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    Numéro Supplément 1- Volume 20- pp. S1-S89 (Mars 2010)

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    • La vie d’une molécule, des essais à l’enregistrement : spécificité de l’oncologie

      Résumé

      La recherche et le développement pharmaceutique en France est un secteur économique important et dynamique qui place la France parmi les pays les plus investis dans la recherche. Cependant les contraintes économiques précipitent des changements majeurs dans cette industrie. Les coûts associés à la genèse d’un médicament, de sa découverte à sa commercialisation, sont de plus en plus importants et contraignent l’industrie à s’adapter. Nous exposons ici les motivations de l’industrie pharmaceutique en oncologie afin que les thérapeutes des cancers de l’appareil génito-urinaire, puissent appréhender au mieux la situation.

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      La vie d’une molécule, des essais à l’enregistrement : spécificité de l’oncologie

      Summary

      Pharmaceutical research and development in France is an important and dynamic economic sector that places France among the countries most involved in research. However, economic constraints have precipitated major changes in this industry. The costs associated with the genesis of a drug, from discovery to marketing, are increasing, forcing the industry to adapt. Here we discuss the motivations of the pharmaceutical industry in oncology so that the medico-surgical specialist of the cancers of the genito-urinary tract can best understand the situation.

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    • Diffusion métastatique, angiogenèse et métastasogenèse

      Résumé

      La diffusion métastatique est le fruit d’une cascade d’étapes progressives et bien structurées. L’angiogenèse, la transition épithélio-mésenchymateuse, la niche prémétastatique ou la signature moléculaire sont des concepts nouveaux qui participent à l’élaboration d’un processus irréversible échappant au contrôle de l’hôte. La possibilité de métastaser à tel ou tel organe pourrait s’expliquer par la théorie de « la graine et du sol » qui postule que les cellules tumorales (les graines) ne peuvent disséminer que sur un microenvironnement compatible et favorable (le sol). A l’opposé le concept de l’expression génétique métastatique qui est (ou n’est pas) présent dans la tumeur primitive va à l’encontre de la théorie classique de la sélection clonale.

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      Diffusion métastatique, angiogenèse et métastasogenèse

      Summary

      Metastatic diffusion is the result of a progressive, well structured and organized cascade of steps. The angiogenesis, the epithelial mesenchymal transition, the premetastatic niche or the metastatic signature theory are considered as new concepts which participate in an irreversible process which escapes from the host control. The capacity to colonize one organ and not another could be explained by the “seed and soil” theory which postulates that tumor cells (the seed) will only grow in an appropriate tissue microenvironment (the soil). At the opposite, the concept of a metastatic gene expression pattern which is (or is not) expressed in the primary tumor is in opposition with the classical clonal selection hypothesis.

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    • Avancées et synthèse des derniers congrès : ASCO-GU, EAU, AUA, ASCO concernant la prise en charge médicale du cancer du rein localement avancé ou métastatique

      Résumé

      Lors des derniers congrès d’urologie et d’oncologie les principaux sujets abordés ont été les avancés concernant l’évolution des données de survie dans le cancer du rein métastatique, dont la médiane est aujourd’hui aux alentours de 40 mois, les questions persistantes à propos du rôle de la néphrectomie, notamment l’accessibilité au traitement systémique des patient néphrectomisés et l’extirpabilité tumorale induite par les traitements systémique, l’apparition de nouveaux modèles pronostiques adaptés aux nouveaux standards thérapeutiques, et l’émergence de nouvelles drogues prometteuses notamment le pazopanib. Cet article détaille ces avancés.

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      Avancées et synthèse des derniers congrès : ASCO-GU, EAU, AUA, ASCO concernant la prise en charge médicale du cancer du rein localement avancé ou métastatique

      Summary

      During the recent congress of urology and oncology key topics discussed were the evolution of survival data in metastatic kidney cancer which median is now around 40 months, persistent questions about the role of nephrectomy, including access to the systemic treatment of nephrectomized patients and tumor resectability induced by systemic therapies, the emergence of new prognostic models which are adapted to new therapeutic standards, and the emergence of promising new drugs including pazopanib. This article describes these advances.

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    • Cancer du rein métastatique : bilan préthérapeutique, instauration et suivi d’un traitement anti-angiogénique. À propos d’un cas

      Résumé

      La mise en route d’un traitement anti-angiogénique justifie la réalisation d’un bilan préthérapeutique clinique et biologique et une surveillance régulière des effets secondaires propres à chaque molécule. En raison des effets sur la cicatrisation, un délai de 4 semaines après la chirurgie est recommandé avant la mise en route d’un traitement anti-angiogénique. La séquence optimale et la place d’un traitement anti-angiogénique néo-adjuvant reste à définir. En l’absence de données prospectives, la néphrectomie élargie reste indiquée en première intention dans la prise en charge du cancer du rein.

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      Cancer du rein métastatique : bilan préthérapeutique, instauration et suivi d’un traitement anti-angiogénique. À propos d’un cas

      Summary

      Antiangiogenic treatment initiation justifies a clinical and biological pretherapeutic assessment and a close follow-up of side effects according to each drug. Because of potential healing complications, a deadline of 4 weeks after surgery is recommended before starting antiangiogenic treatment. The optimal sequence and the potential role of neo-adjuvant therapies remain to define. In the absence of prospective data, nephrectomy is still recommended in renal cell carcinoma management

    • Risque hémorragique et anti-angiogéniques

      Prog Urol, 2010, Supplément 1, 20, S20

      Voir l'abstract Summary

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    • Risque hémorragique et anti-angiogéniques

      Résumé

      Les traitements anti-angiogéniques induisent une nécrose ischémique du tissu tumoral qui expose à un risque de complications hémorragiques. La fréquence de survenue et l’intensité des symptômes varient selon les molécules et selon les études. Le risque semble maximal avec les inhibiteurs des tyrosines kinases, notamment avec le sunitinib où la fréquence de survenue de complications hémorragiques est de l’ordre de 26%. Dans la plupart des cas, il s’agit d’évènements de grade 1 ou 2, les complications hémorragiques de grade 3 ou 4 restant rares. Les hémorragies intracérébrales restent peu fréquentes et semblent s’observer essentiellement chez les patients porteurs de métastases cérébrales. Le risque hémorragique semble favorisé par la survenue d’épisodes d’hypertension artérielle et par l’existence d’une thrombopénie concomitante. La gestion du risque hémorragique repose essentiellement sur des mesures préventives. Pour tout acte chirurgical, il est conseillé d’interrompre le traitement au moins 4 semaines avant et 4 semaines après, le risque étant davantage celui d’une mauvaise cicatrisation pariétale.

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      Risque hémorragique et anti-angiogéniques

      Summary

      Anti-angiogenic therapies induce an ischemic necrosis of tumoral tissue, which exposes to a risk of hemorrhagic complications. The frequency and the intensity of the symptoms may differ according to molecules and according to studies. The risk seems to be maximal with tyrosin kinase inhibitors, particularly with sunitinib, with 26% of hemorrhagic complications. In most cases, events are grade 1 or 2, severe adverse effects (grade 3 or 4) appear rarely. Intra-cerebral bleeding remains rare and seems to be observed essentially in case of cerebral metastases. The hemorrhagic risk seems to be correlated with arterial high blood pressure and concomitant thrombopenia.

      The management of hemorrhagic risk is essentially based on precautionary measures. For any surgical procedure, it is advised to interrupt the treatment at least 4 weeks before and 4 weeks later, in order to avoid parietal complications.

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    • Cancer du rein : quels sont les critères pour juger de l’échec d’un traitement anti-angiogénique ? À propos d’un cas

      Résumé

      Les critères d’échec d’un traitement anti-angiogénique devant faire envisager un changement de molécule sont encore difficiles à définir. Concernant l’évaluation de la réponse au traitement, si les critères RECIST semblent être limités, plusieurs autres outils d’évaluation (cliniques, radiologiques ou biologiques) peuvent être intéressants. C’est le cas de l’échographie de contraste, sous couvert d’une définition précise des paramètres à évaluer et d’une standardisation de la technique.

      La mauvaise tolérance clinique ne traduit pas forcément un échec du traitement. Elle doit être appréciée en tenant compte des effets secondaires les plus fréquents. La fatigue est constatée chez plus de 50% des patients; il faut cependant penser à éliminer une autre cause sous-jacente, notamment une hypothyroïdie iatrogène.

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      Cancer du rein : quels sont les critères pour juger de l’échec d’un traitement anti-angiogénique ? À propos d’un cas

      Summary

      Failure criteria of antiangiogenic treatment that must make envisage a change of molecule are still difficult to define. Concerning the evaluation of the response, if the RECIST criteria seem to be limited, several other tools of evaluation (clinical, radiological or biological tools) can be interesting. It is the case of contrast-enhanced ultra-sonography, but a precise definition of functional parameters should be defined and a standardization of the technique is necessary.

      Side effects do not translate necessarily a treatment failure. They must be estimated by taking into account the frequency of some of symptoms. Asthenia is noticed in more than 50% of the patients ; it is however necessary to exclude another aetiology, in particular iatrogenic hypothyroidism.

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    • Cancer du rein : traitements anti-angiogéniques et gestion des complications. À propos d’un cas

      Résumé

      Les effets secondaires directs de l’inhibition de l’activation des récepteurs du VEGF sont bien connus et expliqués (HTA). La toxicité indirecte des inhibiteurs des tyrosine-kinases l’est beaucoup moins et plusieurs hypothèses émergent. De façon générale, les effets secondaires habituellement rencontrés avec les inhibiteurs des tyrosine-kinases peuvent être managés et sont réversibles à l’arrêt du traitement. Leur prise en charge repose essentiellement sur des mesures de prévention et sur des règles hygiéno-diététiques. Il faut envisager un arrêt définitif ou temporaire en cas d’aggravation de comorbidités préexistantes ou d’effets secondaires de grade 3 ou 4. Il n’existe pas facteur prédictif de la toxicité du traitement. À l’heure actuelle, il n’y a donc pas d’indication à une adaptation de dose « de principe ».

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      Cancer du rein : traitements anti-angiogéniques et gestion des complications. À propos d’un cas

      Summary

      Direct side effects of the inhibition of activation of VEGF receptors are well known and could be easily explained (HTA). The indirect toxicity of the inhibitors of tyrosinekinases is much less known and several hypotheses appear. Usually, the common side effects of the inhibitors of tyrosine-kinases can be easily managed and are reversible when the treatment is stopped.

      Their management is essentially based on prevention measures. It is necessary to stop definitively or temporarily the treatment in case of intensification of pre-existing comorbidities or side effects of rank 3 or 4. There is no predictive factor of treatment toxicity and, at the moment, there is thus no indication in a previous dose adaptation.

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    • La néphrectomie est-elle indispensable en cas de métastases ?

      Résumé

      La néphrectomie de réduction tumorale est une des modalités de prise en charge du cancer du rein métastatique. Cet acte peut induire une régression spontanée des métastases dans un faible nombre de cas et augmente la survie globale chez des patients correctement sélectionnés et traités par immunothérapie. Si le rôle de la néphrectomie n’était pas discuté à l’ère de l’immunothérapie, il n’y a actuellement aucune certitude concernant le bénéfice réel de cette chirurgie de réduction tumorale chez les patients traités par thérapies ciblées.

      Dans les 3 principales études prospectives ayant évalué les nouvelles thérapies ciblées, la majorité des patients avaient eu une néphrectomie première. Ce geste chirurgical n’est cependant pas anodin et peut retarder la mise en route du traitement systémique. L’âge du patient, les comorbidités éventuelles, le type histologique et le caractère extirpable de la tumeur doivent être pris en considération.

      En attendant les résultats d’études prospectives randomisées, il semble logique de continuer à proposer une néphrectomie première aux candidats appropriés, c’est-à-dire après sélection rigoureuse des patients. Jusqu’à preuve du contraire, la néphrectomie doit continuer à être considérée comme composante du traitement du cancer du rein métastatique.

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      La néphrectomie est-elle indispensable en cas de métastases ?

      Summary

      Cytoredutive nephrectomy is a component of metastatic renal cell carcinoma management. This procedure can induce a spontaneous regression of metastases in a small number of cases. It increases the overall survival of correctly selected patients treated with immunotherapy. However, we still do not know if this benefit remains for patient treated with targeted therapies.

      In the three main prospective randomized studies evaluating targeted therapies, the majority of included patients have had prior nephrectomy. However, this surgical procedure is not without risk and could delay initiation of medical treatment. Age of patient, comorbidities, histologic pattern and surgical difficulties should be taken into account.

      Until results of prospective studies, the cytoreductive nephrectomy should be still considered as component of the treatment of metastatic renal cell carcinoma.

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    • Avancées et synthèse des derniers congrès : ASCO-GU, EAU, AUA, ASCO concernant la prise en charge médicale des cancers urothéliaux

      Résumé

      Lors des congrès de l’EAU et de l’AUA 2009, les principaux travaux concernant les carcinomes urothéliaux s’intéressait à l’intérêt de la classification T1a/b et ses conséquences thérapeutiques, aux dernières données des résultats de la BCG thérapie et au diagnostic photodynamique. A l’ASCO, les principaux travaux présentés portaient sur les traitements systémiques en adjuvants, en première ligne dans le traitement du cancer de vessie métastatique, notamment avec l’adjonction d’anti-angiogénique à la chimiothérapie, et dans le traitement conservateur en association a la radiothérapie.

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      Avancées et synthèse des derniers congrès : ASCO-GU, EAU, AUA, ASCO concernant la prise en charge médicale des cancers urothéliaux

      Summary

      During the EAU and AUA congress in 2009, major work about the urothelial carcinoma was interested in the classification T1a / b and its therapeutic consequences, the last results of BCG therapy and photodynamic diagnosis. At ASCO congress, the main studies presented focused on the systemic treatment, in adjuvant situation, in first line treatment of metastatic bladder cancer, particularly with the addition of anti-angiogenic to chemotherapy, and in conservative treatment in association with radiotherapy.

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    • Les vraies contre-indications du BCG dans le traitement des tumeurs de vessie

      Résumé

      Les contre-indications des instillations de BCG ont été décrites lors de la mise sur le marché en 1996 et n’ont pas été révisées depuis. L’objectif de cette revue de la littérature a donc été de réévaluer les arguments de ces contre-indications et de faire la revue des cas rapportés de transgressions des contre-indications du BCG.

      Les antécédents de réaction systémique au BCG, la tuberculose active, une fièvre d’étiologie indéterminée et non explorée, l’altération de la barrière urine/sang par un traumatisme ou une cystite (infectieuse ou radique), les déficits de l’immunité cellulaire, les déficits combinés et les défauts de la phagocytose sont des contre-indications non remises en cause. En revanche, il n’y a pas eu d’effet indésirable grave de la BCG thérapie en cas de traitements immunosuppresseurs des transplantés d’organes ou en cas de maladies inflammatoires chroniques et en cas d’antécédents irradiations de l’aire vésicale sans cystite radique. Ces circonstances mériteraient d’être d’avantage étudiées pour pouvoir ne plus être considérées comme une contre-indication formelle.

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      Les vraies contre-indications du BCG dans le traitement des tumeurs de vessie

      Summary

      The contra-indications of BCG instillations were described at commercialization in 1996 and have not been revised since. The objective of this review has been to revise the rational of the contra-indications of BCG and then to review the reported cases of transgressions against them.

      The definite contra-indication remain: a history of systemic reaction to BCG, tuberculosis, fever with unknown etiology, alteration of the urine/blood barrier from trauma or cystitis (infectious or radiation), the deficits of cellular immunity, the combined deficits and defects in phagocytosis. However, there were no serious adverse effects of BCG therapy with immunosuppressive treatment for organ transplantation or in case of chronic inflammatory disease, nor with previous irradiation of the bladder area without radiation cystitis. These specific circumstances require more studies and data if they are no longer to be considered as a contra-indication.

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    • Prise en charge des tumeurs vésicales non-infiltrant le muscle vésical. TaG1 : intérêt de l’IPOP ?

      Résumé

      L’instillation postopératoire précoce permet de diminuer le risque de récidive, surtout pour les tumeurs de faible risque. Pour la prise en charge des tumeurs de vessie de stade Tis/Ta/T1, une résection endoscopique complète suivie en l’absence de contre-indications d’une instillation post-opératoire précoce (moins de 24 h) de chimiothérapie intravésicale est recommandée. Il existe trois contre-indications à l’instillation postopératoire précoce : résection profonde (visualisation graisse péri-vésicale); résection large (> 3 cm); caillotage vésical. La tolérance est bonne et la morbidité faible. La manipulation et les modalités d’administration de la mitomycine C répondant à des règles bien définies.

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      Prise en charge des tumeurs vésicales non-infiltrant le muscle vésical. TaG1 : intérêt de l’IPOP ?

      Summary

      Immediate intravesical chemotherapy after transurethral resection decrease recurrences in non-muscle-invasive bladder cancer. Guidelines recommend immediate, intravesical instillation for all patients with Ta/T1 tumours. Instillation has to be avoided when there is a bladder perforation, a large resection (>3cm) or gross haematuria. Tolerance is good and morbidity is low.

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    • Le point sur les indications de l’Hexvix ® en 2009

      Résumé

      La cystoscopie sous fluorescence améliore le taux de détection des TVNIM, en particulier les lésions de carcinome in situ et semble diminuer le risque de récidive tumorale. Cette technique présente une bonne tolérance et a peu d’effets secondaires. Cependant, les indications de doivent être réservées à certains cas : lésions vésicales multifocales, diamètre tumoral > 3 cm, récidive tumorale précoce, présence d’une cytologie de haut grade G3, surveillance des lésions vésicales à haut risque (T1G3 et CIS).

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      Le point sur les indications de l’Hexvix ® en 2009

      Summary

      Fluorescence cystoscopy improves the detection of non-muscle-invasive bladder cancer, particularly carcinoma in situ, and reduces recurrence. The technique is well tolerated with few side effects. Guidelines recommend fluorescence cystoscopy in multifocal tumors, tumors >3cm, early recurrence, High grade cytology, follow-up of high-risk bladder cancer (T1G3 and CIS).

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    • Tumeur urothéliale de vessie chez le patient « fragile »

      Résumé

      Pour les tumeurs urothéliales de vessie, l’indication du traitement adjuvant est basée sur le risque de récidive et sur les comorbidités (fonction rénale altérée). Le facteur pronostique principal est le statut ganglionnaire (N+ = mauvais facteur pronostic). Il existe un faible niveau de preuve pour la chimiothérapie postopératoire. Deux protocoles adjuvants sont utilisés (MVAC ou GC). Chez les patients dits « unfit » (contre indication au cisplatine du fait de l’altération de leur état général et/ou de leur fonction rénale), on peut proposer l’association gemcitabine-taxanes mais cela reste encore en évaluation. Concernant la radiothérapie adjuvante pour marges chirurgicales positives, l’indication dépend du risque métastatique. L’association RT-CT concomitante peut être considérée comme une alternative à la chirurgie d’exérèse pour les patients demandeurs, refusant la cystectomie après une information pertinente ou inopérables pour des raisons médicales. Cependant, les critères d’inclusion sont très sélectifs.

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      Tumeur urothéliale de vessie chez le patient « fragile »

      Summary

      Adjuvant therapies in bladder cancer are based on risk of recurrence and associated comorbidities (renal failure). Lymph node involvement is the most important prognostic factor for decision. Two adjuvant chemotherapies exist: MVAC or GC. In unfit patients, association (Gemcitabine and Taxanes) could be proposed. Indication of adjuvant radiotherapy depends on metastatic risk and resection margins. Concomitant chemotherapy and radiotherapy should be proposed to selected patients who refuse or are not candidate for radical cystectomy.

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    • Tumeur infiltrant le muscle chez le patient octogénaire : quelles solutions thérapeutiques proposées ?

      Résumé

      Les carcinomes urothéliaux infiltrant le muscle vésical touchent surtout les personnes âgées. Chez ces patients, le traitement de référence (cystectomie radicale) pose le problème du bénéfice attendu par rapport à l’éventuelle morbidité. Pour cela, il semble nécessaire de développer une prise en charge multidisciplinaire oncogériatrique, surtout adressée aux sujets fragiles et dépendants, afin de détecter des problèmes non repérés auparavant, d’influencer le traitement oncologique et d’aider à la prise de décision oncologique. Si un traitement radical est envisagé, une cystoprostatectomie radicale avec curage lymphonodal étendu et une dérivation trans-iléale non continente selon Bricker est recommandée chez les patients âgés. Les alternatives à la chirurgie radicale seront décidées en fonction de l’évolution locale, de l’hématurie, de l’extension à distance et de la survie.

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      Tumeur infiltrant le muscle chez le patient octogénaire : quelles solutions thérapeutiques proposées ?

      Summary

      Elderly are often the population affected by bladder cancer. Physician must consider not only a patient’s chronologic age but also physiologic age and associated medical conditions. Although radical cystectomy remains the treatment of choice for muscle invasive bladder cancer, it has a well-recognized risk of perioperative complications and mortality. Multidisciplinary oncogeriatric evaluation is necessary to detect associated comorbidities, and to improve oncologic decision and surgical outcomes. Radical cystectomy with ileal conduit is recommanded in elderly. Indications of conservative treatments depend on local extension, haematuria, and metastasis.

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    • Les nouveautés 2009 sur le cancer de la prostate : les points forts de l’ASTRO, l’EAU, l’ASCO et l’AUA

      Résumé

      En 2009, le cancer de la prostate a fait l’objet de nombreuses communications dans les congrès internationaux d’urologie, d’oncologie et de radiothérapie. L’événement majeur a été la présentation des résultats des études de dépistage de masse européenne ERSPC et américaine PLCO. Plusieurs communications concernent la prévention, l’histoire naturelle de la maladie et les nouveaux marqueurs tumoraux comme le PCa3 et le gène de fusion TMPRSS2 : ERG. L’hormonothérapie adjuvante a été évaluée chez les patients à haut risque de récidive. L’association hormonothérapie-radiothérapie permettrait de réduire la récidive biologique, la mortalité spécifique et la mortalité globale des patients porteurs d’une tumeur localement avancée. Le THI pourrait être une option chez les patients métastatiques hormono-sensibles. L’intérêt du dénosumab et du torémifène a été évalué dans la prévention du risque fracturaire sous hormonothérapie. Le mécanisme de prolifération tumorale en situation d’échappement hormonal a été précisé et 2 nouvelles molécules l’abiratérone et le MDV 3100 apparaissent prometteuses.

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      Les nouveautés 2009 sur le cancer de la prostate : les points forts de l’ASTRO, l’EAU, l’ASCO et l’AUA

      Summary

      In 2009, prostate cancer was the subject of a large number of communications in international urologic, oncologic and radiation therapy conferences. The most interesting studies that are likely to modify physician’s daily practice were selected. This year the results from the European (ERSPC) and the American (PLCO) mass screening studies. Many abstract on prevention, natural history and tumor markers such as PCa3 and fusion gene TMPRSS2 : ERG were presented. Adjuvant hormonal treatment was evaluated in high-risk patients. Hormonal and radiation therapy association reduces recurrence, specific and overall mortality in locally advanced prostate cancer. Intermittent hormonal treatment is an option in hormone sensitive metastatic patients. toremifene and denosumab were evaluated in the prevention of fracture risk in patients under androgen deprivation therapy. The mechanism of tumor proliferation in castrate resistant prostate cancer further explained and 2 new molecules abiraterone and MDV 3100 were presented.

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    • Cancer de la prostate localement avancé et hormonothérapie

      Résumé

      En cas de récidive biologique précoce après chirurgie les différents types d’hormonothérapie de 1re ligne ont une efficacité similaire. Il existe un avantage en termess de mortalité spécifique et en termess de progression locale et métastatique à débuter l’hormonothérapie précocement après la récidive biologique. L’association d’une radiothérapie adjuvante débutée précocement permettrait de réduire le taux de récidive locale et métastatique dans les cancers localement avancés. En cas d’échappement hormonal, le syndrome de retrait des anti-androgènes doit être recherché de manière systématique avant de débuter une chimiothérapie ou toute autre thérapeutique. Des anti-androgènes de seconde génération (abiratérone et MDV 3100) seront disponibles prochainement, ils ont une action sur les voies d’échappement hormonal et les résultats des études de phase II sont prometteurs.

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      Cancer de la prostate localement avancé et hormonothérapie

      Summary

      In case of biochemical recurrence after radical prostatectomy, hormonal treatments are equally efficient. Early hormonal treatment after biochemical recurrence reduces specific mortality, local and metastatic progression. In locally advanced prostate cancer, adjuvant radiation therapy after biochemical recurrence reduces local and metastatic recurrence. Withdrawal of the steroid hormone should be the first maneuver after primary hormonal therapy failure. Second generation anti-androgens (abiraterone and MDV 3100) should be released soon. These new hormonal agents are in clinical trials and show promising activity in patients with CRPC.

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    • Prise en charge des métastases osseuses du cancer de la prostate. À propos d’un cas

      Résumé

      La privation androgénique par agonistes de la LHRH reste le traitement de référence de première intention du cancer de prostate à la phase métastatique. Compte tenu des conséquences sur la perte osseuse, une mesure de la densité osseuse après 1 an d’hormonothérapie peut être conseillée afin d’évaluer la perte osseuse. Un traitement par bisphophonate est recommandé en cas de métastase lors de l’hormonorésistance afin de diminuer le risque d’événement osseux. La place des traitements préventifs et les schémas thérapeutiques sont encore mal défini La radiothérapie conformationelle multi-fractionnée est le traitement de choix des métastases osseuses symptomatiques peu nombreuses. L’association d’un scanner et d’une IRM permet d’évaluer de manière optimale le risque fracturaire des métastases osseuses. La chirurgie des métastases osseuses est une chirurgie fonctionnelle qui doit être réalisée avant l’installation d’un déficit neurologique important. Enfin la radiothérapie métabolique peut être proposée en cas de localisation multifocale.

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      Prise en charge des métastases osseuses du cancer de la prostate. À propos d’un cas

      Summary

      Androgen deprivation therapy with LHRH agonists is the gold standard in the treatment of metastatic prostate cancer. This treatment leads to decrease the bone mass, thus bone mineral density evaluation is recommended after one year of hormonal treatment to measure bone loss. Bisphosphonate is recommended when metastasis occurred during hormonal resistance phase to reduce bone events. The necessity of preventive treatment and the appropriate schedule is not well established. Long term fracture risk should be ideally evaluated with a CT scan and an MRI. Fragmented and focal radiotherapy is considered as the treatment of choice to decrease localized pain. Metastasis surgery has functional results and should be performed before major neurologic symptoms occur. Metabolic radiotherapy is an option for multifocal bone metastases.

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    • Inhibiteurs du récepteur A de l’endothéline

      Résumé

      L’endothéline-1 (ET-1) est un peptide vaso-actif, mais aussi mitogène et pro-angiogénique. L’ET-1 exerce son action par l’intermédiaire de 2 récepteurs A et B, couplés aux protéines G : ETA et ETB. L’ET-1 est impliqué dans la progression du cancer prostatique. Ses actions sur la cellule tumorale concernent la prolifération, l’inhibition de l’apoptose, l’angiogenèse, la migration, l’invasion, le pouvoir métastatique, la progression osseuse. Les inhibiteurs de récepteurs A de l’ET-1 en développement clinique sont l’atrasentan et le ZD4054. Cet article fait le point sur les études contrôlées, randomisées, de phase II et III, concernant cette nouvelle classe thérapeutique.

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      Inhibiteurs du récepteur A de l’endothéline

      Summary

      Endothelin-1 (ET-1) is a vasoactive peptide but also mitogenic and pro-angiogenic. ET-1 exerts its actions via two G protein-coupled receptors, ETA and ETB. ET-1 is involved in the progression of prostate cancer. Its actions affect the tumor cell proliferation, inhibition of apoptosis, angiogenesis, migration, invasion, metastasis to the bone growth. Inhibitors of receptors of ET-1 in clinical development are the atrasentan and ZD4054. This article reports on controlled, randomized, phase II and III studies on this new therapeutic class.

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    • Place de la chimiothérapie par docétaxel dans le cancer de la prostate. À propos d’un cas

      Résumé

      Il n’existe pas d’argument dans la littérature pour justifier l’utilisation du docétaxel en 1re ligne dans le cancer de la prostate métastatique. Le traitement standard de 1ère ligne reste l’hormonothérapie. La chimiothérapie doit être débutée dès l’apparition des symptômes ou chez les patients a risque de développer des symptômes rapidement (PSADT < 3 mois). L’objectif principal à ce stade de la maladie est la qualité de vie et l’évaluation du traitement doit être principalement clinique. L’évaluation gériatrique peut permettre d’adapter le schéma posologique du docétaxel en fonction de la fragilité du patient (3 ou 1 semaine). Le rôle de l’estramustine reste à préciser. En cas d’échec de la chimiothérapie de 1ère ligne il n’existe pas de standard. L’inclusion dans des protocoles thérapeutiques est recommandée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place de la chimiothérapie par docétaxel dans le cancer de la prostate. À propos d’un cas

      Summary

      There is nothing to support Docetaxel as a first line treatment in metastatic prostate cancer. Hormonal treatment is still the gold standard. Chemotherapy should be initiated in symptomatic patients or if patients are at high risk of developing metastasis (PSADT < 3 months). Quality of life is the main endpoint of chemotherapy in metastatic prostate cancer, that should be monitored clinically. The dose of Docetaxel should be adapted according to the geriatric evaluation in elderly patients. Estramustine is still under evaluation. There is no gold standard for second line chemotherapy in castrate resistant prostate cancer. In this situation patients should be included in protocols.

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    • Les essais cliniques français GETUG et AFU en cours concernant les carcinomes urothéliaux et les cancers du rein et de prostate

      Résumé

      La collaboration de l’Association Française d’Urologie (AFU) et du Groupe d’Etude des Tumeurs Uro-Génitales (GETUG) permet de plus en plus de crédibiliser les essais cliniques français d’onco-urologie. Ces études se placent aux mêmes rangs que les études nordaméricaines ou européennes. La participation des urologues y est essentielle. C’est pourquoi il nous a semblé nécessaire de faire une mise au point sur les essais en cours afin d’accroître encore le recrutement provenant de tous les praticiens acteurs de l’oncourologie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les essais cliniques français GETUG et AFU en cours concernant les carcinomes urothéliaux et les cancers du rein et de prostate

      Summary

      The collaboration of the Association Française d’Urologie (AFU) and of the Groupe d’Etude des Tumeurs Uro-Genital (GETUG) has lead to increase more and more the credibility of French clinical trials in onco-urology. These trials are on the same level ast North American or European studies. The involvement of urologists is essential. Therefore it seemed necessary to do an update on ongoing trials to further increase recruitment from all practitioners involved in onco-urology.

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