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    Numéro 12- Volume 22- pp. 671-740 (Octobre 2012)

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    • Place de l’hypofractionnement dans la radiothérapie des cancers de la prostate : revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      La radiothérapie des cancers de la prostate a permis, ces dernières années, une alternative à la prostatectomie radicale dans certains cas de cancers localisés, en plus de s’être imposée comme traitement de choix dans les cancers localement avancés, et ceux du sujet âgé. La durée d’un traitement conventionnel de radiothérapie prostatique s’étale sur sept à huit semaines, à raison de quatre à cinq séances par semaine, en ajoutant un temps de préparation d’environ une semaine.

      Matériel et méthode

      Une revue systématique de la littérature scientifique a été réalisée à partir de Pubmed, ainsi qu’une revue exhaustive des études randomisées rapportées lors des congrès internationaux, permettant l’analyse des nombreux schémas thérapeutiques alternatifs à cette radiothérapie conventionnelle, normofractionnée (c’est-à-dire délivrant des doses par séance entre 1,8 et 2,2 grays).

      Résultats

      Cinq essais randomisés rapportés depuis 2005, et plusieurs milliers de patients traités en radiothérapie stéréotaxique, ont soulevé de nombreuses questions scientifiques, par ces schémas de radiothérapie alternatifs hypofractionnés (une dose par fraction supérieure à 2,2 grays par séance), plus courts, et d’efficacité antitumorale potentiellement supérieure, avec des avantages pratiques de raccourcissement du temps global de l’irradiation.

      Conclusion

      Cette analyse de la littérature scientifique sur l’hypofractionnement en radiothérapie des cancers de prostate a pour but de colliger les preuves scientifiques dont on dispose. Il faudra attendre les résultats matures des futurs essais randomisés avant de modifier les pratiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place de l’hypofractionnement dans la radiothérapie des cancers de la prostate : revue de la littérature

      Summary
      Background

      Radiotherapy of prostate cancers, over the last few years, has been an alternative choice to radical prostatectomy in the case of localised cancers as well as being the preferred treatment in both advanced localised cancers and those of the elderly. A conventional course of prostate radiotherapy consisting of four to five sessions a week, lasts between 7 and 8 weeks plus about one week of preparation.

      Materials and methods

      A systematic review of the scientific literature based on Pubmed, along with an exhaustive review of randomised studies presented at international congresses, have made it possible to analyse the numerous therapeutic regimens available other than the conventional normofractioned one (i.e. with doses per session ranging between 1.8 and 2.2 grays).

      Results

      Five randomised trials reported since 2005, plus several thousand patients treated by stereotaxic radiotherapy, have given rise to numerous scientific questions; these alternative hypofractioned courses (dose per fraction higher than 2.2 grays) have a potentially enhanced antitumoral efficacity along with the practical advantages of a shortened duration of radiotherapy.

      Conclusion

      The aim of this analysis of the scientific literature on hypofractioning in prostate cancer radiotherapy is to gather all the scientific evidence we currently have at our disposal. Further mature results of future randomised trials will have to be examined before modifying current practice.

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    • Transplantation rénale et receveurs obèses : revue du comité de transplantation de l’Association française d’urologie

      Résumé
      Objectif

      Comparer les complications après transplantation rénale chez les patients obèses et non obèses.

      Méthode

      Une recherche bibliographique a été menée à partir de la base de données Medline et les mots clés utilisés ont été : obesity , body mass index , kidney transplantation , graft function , survival , wound complications , graft rejection , graft survival . Les études issues de revues à comité de lecture et incluant un effectif suffisant de patients obèses (n ≥20) ont été sélectionnées. De plus, en raison des modifications importantes des protocoles d’immunosuppression ainsi que des traitements prophylactiques anti-infectieux durant ces dernières décennies, nous avons limité notre recherche aux 15 dernières années. Au total, 76 articles ont été utilisés comme références bibliographiques.

      Résultats

      Les complications chirurgicales postopératoires infectieuses ou pariétales sont plus fréquentes chez les patients obèses. De même, on note plus de retard de reprise de fonction ainsi qu’une diminution de la survie à cinq ans du transplant. En revanche, il ne semble pas y avoir plus de rejet aigu. La survie du patient à cinq ans est quant-à elle, a priori, similaire entre les deux populations si une sélection attentive et notamment cardiaque des receveurs est réalisée avant inscription sur liste d’attente.

      Conclusions

      La transplantation rénale chez les patients obèses n’est pas une chirurgie facile et comporte plus de risque que la transplantation chez les receveurs non obèses. Ces patients demandent du temps pour pouvoir leur expliquer les complications supplémentaires qui pourront leur arriver au décours de la transplantation et nécessitent un bilan cardiaque régulier. En effet, un non-suivi strict de cette règle grève le pronostic vital de ces patients après la transplantation. Mais la survie des obèses est meilleure après transplantation que lorsqu’ils sont laissés en dialyse. Sortir systématiquement ces patients des listes d’attente de transplantation n’est donc pas éthique. L’instauration d’un protocole national de prise en charge de ces patients en fonction de leur IMC apparaît donc très intéressante pour en dégager des recommandations claires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Transplantation rénale et receveurs obèses : revue du comité de transplantation de l’Association française d’urologie

      Summary
      Introduction

      Transplantation Committee of the French Association of Urology (CTAFU) conducted a review of the complication of kidney transplantation in obese recipients.

      Material and methods

      A bibliographic research in French and English using Medline with the keywords “obesity”, “body mass index”, “kidney transplantation”, “graft function”, “survival”, “wound complications”, “graft rejection” and “graft survival” was performed. We limited the review for the last fifteen years because of the change in immunosuppressive treatment area. Only studies with more than 20 obese patients were selected.

      Results

      Wound or infectious postoperative complications and delayed graft function are more frequent in obese patients than in non-obese recipients. Similarly, transplant survival at 5 years is lower in obese patients. On the other hand, patient survival and acute rejection are the same between the two groups if recipient selection is carefully made, particularly with regard to heart complication.

      Conclusion

      Kidney transplantation in obese patients is not an easy surgery with known complication. Obese patients will take time before transplantation to explain all the risk and a regular heart follow-up is crucial if we don’t want to reduce patient survival. But obese survival is better if we proceed to kidney transplantation than if they stay on dialysis, arguing for a non-exclusion of the waiting list. So there is the need for a national study concerning obese patients on waiting list to enact future guidelines.

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    • Tumeur stromale prostatique à potentiel malin incertain (STUMP) : définition, anatomopathologie, pronostic et prise en charge

      Résumé

      Les tumeurs stromales prostatiques à potentiel malin incertain (STUMP) sont des tumeurs rares de la prostate d’origine mésenchymateuse, représentant avec les sarcomes 0,1 à 0,2 % de l’ensemble des néoplasies prostatiques. Ce type de tumeur nécessite néanmoins d’être individualisé afin de le différencier d’une hyperplasie bénigne ou d’un sarcome de la prostate. La prise en charge thérapeutique devra être faite en gardant à l’esprit le risque de dégénérescence vers une forme maligne. Bien qu’il n’existe pas de conduite à tenir codifiée, la prostatectomie radicale semble être le traitement de choix, ce d’autant plus que le patient est jeune ou qu’il s’agit d’une lésion étendue responsable d’un syndrome de masse.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tumeur stromale prostatique à potentiel malin incertain (STUMP) : définition, anatomopathologie, pronostic et prise en charge

      Summary

      Prostatic Stromal Tumors of Uncertain Malignant Potential (STUMP) are rare tumor of the prostate of mesenchymal origin, accounting, with sarcoma for 0.1–0.2% of all malignant prostatic tumours. They however require to be individualized, to differentiate it from a benign prostatic hyperplasia or a sarcoma of the prostate. The therapeutic management should be made keeping in mind the risk of degeneration towards a malignant shape. Although the appropriate treatment is unknown, radical prostatectomy seem to be the treatment of reference, especially for young patient or for extensive lesion.

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    • Cancer du rein de moins de 4 cm : traitement dans un centre de référence régional en cancérologie

      Résumé
      Objectif

      L’objectif était de décrire les caractéristiques cliniques orientant la thérapeutique des petites masses rénales de moins de 4cm vers une exérèse chirurgicale (tumorectomie ou néphrectomie totale) ou vers une technique ablative (radiofréquence) ou vers une surveillance dans un centre régional de référence en cancérologie.

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective de 2000 à 2010, incluant 253 patients consécutifs ayant une masse rénale suspecte de moins de 4cm. Les patients ayant une tumeur de moins de 3cm ont été comparés à ceux qui avaient une tumeur de 3 à 4cm. Une analyse des données cliniques, pathologiques, de la prise en charge et du suivi a été réalisée, en fonction du traitement fait (exérèse chirurgicale, radiofréquence ou surveillance).

      Résultats

      Un traitement chirurgical a été réalisé pour 214 patients (84,6 %), une radiofréquence pour 15 patients (5,9 %) et une surveillance pour 24 patients (9,5 %). La prise en charge thérapeutique des deux groupes de patients ayant une petite masse rénale (<3cm vs 3–4cm) étaient différente : l’orientation thérapeutique vers un traitement par radiofréquence ou une surveillance était plus fréquente chez un patient âgé de plus de 65ans ou de performance status (score ECOG) supérieur ou égal à 1 (p <0,05). La survie spécifique liée au cancer des deux groupes de patients était statistiquement comparable (87,5 % à cinq ans, avec un suivi moyen de 33mois, p =0,7). Les facteurs de risque de récidive indépendants étaient le grade de Fuhrman et la multifocalité, le statut métastatique (N1 ou M1). Les marges chirurgicales envahies n’étaient pas un facteur pronostique indépendant (p =0,6).

      Conclusion

      L’âge et l’état général des patients ayant une petite masse rénale de moins de 4cm étaient des caractéristiques orientant significativement la thérapeutique vers un traitement chirurgical, une radiofréquence ou une surveillance. L’utilisation d’échelles de morbidité gériatrique comme l’indice Charlson ou de Lee devrait permettre de mieux guider le choix thérapeutique des sujets âgés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer du rein de moins de 4 cm : traitement dans un centre de référence régional en cancérologie

      Summary
      Objectives

      To analyze the impact of preoperative clinical data that could influence the undertaking of small renal masses (size<4cm) and to direct patients towards surgery or observance or radiofrequency.

      Patients and methods

      From January 2000 to December 2010, 253 small renal masses were included in a retrospective study. Renal masses less than 3cm were compared to the 3 to 4cm masses. Clinical data, pathological data and follow-up was noted prospectively on the database and we analyzed it according to the treatment done (surgery, radiofrequency or observation).

      Results

      Surgical treatment, radiofrequency and observation were performed for 214 (86.4%), 15 (5.9%), and 24 (9.5%) patients respectively. The treatments of the patients differed in the two groups (<3cm vs. 3–4cm) and the appeal to radiofrequency and observation was more frequent for elder patients (>65years old) and for those whom performance status (ECOG status) greater or equal to 1. Cancer specific survival was not statistically different for the two groups (average: 87.5% after 5years, mean 33months follow-up, P =0.7). Independent risk factors of recurrence were Fuhrman grade, synchronous tumors, noddles invasion and metastatic progression. Positive surgical margins were not a risk factor of recurrence (P =0.6).

      Conclusion

      Age and performance status are the two main clinical data, which influence the treatment for patients with small renal masses. Radiofrequency and observation were undertaken more regularly for elder and altered ones. The use of scales as Charlson Index or Lee scale could help to choose more easily according to global morbidity and mortality.

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    • Faut-il envisager un traitement complémentaire après une colique néphrétique drainée par une sonde JJ ?

      Résumé
      Objectifs

      Déterminer si la mise en place d’une sonde JJ pour une colique néphrétique lithiasique compliquée (CNLC) peut suffire au traitement spécifique du calcul urétéral.

      Patients et méthodes

      Une étude rétrospective a été réalisée chez 95 patients, 39 femmes et 56 hommes d’âge moyen 46,4±17,2ans, ayant eu une sonde JJ pour CNLC entre 2005 et 2010. Après la prise en charge initiale, était prévue en hospitalisation l’ablation de la sonde sous anesthésie locale puis le lendemain une (TDM) abdomino-pelvienne et un traitement spécifique du calcul (lithotritie extracorporelle, urétéroscopie). Les paramètres suivant ont été étudiés pour déterminer leur rôle dans la persistance du calcul : âge, sexe, taille, siège, côté. Les valeurs qualitatives étaient comparées par un test de Chi2, les valeurs quantitatives par un test t de Student. Le seuil de significativité était p <0,05.

      Résultats

      Les patients ont été hospitalisés en moyenne 1,58±1,84 mois après l’épisode aigu. Les calculs mesuraient en moyenne 6,12±2,18mm. Chez 64,2 % des patients après l’ablation de la sonde il ne persistait plus de calcul. Les calculs expulsés mesuraient en moyenne 5,85±2,33mm et étaient localisés respectivement pour 77 %, 3 % et 20 % des cas dans l’uretère pelvien, iliaque et lombaire. Trente-quatre patients avaient nécessité un traitement complémentaire devant la persistance du calcul qui mesurait en moyenne 6,59±1,84mm et localisé pour respectivement 17,5 %, 5,8 % et 76,7 % des cas dans l’uretère pelvien, iliaque et lombaire.

      Conclusion

      Après la mise en place d’une sonde JJ pour CNLC, 64 % des patients n’avaient pas nécessité de traitement spécifique du calcul, ce taux atteignant 90 % lorsque le calcul était pelvien.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Faut-il envisager un traitement complémentaire après une colique néphrétique drainée par une sonde JJ ?

      Summary
      Purpose

      The aim of the study was to evaluate if only ureteral stent removing after complicated renal colic (RC) could prevent from complementary treatment (shock-wawe lithortripsy or ureteroscopy).

      Patients and methods

      Data from 95 patients, 39 women and 56 men, who had an ureteral stent for complicated RC from 2005 to 2010 were retrospectively collected. Mean age was 46.4±17.2 years. After the initial management, another hospitalization was organized where patients had ureteral stent removing under local anesthesia, then an abdominal CT-scan without injection and complementary treatment of ureteral stones (none or ESWL or ureteroscopy). Parameters studied were age, sex, stone size, location of calcul. Quantitative values were compared with Student’s t test. Qualitative values were compared with the Chi2. P <0.05 was considered statistically significant.

      Results

      Mean duration between the two hospitalizations were 1.58±1.84 months. Sixty-one patients (64.2%) had no more urolithiasis. In these patients, mean size of urolithiasis was 5.85±2.33mm. Location of urolithiasis in distal, mild and proximal ureter was 77%, 3% and 20% respectively. Thirty-four patients (35.8%) had persistant lithiasis after CT-scan. Location of stone in distal, mild and proximal ureter was 17.5%, 5.8% and 76.7% respectively.

      Conclusion

      After management of complicated renal colic by ureteral stent, 64% of patients had spontaneous elimination of stones after removing of ureteral stent, especially in women and pelvic ureter.

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    • Cystectomie totale pour cancer urothélial : impact pronostique de l’atteinte ganglionnaire et des marges chirurgicales positives

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’effet sur la survie des marges chirurgicales positives (R+) et des adénopathies métastatiques (pN+) pour des patients traités par cystectomie totale (CT) par laparotomie pour tumeur de vessie infiltrant le muscle (TVIM).

      Patients et méthodes

      Les dossiers de 242 patients consécutifs ayant eu une CT pour TVIM entre janvier 2005 et juin 2009 ont été revus. Les paramètres étudiés ont été : âge, PSAt, stade anatomo-pathologique (pT et pN), grade histologique de la pièce opératoire, nombre (nb) de ganglions (ggs) dans le curage, nb de ggs métastatiques (nb gg+), diamètre du gg+ le plus grand, densité ganglionnaire, nb de gg en rupture capsulaire, CIS associé, ADK de prostate associé, suivi, survies globale (SG) et spécifique (SS), date et cause du décès.

      Résultats

      Au total, 59 (24,4 %) patients étaient pN+ et 22 (9,1 %) avaient des marges chirurgicales positives (R+). L’existence de pN+ était significativement associée à des SG et SS plus péjoratives (p <0,003). De même, pour les patients R+ avec des taux de SG et SS à trois ans respectivement de 5 % et 25 % comparés à 35 % et 43,9 % si R− (p <0,001).

      Conclusion

      Le statut pN+ et/ou R+ sur les pièces de CT conférait un risque significatif et indépendant de SG et SS réduites chez les patients traités pour TVIM. Il en était de même pour la rupture capsulaire, la densité ganglionnaire supérieure ou égale à 0,10 et le nb de ggs dans le curage inférieur à 14 chez les patients pN+.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cystectomie totale pour cancer urothélial : impact pronostique de l’atteinte ganglionnaire et des marges chirurgicales positives

      Summary
      Purpose

      To assess the association of soft tissue surgical margins (STSM) and/or lymph node metatstasis (pN+) with characteristics and outcomes of patients treated with radical cystectomy (RC) for urothelial carcinoma of the bladder (UCB).

      Materials and methods

      We retrospectively collected the data of 242 patients treated with RC and pelvic lymphadenectomy for UCB between January 2005 and June 2009. Different parameters were studied: age, PSAt, pathological stage of cystectomy specimen (pT and pN), tumor grade, number (nb) of nodes (N) in lymphadenectomy, nb of metastatic nodes (nb N+), bigger diameter of N+, ganglionic density, nb of N with capsular ruptur, associated CIS, associated prostate cancer, follow-up, global and specific survival, date and etiology of death.

      Results

      Positive STSM were identified in 22 patients (9.1%) and lymph node metastasis in 59 (24.4%). pN+ status was significantly associated with lower global (GS) and specific survival (SS) (P <0.003). So was it for patients with positive STSM R+ with actuarial 3-year GS and SS respectively of 5% and 25% versus 35% and 43.9% no STSM (P <0.001).

      Conclusions

      Positive soft tissue surgical margin and/or lymph node metatstasis on cystectomy specimen is a strong predictor of GS and SS from urothelial carcinoma of the bladder. So it is for capsular rupture, ganglionic density greater or equal to 0.10 and nb of N in lymphadenectomy less than 14 for pN+ patients.

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    • Évolution de la prise en charge chirurgicale des pathologies prostatiques : analyse nationale du codage

      Résumé
      Introduction

      Les pathologies prostatiques sont fréquentes et occupent une place centrale dans la pratique urologique. Nous avons souhaité étudier l’évolution du nombre d’actes chirurgicaux au moyen données nationales du codage.

      Méthodes

      Nous avons analysé les actes de chirurgie de la prostate en distinguant secteur public et privé de 1997 à 2011 au moyen des données issues du serveur Internet de l’agence technique d’information sur l’hospitalisation (ATIH).

      Résultats

      Toutes interventions confondues, le nombre d’actes était supérieur dans le secteur privé (jusqu’à 70 %). Il est apparu une forte augmentation du nombre de prostatectomies réalisées avec +332 % entre 1997 et 2007 (plus de 27000 interventions) puis une diminution de 2007 à 2010 aboutissant donc à un effet de pic. L’essor de la laparoscopie a été constant de 2006 à 2011 de 35 jusqu’à 58 % de façon comparable entre privé et public. L’HIFU et la curiethérapie sont restées marginales. Le nombre de résections endoscopiques était stable entre 56000 et 60000 par an dont moins de 7 % pour cancer. Le nombre d’adénomectomies est en baisse régulière de 9832 à 7963 interventions par an.

      Conclusion

      Une évolution tout à fait notable dans le temps du nombre de prostatectomies radicales est apparue avec un effet de pic. La pénétration de la laparoscopie a augmenté progressivement. La résection endoscopique de prostate est restée stable alors que l’adénomectomie a diminué.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution de la prise en charge chirurgicale des pathologies prostatiques : analyse nationale du codage

      Summary
      Introduction

      Prostatic diseases are very important in urologist’s practice. We wanted to study evolution of prostatic procedures using French national coding database.

      Methods

      We searched the Agence Technique d’Information sur l’Hospitalisation (ATIH) web server for prostatic procedures between 1997 and 2011 for both private and public sectors.

      Results

      The procedures were more often performed in private sector (up to 70%). There was a sustained increase (+332%) of the number of prostatectomies between 1997 and 2007 (more than 27,000 procedures), followed by a slight decrease. There is a rising use of laparoscopic approach from 35% in 2006 up to 58% in 2011. The use of brachytherapy and HIFU was marginal. Transurethral resection of the prostate number was stable between 56,000 and 60,000 procedures a year (for cancer for less than 7%). Adenomectomies number decreased from 9832 to 7963 procedures a year.

      Conclusion

      The most noticeable data were upon prostatectomies number, with a peak effect in 2007. Laparoscopic procedures were more and more frequent. TURP number was stable, whereas adenomectomies number decreased.

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    • Biopsies prostatiques itératives suite à une première biopsie négative dans un contexte d’élévation de l’antigène spécifique de la prostate

      Résumé
      Introduction

      Un antigène spécifique de la prostate (PSA) élevé et une biopsie prostatique (BP) négative peut relever soit d’un faux négatif de la BP qui méconnaît un cancer de la prostate (CaP) soit d’un faux positif du PSA dont l’augmentation ne serait pas en rapport avec un CaP. L’objectif de cette étude était d’évaluer le rôle de biopsies itératives dans ce contexte.

      Méthodes

      Il s’agit d’une analyse rétrospective monocentrique d’une cohorte de patients ayant eu une première BP négative pour un PSA supérieur à 4ng/mL et au moins une BP supplémentaire. Ces cas ont été comparée à une population témoin constituée d’un groupe de patients biopsiés dans le même centre, dans la même période et ayant eu le diagnostic de CaP dès la première BP. Les comparaisons cas-témoins ont été faites à l’aide des tests de Mann-Whitney (valeurs quantitatives) et des tests de Fisher (valeurs qualitatives). Les analyses multivariées ont utilisé la régression logistique.

      Résultats

      Les 63 cas étaient significativement plus jeunes que les 75 témoins et avaient plus souvent un toucher rectal normal. Le volume prostatique était plus important chez les cas et leur premier PSA plus bas d’où une densité du PSA plus faible chez les cas. La proportion de PSA libre était significativement plus élevée chez les cas. Parmi les 63 cas, 17 (27 %) ont eu une BP positive lors de la deuxième (7/64), troisième (6/31), quatrième (3/9) et sixième (1/1) BP. Parmi ces 17 cas avec CaP, la longueur de cancer par carotte envahie et la longueur cumulée de cancer sur l’ensemble de la BP étaient plus petites que chez les témoins. Dans 76 % des cas, le score de Gleason chez les cas était de 6 ou moins.

      Conclusion

      Prés d’un quart des patients ayant une première BP négative et un PSA augmenté ont eu un diagnostic de CaP sur des biopsies itératives. Ce cancer découvert sur les BP itératives avait certaines caractéristiques de meilleur pronostic que ceux des témoins. Nous proposons un algorithme de prise en charge des patients avec PSA élevé et première BP négative en fonction de notre travail et de la littérature.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Biopsies prostatiques itératives suite à une première biopsie négative dans un contexte d’élévation de l’antigène spécifique de la prostate

      Summary
      Introduction

      An elevated PSA and a negative prostate biopsy (PB) can be a false negative PB that ignores a prostate cancer (PCa) or a false positive PSA not related to PCa. The objective of this study was to analyze a group of patients who had a negative first BP for a PSA superior to 4ng/mL and at least one additional PB and to compare these cases with controls who had the diagnosis PCa from the first PB.

      Methods

      Retrospective single-center study comparing patients with an elevated PSA and repeat biopsy following a first negative PB and patients with PCa diagnosed from the first PB.

      Results

      The 63 cases were younger than the 75 controls and had more often a normal digital rectal examination. Their prostate volume was larger and their number of PSA before the first PB lower: this corresponded to a lower PSA in the second (7/64), third (6/31), fourth (3/9) and sixth (1/1) PB. Among these cases with PCa, the length of core invaded by cancer and the total length of cancer of the entire PB were smaller than controls. In 76% of cases, the Gleason score among cases was 6 or less.

      Conclusion

      PCa discovered on repeat biopsy had features of better prognosis than those of controls. We propose an algorithm for management of patients with elevated PSA and negative first PB.

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    • Intérêt du lambeau de Martius (LM) dans l’incontinence urinaire d’effort (IUE) traitée par bandelettes sous-urétrales (BSU)

      Résumé
      But

      Étude d’une série de patientes traitées par bandelettes sous-urétrales (BSU) ayant bénéficié d’un lambeau de Martius (LM), pour complications ou à visée préventive, afin d’en déterminer l’intérêt et la morbidité.

      Patientes

      Onze patientes traitées par BSU pour incontinence urinaire d’effort (IUE), pour lesquelles nous avons décrit les types de BSU initiales, leurs complications, l’intervention comportant le LM et le suivi.

      Résultats

      Les indications de LM étaient : trois érosion vésicale par la BSU, une érosion urétrale, une fistule uro-vaginale, quatre pertes de substance de la paroi vaginale, une fibrose péri-urétrale et une utilisation préventive sur tissu irradié. Les complications ont été la douleur postopératoire transitoire et un abcès de la grande lèvre. Dans notre série, le LM n’a jamais corrigé l’IUE. La pose de BSU sur LM est faisable mais le réglage a été plus difficile.

      Conclusion

      Le LM a été efficace dans le traitement des complications des BSU ou en prévention de celles-ci avec une faible morbidité. Il a permis la repose de BSU ultérieure avec un ajustement plus délicat.

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      Intérêt du lambeau de Martius (LM) dans l’incontinence urinaire d’effort (IUE) traitée par bandelettes sous-urétrales (BSU)

      Summary
      Objective

      Study of a series of patients treated with suburethral tapes using the Martius flap technique, for complications or in a preventive way, in order to determine its interest and morbidity.

      Patients

      Eleven female patients treated by suburethral tapes for stress urinary incontinence, for which we described the type of tapes used, their complications, the procedure including Martius flap and the outcomes.

      Results

      Indications of the Martius flap were: three tapes through bladder neck, one through urethra, one uro-vaginal fistula, four loss of substance of the vaginal wall, one peri-urethral fibrosis and one preventive use on irradiated pelvis. Complications were transient postoperative pain and one abscess of the greater lip. In our series, the Martius flap never cured stress urinary incontinence. The placement of a suburethral tape on a Martius flap is feasible but the adjustment is more difficult.

      Conclusion

      The Martius flap is efficient in the treatment or prevention of suburethral tapes complications with low morbidity. It allows secondary placement of a suburethral tape with difficult adjustment.

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    • Cystoscopes souples : pratiques de désinfection et de surveillance microbiologique parmi les urologues français. Une enquête du comité d’infectiologie de l’AFU

      Résumé
      Introduction

      La désinfection des endoscopes souples thermosensibles est une activité très réglementée en France. En urologie, une désinfection de haut niveau est requise, la méthode de référence étant la désinfection par immersion dans un bain d’acide peracétique avec un rinçage terminal à l’eau stérile.

      Matériel et méthodes

      Un questionnaire adressé aux urologues français s’est fixé comme objectifs de faire le point, en 2011, sur les pratiques de prise en charge et de surveillance microbiologique de ces appareils.

      Résultats

      Les réponses de 78 établissements, correspondant à 317 urologues (soit un taux de réponse de 26 %) ont été analysées. La totalité de la procédure de désinfection était correcte dans 51,2 % des centres. La surveillance microbiologique était inexistante dans 16,6 % des cas, dans deux centres sur trois, des prélèvements étaient faits avant la mise en service d’un appareil neuf ou réparé.

      Conclusion

      Des améliorations doivent encore être réalisées, tant dans le processus de désinfection que dans la surveillance microbiologique. La place de méthodes alternatives (utilisation de gaines, stérilisation basse température) est discutée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cystoscopes souples : pratiques de désinfection et de surveillance microbiologique parmi les urologues français. Une enquête du comité d’infectiologie de l’AFU

      Summary
      Introduction

      According to the French regulatory authorities, the highest level of disinfection must be achieved for flexible cystoscopes, as they enter a sterile cavity, the current method being peracetic acid disinfection and sterile water terminal rinsing.

      Material and methods

      The concordance between regulations and the routine was researched using a self-administered questionnaire sent to all French urologists.

      Results

      Responses from 78 urology units, totalling 317 urologists (26% response rate) were analysed. As a whole, 51.2% of centers followed all recommendations on disinfection. There was no microbiological surveillance in 16.6% of centers, although microbiological tests were performed in two out of three centers before using a new endoscope or when returning from maintenance.

      Conclusion

      Improvements are needed, both in the disinfection process and the microbiological surveillance. Low temperature sterilization and the use of sterile disposable sheaths may represent an alternative.

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    • Mélanome métastatique aux voies excrétrices supérieures. À propos de trois cas et revue de la littérature

      Résumé

      Le mélanome est un cancer évoluant lentement avec des métastases apparaissant de façon ubiquitaire. Nous décrivons ici, à travers 45 cas de revue de la littérature enrichie par trois cas originaux, les métastases localisées aux voies excrétrices supérieures. Le diagnostic peut être fortuit ou à l’occasion de symptômes (douleur ou hématurie). Le traitement repose le plus souvent sur une néphro-uréterectomie. Même si les métastases de mélanome restent rares, il paraît important de les détecter précocement afin d’améliorer le pronostic de ces patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mélanome métastatique aux voies excrétrices supérieures. À propos de trois cas et revue de la littérature

      Summary

      Melanoma is a slowly growing malignancy, with potential distant metastasis at various sites. In this article, we reported three original cases of melanoma metastases in the upper urinary tract, and we achieved a literature review. Symptoms are inconstant and non-specific (pain or haematuria). Nephroureterectomy is performed in the majority of cases. Even if this metastatic location remains uncommon, it should be timely detected in order to allow an appropriate management and to improve the prognostic of melanoma.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2012, 12, 22, i

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