial carcinoma without metastasis. BJU Int 2014;114:733–40. https://doi.org/10.1111/bju.12631.
[64] Petrelli F, Yasser Hussein MI, Vavassori I, Barni S. Prognostic Factors of Overall Survival in Upper Urinary Tract Carcinoma: A Systematic Review and Meta-analysis. Urology 2017;100:9–15. https://doi.org/10.1016/j.urology.2016.07.036.
[65] Rosiello G, Palumbo C, Knipper S, Pecoraro A, Luzzago S, Deuker M, et al. Contemporary conditional cancer-specific survival after radical nephroureterectomy in patients with nonmetastatic urothelial carcinoma of upper urinary tract. J Surg Oncol 2020;121:1154–61. https://doi.org/10.1002/jso.25877.
[66] Zeng S, Dai L, Yang J, Gao X, Yu X, Ren Q, et al. Development and external validation of a nomogram predicting prognosis of upper tract urothelial carcinoma after radical nephroureterectomy. Urol Oncol 2019;37:290.e17-290.e24. https://doi.org/10.1016/j.urolonc.2018.12.027.
[67] Yates DR, Hupertan V, Colin P, Ouzzane A, Descazeaud A, Long JA, et al. Cancer-specific survival after radical nephroureterectomy for upper urinary tract urothelial carcinoma: proposal and multi-institutional validation of a post-operative nomogram. Br J Cancer 2012;106:1083–8. https://doi.org/10.1038/bjc.2012.64.
[68] Ku JH, Moon KC, Jung JH, Jeong SH, Kwak C, Kim HH. External validation of an online nomogram in patients undergoing radical nephroureterectomy for upper urinary tract urothelial carcinoma. Br J Cancer 2013;109:1130–6. https://doi.org/10.1038/bjc.2013.462.
[69] Xylinas E, Kluth L, Passoni N, Trinh Q-D, Rieken M, Lee RK, et al. Prediction of intravesical recurrence after radical nephroureterectomy: development of a clinical decision-making tool. Eur Urol 2014;65:650–8. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2013.09.003.
[70] Heidenreich A, Albers P, Classen J, Graefen M, Gschwend J, Kotzerke J, et al. Imaging studies in metastatic urogenital cancer patients undergoing systemic therapy: recommendations of a multidisciplinary consensus meeting of the Association of Urological Oncology of the German Cancer Society. Urol Int 2010;85:1–10. https://doi.org/10.1159/000318985.
[71] Tanaka H, Yoshida S, Komai Y, Sakai Y, Urakami S, Yuasa T, et al. Clinical Value of 18F-Fluorodeoxyglucose Positron Emission Tomography/Computed Tomography in Upper Tract Urothelial Carcinoma: Impact on Detection of Metastases and Patient Management. Urol Int 2016;96:65–72. https://doi.org/10.1159/000381269.
[72] Kitajima K, Yamamoto S, Fukushima K, Yamakado K, Katsuura T, Igarashi Y, et al. FDG-PET/CT as a post-treatment restaging tool in urothelial carcinoma: Comparison with contrast-enhanced CT. Eur J Radiol 2016;85:593–8. https://doi.org/10.1016/j.ejrad.2015.12.017.
[73] Zattoni F, Evangelista L, Guttilla A, Zattoni F. Radiolabelled choline and FDG PET/CT: two alternatives for the assessment of lymph node metastases in patients with upper urinary tract urothelial carcinoma. Eur J Nucl Med Mol Imaging 2016;43:576–7. https://doi.org/10.1007/s00259-015-3266-4.
[74] Seisen T, Peyronnet B, Dominguez-Escrig JL, Bruins HM, Yuan CY, Babjuk M, et al. Oncologic Outcomes of Kidney-sparing Surgery Versus Radical Nephroureterectomy for Upper Tract Urothelial Carcinoma: A Systematic Review by the EAU Non-muscle Invasive Bladder Cancer Guidelines Panel. Eur Urol 2016;70:1052–68. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2016.07.014.
[75] Haddad M, Cloutier J, Cornu JN, Villa L, Terrasa J-B, Benbouzid S, et al. Immediate Nephroureterectomy or After Attempting Conservative Treatment, on Elective Indications, for Upper Urinary Tract Urothelial Carcinoma: Comparison of the Pathology Reports on a Retrospective Monocentric Study. J Endourol 2015;29:969–73. https://doi.org/10.1089/end.2015.0044.
[76] Villa L, Cloutier J, Letendre J, Ploumidis A, Salonia A, Cornu J-N, et al. Early repeated ureteroscopy within 6-8 weeks after a primary endoscopic treatment in patients with upper tract urothelial cell carcinoma: preliminary findings. World J Urol 2016;34:1201–6. https://doi.org/10.1007/s00345-015-1753-7.
[77] Wen J, Ji ZG, Li HZ. Treatment of upper tract urothelial carcinoma with ureteroscopy and thulium laser: a retrospective single center study. BMC Cancer 2018;18:196. https://doi.org/10.1186/s12885-018-4118-y.
[78] Defidio L, Antonucci M, De Dominicis M, Fuchs G, Patel A. Thulium-Holmium:YAG Duo Laser in Conservative Upper Tract Urothelial Cancer Treatment: 13 Years Experience from a Tertiary National Referral Center. J Endourol 2019;33:902–8. https://doi.org/10.1089/end.2019.0308.
[79] Pignot G, Colin P, Rouprêt M, Traxer O. Traitement conservateur des tumeurs de la voie excrétrices supérieure : revue de littérature systématique pour le rapport scientifique annuel de l’Association française d’urologie. Progres En Urol J Assoc Francaise Urol Soc Francaise Urol 2014;24:1011–20. https://doi.org/10.1016/j.purol.2014.07.007.
[80] Villa L, Cloutier J, Letendre J, Ploumidis A, Salonia A, Cornu J-N, et al. Early repeated ureteroscopy within 6-8 weeks after a primary endoscopic treatment in patients with upper tract urothelial cell carcinoma: preliminary findings. World J Urol 2016;34:1201–6. https://doi.org/10.1007/s00345-015-1753-7.
[81] Villa L, Haddad M, Capitanio U, Somani BK, Cloutier J, Doizi S, et al. Which Patients with Upper Tract Urothelial Carcinoma Can be Safely Treated with Flexible Ureteroscopy with Holmium:YAG Laser Photoablation? Long-Term Results from a High Volume Institution. J Urol 2018;199:66–73. https://doi.org/10.1016/j.juro.2017.07.088.
[82] Abrate A, Sessa F, Sebastianelli A, Preto M, Olivero A, Varca V, et al. Segmental resection of distal ureter with termino-terminal ureteric anastomosis vs bladder cuff removal and ureteric re-implantation for upper tract urothelial carcinoma: results of a multicentre study. BJU Int 2019;124:116–23. https://doi.org/10.1111/bju.14697.
[83] Palagonia E, Scarcella S, Dell’Atti L, Milanese G, Schatteman P, D’Hondt F, et al. Robot-assisted segmental ureterectomy with psoas hitch ureteral reimplantation: Oncological, functional and perioperative outcomes of case series of a single centre. Arch Ital Urol Androl Organo Uff Soc Ital Ecogr Urol E Nefrol 2021;93:101–6. https://doi.org/10.4081/aiua.2021.1.101.
[84] Kleinmann N, Matin SF, Pierorazio PM, Gore JL, Shabsigh A, Hu B, et al. Primary chemoablation of low-grade upper tract urothelial carcinoma using UGN-101, a mitomycin-containing reverse thermal gel (OLYMPUS): an open-label, single-arm, phase 3 trial. Lancet Oncol 2020;21:776–85. https://doi.org/10.1016/S1470-2045(20)30147-9.
[85] Matin SF, Pierorazio PM, Kleinmann N, Gore JL, Shabsigh A, Hu B, et al. Durability of Response to Primary Chemoablation of Low-Grade Upper Tract Urothelial Carcinoma Using UGN-101, a Mitomycin-Containing Reverse Thermal Gel: OLYMPUS Trial Final Report. J Urol 2022;207:779–88. https://doi.org/10.1097/JU.0000000000002350.
[86] Audenet F, Traxer O, Bensalah K, Rouprêt M. Upper urinary tract instillations in the treatment of urothelial carcinomas: a review of technical constraints and outcomes. World J Urol 2013;31:45–52. https://doi.org/10.1007/s00345-012-0949-3.
[87] Foerster B, D’Andrea D, Abufaraj M, Broenimann S, Karakiewicz PI, Rouprêt M, et al. Endocavitary treatment for upper tract urothelial carcinoma: A meta-analysis of the current literature. Urol Oncol 2019;37:430–6. https://doi.org/10.1016/j.urolonc.2019.02.004.
[88] Neuzillet Y, Colin P, Phé V, Shariat SF, Rouprêt M. Traitement chirurgical des tumeurs de la voie excrétrice supérieure par néphro-urétérectomie totale : état-de-l’art pour le rapport annuel de l’Association française d’urologie. Progres En Urol J Assoc Francaise Urol Soc Francaise Urol 2014;24:1021–9. https://doi.org/10.1016/j.purol.2014.07.008.
[89] Yamashita S, Ito A, Mitsuzuka K, Ioritani N, Ishidoya S, Ikeda Y, et al. Efficacy of early ureteral ligation on prevention of intravesical recurrence after radical nephroureterectomy for upper urinary tract urothelial carcinoma: a prospective single-arm multicenter clinical trial. Jpn J Clin Oncol 2017;47:870–5. https://doi.org/10.1093/jjco/hyx085.
[90] Peyronnet B, Seisen T, Dominguez-Escrig J-L, Bruins HM, Yuan CY, Lam T, et al. Oncological Outcomes of Laparoscopic Nephroureterectomy Versus Open Radical Nephroureterectomy for Upper Tract Urothelial Carcinoma: An European Association of Urology Guidelines Systematic Review. Eur Urol Focus 2019;5:205–23. https://doi.org/10.1016/j.euf.2017.10.003.
[91] Hanna N, Sun M, Trinh Q-D, Hansen J, Bianchi M, Montorsi F, et al. Propensity-score-matched comparison of perioperative outcomes between open and laparoscopic nephroureterectomy: a national series. Eur Urol 2012;61:715–21. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2011.12.026.
[92] Kim HS, Ku JH, Jeong CW, Kwak C, Kim HH. Laparoscopic radical nephroureterectomy is associated with worse survival outcomes than open radical nephroureterectomy in patients with locally advanced upper tract urothelial carcinoma. World J Urol 2016;34:859–69. https://doi.org/10.1007/s00345-015-1712-3.
[93] Simone G, Papalia R, Guaglianone S, Ferriero M, Leonardo C, Forastiere E, et al. Laparoscopic versus open nephroureterectomy: perioperative and oncologic outcomes from a randomised prospective study. Eur Urol 2009;56:520–6. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2009.06.013.
[94] Veccia A, Antonelli A, Francavilla S, Simeone C, Guruli G, Zargar H, et al. Robotic versus other nephroureterectomy techniques: a systematic review and meta-analysis of over 87,000 cases. World J Urol 2020;38:845–52. https://doi.org/10.1007/s00345-019-03020-1.
[95] Zeuschner P, Vollmer SG, Linxweiler J, Wagenpfeil G, Wagenpfeil S, Saar M, et al. Robot-assisted versus open radical nephroureterectomy for urothelial carcinoma of the upper urinary tract: A retrospective cohort study across ten years. Surg Oncol 2021;38:101607. https://doi.org/10.1016/j.suronc.2021.101607.
[96] Veccia A, Carbonara U, Djaladat H, Mehazin R, Eun DD, Reese AC, et al. Robotic vs Laparoscopic Nephroureterectomy for Upper Tract Urothelial Carcinoma: A Multicenter Propensity-Score Matched Pair “tetrafecta” Analysis (ROBUUST Collaborative Group). J Endourol 2022. https://doi.org/10.1089/end.2021.0587.
[97] Zlotta AR. Should urologists always perform a bladder cuff resection during nephroureterectomy, and which method should they use? Eur Urol 2010;57:970–2. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2010.01.043.
[98] Xylinas E, Rink M, Cha EK, Clozel T, Lee RK, Fajkovic H, et al. Impact of distal ureter management on oncologic outcomes following radical nephroureterectomy for upper tract urothelial carcinoma. Eur Urol 2014;65:210–7. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2012.04.052.
[99] Veccia A, Carbonara U, Derweesh I, Mehrazin R, Porter J, Abdollah F, et al. Single-stage Xi® robotic radical nephroureterectomy for upper tract urothelial carcinoma: surgical technique and outcomes. Minerva Urol Nephrol 2022;74:233–41. https://doi.org/10.23736/S2724-6051.21.04247-8.
[100] Seisen T, Shariat SF, Cussenot O, Peyronnet B, Renard-Penna R, Colin P, et al. Contemporary role of lymph node dissection at the time of radical nephroureterectomy for upper tract urothelial carcinoma. World J Urol 2017;35:535–48. https://doi.org/10.1007/s00345-016-1764-z.
[101] Dominguez-Escrig JL, Peyronnet B, Seisen T, Bruins HM, Yuan CY, Babjuk M, et al. Potential Benefit of Lymph Node Dissection During Radical Nephroureterectomy for Upper Tract Urothelial Carcinoma: A Systematic Review by the European Association of Urology Guidelines Panel on Non-muscle-invasive Bladder Cancer. Eur Urol Focus 2019;5:224–41. https://doi.org/10.1016/j.euf.2017.09.015.
[102] Kondo T, Tanabe K. Role of lymphadenectomy in the management of urothelial carcinoma of the bladder and the upper urinary tract. Int J Urol Off J Jpn Urol Assoc 2012;19:710–21. https://doi.org/10.1111/j.1442-2042.2012.03009.x.
[103] Matin SF, Sfakianos JP, Espiritu PN, Coleman JA, Spiess PE. Patterns of Lymphatic Metastases in Upper Tract Urothelial Carcinoma and Proposed Dissection Templates. J Urol 2015;194:1567–74. https://doi.org/10.1016/j.juro.2015.06.077.
[104] van der Poel HG, Antonini N, van Tinteren H, Horenblas S. Upper urinary tract cancer: location is correlated with prognosis. Eur Urol 2005;48:438–44. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2005.03.009.
[105] Bin X, Roy OP, Ghiraldi E, Manglik N, Liang T, Vira M, et al. Impact of tumour location and surgical approach on recurrence-free and cancer-specific survival analysis in patients with ureteric tumours. BJU Int 2012;110:E514-519. https://doi.org/10.1111/j.1464-410X.2012.11199.x.
[106] Tachibana S, Takeuchi M, Uehara Y. The architecture of the musculature of the guinea-pig ureter as examined by scanning electron microscopy. J Urol 1985;134:582–6. https://doi.org/10.1016/s0022-5347(17)47305-8.
[107] Fang D, Seisen T, Yang K, Liu P, Fan X, Singla N, et al. A systematic review and meta-analysis of oncological and renal function outcomes obtained after segmental ureterectomy versus radical nephroureterectomy for upper tract urothelial carcinoma. Eur J Surg Oncol J Eur Soc Surg Oncol Br Assoc Surg Oncol 2016;42:1625–35. https://doi.org/10.1016/j.ejso.2016.08.008.
[108] Veccia A, Antonelli A, Checcucci E, Falagario U, Carrieri G, Guruli G, et al. Segmental Ureterectomy for Upper Tract Urothelial Carcinoma: A Systematic Review and Meta-analysis of Comparative Studies. Clin Genitourin Cancer 2020;18:e10–20. https://doi.org/10.1016/j.clgc.2019.10.015.
[109] Xylinas E, Rink M, Margulis V, Clozel T, Lee RK, Comploj E, et al. Impact of renal function on eligibility for chemotherapy and survival in patients who have undergone radical nephro-ureterectomy. BJU Int 2013;112:453–61. https://doi.org/10.1111/j.1464-410X.2012.11649.x.
[110] Leow JJ, Chong YL, Chang SL, Valderrama BP, Powles T, Bellmunt J. Neoadjuvant and Adjuvant Chemotherapy for Upper Tract Urothelial Carcinoma: A 2020 Systematic Review and Meta-analysis, and Future Perspectives on Systemic Therapy. Eur Urol 2021;79:635–54. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2020.07.003.
[111] Margulis V, Puligandla M, Trabulsi EJ, Plimack ER, Kessler ER, Matin SF, et al. Phase II Trial of Neoadjuvant Systemic Chemotherapy Followed by Extirpative Surgery in Patients with High Grade Upper Tract Urothelial Carcinoma. J Urol 2020;203:690–8. https://doi.org/10.1097/JU.0000000000000644.
[112] Adibi M, McCormick B, Economides MP, Petros F, Xiao L, Guo C, et al. Five and Ten-Year Outcomes of Neoadjuvant Chemotherapy and Surgery for High-Risk Upper Tract Urothelial Carcinoma. Clin Genitourin Cancer 2022;20:176–82. https://doi.org/10.1016/j.clgc.2021.12.014.
[113] Necchi A, Martini A, Raggi D, Cucchiara V, Colecchia M, Lucianò R, et al. A feasibility study of preoperative pembrolizumab before radical nephroureterectomy in patients with high-risk, upper tract urothelial carcinoma: PURE-02. Urol Oncol 2022;40:10.e1-10.e6. https://doi.org/10.1016/j.urolonc.2021.05.014.
[114] O’Brien T, Ray E, Singh R, Coker B, Beard R, British Association of Urological Surgeons Section of Oncology. Prevention of bladder tumours after nephroureterectomy for primary upper urinary tract urothelial carcinoma: a prospective, multicentre, randomised clinical trial of a single postoperative intravesical dose of mitomycin C (the ODMIT-C Trial). Eur Urol 2011;60:703–10. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2011.05.064.
[115] Ito A, Shintaku I, Satoh M, Ioritani N, Aizawa M, Tochigi T, et al. Prospective randomized phase II trial of a single early intravesical instillation of pirarubicin (THP) in the prevention of bladder recurrence after nephroureterectomy for upper urinary tract urothelial carcinoma: the THP Monotherapy Study Group Trial. J Clin Oncol Off J Am Soc Clin Oncol 2013;31:1422–7. https://doi.org/10.1200/JCO.2012.45.2128.
[116] Seisen T, Krasnow RE, Bellmunt J, Rouprêt M, Leow JJ, Lipsitz SR, et al. Effectiveness of Adjuvant Chemotherapy After Radical Nephroureterectomy for Locally Advanced and/or Positive Regional Lymph Node Upper Tract Urothelial Carcinoma. J Clin Oncol Off J Am Soc Clin Oncol 2017;35:852–60. https://doi.org/10.1200/JCO.2016.69.4141.
[117] Birtle A, Johnson M, Chester J, Jones R, Dolling D, Bryan RT, et al. Adjuvant chemotherapy in upper tract urothelial carcinoma (the POUT trial): a phase 3, open-label, randomised controlled trial. Lancet Lond Engl 2020;395:1268–77. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(20)30415-3.
[118] Bellmunt J, Hussain M, Gschwend JE, Albers P, Oudard S, Castellano D, et al. Adjuvant atezolizumab versus observation in muscle-invasive urothelial carcinoma (IMvigor010): a multicentre, open-label, randomised, phase 3 trial. Lancet Oncol 2021;22:525–37. https://doi.org/10.1016/S1470-2045(21)00004-8.
[119] Bajorin DF, Witjes JA, Gschwend JE, Schenker M, Valderrama BP, Tomita Y, et al. Adjuvant Nivolumab versus Placebo in Muscle-Invasive Urothelial Carcinoma. N Engl J Med 2021;384:2102–14. https://doi.org/10.1056/NEJMoa2034442.
[120] Gao RW, Tollefson MK, Thompson RH, Potretzke AM, Quevedo FJ, Choo R, et al. Predictors of Locoregional Recurrence and Delineation of Adjuvant Radiation Therapy Fields for Patients With Upper Tract Urothelial Carcinoma Receiving Nephroureterectomy. Pract Radiat Oncol 2021;11:e468–76. https://doi.org/10.1016/j.prro.2021.02.005.
[121] Hahn AW, Giri S, Pathak R, Bhatt VR, Martin MG. Effect of Adjuvant Radiotherapy on Survival in Patients with Locoregional Urothelial Malignancies of the Upper Urinary Tract. Anticancer Res 2016;36:4051–5.
[122] Kitamura H, Igarashi M, Tanaka T, Shindo T, Masumori N, Tamakawa M, et al. A role for preoperative systemic chemotherapy in node-positive upper tract urothelial carcinoma treated with radical nephroureterectomy. Jpn J Clin Oncol 2012;42:1192–6. https://doi.org/10.1093/jjco/hys166.
[123] Kobayashi K, Saito T, Kitamura Y, Bilim V, Toba T, Kawasaki T, et al. Effect of preoperative chemotherapy on survival of patients with upper urinary tract urothelial carcinoma clinically involving regional lymph nodes. Int J Urol Off J Jpn Urol Assoc 2016;23:153–8. https://doi.org/10.1111/iju.13010.
[124] Hosogoe S, Hatakeyama S, Kusaka A, Hamano I, Iwamura H, Fujita N, et al. Platinum-based Neoadjuvant Chemotherapy Improves Oncological Outcomes in Patients with Locally Advanced Upper Tract Urothelial Carcinoma. Eur Urol Focus 2018;4:946–53. https://doi.org/10.1016/j.euf.2017.03.013.
[125] Chakiryan N, Martinez A, Gao L, Liu J-J, Amling C, Garzotto M, et al. Optimizing the Sequence of Chemotherapy for Upper Tract Urothelial Carcinoma with Clinically Positive Regional Lymph Nodes. J Urol 2019;202:76–82. https://doi.org/10.1097/JU.0000000000000172.
[126] Moschini M, Shariat SF, Rouprêt M, De Santis M, Bellmunt J, Sternberg CN, et al. Impact of Primary Tumor Location on Survival from the European Organization for the Research and Treatment of Cancer Advanced Urothelial Cancer Studies. J Urol 2018;199:1149–57. https://doi.org/10.1016/j.juro.2017.11.068.
[127] Powles T, Park SH, Voog E, Caserta C, Valderrama BP, Gurney H, et al. Avelumab Maintenance Therapy for Advanced or Metastatic Urothelial Carcinoma. N Engl J Med 2020;383:1218–30. https://doi.org/10.1056/NEJMoa2002788.
[128] Balar AV, Galsky MD, Rosenberg JE, Powles T, Petrylak DP, Bellmunt J, et al. Atezolizumab as first-line treatment in cisplatin-ineligible patients with locally advanced and metastatic urothelial carcinoma: a single-arm, multicentre, phase 2 trial. Lancet Lond Engl 2017;389:67–76. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(16)32455-2.
[129] Balar AV, Castellano D, O’Donnell PH, Grivas P, Vuky J, Powles T, et al. First-line pembrolizumab in cisplatin-ineligible patients with locally advanced and unresectable or metastatic urothelial cancer (KEYNOTE-052): a multicentre, single-arm, phase 2 study. Lancet Oncol 2017;18:1483–92. https://doi.org/10.1016/S1470-2045(17)30616-2.
[130] Seisen T, Jindal T, Karabon P, Sood A, Bellmunt J, Rouprêt M, et al. Efficacy of Systemic Chemotherapy Plus Radical Nephroureterectomy for Metastatic Upper Tract Urothelial Carcinoma. Eur Urol 2017;71:714–8. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2016.11.012.
[131] Moschini M, Xylinas E, Zamboni S, Mattei A, Niegisch G, Yu EY, et al. Efficacy of Surgery in the Primary Tumor Site for Metastatic Urothelial Cancer: Analysis of an International, Multicenter, Multidisciplinary Database. Eur Urol Oncol 2020;3:94–101. https://doi.org/10.1016/j.euo.2019.06.014.
[132] Bellmunt J, de Wit R, Vaughn DJ, Fradet Y, Lee J-L, Fong L, et al. Pembrolizumab as Second-Line Therapy for Advanced Urothelial Carcinoma. N Engl J Med 2017;376:1015–26. https://doi.org/10.1056/NEJMoa1613683.
[133] Powles T, Durán I, van der Heijden MS, Loriot Y, Vogelzang NJ, De Giorgi U, et al. Atezolizumab versus chemotherapy in patients with platinum-treated locally advanced or metastatic urothelial carcinoma (IMvigor211): a multicentre, open-label, phase 3 randomised controlled trial. Lancet Lond Engl 2018;391:748–57. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(17)33297-X.
[134] Loriot Y, Necchi A, Park SH, Garcia-Donas J, Huddart R, Burgess E, et al. Erdafitinib in Locally Advanced or Metastatic Urothelial Carcinoma. N Engl J Med 2019;381:338–48. https://doi.org/10.1056/NEJMoa1817323.
[135] Powles T, Rosenberg JE, Sonpavde GP, Loriot Y, Durán I, Lee J-L, et al. Enfortumab Vedotin in Previously Treated Advanced Urothelial Carcinoma. N Engl J Med 2021;384:1125–35. https://doi.org/10.1056/NEJMoa2035807.
[136] Colin P, Neuzillet Y, Pignot G, Rouprêt M, Comperat E, Larré S, et al. Surveillance des carcinomes urothéliaux : revue du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie. Prog En Urol J Assoc Fr Urol Société Fr Urol 2015;25:616–24. https://doi.org/10.1016/j.purol.2015.05.012.
[137] Ploussard G, Xylinas E, Lotan Y, Novara G, Margulis V, Rouprêt M, et al. Conditional survival after radical nephroureterectomy for upper tract carcinoma. Eur Urol 2015;67:803–12. https://doi.org/10.1016/j.eururo.2014.08.003.
[138] Martini A, Lonati C, Nocera L, Fallara G, Raggi D, Herout R, et al. Oncologic Surveillance After Radical Nephroureterectomy for High-risk Upper Tract Urothelial Carcinoma. Eur Urol Oncol 2022:S2588-9311(22)00061-X. https://doi.org/10.1016/j.euo.2022.04.003.
TABLEAUX DE RECOMMANDATIONS
TABLEAU DE RECOMMANDATION 1.
RECOMMANDATIONS POUR LE DEPISTAGE DU SYNDROME DE LYNCH |
|
Utiliser en routine les critères d’Amsterdam pour dépister les TVES héréditaires |
Forte |
Rechercher une perte d’expression des gènes du système MMR en immuno-histochimie sur la tumeur à chaque fois que cela est possible |
Faible |
Rechercher une mutation constitutionnelle d’un des gènes associés en cas de suspicion clinique de syndrome de Lynch |
Forte |
TABLEAU DE RECOMMANDATION 2.
RECOMMANDATIONS POUR LE DIAGNOSTIC PREOPERATOIRE DES TVES |
|
Faire une cytologie urinaire (idéalement in situ) et rapporter ses résultats selon la classification de Paris 2022 |
Forte |
Faire une cystoscopie pour éliminer toute localisation vésicale concomitante |
Forte |
Prescrire une uro-TDM pour le bilan locorégional des TVES |
Forte |
Faire une uro-IRM en cas de contre-indication à l’uro-TDM |
Forte |
Faire une urétérorénoscopie souple avec biopsies en cas de cytologie positive sans lésion visible en cystoscopie et uro-TDM, de doute diagnostique ou de possibilité de traitement conservateur |
Forte |
Faire une urétéropyélographie rétrograde en l’absence d’imagerie de coupe des VES de qualité suffisante |
Faible |
TABLEAU DE RECOMMANDATION 3.
RECOMMANDATIONS POUR LE TRAITEMENT DES TVES DE BAS RISQUE |
|
Approche endoscopique |
|
Faire un traitement conservateur pour toute TVES de faible risque à la condition que le patient soit informé et accepte la surveillance stricte |
Forte |
Faire une photovaporisation laser au cours du traitement conservateur endoscopique |
Forte |
Préférer l’urétérorénoscopie souple à l’urétéroscopie rigide (exhaustivité de l’exploration) |
Forte |
Proposer un « second look » après traitement endoscopique pour s’assurer de l’absence de tumeur résiduelle |
Faible |
Proposer une approche percutanée en cas de TVES à faible risque inaccessible à l’urétéroscopie |
Faible |
Urétérectomie |
|
Faire une urétérectomie distale avec réimplantation vésicale en cas de tumeur l’uretère pelvien non accessible à l’endoscopie |
Forte |
Faire une résection segmentaire avec urétéro-urétérostomie en cas de tumeur de l’uretère iliaque ou lombaire non accessible à l’endoscopie |
Faible |
TABLEAU DE RECOMMANDATION 4.
RECOMMANDATIONS POUR LE TRAITEMENT DES TVES DE HAUT RISQUE |
|
Réaliser une nephro-urétérectomie comme traitement de référence des TVES à haut risque indépendamment de la localisation |
Forte |
Discuter la possibilité d’ une urétérectomie terminale avec réimplantation urétéro-vésicale dans certains cas de TVES à haut risque |
Faible |
Points techniques peropératoires de la NUT : |
|
Réaliser une ligature première de l’uretère sous le niveau de la tumeur |
Faible |
Réaliser une voie d’abord ouverte en cas de TVES localement avancée |
Faible |
Réaliser une collerette vésicale emportant la portion intra murale de l’uretère et le méat urétéral |
Forte |
Réaliser un curage ganglionnaire en cas de suspicion de TVES infiltrante sur le bilan préopératoire |
Forte |
Traitements periopératoires : |
|
Proposer une instillation intra-vésicale de Mitomycine C après NUT |
Forte |
Proposer une chimiothérapie adjuvante à base de sels de platine après NUT en cas de TVES ≥pT2 et/ou pN+ |
Forte |
TABLEAU DE RECOMMANDATION 5.
RECOMMANDATIONS POUR LE TRAITEMENT DES TVES LOCALEMENT AVANCEES OU METASTATIQUES |
|
Réaliser une chimiothérapie d’induction éventuellement suivie d’une NUT avec curage chez les patients répondeurs pour la prise en charge des TVES localement avancée ou cN+. |
Faible |
Réaliser une chimiothérapie 1ere à base de sels de platine (4 à 6 cycles) en cas de TVES métastatique |
Forte |
Proposer une immunothérapie d’entretien par Avelumab en cas de TVES métastatique ayant bien répondu à une chimiothérapie de première ligne par sels de platine |
Forte |
Proposer une immunothérapie par Pembrolizumab en cas de progression après chimiothérapie par sels de platine |
Forte |
Figures
Figure 1 : Critères cliniques de suspicion d’une TVES héréditaire
Figure 2 : Classification TNM UIIC 2017 des TVES
Figure 3 : Algorithme de prise en charge des TVES localisées en fonction de la localisation.
Figure 4 : Algorithme de prise en charge des TVES localisées en fonction de la stratification du risque.
Figure 5: Proposition de zone de curages en fonction de la localisation tumorale et de son drainage lymphatique.
Tableaux
Tableau 1 : Conduite à tenir pratique en fonction du résultat de la cytologie urinaire.
Résultat de la cytologie |
Conduite à tenir |
Matériel non satisfaisant pour évaluation (préciser la cause) |
Faire pratiquer une nouvelle cytologie urinaire dans des meilleures conditions |
Cytologie négative pour le carcinome urothélial de haut grade |
Absence de modification de la prise en charge |
Présence de cellules urothéliales atypiques |
Eliminer une cause (infection p. ex polyomavirus, inflammation) et refaire pratiquer une cytologie urinaire dans 1 mois. |
Présence de cellules urothéliales suspectes de carcinome urothélial de haut grade |
Poursuite des investigations habituelles a la recherche d’une tumeur urothéliale |
Carcinome urothélial de haut grade |
|
Néoplasie urothéliale de bas grade* |
*, dans la classification de Paris actualisée en 2022, les néoplasie urothéliales de bas grade en cytologie sont un sous-groupe des cytologies négatives pour un carcinome urothélial de haut grade
Tableau 2 : Classification des TVES à bas et à haut risque.
TVES à faible risque |
|
Facteurs cliniques (tous les facteurs) |
Bas grade sur biopsie en URSS |
|
Cytologie négative pour un carcinome urothélial de haut grade |
|
Lésion non-infiltrante en imagerie |
|
Lésion unifocale < 2 cm |
|
Caractère potentiellement complet du traitement conservateur |
|
Suivi endoscopique et en imagerie possible et accepté par le patient |
TVES à haut risque |
|
Facteurs cliniques (au moins 1 facteur) |
Hydronéphrose (relatif) |
|
Haut grade sur biopsie en URSS |
|
Haut grade cytologique |
|
Lésion infiltrante en imagerie |
|
Lésions multifocales |
|
Echec du traitement conservateur |
|
Antécédent de tumeur vésicale de haut grade |
Tableau 3 : Conduite à tenir pour la surveillance après traitement d’une TVES
|
Imagerie |
Endoscopie |
Durée |
Après NUT |
uroTDM (+/- TDM thoracique) tous les 6 mois pendant 4 ans puis annuel |
Cystoscopie et cytologie tous les 3 mois pdt 1 an puis tous les 6 mois pendant 2 ans puis tous les ans |
>10 ans* |
Après traitement conservateur |
uroTDM à 3 et 6 mois puis tous les ans |
Cystoscopie et urétérorénoscopie avec cytologie in situ à 3 et 6 mois, puis cystoscopie tous les ans |
>5 ans |
*Possibilité d’intérompre le suivi plus tôt en l’absence d’antécédent de tumeur de vessie dans certains cas particuliers en fonction du pTNM, de l’âge et des comorbidités [138]
Auteurs
Yann NEUZILLET1, Thomas SEISEN2, Olivier TRAXER3, Yves ALLORY4, François AUDENET5, Priscilla LEON6, Yohann LORIOT7, Benjamin PRADÈRE8, Mathieu ROUMIGUIÉ9, Evanguelos XYLINAS10, Alexandra MASSON-LECOMTE 11, Morgan ROUPRET2.
- Service d’Urologie, hôpital Foch, Université Paris Saclay, Suresnes, France.
- Sorbonne Université, GRC 5 Predictive Onco-Uro, AP-HP, Urologie, Hôpital Pitié-Salpetrière, F-75013 PARIS, France
- Sorbonne Université, GRC#20 Lithiase Urinaire et EndoUrologie, AP-HP, Urologie, Hôpital Tenon, F-75020 Paris, France
- Service d’Anatomopathologie, Institut Curie, Université Paris Saclay, Saint-Cloud, France
- Service d’Urologie, Hôpital Européen Georges Pompidou AP-HP Centre, Université Paris Cité, Paris, France
- Service d’Urologie, clinique Pasteur, Royan, France
- Service d’Oncologie Médicale, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France
- Service d’Urologie UROSUD, Clinique Croix Du Sud, 31130 Quint-Fonsegrives, France
- Service d’Urologie, CHU de Toulouse, UPS, Université de Toulouse, Toulouse, France
- Service d’Urologie, Hôpital Bichat-Claude Bernard AP-HP, Université Paris Cité, Paris, France
- Service d’Urologie, Hôpital Saint-Louis AP-HP, Université Paris Cité, France
Auteur correspondant*:
Pr. Yann NEUZILLET
Service d’Urologie, hôpital Foch
Université de Paris Saclay
40 rue Worth, Suresnes, France
Nombre de mots : résumé (211); manuscrit (6073)